Novembre 2019 - 071119

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Kendy : Salut à toi, bienvenue à cette session questions-réponses. Aujourd’hui, on est le jeudi 7 novembre et c’est moi-même, Kendy Polestin, qui vais faire cette session questions-réponses, donc c’est moi qui vais l’animer aujourd’hui.

Si c’est la première fois que tu viens à cette session, pour t’expliquer concrètement comment ça se passe : il suffit que tu poses ta question dans la chatbox, en fait tu as une boite à question qui se situe à droite. Et puis comme ça tu poses ta question et moi je pourrais te donner la parole pour que je te réponde et que tous les autres membres puissent avoir la réponse aussi.

Est-ce que tu peux me dire si tu m’entends bien, si tu peux me faire un « hello » dans la chatbox pour me dire si tu m’entends bien, si le son est OK, si tout se passe bien de ton côté ?

On va attendre un petit peu puisqu’apparemment on ne doit pas être beaucoup.

Aujourd’hui, je dois vous partager la visite de Andrianina.

Je ne sais pas si c’est Jessica ou c’est Johan qui m’a parlé ? C’est Jessica, OK, parfait. Jessica, comme tu conduis, je vais peut-être te donner la parole tout à l’heure. Je vois qu’il y a *Andrianina*qui est là également.

Ce qu’on va faire, c’est qu’on va directement faire un peu le point sur… OK, je vais te donner la parole, tu vas pouvoir me dire où est-ce que tu en es Jessica. Coucou Jessica !

Jessica : Salut, ça va ?

Kendy : Ça va et toi-même ?

Jessica : Ça va, écoute, ça va.

Kendy : Toujours en recherche, du coup ?

Jessica : Bah non, bah du coup comme je vais participer avec Johan, je vais pas… pour l’instant c’est un peu en standby.

Kendy : Non mais je parlais justement du financement.

Jessica : Ah, OK. Johan est toujours en contact avec des courtiers et après, tu sais, mon banquier avait l’air chaud, mais là il me demande encore des papiers. Donc ça a l’air de bien se profiler avec ce Monsieur. Mais bon, tant qu’on n’a pas signé, on ne saute pas de joie. Mais il demande deux-trois papiers là a priori et ça devrait bien avancer.

Kendy : OK, bon bah c’est parfait. En tout cas, s’il vous demande des documents, c’est qu’il y a déjà un bon truc. Est-ce que vous avez eu des retours genre de Mme *Hennequin* ou des trucs du genre ou pas ou d’autres courtiers ?

Jessica : Bah il devait la contacter aujourd’hui, mais il n’a pas réussi à l’avoir, donc on attend pour la recontacter.

Kendy : Ça marche, comme ça on va pouvoir avancer. Dès que vous avez un retour, comme ça tu me diras et comme ça on va avancer quoi.

Jessica : Ouais, OK.

Kendy : Si tu as d’autres questions ou quoi que ce soit, n’hésite pas, et puis comme ça je te redonnerai la parole et on va pouvoir avancer. Ça marche ?

Jessica : OK, merci Kendy.

Kendy : Je t’en prie Jessica, à tout à l’heure. OK, je vois qu’il y a Andrianina qui est là, c’est parfait. Je peux te donner la parole quand même et je peux toujours partager en même temps ton fichier, ta vidéo. Salut Andrianina !

Andrianina: Salut Kendy !

Kendy : Comment vas-tu ?

Andrianina : Ecoutes, nickel. J’ai fait au plus vite, je viens juste de terminer un rendez-vous là. C’est bon, je suis prêt à partager et à parler du projet.

Kendy : Bon bah c’est parfait. Je vais justement mettre la vidéo pour ceux qui ne l’ont pas vue. On pourra la voir ensemble. Normalement tu devrais voir mon écran.

Andrianina : Effectivement.

Kendy : Je vais accélérer comme ça on va pouvoir regarder comment ça se passe, comment ça se profile. Donc là je suis dans la première pièce au rez-de-chaussée. Après tu passes dans la deuxième pièce qui est derrière. La première pièce m’a l’air un peu petite quand même, je ne sais pas si c’est juste une impression. Mais j’ai l’impression qu’à droite, la première pièce, tu ne pourras faire qu’un seul logement au rez-de-chaussée là du coup.

Andrianina : À droite, je pense que tu peux en faire deux, tu as la première pièce qui devrait faire à peu près…

Kendy : Moi, je prendrais d’ici, là tu ne peux en faire qu’un seul là, de ce côté-là avec les deux pièces.

Andrianina : Oui, ici, là, je pense, t’as la cuisine à gauche. Là tu peux en faire une et à côté tu peux en faire aussi une.

Kendy : Un deuxième, d’accord, je vois ce que tu veux dire. Donc au rez-de-chaussée tu pourras en faire deux au maximum.

Andrianina : Moi, je pensais trois.

Kendy : Trois ? Comment tu ferais ça que je voie un peu ? Ici dans la cuisine, tu en ferais un seul ?

Andrianina : Ici, j’en fais un oui.

Kendy : Parce que la première pièce m’a l’air petite. Elle fait combien la pièce qui est ici ?

Andrianina : Celle-ci, elle fait 11-12 m².

Kendy : Parce que là, il ne faut pas oublier qu’il n’y a rien pour l’instant. Et la cuisine, elle fait combien ?

Andrianina : La cuisine qui est à gauche, elle fait un peu plus de 12 m².

Kendy : Pour moi, ça va être tendu parce que ce qui va se passer, c’est que tu vas devoir rajouter salle de bains et tout ça, et là tu vas perdre grave de la place. Parce qu’en fait tu vas devoir ajouter du placo. Déjà que je t’explique : ici, tu vas devoir refaire cette cloison, il faudrait que tu fasses quelque chose de beaucoup plus épais, donc tu vas perdre de la place. Et en plus après, il faudra que tu fasses aussi une cloison entre la pièce principale et la salle de bains.

Pour moi, ça va être trop just d’en faire deux là. Je pense que tu peux en faire un, en grand, mais tu ne pourras pas faire deux. Ça va trop être just. Donc là éventuellement, tu peux en faire deux au rez-de-chaussée, ça, c’est bien. Ensuite, après tu montes ici.

Andrianina : Et là, tu rentres dans la première chambre.

Kendy : OK. Ça, c’est très grand par contre. Effectivement là, tu peux claquer un appart ici.

Andrianina : Là, c’est tout petit.

Kendy : Oui, là c’est tout petit. La cloison que tu as montrée là, elle est porteur ou pas ?

Andrianina : Non. Ce n’est pas porteur, tu peux casser.

Kendy : Tu peux casser éventuellement, et après, de l’autre côté, ça, ça m’a l’air petit aussi. Donc ça, il faudra mesurer. Je ne sais pas si tu avais pris des cotes et tout, il faudrait que tu mesures pour voir si tu auras suffisamment de place pour claquer trois. L’idéal, ce serait que tu en claques trois à cet étage-là.

Andrianina : Oui, l’idéal. J’attends les cotes là, j’ai envoyé un mail à l’agent immobilier pour qu’il m’envoie les plans.

Kendy : OK, je vois. Ici, tu avais prévu d’en faire combien ?

Andrianina : Ici, l’idéal, j’avais prévu deux, mais ça me parait…

Kendy : Non, deux, ce n’est pas possible. C’est justement pour ça que je te pose la question. Tu vois ici, quand tu arrives, quand tu montes, direct tu arrives quasiment au milieu. Et les deux points de lumière sont quasiment du même côté. En fait, ce n’est même pas quasiment, ils sont du même côté. Quand je dis même côté, de l’escalier. Si tu veux faire un truc à gauche de l’escalier, tu ne pourras pas parce qu’il n’y a pas de point de lumière et même si tu vaux mettre un couloir entre les deux, il n’y aura pas suffisamment de largeur pour en claquer deux.

Donc l’idéal c’est que tu puisses en faire deux au rez-de-chaussée, trois au premier étage et un tout en haut.

Andrianina : Alors tu as dit deux RDC, trois premier étage et un seul. OK.

Kendy : Après, comme il y en a un aussi au sous-sol, là tu disais que tu voulais en faire deux. Pour moi, tu ne peux pas en faire deux non plus. Là, je crois que tu ne peux en faire qu’un seul ici parce qu’à droite, la partie que tu filmes là, il n’y a pas de point de lumière déjà, quoique peut-être il y a un petit truc au-dessus en haut, mais il n’y a pas grand-chose. Attends, laisse-moi regarder encore…

Andrianina : À côté à droite, si, tu as un point de lumière. En fait, c’est ce qu’on voyait juste avant, tu as une fenêtre.

Kendy : Mais c’est au sous-sol alors, du coup ?

Andrianina : Oui, c’est ça, au sous-sol.

Kendy : Et ça fait combien de mètres carrés de l’autre côté, là ?

Andrianina : Là au total, on avait dit qu’on était sur un peu plus de 50 m² au total, les deux parties.

Kendy : Bon après, à voir effectivement comment tu agences parce qu’après, il ne faut pas que ça fasse cage à poules. Donc éventuellement, là si tu en fais deux, ça peut être intéressant. Et après, il y a quoi ? Ça, tu ne peux pas exploiter, ça, c’est juste… Pour moi effectivement, il y a un bon potentiel. Est-ce que tu peux me rappeler au niveau tarif, on est à combien là, du coup ?

Andrianina : On est à 161 000.

Kendy : 161 000 ? Il y a combien de surface ? Il y a combien de mètres carrés ?

Andrianina : Justement, on a 161 000 € FAI, donc frais d’agence inclus, et 104 m — habitables. Et ça, c’est sans compter les combles et les dépendances.

Kendy : Oui, mais en fait là, tu sais, même s’ils ne l’ont pas noté, je pense qu’ils t’ont fait payer les dépendances. Puisque là, en gros, 160 m², tu es à plus de 1 600 € du mètre carré sur le secteur. C’était quelle ville, tu m’avais dit ? C’est Beauvais, c’est ça ?

Andrianina : *Etiais*

Kendy : Mais c’est à côté de Beauvais, non ?

Andrianina : Oui, c’est collé à Beauvais.

Kendy : Si on fait prix du mètre carré Beauvais, tu as 1 600 €. Donc là, mec, c’est beaucoup beaucoup trop cher. Là, on est entre 1 600 et 1 900 € et ça veut dire que… En plus, attends, si je regarde sur la carte, on est là, ouais on n’est pas dans le coin où ça coute forcément le plus cher. Là, ça n’apparait pas sur la carte, mais on serait ici. C’est sûr que c’est bien positionné par rapport à l’aéroport et tout ça, mais ce qu’il faut se dire, c’est que si sans avoir fait de travaux, tu es déjà ici, donc t’imagines, ne serait-ce qu’à 500 € du mètre carré, là tu vas péter ton budget. Ça veut dire que si tu vends le bien demain, tu ne peux pas être rentable.

Ça ne veut pas dire que c’est tout, ça veut simplement dire que toi, il faudrait que tu négocies pour que travaux finis, tu sois plus dans ce budget-là et que tu respectes ton code 127.

Andrianina : Oui. Je fais mes calculs et on en est très loin.

Kendy : Si tu en es loin, c’est deux choses, soit tu négocies le prix, si ça passe, tant mieux, si ça ne passe pas, Next !

Et ce matin, je pensais à vous parce que je regardais une vidéo, il y avait une demoiselle qui disait oui, ça fait six ans qu’elle est avec un mec et puis elle a du mal parce que le mec lui dit : « oui, je dois travailler sur mon business et tout, il faut que tu attendes encore un peu parce que je ne peux pas encore m’engager ». Et du coup, elle posait la question à ce type après : « mais qu’est-ce que je dois faire parce que là, lui, il me dit qu’il doit travailler sur son business et moi j’ai envie qu’il s’engage et tout ». Et le mec, il dit : «  mais à un moment il faut partir parce que là, tu as déjà perdu six ans et en gros tu es en train de te poser la question : est-ce que tu peux attendre six ans encore ? » Et le problème qui se passait, c’est qu’elle est tellement attachée émotionnellement au temps qu’elle a déjà passé, elle se dit : « oh mince, il faut que ça passe ! ».

Le truc qu’il ne faut surtout pas qu’il vous arrive, c’est que tu te dises : « ouais bah en fait, j’ai déjà visité, j’ai fait des plans, j’ai regardé plein de trucs, là ça m’embête de laisser tomber ». Il ne faut surtout pas avoir d’attache émotionnelle, on est là pour faire du business, ça rentre dans tes clous, bah on y va. C’est trop cher, ça ne passe pas, Next ! Il ne faut vraiment pas avoir d’état d’âme, c’est-à-dire qu’il ne faut pas commencer à vouloir réfléchir à des trucs compliqués, comment faire pour que ça passe ? Ça ne passe pas, c’est tout ! Next! On y va !

Et c’est pour ça justement, il que tu aies énormément de biens à visiter, il faut que tu sois vraiment dans l’abondance pour que tu n’aies pas ce genre d’attachement émotionnel et que tu te dis : « ouais bah je vais quand même faire en sorte que ça passe ».

Andrianina : Mais c’est vrai qu’une fois que tu as filtré les annonces, que tu as regardé la disposition de la maison, l’escalier, le prix, etc., au final, l’entonnoir, c’est vite fait. Il ne te reste pas beaucoup de choses je trouve.

Kendy : Exactement, tu n’as plus beaucoup de choix en fait. De toute façon dès que c’est dans ton entonnoir, c’est « ça glisse ou pas ». Si c’est trop gros, ça ne continue pas, si ça va, bah ça continue. Mais l’idée, c’est vraiment de passer au filtre et à la fin de tout façon, si c’est passé par tous tes filtres, tu sais que tu as une pépite. Mais il ne faut juste pas passer trop de temps, le truc c’est un vulgaire caillou et que tu essaies de passer du temps dessus à vouloir le transformer en or. Non, c’est un caillou, laisse tomber, jette ça et va chercher ta pépite d’or.

Andrianina : OK, ça marche. Donc pour toi, celui-ci… next ?

Kendy : Je ne dis pas Next, je dis simplement qu’il faudra négocier le prix et c’est à toi de déterminer le prix auquel il faudra que ça passe, en fonction du potentiel que tu vois que tu peux faire. Une fois que tu auras fait tes calculs, tu verras en fonction de ton code 127, si tu dois proposer 60 000 ou 50 000, tu vois ce que ça te demande de proposer. Et si tu proposes ça, tu peux toujours proposer ça, ça ne veut pas dire que ça ne va pas passer, tu peux quand même proposer.

L’exemple que j’aime bien donner, c’est celui de Laura qui est passée de 170 000 ou un truc du genre à quasiment 80 000. Donc c’est toujours possible, mais simplement, il faudrait être conscient que OK, ça ne va pas forcément être simple, donc il faut que tu te prépares à te dire « il se peut que le mec, il dise non ».

Et pour pouvoir se préparer, il faut que tu aies pensé justement à poser une question d’ordre contextuel pour savoir « OK, qu’est-ce qui se passe, est-ce que c’est un divorce… c’est quoi le contexte de la vente. Si tu as bien compris le contexte de la vente, tu peux plus ou moins savoir si ça va pouvoir le faire ou pas. Le mec, il a besoin de partir, il a besoin de déménager, ils ont vendu pour construire leur deuxième maison parce que là, ils vont devoir payer deux crédits en même temps, tu sais qu’il y a des cas de figure où là effectivement, ça peut plus ou moins être rapide, ou des cas où effectivement, ils ont peut-être un crédit à rembourser et ça fait deux-trois ans qu’ils ont acheté, ils ont encore 80 % du crédit à rembourser, alors du coup tu sais que là tu ne pourras pas faire d’offre en dessous. Dans ce cas-là, tu peux quand même faire l’offre parce qu’il y en a qui peuvent accepter une vente à perte.

Moi je te dis, j’avais une opération, le mec, il a vendu à perte parce qu’il savait qu’il gagnait quand même, parce qu’il aurait perdu plus que ça. À toi de faire ton offre et voir si ça passe et puis comme ça tu me diras lundi ce qui s’est passé, si le mec, il a accepté ou pas. Et s’il n’a pas accepté, dans ce cas-là, il faut que tu continues d’alimenter ta fiche d’analyse.

Andrianina : Oui, bien sûr. Mais là pour estimer les couts des travaux, je me base sur 104 000 dans 104 m — habitables comme ils disent, ou est-ce que j’inclue les dépendances ?

Kendy : Il faut que tu inclues toutes les dépendances, c’est des surfaces aussi que tu devras rénover. Donc si, il faudra que tu le prennes en considération. Ça n’aurait pas de sens de ne pas le prendre en considération.

Andrianina : D’accord. OK, donc là c’est-à-dire que mes calculs, il faut que je reparte sur deux apparts au rez-de-chaussée, trois au premier et un dans les combles et deux éventuellement derrière ? 

Kendy : Voilà, et en fonction de ça tu vois ce que ça donne et si c’est OK à ce moment-là, tu poursuis. Sinon, tu laisses tomber.

Andrianina : Ouais, là je faisais mes calculs, j’étais largement au-dessus.

Kendy : Non, mais je te dis, maintenant tu sais ce qu’il te reste à faire maintenant, il faut juste que tu fasses ces calculs et tu vois comment tu avances par rapport à ça. Si c’est OK, tu continues, sinon tu next. Ça marche ?

Andrianina : OK, ça marche.

Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésites pas, tu déposes dans la boite à questions et puis moi je te redonnerai la parole.

Andrianina : Ça marche, on fait comme ça, nickel. Merci Kendy !

Kendy : Je t’en prie Andrianina. À tout à l’heure.

Je vois qu’il y a notre ami Thiago, Monsieur Thiago. Je vais te donner la parole Thiago. Attends, il faut que tu actives ton micro, en haut à droite. Je ne sais pas si tu m’entends Thiago, tu dois cliquer sur le symbole micro. Là tu as appuyé sur le mauvais bouton, je crois. « Bonjour Kendy, il ne marche pas mon micro ». Ah, OK. Bon, c’est dommage parce que je voulais avoir un petit peu de tes nouvelles. Est-ce que tu peux me dire où est-ce que tu en es dans la chatbox, Thiago ? Parce que justement j’ai eu des nouvelles pour toi, je ne sais pas. Madame Hennequin me disait qu’elle avait eu des nouvelles de quelques sprinteurs, là. Apparemment je ne sais pas si elle t’a donné des nouvelles, mais bon, apparemment, il faut que je vienne te voir bientôt si j’ai bien compris. Mais dis-moi où est-ce que tu en es dans la chatbox et puis je verrai un petit peu comment ça se passe pour toi. OK ?

En attendant que Thiago me réponde, je vais donner la parole à un autre sprinteur. Alors Coceïla, tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es. Si tu as des questions, comme ça je pourrais traiter ta question. Salut, Coceïla, il faut que tu actives ton micro, en haut à droite.

Coceïla : Salut Kendy ! Comment vas-tu ?

Kendy : Salut Coceïla, ça va nickel, et toi-même ?

Coceïla : Oui, ça va. Ça fait longtemps que je n’étais pas connecté.

Kendy : Oui, je vois ça !

Coceïla : J’étais en vacances en fait, c’est pour ça.

Kendy : J’imagine. Alors où en es-tu ? Est-ce que tu as repris les recherches, est-ce que tu as repris les visites ?

Coceïla: Oui effectivement, j’ai repris les recherches, je n’ai pas encore fait de visite. Ça va le faire, je pense, cette semaine, ce week-end.

La dernière fois, j’avais fait une offre en fait si tu t’en rappelles. Le bien était à 200 000 €, je pense, j’ai fait une offre à 170, alors il avait *contré* à 190, je lui ai refait une offre à 180, puis après, plus de nouvelles en fait. Plus de nouvelles aussi de l’agent immobilier. Depuis, plus de nouvelles et puis moi je suis resté sur ce point-là, du coup, là ça va être reprise et visites. Voilà, j’espère qu’on tombera sur quelque chose d’intéressant.

Kendy : Oui, je vois. Après, c’est tout, comme je le disais tout à l’heure à Andrianina, c’est pareil, tu as fait une offre, ce n’est pas passé, c’est tout. Ça ne nous empêche pas de continuer, on continue d’avancer et puis c’est tout.

Coceïla : Donc voilà, après, ça m’a étonné le fait qu’il ne m’a pas répondu. Il s’est braqué d’un coup, enfin, les choses ont été très *claires*, je pense. Je ne sais pas ce que tu en penses, mais voilà. Enfin voilà, ce n’est pas satisfaisant entre offre et puis voilà, ça s’arrête là. Le retour derrière, ça m’a un peu étonné. Ouais je voulais voir avec toi, bah en fait, comme j’ai parlé au courtier, là, que tu m’as conseillé sur Paris, j’ai fait une évaluation sur la capacité d’emprunt et tout. Et on a parlé d’un point, en fait, comme moi j’ai un titre de séjour qui expire dans deux mois, et on m’a dit que ça pouvait être un frein si j’avais à déposer une demande de crédit ces jours-ci. Je ne sais pas ce que tu en penses, est-ce que tu as connu ces cas-là ou pas ?

Kendy : En tout cas, c’est ça qui est bien dans ce programme, c’est qu’on a tous les cas de figure. Personnellement, j’ai acheté avec un titre de séjour aussi. C’est vrai qu’il y a une banque qui m’a donné le truc du genre « oui, Monsieur Polestin, on ne va pas pouvoir vous suivre parce que nous, on ne travaille pas avec les étrangers ». J’ai eu ça qu’une seule fois, mais après sinon, c’est sûr qu’au moment où tu fais ta demande, il faut que ce soit valable. Et après si ce n’est plus valable, ils te demanderont simplement de donner un récépissé en attendant. Et quand tu vas recevoir la carte, bah tu pourras simplement leur envoyer la copie et puis c’est tout. Non, mais ce n’est pas un frein, en tout cas, pour certaines banques peut-être, mais t’inquiète, moi j’ai tout fait avec une carte de séjour et d’un an en plus (Rire.)

Coceïla : Ah oui ?

Kendy : Oui, c’est une pas une carte de dix ans, une carte d’un an moi j’ai fait.

Coceïla : OK, écoutes, ça me rassure parce que ça m’inquiétait un petit peu, je me dis « purée, là il sait pas attendre le renouvellement et tout, ça prend un peu de temps, deux mois, trois mois ». Ça, tu connais et du coup, ça m’inquiétait un peu.

Kendy : Non, t’inquiètes, c’est tout à fait possible. C’est pas comme si c’était ta première carte, ils ne vont pas te prendre la tête. Et puis même quand il y a un changement, en plus comme c’est carte d’un an, des fois en plein projet, il fallait renouveler. Mais dans ce cas-là, je donnais juste le récépissé et puis voilà. Non, mais t’inquiètes, il n’y a pas de souci par rapport à ça. La seule inquiétude que j’ai, c’est si demain Marine LE PEN passe et qu’elle nous dit « les gars ! » (Rire.) Non, je rigole.

Coceïla : Voilà, il y avait ce point-là qui m’inquiétait un petit peu, mais bon je pense que maintenant, me voilà rassuré.

Kendy : En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas. Et puis comme je te dis, maintenant il faut que tu accélères, que tu ailles sur le terrain et que tu avances sur ton projet. Ça marche ?

Coceïla : Ça marche, OK. Merci Kendy !

Kendy : En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole Coceïla.

Coceïla : Ça marche, merci.

Kendy : Ça marche, à tout à l’heure.

Thiago me dit : « je vais avoir un rendez-vous avec le partenaire de Mme Hennequin ». Bon, c’est parfait Thiago. Tu me diras un petit peu dès que tu l’auras eu, comment ça s’est passé. Oui, non, c’est la machine Thiago ! Il faudra lancer la machine, il faut qu’on y aille, mon gars, il faut qu’on y aille, puis qu’on commence à mettre en place ton projet. Non, mais c’est cool, en tout cas c’est une bonne chose, ça, c’est très bien.

Je vois qu’il y a notre ami *Laynet*. Laynet, je vais te donner la parole, tu vas pouvoir me dire où est-ce que tu en es, si tu as des questions. Yes Laynet. Ah, je ne t’entends pas. Ton micro est bien activé, mais je ne t’entends pas, je pense qu’il y a un petit souci. Il faudra juste que tu te déconnectes et que tu te reconnectes et je vais te redonner la parole du coup.

OK, je vois qu’il y a aussi Pascal. Alors Pascal je te redonnerai la parole juste après Laynet. Laynet est toujours là. Je ne sais pas s’il est revenu. Ecoutes Pascal, en attendant Laynet, je vais te donner la parole tout de suite, et puis comme ça je redonnerai la parole à Laynet juste après, tu vas pouvoir me dire où est-ce que tu en es, toi, dans tes recherches. Il faut que tu actives ton micro Pascal. Salut Pascal !

Pascal : Oui, salut Kendy ! Comment tu vas ?

Kendy : Ça va, nickel et toi-même ?

Pascal : Ça va.

Kendy : Alors où est-ce que tu en es là dans tes recherches du coup ?

Pascal : Comme je te le disais, après la première tranche, quand on a fait l’analyse la fois dernière, j’ai repris avec du cap sur d’autres localités à part déjà celle où j’avais déjà trouvé la fois dernière. Donc j’ai fait cap sur d’autres localités et je suis en train, je sais pas, de souhaiter que j’en aie combien pour demander rendez-vous.

Kendy : Après, ce qu’il faut que tu fasses, essaies d’avoir au moins une dizaine et puis comme ça s’il le faut on fera un point, on regardera ensemble dès que tu auras une dizaine et puis comme ça tu m’écris. Quand je dis une dizaine, il faut vraiment essayer d’avoir un maximum. En fait, comme je disais ça à Andrianina, l’idée est vraiment d’avancer au maximum. C’est-à-dire moi je suis là un peu pour te donner la direction, mais en gros c’est comme quand tu es à l’école. C’est-à-dire que la prof te dit « il y a tel exercice à faire », mais si tu veux maitriser le truc, il faut que tu fasses beaucoup d’exercice. Là en gros, même *je te dis de trouver dix*, il faut que tu puisses essayer de voir pour trouver le maximum de biens possible pour optimiser tes déplacements et aller sur le terrain et puis pour pouvoir avancer.

Pascal : Bien sûr.

Kendy : Après, je ne sais pas si tu avais des questions du coup, par rapport justement à la recherche ou des trucs du genre ?

Pascal : Pour les recherches, je pense, pour le moment, il n’y a pas assez. Hier, je suis tombé sur un cas qui était tout nouveau, il me dit qu’un bien vendu, loué. Je ne comprenais pas, j’avais compris voilà, on vend mais à une période avant la récupération du bien, pendant cette période, il y a un locataire qui est là, qui occupe le local. Et effectivement, quand j’ai appelé pour m’éclaircir sur ce point, c’est ce qu’on m’a dit. Donc j’ai compris directement que ça ne valait pas la peine parce que vous achetez le bien par exemple cette année et il faut attendre 2023. Jusqu’en 2023, il y a un locataire qui est là-dedans et lui, il vous verse le loyer. Alors que nous, voilà, c’est être aussitôt propriétaire autonome et décider de ce que l’on veut faire. Et donc voilà, j’ai vu tout de suite que ça ne valait pas la peine.

Kendy : Ça marche, en tout cas, si tu as d’autres questions par rapport à la recherche ou quoi que ce soit, n’hésites pas et puis moi je te redonnerai la parole par rapport à ça. Ça marche ?

Pascal : Ça marche. Merci beaucoup, à tout à l’heure.

Kendy : Je t’en prie, à tout à l’heure.

Juste pour te faire effectivement ce petit rappel, comme je le disais à Pascal et puis à Andrianina, l’idée c’est de te dire qu’aujourd’hui on est des sprinteurs. Donc là, l’idée c’est vraiment de donner le maximum, c’est de te dire qu’en gros, je ne suis pas juste là pour te dire « fais tes exercices ». Je suis là pour te dire « voici ce que tu devras avoir au minimum », mais tu sais que plus tu feras de visites, plus vite tu trouveras de biens et plus vite tu auras une offre à faire, plus vite tu pourras avancer sur ton projet.

Moi, je me rappelle, Tania, genre en deux-trois semaines, elle m’avait mis au moins soixante lignes sur sa fiche d’analyse. Alors c’est vrai, dit comme ça on se dit « ouais, c’est énorme », mais en fait plus tu auras de lignes sur ta fiche d’analyse, plus tu auras de biens à visiter, plus tu auras de contacts, plus tu auras d’opportunités qui vont arriver. Parce que ça veut pas dire que sur les 60 lignes tu vas trouver quelque chose, mais ça se peut que dans les 60 lignes tu vas avoir 60 contacts ou 40 contacts différents. Les 40 contacts, ils sont sur le terrain, ils bossent pour toi, ils trouvent un bien, la personne à qui ils vont penser, c’est à toi. Parce que justement tu vas les relancer régulièrement pour savoir comment ça se passe, où en êtes-vous, est-ce que vous avez trouvé d’autres biens, etc. Et les mecs, ils vont penser à toi.

Donc il faut vraiment que tu développes ton réseau en rencontrant le maximum de personnes, en voyant le maximum de biens pour maîtriser un peu ton secteur aussi. Donc je ne dirai jamais assez que le secret, là, c’est vraiment faire du volume, c’est-à-dire visiter des biens, rechercher un maximum de biens et être le maximum possible sur le terrain.

All right, je vois que Laynet, apparemment, est revenu, je vais te redonner la parole Laynet.

Laynet : Allo ? Tu m’entends ?

Kendy : Yes, je t’entends, comment vas -tu Laynet ?

Laynet : Parfait, ça va très bien et toi ?

Kendy : Ça va nickel.

Laynet : Bon, de mon côté, on s’est déjà parlé tout à l’heure, je suis en train de faire des sélections d’appartements. Le vrai challenge qui se trouve, c’est de trouver en fait, dans un périmètre qui soit de deux heures trente à peu près de Paris. Il y en a encore des villes, c’est juste que pour l’instant, les sélections ne complètent pas en tout cas, ne sont pas encore conséquents pour remplir complètement la liste et démarrer les visites. Mais ça viendra, ça se complète en fait. Là, je commence à avoir l’œil, à voir un potentiel dans les appartements. Donc voilà, je te ferai suivre dès que je trouve que la liste est du moins complète pour qu’on analyse ça ensemble.

Kendy : OK, ça marche. Tu me feras signe et puis comme ça on va pouvoir avancer. Non, mais ça marche. Et je ne sais pas si tu as d’autres questions du coup, par rapport à la recherche ou par rapport au projet ?

Laynet : Non, pour l’instant je n’ai pas de question. J’avais une question tout à l’heure, mais je l’ai posée donc j’ai eu une réponse claire de ta part. J’hésitais à m’étendre un petit sur le territoire français, mais tu m’as tout de suite recadré, donc voilà. C’était tout.

Kendy : Non, mais ça marche, en tout cas si tu en as d’autres, n’hésite pas et je te redonne la parole alors. Ça marche ?

Laynet : Ça marche, merci Kendy !

Kendy : Je t’en prie Laynet.

Juste pour faire un rappel, pour donner un peu le contexte. Tout à l’heure effectivement j’ai échangé avec Laynet et il me disait qu’il voulait aller chercher un bien qui était un peu plus loin, genre à quatre ou cinq heures, mais parce qu’il y avait un proche dans la ville dans laquelle où il voulait se lancer. Effectivement, on peut être tenté de passer par un proche ou de passer par un ami ou un truc du genre. Le problème c’est que quand tu passes par un proche ou par un ami, tu ne peux pas maitriser ton projet correctement. Pour moi, il faut absolument que tu sois maitre de ton projet, que tu maitrises les tenants et les aboutissants. Et pour ça, tu ne peux pas être trop loin. C’est pour ça justement que je t’ai mis ce rayon de deux heures et demie-trois heures autour de chez toi, c’est pour qu’au moment des visites de chantier, tu ne sois pas en mode « ah mince, il faut que j’aille à mon chantier ». Limite, il faudrait que ce soit un plaisir à chaque fois que tu dises « ah ouais, super, je vais visiter mon chantier ».

Moi je te dis, à un moment, je visitais mon chantier quasiment tous les jours et des fois, il y a des périodes où je visitais deux fois par jour. En pleine journée, genre le matin ou peut-être quand j’étais de passage à 15h et le lendemain, je repassais le matin encore parce que je voulais voir ce qui s’était fait en fin de journée. Donc après c’est vrai que tout le monde ne peut pas faire ça, mais pour moi il faut absolument que tu puisses au minimum, mais vraiment le minimum syndical, visiter ton projet au moins une fois par semaine. Ça, je ne le redirai jamais suffisamment, au minimum une fois par semaine.

Et parce que tu peux être tenté de te dire « OK, bah je vais laisser mon frère, mon cousin, ma tante ou peut-être même un mec que je vais payer qui va suivre mon chantier ». Oui, c’est aussi une solution alternative, mais qui ne sera jamais optimal. Pour moi, celui qui doit vraiment suivre son chantier, c’est toi. J’ai eu le « tout court » avec certains sprinteurs qui avaient peut-être pris ce qu’on appelle des maitres d’œuvre et tout, à la fin ils étaient obligés de suivre leur chantier parce que quand tu n’es pas là, ça part quand même un peu en cacahouètes. Donc clairement, il faut que tu essaies de rester dans ton secteur pour que tu puisses suivre ton chantier le plus facilement possible.

 J’ai une réponse de Andrianina qui me dit « j’ai fait des calculs d’après le code 127, on est à 250 000 € et le cout total du projet à 221 000 €. Donc il faut faire une offre à 30 000 € ». Dans ce cas-là, typiquement, je pense que ce n’est même pas la peine que tu perdes ton temps. Dans un cas comme celui-ci pour pouvoir avoir un projet avec un budget important, il y a deux choses à faire : soit essayer de négocier le prix, mais bon, quand tu vois là, si le bien est à 104 000 €, le proposer à 30 000 €, pour moi c’est tendu. Bon, tu peux essayer, mais pour moi c’est tendu. Après, deuxième chose qu’on peut essayer, c’est de voir comment faire pour mettre le maximum de logements possible. Là, comme t’as été en visite, tu vois un peu le potentiel. Ah, ouais 161 000 €, alors du coup tu vois, encore plus. Ce n’est même pas la peine de faire d’offre. Clairement, pour moi tu peux déjà laisser tomber puis aller sur autre chose puisque tu m’aurais dit que tu peux faire 10 logements, je te dirais « ah, bon, OK, on peut y aller ». Mais si tu ne peux faire que cinq logements dans le bien, de toute façon ton code 127, tu seras limité.

Donc deux leviers que tu peux utiliser : soit négocier le prix pour avoir le prix le plus bas possible, ou alors essayer de faire le maximum de logements possible. C’est vraiment ces deux paramètres qui vont te permettre de pouvoir te dire « bah OK. Même si ça coute 200 000 € ». Si tu as 15 appartements pour 200 000 €, mec, c’est une méga-affaire ! Par contre si tu as quatre appartements pour 200 000 €, c’est vraiment un truc merdique. Pour le même tarif et même surface, même à surface égale, c’est-à-dire que tu achètes un bien qui fait 200 m², dans un, tu as quatre appartements de 50 m — et tu ne peux pas faire différemment parce que c’est disposé d’une certaine façon qui fait que tu ne peux pas avoir des appartements plus petits. Et d’un côté tu as 200 m², mais là, tu as huit appartements, si tu as huit appartements, moi je te dirais Boom, parfait tu vas pouvoir générer ton cash avec ton code 127. Par contre, avec quatre appartements, même s’ils ont l’air plus grands, tu ne pourras pas louer beaucoup plus cher parce qu’à un moment ton prix, il sera quand même capé. C’est-à-dire que le prix n’évolue pas de façon linéaire. Plus tu vas monter en surface, plus le prix de location au mètre carré va être faible. Donc ça devient pas forcément intéressant.

Andrianina me dit : « on peut en faire huit ». Alors de toute façon c’est toi qui vois par rapport à ton code 127, combien tu peux en faire. Si tu me dis par exemple qu’on en fait huit, je fais un calcul vite fait. Si je fais 8x400x12x7, on est à 268 000 €. J’ai un pris un tarif max après, moi je dis à peu près 260 000 € et si tu te dis que tu es déjà à 160 000 € pour l’acquisition et en sachant que tu as à peu près déjà 160 m², tu as 100 m — plus les dépendances. Au plus faible si on dit 500 €, ça te fait 80 000 + 160 000, ça te fait 240 000 €. Après si tu peux en faire huit, tu peux en faire cinq sur la partie principale… après, franchement si tu es dans ton code 127… Attends, je vais te donner la parole Andrianina, comme ça, ce sera beaucoup plus simple, je comprendrais un petit peu mieux ce que tu me dis.

Andrianina : Effectivement c’est peut-être mieux, oui.

Kendy : Du coup tu me dis là que je refasse les calculs vite fait, là tu peux faire huit. Alors deux, trois donc ça fait cinq, et là t’aurais six là-bas, plus deux derrière. OK, effectivement. Après les trois qui seront au premier étage, ils seront assez petits, du coup, tu ne pourras peut-être pas mettre 400 €, mais si on est très large, je mets 350 pour le plus bas, 350x8x12x7, ça nous fait 235 000. Si on part sur un budget total à 250 000 €, c’est le budget total que tu ne devrais peut-être pas dépasser. Tu m’as dit qu’il y a 161 000 € pour l’acquisition, et là il y a 104 000 € plus les dépendances. Les dépendances, c’est à peu près 50 m — tu m’as dit ?

Andrianina : Oui, même un peu plus, je dirais 70 m².

Kendy : OK, donc là on aurait 170 m — et si on se dit on va partir à 500 € du mètre carré, ça nous fait 85 000. Et par contre si on a 170x1000 €, t’as pas à 500 € du mètre carré parce que tu vois qu’il n’y a rien qui éclaire, il n’y a rien qui est disposé. Tu dois refaire toutes les salles de bain…

Andrianina : Il n’y a pas de toilettes.

Kendy : Il n’y a pas de toilettes, à l’étage t’as pas d’isolation, tu n’as rien. Moi je pense que tu seras plus entre les 700 et les 1000 € du mètre carré.

Andrianina : Oui, moi je pense que ce sera à 1 000 €. Enfin, c’est plus facile.

Kendy : Donc du coup, si on est à 1 000 € du mètre carré, ça te fait un truc à 330 000 €.

Andrianina : C’est ça.

Kendy : Ah ouais, bah du coup, pour que tu ne dépasses pas les 250 000, il faut que tu enlèves près de 100 000 €, quoi.

Andrianina : Oui, 100 000 €, ça fait donc proposer un prix à 50-60 000 €. J’ai envie de te dire Kendy, moi je m’en fiche, s’il faut je lui propose et puis…

Kendy : Moi je te dis vas -y, tu proposes, le mec c’est à lui de voir s’il peut prendre ou pas. Tu lui expliques « écoutez, là effectivement, on voit bien, il a beaucoup de potentiel, c’est très intéressant ce que vous m’avez présenté. Malheureusement, après avoir fait mes calculs, je ne pourrais pas vous faire une offre au prix, moi ce que je peux vous proposer au maximum, je sais c’est loin de ce que vous avez demandé, mais moi ce que je peux proposer c’est tant ». Après tu balances et puis voilà. Moi je te dis, tu seras surpris de voir que des fois il y a des trucs qui passent, toi-même, tu te dis « purée, je n’aurais jamais pensé que ce serait passé » et pourtant ça passe. L’offre de Laura, moi jamais j’aurais pensé que ce serait passé. Et pourtant elle m’appelle, elle me dit « Kendy, tu n’imagines pas, devine quoi, le mec il a dit OK ». Je dis « What ? Bon, OK. Let’s go ».

Andrianina : Elle est passée en direct ou il y avait une agence ?

Kendy : Il y avait une agence. Et en plus elle a mis un coup de pression à l’agence. Elle a fait un truc du genre parce que l’agence ne répondait pas, un peu comme Coceïla, elle a envoyé un message disant « écoutez, moi j’ai fait d’autres propositions donc j’ai fait d’autres offres, donc là justement je devrais avoir un retour là cette semaine, donc je ne sais pas si je dois attendre pour vous ou pas, donc dites-moi. Et puis l’après-midi l’agent immobilier lui dit « ne vous inquiétez pas, je fais le nécessaire » et l’après-midi elle me disait que le mec avait déjà rappelé en disant « c’est bon, le propriétaire est OK, c’est bon, on y va ». Et en fait elle n’avait pas du tout d’autres offres sur la main. Donc t’inquiètes, tu proposes, tu vois ce qu’ils te disent. S’ils sont OK, Boom, on y va, s’ils ne sont pas OK, next. Mais moi je te dis de toute façon tu t’es déplacé, ce serait con de ne pas proposer une offre juste parce qu’on a peur qu’il se vexe. Non. C’est comme quand tu vas en boite de nuit, il y a une demoiselle qui danse, tu vas la voir, elle dit oui, tant mieux, elle dit non, tant pis, Next !

Andrianina : C’est sûr. Maintenant je vais lui proposer 50 000, il est affiché à 161, bon voilà.

Kendy : Bon, après il ne faut pas faire ça comme un amateur, il y a même une offre aux prix qui peut être indécente. Ça dépend de comment tu le proposes, tu présentes la chose. Si tu présentes la chose, tu amènes bien le truc en disant « écoutez, là, votre bien, il m’intéresse beaucoup, il y a un très fort potentiel. Moi, vous savez, je suis investisseur, je suis sur des projets. Alors le truc c’est que moi, après avoir regardé votre bien, j’ai fait les calculs, j’ai fait les estimations en termes de travaux et tout, là vraiment, on est très loin de ce que je pensais. Ce que je peux éventuellement faire, parce que bon c’est une estimation que j’ai faite, on peut déjà faire peut-être… »

Tu peux même essayer de le présenter comme ça en disant « écoutez, moi ce que je vous propose c’est que je refasse venir mon artisan, qu’on voie vraiment les choses parce que moi avec mes chiffres, je suis un petit peu loin de ce que vous demandez. Donc ce que je voudrais, c’est vraiment être sûr de ce que je vais vous proposer, donc ce que je peux faire c’est venir avec un artisan et puis voir ». Et puis à ce moment-là, tu peux revenir avec un artisan et voir un peu avec l’artisan, il va te dire si tu es plus autour des 700 ou des 1 000 €. Et à ce moment-là, tu pourras faire une offre un peu plus proche de la réalité puisque là si on estime juste à 1 000 €, ça peut peut-être faire beaucoup. Et peut-être même à 1 000 €, ce n’est même pas assez. Peut-être que, je ne sais pas, s’il y a vraiment un truc qui est pourri, que tu n’as peut-être pas vu ou je ne sais pas quoi. Bon là non, sur les photos ça avait l’air sain, mais on ne sait jamais. Donc vaut mieux revenir avec un artisan et lui dire « écoutez, voilà ».

Ou sinon si tu ne peux pas repasser avec un artisan, tu sais que là, ça va être tendu, tu dis « écoutez, par rapport à ce que j’ai vu, il y avait tel et tel point qui ne sont pas forcément positif. Même si dans l’ensemble ça reste un bon potentiel, je ne peux pas vous faire une offre au prix. Je peux vous faire une offre à tel prix ». Et puis il prend, il ne prend pas, ça, c’est lui qui voit. Mais c’est sûr que si tu envoies le truc « bonjour, voici mon offre, 50 000 € », c’est sûr que le mec il ne va même pas te répondre.

Andrianina : Non, mais oui, t’inquiètes, ça, je vois bien. Maintenant comme tu l’as dit, on ne va pas se prendre la tête si ça commence à être un petit peu tendu. Je ne me vois pas aller refaire une visite, aller retourner là-bas avec quelqu’un, etc. enfin, reperdre du temps si ça ne passe pas. Je crois qu’à la limite, faire ça comme tu disais à la fin, proposer un truc bien amené, et si ça passe, tant mieux, sinon Next et je passe à autre chose.

Kendy : Bah voilà, fait ça, moi, c’est ce que j’aurais fait à ta place. J’aurais bien amené et puis j’aurais dit.

Et puis même tu as une autre façon d’amener la chose aussi. Des fois j’appelle, je dis au téléphone « écoutes, là franchement, j’ai regardé, il y a un bon potentiel ». Ça dépend si c’est un agent immobilier ou si c’est le mec, il est en exclusivité ou pas sur le bien, comme ça tu peux déjà tâter le terrain, voir un peu. Déjà le préparer aussi psychologiquement, je dis « écoutez, là je suis en train de faire les calculs, je n’ai pas encore fini mes calculs, mais bon, je peux déjà vous dire que bon, effectivement, je vais vous faire une offre, donc ça, c’est déjà la bonne nouvelle. Le truc qui se passe, c’est que là par rapport à mes calculs, en tout cas le premier, ça m’a montré que j’étais un peu loin. Donc le truc c’est que je vais reterminer les calculs et puis je vais essayer de vous envoyer une offre écrite dans la journée ou ce soir ou demain. Mais bon, là, par rapport aux différents points que j’ai vus, je pense que c’est sûr déjà, on sera en dessous de 100 000 €. Mais bon, après je n’en sais rien Monsieur, je fais le calcul ». Et puis comme ça, là tu as lancé un pavé et là tu vois comment il réagit. S’il dit « ah, non non non », tu dis « écoutez, je vous dis, ça, je n’ai pas fait les calculs encore, c’est avec une estimation, donc on verra ». Mais comme ça au moins, soit il te dit « ah non, c’est mort, ce n’est même pas la peine et tout », bon bah c’est tout ou il te dit « bon bah faites votre offre et on verra bien ». Donc là, tu vois un peu où est-ce qu’il se positionne le mec.

Andrianina : Oui, c’est clair. OK, écoute, je vais faire ça.

Je me demandais comment tu ferais, toi, en termes de *0:56:36* sachant que je sais qu’il n’est pas en exclu. Il y avait un panneau avec un numéro de téléphone et ça doit sûrement être celui du propriétaire, c’est une succession, ils sont plusieurs dans l’indivision. Moi qui suis dans l’immobilier, je connais les petits trucs. Et est-ce que toi, tu tenterais d’appeler le vendeur et de passer en direct ?

Kendy : Ça dépend de combien tu peux vraiment gagner. Tu as signé le truc avec ton nom déjà ?

Andrianina : Non, franchement le mec, il a trop de temps, le directeur de l’agence ne m’a rien fait signer, il était trop occupé.

Kendy : Ah oui, donc voilà, franchement, tu peux gagner 15 000 ou 10 000 balles, je te dirais bon. Après c’est ton éthique, c’est toi qui vois comment tu veux. S’il ne t’a rien fait signer, ouais là, ça, c’est son erreur.

Andrianina : Oui oui. Mais après c’est à double tranchant parce que si je passe en direct…

Kendy : Non, mais tu peux appeler, tu dis simplement « oui, j’ai visité votre bien en question, je voulais savoir un petit peu est-ce que vous avez eu des offres », un peu déjà tâter le terrain, « puisque moi, je vais vous faire une offre, est-ce que vous avez déjà eu des offres et tout ? » Le mec va dire oui, non, et puis après, dans ce cas-là tu dis « écoutez, moi je voudrais vous faire une offre ». Bon après, il faudrait que tu présentes le truc un peu du même style en disant « bah écoutez, le bien, je l’ai vu, il est intéressant, je ne peux pas vous faire une offre au prix, mais justement l’idée ce serait de vous faire une offre un peu en-dessous. Mais bon, comme on va passer justement en direct, si on passe en direct ça peut être un moyen de gagner un petit peu plus pour vous aussi et puis comme ça, tout le monde y gagne ».

Pour moi, je ne le fais pas quand le mec n’est pas chiant. Si l’agent est chiant, on peut lui mettre à l’envers, mais quand il joue le jeu, il n’y a pas d’intérêt parce que des fois lui-même, il peut aller défendre le truc pour toi. Mais si le mec est chiant et commence à faire le malin, non, je ne présente pas cette offre-là, c’est trop bas, mec on va te squeezer. Dans ton cas, je ne vais peut-être pas squeezer le mec tout de suite, on peut toujours l’utiliser, voir un peu, tu tâtes le terrain avec lui. S’il te voit déjà en lui disant « je pense que je serai en dessous de 100 000 € » et qu’il commence à faire le malin, en fonction de la façon dont il va te répondre, tu verras si ça peut être jouable d’y aller tout seul ou pas. Mais il n’y a pas une réponse précise, chaque cas est différent.

Andrianina : C’est sûr, effectivement. Et ce qui est intéressant, c’est que moi, comme je suis de l’autre côté de la barrière, j’en vois des malins, des gens qui essaient de nous squeezer. Il y a des gens mêmes qui visitent et en fait, c’est leur frère qui achète.

Kendy : C’est une stratégie effectivement. Je n’en parle pas dans la formation parce que c’est vraiment allé loin de la filouterie. Mais c’est sûr que si on veut vraiment squeezer l’agent, on peut. Après, tu vois, c’est bien, mais c’est beaucoup d’efforts, beaucoup de trucs pour pas forcément grand-chose au final. Parce que nous, les projets qu’on va acheter, c’est des trucs autour des 100 000 €. Donc tu vas gagner quoi ? 6 000, 7 000 balles. Donc je me dis, il n’y a pas d’intérêt majeur, ce n’est pas 7 000 € qui va plomber ton projet. Si déjà 7 000 € plombent ton projet, c’est que le projet n’est déjà pas rentable.

Donc j’ai plus la tendance à vouloir utiliser les mecs qui sont sur le terrain pour qu’ils bossent pour moi. C’est-à-dire les utiliser comme des pions qui seront là, à aller rechercher les mecs qui m’appellent, que de me dire « OK, je vais peut-être m’en griller un et puis je serai obligé d’aller sur le terrain à chaque fois ». Donc vraiment il faut que ça en vaille le coup. C’est si le mec, il fait le malin et que le prix du bien est cher, là je peux effectivement le squeezer. Mais sinon, je vais plus essayer de le mettre dans ma poche en disant « écoutes mec, on est dans le même bateau là, tu as envie de toucher ta com, moi j’ai envie d’avoir le bien au bon prix, donc je compte sur toi mon gars ». Et puis comme ça le mec, il va trouver le bien. Après si tu n’as rien signé, il ne peut rien te faire, c’est tout, il n’aura que ses yeux pour pleurer. Mais si le mec t’a fait signer un truc et puis il peut prouver que tu avais signé un document que tu dois lui payer, au final, tu n’auras rien gagné parce qu’en plus tu ne pourras même pas faire financer ça, tu vas devoir le sortir de ta poche.

Donc en gros là maintenant, tu tâtes le terrain demain, tu vois un peu ce que ça donne, tu fais une offre et puis tu verras bien lundi, tu me diras où est-ce que ça en est et puis comme ça on va pouvoir avancer.

Andrianina : Tiens, je rigole, si je fais une offre à 40 000 € et ça passe !

 Kendy : Mais non, ça ne pourra pas passer, je ne pense pas. Après, je pense que là c’est trop, c’est peut-être un peu trop 40 000 €. Mais tu seras surpris peut-être de voir une offre même à 60 000, 70 000 € qui peut passer. Tu peux faire une offre à 60 000 €, le mec il te fait un contre-proposition à 80 et puis vous vous mettez d’accord à 75. Même là encore, ce serait parfait.

Déjà on ne va pas faire de plan. Déjà demain tu appelles, tu vois un peu comment ça se passe et puis on voit comment on avance et puis lundi, tu me diras un peu si tu as eu des retours. Et puis je pense que d’ici jeudi prochain, tu auras peut-être déjà des nouvelles par rapport à ça.

Andrianina : Non, mais quand tu dis 75, même 75, on est au-dessus du code 127 !

Kendy : Si tu as 75 000 ? C’est vrai, je n’ai pas fait le calcul, mais là aujourd’hui, il te faut combien maximum combien pour que ça passe sur le code 127 ?

Andrianina : Là maximum, il faut 40 000 €.

Kendy : Ouais, pour moi tu peux nexter, mec. Non, ça, c’est croire au père noël ! Ça ne se peut pas, là c’est le prix d’un studio mec, non, ça ne passera pas (Rire.) Je pense que tu peux nexter. Mais pourquoi pas le tenter, moi je te dirais que tu peux tenter, franchement si ça passe, mec, putain, là c’est chaud. Là je sais pas.

Andrianina : Non, mais je vais tenter, je m’en fous, c’est de l’expérience.

Kendy : Tu verras bien et puis tu me raconteras comment il t’a répondu, comment ça s’est passé.

Andrianina : Ça marche.

Kendy : On fait ça alors. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésites pas je te redonnerai la parole alors.

Andrianina : OK, ça marche. Merci.

Kendy : Ça marche, à tout à l’heure, Andrianina !

Comme effectivement, je le disais à Andrianina, il faut vraiment que tu sois factuel, il y a des chiffres. Tu poses tes chiffres, puis si c’est OK, on continue et si ce n’est pas OK, next. Et puis il ne faut pas avoir d’état d’âme en disant « non, je ne peux pas proposer ça », non non non, on propose et puis voilà. C’est vrai que des fois, il peut y avoir des cas particuliers, tu dis « quand même là c’est chaud ». Comme le cas d’Andrianina, c’est un peu particulier, mais ça peut éventuellement passer, on ne sait jamais.

Je ne sais pas si tu as d’autres questions par rapport à ton projet, par rapport à l’avancement de ton projet, que ce soit au niveau de la recherche ou autre chose. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas à les mettre dans la chatbox, comme ça, je vais pouvoir te répondre. Je vais attendre un petit peu.

Apparemment, il n’y a pas d’autres questions, c’est vrai, en plus aujourd’hui on est jeudi. Donc le jeudi, c’est vrai qu’il n’y a pas souvent grand monde, mais bon. En tout cas, ça m’a fait plaisir de faire cet échange avec toi aujourd’hui. De toute façon tu connais ta mission, là aujourd’hui, il faut vraiment que tu continues les recherches, un maximum de recherche, un maximum de biens sur ta fiche d’analyse pour que tu puisses aller sur le terrain, aller en visite. Et il n’y a que ça de vrai, aller en visite, voir des gens, visiter des biens, vraiment toucher la pierre, toucher la brique et c’est ça qui va te permettre de pouvoir faire des offres indécentes ou pas, et justement qui vont te permettre de pouvoir avancer sur ton projet. En tout cas, c’est bientôt le week-end, donc tu auras le temps justement de pouvoir avancer que ce soit sur tes recherches ou sur tes visites. Et puis comme ça, nous lundi, on se verra et tu pourras me dire un petit peu où est-ce que tu en es dans l’avancement de ton projet.

Voilà, en tout cas, je te souhaite une excellente soirée, on se voit lundi soir 19:00 - 21:00 et puis comme ça on va pouvoir avancer sur ton projet. Allez, je te souhaite une bonne soirée, je te dis à lundi. Salut, ciao, ciao ! 

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