Novembre 2019 - 211119

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Kendy : Salut à toi, bienvenue à la session questions-réponses pour les sprinteurs. Aujourd’hui, on est le jeudi 21 novembre. C’est moi-même, Kendy POLESTIN, qui vais faire cette présentation.

Si c’est la première fois que tu viens à cette session, pour t’expliquer le principe, il suffit que tu poses ta question dans la chatbox. Après, je te donnerai la parole et comme ça je pourrai répondre à ta question.

Ce qu’on va faire, on ne va plus tarder, on va commencer direct. Je donne la parole à notre ami Mathieu, qui va pouvoir me dire un petit peu où tu en es maintenant sur tes recherches et comment ça avance de ton côté.

Salut, Mathieu.

Mathieu : Salut, Kendy, ça va ? 

Kendy : Comment vas-tu ?

Mathieu : Ça va très bien. Salut, les sprinteurs, salut les sprinteuses. Ça faisait un petit moment que je n’avais pas participé au webinaire, c’était un peu calme dans ma région. Il y a eu très peu d’offres au cours du mois dernier. Et puis il y a eu les vacances donc j’avais un peu relâché, mais j’ai repris et je reviens de visite là aujourd’hui.

Kendy : OK, alors ça a donné quoi du coup ?

Mathieu : J’ai trouvé un bien intéressant qui mérite réflexion. Pour donner quelques chiffres, le code 127 est à 281 000 € et le prix de vente est à 147 000 €. Donc là, avec les travaux estimés, il faudrait faire un achat à 125 000 €, quelque chose comme ça.

Kendy : OK. Et tu as vu un peu au niveau du contexte de la vente si c’est quelque chose qui peut passer ou pas ?

Mathieu : J’ai demandé le contexte de la vente et l’agence immobilière n’était pas trop au courant. Elle m’a juste dit : « a priori, il en a marre de s’occuper de son immeuble ». Je ne sais pas si c’est des contextes que tu as déjà vus, toi ?

Kendy : On n’en a jamais marre de quelque chose qui nous rapporte de l’argent. Généralement, s’il en a marre, c’est soit le truc n’est plus rentable pour lui ou alors au départ, il allait avoir une bonne opération, mais il y a forcément une raison. Soit il n’a pas suffisamment de cash pour refaire des travaux pour rebooster le truc, mais on ne se lasse pas comme ça. À part, le truc qui peut motiver les gens c’est gagner plus, genre, il a fait des travaux, il a fait des trucs et du coup, il va faire du cashflow dessus. Donc là, ça peut être motivation. Mais en général, tu ne te débarrasses pas d’un bien juste comme ça pour le plaisir.

Mathieu : Non. Là a priori, il y a beaucoup de travaux à faire dans l’immeuble donc j’imagine que ça a un rapport avec ça.

Kendy : OK, je vois. Effectivement, s’il a beaucoup de travaux à faire et qu’il n’a pas de cash supplémentaire, ça peut être ça le truc.

De toute façon, tu fais ton calcul et tu vas proposer ton offre et tu verras bien si ça passe ou pas. Si ça passe, tant mieux, si ça ne passe pas, c’est tout. Mais là, je pense que pour moins 125 000, ça peut être jouable donc, c’est à toi de voir comment tu présentes ça. Mais ça peut être jouable, je pense.

Mathieu : D’accord. Donc, il y a un grand point noir. Je suis emballé par l’immeuble, très honnêtement. Là actuellement, c’est deux T3 et un troisième étage, c’est un grenier de 80 m², mais qui est entièrement aménageable. Et on pourrait faire neuf apparts dedans, et il y a aussi deux garages, en plus, qu’on peut louer.

Kendy : Je n’ai pas bien compris, tu dis qu’il y a combien d’appartements ?

Mathieu : Actuellement, il y a deux T3. Plus un grenier de 80 m — entièrement aménageable.

Kendy : Et tu prévois de pouvoir faire combien dedans ?

Mathieu : Neuf.

Kendy : OK. Je te dis, fais une offre.

Mathieu : Justement, il y a un gros point noir, on a de la mérule.

Kendy : Ah oui ? Mais ça, tu peux partir. Pour moi, c’est mort.

Mathieu : Ce qu’il se passe, c’est qu’il y a deux points de mérule : il y a une plinthe et un rebord de fenêtre.

Kendy : Non, c’est mort. Je ne sais plus à qui j’avais dit ça cette semaine, quand tu as de la mérule, même la rue là, tu peux la nexter. La rue complète, tu peux laisser tomber puisque ça se propage super vite ce truc. Tu vois un peu ce qui est dans le médical, c’est un peu comme le cancer de l’immobilier. Le truc qui a ça, il peut y avoir des reprises – un peu comme une rechute - et c’est chaud à traiter et ça coûte cher. Le seul moment où tu vas pouvoir traiter un truc comme ça, c’est si c’est chez toi et tu te dis que tu n’as pas envie de te casser la tête, c’est tout, tu achètes quand même. Quand c’est toi qui es malade, tu traites, mais tu ne vas pas acheter un truc déjà infesté, c’est mort.

Mais la réponse est simple maintenant : pourquoi il veut vendre, le mec ? Si son truc, il y a de la mérule, il sait que ça va lui coûter un bras pour réparer. Ça coûte super cher à traiter. Il suffit que ce soit un peu propagé sur le truc d’un côté, tu feras tes travaux et peut-être que ça peut revenir. Non, next.

Mathieu : Bon, OK.

Kendy : Je sais que ce n’est pas agréable, mais crois moi que ça ne vaut pas du tout le coût. Parce que sur le prix, tu vas te dire : « ouais, peut-être, machin », mais rien que pour traiter le truc, ça va être chaud. En plus, la mérule là, ça c’est ce que tu vois, peut-être que c’est encore plus infesté à d’autres endroits. Là, ce que tu as pu voir, c’est ce qui était visible, mais une fois que tu auras commencé à casser des cloisons, des trucs, derrière du placo et tout, tu peux avoir vraiment tout ton truc défoncé. Donc ça, pour moi, tu peux laisser tomber.

Mathieu : D’accord, OK.

Kendy : Donc là, il faut repartir sur le terrain, mais ça, ce n’est pas tip top.

Mathieu : OK, on va repartir sur le terrain alors.

Kendy : Du coup, on avance, on ne lâche rien, mais de toute façon là, tu as bien compris la disposition des biens et tout ça. Il faut juste que tu trouves la bonne affaire. Mais pour ça, il faut que tu fasses du volume. Mais je sais que toi tu es sur le terrain donc t’inquiètes, on ne lâche rien, on continue et puis ça va le faire.

Mathieu : OK, remotivé.

Kendy : Ça marche. En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas et comme ça, je te redonne la parole.

Mathieu : Ça marche. À tout à l’heure Kendy.

Kendy : Ciao, Mathieu.

Je vois qu’il y a une autre question : « il est dans quelle région ? » Ambre, pour répondre à ta question, je crois que Mathieu est du côté de la Bretagne et tout ça, de mémoire. Si tu peux dire, Mathieu, où es, mais je crois que c’est du côté de la Bretagne.

Tiens, je vais te donner la parole, Ambre, tu vas pouvoir me dire où tu en es sur tes recherches. Salut, Ambre.

Ambre : Bonjour à tous, salut. Alors mes recherches, tu as vu, j’ai fait un premier jet avec Thomas.

Kendy : Exact.    

Ambre : Oui, je suis à Bordeaux, dans l’Aquitaine et c’est vrai que c’est totalement bouché là autour de chez moi. Donc, je suis obligée de m’éloigner à environ une heure à peu près. Là, je me suis concentrée sur Angoulême et là, c’est les recherches pour que tu valides un peu les biens que je trouve. Donc en pleine recherche, quand j’ai du temps pour le boulot, mais pas encore vraiment de piste fiable en ce qui me concerne.

Kendy : Je vois, mais en plus, je crois qu’il y a John Carlo aussi qui est sur la même région que toi et qui recherchait sur Agen.

Ambre : John Carlo, ça donne quoi pour lui ?

Kendy : Je ne sais pas s’il est là ce soir. S’il est là, peut-être il pourra nous dire, mais il est en recherche, comme toi aussi de toute façon.

Ambre : Non, là je viens de commencer donc du coup, ça ne fait même pas une dizaine de jours que je suis là, une semaine. Et les objectifs, c’est vraiment d’apprendre à repérer les biens pour que tu les valides. Mais c’est vrai que dans tout ce qui est Bordeaux, agglomération, ce n’est pas possible. Les prix de l’immobilier explosent, mais on ne lâche rien.

Kendy : C’est cool. En tout cas, continue d’alimenter ta fiche et l’idée après, c’est que tu puisses aller sur le terrain et que tu fasses des visites et des visites. Et c’est comme ça que tu pourras trouver… tu as un déjà développer ton réseau et puis comme ça, tu vas pouvoir trouver de bonnes affaires. Mais c’est sûr qu’il faut passer par cette phase-là de recherche.

Ambre : Oui, de recherche et d’apprentissage, bien sûr.

Kendy : ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions Ambre, par rapport à tout à l’heure, n’hésite pas, tu me les poses.

Ambre : J’en ai une, mais j’ai peur de passer un peu bête. C’est quoi la mérule ?

Kendy : La mérule, c’est un peu comme un champignon, qui est une maladie des biens. J’en parle dans la semaine une, dans la fiche d’analyse pour les visites. C’est ce que je disais, l’image qu’il faut prendre, c’est un peu l’image du cancer pour les humains. En fait, c’est un peu la même chose pour l’immobilier. Quand tu as un bien qui a de la mérule, c’est super cher à traiter et puis c’est assez virulent. En plus, ça se propage donc tu peux même infester les biens d’à côté, genre tout peut avoir toute une rue complète infestée. Et quand il faut traiter ça, ça coûte un bras. Mais souvent, en Bretagne, il y en a pas mal. Parce que je crois qu’il y avait Loïc, qui est en Bretagne aussi, qui en avait visité aussi et qui avait de la mérule. Donc, je crois que c’est plus en Bretagne, ça. Du coup, tous ceux qui sont en Bretagne là, il faut faire gaffe. Mathieu, il faut que tu fasses gaffe et bien poser la question. Et même voir si dans la rue il n’y a pas eu des trucs comme ça parce que sinon, ça peut te coûter très cher en termes de rénovation.            

Ambre : Ça marche. Et s’il y en a qui ont des bons plans pour des villes au niveau Aquitaine, je prends sans souci.

Kendy : OK. Pour l’instant, je suis encore en train de bosser sur un petit projet pour vous. Il y a des trucs intéressants qui vont arriver plus tard, mais pour l’instant il faut que tu ailles sur le terrain.

Ambre : Ça marche, merci.

Kendy : Si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole.

Ambre : À toute.

Kendy : À tout à l’heure, Ambre.

Mathieu qui dit : « oui, je confirme, il y a beaucoup de biens avec mérule à cause de l’humidité. Il arrive qu’il pleuve en Bretagne ». Oui, il pleut un petit peu, pas beaucoup hein, Mathieu. Il pleut un peu en Bretagne. Mais nous, c’est pareil dans le Nord donc, t’inquiètes. Du coup, je redonne la parole maintenant à un sprinteur, je donne la parole à Anthony. Tu vas me dire un peu où tu en es.

Anthony : Salut Kendy.

Kendy : Salut, Anthony, comment vas-tu ?

Anthony : Ça va, ça va. Salut les sprinteurs aussi !

Kendy : On t’écoute.

Anthony : Moi j’ai levé le pied parce que j’ai eu pas mal de dépenses et de sorties avec des relevés de compte qui étaient moches. Et là, je pense que le mois prochain je vais m’y remettre sérieusement.

Kendy : Alors que je comprenne. Tu as levé le pied pourquoi en fait ?

Anthony : Parce que j’avais plus de sorties que d’entrées.

Kendy : Mais c’est quoi le rapport Anthony ?

Anthony : Bah si je fais une réservation, je fais une proposition et après que je vais voir le banquier, il va courir. Non ?

Kendy : Non, tu ne peux pas faire ça comme ça. Au moins, si tu as déjà trouvé un truc et que tu as des relevés qui ne sont pas corrects, à ce moment-là on fait traîner le truc pendant qu’on est dans le processus. Mais là aujourd’hui, si tu lèves le pied et que tu n’as pas encore trouvé de bien là, c’est double effet Kiss Cool. Tu perds deux fois plus de temps, puisque tu n’as pas encore trouvé et en plus il y a ton compte. Donc pour moi, il faut que tu ailles quand même sur le terrain et que tu fasses des offres. Même qu’il y a des gens en Bourgogne – il y a Johan qui est là en plus – ça fait combien de temps que Johan a son projet qui est en stand-by pour le financement et au moins son truc est là. Une fois qu’il a signé son compromis, il n’y a personne qui peut bouger son truc. Ouais il avait une fois quatre mois.

Anthony : C’est vrai, quatre mois ?

Kendy : Il faut que tu sois sur le terrain et que tu bloques tes projets. Tu ne peux pas lever le pied plus, même si tu as fait des dépenses, ce n’est pas un problème. Donc là, il faut que tu reprennes sérieusement et que tu avances puisque si on a de la chance, tu peux trouver le bien cette semaine. Auquel cas, il te faudra peut-être deux ou trois semaines pour signer ton compromis. Mais si tu n’as pas de chance, ça peut te prendre peut-être un mois encore et tout.

Anthony : On peut laisser un compromis courir combien de temps, trois mois ?

Kendy : Il n’y a pas de durée. Dès que tu as signé, après ce n’est que de la négociation. Il y aura des petits coups de pression et tout ça, mais ce n’est que de la négociation. Normalement, tu auras quand même un délai qui sera noté sur ton compromis, qui sera d’environ 45 à 60 jours. Mais une fois que le compromis est signé, tant que tu n’as pas eu ton financement, c’est tout. Le mec qui est en face il doit attendre. Je te dis, Johan, ça fait quatre mois qu’il a son compromis. Il ne faut pas que tu te freines comme ça.

Anthony : OK. Si j’ai bien compris, tant qu’il n’y a pas de refus de financement d’une banque, ça court toujours, c’est ça ?

Kendy : Mais même s’il y a un refus de financement, tant que tu ne dis pas que tu te retires, ça court. Tu peux avoir un refus de la banque et décider de dire au vendeur : « écoutez, j’ai eu un premier refus, mais je continue de chercher le financement ». Et après un moment, si le mec en a marre, il va te dire : « écoute, j’en ai marre. Il faut que tu fasses quelque chose ». À ce moment-là, soit tu décides vraiment de lui donner le refus de te dégager de la vente, mais une fois que vous êtes engagés, là il ne peut plus te sortir. Et c’est pour ça que les agents immobiliers, pour certaines personnes, avant de signer le compromis, ils vérifient bien que tu as la capacité d’emprunt. Dès que le mec a un doute, il te demande une attestation de la banque parce qu’il sait *que t’as des problèmes*.

Anthony : Justement parce que c’est ça qui m’est arrivé pour mon premier bilan. Donc, c’est pour ça que je levais déjà le pied.

Kendy : Non, mais ne t’inquiète pas. L’agent immobilier va poser ces questions-là quand il a un doute, mais nous, c’est comme si on faisait du poker. Si tu arrives en étant sûr de toi, tu poses les bonnes questions, c’est limite un affront de te demander si tu es finançable ou pas.

Anthony : OK.

Kendy : C’est comme quelqu’un qui vient bien habillé dans un café et qui demande un café. Le mec ne va pas hésiter à lui servir un café. Alors que si tu viens en mode SDF, tu es mal habillé, mal sapé.

Anthony :Oui, c’est paie-moi avant.

Kendy : Le mec va dire : « écoute mon gars, ce n’est pas ici, dégage. Ne prends même pas la peine de t’asseoir ».

Anthony : OK, d’accord.

Kendy : Et cette image en plus, c’est exactement ça. Si tu arrives vraiment nickel, chrome et tout, le mec ne se pose pas la question de savoir est-ce que tu es finançable. Il va signer ton compromis vite fait bien fait.

Anthony : OK.

Kendy : Donc il faut que tu retournes sur le terrain, que tu fasses des offres et que tu avances. Mais surtout, là en fait, c’est du temps perdu. Franchement, tu aurais dû te connecter il y a bien longtemps pour qu’on en discute parce que là, tu as perdu peut-être deux-trois semaines pour rien.

Anthony :Pas grave, on va remonter en selle.

Kendy : Maintenant en tout cas tu le sais, il faut retourner sur le terrain et on y va.

Anthony :OK.

Kendy : Ça marche ?

Anthony :Pas de souci, c’est noté.

Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et je te redonne la parole.

Anthony :Nickel.

Kendy : OK.

Alors pendant que je vous ai justement, j’ai de petits rappels vite fait pour tout ce qui va être bancaire et tout ça. Justement, ce qui peut être intéressant, c’est quand on est dans cette phase où on va faire un financement et tout. Si tu dois faire des dépenses ou si tu as des trucs un peu touchy à faire, c’est plus judicieux d’avoir les comptes en ligne et truc du gens où ça va être un peu ton compte fantôme. Ça veut dire que quand tu as des trucs un peu chelous à faire passer, tu fais passer ça dessus. Et pour alimenter ce compte-là surtout, soit on l’alimente avec un chèque ou un truc du genre, mais surtout pas de virement. C’est-à-dire que ce compte-là ne doit pas apparaître sur ton compte que tu vas présenter à la banque. Le compte que tu vas présenter à la banque doit toujours rester sexy. Et pour éviter ce genre de chose, tu dois avoir un deuxième compte sur lequel tu fais ton vagabondage, si je peux dire ça comme ça.

Je donne la parole à un autre sprinteur. Je donne la parole à Johan, tu vas pouvoir me dire un peu où tu en es et comment ça avance. Ah oui tu as des trucs à me dire en plus. Comment vas -tu Johan ?

Johan : Salut Kendy.

Kendy : Ça va et toi-même ?

Johan : Ça va. Salut Kendy, salut les sprinteurs. Oui, j’ai des choses à te dire. Je pense que tu connais le contexte. Où on en était ? Week-end dernier, je suis repassé sur le bien avec deux artisans pour faire un peu mon choix. J’ai choisi. L’artisan, suite à ça, m’a renvoyé le devis — un devis un peu plus gonflé. Pour rappel, au tout départ, j’avais chiffré 90 000 € de travaux. Ça, c’était sur cet appartement. Avec l’artisan, on a vu, il y a un truc dans le fond un peu insalubre, mais bon, on peut le retaper parce qu’il y a huit appartements. Donc, ça inclut des frais en plus. Tout ça pour dire que maintenant, il m’a envoyé un devis à 146 000, donc un devis gonflé. 

Kendy : OK, ça marche.

Johan : Donc, ça implique qu’avec le bien, il me faut 220 000 en gros. On va dire que c’est au code 127, mais je pense que c’est un devis gonflé, je pense que je n’aurai pas besoin de tout ça. Donc, je ferai mieux que le code 127. Le truc est énorme en fait. Au départ, au banquier, je lui ai parlé de 90 000, là on est sur 140 000. Je l’ai appelé entre-temps, je lui ai dit : « écoutez, ça va plutôt être, je dirais 120-130 ». Voilà, pour tâter un peu. J’ai reçu le devis, c’est plutôt 146.

Kendy : Qu’est-ce qu’il a dit quand tu as dit ça ?

Johan : Non, justement j’ai reçu ce devis hier soir. Le banquier, je l’appelle demain pour tâter un peu le terrain, mais il m’a dit : « de toute façon, Monsieur, même si c’est 120-130, je ne peux pas vous dire ». Il faut qu’il présente le dossier pour savoir. Là, il faut que ça bouge, donc je me dis : « écoute, Nic, ce n’est pas grave, j’envoie ce devis un peu gonflé avec le bien. On est sur une enveloppe globale de 220 000. On voit ce qu’ils disent, en espérant que même s’ils refusent, qu’ils acceptent que je repasse en essayant de mettre un peu moins ». Au pire, je ne sais pas, je vais me démerder, mais j’ai vraiment envie que ça passe en fait, parce que j’ai trop galéré pour le financement.

Kendy : Oui, mais ce n’est pas grave, s’il te dit : « pour 140 000 ça ne passe pas », tu dis : « écoutez, ça passe à combien ? » Et il va te dire : « je pense qu’à 120 000, 125 000 ça peut passer ». Mais au moins, tu auras tapé le maximum que tu peux avoir. Mais en sachant effectivement qu’au moins, si tu as une surprise, tu peux y faire face. Tu pourras avancer sur ton chantier en étant serein.

Johan : Oui, je pense le faire comme ça, donc là je prépare mon mail, il part demain matin. J’envoie au banquier le devis gonflé et puis *je lui présente* comme ça et puis on voit.

Kendy : Oui, fais ça. De toute façon, il va pouvoir te donner un retour assez rapidement de tout ça en fait.

Johan : C’est ça. Ça, c’est pour le banquier. En parallèle, j’ai fait un retour déjà à l’artisan pour lui dire : « écoute, mon gars, ton devis est peut-être un peu beaucoup. Donc j’ai essayé de taper un peu partout. Tu as vu le devis ». Le gars me met des toilettes à je ne sais combien. Et je l’ai appelé tout à l’heure et il me dit : « oui, mais je ne travaille qu’avec Porcher par rapport à la salle de bains ». On a vu que c’était le point qu’il fallait travailler. Je lui dis : « oui, mais écoute, mon gars, Porcher, c’est cher. Moi je te trouve des trucs à Brico Dépôt. C’est moins cher, c’est 50 € le toilette. Là tu me sors les toilettes à 200 € ». « Oui, la région – on peut le dire, Nevers — elle est très calcaire, donc il faut du sanitaire de qualité parce que sinon avec le calcaire, ça va se ruiner ». Qu’est-ce que tu en penses, toi, parce que moi je ne suis pas d’accord.

Kendy : Je confirme, parce que l’eau, quand elle est calcaire, de toute façon que ce soit du Porcher ou que ce soit n’importe quelle marque, tu vas toujours avoir du calcaire dans ton récipient. Le seul truc pour éviter du calcaire, il faudra mettre un adoucisseur d’eau. Nous, dans le Nord, on met du vinaigre et puis c’est tout. Quand il y a du calcaire, tu mets du vinaigre et après, c’est reparti et on fait avec, mais ce n’est pas pour autant qu’on va mettre du toilette à 200 balles.

En plus, c’est complètement décorrélé. Je ne sais pas quel exemple je pourrais prendre, mais c’est comme si tu lui parles de tes chaussures et il te dit : « pour avoir de bonnes chaussures, il faut avoir une bonne coupe de cheveux ». Ça n’a rien à voir, mec. Effectivement, l’eau calcaire va passer dans le truc, mais de toute façon, ce n’est pas de l’acide. Donc, le calcaire va juste se déposer sur le toilette. Les joints vont aussi prendre cher que ce soit du Porcher ou pas. Le seul truc qui va faire que ça va changer, c’est que la céramique sera peut-être un peu plus solide ou plus épaisse, mais j’ai envie de dire que ça ne va rien changer. Payer quatre fois le toilette, non. En fait, je pense qu’il doit avoir un truc là ou je sais pas.

Johan : Il a des intérêts. Franchement, il m’a dit ça, j’ai dit : « mais il a des intérêts chez Porcher, ce n’est pas possible ».

Kendy : Tu lui dis clairement de toute façon qu’il faut qu’il revoie son devis. Après, tu dis que ce n’est pas ce que tu as prévu comme budget pour ce genre de truc. Mais je te dis clairement, moi, 150 € c’est le prix que je paie pour toilettes installées tout compris. Je ne paie pas plus cher que ça.

Johan : Oui, mais est-ce que je peux le forcer ? Franchement, j’ai limite envie de lui dire : « écoute, mon gars, laisse tomber. Je les commande et toi tu les poses ». Est-ce que je peux faire ça parce que là, il me sort du Porcher et tout, j’ai envie de dire : « écoute, mon gars, je vais commander et toi tu poses ».

Kendy : Tu peux l’avancer comme ça, mais je ne veux pas que tu commences à aller faire du va-et-vient chez Leroy Merlin ou chez Brico Dépôt. Tu peux simplement lui dire : « écoute, ce n’est pas ma résidence principale. Le truc là, c’est un investissement, donc je dois limiter mes coûts. Je n’ai pas de budget, donc il faut qu’on trouve une solution ». C’est ça le truc. « Je n’ai pas le budget ». Donc si tu me dis qu’il faut mettre 3 000 € sur une salle de bains, je ne pourrai pas payer les autres. Donc il faut que tu fasses je ne sais combien une salle de bains. Mec, il faut qu’on trouve une solution. Tu peux lui dire : « si vraiment c’est le fait d’aller les chercher qui t’embête, je peux aller les prendre ». Mais bon, c’est du bluff, ton but n’est pas d’aller les prendre. Il faut que ce soit lui qui le fasse.

Johan : Oui, ce n’est même pas ça.

Kendy : Soumets-lui l’idée en sachant que tu bluffes. Tu ne vas pas t’amuser à aller chercher des trucs. Moi, mon artisan a installé jusqu’à la petite cuillère. Je n’ai pas le temps pour commencer à aller faire des aller-retour chez je ne sais plus quel magasin, à aller chercher les trucs. Non, ce n’est pas ton job. Ton job, c’est aller en visite, visiter des biens et aller chez le banquier, demander de l’argent, trouver un artisan et puis avancer.

Johan : On est d’accord. Après, quand je disais ça, je ne vais pas me déplacer à Leroy Merlin, mais c’est faire la commande.

Kendy : Non, ça va être chiant. Non, ne fais pas ça parce qu’à chaque fois qu’il va manquer un truc, ça va être casse-tête : « oui, tu as oublié ça du coup, je ne peux pas travailler ». Pour 100, 200 ou même pour 1 000 balles que tu auras peut-être économisées, le mec il va te retarder ton chantier de deux trois jours. « Mec, je n’ai plus de joint, il faut que tu ailles chercher des joints ». Donc si tu n’es pas dispo, le temps que ce soit livré, non. Par contre, si c’est lui qui gère son stock, il n’a pas de joint, il se débrouille. Il va en chercher un et il retourne.

Johan : D’accord. Alors, comment entre guillemets le forcer à prendre ce que je veux ? Parce que moi je ne veux pas de Porcher. Je veux du simple efficace.

Kendy : Tu lui dis : « mec, tu mets ce que je te demande de mettre et puis c’est tout ». Là, il n’y a pas à tergiverser. Tu dis : « écoute mec, j’ai bien compris que toi tu mets du Porcher. Par contre, je n’ai pas le budget pour mettre du Porcher donc, moi j’ai vu des toilettes à 50 € chez untel ou untel. Je t’invite à regarder dans ces trucs-là. Tu ne veux mettre que du Porcher, c’est ton problème, mais moi, c’est ce que je veux mettre, c’est tout ». Le mec, c’est comme s’il te disait : « en fait, je ne mets que du marbre au sol ». « Mec, je veux mettre du parquet ». Il ne va pas te mettre du marbre parce que lui ne met que du marbre.

Johan : Oui, on est d’accord. Ça, c’est un autre souci aussi. Le mec il me parle de sol vinyle. Je n’en ai rien à foutre, moi je veux du stratifié. Enfin il est gentil, mais…

Kendy : Écoute, Johan, c’est toi le chef de chantier. D’accord ? Il faut que tu te mettes dans la position du mec qui sait de quoi il parle. Tu dis au mec : « voici ce que je veux, point. Il n’y a pas de discussion à avoir. Écoute, mec, je t’ai demandé de me mettre ça, c’est moi qui paie, tu fais ce que je te demande ». Il y a une façon de parler aux gens, mais dans l’idée c’est ça.

Johan :Bien sûr.

Kendy : Franchement, je te dis, ton job, c’est que tu es chef d’orchestre aujourd’hui. C’est-à-dire que ton but c’est de faire en sorte que le mec qui est au piano, qui est à la flute, etc., mais qu’ils jouent en symbiose pour que tu aies une belle mélodie. Tu n’es pas là pour dire : « OK, écoute mec, si tu veux jouer plutôt en la mineur, joue en la mineur. Non, mec, tu joues sur la note de tout le monde et puis c’est tout. Point ».

Après, il peut te donner une idée en te disant : « écoute, peut-être que ce serait mieux qu’on fasse comme ça ou comme ça ». À ce moment-là oui. Tu vois, mon artisan me dit : « Kendy, peut-être que si on reprend tel meuble, tel truc à cet endroit et qu’on le remet là, ça nous fera gagner un peu d’argent ». « OK, c’est vrai que ce n’est pas con, effectivement ».

En fait, il y a deux façons de faire. Soit tu lui dis clairement ce que tu veux, ou alors tu peux la jouer encore plus finement en disant : « oui, c’est trop cher, il faut baisser encore le prix ». Mais tant qu’il ne t’aura pas dit : « non, là Johan, je ne peux plus rien faire, c’est bon. Après, en dessous de ça, je ne fais plus le chantier ». Tu sais que là tu as atteint le bon prix. En plus ça, c’est un truc que j’avais lu dans un livre. Il y a un mec qui disait à sa salariée : « recommence, ce n’est pas bon, recommence, ce n’est pas bon ». Et en fait, le mec n’avait même pas lu ce que la salariée lui avait donné, il a simplement fait *sa tâche ainsi* de dire : « recommence ». Et au moment où il a arrêté de lui dire : « recommence », c’est quand elle a dit : « non franchement, là je n’en peux plus. J’ai tout fait ». Et à ce moment, il s’est dit : « là je sais qu’elle a fait le maximum ». Et depuis le début, il n’avait jamais lu le rapport de sa salariée. Et moi, je te dis, j’ai essayé ça avec mon artisan. Je lui ai dit : « écoute, Séb, franchement mec, c’est bien ce que tu m’as mis, mais là, niveau budget, ça… » Il m’en renvoie un, je dis : « franchement, c’est encore très bien, franchement j’apprécie le geste que tu as fait, mais toujours là c’est chaud, ça ne va pas passer ». Et après, il m’a dit : « non Kendy, franchement en dessous de ça, moi je dépose les outils ». Je fais : « ok, ok, je vais faire un effort, je vais voir comment je m’organise ». Mais au moins je savais que là j’avais atteint le taquet.

Je pense que lui, ce qu’il se dit peut-être, regardant sur ce qu’il paie parce que peut-être que lui, le toilette il le paie à 50 €. Et comme c’est du Porcher, il peut te le facturer à 200 balles parce que c’est du Porcher. Mais tu lui dis : « mec, moi ce qui m’intéresse, c’est qu’on ait la * 0:34:32*. Et pour mon budget, tu lui dis moi, ça ne doit pas dépasser 3 000 € pour * 0:34:38*.

Johan :Oui.

Kendy : Il faudrait que tu lui fasses comprendre, mais tu lui dis : « avec sol compris, il ne faut pas que ça dépasse tant ». Et lui va te dire : « OK, ce que je peux faire, c’est peut-être changer de toilette ». Oui, peut-être qu’il faut changer de toilette.

Johan : OK, je vais faire comme ça. Je vais dire clairement qu’au niveau du budget, ça ne passe pas parce que voilà. Et puis imposer un peu entre guillemets mes idées. Je veux dire, un toilette c’est un toilette, une cabine de douches, c’est une cabine de douches. Après, je ne prends pas le dernier truc de merde, mais je prends au juste prix.

Kendy : Tu as raison. Et après, il n’y a pas qu’un seul artisan. Tu lui dis : « écoute mec, je n’ai pas pu m’empêcher de faire venir d’autres personnes. Donc là justement, j’ai un de tes confrères qui est là, lui il m’a fait un truc. Donc je ne sais pas comment tu fais, est-ce que tu vas pouvoir t’aligner ? » Et là, crois-moi qu’il va *s’aligner*. (Interruption.)

Je te disais, dans tous les cas, c’est toi qui mènes la danse et il ne peut pas y avoir deux chefs sur le chantier. C’est toi le patron et puis c’est tout. En plus, je lisais ça dans un livre de stratégie, toutes les armées qui avaient deux capitaines ou deux commandants, elles ont foiré. Donc si tu sens qu’il veut te mettre des bâtons dans les roues, tu changes de mec et puis voilà. Mais de toute façon, tu dois bien faire comprendre que c’est toi qui décides et puis c’est tout.

Johan : OK. Dernier aspect que je voulais voir, après je laisse a place à un autre sprinteur. Tu vois - on l’a bien compris – l’objectif pour réduire les coûts, c’est de standardiser. Moi justement, c’est utiliser cette standardisation, je voulais dire à l’artisan : « tu me mets ça, tu mets le même toilette partout. Il y a quatre toilettes à installer, tu mets le même partout et tu essaies d’avoir une ristourne. C’est-à-dire que si tu arrives chez Brico Dépôt, tu prends cinq w.c. à 50 balles, 5x5 = 250. Tu dis, fais-moi à 200 ». Tu vois ce que je veux dire. C’est ça que je voulais utiliser, l’effet de gros en fait. Tu penses qu’il peut faire ça l’artisan ?

Kendy : Il y a des trucs sur lesquels il faut que tu fermes un peu les yeux. Tu le sais qu’il va pouvoir gagner des sous comme ça, mais il faut que tu fermes les yeux parce que lui il va se déplacer. De toute façon, si le toilette est à 50 €, tu ne vas pas le payer 50 € parce que lui il va payer de la TVA dessus. Donc il va te facturer. Après certes, il va pouvoir le déduire, mais il va te le refacturer et il va prendre une marge dessus, peut-être 10 % ou 20 %. Mais ça, j’ai envie de te dire, il ne faut pas que tu te prennes trop la tête sur ça. Simplement tu dois te dire : « OK, est-ce que je reste dans mon budget ? Est-ce que je suis dans un budget convenable pour ce que je lui demande de faire ? »  Si tu es dans un budget convenable, moi ça me va. Il ne faut pas que tu cherches à te dire : « OK, on va gagner 20 € sur le toilette ». Non, ça devient trop rigide. Il faut laisser quand même du leste aux gens, qu’ils se débrouillent. Il y a un mec qui disait : «  ne dites pas aux gens comment faire, mais dites-leur simplement ce qu’il faut faire et vous verrez qu’ils vont vite comprendre ». En gros, dis-lui simplement, toi, ton budget c’est ça et tu verras que lui-même va te surprendre, et il va trouver la solution pour faire en sorte que ça rentre dans ton budget.

Johan : OK. Et dernier, juste pour savoir un peu mon budget, toi, pour une pose et tout ça, c’est combien de l’heure en fait ? J’aurais voulu faire le calcul du taux horaire. En gros, estimer combien de temps ça prend.

Kendy : Ne te prends pas la tête avec des histoires de taux horaire parce que limite, j’ai envie de te dire : tu ne paies pas les gens à l’effort. Moi, c’est ce que j’aime bien dire, on ne paie pas les gens pour l’effort qu’ils ont fourni, on paie les gens pour le résultat. C’est-à-dire que s’il prend cinq minutes pour poser le toilette, ça, c’est son problème et c’est tant mieux. Et puis, c’est tout, je dois payer. Et si ça lui prend trois jours, c’est son problème aussi et je paie le même prix. Mais il ne faut surtout pas réfléchir à l’heure, ce n’est pas ton job. C’est lui qui doit réfléchir au taux horaire de ses gars et voir effectivement s’il fait le job. Parce que plus il va passer du temps sur ton chantier, plus il va payer des jours à ses gars donc, plus il perdra de l’argent. Son objectif de toute façon, ce sera de passer le moins de temps sur ton chantier et qu’au moment où il sera sur ton chantier, qu’il passe le moins d’heures possibles. Moi, mon artisan quand il vient, des fois ils sont à quatre cinq sur mon chantier. Et moi, ça m’est complètement égal parce que de toute façon, je sais que je ne paie pas à l’heure, je paie au forfait, je paie le résultat. Donc concrètement, le taux horaire, ça m’est complètement égal.

Johan : OK. Écoute, je te remercie. Je ne vais pas monopoliser plus, mais du coup, j’envoie le devis gonflé au banquier, on va voir ce qu’il se passe. Et puis je vais parler à l’artisan et lui dire, avec les formes bien sûr : « voilà mon gars, il faut poser ça puisque je n’ai pas le budget ». Je vais faire comme ça.

Kendy : Oui, c’est tout. De toute façon, toi ce qu’il te faut, c’est le budget avec le devis. Donc maintenant, tu pourras voir ça avec la banque. De toute façon, lui est sur une chaise éjectable, l’artisan. Tu n’as rien signé encore, donc si vraiment tu sens que ça ne va pas, tu lui dis : « écoute mec, on va s’arrêter là ». Et puis c’est tout next.

Johan : Tu as raison, on n’a rien signé. On n’est pas engagés.

Kendy : Non. Là, c’est plus de la bonne volonté. Comme il a bossé, tu lui rends la faveur. Mais moi, mec, si je sens que tu ne files pas droit, je vais te remercier et c’est tout. Tu auras bossé pour rien, mais ça, ce n’est pas mon problème. Là franchement, il faut être froid et direct. Tu veux quand même que le mec bosse pour toi, donc ça veut dire que tu peux mettre les formes, mais si un moment tu vois qu’il ne veut pas te redonner le lead, tu lui dis : « écoute, je pense qu’on va s’arrêter là ». Et tu demandes à quelqu’un d’autre de regarder ton chantier. Mais de toute façon, c’est toi qui gères ton projet. Il n’y a personne qui peut arriver, te faire des travaux comme il l’entend, tant que tu as ton mot à dire.

Johan : Tu as raison.

Kendy : Parce que si c’est Monsieur et Madame tout le monde, eux effectivement, on va leur présenter ça, ils vont se dire : « ouais, c’est peut-être cher. Bon bah c’est tout, c’est le prix ». Mais maintenant, toi, tu sais que c’est trop cher.

Johan : Tout à fait.

Kendy : C’est à toi de le dire. En fait, lui, il doit voir que tu connais le prix. Tu dis : « écoute mec, c’est beaucoup trop cher. Ça, c’est déjà le prix de la pose plus le matériel. C’est juste pour le matériel et je n’ai même pas encore payé la main d’œuvre, donc non, ça ne va pas ».                  

Johan : OK.

Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et je te redonne la parole.

Johan : Yes, merci pour les réponses Kendy. C’est bien plus clair.

Kendy : Je t’en prie Johan. À tout à l’heure.

Johan : À tout à l’heure.

Kendy : Alors Mathieu qui dit : « Johan, c’est toi qui étais en intérim ? Si oui, bien joué pour ton financement ». Oui, c’est ça. En fait, finalement il fait le projet avec Madame, Mathieu. Ce n’est pas encore validé, on attend, mais je pense que d’ici lundi, Johan va nous apporter de bonnes nouvelles pour son projet.

Je vois qu’il y a Giovanni ou peut-être que c’est Maylis.

Coucou !

Maylis : Salut, c’est Maylis, comme d’hab.

Kendy : Comment vas-tu ?

Maylis : Ça va. Et toi ?

Kendy : Nickel. Vous en êtes où du coup ?

Maylis : Nous, comme tu as vu, on était plutôt absents ces temps-ci parce qu’il y a des choses à apprendre, mais on n’a pas non plus grand-chose à raconter parce qu’on est toujours dans l’attente, en fait.

Là, ce qui s’est passé, c’est que récemment, Madame Hennequin a contacté le notaire parce que le notaire du vendeur nous mettait la pression parce que c’était le dernier délai le 15 novembre. Donc comme il nous mettait la pression, Madame Hennequin est rentrée en contact avec lui. Elle lui a expliqué qu’elle a déposé un dossier à la banque au Crédit Agricole, qu’apparemment c’est sur la bonne voie. Et je ne sais pas si elle lui a dit, parce qu’apparemment elle a déposé dans deux banques encore. Mais elle a rassuré le notaire du coup. On a demandé ensuite à notre notaire de demander de rallonger le délai, etc. Je pense que c’est fait parce qu’au final, notre notaire ne nous a pas rappelés.

Et pour les 100 € dont on avait parlés, le fait qu’on prenne du retard, on a des pénalités. Pour les pénalités, Madame Hennequin a demandé — donc ce n’est même pas notre notaire qui a demandé, je trouve que c’est grave, mais bon. Madame Hennequin a demandé pour nous et en fait, le notaire adverse a dit que comme la clause suspensive n’a pas été remplie, on n’aura pas de pénalités. Donc ça, c’est bien.

Kendy : Je te l’avais dit en plus. Je te l’avais envoyé.

Maylis : Oui, tu me l’avais dit, mais tu m’avais dit de confirmer quand même.

Kendy : OK.

Maylis : Donc là on est dans l’attente. On croise les doigts. On espère que cette fois-ci c’est la bonne. Et oui, Madame Hennequin monte le dossier en deux parties. Je ne sais pas s’il y en a qui ont déjà eu le cas. C’est-à-dire qu’elle fait une partie : tout ce qui est location et travaux, et une partie résidence principale. Donc, c’est à eux que je pense pour la résidence principale, ce sera le prix de la maison. Et location et travaux, c’est le reste.

Kendy : Ça effectivement, c’est une solution qu’il faut quand même prendre avec des pincettes. En tout cas, il faudra valider tout de suite la deuxième partie. Il ne faut pas qu’on fasse en deux parties : une partie tout de suite et une autre partie dans deux mois parce que si on se retrouve bloqué avec le bien qui est déjà signé et qu’on ne peut pas avancer sur les travaux, c’est problématique. Donc, il faut bien valider que c’est bien les deux qui seront faits en parallèle presque. Et si ce n’est pas fait en parallèle comme cela, il faudra peut-être faire un deuxième truc à côté, mais rester très vigilant sur cette stratégie-là. Elle fonctionne, mais il faut être vigilant.

Maylis : OK, on avait déjà réfléchi à ça. Donc voilà, rien de plus à raconter.

Kendy : OK. En tout cas, elle a déjà monté le dossier ou pas, Madame Hennequin ?

Maylis : Il est déjà monté, mais je pense que là, elle a dû encore l’envoyer à d’autres banques parce que récemment, elle est rentrée en contact avec l’agent immobilier et l’artisan. Pour l’artisan, de lui demander de refaire le devis avec la résidence principale et location. Et pour l’agent immobilier : pour l’estimation locative.

Kendy : OK, ça marche. Au moins, si ça avance, c’est une bonne chose. Je vous avais envoyé un autre contact aussi de courtage. Je ne sais pas si vous l’avez reçu ?

Maylis : Oui, on est rentrés en contact avec lui et en fait, elle nous a appréciés. On a eu plutôt la directrice. Elle nous a dit qu’elle étudie notre demande et qu’elle reprend contact avec nous. Jusqu’à l’heure d’aujourd’hui on attend. En fait, je n’ai pas cherché à la recontacter parce que je me dis que si ça commence déjà comme ça, ça ne va rien donner de bon en fait.

Kendy : En fait, ce n’est pas quelqu’un avec qui j’ai beaucoup l’habitude de travailler. Je l’ai eue et elle m’a dit : « ouais, si tu as les dossiers je fais OK, bah sinon je vais t’envoyer quelqu’un voir un peu ». J’ai pensé à elle, mais c’est vrai que ce n’est pas quelqu’un avec qui j’ai l’habitude de bosser. Et même moi, je t’avoue, la façon dont elle parle… bref, ce n’est pas le débat, mais OK, il n’y a pas de souci. Ne te prends pas la tête si elle ne te convient pas, c’est tout.

Maylis : Voilà on ne s’est pas pris plus la tête que ça.

Kendy : Tu as raison, il n’y a pas de souci. Par contre, je ne sais plus, j’avais eu aussi Monsieur Mercier Geoffroy. Je ne sais pas s’il vous a recontacté, lui ?

Maylis : Alors non. Depuis, il ne nous a pas recontactés parce qu’il nous avait expliqué que c’était trop compliqué et est-ce qu’on ne préfère pas avoir une résidence principale. On lui a dit non et depuis, on ne l’a pas…

Kendy : Je l’ai eu récemment et je lui ai dit : « mais je ne comprends pas parce que vous avez un bon dossier ». Il m’a dit qu’il allait vous rappeler pour voir. Du moins, je lui ai dit : « tu es sûr que ça ne peut pas passer ? » Il me dit : « Je ne sais pas parce que je ne sais plus ». Et normalement, il devait vous rappeler pour refaire un peu le point avec vous.

Maylis : Il était mitigé en fait, quand on l’a eu. Et nous-mêmes on s’est posé la question, on s’est dit : « il est censé connaître en fait ». Si tu l’as déjà contacté, c’est qu’il est censé savoir que nous…

Kendy : Il m’avait contacté en me disant si j’ai besoin d’aide pour le financement avec certains sprinteurs, de le contacter. Mais je pense que quand je vous ai envoyés vers lui, il était encore en mode marathonien. Donc maintenant je pense qu’il a compris comment on bosse. Parce que lui, le truc qu’il se passe aussi, c’est qu’il ne peut bosser qu’avec des gens qui résident à Paris ou en région parisienne. Il ne peut pas travailler avec des gens à l’extérieur. Et du coup, comme vous n’êtes pas très loin de Paris, j’ai pensé à vous. Mais s’il n’a pas trouvé, c’est tout, il faut aller voir ailleurs. Mais au moins, s’il peut, il faut voir avec lui.

Maylis : C’est ce qu’on s’est dit, mais après, vu que tu avais souligné le truc, on va le rappeler quand même pour voir si sa manière de penser a changé.

Kendy : Voyez avec lui. Rappelez-le. Genre, demain vous le rappelez, vous voyez un peu ce qu’il dit. C’est toujours bien d’avoir un deuxième avis, que ce soit avec Madame Hennequin ou avec Geoffroy.

Maylis : Oui. Donc voilà, c’est les news.

Kendy : OK. Ça marche. Écoute, si tu as d’autres questions ou quoi que ce soit, n’hésite pas et je te redonne la parole. On attend rapidement que tu nous dises : « c’est bon, j’ai le financement ».

Maylis : Quand je vous dirai ça, mon dieu, ce sera l’osmose en fait*. Ce sera un gros soulagement parce que ça fait longtemps que ça dure.

Kendy : Oui, j’imagine, mais t’inquiètes, ça va le faire.

Maylis : D’accord.

Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole.

Maylis : Pas de souci, merci.

Kendy : Ça marche, à tout à l’heure, je t’en prie.

« Pas nécessaire de me donner la parole. Pour ma part, fiche d’analyse remplie et je suis dans l’organisation de mes premières visites. J’espère faire les semaines qui vont suivre, merci Kendy ». Ça marche, j’ai bien reçu ton message. Il y a Ambre qui pose une question : « est-ce qu’il y a des banques à éviter pour les prêts immobiliers ? » Eviter les banques qui ne donnent pas d’argent. Non en fait, nous on prend toutes les banques qui donnent de l’argent. Dès qu’elles donnent de l’argent, on y va. Il n’y a pas de banque forcément à éviter dans ce sens-là.

Je donne la parole à un autre sprinteur. Coceila, tu vas me dire un peu où tu en es.

Coceila : Bonsoir Kendy, bonsoir tout le monde.

Kendy : Salut, Coceila. Comment vas-tu ?

Coceila : Très bien et toi ?

Kendy : ça va, nickel. Alors où en es-tu là, du coup ?

Coceila : Bah écoute, je n’ai pas trop avancé. Je suis un peu pris.

Kendy : Je n’aime pas quand vous me dites cette phrase. Je n’aime pas cette phrase. C’est Anthony qui m’a dit cette phrase tout à l’heure. Je n’aime pas.

Coceila : C’est la réalité malheureusement. Malheureusement, c’est ça. Moi non plus je ne l’aime pas. Moi aussi j’ai envie d’avancer, mais là je suis un peu freiné par…

Kendy : Qu’est-ce qui t’a bloqué ?

Coceila : C’est le taf. Je suis un peu pris. Je n’arrive pas déjà à chercher un peu et à organiser des visites. Du coup, je n’avance pas.

Kendy : Mais pour toi, je pense que j’aurais un truc intéressant. Du moins, c’est ce que je disais l’autre fois, on est en train de mettre en place un truc. Ce n’est pas encore au point. Là, ce que j’ai fait, c’est que j’ai pris quelques agents immobiliers qui commencent à chercher des biens. Mais pour l’instant, on n’est que sur le secteur du Nord. De mémoire, je crois que tu étais dans le Nord aussi.

Coceila : Oui.

Kendy : Je pense que quand ce sera opérationnel ce truc-là, je t’en ferai part et comme ça, tu pourras, toi, avancer un peu sur les recherches. Mais pour l’instant, c’est en mise en place, du coup, il faut quand même que tu avances sur tes recherches. Mais si d’ici là, tu n’as pas eu le temps de trouver, peut-être qu’on pourra t’aider un peu sur la phase de recherche parce que je sais que vous n’avez pas forcément tous les temps d’aller sur le terrain. Donc j’essaie de faire en sorte qu’on puisse, nous, mettre des biens qui répondent au code 127. Et comme ça après, on aura juste à choisir.

Coceila : C’est super, mais ce sera mis en place quand ?

Kendy : J’ai déjà vu des agents immobiliers, on a vu avec des artisans, donc je crois que là ils ont déjà commencé à faire des visites. L’idée après, c’est que je vous mettrai les biens potentiels qu’ils ont trouvés dans le centre d’aide. Et comme ça, ça vous permettra d’aller visiter ces biens-là si ça vous intéresse. Pour l’instant, comme je te le dis, c’est en cours, mais dès que ce sera prêt, je vous dirai. Mais comme pour l’instant je ne suis que dans le Nord, j’essaie de développer ça dans le Nord et après, on va élargir. Mais comme en plus tu es dans le Nord, ça peut t’intéresser.

Coceila : Super. Ça m’intéresse. D’ailleurs, j’ai vu une annonce avant-hier et aujourd’hui elle n’y était plus. C’était un gros truc, je pense qu’il y avait de la place pour faire quelque chose, avec un bon prix. Et là, il n’y avait plus rien. C’est parti vite, il faut être vraiment réactif. Il faut visiter le lendemain, je pense. Il faut carrément laisser son taf et aller visiter.

Kendy : J’imagine. Mais t’inquiètes, il faut continuer, c’est-à-dire qu’il ne faut pas lâcher. Il faut continuer quand même de faire des visites. Je sais que ça peut être chiant, mais il faut continuer.

Coceila : C’est clair. Voilà, j’aurais aimé avancer, mais c’est un peu compliqué.

Kendy : De toute façon, je pense que d’ici semaine prochaine ou semaine d’après, je pense qu’on aura du nouveau. Continue quand même d’avancer à ton niveau, mais je pense qu’on aura des trucs sympas à regarder. Au pire, ça te permettra déjà de voir des trucs à regarder en plus.

Coceila : C’est super. OK Kendy.

Kendy : Je ne sais pas si tu as d’autres questions par rapport à ça.

Coceila : Non, pas spécialement. Je voulais qu’on voie un peu le fichier puisque j’avais cru trouver deux-trois biens, mais là, il y a un qui est parti, il était vraiment sympa. Là, il en reste deux, je ne sais pas si on peut se faire un point demain.

Kendy : Tu m’envoies un message et à la rigueur je regarderais. Tu me partages ton fichier et moi je regarderai et comme ça je te dirai.

Coceila : Ça marche. OK, on fait comme ça.

Kendy : Si tu as d’autres questions n’hésite pas, je te redonne la parole Coceila.

Coceila : OK, merci à toi Kendy. Bonne soirée, merci.

Kendy : Je t’en prie. À tout à l’heure.

OK. On va passer cette fois à une sprinteuse. Ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue Laura. Je vais te donner la parole.

Laura : Allo, salut Kendy. Salut, ça va ?

Kendy : Nickel. Comment vas-tu ?

Laura : Ça va. Oui, ça fait longtemps. En ce moment c’est un petit peu compliqué. Bon mais là, je fais le max pour pouvoir être dispo là et pouvoir participer un peu.

Alors moi, très honnêtement, ça n’a pas avancé plus que la semaine dernière. Le notaire du propriétaire a changé d’interlocuteur. Donc, c’est Monsieur je ne sais plus qui, qui s’en charge dans son équipe. Mon notaire, je lui ai transmis les coordonnées de cette nouvelle personne. Donc, j’ai relancé l’agent immobilière qui a envoyé un mail hier ou lundi au mec en question – Monsieur X – pour lui dire d’appeler mon notaire pour faire le nécessaire pour faire avancer le sujet. Donc sujet vraiment en stand-by pour le compromis.

Sinon côté travaux, j’ai reçu un devis là ce midi. J’en ai reçu un autre hier ou lundi donc, je vais les imprimer parce que ce sont des devis de 24 pages ou je ne sais plus combien. Je vais imprimer pour essayer de voir ce qu’ils m’ont mis dedans. Il y a un devis qui est complet, quand je dis complet, qui prend en compte les 10 appartements et qui fait 210 000. Mais j’ai un doute parce que dans mes calculs, je suis arrivée à 198 000 quand j’ai additionné tous les totaux, donc je vais regarder ça. C’est celui que j’ai reçu ce midi.

Kendy : Il y a peut-être la TVA.

Laura : Non, hors taxe.

Kendy : OK.

Laura : Non, en hors taxe, donc je pense qu’il y a un delta de 10, mais je vais vérifier, sachant que moi mon maximum, selon le code 127 est à 220. Donc, l’idée ce serait de négocier et de faire en sorte que ça diminue. Mais je dois voir d’abord ce qu’il y a dedans parce que je pense qu’il a un peu de grands goûts, le mec en question, parce qu’on a eu des discussions, il voulait me mettre une kitchenette avec des volets roulants – qui descendent et qui ferment la kitchenette – une sorte de store roulant. Il voulait me mettre des trucs comme ça. Et je lui ai dit : « alors déjà, un, j’ai eu une mauvaise expérience avec ça donc c’est non. En plus, ça coûte cher ». Je vais regarder. Et pour ce qui est de l’autre, le devis n’est pas complet, il est à 150 000, mais il manque le dixième appartement. Je lui ai demandé d’intégrer ça dans son devis. Et j’ai rendez-vous avec lui samedi de la semaine prochaine pour qu’on puisse se poser. Il m’a dit qu’on va se poser, il va m’expliquer le devis, on va faire un petit brief tous les deux. Et je vais en profiter pour faire de même avec l’autre. Et samedi de la semaine d’après, il y a un autre mec qui n’arrête pas de me harceler, qui est intéressé par le projet, il voudrait que je rencontre un artisan qu’il a sélectionné pour moi. Donc je vais en profiter pour faire ça le samedi aussi de la semaine d’après. Voilà où j’en suis.

Kendy : OK. Petit truc qu’il faudrait que tu fasses, c’est que tu prennes le fichier que j’ai mis dans ton espace pour l’estimation des travaux. Et il faudrait que tu regardes par poste. Justement, j’ai fait une analyse comme ça avec le devis, je crois, de Johan et du coup, en faisant cette analyse par poste, ça te permettra de voir qu’est-ce qui est trop cher ou pas. Du moins, quelle partie du projet est trop chère. En fait, ce que je ferai, c’est que je vous mettrai la vidéo du projet de Johan. Je vous mettrai ça dans le centre d’aide. Et puis comme ça, vous pourrez voir un peu l’analyse. Là, sur le projet de Johan, c’est assez intéressant parce qu’une fois que tu as trouvé le point bloquant, comme c’est plusieurs logements, ça se répète. Du coup, si tu paies 3 000 € sur un logement, sur 10 logements, c’est comme si tu gagnais 30 000.

 

Laura : Oui.

Kendy : Donc, c’est ce qu’il faut que tu regardes. En général, la salle de bains, c’est les endroits où les mecs aiment bien se gaver et la cuisine. Ça, tu as juste à faire le calcul et tu vois un peu au niveau du budget, le sous-total, combien ça représente. Et si c’est trop, c’est tou, tu sais que ce n’est pas bon.

Laura : D’accord. Parce que les deux, ils ont fait les devis pas par poste, mais par logement. Donc logement 1, logement 2, logement 3.

Kendy : Oui, mais même si c’est par logement, dans le logement il faut bien qu’ils te mettent un truc, genre une ligne : salle de bains.

Laura : Oui.

Kendy : Si je prends l’exemple du projet de Johan, je crois que le mec pour la salle de bains devait à 3 ou 4 000 € pour le toilette, le lavabo et la douche. Alors que pour moi, en gros, pour 1 300-1 400 €, ouais j’ai tout, fournitures et pose compris. Alors que lui par exemple il a mis une douche à 1 000 balles, juste la douche sans la pose, sans rien. Le toilette 250 balles. Le lavabo, je crois que c’était 200 balles aussi.

Laura : Déjà si c’est 10, tu gagnes 10 000 déjà rien qu’avec une cabine. OK, ça marche.

Kendy : Donc il faut que tu regardes ça.

Laura : Oui, je vais me poser là-dessus.

Kendy : Il faut que tu regardes avec ce fichier-là, tu analyses un peu les postes. De façon générale, s’il a fait un truc sur un logement, il le fera sur les autres. Du coup, ça te permettra de faire des économies directes.

Laura : Oui, j’ai déjà vu que grosso modo, les logements ont plus ou moins le même prix global. Ça peut varier d’un à deux trois quarts, mais c’est plus ou moins le même prix.

Kendy : Vois ça déjà et tu nous diras si ça avance. OK ?

Laura : Oui. Sinon, pas plus de news, désolée.

Kendy : Ça marche. En tout cas, il faut que tu avances et nous on va pouvoir signer ton compromis là prochainement.

Laura : J’espère, mais les mecs ne se bougent pas. En fait, je ne sais pas comment faire pour qu’ils se bougent. Ça, c’est hyper frustrant.

Kendy : Relance un peu, gentiment.

Laura : Oui, je le fais toujours avec ma plus grande gentillesse que tu connais.

Kendy : Non, mais tu peux les relancer tout doucement. Genre demain, tu rappelles pour savoir un peu où ça en est et puis tu verras comment ils avancent.

Laura : Ouais, ça marche.

Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et je te redonne la parole.

Laura : Oui, pas de problème. Merci Kendy.

Kendy : À tout à l’heure.    

Après Laura, je vais donner la parole à un autre sprinteur, mister Lynet. Lynet, je vais te donner la parole. Tu vas me dire un petit peu où tu en es.

Lynet : Allo ?

Kendy : Yes, comment vas-tu ?

Lynet : Ça va Kendy ? Comment vas-tu ?

Kendy : Ça va nickel, et toi-même ?

Lynet : Ouais, ça va. Écoute, ça m’a fait sourire en fait, quand j’ai entendu la conversation sur la mérule.

Kendy : Ah, OK. Parce que toi tu avais eu un cas aussi ? Je ne sais plus.

Lynet : Ouais. Tu te rappelles ? Tu m’as dit : « quitte le logement en courant ».

Kendy : Ah oui, c’est ça, la semaine dernière, effectivement.

Lynet : « Évite tout le quartier », baoui. Du coup, je faisais des cauchemars de mérule, si tu veux.

Kendy : C’est ça. Et toi tu es dans quelle région ? Je ne sais même plus.

Lynet : Je suis à Paris. C’est pour ça que je m’éloigne.

Kendy : Mais le bien que tu avais visité ?

Lynet : Ah le bien que j’ai visité c’était à Boulogne-sur-Mer, que tu connais de près.

Kendy : Ah ouais, donc ce n’était même pas… Ouais, en fait c’est tous les endroits où il pleut et que c’est humide. Mais ouais, il faut faire gaffe. Quand c’est des trucs comme ça, il faut partir en courant.

Lynet : Ouais. Mais ce qui est marrant, c’est que l’agent immobilier, il m’avait l’air tellement zen et serein que ce genre de truc peut se faire traiter en deux-deux, en ne payant que 5 000 €. C’est quand même conséquent, mais heureusement…

Kendy : Non, mais franchement, ça, c’est des cas très complexes. En fait, tu peux prendre une société, elle fait ce qu’elle peut. Si c’est parti, tant mieux, si ce n’est pas parti, il faudra repayer.

Lynet : Ouais. Quand c’est infecté, ça revient.

Kendy : Donc ça, je te dis, ces trucs-là, il faut laisser tomber. Il y a vraiment des trucs où là, je te dirais : « ça, on laisse pour les autres. Ça, ce n’est pas pour nous ». L’histoire de mérule et tout, laisse tomber, mec. Parce qu’on ne peut même pas voir qu’est-ce qui est infesté. Parce que là, on ne voit que la partie visible. Mais après, une fois que tu as enlevé le placo, des fois tu peux avoir tout ton plancher avec toutes les solives, tu vois les poutres qui soutiennent le plancher, tout ça peut être pris. Et ça, tu ne le vois pas parce qu’en fait c’est sous le plancher. Et peut-être en soulevant une planche, ou alors quand une planche s’enfonce, tu enlèves le tapis ou le sol que tu as mis, le revêtement, et tu te rends compte qu’en fait tout le plancher est à refaire. Et là, tu te dis : « putain ! » Là, ça pique.

Lynet : Ouais, ça pique ouais. Lui, ce qu’il m’avait envoyé comme devis, c’était un truc générique, pour un logement qu’il connaissait. Bon après, chaque logement, par rapport à sa superficie, déjà l’intervention, ce n’est pas pareil, j’imagine, et puis voilà. En plus, c’était dans un appartement qui demandait pas mal de rénovations. Donc à mon avis, quand tu enlèves des choses, tu trouveras des surprises. Du coup, je suis parti en courant de toute cette rue.

Kendy : OK. Du coup, tu as été visiter d’autres biens ou pas, du coup ?

Lynet : Ouais, en fait j’avais visité d’autres biens. Il y a l’autre en fait qui vient d’être vendu, donc ça, c’est parti. Il y en a un autre que j’ai visité, qui n’était pas mal, avec deux garages. Simplement en fait, la vidéo n’est pas très claire, elle n’est pas très réussie. Du coup à la limite, ce que je pourrais faire, c’est te l’envoyer et puis que tu l’étudies, toi, en perso parce que la vidéo n’est pas très bien réussie. Sinon, grosso modo, il faudra que j’étudie le code 127 si ça rentre vraiment dans la rentabilité qu’on recherche.

Donc voilà là où j’en suis. Sinon, j’ai fait beaucoup de recherches et j’ai rempli la fiche d’analyse. Donc ce serait bien qu’on prenne un point pour voir un petit peu ce qu’il y a dans la fiche, pour pouvoir lancer des visites, second round.

Kendy : OK. Mais du coup, ce qu’il faut se dire, c’est que moi je ne suis pas magicien. Il n’y a pas un truc que Kendy peut voir que vous, les sprinteurs, vous ne pouvez pas voir. C’est-à-dire que les trucs que je vais regarder, c’est les mêmes choses que vous allez regarder. Alors c’est sûr que nous par exemple, quand on a fait une première analyse ensemble, il y a des erreurs qui sont courantes, genre les escaliers. Alors je pense que 90 % des sprinteurs sont tombés dans le panneau la première fois. Mais une fois que normalement tu as compris genre la position de l’escalier, tu as compris la disposition du bien, après tu peux être autonome sur la partie analyse du bien. Et de toute façon, si tu vas sur le terrain et que tu vois que l’escalier, il est mal positionné, tu ne peux t’en vouloir qu’à toi-même, tu dis : « ah, mince ! »

Lynet : Non, c’est surtout en fait sur les agencements des pièces. Il y a des pièces qui sont grandes, genre 20 m². Je me pose des questions s’il y a possibilité de couper en deux par exemple. Et si on coupe en deux, est-ce que niveau coût pour installation des toilettes, cuisine, kitchenette, enfin tout ça, et voir un petit peu l’agencement, est-ce que c’est un agencement naturel ou pas.

Kendy : Mais après, ce que tu peux faire, l’exercice que j’aime bien que vous fassiez, c’est l’exercice de dessiner vous-mêmes sur HomeByMe. Comme ça, ça te permet déjà de voir au niveau de la transformation. Après, c’est sûr que des fois, les petites erreurs que vous pouvez faire, que j’ai pu remarquer en tout cas, c’est des fois on oublie que l’eau, ça ne monte pas, ça descend. Donc des fois, je vois des cuisines qui sont positionnées juste après la porte et puis on imagine que le tuyau d’eau, il va passer au-dessus de la porte et puis il va redescendre de l’autre côté. Donc ça, c’est juste des trucs comme ça qu’il faut voir. Mais après, déjà au niveau de la disposition, tu peux déjà faire. Et puis si tu veux, une fois que tu as dessiné, tu peux m’envoyer, toi, *une de tes fiches* et puis je te ferai un retour de la disposition.

Mais moi, ce que je veux, il ne faut pas que vous soyez aux crochets de Kendy. Parce que moi mon but, ce n’est pas de mettre du poisson dans la bouche de tout le monde, il faut que tout le monde là sache pêcher. C’est-à-dire que vous soyez tous là à pouvoir dire : « OK, ça c’est bon, j’y vais ; ça, ce n’est pas bon, je n’y vais pas ». Puisque si demain je m’en vais, il faudra quand même investir.

Lynet : Bien sûr. Ouais, je vois ton point. C’est juste qu’il y a des questionnements que je me pose surtout pour couper des logements ou casser des murs, machin, je me dis : « est-ce que niveau coût, ça donne quelque chose ? »

Kendy : Mais ce que je te propose, tu fais les plans là.

Lynet : Les dessins, les croquis ouais.

Kendy : Et puis s’il y a un problème, lundi on regardera ça avec tout le monde. Comme ça, ça pourrait être intéressant. Comme ça, les autres sprinteurs pourront voir aussi. Puisqu’une fois, j’avais fait un truc comme ça avec Mathieu, c’était très intéressant. C’est dommage qu’on n’ait pas fait avec tout le monde. Mais tu vois, ça peut être intéressant effectivement.

Des fois, ce qui est bien, c’est qu’en faisant ce dessin-là, tu te rends compte : « ah oui, mais en fait il y a encore un espace ici qu’on pourrait exploiter. Ah oui, mais en fait il y a plein de trucs qu’on pourrait faire ». C’est vachement intéressant. Donc si tu veux, fais les dessins, fais les plans et puis tu me les partageras. Et puis lundi à la session, on regardera ça tous ensemble, et puis je te dirai un peu ce que j’en pense par rapport à la disposition et par rapport aux dessins que toi tu auras faits.

Lynet : Ça marche. Sinon, je suis rentré en contact avec pas mal d’agents immobiliers, même si aujourd’hui ils n’ont pas en possession des immeubles que je recherche, que ce soit dans le Nord ou en Boulogne-sur-Mer. Donc voilà, comme je te disais, en fait j’ai fait une carte de visite, écrit dessus les critères et tout ça. Donc bon, ça prendra du temps pour que ça donne des fruits, mais ça donnera du fruit, c’est ce que j’attends en tout cas.

Kendy : Ouais, je vois. Non, mais franchement, je pense que c’est vraiment ce qui nous manque parce que je me dis, si on a déjà des gens qui font des recherches pour nous, pour les sprinteurs, on pourra grave gagner du temps et ça nous évitera ces trucs-là.

Lynet : Et puis eux, ils sont très contents aussi de faire une fiche d’un investisseur, qu’est-ce qu’il veut, machin. Ils les rentrent dans leurs fiches et puis ils me disaient : « avant même qu’on mette en publication certains immeubles, on contacte d’abord les investisseurs dont les critères de cet immeuble rentreraient dans leur scope de target ».

Kendy : Ouais. Mais en fait, tout le monde est content. En fait, moi quand j’en ai parlé aux agents immobiliers, les mecs ils étaient emballés. Bon, moi je dois quand même lui donner les critères qu’on veut, moi je lui explique les critères qu’on veut. Et un bien qu’il a visité, qu’on a fait estimer par un artisan et qui rentre dans nos critères, il sait que ce bien-là, en moins de deux mois, il sera vendu.

Lynet : Ils le liquident direct, ouais.

Kendy : Du coup, pour lui c’est double effet Kiss Cool, c’est-à-dire qu’il peut faire du volume et ça va vite. Quand j’en ai parlé au mec, il m’a dit : « mais purée ! Moi, c’est ce que je veux faire, mec ! »

Lynet : Ouais, ils sont contents. Moi je te le dis, ils sont bien contents. Et puis moi je leur fais aussi un e-mail très propre en leur disant ce que je veux, machin, voilà, et ils ont l’air d’être emballés. Après, il faut que l’immeuble arrive dans leurs mains pour pouvoir le pousser vers moi. Mais ça viendra, ça viendra, il faut laisser aussi le temps.

Kendy : Non, mais ça marche. En tout cas, on ne lâche rien, on continue. Et puis on va le faire.

Lynet : Ça marche.

Kendy : OK. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et je te redonne la parole alors.

Lynet : Ça marche. Merci beaucoup Kendy. Très bonne soirée. Ciao.

Kendy : Je t’en prie Lynet. À tout à l’heure.

Alors je vois qu’il y a notre ami Pascal Pierre. Pascal, je vais te donner la parole. Salut Pascal. Je ne t’entends pas.

Est-ce qu’il y a d’autres questions ? Je vois qu’on est un petit peu…

« Oui, il m’a dit la même chose ». Matthieu, ah oui ! En fait, Matthieu qui dit que je lui dis la même chose pour le bien qui avait de la mérule. Parce qu’effectivement, Matthieu aussi a eu un bien qui avait de la mérule du coup, je lui ai dit de partir aussi, de laisser tomber toute la rue entière. OK.

Est-ce qu’il y a d’autres questions ? Si tu as une autre question, n’hésite pas à la mettre. Je vais attendre pour voir s’il y a quelques questions. OK. A priori, on a tout traité.

Écoute, ça m’a fait plaisir de te faire cette session aujourd’hui. Je vois que ça avance quand même. Mais bon, t’inquiètes, je fais de ²mon mieux pour t’aider à aller encore plus vite. J’ai des petits trucs sur le feu pour t’aider, mais en tout cas pour l’instant, je compte sur toi pour continuer d’avancer. Crois-moi, il ne faut rien lâcher, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’excuse, il n’y a pas de raison pour se dire : « on va lâcher ». Que ce soit pour des raisons financières ou quoi que ce soit, il faut être sur le terrain, il faut aller visiter des biens et faire des offres. Il n’y a que ça de vrai, c’est l’une des seules actions que tu dois faire. C’est-à-dire rechercher des biens, aller en visite et faire des offres. Et après, le reste on verra, mais c’est ce qu’il faut que tu fasses, et ne rien lâcher.

Si tu es en mode financement, on continue les recherches. Il faut que tu ailles voir d’autres courtiers, d’autres banques, etc. Et puis si tu es en mode travaux, que tu continues de faire des recherches pour trouver tes artisans. Mais l’idée de toute façon, c’est de ne rien lâcher, OK ?

En tout cas, nous on se retrouve lundi. Je te souhaite une excellente soirée et puis un excellent week-end, et puis on se retrouve lundi 19h-21 h, comme d’habitude. Et d’ici là, je te dis bye bye et je te souhaite une bonne soirée encore. Allez salut, ciao ciao !

            

     

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