Novembre 2019 - 251119
.
.
.
OK, parfait. Alors, comment ça va, comment avancent tes recherches là du coup ?
Mathieu : Écoute, depuis jeudi, j’ai passé quelques coups de fil et je pars en visite demain.
D’accord.
Mathieu : Et alors un petit fait un peu exceptionnel, c’est un particulier à particulier. Je ne sais pas si je dois aborder ça de la même façon. Qu’est-ce que tu en penses ?
Ça ne change rien en fait, c’est pareil. C’est juste que là, il n’y aura pas de frais d’agence, mais c’est pareil. Alors, il y a une partie qui sera un peu différente, c’est au niveau de la négociation. Quand c’est un particulier qui vend son bien, il y a toujours un côté émotionnel. Il a peut-être vécu dans le bien, peut-être que c’est lui qui l’a construit, donc il aura toujours tendance à vouloir surestimer le prix de son bien. Mais toi, si tu connais le prix du marché, du secteur, tu pourras toujours effectivement bien négocier les choses, toujours en essayant de comprendre le contexte de la vente. Et une fois que tu as compris sur le contexte de la vente, comme ça va être très émotionnel, tu pourras vraiment appuyer là où ça fait mal. Le but c’est que tu le laisses parler, qu’il te dise toutes les choses qu’il a sur le cœur et après, tu vas te retourner et là tu vas appuyer là où ça fait mal (Rire.)
Mathieu : Ouais, je comprends. Donc là, c’est un bien de 110 m² et entièrement à refaire, donc je vais voir ça demain et puis je vous raconterai jeudi comment ça s’est passé.
Ça marche alors. Il faut que tu avances et puis comme ça on continue. Justement, aujourd’hui j’étais parti voir un des sprinteurs, je ne sais pas si vous avez eu le temps de voir la vidéo, j’ai envoyé ça par mail tout à l’heure, c’est Jonathan. Lui aussi, pareil, au début il a eu beaucoup de mal à trouver son premier bien parce que souvent, il n’y avait pas tous les critères, etc., mais là c’est un projet assez intéressant. Il y a quand même un petit truc, c’est juste qu’il y a quand même quelques locataires qui sont en place, mais le bon point c’est qu’il y a des logements où il n’y a quasiment rien à faire, il y a des logements où c’est vraiment nickel, il y a peut-être juste à changer les meubles et puis voilà, mais sinon pas grand-chose à faire. Du coup, ça montre bien que si tu ne lâches rien, à un moment, ça paie.
Mathieu : Ouais. Non, mais je ne lâche pas, je vais y arriver. C’est sûr.
C’est ça mon gars.
Mathieu : OK. J’avais une autre petite dernière question.
Dis-moi ?
Mathieu : Je voulais savoir ce que tu pensais des systèmes de conciergerie qui ont tendance à se mettre dans toutes les grandes villes là pour gérer les Airbnb.
Alors ça justement, pour l’instant je ne vous en ai pas encore parlé parce que j’ai prévu de faire un module sur ça dans le programme, mais qui ne sera débloqué que pour les gens qui auront déjà fait leurs achats. L’idée ce n’est pas qu’on s’éparpille, mais par la suite, c’est que si toi à un moment tu sens qu’au niveau du financement ça bloque, tu pourras utiliser la même stratégie que ces conciergeries pour augmenter tes trucs. Mais nous on n’a pas besoin de conciergerie puisqu’on va mettre en place notre propre système. Les gens qui ont besoin de ça, c’est les gens qui n’ont pas de système en place.
Du coup nous justement, ce qu’on va pouvoir faire, c’est utiliser notre système. Comme on aura une machine qui sera déjà en route, donc qu’il y ait deux, trois, quatre, cinq, dix logements supplémentaires, ça ne va pas changer grand-chose. Donc il faut déjà qu’on mette le système en place pour toi et puis une fois que ce sera lancé, tu pourras même aller jouer sur la porte des conciergeries aussi pour ramasser du cash. Parce que le but c’est que si toi tu te dis que tu vas leur donner du boulot, en fait les mecs ils vont te prendre soit du pourcentage, c’est 15, 20 % des fois pour certains ou alors ils te paient juste le loyer. Donc ce n’est pas du tout intéressant pour nous en tant que sprinteurs. Mais dans l’autre sens, ça peut être intéressant. C’est-à-dire qu’un sprinteur qui se retrouve bloqué par le financement, c’est-à-dire qu’il a déjà fait trop d’opérations et que là les banques ne veulent plus trop suivre, à ce moment-là, on pourra utiliser cette stratégie en disant à un propriétaire : « écoute mec, j’ai quatre, cinq, dix logements en location courte durée là. Si tu veux, moi je te paie ton loyer et puis je m’occupe de mettre ça en location courte durée ». Et puis après, toi tu vas te ramasser peut-être 500-600 € sur le logement en plus.
Mathieu : Ah oui, très bonne idée oui, effectivement. Je n’y ai pas pensé.
T’inquiète, je suis là pour ça Mathieu (Rire.) Mais pour l’instant, je préfère justement que vous terminiez vos projets à vous et ça, ce sera vraiment dans un second temps pour vraiment encore grossir le truc. Mais pour l’instant, il faut se focaliser sur mettre en place ton système à toi. Et en fait, comme ce sera un système, j’ai envie de dire que notre système, ce sera un peu comme un pick-up. Le pick-up, il y a une benne derrière. Donc qu’il y ait des trucs derrière ou pas, tu vas quand même rouler. Mais comme tu auras déjà une benne, si tu peux rajouter des logements derrière, OK, mets-les parce que tu sais que ton système il est déjà en place et qu’il peut les supporter. Tandis que si tu veux mettre ça en place et que tu n’as pas encore de système en place et tout, ça va être très difficile. C’est comme si tu voulais essayer de porter des trucs avec une brouette. Alors que si tu as déjà un pick-up, pour toi ce n’est pas plus lourd, tu as juste à mettre ça dans ton système et c’est parti.
Mathieu : Super, c’est cool, ça motive encore plus, c’est très bien, c’est cool.
Ouais mon gars, t’inquiète. Mais là, finis ton projet. Et je te dis, alors ce n’est pas que je travaille sur plein de trucs en même temps, mais ça c’est un module qui sera débloqué vraiment pour ceux qui ont déjà fait les acquisitions. Mais je ne veux surtout pas que les gens, c’est-à-dire que toi comme aujourd’hui, se disent : « finalement au lieu de faire mon achat, je vais commencer à faire de la conciergerie », non. On fait d’abord son projet, tu as déjà un truc qui marche, qui fonctionne pour toi. Et à partir de ce moment-là, tu peux aller voir d’autres personnes et faire de la location courte durée pour eux.
Mathieu : OK, ça marche. Bon, je vous raconte ça jeudi alors. Très bien.
Ça marche. J’attends ton retour et puis comme ça on avance. OK ?
Mathieu : Super.
Ça marche. OK, à tout à l’heure Mathieu. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas.
Laura, je vais te donner la parole du coup. Salut Laura !
Laura : Ça va ?
Ça va et toi-même ?
Laura : Ouais, ça va. Pour ma part, je n’ai pas grand-chose à dire, j’ai eu mon notaire fin de semaine dernière, je lui ai redonné les coordonnées du mec qu’il devait contacter. Finalement, ils ont enfin réussi à savoir et là, il doit m’envoyer une fiche de renseignements à compléter pour pouvoir entamer sérieusement les démarches du compromis.
Oh ! Mais il est vraiment à la ramasse ce mec-là.
Laura : Ah, mais ouais ! Mais complètement ! En fait, j’ai compris après coup que le notaire du nord, il n’appelle pas. Donc mon notaire il a appelé une fois, c’est tout. Tu vois, il ne relance pas, donc si moi je ne le rappelle pas pour le relancer, il ne relance pas. À chaque fois, il fallait que le rappelle pour qu’il relance. Et je ne suis même pas sûre qu’il relançait.
Mais en fait, le truc qui se passe c’est que ton notaire, il ne va prendre qu’une petite partie du projet. Du coup, ce n’est pas forcément super emballant pour lui parce qu’il se bat pour pas grand-chose finalement. Mais bon, je comprends un peu la situation, mais c’est dommage. Après c’est tout, je pense qu’à partir de maintenant, je vais peut-être vous donner des contacts de notaires aussi parce que c’est un peu embêtant d’avoir des mecs qui nous ralentissent comme ça.
Laura : C’est ça. Mais en même temps, même avec un contact, enfin je ne sais pas. Ah oui, peut-être que si j’avais un notaire un peu plus vif, il le relancerait plus souvent, ouais. Parce qu’en fait, le premier point bloquant, c’était le notaire du nord qui, lui, se la coule douce, mais vraiment.
OK.
Laura : Mais bon. Alors visiblement, ça se décompte là. Et puis à côté de ça, j’ai reçu un troisième devis, donc là j’en ai trois. J’ai commencé à regarder, je t’avoue que je commence un peu à m’arracher les cheveux parce que ce sont des documents de 67 pages, donc c’est un peu…
Ouais, mais ça, il y a deux stratégies pour les artisans. Il y a la première stratégie super light, donc ça, ils ont compris que les gens n’aimaient pas trop, et la stratégie usine à gaz, comme ça tu ne comprends rien de ce qu’il a mis. Il va te dire limite que…
Laura : Comment ?
En fait, ils ont deux stratégies les artisans. Soit ils font la stratégie super light, c’est-à-dire qu’ils te font un devis avec cinq, six lignes, soit ils te font usine à gaz où là, ils vont te noter tellement d’informations que toi-même tu n’arrives pas à t’y retrouver. Ils vont te noter : « j’ai pris la prise électrique dans ma boîte à outils, 2 € ; j’ai pris la boîte à outils, je l’ai déplacée, 3,50 € ; j’ai pris la prise, je l’ai mise sur le mur, 4 € ; et j’ai pris la prise, j’ai vissé, 6 € ». Alors j’exagère un peu, je caricature, mais tu vois que souvent ce sont des détails vraiment inutiles. Et en fait quand ils font ça, c’est pour noyer le poisson. C’est-à-dire que des fois tu vas te retrouver avec un devis où je ne sais pas, par exemple pour quatre prises, le mec il t’a mis quatre fois qu’il allait passer des câbles, il te dit : « je vais passer des câbles donc 20 €, je vais repasser les câbles pour la deuxième prise, 20 € », mais en fait c’est le même câble qu’il a passé. Au final, il se retrouve avec des trucs supers chers, pourtant il n’a pas fait grand-chose.
Laura : Jevais voir parce qu’en fait eux ce qu’ils ont fait, c’est par exemple ils disent : « pose de cabine de douche, tel truc », qu’est-ce qu’ils ont mis d’autre, ils ont mis électricité de ceci… mais par contre, ils l’ont fait par logement. « Logement un, je fais ça ; logement deux, je fais ça ». Donc j’ai commencé à regarder, ça se répète un peu. Mais ce que je vais faire, c’est que je vais prendre comme à l’école, je vais reprendre mes Stabilo, électricité en telle couleur, et je vais consolider ça dans un fichier Excel pour comparer le poste électricité, c’est combien pour celui-ci, combien pour celui-là.
Exactement, c’est ça.
Laura : Du coup, je commence ça, mais je t’avoue que là, ça fait beaucoup, mais bon il faut le faire. Mais au moins, là, ça me donne des signes positifs.
Il faut que tu regardes ça, c’est un passage obligé. Et puis même pour toi, c’est formateur, comme ça tu commences à te familiariser avec les devis, tu vois un peu ce qu’ils peuvent te raconter.
Laura : Ouais, ça, j’ai déjà eu ça dans mon expérience.
Ouais, OK.
Laura : Sauf que là, c’est juste un peu plus gros. Là, c’est plus gros et c’est pour moi. Sauf qu’à l’époque quand je l’ai fait, ce n’était pas pour moi.
Ouais, c’est ça. Non, mais t’inquiète, tu verras, le plaisir est différent.
Laura : Ouais. L’inquiétude aussi elle est différente (Rire.)
Non, mais tu n’as pas d’inquiétude à avoir, on est dans un programme où je suis là pour t’aider, donc t’inquiète. Il faut juste que tu suives la marche à suivre et puis tout va bien se passer.
Laura : Ouais, ça marche.
OK ?
Laura : Ouais. Sinon, pas d’autre chose à noter de mon côté.
En tout cas, si tu as d’autres questions qui te reviennent, n’hésite pas, je te redonnerai la parole.
Laura : Ouais, ça marche.
Ça marche ?
Laura : OK, merci !
Je t’en prie, à tout à l’heure.
Écoute Wilfrid, je vais te donner la parole, tu vas pouvoir me dire un petit peu où tu en es dans tes recherches, ce que ça a donné.
Wilfrid : Ça marche. Allô ?
Yes Wilfrid, comment vas-tu ?
Wilfrid : Ça va et toi ?
Ça va nickel.
Wilfrid : Du coup, j’ai une nouvelle, c’est le courtier qui est passé dans un bien. Donc comme moi je ne pouvais pas y aller, je t’avais dit que le courtier allait faire des visites à ma place. Donc il est passé aujourd’hui, il m’a dit : « ouais, le bien, c’est bon », il m’a dit que je peux te faire quatre logements dedans, il est bien placé par rapport aux transports en commun à côté du tramway, tout ça. Et du coup, il m’a demandé quand je peux passer, je lui ai dit : « bon, cette semaine ça va être compliqué », mais du coup, je lui fais confiance, donc je lui dis : « allons-y, faisons une offre » parce que le bien il n’est vraiment pas cher, il est à 57 000 € pour 80 m².
Après de toute façon, tu peux toujours faire une offre et visiter après, ça, ce n’est pas un problème.
Wilfrid : Je vais essayer d’y aller demain après-midi après le taf, je ne serai pas très loin, je serai à Amiens, je pense il y a une heure, une heure et demie maximum de route d’Amiens, donc…
Amiens, ouais une heure et demie ouais parce que j’y étais récemment.
Wilfrid : Donc je vais essayer d’appeler l’agent immobilier demain matin, je vais lui dire : « voilà, mon courtier il a fait la visite, est-ce que je peux passer voir la maison dans l’après-midi ? », je vais voir ce qu’il me dit.
Non mais avant de te fatiguer, vois si ça passe au niveau du truc. Pour moi, tu n’es pas obligé de faire un gros effort. De toute façon, si tu as fait une offre, toi le but c’est juste que si c’est validé, à ce moment-là tu viens visiter et si c’est bon, à ce moment-là tu valides pour le compromis. Mais si déjà, l’offre que tu as faite ne passe pas, ce n’est pas la peine de te fatiguer.
Wilfrid : Si je fais une offre au prix, dans tous les cas ils sont obligés d’accepter, non ?
Ah là, c’est au prix ce que tu as fait ?
Wilfrid : Il est à 57 000 €, j’ai demandé au courtier si c’était négociable, il m’a dit que là, c’est vraiment au-dessous du prix du marché déjà de base.
Non non. Même si tu peux liquider à 5000 balles, tu essaies.
Wilfrid : De toute façon, il ne m’a pas encore envoyé l’offre d’achat. Je vais voir le prix qu’il aura mis dessus, mais moi j’ai fait mes calculs par rapport à 500 € du mètre carré. Si je fais des travaux à 500 € du mètre carré, je suis à moins 9000, donc je me suis dit que je pourrais peut-être essayer de gratter les 9000 €.
D’accord. Il y a combien de mètres carrés là-bas ?
Wilfrid : Il y a 81 m².
81 m², OK.
Wilfrid : Il y a déjà des travaux qui ont déjà commencé à être entamés, mais là il faudrait que je t’envoie le lien pour que tu voies les photos, j’ai oublié de te l’envoyer. Ah si, je te l’ai envoyé.
Mais tu prévois de faire combien de logements là-bas ?
Wilfrid : Quatre.
Quatre logements ?
Wilfrid : Quatre studios, ouais.
Et c’est à 57 000 ?
Wilfrid : Ouais.
57 000, frais d’agence inclus ou… ?
Wilfrid : C’est ça ouais.
Franchement, ce n’est pas cher, 57 000.
Wilfrid : C’est pour ça que le courtier, la première question que je lui ai posée, c’est : « est-ce que sur les 57 000, c’est négociable ? » Il m’a dit clairement : « là, c’est déjà en dessous du prix du marché ».
Ouais, après tu ne vas pas pouvoir gagner 30 000 € dessus, tu vois ?
Wilfrid : Et il m’a dit : « il y a quelqu’un qui a fait une visite samedi » et la personne apparemment est intéressée, donc si ça se trouve, elle va aussi faire une offre.
Ouais, ça c’est du flan ça. Alors je dis ça pour toi et pour les autres sprinteurs, les histoires de « il y a quelqu’un d’autre en face », tu peux limite dire au mec : « mec, je m’en bats les steaks ». Et s’il te dit : « quoi ? », tu dis : « oui, c’est Kendy qui a dit, on s’en bat les steaks » (Rire.) Même s’il y a quelqu’un en face, ça, ce n’est pas notre problème parce que nous on n’est surtout pas là pour faire de la compétition avec les gens. Parce que si tu commences à faire de la compétition avec les gens, tu vas rentrer dans un jeu émotionnel et tu voudras absolument gagner ce jeu et ton ego te dira : « OK vas-y, fais encore plus cher, fais plus cher » et au final, tu auras fait un truc pas rentable. Donc il faut absolument que tu arrives sur ce type de projet en étant serein et factuel. En faisant tes calculs sur tes chiffres, tu dis : « OK moi par rapport à mes calculs, c’est tant ». Si le mec il accepte, on y va ; s’il y a quelqu’un qui veut payer plus cher, tant pis pour lui.
C’est un peu comme si tu roulais à 130 sur l’autoroute et tu vois qu’il y a un radar pas loin et il y a un mec qui vient derrière toi, qui veut faire la course et qui te dépasse à 150. Tu lui dis : « vas-y mec, il n’y a pas de problème », mais le radar est juste en face et lui il va se faire flasher. Le même truc que tu dois te dire, c’est que là en fait, tu as ton code 127, c’est ton radar. Le mec veut passer plus vite, il veut te dépasser en proposant plus cher. Le mec passe, ce n’est pas notre problème. Mais nous, on ne veut surtout pas nous faire flasher.
Wilfrid : Même si là, le truc il est vachement plus bas que le prix du marché ? Parce que moi, les trucs que j’ai visités jusqu’à maintenant, le moins cher, ça devait être 98 000, donc c’est pour ça que…
Mais si le mec il a visité samedi, c’est déjà foutu. S’il a fait une offre au prix, c’est déjà foutu. Le mec il a déjà peut-être répondu.
Wilfrid : Je ne pense pas parce que sinon, il aurait dit au courtier qu’il y avait déjà une offre. Il a juste dit que c’était quelqu’un d’intéressé.
Mais ça, ça ne veut rien dire Wilfrid.
Wilfrid : Donc moi, je fais une offre plus basse ?
Pour moi, c’est toi qui dois faire tes calculs, moi je ne suis pas là pour te dire exactement ce que tu dois faire. Le seul truc que je dois te dire, c’est ne pas dépasser ton code 127. Tant que tu ne dépasses pas ton code 127, ce que tu fais pour moi, c’est comme tu veux. C’est comme si tu étais sur l’autoroute, si tu veux faire des zigzags, tu fais comme tu veux tant que tu ne dépasses pas la limitation de vitesse. C’est ça le seul truc que je peux te dire.
Wilfrid : Ouais. Comme je te disais, par rapport au code 127 à 500 € du mètre carré, je suis à moins 9000, donc il y a 9000 à aller chercher.
Parce que 500 € du mètre carré, n’oublie pas, c’est très peu.
Wilfrid : Ce n’est pas beaucoup, oui.
Et en plus là, si les séparations sont faites, je veux dire que c’est nickel… Je ne sais pas si tu as pu voir la vidéo de Jonathan qu’on a postée aujourd’hui. Lui clairement, il n’aura quasiment rien, bon je ne vais pas dire rien, mais il n’aura à peine 200-300 €, même pas, au mètre carré. Parce que Jonathan, je pense que grosso modo, il en aura pour grand max 20 ou 30 000 € de travaux sur son immeuble. Mais le truc il était déjà nickel. Si je prends 20 000 divisés par 130, ça fait 150 € du mètre carré, mais tout est déjà fait, tout est déjà préparé, tout est déjà nickel.
Alors que toi, si ce n’est pas encore préparé, ce n’est pas encore séparé, il n’y a pas les arrivées, il n’y a pas les évaluations, il y a tout à mettre, 500 €, c’est light, c’est même impossible. Si tu me dis 57, j’essaie de faire un calcul vite fait, si par exemple on part sur 400 €, ça te ferait 1600 € x 12 x 7, ça te fait 134 000. Bon, il faudrait que tu sois autour des 130, 140 000 €. Si on enlève 57 000 à tout ça…
Wilfrid : À 1000 € du mètre carré, j’ai fait le maximum à 1000 € du mètre carré, je suis à 50 000 € de trop. Si j’atteins les 1000 € du mètre carré, donc ça veut dire qu’il faudrait que j’achète le truc à 7000 €.
Non, mais comment tu fais ton calcul ? Parce que moi, si je me mets à 400 € pour le logement, ça fait 1600 pour le tout, pour quatre logements.
Wilfrid : Ouais, mais en fait, quand j’ai fait mon calcul, j’ai tout misà fond quoi. J’ai mis les travaux, j’ai mis le prix du notaire, prix du courtier, enfin j’ai tout ajouté, c’est pour ça.
Ouais, mais même. Parce que là, si tu m’as dit 57 000 FAI, donc on va imaginer qu’il y a 5000 € de frais de notaire, il y a quoi d’autre ?
Wilfrid : Il y a le courtier, après il y a l’équipement, j’ai mis 3000 € par logement et ça fait 12 000 € de plus.
Ouais. On est à 77 000. Mais 77 000 moins on va dire 140, ça te fait 63 000, divisé par 80. Mec, tu peux monter jusqu’à 800 € du mètre carré presque.
Wilfrid : Ah ouais ?
Pour moi, tu es bien là. Tu n’as même pas à négocier, regarde. Si tu fais quatre logements fois 400, ça te fait 1600. 1600 x 12 x 7, ça te fait 134 000. OK ?
Wilfrid : Ah ouais, toi tu fais quatre logements fois 400 ? Moi quand j’ai fait mes recherches, j’étais plus autour de 325 € la location.
325, OK.
Wilfrid : J’ai mis bas.
OK.
Wilfrid : En fait, comme je n’ai pas vu le bien, je ne sais pas, c’est pour ça que je voulais peut-être passer demain, pour voir de quelle taille je pouvais faire pour chaque logement. Donc là, j’ai mis une taille approximative de 15 m².
325 pour moi, ça fait léger. Quelle que soit la ville, dès que tu seras dans une ville à plus de 35 000 habitants, tu seras au minimum, je pense, à 350. Même moi là je loue un logement nu, quand je l’ai acheté, j’étais genre à 350 et après, j’ai augmenté à 380. Et pourtant *0:30:32* pas cher du tout et on est à 380. Donc je pense que là, tu as un petit peu sous-estimé le potentiel.
Wilfrid : J’ai fait comme tu as dit et je suis parti sur leboncoin, j’ai tapé « location meublée en moins de 20 m² ».
Ah ouais, et tu as vu 325 € ?
Wilfrid : Ouais.
Ah ouais, OK. Écoute, ouais, prends ça (Rire.)
Wilfrid : Ouais parce que tu as dit d’en prendre le plus possible, j’en ai pris 12, j’ai fait la moyenne puis j’en ai pris aux alentours de 15 m², donc ça allait entre 13 m² à 19 m². Et du coup, ce qui en ressort, c’était ce prix-là : 325 €.
325. Écoute, pars sur ça. Alors si on fait 325, je vais faire vite fait, 325 x 4, ça fait 1300.
Wilfrid : Ouais, ça fait 1300.
Ça fait 109 000, OK.
Wilfrid : Ouais, c’est ce que j’ai en code 127 : 109 200.
Ouais, OK. 190 000, ouais. Et du coup, si tu fais les travaux et tout, ouais. Après, si tu restes en location standard effectivement, là, tu ne seras pas…
Wilfrid : Et ce n’est pas le but.
Ouais. Je pense que là, on est biaisé parce qu’on reste sur un truc où les locations sont faibles. Mais même si tu restes sur un logement à 25 € de la nuit, ça je ne suis pas sûr, mais 25 € la nuit fois 30, ça te fait 750 €. Du coup, si on part sur 25 x 25, ça nous fait 625 €. Tu m’as dit que toi, c’était 325 ?
Wilfrid : Ouais, la moyenne.
325, ouais. Mais pour moi, 25 € c’est vraiment le plus bas possible. Franchement, ça dépend des villes, mais pour moi, 25 € de la nuit, ça fait faible. Si tu pars à 25 €, en sous-estimant, ça te ferait un potentiel max de 700 € à peu près. Essaie de voir comment tu peux essayer de te rapprocher au plus de ton code 127, mais pour moi, en location courte durée…
Wilfrid : En courte durée, je suis bon normalement.
Ouais, tu seras bon.
Wilfrid : Parce que moi je ne cherche pas à faire de la longue durée, je cherche à faire de la courte durée direct.
OK. Moi je te dis, en faisant de la courte durée, je me dis que même que si on se base sur 350, 350 x 4, ça nous fait 1400, fois 12, fois 7, ça fait 117 000. Ouais pour moi franchement, tu peux te laisser une marge jusqu’à 130 000 facile. Il ne faudrait pas que tu dépasses les 130 000.
Wilfrid : Ça tombe bien, c’est pile-poil le budget que j’ai (Rire.)
Mais pour moi, s’il ne faut pas que tu dépasses les 130 000, il faudra quand même que tu voies avec l’artisan pour bien étudier tout ça. Mais en ne dépassant pas les 130 000, je dirais que si tu es à 80 m² x 700, ça te fait 56 000 € pour les trucs. Essaie quand même de voir si tu peux gagner un petit peu, mais pour moi, tu es dans le jus, tu es dans le bon. Si tu ne dépasses pas les 130 000, tu es dans le bon parce que si tu fais de la courte durée, tu seras bien.
Wilfrid : D’accord. De toute façon, en condition suspensive sur l’offre d’achat, je peux mettre sous réserve que l’artisan fasse un devis, enfin je ne sais pas, avec un montant de tant.
Non, attends (Rire.)Tu ne peux pas mettre de conditions avec des histoires de devis. La seule chose que tu peux mettre sur ton compromis, c’est soit que tu as ton prêt immobilier et après d’autres éléments, mais intrinsèques au bien, c’est-à-dire qu’il faut que le bien soit vide ou bien qu’il faut que l’expert dise qu’il n’y a pas tel élément, effectivement, il n’y a pas de présence de plomb ou de termites ou de mérule ou qu’il y a tel ou tel élément que l’expert aura analysé et qui fera dire que tu peux y aller. Ce sont les seules choses que tu peux émettre, tu ne peux pas dire : « il ne faut pas que mon devis, ça ». Non. Le mec il va te dire : « arrête de te foutre ma gueule ». En fait, ce sont des éléments qui sont aléatoires et qu’on peut facilement bidouiller. Un artisan, tu lui dis de te faire un devis à 10 000, il va te faire un devis à 10 000. Par contre, un expert qui va passer pour analyser s’il y a présence ou pas de termites, il ne peut pas dire : « en fait, j’en ai vu quelques-unes, mais on va dire qu’il n’y en a pas ».
Wilfrid : Bien sûr.
C’est plus comme ça qu’il faut le voir. Mais pour moi, si tu restes dans les 130 000, ça reste encore correct, c’est jouable.
Wilfrid : En fait j’ai fait mon calcul, pour atteindre mon budget, il faut que je sois à 800 € du mètre carré. Je me suis mis que la barre maximum, c’est 800 € du mètre carré.
OK, c’est parfait. Essaie de voir avec ton artisan pour ne pas dépasser ce budget-là. Et puis normalement, pour moi c’est OK. Ce qui est intéressant quand tu vas faire des travaux, c’est quand tu vas avoir des plus gros projets. En fait, tu vas pouvoir mutualiser énormément les coûts. Par contre quand il y a très peu de logements et que c’est une petite surface, comme il y a des coûts fixes, quand tu vas mutualiser, chaque logement va supporter quand même un gros poids. C’est pour ça que là, ça peut sembler un peu énorme. Mais même je te dis, si tu as quatre appartements à 130 000, tu es refait.
Wilfrid : Ouais, c’est le début.
Ouais, c’est ça. Comme j’ai dit à Jonathan, on va dire que c’est une mise en bouche pour te mettre sur le terrain, mais moi j’attends mieux de toi quand même (Rire.)
Wilfrid : C’est en fonction du budget.
Ah, t’inquiète, on avance toujours, OK ?
Wilfrid : Ah oui. Donc je peux faire une offre au prix, au pire j’essaie de gagner je ne sais pas, peut-être 5000 €.
Bon après, moi je te dirais que si tu peux gagner 5000, c’est toujours 5000 de pris, c’est toujours 5000 que tu n’auras pas à donner pour le notaire. Après, je vais te dire : ce serait con de perdre le projet pour 5000. Il y a les deux aspects qu’il faut voir. Donc pour ça, il faut absolument que tu aies le maximum d’informations : comprendre le contexte, ce qui se passe, qui est en face et puis voilà. Mais ne surtout pas te laisser bluffer parce que si le mec te dit : « ouais, mais en fait il y a des gens en face » et tout, surtout si l’agent immobilier qui te dit ça, là, ça pue. Alors si c’est un mec qui n’a rien à voir avec le projet qui te dit ça, OK. Il faut que tu te dises : « OK, qui est dans mon équipe là vraiment ? », c’est ça la vraie question, qui est dans mon équipe et quel est son intérêt à me dire ça. Si c’est ton courtier qui fait des recherches pour toi et que ce n’est pas lui qui fait la vente, OK, c’est une parole que tu peux écouter. Par contre, si c’est l’agent immobilier qui te dit ça, son intérêt c’est de faire la vente le plus tôt possible et que tu fasses une offre le plus haut possible. Donc là, ce qu’il va te dire n’aura pas le même poids que quelqu’un qui est dans ton équipe. C’est vraiment ça que tu dois déterminer. C’est vrai que je n’ai pas trop parlé de ça, mais en gros, quand tu essaies de déterminer le contexte de la vente et puis comment ça va se dérouler, c’est savoir : « OK, qui est avec moi et qui a les mêmes intérêts que moi ? »
Wilfrid : Là moi je fais confiance, c’est le courtier qui m’a dit tout ça.
Ouais, alors est-ce que le courtier lui-même n’est pas dans la vente ? Il y a tout ça qu’il faut regarder. Est-ce que le courtier, il n’est pas dans la vente ? Ce n’est pas parce que tu vas le payer qu’il est forcément avec toi. OK, il me dit ça, mais comment il a trouvé le bien ? Qui est en face ? Qui vend le bien ? Si c’est une agence, OK donc c’est peut-être une agence.
Après, j’ai envie de dire que c’est presque un peu de la politique, mais il faut que tu arrives à sonder ça, à voir : « est-ce que là on essaie de me faire marcher ou pas ? ». Après, j’ai envie de te dire qu’à 5000 € près, il y a des calculs où tu ne vas pas trop te prendre la tête, tu te dis : « bon de toute façon, 5000 € sur 20 ans, ce n’est rien ». Si tu dois diviser 5000 € sur 20 ans, 20 c’est 240 mois, ça fait 5000 divisés par 240, ça te fait 20 €. C’est bon, tu ne vas pas perdre un projet pour 20 balles. Mais déjà te dire, OK, ça c’est pour ce projet-là, mais pour d’autres projets aussi, il faudra avoir cette façon de penser, de se dire : « est-ce que le mec qui me dit ça, il n’a pas un deuxième intérêt ? »
Wilfrid : Ouais, bien sûr. Là, du coup, c’est lui qui me dit ça, je lui fais confiance.
Ouais, fais ça. Vas-y. De toute façon je te dis, si c’est pour 5000 balles, pour moi ce n’est effectivement pas…
Wilfrid : Et quand je lui ai demandé, il m’a fait comprendre que je ne pourrais pas négocier mieux.
Non, il a peut-être raison, tu ne vas pas peut-être pas gagner grand-chose. Mais moi l’autre fois, je ne sais plus qui m’avait dit un truc du genre, c’est Xavier, et je lui ai dit : « mec, tu négocies et moi je suis sûr qu’il y a encore un truc à gratter » parce que le citron n’est jamais pressé totalement. Tu vas presser encore, tu verras, il y aura quelques petites gouttes qui vont tomber. Le bien était à 50 000, finalement il a négocié, il dit au mec : « ouais, vous savez, machin », et il l’a eu à 45 000. Donc ce n’est pas grand-chose, mais c’est quand même 5000 € qu’il pourra prendre pour acheter, je ne sais pas, des matelas de bonne qualité et des lits, des télévisions et tout ça.
Wilfrid : Oui. Par contre, je vais essayer de visiter demain si je peux, comme ça je vais voir aussi ce que dit l’agent immobilier et j’aurai au moins posé des questions, savoir pourquoi ils vendent et pourquoi ils vendent aussi bas, enfin savoir ce qui se passe.
Alors, ne pas demander pourquoi ils vendent aussi bas, c’est : pourquoi ils vendent, point. Il n’y a pas de pourquoi ils vendent…
Wilfrid : Oui.
Là, c’est déjà trop cher. Si tu dis pourquoi ils vendent aussi bas, c’est qu’il y a un problème. Non, c’est déjà trop cher. Parce que toi normalement, tu voudrais que ce soit gratuit (Rire.)
Wilfrid : Ah oui, ce serait bien.
Non, je rigole. Mais je veux dire qu’il faut que tu comprennes pourquoi c’est aussi bas, tu vas poser des questions, mais tu ne vas pas poser des questions directes. Tu vas poser des questions sur le côté : « OK, mais qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi vous vendez ? », et c’est là que tu vas comprendre le contexte.
Je ne sais plus la semaine dernière, je crois qu’il y avait Mathieu qui disait qu’il avait un bien pas très cher et tout, je ne sais plus c’était quoi le problème, mais en gros, c’était un bon potentiel et quand il a creusé un peu, il a vu que dans le bien, il y avait de la mérule. Donc là tout de suite, le délire n’est plus du tout le même. Même si le bien, il est super beau, pas cher et tout, il y a de la mérule, on laisse tomber. Parce que la mérule, c’est ce qu’on voit, mais en fait, tout le plancher peut être pourri et tu ne vois rien et tu marches sur…
Wilfrid : Du gruyère ?
Ouais, du gruyère. Des fois même, j’ai envie de dire que tu marches sur de la poudre. C’est-à-dire que tu lèves le truc en dessous et c’est foutu. Le mec il peut le savoir, il peut voir qu’il y a un peu de poussière qui tombe, il sait qu’il y a un petit début de mérule. Mais déjà, dès que tu vois la mérule, c’est que c’est déjà foutu. C’est un peu comme les cancers, quand le mec il a mal, c’est que c’est déjà mort, c’est déjà foutu. Là, c’est pareil. Dès que tu commences à voir des symptômes de mérule sur une baraque, c’est presque trop tard, c’est foutu déjà. C’est pour ça que quand le mec il commence à voir ça, il se dit : « je vais vendre », il va dire : « je ne vais pas mettre trop cher » et toi tu arrives, tu dis : « ah, ce n’est pas cher ». Mais en fait toi, quand tu vas commencer à démonter, ce sera la belle surprise pour toi.
Wilfrid : Ouais donc là, je mets ma clause sous prétexte que l’expert il passe et qu’il voie s’il n’y a pas de…
Mais de toute façon, maintenant, c’est sous le diagnostic ça. C’est-à-dire que là, tu vas juste signer une offre. Au moment du compromis, tu vas regarder le diagnostic, ils vont te dire ce qu’il y a dans le bien et à ce moment-là, c’est au moment du compromis, avant même que tu le signes, ils vont t’envoyer le projet avec les différentes notes et tout ou même pendant le compromis et tu vas voir, ils vont te dire : « sur le diagnostic, il y a ça, ça » et après, tu pourras te dire : « OK, non, je n’y vais pas ». Et même si tu as eu le temps de signer, tu as encore dix jours après la signature du compromis pour regarder encore bien les diagnostics. Si tu vois qu’il y a un truc qui ne va pas, tu dis next.
Wilfrid : D’accord. Je n’y avais pas pensé sur l’offre d’achat de mettre en condition exclusive. Du coup, si ça arrive au niveau du compromis, je peux sortir. Si je vois qu’il y a de la mérule, je dis : « ah non, finalement, je n’en veux pas de votre truc », ça passe.
Ouais, tu peux sortir ouais. Et en fait, là, l’offre d’achat comme je te dis, alors il ne faut pas que je dise ça, mais pour moi, l’offre d’achat ça n’a presque pas de valeur. En fait, il faut se dire que l’offre d’achat, c’est comme quand tu dis à une demoiselle : « tu veux sortir avec moi ? » et elle te dit oui ou non, si c’est oui, OK. Et après, quand tu fais le compromis, c’est : « est-ce que tu veux être ma fiancée ? » Tu vois, là c’est les fiançailles, là ça commence à être sérieux, tu vas voir les parents et tout. Et l’acte définitif, c’est le mariage, là c’est le truc sérieux. C’est un peu la même idée sur le processus d’achat, offre d’achat : truc moyen, ensuite compromis : fiançailles et acte définitif : mariage.
Wilfrid : OK. Je vais déjà lui demander de sortir avec moi.
Voilà, c’est ça (Rire.)
Wilfrid : On va voir s’ils me répondent.
C’est ça mec, c’est ça.
Wilfrid : Je vais quand même essayer de vérifier demain si je peux passer voir ne serait-ce que voir de mes yeux parce que faire une offre sur un bien que je n’ai pas vu, ça me fait bizarre quand même.
Ouais, mais t’inquiète. Moi j’ai acheté des biens que je n’avais même pas visités complètement. Mais après, je peux comprendre que ça peut te faire peur, mais une offre ce n’est rien, tu peux toujours visiter après.
Wilfrid : Ouais, ça marche, OK.
Ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et je te redonne la parole Wilfrid.
Wilfrid : Super, je te remercie.
Je t’en prie, à tout à l’heure.
Alors, j’ai vu une question passer à un moment, je ne sais plus. J’ai plein de questions. « Je pense que Wilfrid doit faire son offre en fonction de son code 127 et faire une offre même si quelqu’un d’autre a proposé, car par moments, les gens bluffent pour activer la demande ». Exactement Laura. Je crois que Laura a déjà vécu la même chose que toi Wilfrid, du coup elle faisait cette remarque. « Pour avoir fait déjà quelques devis, 500 € du mètre carré correspond à un rafraîchissement », exactement. Tu vois, c’est ce que je disais, c’est quand tu n’as pas grand-chose à faire, c’est vraiment léger, 500 € du mètre carré, ça va encore. Mais dès qu’il va y avoir des modifications du gros œuvre et tout, et là je te dis, quand tu as du gros œuvre, là ça explose, mais vitesse grand V, c’est vraiment exponentiel. Donc il faut vraiment faire attention aux différents devis pour ne pas te faire avoir.
Ensuite, Laurence qui dit : « et surtout, est-que le courtier a bien posé les bonnes questions ? ». OK, ça, je pense que c’était pour Wilfrid, d’accord.
Mathieu qui dit : « je n’arrête pas de prendre des râteaux ». T’inquiète Mathieu (Rire.) Bientôt il y en a une qui voudra bien sortir avec toi Mathieu (Rire.)
OK, bon ça marche. Du coup, je vais donner la parole à une sprinteuse cette fois-ci. Écoute, je vais te donner la parole Laurence, tu vas me dire un petit peu où tu en es, comment ça avance.
Laurence : Allô ? Hello Kendy, bonjour.
Comment vas-tu ?
Laurence : Ça va, ça va bien. Les choses avancent tout doucement, mais sûrement.
Alors, où en es-tu, comment ça avance de ton côté ?
Laurence : Alors, je suis allée en fin de semaine dernière pour pouvoir faire un point un peu, en tout cas voir l’avancement. Et effectivement, ils avaient déjà posé les fenêtres la semaine d’avant. Cette semaine quand je suis arrivée, ils ont commencé la démolition des murs du deuxième appartement, studio deux et sur toute la colonne pour ouvrir un peu l’espace et pouvoir caser la salle de bains, et ils ont démonté la mezzanine qui était au dernier étage.
Ah oui ! Celle-là ouais.
Laurence : Ouais. Donc ça, ils l’ont démonté, ils ont cassé les murs, il y avait un tas de gravats au rez-de-chaussée, donc je pense que cette semaine encore, ils vont enlever les gravats. Et cette semaine, l’électricien passe et je dois y retourner normalement mi-semaine ou fin de semaine.
OK.
Laurence : Ouais, ça avance on va dire. J’aurais aimé que ça avance un peu plus vite, mais ça avance.
C’est exactement ce que m’a dit Selim quand j’ai été le voir et il dit : « ouais, ça n’avance pas assez ». Mais après, je pense que ça, c’est notre côté impatient aux sprinteurs, on a tous ce côté, on a envie que ça speede un peu, mais on doit faire avec. Mais tant que tu maintiens la pression j’ai envie de dire, ça va aller. Il faut juste que tu maintiennes la pression et puis ça va le faire.
Laurence : Exactement. L’artisan disait, bon, il y a quand même du boulot parce que les gravats, il faut qu’ils prévoient les camions, la disponibilité des camions pour enlever, décharger, enfin bon. Il me dit : « ce n’est pas qu’on ne veut pas le faire, mais ça prend du temps et ça ne se fait pas en deux heures. Il faut aller déposer, revenir avec le camion, repartir », enfin bon voilà. Donc je dis : « bon, OK. Donc dans l’intervalle, qu’est-ce qu’on fait ? » Donc il me dit effectivement, l’électricien va passer, donc ça, ils vont regarder, ils vont regarder aussi pour le chauffage. Tu sais, il commençait à me dire : « oui, c’est quand même dommage si vous voulez enlever la chaudière parce qu’elle est encore bonne, donc elle peut encore même vous tenir trois, quatre ans ». Donc effectivement, moi je pars du principe que je ne veux pas avoir de problèmes, on en a discuté aussi plusieurs fois. Et passer au tout électrique, c’est quand même plus rassurant et puis tu sais qu’il n’y aura pas de problèmes, en tout cas moins de problèmes que si on gardait la chaudière. Donc voilà. Et puis donc l’électricien va passer pour ça cette semaine, pour tirer les câbles, les sous-compteurs, enfin le système de chauffage et puis voilà. Donc effectivement, on passera tout à l’électrique parce que la chaudière, même si elle marche, je veux dire, ce n’est plus…
Après, je te dis, quand tu pars sur de bonnes bases… C’est comme tout à l’heure, j’étais avec Jonathan, il y a un de ses logements, il y avait un ballon d’eau chaude et à un moment il me dit : « ouais, je sais ». En fait, quand tu vois le truc, il a l’air bien et tu veux vraiment tenter de le garder. Mais je le dis, c’est vraiment comme boire de l’eau salée en pleine mer, tu sais qu’il ne faut pas boire, mais comme tu as soif, tu n’as qu’une envie, c’est de la boire. Mais tu sais que ça va t’assécher et puis ça va te déshydrater. Donc il ne faut surtout pas céder à cette tentation-là parce que je te dis, par exemple le chauffe-eau c’est le truc le plus traître, c’est celui-ci qui te lâche, mais même pas très longtemps après. Moi à chaque fois que j’ai gardé un chauffe-eau, six mois, un an après, le truc il me lâchait.
Laurence : Ah oui, d’accord.
Moi j’ai acheté un chauffe-eau, le truc, six mois après n’est pas bon, OK. Après, j’ai eu un autre encore, lui, il avait duré un peu plus longtemps, genre un an après, boum ! *0:54:19* Je fais : « putain ! » Et donc là, il faut faire venir l’artisan, machin, bloqué, je fais : « ah non ».
Laurence : Bloqué deux jours, exact.
Donc moi je dis, tant que je peux avoir un truc nickel et que je reparte sur de bonnes bases, au moins comme ça, je n’ai plus à réfléchir. L’un de mes derniers immeubles là, je ne sais même plus depuis quand je n’y ai pas été. Mais tu vois, le truc est tellement bien que je n’ai même pas d’intérêt à y aller, qu’est-ce que je vais faire ? Je crois que peut-être l’une des dernières fois où j’y étais, c’est quand un mec avait piqué une de mes télés. La vidéo doit être sur le *0:55:08* et c’est cette fois-là que j’ai été là-bas.
Laurence : Ah ouais ! D’accord.
Et ouais, mais je te dis, j’y vais *0:55:16* parce que le truc, il tourne. Alors par contre, quand il y a un truc, quand tu es tout le temps embêté et tout, à un moment, il faut que tu te déplaces. Quand on commence à entendre parler, c’est qu’il faut que tu te déplaces, il faut que tu y ailles.
Laurence : Que tu ailles sur place, ouais.
C’est comme là par exemple. J’ai un logement où là effectivement, il commençait à me parler de : « oui, le mur est sale » parce que les mecs se sont frottés dessus et tout ça, du coup j’y ai été, j’ai constaté. Après, j’ai fait venir mon artisan. Là, je me suis déplacé parce que j’ai eu deux fois où j’ai eu ça. Donc là, ça m’a interpellé. Mais sinon, maintenant en plus, j’ai responsabilisé la femme de ménage. S’il y a un truc, elle sait qu’elle doit appeler directement l’artisan. L’autre fois, l’artisan est venu me voir, il me dit : « ouais, au fait j’étais chez toi, j’ai changé des tuyaux », je fais : « ah ouais ! » En plus, comme j’ai l’habitude de travailler avec lui, il me l’a changé sans même me facturer, mais je dis : « ah OK, c’est cool ». Et là, je me dis : « ah ouais purée, ça, c’est trop beau ». Je ne sais même pas que le truc n’allait pas, je n’ai même pas eu à le savoir.
Laurence : D’accord, ouais. Tu as responsabilisé tes collaborateurs.
Les gens, et puis *0:56:34*.
Laurence : Ouais. Ça, c’est bien.
Et du coup, pour que tu aies ça, il faut vraiment que déjà tu sois sur une bonne base et comme ça, les gens n’ont pas à t’embêter.
Laurence : Ouais, à chercher. Exact.
Voilà. Donc pour moi, si tu refais le passage à l’électrique, ce sera chiant, ça va coûter un peu plus cher à ce moment, mais à la longue, à l’utilisation, tu auras de la tranquillité et puis ce ne sera même plus cher sur le plus long terme.
Laurence : Ouais, tout à fait. Et j’avais une question. Aujourd’hui, il y a une chaudière au sous-sol qui alimente tous les appartements, on va dire, de l’immeuble. Donc est-ce que quand ils vont installer les chauffe-eau, quand ils vont changer le système d’eau chaude et qu’ils vont mettre les chauffe-eau, est-ce qu’ils peuvent utiliser le circuit de la chaudière ?
Moi je pense que ce n’est pas judicieux parce qu’en plus, toute la partie où il y avait les radiateurs, tu vas devoir conserver des tuyaux, faire du rafistolage. Franchement, je te conseille vraiment de partir sur des trucs simples. Et regarde la vidéo des chantiers de Selim, je ne sais pas si tu l’as reçue, je t’ai envoyé ça par mail.
Laurence : Oui, je l’ai vue ouais.
À un moment, on parle des arrivées d’eau avec *0:58:27*. Donc c’est super intéressant de faire ça, mettre ça en place. Au moins comme ça, ça te permet de tout mettre dedans. Comme ça, tu peux rajouter des sous-compteurs d’eau très facilement et puis comme ça, tu peux tout contrôler. Tandis que si tu repars sur un truc rafistolé… La preuve, aujourd’hui j’ai été voir le bien de Jonathan, mais tu verras qu’à un moment dans la vidéo, le mec il dit : « c’est bon, c’est réparé ». Mais en fait, il y avait une fuite dans un des logements, derrière une toilette, il y avait un tuyau avec l’usure, le truc il a pété et ça pissait de l’eau.
Laurence : Ah ouais !
Ça pissait de l’eau et ça a flingué tout le plafond. Si tu regardes bien dans la vidéo, tu vois que quand on est au rez-de-chaussée, on voit que le plafond il est flingué, ça a pris de la flotte. Et c’est pour te dire que quand tu vas garder ça, le truc, tu ne sais pas si ça fait dix ans, 15 ans qu’il est là. À un moment, ça va péter et puis tout l’argent que tu auras mis pour refaire du nouveau placo et tout, ce sera flingué. Donc autant repartir sur un truc propre et puis voilà. Parce que je te dis, c’est vraiment des économies de bout de chandelle qui te coûtent de l’argent. Mais tout ça, c’est des trucs que j’ai faits, j’ai été tenté par tous ces trucs-là, je voulais essayer d’économiser des trucs, marchander, et si on garde la baignoire, machin. À la fin, deux, trois mois après, la baignoire, il y a un gros trou. J’ai remis la résine, ça a tenu un peu, mais bon finalement c’était dégueulasse et puis j’ai dû quand même la changer.
Laurence : Tu as dû refaire ouais. OK, d’accord.
Pour moi, il vaut mieux partir sur une base saine.
Laurence : Un truc sain ouais, exact.
Partir sur une base saine et ce sera beaucoup mieux.
Laurence : Ouais, d’accord. Donc changer le système de distribution d’eau chaude en tout cas.
Ouais. Tu changes ça et puis tu mets des sous-compteurs et puis comme ça, ce sera nickel.
Laurence : Compteur par appartement ouais, et puis deux gros chauffe-eau. Combien tu mets par logement ?
Moi, pour six logements, j’ai mis deux gros chauffe-eau de 300 l, ça fait 50 l par appartement à peu près. En fonction de la taille du logement, tu peux compter 50 l. Après, si c’est un gros logement, on partira plus sur du 100 l.
Laurence : 100 l, ouais.
Après, si c’est un gros logement, ça ne veut rien dire parce que tu peux avoir un très grand logement qui reçoit deux personnes. Mais pour deux personnes, 50 l, ça suffit. Et s’ils viennent à quatre, cinq, là effectivement, chacun va prendre sa douche, à la fin ça va être compliqué. Mais l’avantage, c’est que comme tu as deux gros ballons et en fait, c’est vraiment un système que tu as. Un système de production, c’est-à-dire que s’il y a un mec qui n’a pas consommé beaucoup d’eau chaude, ça va quand même permettre de réguler. En moyenne, tu seras toujours autour des 50 l par appartement.
Laurence : Par appartement, ouais.
Par contre, si tu vas mettre 100 l par appartement, déjà, ça va te coûter de l’argent en termes d’installation. Je ne sais plus si c’était sur le devis de Johan que j’ai vu ça, je ne sais plus combien il avait mis, mais chaque ballon, il avait mis 100 ou 150 l et il y a toute l’installation, la main-d’œuvre qui vient avec. Alors que s’il y a deux gros ballons au rez-de-chaussée ou à la cave ou à un endroit, le problème est réglé.
Laurence : Ouais, d’accord. Donc deux gros ballons d’eau chaude dans la cave, comme ça si un lâche, tu as l’autre qui prend le relais.
C’est ça. Et en plus, en fonction de la hauteur de ta cave, parce que je crois que ta cave elle est assez basse, mais sinon tu peux même mettre des ballons allongés, à l’horizontale.
Laurence : Ah ouais ! D’accord.
Si tu regardes sur la vidéo de Morgane, tu verras que son ballon, il était allongé. Donc tu peux mettre deux systèmes de ballons allongés ou côte à côte et puis au moins, tu sais qu’en hauteur, ça passe.
Laurence : Ouais. D’accord, donc tu peux aussi les coucher.
Voilà, c’est ça, tu peux les coucher. Et puis en plus toi, comme tu seras en Alsace, il faudra peut-être que tu mettes un petit truc au-dessus pour éviter les déperditions de chaleur.
Laurence : Ah oui ? Comment ça ?
Comme il va faire très froid chez toi.
Laurence : Ah oui ! Ouais, d’accord.
S’il ne fait pas très froid dans ta cave, ça va, mais s’il peut faire très froid dans ta cave, c’est plus judicieux de les couvrir en mettant un petit truc dessus, histoire que ce ne soit pas trop…
Laurence : Exposé ouais.
Normalement, ils sont censés être bien isolés, mais s’il fait vraiment très froid, c’est des fois plus judicieux de les entourer avec un truc pour éviter *1:04:10* trop avec le froid.
Laurence : Pour les protéger, ouais. Une laine ou quelque chose.
Ouais, c’est ça parce que sinon, il va tourner à plein régime le pauvre, il va dire : « oh là là ».
Laurence : Il fait froid ouais, je vais tourner ouais. Il va tourner pour produire. OK.
Et puis même les tuyaux, en fonction de où ils vont, mais des fois ça peut être judicieux aussi de les calorifuger.
Laurence : Ouais.
Alors, quand ça repart direct dans le logement, ça va. Mais quand tu sais qu’il fait très froid, c’est mieux de les calorifuger, au moins comme ça tu ne chauffes pas *1:04:47*.
Laurence : Ouais, exact ouais. D’accord. Ça, j’y penserai. Je vais le noter.
Ouais, il faut qu’on fasse ça. Et puis autre chose à laquelle il faut penser, justement tu verras dans la vidéo de Selim, on l’a vu, mais même moi je l’avais dit dans la formation, mais je ne sais pas s’il m’avait oublié ou pas, mais toujours penser à voir avec les mecs pour mettre les tableaux électriques dans le logement et à hauteur d’homme.
Laurence : Ah ! Dans le logement, OK.
Le tableau électrique, je parle. Le tableau, c'est-à-dire que si ça saute, que le mec il puisse directement dans son logement…
Laurence : Ah oui d’accord, ouais je vois.
Parce que tu vois, lui il a mis le…
Laurence : Ouais, il était en haut.
Il était en haut et à l’extérieur.
Laurence : Ah oui en plus, d’accord.
Du moins sous le palier, ce n’était pas dans le logement. Parce que si une demoiselle prend sa douche et que ça saute, elle doit sortir. Déjà de sa douche il fait noir, ensuite elle va chercher dans le logement, elle ne va pas trouver. Et puis finalement, elle va se rendre compte : « ah oui en fait, c’est dehors, sur le palier ». Et en plus, sur le palier ils en ont mis deux, donc tu ne sais pas si c’est celui du bas, si c’est celui du haut, et en plus c’est en hauteur.
Laurence : Ah ouais. Ouais, donc ouais c’est chiant.
Alors que si le truc est dans le logement à hauteur d’homme, s’il y a un souci, elle remonte son truc et puis c’est…
Laurence : Elle peut remettre ouais. OK. Ça, je noterai ouais.
Pense à ça et puis comme ça au moins quand tu visites ton chantier, pense à regarder ça.
Laurence : Ouais. Je mettrai des tips pour ça. Et puis tu sais, dans le couloir, les montées d’escalier, à un moment sur chaque palier, tu as un petit cagibi, là où il y avait des toilettes, les toilettes étaient sur palier. Tu vois ?
Ouais, OK.
Laurence : Ouais. Il y a ce petit local-là. Je ne sais pas si tu te souviens.
Moi *1:06:57* il y avait un endroit, il y avait les toilettes et puis un endroit où il n’y avait rien, je crois.
Laurence : Voilà. Exact ouais, c’est ça. Ce petit cagibi-là. Donc en haut, il y a une petite fenêtre normalement. Et ça, mon artisan disait : « si vous fermez bien, on va refaire la peinture, il n’y a peut-être pas besoin de changer les fenêtres ». Tu sais, ce sont des petites fenêtres de, je ne sais pas, elles font 20 cm par 40. Tu vois, c’est des toutes petites.
Ouais, c’est des petites lucarnes.
Laurence : Ouais. Je me disais qu’effectivement, le gars me dit que ce n’est peut-être pas la peine de les changer vu qu’on va faire un stockage là-dedans, on va juste refaire la peinture, gratter puis refaire une peinture. Je lui ai dit : « si on garde ces anciennes fenêtres, est-ce qu’il n’y aura pas une déperdition de chaleur ? »
Ça va être minime. Franchement, c’est minime parce qu’en plus si tu mets une porte et tout, franchement c’est minime. Il vaut mieux que tu te concentres sur les logements. Alors si tu as le budget pour le faire, je te dis, vas-y. Mais pour moi effectivement, c’est le dernier truc sur lequel tu vas te concentrer.
Laurence : D’accord.
Pour moi, c’est un peu comme la façade. Tout à l’heure, j’étais avec Jonathan, il me disait qu’il veut faire la façade. J’ai dit : « mec, calme-toi. Finis déjà l’intérieur et quand l’intérieur est fait, tu fais la façade ».
Laurence : Avant la façade, d’accord, OK. D’accord, donc je regarderai avec lui à la fin s’il y a du budget pour changer les fenêtres ou pas.
Ouais, s’il y a du budget, tu feras ça. Mais pour l’instant, j’ai envie de te dire, en plus ça fait 20 cm. C’est des peanuts.
Laurence : Ouais, c’est des petites ouvertures.
Ouais. Ce n’est pas ça qui va te faire perdre de l’argent. Après, je veux dire, c’est déjà en plus en hauteur et tout, c’est dans un autre truc.
Laurence : Ouais, c’est un petit truc ouais.
Et en plus, si c’était ouvert, je te dirais oui, ferme. Mais s’il y a déjà un truc, ce n’est pas l’idéal, mais ce n’est pas le plus grave non plus. Focalise-toi sur l’intérieur de tes logements parce que tu vois, quand quelqu’un viendra chez toi, il ne te dira pas : « waouh ! Il y avait une petite lucarne là qui a été refaite. Franchement, parfait, nickel », tu vois ? Il s’en bat les… Par contre, si tu lui mets une petite touche, genre un petit truc tout con. Tu vois, moi l’autre fois, je t’ai dit que maintenant, je commence à mettre des bouteilles de vin dans mes…
Laurence : Oui ! Les upsells là, ouais.
Et ce n’est même pas une upsell ça, c’est en plus du plateau d’accueil.
Laurence : Plateau d’accueil, ouais. C’est dans le plateau d’accueil alors finalement.
Alors, je mets un plateau d’accueil avec des petits biscuits et puis des petites sucrettes et tout, et à côté, je mets deux verres à vin et une petite bouteille de vin, avec un petit présentoir. Mais ça, je vais vous mettre ça aussi dans la formation, c’est juste que je n’ai pas encore filmé. Et avec un petit présentoir disant : « bienvenue dans la ville, vous êtes à côté de ça. Si vous avez des questions, consultez le guide et puis voici quelques informations, notamment l’adresse du logement, le code wifi ». Et puis en bas, je ne sais plus ce que j’ai mis, mais un truc du genre : « enjoy cette bouteille de vin, c’est offert par la maison ». Et le mec il m’a eu au téléphone, il m’a dit : « alors franchement, c’est la première fois qu’on m’a fait ça, c’était trop bien ». Et la bouteille de vin, écoute-moi bien, ça m’a coûté 1 €. C’est la femme de ménage qui a trouvé ça, elle m’a dit : « ouais mais Kendy, au lieu de prendre de grandes bouteilles, j’ai trouvé des petites à 1 € ». Je fais : « vas-y, mets ça ». Et tu vois, ça m’a coûté 1 € et le mec, ça l’a marqué.
Laurence : Ouais, tout de suite.
Alors que la lucarne que tu vas faire, ça va te coûter peut-être 600, 700 balles à changer, et…
Laurence : Mais ce n’est pas ce qui va le marquer.
Ça *1:11:06* (Rire.)
Laurence : Ouais, exact.
Tu vois ce que je veux dire ?
Laurence : Ouais. Donc il vaut mieux mettre ça ailleurs, OK.
C’est ça. Après, si tu as le budget, tu pourras pour plus tard, mais focalise-toi sur l’intérieur, sur ce qui va apporter vraiment de la valeur aux gens et qui va les impacter eux.
Laurence : D’accord.
OK ?
Laurence : OK. Une dernière question, après je laisse la parole aux autres sprinteurs et sprinteuses. Donc tu sais, le dernier étage, le sous-comble, à un moment il y a du lambris, les anciens propriétaires avaient mis du lambris, du bois. Alors l’artisan me disait qu’il allait faire passer le plaquiste et voir avec le plaquiste s’il ne va pas garder le lambris comme il est et puis mettre un revêtement par-dessus. Tu vois, genre une petite couche isolante de 0,5 à 1 cm parce qu’il me disait que l’isolation qu’il y a derrière le lambris est bien, enfin la laine de verre ou laine de je ne sais plus, est bien posée, qu’il n’y a peut-être pas besoin d’enlever le lambris pour refaire l’isolation et remettre une isolation et mettre un placo. Donc sur ce qu’il m’a dit, je me dis, mais si on garde le lambris, même si l’isolation est bien faite, du coup ça va réduire l’espace dans le logement, non ? Qu’est-ce que tu en penses ?
Pourquoi ça réduirait l’espace ?
Laurence : Parce que la couche qu’il va rajouter sur le lambris, ce sont des planches, je crois, de placo qui font à peu près un peu moins d’1 cm et ça, c’est sur toute la toiture, voire même sur les rampants, sur les pentes qui descendent et puis sur le petit muret qui délimite l’appartement. Donc il me disait que si on peut garder le lambris, on mettrait cette couche par-dessus qui fait 1 cm. Et du coup, je me dis, mais ça va réduire l’espace parce que si tu enlèves 1 cm de partout, ça réduirait l’espace.
Ouais, mais 1 cm, je vais te dire c’est peanut, ce n’est pas ça le vrai problème.
Laurence : Ouais, d’accord.
Alors moi, ce à quoi je suis en train de réfléchir, c’est techniquement, comment il va faire ? Est-ce qu’il va visser le placo sur le truc ? Donc déjà, la première question elle est technique, et la deuxième question, c’est : est-ce que toi, sur ton devis, il avait chiffré de refaire le truc ?
Laurence : Ouais, il me semble qu’il avait chiffré.
Ah bah oui, il a chiffré. Maintenant, c’est une solution pansement, tu vois ?
Laurence : Ouais.
Alors ça marche, je ne suis pas en train de dire que ce n’est pas bien, ça marche. Effectivement, si c’est déjà isolé, moi je te dirais OK. Alors, là encore, il faudrait vérifier qu’il y a vraiment de l’isolation derrière parce que ça se peut que les mecs ils aient mis des trucs et puis c’est foutu.
Laurence : C’est à moitié, ouais. Mais j’ai vu qu’ils avaient enlevé pour regarder et il m’a dit qu’il avait vu que l’isolation était bien et qu’il y avait une bonne couche d’isolation qui a été bien posée, mais qu’il allait faire passer le plaquiste pour vraiment confirmer si effectivement, il y a besoin de tout enlever et de tout refaire ou si on peut garder l’isolation avec le lambris et puis mettre cette couche de placo par-dessus. Bon, peut-être visser ou plaquer comme ça, je ne sais pas, coller. Après, la technique, je ne sais pas.
Alors, sur du vertical, plaquer comme ça, moi, ça, j’ai déjà vu, ça se fait bien. Par contre, sur de l’horizontal, sur du plafond comme ça, je n’ai jamais vu. Alors je ne sais pas comment ça marche, mais il faut poser la question, toi, pour ta culture générale, de savoir comment ils vont le positionner, est-ce qu’ils vont visser, est-ce qu’ils vont coller ? Alors coller, je ne suis pas fan. Coller, au bout de deux, trois ans, le truc va se décoller puis le mec va se prendre une planche sur la tête.
Laurence : Ouais, sur la tête ouais, ça ne le fait pas.
Coller, je ne suis pas fan. Mais si c’est visser, je te dis pourquoi pas. Déjà, deux choses à vérifier : techniquement, comment il fait. Donc si c’est collé, non ; si c’est vissé, OK ou s’il y a une autre solution qui est viable, qui te paraît correcte, OK, mais pas de truc pansement. Deuxième truc, c’est quel est ton intérêt économique. Parce que c’est déjà…
Laurence : Ouais, budgété.
Donc c’est budgété, donc maintenant, OK, moi je veux bien. Et en plus, limite, tu dis : « oh super, merci », du coup maintenant ce budget-là, on va pouvoir l’utiliser pour autre chose.
Laurence : Pour autre chose, exact. Ouais, d’accord.
Donc moi c’est arrivé que les mecs me disent : « ouais mais Kendy, finalement on pourrait faire ça autrement, on pourrait faire ça comme ça ». Je dis : « OK, moi il n’y a pas de souci », du coup, on va mettre ce budget-là ailleurs. Tu vois par exemple, moi j’avais prévu par exemple des rideaux à un endroit, il m’a dit : « ouais, mais finalement au lieu de mettre les rideaux, on peut mettre genre les télés comme ça ». Je fais : « écoute, fais ça ». Et finalement, au lieu de me mettre des gros rideaux, il m’a mis des stores parce que les stores étaient déjà fournis avec les fenêtres. En fait, les stores étaient fournis avec les fenêtres. Et il m’a dit : « Kendy, c’est con de mettre des gros rideaux si on a déjà les stores, donc on va mettre des rideaux fins ». Parce que les rideaux, ça coûte cher, c’est 100 balles faciles le rideau.
Laurence : Ah oui ! Aussi cher ! Les voilages là ?
Non, pas le voilage. Le rideau opaque.
Laurence : Ah ! Le store qui descend ?
Alors tu vois, tu as le store, c’est le truc métallique. Tu vois, quand tu n’as pas de store, à l’intérieur tu peux mettre un petit rideau fin qui laisse passer la lumière et tu peux avoir un rideau opaque qui ne laisse pas passer la lumière.
Laurence : Ouais. Exact, mais plus lourd et plus épais ouais.
Voilà. Le gros rideau là, ça coûte à peu près 100 balles faciles, 100 balles le rideau. Et il me disait : « mais Kendy, au lieu de dépenser genre 300 balles par logement avec le rideau, on achèterait plutôt les télés avec ce budget ».
Laurence : Ouais, exact, ouais.
Et je lui ai dit : « en fait ouais, tu as raison mec, carrément ».
Laurence : Ouais, il te trouvait des astuces.
Ouais, mais c’est ça. Parce qu’en plus, là tu vas gagner deux fois sur ce tableau, c’est-à-dire que tu vas gagner au niveau de la démolition et tu vas aussi gagner au niveau de la…
Laurence : De l’isolation avec tout le… ouais.
Donc là, s’il te met le truc, il te dit : « OK, ça va nous coûter tant et du coup, on va gagner tant », ça marche, parfait. Sur le budget qui reste, on va allouer à un autre poste et ça te permettra d’économiser.
Laurence : Ouais, tout à fait. D’accord, je vais regarder ça de près alors, voir ça cette semaine avec lui.
Ouais, c’est parfait. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions ?
Laurence : Non, écoute, c’est tout. J’attends de voir les trucs que tu vas nous mettre pour les petits tips à mettre dans les appartements, bouteille de vin, ce genre de choses. Mais bon, ce n’est pas urgent, urgent, mais c’est vrai que c’est une super idée.
Ouais. Mais en fait, *1:19:06* qui sont déjà prêts, les présentoirs et tout ça, c’est déjà fait parce que moi je l’ai fait pour moi, donc je vous ai déjà préparé tout ça. Du coup, je t’avoue que c’est juste une question de timing. Je fais plein de trucs à la fois, mais je vais vous mettre ça très prochainement et puis je vais vous mettre aussi les liens, où j’ai acheté les présentoirs. Et j’ai même fait des cartes de visite, je vais vous montrer un peu tout ce que j’ai fait avec le site leboncoin. Comme ça le mec quand il vient, il y a le présentoir, mais il y a aussi la carte de visite. Comme ça quand il s’en va, il prend une carte de visite avec le lien pour pouvoir réserver directement en ligne et puis *1:19:47* il y a le numéro de la secrétaire. Comme ça quand il appelle, il peut directement réserver. Non franchement, ce n’est pas mal. Et puis je me suis dit que ce sont des petites améliorations que moi je fais pour optimiser, et du coup je vais vous mettre ça aussi directement dans l’espace.
Laurence : D’accord, top. OK, super.
Non, mais ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonne la parole.
Laurence : OK, merci !
Je t’en prie, à tout à l’heure, Laurence.
Laurence : À toute.
Du coup, je vais donner la parole à un autre sprinteur. Petite question pour Johan. Écoute Johan, je vais te donner la parole, tu vas me dire où tu en es.
Johan : Allô ? Salut Kendy.
Salut Johan. Comment vas-tu ?
Johan : Je vais très bien, et toi donc ?
Ça va nickel, on avance.
Johan : Yes. Du coup, au rapport. Donc là, je te le refais vite fait. J’ai reçu un devis de la part de l’artisan, un devis un peu gonflé que je vais envoyer à la banque pour qu’elle présente le dossier. Mais là, le banquier me demande une estimation, on va dire un document un peu plus officiel des loyers parce qu’en fait jusqu’à présent, ce que j’avais, c’était un mail de la part de l’agent. Voilà, c’était un mail clair, mais bon ce n’était pas forcément un document officiel. Donc la banque insiste pour avoir un document officiel. Donc là, l’agent est dessus, normalement ça devrait être bon pour demain et je transmets ça direct à la banque. Mais ça me soûle un peu qu’il me sorte ça au dernier moment, mais bon. Tant pis, ce n’est pas grave, je le fais. Dans le document, il veut le nombre d’appartements, la superficie par appartement et du coup, le loyer futur.
OK, *1:21:48*
Johan : Ce n’est pas compliqué.
Ouais, non ce n’est pas compliqué. Et puis anticipe, si tu peux avoir plusieurs, essaie d’en avoir plusieurs parce qu’en général, un seul d’un agent immobilier, ça n’a pas une grande valeur.
Johan : Tu penses ? Parce que justement, j’y ai pensé, mais dans son mail, la banque m’a mis : « une estimation ». J’y ai pensé à ça, mais je me dis putain, je demande à l’agent et il *1:22:19* des collègues ou je passe par moi-même avec d’autres agences ?
Alors, je n’ai pas bien compris ta question.
Johan : Non, je veux dire, je demande, l’agent il va me faire une estimation, l’agent qui est sur la vente. Mais est-ce que je lui demande de consulter des collègues à lui pour qu’il ait d’autres estimations ou c’est moi, je vais voir d’autres agences, je leur dis : « passez dans mon bien et faites-moi une estimation » ?
Ah non, dis-lui que c’est pour ton banquier et tout et puis voilà. Et dis-lui que s’il peut avoir des estimations de confrères, ça t’aiderait. Alors, si ton banquier te dit qu’une seule suffit, je te dis OK. Mais pour moi, je pense que ça se peut qu’il te dise, alors ce n’est pas obligatoire, mais c’est possible qu’il te dise : « finalement, il m’en faudrait deux autres ». Donc si tu peux en avoir, c’est bien, sinon tu demandes une estimation directement du notaire. Si c’est le notaire qui le fait, là c’est parole d’évangile, il dira juste amen et puis c’est bon.
Johan : OK.
Quand c’est un notaire qui fait l’estimation, là il n’y a pas à dialoguer.
Johan : OK.
Ouais. Ça, c’est la parole du Seigneur (Rire.)
Johan : OK. Oh, c’est bon ça. Je vais peut-être lancer ça en parallèle pour anticiper.
Ouais. Effectivement, tu peux dire à ton notaire de faire une estimation. Tu demandes à ton agent immobilier de t’en faire une et tu la transmets à ton notaire en disant : « voilà ce qu’on m’a donné comme estimation, quelle est votre estimation ? » et puis comme ça, il sait ce qu’il faut faire.
Johan : Oh c’est bon ça, OK. Je fais ça. Et du coup, j’avais une question, donc merci, ça je note, je vais le faire dès demain d’ailleurs. Tu sais pour le devis, ce qu’on s’était dit c’est que moi j’envoie mon premier devis gonflé à la banque pour tenter un budget pour me couvrir, mais à côté de ça quand même, je travaillais le devis avec l’artisan. Le mec, je t’avais dit, il veut me mettre du Porcher, donc je lui ai fait en retour pour lui dire : « mec, ça ne va pas être du Porcher » et j’ai fait un Excel avec le devis, je lui ai dit : « non, ça ne va pas être du Porcher », je lui ai mis des références. Mais là, il m’a rendu le devis, il y a encore du Porcher, il me casse un peu les couilles. Ma question pour toi, c’est : tu vois le devis, moi si je le signe, est-ce que ça veut dire que je veux du Porcher ou je peux changer quand même ?
Non, si tu signes ton devis avec ce qui est sur le devis, tu signes ce qui est noté. Parce que demain, s’il te met une marque de merde, tu peux le poursuivre en disant : « mec, tu m’avais mis du Porcher à 300 balles, là tu me mets un truc à 50 balles. Où sont passées les 200 balles ? » Tu vois ?
Johan : Ouais. OK.
Donc lui, s’il te met un truc sur le devis, c’est ce que tu auras. C’est un peu comme les Anglais disent : « what you see is what you get » (Rire.)
Johan : What you see is what you get, ouais.
Du coup, il faut absolument que tu valides avec lui, qu’il te mette vraiment ce que tu veux et après, tu continues. Mais je veux te dire, il ne faut pas que tu t’attendes à ce qu’il te dise : « OK, je laisse Porcher » et puis après voilà.
Johan : OK d’accord. Donc c’est maintenant qu’il faut chipoter, c’est maintenant *1:25:48*.
Ouais, il faut que ce soit clair dès maintenant. Et je ne comprends même pas, là on ne devrait même plus être en train de parler de ça. Il ne doit pas y avoir de débat là. Mec, je ne veux pas du Porcher, point, stop.
Johan : Mais le gars, il me casse la tête. Enfin OK, ça *1:26:06*. Mais ma question…
Non, mais il n’y a pas de discussion Johan. Là, le mec il te prend la tête, clairement, tu dis : « voici ce que je t’ai dit, moi je veux ça. OK ? Je ne sais pas si c’est un truc que tu n’as pas bien compris ou bien si on s’est mal compris, je ne sais pas où est le problème, mais moi c’est ce que je veux et mon budget il est de tant, et là tu me mets des trucs qui sont trop chers par rapport à mon budget. Alors je ne sais pas si tu ne travailles pas avec les autres parce que tu ne les aimes pas ou je ne sais pas c’est quoi le problème ». Donc il va te dire… et puis c’est tout, après tu prends une décision mec, c’est simple, il n’y a pas de discussion compliquée. Et tu vois par exemple, moi je te dis, que ce soit les gens avec qui je travaille ou les artisans et tout, il n’y a pas de grand débat.
C’est comme là, je devais embaucher un mec pour venir au bureau et tout, ça a été très simple. C’est-à-dire que tout était prêt, j’ai acheté tous ses trucs, son matériel et tout et il devait m’envoyer son contrat le vendredi, le lundi je n’ai toujours pas reçu son contrat. Et puis quand je lui écris, il me dit : « ouais, probablement, peut-être que… », je fais : « écoute mec, reste chez toi ». Moi je n’ai pas le temps. Et c’est pareil, c’est-à-dire que les gens se comportent de la même façon dans tous les domaines de leur vie. Le mec qui arrive en retard par exemple à un entretien d’embauche, tu peux déjà savoir qu’au boulot, il va arriver en retard. Alors l’inverse n’est pas forcément vrai, mais tu sais que déjà à ton entretien tu arrives en retard. Donc forcément pendant ton boulot, tu vas être à la bourre aussi. Pendant l’entretien, tu arrives dégueulasse, tu n’es pas coiffé et tout, pendant le boulot aussi, tu seras dégueulasse, tu ne seras pas coiffé. Pendant la réalisation du devis, le mec il est chiant, il est casse-couille, pendant le chantier aussi, il sera chiant et casse-couille, tu vois ?
Johan : Ouais.
Et c’est un mec que tu vas te coltiner tout le temps. Et moi ce que j’aime dire, et comme je l’ai dit dans la formation, on n’est pas là pour travailler avec des six ou sept. Si le mec ce n’est pas un huit ou neuf, dix, c’est mort parce que le six, sept, c’est les pires. Le quatre, trois, tu sais qu’il est nul, tu ne le prends même pas. Mais le six, sept, c’est les pires parce qu’en fait, ils ne sont ni trop nuls, mais ni trop bons. Donc au final, tu te fais chier avec eux, ils ne sont ni trop nuls ni trop bons, mais finalement le travail n’est ni bien fait ni pas bien fait. Et tu es frustré. Alors que si tu prends un mec qui est huit, neuf ou neuf, dix, c’est tout, c’est réglé. Et moi je te dis, même les gens avec qui je bosse, si pour moi tu n’es pas un neuf, dix, c’est mort, on ne va pas bosser ensemble. Laisse tomber, rentre chez toi.
Et tu vois, pour moi cette discussion, on ne devrait même plus l’avoir. C’est-à-dire que pour moi ce mec-là, il aurait déjà dû être de côté. Alors tu peux quand même le conserver pour l’instant pour avoir des devis, mais pour moi, tu devrais déjà être en train de chercher un autre artisan pour faire ton chantier.
Johan : Ah d’accord, OK. Non mais après, dans le fond c’est un bon gars, c’est moi qui ne suis pas assez ferme et puis OK, on va être ferme.
Mais tu vois, je ne sais plus dans quel livre je lisais ça, le traité de la guerre de Sun Tzu là, l’Art de la guerre, il dit que si le soldat fait un truc de merde, c’est à cause du commandant. Si le soldat désobéit, c’est à cause du commandant et du coup, il faut flinguer le commandant. Donc si tu n’as pas envie de te flinguer toi-même, c’est à toi de faire en sorte que ça tourne droit.
Johan : D’accord, OK. Et du coup, j’ai une question sur le devis, toujours le devis, moi c’est vraiment l’aspect contractuel, dans le sens où si je signe un devis à disons 145 000. C’est-à-dire que l’artisan s’engage sur 145 000, c’est-à-dire que lui, il va dépenser le maximum, 145 000 et tout ce qui au-dessus, c’est pour sa pomme. C’est comme ça que ça marche ?
Non. En fait, on se met d’accord sur ce prix-là, mais dis-toi que c’est très rare. C’est très rare de commencer un devis et d’avoir zéro surprise et que finalement, tu paies exactement ce qui était noté sur le devis, ça, c’est très rare. Il y aura forcément un avenant, tu vois c’est comme tout à l’heure avec Laurence qui disait que le mec lui a dit : « finalement, le toit est en bon état, ce serait peut-être plus judicieux qu’on le garde ». Il y a souvent des modifications qu’on va faire en cours de route et ce qu’on va faire, c’est juste qu’on va faire des avenants en disant : « écoute, là il y a un truc en plus ». Donc soit le mec te fait un autre devis supplémentaire en te disant : « écoute, il y a ça en plus, donc on va faire ça en plus ». Donc ton devis initial n’aura pas changé, mais tu auras un deuxième en plus. Ou alors ce qui peut se passer, c’est que dans ton devis actuel, il va peut-être déplacer des trucs, déplacer des postes, mais au final, tu auras… en gros, ça veut dire que les 145 000 que tu vas payer, c’est le minimum que tu…
Johan : C’est un minimum, OK.
Ouais, c’est le minimum ouais. En gros, il pourrait te dire : « non mec, tu m’as demandé de faire le mur, on va faire le mur » parce que tu ne peux pas dire en cours de route : « finalement, ne fais pas le mur » pour gagner 10 000 balles, non. Si tu as signé 150 000, ce sera au minimum 150 000. Et s’il y a un truc en plus, tu vas faire un autre devis et s’il y a des trucs qui ont changé entre-temps dans le devis, on va juste déplacer les postes, mais le budget sera quand même le même.
Johan : OK, d’accord. Il faut que je revoie de mon côté, il faut que je revoie mon budget, OK. En tout cas le devis, tu ne peux jamais payer moins, OK ?
Non, tu ne pourras pas payer moins. Et en général, tu vois, non, pour moi c’est chaud.
Johan : Le mec s’il le faut, il va bosser plus longtemps, il va rester plus longtemps juste pour…
Non, mais toi tu ne paies pas à l’heure, donc ce n’est pas dans son intérêt de bosser plus longtemps. Lui ce qu’il va te faire, c’est qu’il va te dire : « OK, au lieu de faire ci, on va faire ça ». Mais de toute façon, s’il y a un petit truc en plus, ce sera soit pour lui ou pour toi, mais je veux dire, à part si tu décides de vraiment changer de matériau. Par exemple en gros, tu avais prévu de faire du carrelage et que tu dis : « finalement, on va faire juste le sol ». Il va te dire : « OK, on va peut-être modifier un peu », mais dans ce cas-là, tu auras peut-être d’autres trucs que tu vas faire. Mais normalement, si tu avais défini le budget au début, le devis ne va pas varier de 20 %, tu ne vas pas gagner 20 % sur ton devis en cours de route, ce n’est pas possible.
Johan : D’accord, OK.
C’est pour ça qu’il faut être sûr de ce que tu veux faire au départ, définir ce que tu veux faire et puis une fois que c’est défini, on y va, on ne modifie plus. On peut modifier, mais c’est des ajustements ou des trucs supplémentaires, mais pas des trucs en moins.
Johan : D’accord, OK. Une dernière question, après je vais laisser la place aux sprinteurs. Alors, je ne sais pas, enfin non tu n’es pas venu sur mon bien, mais il est un peu en deux parties en fait. Tu as un immeuble on va dire qui donne sur la rue, en fait c’est un peu deux immeubles et tu as côté rue, côté cour. Et en fait côté rue, tu as les deux locaux commerciaux, tu as trois T1. Et côté cour, tu as deux T2 et un bien en fond de cour. Tout ça pour dire qu’en fait, il y a rez-de-chaussée, premier étage, deuxième étage et en fait ce que me dit l’artisan, c’est que si je veux mettre deux chauffe-eau – donc on parle de cinq biens – si je veux mettre deux chauffe-eau au niveau de la cave, il m’a dit que pour faire monter l’eau jusqu’au deuxième, ça va être chaud pour…
Ça, c’est des trucs de bullshit. Je ne sais pas pourquoi tous les mecs qui me sortent ça, c’est que des bras cassés qui me disent ça. Moi, le seul mec qui avait dit ça la dernière fois, c’était sur le bien de Boris, le mec il m’a appelé, justement on s’est appelé avec Boris et tout, il me dit : « ouais, quand on a de l’eau chaude, pour que ça monte à l’étage, ça prend dix minutes », je fais : « mais c’est du n’importe quoi ». Le mec il fait comme si l’eau était en Guadeloupe, que ça venait en France. Mec, tu es con ou quoi ? Il y a 10-15 mètres, si le mec ouvre l’eau chaude, ça va attendre, je ne sais pas, même s’il attend 30 secondes, c’est bon, ce n’est pas ça qui va tuer son truc. Tant que tu as mis des *1:35:15* de pression sur tout ton circuit, justement ça fait que tu auras la même pression un peu partout et l’eau, certes, elle va arriver un peu plus tôt au rez-de-chaussée, mais après c’est bon, ça va arriver. Ouais non, ça, c’est un truc de bras cassé ça.
Johan : C’est bullshit ? OK parce que moi j’ai deux choix, j’ai de la place aussi au grenier, j’ai de la place à la cave. Je me dis, est-ce que ce n’est pas mieux de le mettre au grenier ?
Le ballon d’eau chaude ?
Johan : Ouais, les ballons.
Si tu as un souci avec ton ballon d’eau chaude, qu’il pisse de l’eau, ça flingue tous tes logements qui sont en dessous.
Johan : Ouais, OK la cave. OK.
Moi je te dis, tous les trucs là, c’est des trucs que j’ai déjà vus, revus. Si je te donne cette méthode-là, c’est parce qu’elle est éprouvée. Celui qui te dit : « ouais, on va mettre la cave machin », on va mettre des trucs différents ou compliqués, c’est juste des embrouilles parce que je te dis, encore tout à l’heure, je ne sais pas si tu étais là quand je disais ça tout à l’heure, j’ai été voir un bien de Jonathan, il est tout en haut et il y a un petit tuyau qui a pété derrière les toilettes du logement qui était tout en haut et jusqu’au rez-de-chaussée, le plafond est flingué. Et ce n’est même pas un truc phénoménal, ce n’est pas genre ça a pété, ça pisse ; ça gouttait simplement. Et tu as juste à regarder la vidéo de Jonathan, je ne l’ai pas mis en avant sur la vidéo, mais tu regardes quand on rentre au rez-de-chaussée, premier, dès qu’on rentre, tu vois le plafond, il est foutu, il est flingué. Et à un moment, quand on monte au deuxième, tu entends le mec qui dit : « c’est bon, c’est réparé ». Si tu écoutes bien, tu vas entendre le mec qui dit ça et c’était le plombier. Donc évitons les histoires, les trucs compliqués. Si tu n’as pas de place, je te dis OK, mais pour moi c’est quand même embêtant, tu vas mettre du poids au-dessus d’un logement, dans un grenier et tout parce que 300 l, si tu mets deux ballons.
Johan : Ouais, c’est 600 kilos.
C’est 600 kilos. 600 kilos sans compter le poids du chauffe-eau en lui-même. Alors le chauffe-eau n’est pas super lourd, mais il faut déjà compter 620, 650 kilos juste les deux trucs, et tu vas mettre ça sur quelques solives ? Mec, mais non. Ça, c’est *1:38:08*.
Johan : Non mais tu as raison, je n’avais pas pensé comme ça. Non, mais même le gars, je vais lui dire : « c’est bon stop, on fout ça à la cave. Pour les cinq biens, on fout deux chauffe-eau ». C’est pour ça qu’il y avait en fait un chauffe-eau dans chaque logement. Moi écoute, je vais virer, on met que deux, on met en cave, on met des trucs pour monter la pression, il faut que ça monte et puis point. Non, mais le gars il m’a tourné le cerveau !
Il y avait un mec aussi qui m’avait pris la tête comme ça pour le bien de Boris, il a dit : « non, ça ne va pas pouvoir monter, c’est mieux », je dis OK. Mais premièrement, je trouve que ça fait beaucoup de main-d’œuvre et beaucoup de matériel pour rien. De toute façon, à la fin les gens ils ne te paient pas pour le chauffe-eau, ils te paient pas pour l’eau chaude. Donc que ce soit un, deux ou trois ballons qui le font, les gens ils s’en battent les steaks. Par contre, les gens ils te paient pour une télé, donc tu vas mettre une télé. Mais que tu dises : « OK, il y a deux ballons… » Franchement, moi quand je vais à l’hôtel, est-ce que tu t’es déjà posé la question de comment l’hôtel chauffait ton eau ? Est-ce que c’était électrique, est-ce que c’était du fioul ? Est-ce que tu t’es déjà posé cette question ? Moi jamais.
Johan : Non.
Tu vois, jamais. Moi je m’en moque. Par contre, je veux voir qui a une télé, je veux savoir qu’il y a une télé dans ma chambre parce que ça effectivement, c’est un truc que je vois. Par contre, l’eau chaude, moi ce que je veux, c’est la fonction. Et la fonction, elle va être cachée et elle est dans la cave et puis c’est tout. C’est pour ça qu’iPhone, ça marche bien. Les mecs ils ne veulent pas montrer que ouais ils sont intelligents, ils vont te dire oui, la caméra fait ci, fait ça, non. Il te dit : « mec, c’est un truc, c’est simple, tu fais une photo et c’est ça. C’est une photo que tu veux ? Tiens, ça fait une photo », point. Les histoires de trucs compliqués d’algorithmes, machin, ils ne te racontent pas ces conneries-là. Et toi c’est pareil, toi ce que tu veux apporter à tes clients, c’est un bon séjour. « Mec, mets-toi là, je m’occupe de tout, tu ne t’occupes de rien, moi je vais t’amener de l’eau chaude, t’inquiète. Si ça prend 30 secondes, ce n’est pas grave, attends un petit peu et puis tu auras de l’eau chaude ». Et même 30 secondes, j’exagère.
Pour te raconter une anecdote, une fois, il y a un mec qui m’appelle, qui me dit : « ouais monsieur Polestin, je n’ai pas d’eau chaude ». C’est un Indien, il faut que tu comprennes bien le truc, et il m’appelle, il me dit : « monsieur Polestin, il n’y a pas d’eau chaude. – Monsieur, il faut juste tourner gauche et après… – Oui, mais je sais moi ! J’ai déjà utilisé l’eau chaude ». Et du coup, j’ai dit : « mais comment ça ? » et il me dit : « oui », et j’ai dit : « mais attendez un peu », il me dit : « non, j’ai attendu 10 minutes ». 10 minutes, il n’y a pas d’eau chaude ? Et qu’est-ce qui s’est passé ? C’est en fait quand j’y ai été à un moment, je mets le truc de l’eau chaude et je vais dans ma trappe, je regarde mes deux sous-compteurs et je vois que c’est le sous-compteur d’eau froide qui tourne. Je dis : « oh merde ! », les mecs ils se sont bourrés le tuyau, c’était branché sur l’eau froide. Et après j’ai dit ça à l’artisan, du coup il est revenu, il a modifié et voilà. Mais du coup, quand on ouvre, même pas cinq secondes après, l’eau elle est chaude et on est tout en haut. Donc tu mets ton ballon à la cave, s’il le faut, tu mets ça allongé si tu n’as pas de place pour le mettre debout et sinon tu le mets debout comme tu veux, et après tu mets un système de limiteur de pression et tu fais monter les tuyaux jusqu’à l’étage et puis voilà.
Pour le cas de Selim, c’est pareil, tu vois bien que là on ne va pas pouvoir mettre des ballons d’eau chaude dans chaque truc. Déjà, mettre un ballon d’eau chaude dans des toilettes, c’est dégueulasse, c’est moche. Moi je trouve ça dégueulasse. Tu imagines, je vais être dans un hôtel, j’ouvre la porte, je vois un ballon d’eau chaude, il me casse les deux bras, je me dis : « mais mec, j’ai payé. Non, non les gars ». Pour moi, c’est une erreur technique de faire ça. Ça, ce n’est pas un truc que les gens doivent voir, les gens ils veulent juste voir la fonction, tu ne veux pas voir comment ça marche.
Johan : OK. Et juste petite précision, tu en parlais avec Laurence il me semble, mais on est d’accord, en gros par bien, c’est à peu près 50 l ?
Ouais, en tout cas c’est le constat que j’ai fait et jusqu’à maintenant, je n’ai pas eu de soucis sur le calcul-là. Là, j’ai mis 600 l pour six logements, ah non ! En fait, non, j’ai mis 100 l en fait. Je dis des conneries. Parce que j’ai mis deux ballons de 300 l, donc ça faisait 100 l par logement à peu près. Ouais, non c’est 100 l par logement que j’ai mis. Non, mais même 50 l, ça va parce que tu vois, par exemple Boris, lui il a mis des ballons de 50 l. Bon, c’est des instantanées aussi donc ça tourne plus, mais ça dépend du nombre de personnes et puis si tu as mis une baignoire. Si tu as mis une baignoire et il y a 50 l, c’est mort, tu vois ?
Johan : Ouais.
Tu vois, ça ne va pas aller. Mais si tu mets entre 50 et 100 l pour un logement, en fonction de si c’est une douche et si c’est une, deux ou quatre personnes, ça va le faire. Mais pour moi je te dis, si tu veux faire quatre ou cinq logements, deux ballons de 300 l, ça suffit largement.
Johan : Ouais. Là, je serai plutôt sur huit, donc je vais plutôt en mettre trois.
Après, tu peux en mettre trois si tu veux, mais je ne sais même pas si c’est vraiment nécessaire, franchement, parce que 100 l, c’est énorme. 100 l, à part quand monsieur prend la douche avec madame, peut-être que bon, ils peuvent consommer un peu plus.
Johan : Ouais.
Mais il faut y aller pour consommer 100 l. Et puis en plus, le truc qui *1:44:22* même si ça se refroidit, ça a le temps de tourner aussi, tu as quand même deux ballons qui tournent en même temps. Donc franchement, je ne pense pas que tu seras inquiet. Le seul moment où tu serais peut-être inquiet, c’est si les mecs ils rentrent tous en même temps, tu as les huit qui rentrent à 20 h et qui prennent tous leur douche à 20 h et qui prennent tous leur bain à 20 h et qu’ils fassent la vaisselle tous à 20 h là. Ouais bon effectivement à un moment, à 21 h il n’y aura plus d’eau chaude. Mais c’est tout, le truc il va tourner en même temps. Donc pour moi, deux, ça suffit.
Johan : Ouais. Deux, ça passe. Aller, mets 300, 300 et peut-être un 100 ou 150 à côté, histoire de.
Pour moi, c’est comme si tu me disais : « écoute, j’ai une voiture, il y a quatre roues, j’ai une roue de secours. Peut-être que je devrais mettre deux roues de secours ». Si tu veux mettre une deuxième, tu peux. Mais c’est juste une fonction supplémentaire qui ne te servira peut-être pas à grand-chose parce que tu as rarement deux pneus de crevés en même temps. En même temps qu’il y en a un de crevé, tu appelles la dépanneuse.
Johan : Ouais. OK. Ouais, quoique si on dit 50, 8 x 5, 40, 400, même s’ils consomment un peu plus, ouais, 600 ça passe.
Ouais, t’inquiète mec, ça passera. Et puis tout le monde ne prend pas une douche. Crois-moi que tous les mecs qui viendront chez toi ne prendront pas de douche. Des fois, la femme de ménage, elle ne lave pas la douche, donc t’inquiète, tu n’auras pas d’embrouilles.
Johan : Après, moi je suis plus sur du standard là Kendy, sur de la longue durée, donc bon.
Non, mais c’est ce que je te dis ! Ah, tu seras en longue durée ? Et même en longue durée, je te dis, que ce soit longue durée ou courte durée, tous les gens ne prennent pas des douches le soir et ils ne prennent pas la douche au même moment. Donc tu ne seras pas embêté, t’inquiète. Ta production d’eau chaude pour 600 l, ça suffit largement, tu n’en as pas besoin de plus.
Johan : OK. Super.
Et si vraiment tu vois que tu en as besoin, à ce moment-là, tu pourras toujours revenir ajouter un truc sur le circuit, dans le circuit. Ça, ce n’est pas grave.
Johan : D’accord. OK.
Tu vois, tu viens *1:46:37*. Moi si je dois rajouter un ballon maintenant, je ferme le circuit, je le rebranche en parallèle dessus. Tous mes circuits sont en parallèle, donc il suffit que je ferme un circuit et puis je viens mettre en T et puis c’est reparti.
Johan : OK, je fais ça. Justement, là je vais rebosser mon devis, je vais travailler dessus, je vais virer tous les chauffe-eau individuels, mettre deux chauffe-eau et puis point barre et on vire le Porcher, point barre.
C’est ça mon gars, voilà. Et puis mercredi, je ne veux plus entendre parler de cette discussion.
Johan : Yes, on n’en parle plus, ce sera fini.
Ce sera réglé mec.
Johan : Ce sera réglé.
Ça marche.
Johan : Merci Kendy, merci beaucoup.
OK. Non, mais c’est cool. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole.
Johan : Yes, merci Kendy.
Je t’en prie.
Lynet qui dit : « parfait, on attend ces tips avec impatience ». Super Lynet. En parlant de ça, je vais te donner la parole, tu vas me dire un peu où tu en es.
Lynet : Allô ?
Yes Lynet, comment vas-tu ?
Lynet : Comment vas-tu Kendy ?
Ça va nickel.
Lynet : Ouais. Écoute, ça va très bien. J’ai négocié avec mon chef pour pouvoir me libérer demain pour faire une petite visite. Donc demain, je vais faire une visite et je t’enverrai une vidéo pour analyser. Sinon, tu sais, on avait parlé de faire un dessin et te l’envoyer. Apparemment, l’appartement est sous une offre, donc l’appartement que j’avais visité il y a quelques jours maintenant, c’est parti. Donc voilà, là je m’intéresse à un autre logement, toujours dans la même localisation, donc je vais voir demain. En fait, les choses avancent très vite parce que tous les immeubles que j’avais vus il y a quelques jours sont en train de partir très vite, du moins il y a des offres qui sont posées. Donc il va falloir que je sprinte un petit peu pour demander s’il est possible de mettre une offre et puis les faire poiroter s’il le faut.
OK. Il faut que tu avances. De toute façon, il faut que tu fasses du volume, il faut que tu fasses des visites, que tu fasses des offres et que tu *1:49:28*.
Lynet : Tout à fait ouais, c’est ça.
C’est ce qu’il faut faire, c’est avancer dessus et puis on ne lâche rien, et puis on avance mon gars. Il faut que tu avances.
Lynet : C’est ça. Et pareil aussi pour le financement, je l’avais essayé sur Meilleur Taux pour voir mon niveau d’endettement et là, j’ai vu avec un conseiller bancaire, j’ai un chiffre donné par le banquier lui-même. Donc voilà, j’ai quelque chose de beaucoup plus précis.
OK. Non, mais ça marche. Après, de toute façon, même ça je te dis, même le montant qu’il t’a donné, c’est juste une estimation parce que ce que je veux te dire, c’est que demain le taux il peut diminuer, il peut augmenter, ce ne sera jamais un montant exact, au moins ça te donne une idée. Mais ce qu’il faut que tu fasses, c’est que tu avances.
Lynet : Ouais, il faut que j’avance.
Ouais, il faut que tu avances, il faut que tu ailles sur le terrain, que tu fasses des visites et que tu pondes des offres. Tu vas pondre des offres, c’est ça le truc.
Lynet : Ouais, je vais demander si oui ou non ils veulent sortir avec moi. C’est ça.
C’est ça mon gars (Rire.) C’est ça, tu les ramènes à la maison.
Lynet : Ça marche.
Ça marche.
Lynet : Je te tiendrai au courant, merci beaucoup Kendy.
Je t’en prie. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas alors. Ça marche ?
Lynet : Ça marche. Bonne soirée, ciao.
Alors, j’ai une autre remarque : « salut les sprinteurs », ah ! Notre ami Johnny est là. Écoute, je vais te donner la parole Johnny. Yes Johnny !
Johnny : Yes Kendy !
Comment vas-tu ?
Johnny : Ça va et toi ?
Ça va nickel. Alors, comment ça se passe, comment tu avances là ? Ah félicitations en plus ! Tu nous as pondu un trousseau là encore (Rire.)
Johnny : Ouais, j’ai signé samedi matin chez le notaire, donc j’ai fait l’acquisition d’un troisième immeuble composé de quatre lots, voilà.
OK, parfait. Alors, où en es-tu du coup là ?
Johnny : Alors concrètement, dans mon deuxième immeuble je suis en train de terminer. Alors j’ai mis une vidéo, je crois, dernièrement. Mon troisième logement qui n’est pas en location courte durée, donc ça fera trois appartements en location courte durée et j’ai deux autres logements qui sont occupés, meublés à l’année, classiques, voilà.
OK.
Johnny : Ensuite, dans mon premier immeuble, donc le tout premier où tu étais venu me voir, celui-là est totalement meublé à l’année parce que je ne vais pas faire du Airbnb par rapport à la distance, par rapport à la gare, je suis assez compliqué sur certains critères, donc bon. J’aurais pu le faire, mais bon, je n’ai pas tenté. On verra bien plus tard. Et donc le troisième immeuble là composé de quatre lots, il y a trois appartements qui sont loués sur quatre, j’ai déjà les accords des locataires parce que les locataires qui sont actuellement en place, ce sont des locataires qui ont des baux en nu, donc j’ai leur accord pour passer en meublé, donc avec mon avocat et tout ça. J’avais déjà expliqué, je crois, le processus pour passer de bail nu à bail meublé. Ensuite, donc là, ce qui est bien dans ce bien-là et j’avais mis une vidéo parce que je n’avais pas encore signé, mais j’avais pu visiter, j’avais mis une vidéo, un grand triplex même. Bon, duplex, triplex de plus de 90 m². Alors celui-là, je t’en avais parlé, je me suis posé la question : est-ce qu’il y avait possibilité de faire de la colocation courte durée, je ne sais pas si tu l’as. J’essaie de voir dans tous les sens, voir ce qui est le plus optimisable et du coup, j’ai vu avec mes artisans. Ce qui va être compliqué, c’est que si je fais une colocation courte durée, ça va être galère pour la femme de ménage, c’est-à-dire que je loue uniquement les chambres en location courte durée, mais l’inconvénient, le gros inconvénient, j’ai regardé plusieurs articles sur ce sujet, c’est que le ménage, ça va être galère. Parce qu’admettons qu’elle vient faire le ménage entre midi et deux pour les parties communes, à savoir la cuisine, tout ce qui est salle d’eau, tout ça, la douche, les toilettes. S’il y a un locataire qui est arrivé par exemple la veille, enfin qui arrive le jour même, enfin un voyageur arrive la veille, il fait ses besoins et tout ça et que tu as un autre qui arrive dans la foulée, pareil, il va arriver. Alors elle quand elle est passée, elle a tout laissé propre, nickel, et quand elle s’en va, tu as un voyageur qui arrive entre temps, le premier voyageur aura fait ses besoins, le deuxième voyageur arrive et…
Ouais, je comprends ce que tu veux dire. Alors, c’est une plainte que tu as qui est légitime, mais j’ose croire qu’on vit dans un monde civilisé. Ce n’est pas des porcs qui vont venir dans ton logement.
Johnny : Ah, j’ai vu des trucs déjà (Rire.)
Oui, je sais. Après, ça peut arriver. Bon moi, je n’ai pas cette expérience, donc moi je ne peux pas te dire. Et moi volontairement, c’est pour éviter des complications comme ça que je préfère faire des trucs simples comme je vous l’apprends à faire, mais je vais te dire, ce n’est qu’en essayant que tu pourras savoir. Sinon tu testes et tu vois les problématiques. Après, parce que je dis, il n’y a jamais vraiment de problèmes, il n’y a que des solutions. C’est-à-dire qu’on voit c’est quoi les contraintes que ça apporte et quelles solutions on peut y apporter. Si c’est une histoire de toilettes, on sensibilise les gens en disant : « écoute… », on met un message, on met un truc, et si c’est une histoire de ménage, si tu as la femme de ménage, elle passe deux fois dans la journée. Après, il faut voir effectivement est-ce qu’en terme de rentabilité, ça reste quand même. Mais pour moi, il faut juste tester le truc quoi, voir un peu et puis comment ça tourne, comment ça se comporte. Et si tu vois que c’est un système qui se comporte bien, dans ce cas-là, tu gardes ; et si tu vois que ça ne va pas, à ce moment-là, tu reviens en location courte durée, mais cette fois-ci pour tes quatre complets. Tu auras peut-être moins de demandes, mais bon c’est…
Johnny : Voilà, exactement. Moi ça me déchire le cœur de mettre plus de 90 m² en une seule entité pour de la location courte durée. Franchement, moi ça me déchire le cœur.
Mais tu vois, moi à Paris, j’en vois souvent des trucs comme ça où les gens ils viennent louer une chambre. Une fois, je devais faire un truc, je devais faire des vidéos et tout, et j’ai vu un super grand loft et tout et je pensais que c’était tout le loft, et la meuf elle m’a dit : « non, c’est juste la chambre une que tu as ». Non, mais ça ne m’intéresse pas. Mais c’est un concept qui se fait à Paris et j’ai déjà vu plusieurs fois ces trucs-là à Paris, donc je sais que ça fonctionne. Alors je pense que ça doit mieux fonctionner quand le propriétaire est sur place parce que les gens ils se disent : « bon, le propriétaire est là, je ne vais pas trop foutre la merde ».
Johnny : Tu as tout compris. Donc demain, je vais confirmer certaines choses avec mes artisans, on repasse demain dans le triplex. Et de ce qu’on a vu par rapport aux arrivées d’eau, aux évacuations, enfin par rapport à pas mal d’éléments, il y aurait possibilité de diviser ce duplex en trois lots.
Mais je ne sais même pas pourquoi on a cette discussion alors, Johnny.
Johnny : Voilà. Mais j’ai retourné le truc dans tous les sens, j’ai dit : « mais ce n’est pas possible », j’ai vu la disposition, j’ai tout fait quand j’y étais la première fois, donc j’y ai vraiment réfléchi. Et puis après, j’ai attendu de signer et puis là, je retourne avec un artisan, avec mon artisan on va dire généraliste et puis je dois revoir le truc avec mon électricien et le plombier. Mais il y a possibilité de créer trois lots. Donc là, je crois que je vais foncer sur ça. Du coup, cet immeuble passe de quatre à six lots, voilà. Alors, les trois lots, ça ne me dérange pas de les faire de manière non officielle pour l’instant parce que toutes les factures sont à mon nom, je n’ai pas besoin de rajouter des compteurs. Comme tu le dis dans la formation par rapport à l’électricité et par rapport *1:58:34* augmenter la puissance, enfin il y a des solutions, ce n’est pas un souci. Donc voilà, je peux partir sur ça pour l’instant. Puis après plus tard, si vraiment j’ai envie de vraiment diviser officiellement, je ferai ce qu’il faut, je ferai une demande.
Non, mais pour moi, ce serait même dommage. Je n’ai pas filmé ça, mais tu vois, sur le bien de Jonathan d’aujourd’hui, lui c’était une séparation officielle et on voit le bloc de puissance. Mais je ne sais pas si tu te rappelles Johnny, sur le bien qu’on avait vu ensemble à Boulogne-sur-Mer, il y avait une sorte de local technique avec des trucs électriques là. Tu vois ça là ? *1:59:17* ça coûte entre… ça dépend du nombre de logements, mais tu en as facile pour 7- 8000 €, peut-être même 10-15 000 € pour mettre ces blocs-là. Si tu dois faire quatre lots là, tu seras obligé de mettre au moins deux blocs ou alors au moins un bloc déjà pour magner la puissance et mec, ça va te coûter bonbon. Donc pour moi, ce n’est pas forcément le plus judicieux.
Johnny : Ah oui, c’est sûr. Non, moi je pars sur une division officieuse, c’est clair. On a des solutions, on peut augmenter la puissance, on peut *1:59:52* compteur, ce n’est pas un souci ça. Du coup, les lots qu’on peut créer là, ce qui est bien, alors la cuisine. De toute façon, je ferai un truc, une vidéo dessus. La cuisine deviendra un studio, *2:00:08* créer une cabine de douche, on fera installer une cabine de douche, toilettes et vasque d’eau, meuble vasque. Et ça, c’est un truc qui pourra mesurer à peu près entre 13 et 14 m².
OK. Tu nous diras un peu comment ça s’est passé et puis on verra bien.
Johnny : Oui bien sûr ! En gros, ça fait un lot de 14 m², un lot de 20 m² et un autre lot de 17 m², voilà, donc ça fait trois lots.
Non, mais c’est cool. Écoute, il faut que tu avances.
Johnny : Ah oui ! Dès la semaine prochaine, je commence déjà à attaquer ça là, ça y est.
Bon, c’est parfait.
Johnny : Donc là, j’ai mon troisième Airbnb dans un des immeubles qui se lance. Ce qui me fait chier, c’est qu’il faut que je retourne à Conforama demain, ils ont oublié de me livrer deux trucs là, des articles. Mais sinon, là j’ai déjà fait les pubs et tout, j’ai déjà fait les textes et tout. Demain, j’ai rendez-vous avec le photographe, mais comme ils m’ont oublié des trucs, je vais voir si je peux reporter à mercredi pour la séance photo, je vais voir avec lui là. Mais bon, fin de semaine là, il faut que ça parte, voilà.
OK. Bon, c’est cool. Il faut que tu avances.
Johnny : Ouais. Je commence déjà à avoir un petit recul sur la location courte durée, franchement, pas mal. Pas mal, donc j’attends de voir vraiment…
*2:01:35* ça, c’est bon ça.
Johnny : Encore, ça, je t’ai envoyé ça hier, je crois, ou aujourd’hui, je ne sais plus, mais entre-temps, j’ai encore eu des réservations pour la fin du mois, donc plus de 600 €. Donc franchement, je pense qu’avec Airbnb déjà ce n’est pas mal, je ne suis pas loin de 2800 à peu près et puis Booking ça complète. Donc je pense que ça donne 3000. Au mois de novembre, je ne pensais pas parce qu’en général, les mois de novembre, d’après ce que j’ai pu comprendre, c’est un mois qui est relativement calme et non, ça a été.
Ouais. Moi je te dis, en continuant dans ce rythme-là, ça va vraiment pouvoir accélérer. Parce que moi, là j’ai vu, j’ai passé officiellement les 100k juste avec la location courte durée début novembre.
Johnny : Début novembre ?
Ouais.
Johnny : Donc tu as eu 100k en chiffre d’affaires ? OK.
Ouais, chiffre d’affaires, 100k de générés juste début novembre.
Johnny : Donc là, quand tu parles de 100k, tu parles uniquement de la location courte durée ou fusionnée avec les…
Ouais.
Johnny : Tu as encore des logements en *2:02:50* ?
Ouais, j’en ai encore. Malheureusement, j’en ai encore.
Johnny : Non, pas toi Kendy. Pas toi !
Non. En plus là, j’ai un locataire qui s’en va, malheureusement. Sa mère m’appelle, me dit : « ouais, mon fils doit quitter le logement parce qu’il a fait un AVC », le pauvre, et donc il s’en va là. J’en ai deux autres encore, une dame, elle devait déjà partir au mois de novembre, mais bon elle n’est pas encore partie. Mais bon j’en ai encore, mais là juste en saisonnier. Et en plus, j’ai des logements que j’ai bloqués pendant plusieurs périodes parce que je faisais des travaux. Mais je pense que d’ici l’an prochain, si tu mets bien en place ton système, les 50k, tu vas les passer easy.
Johnny : On va essayer. Franchement, il faut que je le fasse.
On ne va pas essayer, mais on va le faire et puis c’est tout.
Johnny : On va le faire. Toi, tu as combien de logements en location courte durée pour l’instant ?
Là, je suis à dix, je crois, en saisonnier, ouais.
Johnny : D’accord. Parce que là, j’en ai trois tu vois et puis d’ici je pense deux mois maxi par rapport aux travaux, *2:04:11* tout ça qu’on va mettre en place, je passerai à six et puis après voilà, donc ça passera à six. Plus mon prochain projet, donc j’en avais parlé durant le séminaire, j’étais venu à Paris, mon projet de Boulogne-sur-Mer, là-bas j’ai cinq lots, il y en a deux qui sont libres, c’est des petites surfaces, c’est très bien, un studio de 18 m² et un T2 de 31 m². Donc ça va le faire en location courte durée. J’ai fait mes tests, donc il y a une plus grosse demande là-bas qu’à *2:04:51*, donc ce sera encore mieux. Donc ça fera huit lots avec celui-là et puis après au fur et à mesure que les locataires partiront, direct, je bascule en location courte durée.
C’est ça mon gars, c’est ça. Non, mais t’inquiète, de toute façon on va faire le job là et puis on va aller chercher les euros (Rire.)
Johnny : Ah ouais c’est clair. Après, de toute manière, je te dirai en off par rapport à ce que j’ai dit pour les messages automatiques. De toute façon, on s’appelle après comme on a vu parce que je t’accueillerai avec quelques gaillards, tu me diras. Donc voilà.
OK ça marche, on fait ça alors. De toute façon, on va regarder ça et puis on avancera. OK ?
Johnny : OK Kendy. Sinon, ça va. Franchement, je suis content. Rien que le fait de mettre en place ce que tu nous as enseigné là, ça glisse.
J’en suis ravi, mec. Non, mais ça marche.
Johnny : Après, ce qui est étonnant, c’est quelque chose, après c’est peut-être *2:05:50*, enfin voilà, c’est qu’autour de soi, on ne se rend pas compte, mais il y a des gens qui voient ce que tu réalises et puis qui commencent vraiment à te poser énormément de questions sur l’immobilier, et franchement *2:06:07*.
Mais mec, là je te dis, vous ne le savez même pas, mais vous êtes déjà des experts là. Parce que tu vois, ce que vous savez déjà, juste le fait d’être allé sur le terrain, c’est plus que 95 % de la population, c’est énorme ce que vous savez déjà là. Et même moi tu vois, c’est en étant dedans que je me rends compte que des fois les gens me posent des questions, mais qui me paraissent tellement anodines, mais je dis : « mais comment tu peux ne pas savoir ça mec ? » Mais en fait, je me rends compte que c’est normal, je suis dedans.
Johnny : Ouais, c’est totalement ce que tu dis. Pas plus tard que ça, au mois de juillet ou au mois d’août, j’ai un ami à moi qui m’a appelé pendant que j’étais en vacances et j’avais déjà fait la vidéo avec toi pour mon premier bien, il appelle par rapport à ça, des gens qui apparemment te suivent, qui m’appellent et me disent : « ah, tu connais Kendy ? Ah tu as investi et tout ? », je dis : « ouais ». Et rien que ça, laisse tomber. Et tu as pas mal de personnes, j’ai trois-quatre personnes qui m’ont proposé, alors que j’ai vraiment… je ne vais pas dire que je n’ai aucune expérience, mais j’estime que je n’ai pas le level pour former des gens, peut-être donner quelques éléments de réponse, c’est tout. Mais tu as des mecs qui sont prêts à me lâcher des sous pour les aider à chercher des biens ou autres.
Ramasse tes sous, mec ! C’est ce que tu as appris, au moins tu vas rembourser ta formation (Rire.)
Johnny : Ça m’a choqué. Franchement, j’ai dit : « attendez, allez voir Kendy, lui il va vous former ». Franchement, non. Mais c’est là que tu vois vraiment le chemin parcouru, donc c’est cool.
Non, t’inquiète mec. Ce n’est pas fini et ce n’est pas fini encore, on avance encore, t’inquiète, on avance. Ça marche.
Johnny : OK Kendy, je te dis à tout à l’heure alors.
À tout à l’heure, Johnny, ça marche.
Alors, je vais voir les questions suivantes, « je dois y aller, à jeudi. Mathieu ». Ah ! Je suis désolé Mathieu, j’ai vu ton message trop tard, mais tu n’es déjà plus là, ça marche.
« Kendy, à quand le prochain séminaire ? » Bonne question, Laurence. Normalement, j’ai prévu de faire ça courant février ou mars. Il faudra qu’on valide la date, mais je pense que ce sera février, mars, OK ? De toute façon, je vous tiendrai au courant pour tout ça et puis comme ça, vous saurez et puis ouais, comme ça en plus il y aura des nouveaux sprinteurs qui pourront présenter aussi leur projet. Et puis là, les prochaines présentations que vous allez faire comme toi, Johnny et tout, là, ce ne sera pas des biens, il faudra présenter des chiffres, dire : « voici combien je gagne ». Donc voilà.
Je ne sais pas s’il y a d’autres questions du coup ? S’il n’y a pas d’autres questions, dans ce cas-là, je vais te laisser y aller. C’est vrai qu’on a déjà fait une belle session quand même de deux heures dix aujourd’hui.
Nous, on se voit comme prévu jeudi soir, donc jeudi 19 h-21 h et puis comme ça, nous on va pouvoir avancer sur tes projets, OK ?
Allez, je te souhaite une bonne soirée et je te dis à jeudi soir et je te dis ciao ciao.