Octobre 2019 - 311019

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Salut, bienvenue à toi dans cette session questions-réponses. Aujourd’hui on est le jeudi 31 octobre 2019, on va pouvoir faire débuter cette session.

Pour t’expliquer le but de la session et comment ça va se passer si c’est la première fois que tu viens, le principe est très simple, il suffit que tu poses ta question dans la tchat box et ensuite je vais pouvoir te donner la parole, comme ça je vais pouvoir répondre à tes questions. Est-ce que tu peux me dire si tu m’entends bien ? Si le son est OK et si tu vois bien mon écran, si tout est OK ? Et puis comme ça, on va pouvoir débuter.

Ce qu’on va faire, c’est que je vais donner la parole déjà à Andrianina. Andrianina, je vais te donner la parole et puis comme ça, tu vas pouvoir me dire où est-ce que tu en es dans tes recherches et puis si tu as des questions, comme ça je pourrai les traiter directement. Salut Andrianina, comment vas-tu ?

Andrianina : Salut Kendy ! Bonjour tout le monde. Ça va, super, et toi ?

Ça va nickel. Alors où en es-tu dans ton projet là actuellement ?

Andrianina : Comme tu le sais, moi j’ai la particularité d’être dans l’immobilier, donc là en ce moment, j’ai pas mal de boulot, de visites sur Paris. J’essaie d’allier les deux. Là au niveau du projet, j’ai positionné deux visites pour mardi prochain. J’ai une maison qui se situe à Beauvais, je ne sais plus exactement le quartier, comme il s’appelle, mais c’est là où on a l’aéroport. Donc je me suis renseigné auprès de l’agence, c’est une succession, il y a du potentiel, même si le prix de départ est assez élevé. Il y a quand même de la superficie, il y a quelque chose à faire. Et puis le deuxième bien, c’est une maison qui se situe à Compiègne, enfin Rethondes plus exactement, c’est collé à Compiègne. Là, on a 174 m2 de superficie, moins de travaux, et on est affiché à 140 000.

Là, tu connais un petit peu déjà le contexte de la vente ou pas du tout ?

Andrianina : Ouais, c’est une dame en fait qui a une boulangerie en bas et elle veut vendre pour raisons financières.

Alors, c’est vrai que pendant que tu me dis « boulangerie », ça me fait rebondir. Quand au rez-de-chaussée, tu as des locaux commerciaux, du genre boulangerie ou boîte de nuit ou même bar ou restaurant, ce genre de choses, il y a toujours un élément important à regarder, c’est : est-ce qu’il y a encore des outils ou des éléments dans le bien, et si c’est prévu ou pas qu’ils les enlèvent s’ils y en a. Parce que s’il y a des éléments, genre des gros fours ou pour une boulangerie, ça va être des trucs pour filtrer le pain ou des malaxeurs ou des trucs du genre, ça peut être des trucs assez lourds des fois. Ou si c’est des fours, c’est des éléments assez gros, ou parfois, si c’est des fours anciens avec du fuel ou je ne sais pas quoi, il y a sûrement des grosses citernes, des gros trucs à déplacer. Donc dans ces cas-là, il faut vraiment que tu regardes si déjà, un, ils vont les enlever, et s’ils ne les enlèvent pas, j’ai envie de te dire qu’il faut faire très attention. En tout cas, il faudra le notifier au niveau de ta négociation parce que ça coûte très cher à débarrasser. Quand tu dois débarrasser une ancienne boulangerie, tu as un tas de ferraille à débarrasser. Donc ça, ça va te coûter assez cher, donc il faut vraiment… Dans l’idéal, je préfère tout ce qui va être locaux commerciaux avec des bureaux, ce genre de choses. Mais tout ce qui va être restaurant ou des trucs un peu chiants à enlever, quand c’est compliqué, je préfère laisser tomber parce qu’avant même d’avoir 1 cm2 pour (0:05:29), tu auras déjà dépensé, je ne sais pas, plusieurs milliers d’euros pour juste débarrasser, juste enlever les trucs. C’est-à-dire qu’avant même de pouvoir faire les travaux de (0:05:38), tu vas dépenser beaucoup d’argent. En gros, c’est comme si tu étais en *négatif*(0:05:43) et le fait d’enlever, tu seras juste à zéro. Tu n’auras rien encore fait que tu auras déjà des (0:05:51). Donc ça, c’est à faire attention. Alors je ne sais pas si en tout cas, tu as déjà ces infos par rapport aux biens, mais quand tu y es, fais gaffe à ça. Surtout un élément très important à vérifier : est-ce qu’il y a des éléments à enlever ou pas sur le (0:06:06).

Andrianina : D’accord. Écoute, je n’y avais pas pensé effectivement, je viens de le noter. Là, j’ai les photos et il restait le four.

Donc tu vois, s’il reste le four, ça c’est… Après, tu peux toujours demander qu’est-ce qu’ils ont prévu de faire ? Est-ce qu’ils ont prévu de l’enlever ou pas ? S’ils ont prévu de l’enlever, je te dis OK. Mais s’ils n’ont pas prévu d’enlever le four, mec, ça va (0:06:42) ça, parce que ça, ça coûte une blinde, il y a plein de ferraille. L’artisan, lui ce qu’il va te dire, c’est… Si en plus, c’était genre des murs, c’est un bon coup de massue, c’est tombé et c’est tout. Mais de la ferraille, il faut soit couper ou dévisser, il faudra démonter, c’est un bordel monstre. Donc vraiment, si tu vois que c’est vraiment trop chargé, j’ai envie de te dire : next, on ne perd pas de temps. Ne perds pas ton temps parce que tu vas dépenser plusieurs milliers d’euros, juste pour un truc où tu ne pourras même pas forcément gagner beaucoup d’argent. Donc souvent les fours, c’est dans une petite pièce et ce n’est pas comme si tu allais avoir un palais derrière. Donc ce n’est pas forcément intéressant. Mais l’idéal, c’est de regarder sur les photos déjà au niveau de l’annonce, si tu vois des fours (0:07:34), et si tu les vois, pense à poser la question : est-ce que ce sera débarrassé ? Parce qu’il y a des mecs, ils vont vendre leur bien, ils vont vouloir garder leurs fours. Donc dans ces cas-là, tu n’es pas embêté, le mec il va te débarrasser et puis la seule chose qu’il faudra valider, c’est qu’au moment de signer le compromis, ce soit noté qu’en gros, avant la date de la signature finale, il faut que tel local soit débarrassé complètement. Ça, tu pourras le mettre dans les conditions suspensives.

Andrianina : D’accord. Écoute, effectivement, ça me paraissait normal, c’était tout à fait logique en fait que les meubles, ils dégagent. Maintenant, je peux toujours appeler l’agent immobilier et puis voir ça. Mais ça vaut quand même le coût d’aller voir…

Alors, tu peux même appeler l’agent immobilier. S’il te dit direct qu’en fait, ce sera laissé en l’état, franchement avec l’expérience, je te dis, laisse tomber. Laisse tomber. Déjà, tu peux faire l’expérience avec d’autres sprinteurs, juste le fait qu’ils aient quelques murs à péter, le prix des travaux ça flambe. Tu peux passer facilement de 600-700 € du m² à 1 000 € du m², juste parce qu’il y a quelques murs à péter. Alors imagine quand tu as un four à débarrasser, là au m², si tu es déjà à 700, je te dis que tu vas dépasser les 1 000 € facile. Et tu seras à peine rentable. Après, si vraiment le prix du bien est très bas, si c’est un bien qui est genre à 50 000… Pour te raconter l’histoire, c’est que j’avais un bien, une boulangerie également, mais c’était vendu aux enchères. Et là, c’était une très bonne affaire parce que même s’il y avait encore les biens, c’était une très bonne affaire parce que genre, le truc, ça valait 25 000 €. En fait, comme c’était vendu aux enchères, le créancier, lui il voulait juste vendre pour récupérer son cash. Donc dans ces cas-là, lui il vend au prix… Comme il restait à peine 25 000 € de crédit que le mec n’a pas pu rembourser, lui il vendait à ce prix-là, enfin en tout cas, le prix de départ c’était ça. Mais là, comme c’est très très bas, pour la surface, même si tu dépenses 10 000 € pour débarrasser le bien, tu es encore dedans. Par contre, quand le bien, tu l’as payé super cher déjà et qu’en plus, il est embarrassé avec des fours, des trucs, des outils et tout, là, s’ils n’ont pas prévu de l’enlever, next.

Andrianina : D’accord. Écoute, je vais passer un coup de téléphone demain. Sinon tout à l’heure, là tu parlais du prix au m² au niveau des travaux, je voulais rebondir là-dessus, comment tu fais pour calculer combien ça va te coûter, par exemple 200-300 € du m² les travaux ?

OK. Alors, calculer comme ça, c’est très compliqué parce qu’en fait, il n’y a personne qui peut te dire juste en regardant ton bien, c’est 200 €-300 € du m². En fait, la fourchette que je vous ai donnée, c’est une fourchette quand tu n’as pas beaucoup de travaux. C’est-à-dire que quand le bien, il est déjà bien découpé et que tu as juste de la rénovation à faire, et qu’il y a un petit peu de peinture et tout ça, quand tu auras juste ça à faire, tu seras autour des 500 € du m² en termes de travaux, parce que tu as le mec qui va repeindre, qui va passer mettre du placo peut-être un petit peu, et tout ça. Là, tu n’as pas grand-chose à faire, donc là tu seras autour des 500 € du m².

Après, il y a des gens qui arrivent à descendre en dessous, mais c’est parce qu’ils ont mis la main à la pâte. Mais bon, ce n’est pas le but. Nous, on est des investisseurs, le but ce n’est pas que tu commences à aller poser du placo. Il y en a un du programme qui a commencé à faire ça, je crois que c’était François. Lui à la fin, il était autour des 300 € du m². Il a mis la main à la pâte. Mais il n’avait quasiment plus de vie après. Donc ce n’est pas du tout ce que je conseille. En tout cas, lui il savait faire, c’est pour ça qu’il a été tenté. Mais quand tu ne sais pas faire, la question ne se pose même pas. Donc il vaut mieux partir sur 500 € du m2, quand c’est à peu près bien séparé et que tout est déjà en place. Quand tu arrives dans l’immeuble, tu te dis en fait, ouais, tu n’as rien à faire, tu as juste à repeindre et puis voilà, c’est reparti. Après, quand tu as des trucs un peu plus complexes, du genre il y a peut-être un petit mur à casser, le placo à refaire que c’est vraiment dégueulasse, tout n’est pas déjà dessiné, tu prévois dans ta tête des salles de bains mais qui ne sont pas encore là qu’il n’y a pas d’évacuation, il n’y a pas d’arrivée d’eau et tout ça, tu sais que tu seras plus autour des (0:12:52) du m². Et je dis souvent, quand tu as genre des murs à abattre, des trucs du genre, là c’est exponentiel, tu peux facilement monter à 1000. Mais tu vois, c’est juste une estimation que tu vas faire pour pouvoir savoir si ça vaut le coup ou pas de continuer sur le projet. Mais de toute façon, c’est toujours avec un artisan que tu vas définir une estimation un peu plus précise par rapport à ton projet, parce que même un artisan, il ne pourra pas te dire : « ce sera 77 854 et 97 centimes ». Celui qui te dit ça, il te raconte du flan, ce n’est pas possible parce que tu as forcément des trucs qui n’étaient prévus ou des trucs finalement qui vont changer en cours de route. Donc c’est juste une estimation que tu feras et que tu vas affiner avec un artisan. Mais si par exemple, tu as fait ton calcul, tu t’étais peut-être basé sur du 700 € peut-être du m² et que ton artisan, il a 1500 € du m², il raconte du flan et puis voilà ; ou alors peut-être qu’il a raison, parce qu’il y a vraiment énormément (0:14:00) et dans ce cas-là, tu laisses tomber ce projet-là. Parce que l’erreur à laquelle il faut faire attention, c’est que des fois, si tu es sur un secteur où le prix au m² est peut-être à 2 000 €, et que tu achètes ton bien déjà, je ne sais pas, à 1 000 € du mètre, et toi tu dois faire des travaux à 1 500 € du m². Mais après, avec des travaux à 1 500, ton prix au m², il est à 2 500. Du coup, ça veut dire qu’après avoir fini tes travaux, tu ne peux pas revendre au prix, tu vas perdre de l’argent. (0:14:43), tu m’entends ?

Andrianina : Ouais, ça…

Donc je te disais, c’est qu’il faut surtout qu’une fois que ton projet sera terminé, il faut que tu sois capable de le revendre tout de suite sans perdre de l’argent, limite à en gagner. C’est-à-dire qu’il faudra effectivement que tu fasses attention au prix au m² quand tu achètes, mais surtout que tu gardes à l’esprit que toi, tu vas faire des travaux. Donc ça veut dire qu’une fois terminé, il faut que ton prix au m² soit inférieur au prix du m2 ou alors au maximum équivalent au prix du m2 moyen sur ton secteur.

Andrianina : Ouais, je comprends. Ça marche.

Donc ça c’est des choses qu’il faut regarder. Mais de toute façon là, comme c’était (0:16:07), donc prends le temps et essaie de voir avec l’agent immobilier si c’est déplacé ou pas. Et puis de toute façon, il faut que tu ailles sur le terrain. Ça fait un moment, il faut que tu ailles sur le terrain et que tu voies quand même des trucs. Mais il faut juste que tu (0:16:22) et puis quand tu seras en visite, tu pourras effectivement poser cette question pour avoir…

Mais en tout cas, ce que je disais à Andrianina, de toute façon, comme tu n’as pas encore été forcément en visite là, il faut vraiment que tu ailles sur le terrain. Donc il faut que tu ailles sur le terrain pour que tu puisses te faire un peu la main dessus. Et pense simplement à poser la question : est-ce qu’ils vont débarrasser ou pas pour la boulangerie ? Ça marche ?

Andrianina : Ouais. Là, juste pour terminer, il me disait l’agent immobilier au téléphone que la toiture, elle n’était pas toute récente, mais bon, elle fait encore le taf. Et qu’il y avait une petite cour, il y avait une annexe en fait dans la maison et il y avait un accès direct sur le séjour par dehors. Donc moi j’ai calculé, il y a peut-être la possibilité de faire sept-huit apparts.

Mais il faut que tu ailles sur place. Ça, tu ne peux pas le deviner sans avoir été sur place. Il faut vraiment que tu te déplaces.

Andrianina : Ouais.

Ça, il ne faut pas faire de plans sur la comète. Il faut que tu sois sur place, tu prends les informations, et là tu verras ce qu’il est possible de faire en fonction de la disposition des fenêtres et tout ça. Même moi, je suis incapable de te dire combien de logements tu peux faire en regardant des photos. Donc il faut que tu te déplaces.

Andrianina : OK, ça marche. Je verrai ça.

Fais ça. Déjà, essaie de prendre au rendez-vous et puis tu me diras un peu comment ça s’est passé, OK ?

Andrianina : OK, nickel. Merci Kendy.

Je t’en prie Andrianina. En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole.

Alors du coup, je vais donner la parole à un prochain sprinteur, Morgan. Morgan, je vais te donner la parole. Salut Morgan. Comment vas-tu Morgan ?

Morgan : Écoute, ça va tranquillement.

Alors où en es-tu là ?

Morgan : Là aujourd’hui, j’ai une problématique puisque j’avais un rendez-vous bancaire là, et ça fait un moment que je cherche le financement. Et là, je tiens le bon bout. Bon, je n’ai pas envie de m’avancer, mais elle était favorable, je ne sais pas si c’est une conseillère qui n’a pas encore fait ses objectifs et qu’elle va vraiment prendre le dossier. Mais elle me propose un financement avec un différé de 36 mois, jusque-là ça me va bien.

Oh shit mec ! C’est bon ça.

Morgan : Mais attends, mais le truc, c’est que je suis sur une partie en prêt à taux zéro et c’est là mon problème. Et je ne sais pas parce que moi j’ai vendu le dossier en résidence principale et du coup, je ne sais même pas comment me retourner parce que je regardais les contraintes du prêt à taux zéro.

Très simple, tu lui dis : « écoutez Madame untel, j’ai eu mon frère là qui me disait de faire attention au prêt à taux zéro parce que bon, on ne sait jamais. Parce qu’aujourd’hui ce n’est pas forcément d’actualité, mais si demain, genre je veux louer une partie de mon logement comme ce serait un gros logement, mon frère me disait que je n’aurais pas droit et tout, qu’il y a certaines choses à voir ».

Morgan : Qu’il y a certaines contraintes. Je ne vais pas te cacher, j’avais déjà pensé à une introduction exactement dans ce sens, mon frère.

Non, moi je suis ton grand-frère, mec. Tu lui dis que c’est ton grand-frère qui t’a dit ça, donc tu préfères ne pas avoir de prêt à taux zéro et puis c’est tout (Rire.)

Morgan : Non, parce que je t’assure que les conditions du prêt, c’est la seule chose qui ne va pas, c’est vraiment le prêt à taux zéro, puisqu’il y a les 36 mois dedans. Ouais je te disais, tout me va sauf le prêt à taux zéro puisque j’ai le différé de 36 mois et je suis en PPD et je ne suis pas en cautionnement. Du coup, franchement c’est…

Franchement, c’est un gros truc ça mec. C’est nice.

Morgan : Non mais vraiment, comme je te dis, c’est vraiment le prêt à taux zéro. Alors je vais essayer de voir comment (0:22:46).

Ouais, mais ça, ça se retourne facilement ça. Tu l’appelles, tu lui dis : « écoutez, mon frère justement, il m’a dit qu’il a eu des mauvais échos par rapport au prêt à taux zéro. Franchement, je sais que c’est un peu plus avantageux, mais je ne voudrais pas avoir d’ennuis par rapport à ça. Si demain, je veux par exemple louer un de mes chambres…

Morgan : Ouais, sur le long terme.

« … sur le long terme, j’ai peur. Parce qu’après, si demain je dois rembourser tout le prêt, non. Je préfère à la limite payer un peu, ce n’est pas grave, mais mettez sur le prêt standard et puis voilà ». Point, next.

Morgan : Ouais. Franchement, je vais essayer de voir ça parce que comme je te dis, je ne sais pas s’il lui manque des objectifs à celle-ci, mais je la sentais vraiment prête à défendre le dossier.

Après, tant que ce n’est pas signé, il faut faire gaffe parce que des fois…

Morgan : Oui, mais complètement, mais c’est que moi, je ne veux pas que le dossier soit monté avec ce prêt à taux zéro, c’est pour ça que je veux me retourner dès lundi et puis d’attendre. Mais c’est sûr, comme tu disais, le but ce n’est pas de faire de plans sur la comète, mais je veux déjà rectifier la chose dès le départ.

OK. Non mais tu as raison, fais ça, tu l’appelles… Ah mais demain, c’est férié. Tu l’appelles.

Morgan : Ce sera lundi.

Il ne faut pas que tu envoies de mail, tu l’appelles vraiment et tu poses la question. Tu dis : « ouais, parce que là, mon frère m’a dit ça ». Tu vois, tu fais que tu es inquiet. Genre ton grand-frère, il t’a dit : « ouais, ça ne va pas ». Et toi, comme tu ne t’y connais pas forcément, tu ne veux pas te lancer dans un truc qui va te bloquer. Donc tu préfères ne pas avoir ces avantages-là, et puis c’est tout.

Morgan : Ouais. Non mais c’est sûr. En plus, il y a encore de la marge par rapport à l’échéance qui est proposée, alors bon, ça peut être intéressant.

Et l’autre projet alors, ça en est où ?

Morgan : Justement, c’est l’autre projet ! C’est l’autre projet !

Non parce que celui qu’on a visité ensemble, ça donne quoi alors ?

Morgan : Ah oui, justement ce matin encore, j’étais en réunion de chantier pour faire, parce qu’il y a eu…

Ah oui, le chantier a déjà commencé ?

Morgan : Ah oui, il a déjà commencé. Les gars, là ils attendent l’électricien, ils ont déjà mis tous les rails de cloisonnement.

Non !

Morgan : Oui (Rire.)

C’est sérieux ça ?

Morgan : Ouais, je te dis ce matin, j’y étais par rapport à certaines contraintes techniques pour savoir si on faisait une ouverture dans un sens ou dans l’autre, puisqu’il faut une pente pour la salle de bains. Puisqu’il faut une pente, du coup on devait statuer sur le meuble vasque.

OK, je vois, OK. Justement, pour le meuble vasque, toujours penser à prendre des lave-mains parce que tu vois, les salles de bains, elles seront petites, il ne faut pas prendre des lavabos standards.

Morgan : Ah non non, c’est vraiment les petits.

OK. Et puis moi, ce que j’ai fait pour les pentes, c’est que j’ai rajouté une petite… C’est un logement qui est au rez-de-chaussée, j’ai rajouté une (0:26:10) avec des poutres. J’explique ça dans la semaine 4. Dans la semaine 4, tu verras un peu ce que j’ai fait, moi. J’ai mis une plateforme de 10 à 15 cm, je crois, et en fait ça permet de passer les tuyaux de la douche et puis du lave-mains, et ça permet de laisser une pente. Et tu mets vraiment la toilette le plus proche de l’évacuation en fait.

Morgan : Exactement, voilà. C’est cette contrainte technique qu’on était en train de voir et puis même, par rapport au positionnement de la kitchenette, et voilà. C’était vraiment par rapport à ça qu’on s’est vu ce matin. Non mais pour l’instant, ça avance.

OK. Donc pour information, pour le contexte, pour les autres sprinteurs, ils se disent qu’ils ne comprennent pas trop. En fait, Morgan a déjà signé son premier bien là, il a déjà commencé les travaux. Et là en gros, il est sur un deuxième projet. En fait, il n’a même pas terminé ses chantiers et puis il est déjà sur un autre truc pour financer. En tout cas, on ne lâche rien Morgan, continue comme ça mec et puis qui sait, peut-être d’ici quelques mois, peut-être tu seras sur deux immeubles.

Morgan : Écoute Kendy, c’est ce que je suis en train de faire (Rire.) Franchement, c’est le taf. Je t’assure, c’est un stress de folie, mais bon, j’en veux.

Non mais t’inquiète mec, ça va payer, on ne lâche rien.

Morgan : J’ai des objectifs

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Non mais c’est cool, non mais ça marche. En tout cas, comme je t’ai dit, il faut que tu l’appelles la bancaire pour valider ce qu’on a vu là, tu lui dis ça et puis tu bascules en taux normal. Et puis pour le chantier, il faut que tu continues de faire tes visites de chantier régulièrement, au moins une fois par semaine.

Morgan : Ah oui, puisque justement, par rapport au conseil que tu m’avais donné là par rapport au sas, tu m’avais dit : « j’avais déjà payé les mètres carrés et de faire un sas ».

Ah oui ! Alors ça a donné quoi ?

Morgan : Justement, c’était par rapport à ça que je les ai vus et puis justement, ça va être fait. Et on voyait encore quelques contraintes techniques, mais si, ça va être fait justement pour gagner en mètres carrés sur le logement.

OK, ça marche. Alors pour donner un peu le contexte justement aux autres sprinteurs, en fait quand j’ai été voir le bien de Morgan, le hall était très large et c’était très long ; il y avait un grand espace au niveau du hall. Et le conseil que j’ai donné à Morgan, c’était d’utiliser une partie du hall pour créer un sas pour un des logements parce que ça permet quand même de gagner des mètres carrés. Quand tu achètes un immeuble, c’est des mètres carrés que tu as déjà payés, donc il faut les exploiter au maximum, et puis même recréer un petit sas, ça fait déjà...

Morgan : Non mais c’est sûr parce qu’après, ça crée un espace de rangement et c’est des mètres carré en plus, comme tu dis.

Ouais. Non mais c’est cool. Franchement, ce serait intéressant peut-être qu’on se refasse même peut-être une petite visite de chantier ensemble, peut-être d’ici décembre, je pense, comme ça on verra un peu comment ton chantier a évolué. Et puis pourquoi pas, on fera peut-être d’une pierre deux coups, on y va visiter ton deuxième immeuble si tu as le…

Morgan : Écoute, franchement, c’est ce que je souhaite. Alors on va voir.

Non mais c’est cool. En tout cas, c’est ce que je te souhaite aussi et puis on ne lâche rien, on continue d’avancer mec, et puis let’s go. Let’s go. En tout cas, si tu as d’autres questions, Morgan, n’hésite pas, je te redonne la parole alors

OK, alors je vois qu’il y a une question en parallèle : « pourquoi un taux zéro et pourquoi PPD plutôt qu’un cautionnement ? » Ah oui, c’est vrai que tu n’es pas encore à ce stade du programme Andrianina, c’est pour ça que tu n’as pas encore vu ces vidéos. En fait, quand tu as un prêt à taux zéro, c’est un avantage qu’on propose aux gens qui achètent leur résidence principale. Mais l’inconvénient du prêt à taux zéro, c’est que tu n’as pas le droit de louer le logement, tant que tu as une partie encore en prêt à taux zéro. Et pour pouvoir louer correctement ton bien sans avoir d’ennuis, il faut que tu aies remboursé totalement la partie du prêt à taux zéro parce qu’en fait, tu demandes un avantage à l’État. Donc tu ne peux pas en plus avoir l’avantage de l’État et gagner de l’argent avec. C’est pour ça que le prêt à taux zéro, ce n’est pas forcément intéressant. Donc c’est pour ça qu’il faut qu’il bascule.

Et concernant ta question pour le PPD plutôt que cautionnement, en fait quand tu as un PPD – un Privilège de prêteur de deniers – la transaction se fait entre la banque et toi, et il n’y a pas de tiers. C’est-à-dire que quand il y a un cautionnement, il y a forcément un tiers qui doit donner son avis, mais ce n’est pas juste le fait qu’il donne son avis le problème. Le problème, c’est que si demain, tu veux faire une deuxième opération en doublette, la société de cautionnement communique avec les autres banques, et elle pourra dire : « non, en fait Monsieur Andrianina, il a déjà un projet de 200 000 € là en cours, il ne peut pas réemprunter 200 000 € ». Donc ça, c’est plus des petits trucs de filous, c’est quand tu veux faire des pirouettes. Mais ça, tu verras ça plus tard. Pour l’instant, va visiter tes biens, mec (Rire.) Il faut que tu ailles visiter tes biens et puis que tu trouves des projets. Mais t’inquiète, tu verras tout ça en temps voulu. Mais c’est bien que tu poses quand même la question, au moins tu sais déjà un petit peu qu’est-ce qu’on pourra faire plus tard.

Alors, je vais donner la parole à une sprinteuse du coup. Alors attends, je vois qu’il y a Élise. Élise, je vais te donner la parole, tu vas pouvoir nous dire un petit peu où est-ce que tu en es.

Élise : Oui, salut Kendy.

Comment vas-tu ?

Élise : Très bien, et toi ? Merci, ça va.

Ça va, nickel. Alors ouais, est-ce que tu as avancé un petit peu depuis… c’était lundi, je crois ?

Élise : C’était lundi. Donc écoute, pas énormément parce que bon, il faut se l’avouer, je n’en suis qu’à un peu plus d’une semaine du début du programme. Donc pour l’instant, je suis activement à la recherche. J’ai déterminé mon rayon, je me suis focalisée sur quelques villes. Et puis je n’ai pas encore l’expérience du terrain parce que j’attends que ça se concrétise sur les biens recherchés qui répondent aux critères cités dans les vidéos, dans ce que tu nous prodigues. Donc depuis lundi effectivement, ce n’est pas la grande avancée, mais enfin voilà.

Bon, ça marche. En tout cas, si tu as des questions ou quoi que ce soit, n’hésite pas, je suis là pour t’aider à avancer. Justement, je ne sais pas si on avait déjà prévu toi et moi un créneau pour qu’on fasse un point ou pas ?

Élise : Non, du tout.

Ça, il faudra qu’on le prévoie prochainement parce que ça fait un moment que tu es là pour qu’on avance. L’idéal, ce serait que tu puisses avoir lesdits biens-là et puis comme ça, on se fera un créneau. Mais de toute façon, on essaiera de s’écrire en off et puis comme ça, on s’organise.

Élise : Voilà, que je commence à remplir ma fiche d’analyse et après peut-être qu’on fasse un point par la suite, une fois ma fiche d’analyse remplie, pour avancer peut-être plus efficacement.

OK. Mais de toute façon, on s’écrira en off et puis on essaiera de s’organiser.

Élise : OK, super. Avec plaisir, merci Kendy.

À plus Élise. En tout cas, si tu as d’autres questions pendant la session, n’hésite pas, je te redonnerai la parole.

OK. « Re Kendy », ah Lynet, yes. Attends, je vais te donner la parole. Je vais vous présenter Lynet qui est fraîchement un nouveau sprinteur. Je ne t’entends pas.

En attendant que Lynet revienne, ce que je vais faire, c’est que je vais donner la parole à Monsieur Pascal. Alors Pascal, je vais te donner la parole. Salut Pascal.

Pascal : Bonsoir.

Comment vas-tu ?

Pascal : Bonsoir Monsieur Kendy, bonsoir tout le monde, ça va.

Arrête de m’appeler Monsieur Kendy parce que… (Rire.) Comment vas-tu ? Ça va ?

Pascal : Ça va.

Alors où en es-tu dans tes recherches ?

Pascal : Comme vous me l’avez demandé, j’ai trouvé une dizaine de biens. Sauf que là, je ne sais pas, en suivant scrupuleusement votre vidéo, vous avez choisi Maison et Autres en évitant les appartements et les autres. C’est la même chose que j’ai faite dans les recherches. Sauf que contrairement à vous, moi je ne trouve que des maisons, pas d’immeubles. J’ai dit : « alors, est-ce que c’est moi qui n’ai pas bien cherché ou c’est parce que c’est ce qu’il y a sur le secteur où j’ai cherché ? » Tout ce que je trouve dans les trois localités, c’est (0:36:05).

Mais en fait, quand tu fais des recherches, il faut vraiment que tu choisisses « immeuble ». Attends, je vais faire un exemple, comme ça tout le monde verra un peu. En imaginant que je me mette ici, je me mets sur cette région-là et je veux chercher des immeubles. Ce que je vais faire, c’est que je vais aller dans Immobilier, Ventes immobilières. Et après, non ce n’est pas le type, parce que le type de vente, si c’est ancien, neuf ou viager. Donc ça, on ne va pas cocher. On va cocher Type de bien. Donc là, ce que je vais faire, je vais cocher Maison et Autre.

Pascal : C’est ce que j’ai fait aussi, oui. Et la localité dans laquelle on veut chercher.

C’est ça. Tu vois par exemple ici, là je trouve, « maison 7 pièces », « maison 4 pièces », « immeuble ». Donc peut-être qu’effectivement, la localisation que tu as trouvée, peut-être qu’il n’y a pas d’immeuble, c’est tout.

Pascal : C’est ce que j’ai fait.

Il n’y en a pas. Il n’y en a peut-être pas effectivement. Sinon, ce que tu peux faire aussi comme test, c’est tu gardes la localité et puis ici, tu vas mettre « immeuble » ici. « Immeuble » ici dans la barre, histoire de vraiment être sûr, et tu fais « rechercher ». Et là par exemple, si tu mets « immeuble » qu’il n’y a que les immeubles normalement qui vont apparaître.

Pascal : J’avais tenté la même chose, j’avais mis « immeuble » là-bas et en recherchant, ça m’a ramené aux maisons.

Après, tu peux avoir des maisons. Par exemple, regarde ici, là c’est écrit « maison », même s’il peut y avoir quand même des… En fait, quand tu mets « immeuble » ici dans la barre de recherche, ça va chercher tous les endroits où il y a écrit « immeuble », que ce soit dans le titre, comme ici, ou alors dans le corps de l’annonce. Par exemple, si je clique ici, sûrement que dans l’annonce, ça doit être écrit « immeuble » quelque part. Attends, si je fais Ctrl+F, « immeuble », là tu vois exactement que c’est écrit « un immeuble à usage professionnel ». Donc c’est pour ça qu’il suffit que l’agent immobilier mette « immeuble » dans l’annonce, toutes les annonces où il y a le mot « immeuble » qui vont apparaître, tu vas les voir dans tes trucs.

Pascal : OK.

Donc essaie redéfinir tes villes et puis comme ça, tu pourras trouver des immeubles qui correspondent à ton projet.

Pascal : Et l’autre question, tout ce qui est viager, ça veut dire qu’il faut les éviter, quel que soit le bien ?

Oui viager, il faut laisser tomber ça. Parce qu’en même temps, viager, c’est un truc pour les dégueulasses parce que ça veut dire que tu attends que la petite vieille elle meure pour avoir le bien. Mais…

Pascal : Oui, mais c’est ça.

Non, viager, on va éviter parce qu’on ne sait jamais quand est-ce que la petite dame elle va mourir, ou le petit monsieur il va mourir. Et puis deuxièmement, on ne va pas pouvoir générer de revenus tout de suite parce que tu vois, tant que la personne ne sera pas décédée… Du moins, après il y a des viagers qui sont libres, donc là ça veut dire que la personne n’est plus là, mais tu dois quand même sortir une grosse somme et tu dois sortir des loyers importants. Donc tu vas sortir deux fois de l’argent. Donc pour nous, ce n’est pas intéressant ça. Donc il vaut mieux partir sur un bien où la petite dame, elle est déjà partie, et puis là c’est une succession et puis comme ça, c’est… En fait, nous on vient après le viager.

Pascal : OK.

Dit comme ça, j’ai l’impression d’être un mec qui travaille aux pompes funèbres (Rire.) Non mais viager, tu évites, OK ?

Pascal : OK.

En tout cas, si tu as d’autres questions Pascal, n’hésite pas, tu as la tchat box, tu peux poser des questions et puis moi je te redonnerai la parole.

Pascal : En principe, trouver les immeubles est plus avantageux que les maisons ?

Ça dépend. Pour moi, c’est le prix au m2 qui va faire et puis le potentiel. Parce que tu peux avoir une maison que tu vas transformer en immeuble, entre guillemets, qui peut être plus intéressant qu’un immeuble déjà tout fait. Par exemple, Steven, c’était une maison au départ. Si tu regardes bien son projet, si tu regardes la vidéo de Stevens, c’était une maison au départ qu’il a transformée en immeuble. Donc ça ne veut rien dire. Toi ce qu’il te faut, c’est des mètres carrés au prix le plus attractif possible.

Pascal : Et le potentiel locatif.

C’est ça, avec du potentiel locatif. Mais le potentiel locatif, si tu as déjà respecté la ville, ce n’est plus une question. La seule chose sur laquelle tu dois te concentrer, c’est sur le potentiel du bien.

Pascal : OK, ça marche. Oui, parce que toutes les villes que j’ai visées, c’est de 35 à 40 000 habitants, donc…

OK. En tout cas, si tu vises ces villes-là, tu auras forcément des biens intéressants. Donc soit tu essaies de trouver plus de villes pour un peu dynamiser tes recherches-là. Mais en tout cas, si tu as fait les recherches comme j’ai montré, c’est que tu es sur la bonne voie.

Pascal : OK, ça marche.

En tout cas, je compte sur toi. De toute façon, on fera le point samedi par rapport à ce que tu as trouvé. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonne la parole.

Alors je vois qu’il y a Lynet qui est revenu. « Pour les locations Airbnb, y a-t-il des restrictions qu’il s’agit de nombre de nuitées par an ? Est-ce qu’il y a des règles applicables pour Paris en ce sens ? » Lynet, je vais te donner la parole, comme ça au moins, je vais pouvoir t’avoir en ligne.

Lynet : Bonsoir les sprinteurs. Voici mon premier QR.

C’est bien mec, félicitations à toi.

Lynet : Ouais, je suis très content de faire partie de la communauté.

Je voyais ta question là : « pour les locations Airbnb, y a-t-il des restrictions ? » Alors les restrictions pour les locations Airbnb, on ne va les avoir que sur les grosses villes, genre Paris, Bordeaux, les grosses métropoles. Et en plus, toutes les métropoles ne sont pas forcément concernées. De toute façon, tu n’es pas vraiment concerné par ça parce que déjà, nous les grosses métropoles, on va éviter parce que c’est des prix exorbitants. Moi, l’expérience que j’ai faite, c’est que nous on va être au top entre 35 000 et 100 000. À plus de 100 000 habitants, tu peux encore trouver des projets intéressants, mais c’est très très rare. Notre sweet spot en gros, c’est vraiment entre 35 000 et 100 000. Passé 100 000, ça devient trop cher ; et en dessous de 35 000, ça dépend des villes, mais ça ne devient pas assez intéressant en termes de potentiel locatif. Donc il faut vraiment que tu dépasses ces 35 000 jusqu’à 100 000. Et sur ce type de ville, il n’y a pas de restrictions. Tu n’as pas de restrictions par rapport au (0:44:32) qu’il faut compenser et tout. Et puis par rapport au nombre de nuitées par an, ça, ça ne concerne que ta résidence principale. Quand tu as une résidence principale, tu as un nombre de nuits pour qu’on considère que tu n’as pas besoin de déclarer quoi. Tandis que si tu fais plus 120 nuits par an, là effectivement ça devient un business, donc là tu devras déclarer ton activité. Mais de toute façon, nous en tant que sprinteurs, on va forcément devoir déclarer. Donc toi, tu ne seras pas concerné par cette histoire de nuitée parce que ce n’est pas ta résidence principale que tu vas louer.

Lynet : OK, ça marche.

De toute façon, il faut que tu te focalises sur les villes qu’on a vues là. Il faudrait juste que tu fasses ta liste de villes. Ce que je fais, c’est que j’avais fait une première liste de villes, mais elle n’était pas encore exhaustive. Je pense que je vais vous la mettre aussi dans l’espace, au moins comme ça, ça vous permettra d’avoir quelques villes déjà à regarder. Mais après, je veux quand même que vous fassiez un peu ce travail d’aller voir effectivement les villes en question parce que ce n’est pas genre, juste, Kendy il a dit que c’était (0:45:43), c’est bon, je prends comme argent comptant. Non, je vais quand même faire la démarche de regarder, OK, est-ce qu’il y a le nombre d’habitants correspondants ? En termes d’intérêts, c’est quoi les intérêts ? Alors en général, si tu as les 35 000, tu as forcément les intérêts. Mais si tu n’as pas les 35 000, là il faut que tu ailles regarder : OK, quels sont les intérêts qui sont dans cette ville ? Est-ce que je vais pouvoir louer, etc. ? Mais ça, je veux que tu fasses quand même ce job-là. Même si je vais vous mettre la fiche, il faudra quand même faire le job d’au moins aller chercher les villes et ne pas juste prendre pour argent comptant ce qui sera noté sur le fichier.

Lynet : Ouais, OK, ça marche. Et du coup, même si ça sort en fait de Paris, c’est-à-dire que même si ça reste en Ile-de-France, il faut s’éloigner, les prix ne changent pas grand-chose finalement parce que…

Ouais, je comprends ce que tu veux dire, mais moi, tant que tu me présentes un projet qui est rentable, je te dis OK. Mais l’expérience m’a montré que jusqu’à maintenant, il y en a très peu qui ont trouvé des projets qui respectaient le code 127 en étant en région parisienne ou dans Paris. Donc je pense que tu vas devoir t’éloigner un peu, comme tous les copains. Mais après, si tu arrives à trouver des trucs intéressants, moi je te dis : « bingo, on y va ». Selim qui m’avait proposé un truc super intéressant à côté d’Aubervilliers. En fait sur papier c’était très intéressant, mais après, quand on a fouillé, c’était une vente aux enchères, donc il fallait sortir 16 000 € et tout pour bloquer la vente, ce n’était pas intéressant. Alors sur papier, le projet est intéressant, mais en tout cas en termes d’épargne qu’il fallait qu’on fasse, ce n’était pas intéressant pour nous. Donc nous, en tant que sprinteurs, l’idéal, c’est de ne rien sortir en termes d’épargne, en gros de ne pas avoir d’apport à mettre et de tout faire financer. Mais sur tout ce qui va être projet aux enchères, là il faudra mettre un billet sur la table, et ça ce n’est pas pour nous, OK ?

Lynet : OK, ça marche.

En tout cas, si tu as d’autres questions ou que ce soit, n’hésite pas, tu as la boîte à questions là, tu poses la question et puis je te redonnerai la parole.

Je vais redonner la parole à une autre sprinteuse du coup. Alors je vois qu’il y a Jessica qui est là.

Johan : Oui allô, bonsoir ?

(Rire.) Petit coquin. Comment vas-tu Johan ?

Johan : Ça va, ouais, c’est Johan. On est ensemble là, donc je me suis permis de hacker. Je suis avec elle.

Jessica : Salut Kendy.

Salut Jessica. Tu vas bien ?

Jessica : Ça va, et toi ?

Ça va, nickel. Parce que j’ai vu Jessica Gaspard qui parle et dit : « salut, bonsoir » (Rire.) Alors comment ça avance de votre côté là du coup ?

Johan : Je suis démasqué. Alors comment ça avance ? Donc là, au sujet du financement, Madame Hennequin devait me contacter aujourd’hui, mais bon, elle n’a pas pu. Tu me diras, ce n’est pas tellement grave. Je vais réessayer demain même si c’est férié. Sinon en fait, j’ai une réponse. Vite fait, je t’en fais un peu l’histoire. En fait, il y avait un banquier là de la Caisse d’épargne qui souhaitait proposer une offre à Madame, donc voilà. Moi j’étais allé avec elle, comme le gars il veut proposer une offre à Madame, je me dis : hop là, je vais m’insérer et discuter un peu avec le gars. Du coup, je t’avais dit qu’en fait, il s’intéressait à l’investissement et tout ça. Cédric Annicette, Yann Darwin, il connaît tout ça, le mec il suit. Donc en fait, mon projet si tu veux, il était vraiment emballé en fait et il l’a présenté. Donc là, il m’a rappelé aujourd’hui pour dire que ça pourrait passer et qu’il me donne plus de détails. Mais il est vraiment très… enfin, franchement quand il m’a appelé, il m’a dit : « ça passe ». Mais bon, on ne va pas s’exciter, on va attendre et puis en continue en parallèle de quand même travailler avec Madame Hennequin et les autres courtiers. Parce que tu m’as dit, tu as vu un banquier qui finalement s’est rétracté et a commencé à parler chinois au dernier moment, donc je me dis : on essaie quand même.

Ah oui oui, j’ai bien cru qu’il parlait le chinois, donc ouais, il faut valider, vraiment assurer tes arrières de tous les côtés. Moi je préfère que tu aies quatre-cinq offres et que tu sois là en mode pacha, à choisir : « avec qui je vais bosser ? » Je préfère que tu sois dans ce cas-là que plutôt de te dire : « OK, il a dit : peut-être que ça va passer. Hop, on arrête tout et puis on se focalise sur lui ». Non, pas du tout.

Johan : C’est ça. Mais je t’avoue que ça fait du bien un peu d’avoir un « ça passe » avec tous les noms-là, ça fait un peu de bien, mais on ne s’excite pas.

Et à côté de ça, au niveau des artisans… en fait, j’essaie vraiment d’avancer un peu en parallèle. Donc il y a un artisan qui a retenu mon attention puisqu’en plus, l’agent avec qui je suis sur la vente-là, il m’a dit du bien de cet artisan. Donc j’ai fait : « bon OK, on va creuser ». Donc là, j’ai posé mon (0:51:29) et lundi, je descends et je ferai des visites de chantiers en cours et terminés de cet artisan, de son entreprise, pour voir un peu qu’est-ce qu’ils fournissent, comment ils bossent, le niveau de qualité auquel je peux m’attendre.

OK, non, ça c’est très bien ça. Ça c’est très très bien. Selim, il avait fait ça avec son artisan. Donc c’est intéressant de pouvoir faire ça si tu as le temps de voir un peu les résultats, ses références, comme ça tu vois un peu qu’est-ce qu’il fait comme boulot. De toute façon, il ne va jamais t’amener sur un chantier dégueulasse. Mais au moins, si tu peux avoir déjà une idée de ce que lui il estime être un de ses meilleurs chantiers, tu verras un peu ce à quoi tu peux t’attendre.

Johan : C’est ça.

Si tu vois que son meilleur chantier est déjà moyen, tu peux déjà dire : « OK, laisse tomber ».

Johan : Ouais, next.

Next, exact.

Johan : C’est comme ça que je le vois.

Non c’est cool, c’est cool.

Johan : Et du coup en fait, pourquoi j’ai calé ça lundi ? Parce que de toute façon, j’ai rendez-vous avec la notaire. Donc déjà, je descendais dans la ville où il y a mon bien, mais déjà j’ai rendez-vous avec la notaire, et c’est là où j’ai discuté un peu tout ce qui est avec Madame, comment ça se passe, tout ça, c’est quoi la meilleure stratégie. Tout ça c’est lundi.

OK, c’est parfait ça mec. Franchement, là tu vois, ce qui est intéressant, c’est qu’il y a tout qui se (0:52:51) d’une traite, donc c’est cool ça. Ça veut dire que là, si on est optimiste et tout se passe bien, on est en novembre, je pense que pour fin novembre-début décembre, il faudrait déjà qu’on puisse signer quelque chose.

Johan : Ouais, c’est ça. Et en parallèle en fait, j’ai déjà demandé à l’artisan quand est-ce qu’il pourrait commencer les travaux. Enfin je me projette, mais bon tu sais, pour voir un peu. Il m’a dit janvier 2020, il pourrait commencer. Ça ne me paraît pas trop déconnant.

Non, c’est trop tard ça, il faut essayer de trouver un autre… Franchement, après, on s’excite peut-être un peu. Peut-être tu n’auras pas eu le financement avant, ça se peut. Parce que le temps que le mec… Normalement, si tout se passe bien, pour fin novembre tu pourrais déjà avoir signé un truc. Mais si ça prend un peu de retard, tu peux être genre à mi-décembre… Bon, si c’est mi-décembre, je vais te dire, on peut attendre 15 jours, on ne sera pas à 15 jours près. Mais s’il y a un truc qui se profile là la semaine prochaine et que tu peux signer déjà une offre de prêt genre fin de semaine prochaine et qu’en ayant attendu les 10 jours, que ça nous ramène à mi-novembre, mec, je te dis non, là on ne va pas attendre un mois et demi pour le mec. Il faudra qu’on trouve un autre artisan. Donc pour l’instant, je te dis quand même d’essayer de voir avec d’autres artisans.

Johan : D’accord.

Si tu peux avoir d’autres artisans sous la main. Parce que moi je ne veux surtout pas que tu arrives à la fin, tu as tes clés et que tu vois ton chantier à l’arrêt. C’est comme Morgan là, il m’a surpris, en plus Morgan. Quand j’ai été le voir, il me disait que ça allait commencer. Là, son chantier a déjà débuté. Là, il est déjà même en train de chercher un financement pour un deuxième bien. Donc c’est pour te dire qu’il n’a pas le temps.

Johan : Ah, il n’a pas le temps.

Ouais. Donc c’est comme ça que tu dois te positionner, c’est pareil. En plus, Selim il me disait, ouais, l’artisan lui avait dit : « OK, je peux commencer, mais ce sera genre dans un mois après ». Je dis : « mais non, mec, tu trouves un autre artisan ». Les artisans, il y en a. Alors c’est sûr que ça peut être un peu plus compliqué de les trouver tout le temps, mais il y en a. Forcément, il y en a. Je te dis, c’est comme des boulangeries ou des pharmacies, donc tu dois forcément en avoir un plus loin. Non mais en tout cas, c’est ce qu’il faut faire, il faut continuer là d’avancer, j’ai envie de dire, sur les deux…

Johan : Les deux tableaux, ouais.

Ouais, le financement, essayer de trouver d’autres personnes ; et au niveau des travaux, essayer de trouver d’autres artisans pour que vous soyez vraiment en mode pacha en train de choisir avec qui vous voulez bosser.

Johan : Yes, l’abondance.

Voilà, abondance, abondance, abondance ! Jamais de la scarcity, je ne sais pas comment on dit ça en français, mais en gros, c’est l’abondance.

Johan : Ouais, scarcity c’est le manque (0:56:08), mais je ne l’ai pas en français.

De toute façon, on ne veut pas savoir comment on le dit en français, c’est du négatif. Nous on ne veut que de l’abondance, on veut des euros et de la richesse. Les mots négatifs, on ne veut pas les connaître. Donc t’inquiète mec. Il faut que tu continues comme ça et puis ouais, je pense que d’ici jeudi prochain, tu auras des bonnes nouvelles à nous annoncer, je pense.

Johan : Je fais tout pour, on fait tout pour.

Ça marche. En tout cas, est-ce que tu avais d’autres questions par rapport à ça ?

Johan : Non, juste faire un petit rapport. Ah si ! J’avais une petite question, peut-être bête, mais tu vois quand tu investis en nom propre, du coup, tant que tu as des travaux, tout ça, tu peux les déduire et du coup ne pas payer d’impôts. Mais vu que tu es en nom propre, par exemple si tu travailles à côté, normalement tu ne paies pas d’impôts sur ton travail aussi puisque toi tu es une personne.

Ah toi, tu es un petit malin, toi. Toi, je te vois déjà venir. En plus j’avais expliqué ça, je ne sais plus si tu étais là, c’était à Célia que j’ai expliqué ça. En fait, sur la partie (0:57:21) ça fonctionne, mais pas sur les revenus BIC. Sur les revenus BIC que tu déclares, tu ne pourras déduire les charges que sur ton activité en BIC.

Johan : D’accord, OK.

Alors, ce n’est pas clair. En fait, si tu…

Johan : Non, si si si, je vois. Je comprends, c’est juste l’activité commerciale, pas.

Voilà, tu profites de ça juste sur ton activité commerciale, voilà. Et même si – toi tu n’es pas dans ce cas-là – mais par exemple, quelqu’un… Ah mais peut-être même Andrianina, il est dans ce cas-là. Je ne sais pas si tu as des revenus BIC Andrianina, mais par exemple quelqu’un, je ne sais pas, qui est médecin, qui est en profession libérale, il perçoit des revenus soit BNC ou ce genre de choses. Et du coup, lui il pourrait se dire : « en fait, je fais plein de travaux et je vais déduire les charges sur mon activité de médecin ou d’infirmier ». Mais l’État va dire : « hun hun, ça ne marche pas comme ça », il va payer les impôts sur les revenus qu’il va générer. Et effectivement, sur la partie immobilière, tu pourras déduire, mais ce n’est que sur la partie immobilière parce que sinon, ce serait trop simple. Le mec, il est médecin. Il achète un bien, il fait 100 000 € de travaux. Pendant un an, il paie zéro, walou walou, nada sur son activité de médecin. Donc non, ce serait trop beau. Donc l’État a vraiment cloisonné cette partie sur les revenus BIC. OK ?

Johan : D’accord, ouais, je vois.

En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis moi je te redonne la parole alors, Johan.

Du coup, je vais donner la parole à un autre sprinteur. Alors, je vois qu’il y a Wilfried qui est là. Je te donne la parole, Wilfried. Tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es. Je ne t’entends pas.

Alors en attendant Wilfried, je vais donner la parole à notre ami Xavier. Alors attends Xavier, je vais te donner la parole. Yes Xavier.

Xavier : Salut la team !

Comment vas-tu ?

Xavier : Ça va.

Alors ça dit quoi là ? Ça fait un moment que je ne t’entends plus. Comment tu avances là ?

Xavier : Mec, ça taffe. Mais bon, ça pédale là, ça mouline dans le vent, enfin bref. Là dernièrement, je t’ai dit que j’avais une visite et l’artisan il est passé, et il a estimé qu’il faut tout refaire dans le bâtiment. Donc là, j’en ai au moins pour 300 000, rien que pour les travaux et tout ça, je n’ai même pas encore aménagé le bien. Et là, par rapport à mon artisan, ça c’est bien, lui il m’a présenté un mec qui cherche des biens et qui peut concrétiser l’affaire pour moi en fait. C’est-à-dire qu’il peut rechercher des fonds, il peut démarcher les banques. Et lui là, il m’a proposé un bien, mais le hic c’est qu’il m’a proposé un bien avec trois studios seulement, mais un endroit qui est… un superbe… un endroit bien placé. C’est juste à côté d’une grande ville, et il y a une serre numérique à côté en fait.

OK, je vois. Le fait de dire serre numérique, je vois déjà où c’est en plus (Rire.)

Xavier : Tu as vu, en plus, c’est à côté de chez Steven, il est dans la ville à côté.

Ouais, quand tu dis ça, j’ai dit : « hou, ça je connais ». Non, OK, je vois.

Xavier : La serre numérique est (1:01:14).

Ouais, pour moi, c’est just. Franchement, à part si projet fini, tu es à 90 000 € peut-être, je te dis ouais, pourquoi pas ? Mais le seul (1:01:25) un projet comme ça, c’était Tony. Mais tu vois, lui il est sur une ville très touristique, donc ça veut dire que s’il est en location meublée, il sera moyen ; mais en location courte durée, il va exploser parce que les nuitées sur son secteur, c’est autour des 70-80 € la nuit. Donc le mec, même avec trois logements, il va exploser. Il va vraiment faire du chiffre.

Xavier : Ouais, tu vois, c’est ça.

Alors que je pense que si tu n’en as que trois… après, c’est combien le prix ?

Xavier : Le bien, il est 65 000, mais je peux descendre à 30 000. L’agent immobilier me dit : « tu peux faire une offre à 30 000 ». Même lui il pense que 65 000… 65 000 ou 45 000, je ne sais pas si je me trompe, mais il m’a dit : « tu peux descendre à 30 000 ». Même lui, il pense que ça ne vaut pas ça. Après, moi je n’ai pas encore fait mes calculs. Vu qu’il y a trois lots seulement, ça ne m’intéresse pas trop. Donc une fois que j’aurai fait mes calculs, le chiffre que ça va me donner, je lui balance ça dans la face et s’il dit oui, il dit oui ; s’il dit non, ce n’est pas ça.

Ouais. Moi je te dis vraiment, après, si tu fais un truc comme, je te dirais…

Xavier : Trois, je n’ai pas envie.

Ouais, franchement, moi je ne suis pas fan pour trois. Après, c’est quoi la surface que tu as là ?

Xavier : C’est petit, c’est 65 m2, c’est petit encore.

Ouais, franchement, parce que même 60 000 €… En fait, c’est ça que tu dois regarder. C’est que quand tu regardes bien au prix au m2 que tu achètes, c’est cher mec. En tout cas le prix affiché, c’est cher. Donc pour vraiment que ce soit rentable pour toi, il faudrait vraiment que tu sois autour des 30 000.

Xavier : Ouais, mais moi, vu que le bien ne m’intéresse pas, parce que moi je vais taper dans les quatre direct. Après, j’ai tellement attendu que je suis tellement chaud d’avoir un truc pour avoir un résultat. J’ai bien envie de sauter dessus. Mais j’ai fait des calculs vite fait et j’ai regardé, sur leboncoin à combien se loue un truc là-bas, je ne vais pas louer des studios à 400 balles. Je suis aux alentours des 300, des 350. Admettons, moi je le mets tip top comme on a dit là dans la formation, je les mets à l’aise, si j’arrive à louer à 380, ce sera énorme. Et même, j’ai fait des recherches pour voir si les gens ils cherchaient des studios là-bas et j’ai eu zéro. Après, peut-être que ça ne veut rien dire sur leboncoin, mais j’ai eu zéro demande.

Non non, ça ne veut rien dire. Franchement, je te dis, il y en a plein qui me parlent de ce genre de choses, mais si tu as respecté ton critère des 35 000 habitants, mec, crois-moi que tu vas louer. Mais ça, ça ne veut rien dire. C’est comme les histoires de densimètre, ça c’est du gros bullshit, il ne faut vraiment pas se fier à ce genre de choses. Que le densimètre, genre le mec il a été voir tous les propriétaires pour demander combien de personnes viennent te voir pour louer. Si vraiment ils faisaient ça, ils seraient venus me voir. Et moi, personne n’est jamais venu me voir pour me demander combien de locataires étaient venus me voir. Donc c’est du flan ça.

Xavier : Donc toi, tu penses quoi ? Parce que la semaine prochaine, j’ai l’artisan, il va passer. J’ai le mec là, Séb, il va passer, il va regarder les trucs et il va me dire combien de travaux j’en aurais. Moi, je fais quoi pour cette affaire ? Tu penses que j’abandonne ?

Moi je te dis, si vraiment ça ne te coûte rien… Tu vois, c’est comme moi, là aujourd’hui j’ai des studios qui sont éparpillés un peu partout, je les ai gardés parce que ça ne m’avait pas coûté grand-chose et puis c’est tout. Mais en gros, je te dirais que si tu veux te mettre ça sous la dent, histoire de te dire que tu as un truc déjà, tu peux. Mais il faudra quand même que tu recommences tout de suite en mode : « ouais, là je vais vraiment faire mon immeuble ».

Xavier : Mais mon but, c’est ça Kendy. Je me suis dit ça aussi, je me suis dit : je peux très bien prendre ces trois-là pour moralement me réconforter, mais (1:04:55) pendant qu’il est en train de bosser, je taffe : « tu en as déjà d’autres ? », je suis à l’affût. Aujourd’hui je l’ai appelé là. J’ai appelé le mec, je lui dis : « par contre ton truc-là, c’est bien sympa, ce n’est pas ce qui m’intéresse. Donc si tu as d’autres trucs sous la dent, tu me les envoies ». Parce que lui, il m’a dit…

Ah ouais, non c’est clairement possible. Après, je te dis, nous ce qu’on va chercher, c’est quand même un truc idéal. Mais si tu peux déjà avoir ça et que ce n’est pas cher et que ça ne te coûte rien, mais que tu peux déjà mettre ça sous la dent, moi je te dis : vas-y. Ce sera déjà fait, ce sera là, ça commencera à générer des revenus. Après, ce n’est juste pas se dire : « OK OK, j’ai fait ça, je m’arrête ». Non : « j’ai fait ça… »

Xavier : Non non non, ce n’est pas mon but. Moi mon but, c’est d’être indépendant financièrement. Déjà avec ces trois-là, ça paie mon crédit et puis j’aurais peut-être 200 balles à me mettre sous la dent. Après, je n’ai pas encore regardé.

Ouais, je vois.

Xavier : Parce que je vais te dire…

Non mais si tu remplis ton code 127, je te dis, pourquoi pas ? Bon, ce ne sera pas le truc… En gros, c’est comme si tu n’avais pas encore investi, pour les sprinteurs. Mais en tout cas, tu auras déjà avancé, et après il faudra que tu continues tes recherches, mec. Mais je te dis, si c’est rentable, prends-le, mets-le dans ton patrimoine, c’est là.

Xavier : Voilà, j’ai pensé à ça en même temps parce que l’agent immobilier, il avait déjà deux biens pour moi. Et le temps que je raccroche, le lendemain matin, le bien il est parti, et c’était des biens à côté de la serre numérique. Donc ça, ça m’intrigue, je me dis : « putain, la serre-là, ça doit bien faire louer des trucs ».

Si mec, ça tourne bien là.

Xavier : Et moi la semaine prochaine, j’attends s’il me dit banco, je vais faire des calculs, je vais faire le taf, je vais voir le prix qui sort. Je lui lance le prix et s’il me dit banco, vas-y. Si l’artisan, il me dit que c’est possible et tout est faisable, tout est OK, tous les voyants sont verts, Kendy je ne te mens pas, moi je fonce. Parce que là, je ne te mens pas là, ça chauffe.

Vas-y. Moi, je te dis go. Je te dis go, go, go. Si tu peux prendre, prends. Au moins, tout ce qui est pris n’est plus à prendre. Non mais vas-y, fais ça. Tu vois avec lui, si tu l’as dans ton code 127, je te dis OK, c’est parti. Tout ce qui est pris n’est plus à prendre. Au moins, tu auras déjà ça dans ton patrimoine.

Xavier : Ouais, je vais faire le taf et je verrai ce que ça donne. Ouais, ça commence à mettre des marges dans le truc. Trois, après si j’en trouve un avec quatre, c’est bon. Donc je vais voir, je vais voir et je vais faire les calculs. Déjà, j’attends son retour la semaine prochaine. S’il me dit que bon, les travaux, admettons, c’est 100 000 balles et le bien, je peux l’avoir à 30 000, il faut que je voie. Parce que lui, il peut gérer le financement pour moi.

Non, 100 000 balles, c’est trop cher mec, c’est beaucoup trop cher. Franchement, je te dis, 100 000 balles de travaux, c’est trop cher. Là en gros, pour 60 m2, ça veut dire que si tu as 1 000 € du m2, ça te fait 60 000 €, donc si tu as plus de 60 000 € de travaux, next, ça ne sert à rien.

Xavier : OK. Déjà si lui…

Le calcul, il est vite fait, c’est très mathématique. Tu as 60 m2, si tu as plus de 60 000 €, next, là ça ne sert à rien.

Xavier : OK. Donc j’attends le retour du mec la semaine prochaine et je verrai.

Donc attends son retour, tu vois bien ce qu’il te dit. Mais l’idéal même, ce serait genre que tu sois autour… comme c’est petit, il y a quand même des coûts fixes qui font que tu ne pourras pas forcément descendre très bas, mais si tu pouvais être autour des 500-600 €, 5 fois 6, ça fait 30, ça te ferait à peu près, grand max, 40 000 € de travaux. Ouais, pour moi, il ne faudrait pas que tu dépasses 100 000 € pour le projet fini, ça c’est mort.

Xavier : Donc 60 000 €, c’est le max, tu penses. S’il me dit…

Ouais, si si, franchement, il ne faut pas que tu dépasses plus de 100 000 € pour ce projet-là, fini. Pour moi l’idéal, ce serait que tu sois autour des 90 000, tout fini. Si je suis large, OK, on peut accepter pour 100 000, mais il ne faut pas que tu dépasses 100 000 pour ces trucs-là. Autant que tu achètes trois studios indépendants, si tu dépasses les 100 000.

Xavier : Ouais ouais. Après, 100 000, projet fini là avec aménagement. Il faut que je regarde, après je n’ai pas encore fait mes calculs, je vais voir.

Ouais ouais, mais regarde tout ça bien, regarde bien. En tout cas, il ne faut pas que tu dépasses les 1 000 € du m2 en termes de travaux. Et si en plus, tu dépasses les 1 000 € du m2 et que tu n’as même pas compté ton aménagement, si tu as trois studios, il faut compter à peu près entre 6 000 € et 9 000 € pour l’ameublement. Si en plus, tu es à plus de 100 000 €, ça te fait déjà 109 000 €, 106 000 €, ce n’est pas tip top.

Xavier : Ouais ouais, bon.

Mais on ne va pas faire de plans sur la comète. Voir déjà un peu ce qu’il te dit et puis nous, lundi ou jeudi.

Xavier : Ouais, j’attends son retour la semaine prochaine et moi je cherche toujours en tout cas.

Ouais, essaie de revenir lundi à la session ou jeudi et puis comme ça, tu me diras un peu ce qu’il en est, et puis comme ça, on verra s’il faut que tu avances ou pas sur ce projet-là.

Xavier : Plutôt jeudi, j’essaie de revenir à la session jeudi. Je donne le plan. Et moi de mon côté, (1:09:50). De toute façon, samedi prochain, je serai en déplacement samedi prochain, je pense, je vais aller visiter des biens. Ce weekend, je ne vais pas partir, il va pleuvoir. Le temps, il sera mauvais. Mais bon, je te tiens au courant. La semaine prochaine, je te tiens au courant.

OK, on fait ça. En tout cas jeudi, essaie d’être là et puis comme ça, tu me diras un peu où est-ce que tu en es.

Xavier : OK, il n’y a pas de soucis.

Super ! En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole Xavier.

Xavier : Il me faut de l’action mon gars, là, il me faut de l’action.

C’est ça mon gars, on va y aller, on envoie du lourd mon gars. À la prochaine session, à la prochaine rencontre, tu es sur scène, mec. Je te le dis déjà. Il faut que tu sois là pour présenter ton projet mec, je te le dis déjà.

Xavier : Vas-y mec, il n’y a pas de soucis.

Il faut que tu te débrouilles. Je dis ça aussi pour Johan. Johan qui est là aussi, mec, à la prochaine session, tu présentes ; Morgan aussi, tu présentes. Je vous dis ça au passage, je laisse le message. Au moins comme ça, vous savez que vous passez les gars.

Xavier : Tu as déposé ça là, c’est ça ?

J’ai déposé ça là. Après, chaque (1:10:43) (Rire.) On fait ça. Mais en tout cas, on se dit à jeudi pour la prochaine session.

Alors je vois qu’il y a Wilfried qui est revenu. Alors Wilfried, je vais te donner la parole. Yes, Wilfried ?

Wilfried : Moi, rien de nouveau. Si, j’ai appelé l’artisan-là que tu m’as donné, Séb. Donc là, il n’était pas dispo avant lundi. Donc moi, ça m’arrange parce que comme je t’ai dit, je suis sur un salon sur Paris jusqu’à dimanche. Du coup, on s’appelle lundi pour faire les visites des deux biens-là qu’on a vus, pour qu’il vienne avec moi et qu’il estime un peu combien ça va me coûter. Et si je vois que ça rentre dans mon code 127, je vais faire des offres. Mais en attendant, je vais continuer à voir parce que moi j’ai prévenu les agents immobiliers que je reviens vers eux début novembre. Après bon, je ne m’inquiète pas non plus. Les biens, ça fait des mois qu’ils sont sur le marché, donc comme tu m’as dit, moi je ne me presse pas.

Ouais, pour les immeubles, on n’est pas trop embêté, nous. C’est justement Andrianina qui nous a tout dit. Je parlais à Andrianina cette semaine, il est agent immobilier, en plus sur la région parisienne, genre les mecs qui font des offres de malades mentaux pour des biens, et ça part super vite. Mais nous, comme tu vois, ce n’est pas sexy ce qu’on recherche, donc il n’y a pas foule. Donc les gens que tu auras en concurrence, en général c’est les sprinteurs et quelques peut-être autres investisseurs, mais sinon il n’y a pas foule, on n’est pas nombreux. Donc tu as le temps. Il n’y a pas le feu.

Wilfried : Ouais. Et du coup, j’en ai profité pour regarder puisque je suis déjà à la cinquième semaine… non, je crois que je suis à la sixième semaine là, ça s’est débloqué. Je regardais les vidéos, bon je sais que je n’y suis pas encore, mais il y a une question qui m’est venue, moi par rapport à mon projet. Parce que tu montrais, quand tu montes le dossier pour la banque, etc., après il y a trois solutions : la solution investissement, la solution mixte et la solution premier achat.

OK, résidence principale, tu veux dire ?

Wilfried : Ouais, résidence principale, pardon. Et du coup, moi dans mon cas, vu que je suis commercial et tout, etc., moi le secteur que j’ai choisi, c’est un secteur sur lequel je travaille dans tous les cas. Donc moi, je sais que je vais aller voir le banquier en termes de résidence principale. Mais est-ce que du coup, quand j’aurais trouvé et que je devrai monter le dossier, est-ce que je devrai monter le dossier comme j’ai vu sur les vidéos, que je vais diviser le truc ou… parce que si je lui dis que ça m’a…

Ah non non (Rire.) En fait, si tu présentes ton projet en résidence principale, il faut que ce soit cohérent. Il faut vraiment limite que tu arrives en mode : « je ne sais même pas comment ça se passe, (1:14:26) acheter ma maison.

Wilfried : Donc là, ce n’est pas du tout la même approche.

Ouais, en fait, si tu prévois vraiment de présenter ton projet en mode investisseur et tout, ouais, là effectivement, tu peux présenter ça. En fait, il faut se dire que toi, ce que tu racontes au banquier, c’est une histoire. Donc il faut que l’histoire, elle soit cohérente. En plus, Morgan qui est là, il sait bien de quoi je parle parce que Morgan justement, lui il a présenté en résidence principale. Et même là, le deuxième, je crois qu’il est en train de le présenter en résidence principale aussi, parce que justement, c’est pour ça qu’on lui a proposé le prêt à taux zéro. Donc il faut juste que l’histoire que tu racontes soit cohérente et voilà. Après, si tu viens en disant, oui, c’est pour ta résidence principale parce que tu travailles sur le secteur, c’est tout. Tu ne vas pas commencer à expliquer au mec : « ouais, je vais diviser et tout et tout ». J’ai envie de dire, c’est pareil, même au niveau du PLU, si par exemple le PLU, tu veux changer un local commercial et tu dis… si tu ne veux pas dire que tu vas créer des lots, tu dis simplement que tu vas faire une maison. Et après, tu sépares ta maison comme tu veux à l’intérieur. Tu ne vas pas commencer à leur présenter des plans où tu as plusieurs cuisines, plusieurs trucs. Ils vont dire : « attends, tu m’as dit que c’est une maison, et là je ne vois pas de salon, je ne vois que des cuisines, salles de bains, c’est quoi le bordel là ? » Donc il faut juste que l’histoire soit cohérente. Mais pour l’instant, tu n’y es pas, mais tu verras, quand ce sera le moment, t’inquiète, je te dirai vraiment comment présenter autre chose.

Johan : Parce que moi, la question qui me venait direct après, c’était : du coup, comment tu fais passer les travaux ? Parce que les travaux pour juste réaménager une maison, ce n’est pas le même coût que les travaux que nous on va mettre en place. Parce que luiil va avoir le prix du bien, genre le prix il est à 80 ou je ne sais pas, il va me dire : « ouais, votre truc il est à 70 000, mais vous allez mettre, je ne sais pas, 60 000 de travaux, 70 000 ». Il va dire : « qu’est-ce que vous allez faire comme ça ? »

C’est une question très pertinente, et là c’est pareil. En fait, ce qu’il faudra faire, c’est avoir deux devis, c’est-à-dire tu dis à ton artisan : « écoute mec, moi il me faut un devis pour moi et il me faut un devis pour la banque ». Et il te fera un devis pour toi avec les vrais, genre studio 1, studio 2, etc. ou appartement 1, appartement 2 et il te fera un devis rénovation de la maison : salon, cuisine, chambre du petit, chambre du grand, et c’est ça que tu vas présenter à la banque.

Wilfried : Et du coup, les deux devis seront au même tarif, ce sera les mêmes prix, sauf que ce ne sera pas les mêmes travaux.

Ouais, exactement. Après, je vais te dire, une fois que le projet est validé, bon après, tu t’en fiches parce que de toute façon, pour débloquer les fonds, ce sera forcément des factures. Donc après, le mec il a déjà validé le projet, il ne peut plus revenir en arrière. Tu as le droit de changer d’avis, finalement, tu n’as plus envie de faire un salon, tu as envie de faire une chambre d’ami, tu fais une chambre d’ami. Donc même si tu as acheté six kitchenettes, le mec il ne va pas aller regarder : « si, regarde, il a mis six kitchenettes. Mais pourquoi tu as six kitchenettes dans ta maison ? – « Mec, j’ai envie, j’ai envie, laisse-moi tranquille ».

Wilfried : « C’est chez moi, tu m’as déjà donné l’argent ». C’est bon, OK ouais.

Donc vraiment, t’inquiète.

Wilfried : Ouais non, c’était juste ça que je me posais comme question parce que comme j’ai vu les vidéos, et sinon… Ah oui, si, j’ai une deuxième question, mais pareil, je n’y suis pas encore. Mais bon, comme j’ai vu les vidéos, je te pose la question, sinon après je vais oublier. Tu as mis sur une vidéo que tu as mis des sous-compteurs électriques.

Ouais.

Wilfried : Ça, c’est posé par qui ? C’est posé par ENEDIS ou c’est l’artisan qui le pose lui-même ?

Ça, c’est l’artisan qui le pose ça. En fait, ENEDIS, lui il va te poser un compteur et déjà, il n’y a pas de notion de sous-compteur avec ENEDIS. Eux, ils te posent un compteur et puis c’est tout. Après, si tu veux avoir plusieurs compteurs, donc là c’est ce qu’on disait avec les histoires de PLU et tout pour pouvoir justement créer des places de parking, donc là effectivement, ça coûte beaucoup d’argent et du coup, ce n’est pas dans notre stratégie. Le but, c’est que tu aies un compteur, ou grand max deux s’il le faut, mais un compteur et puis des sous-compteurs que toi tu vas pouvoir mettre. En fait, les sous-compteurs, moi je les mets, c’est vraiment si demain j’ai envie de faire de la location à des étudiants, que je puisse lui dire : « écoute mec, regarde, j’ai relevé ton compteur. Si tu dépasses, je vais te facturer », bien que tu ne peux pas facturer soit tu mets au forfait, soit tu es obligé vraiment de prendre un compteur, un truc au réel. Mais ça peut être considéré comme de la revente d’électricité. Donc du coup, pour éviter ce genre de choses, moi je mets au forfait et je dis au mec : « attention, parce que si tu dépasses, je te facture », et puis le mec, il fait gaffe. Bon après, en général, le mec vient juste de noter son compteur, il fait gaffe, il va faire gaffe. Sinon, de toute façon maintenant, j’essaie de ne plus faire de location de longue durée. Ça, ce n’est plus un truc qui me… en tout cas dans cet immeuble-là, je n’ai plus de longue durée du tout. Là c’est en full saisonnier ce truc-là. Donc en tout cas, l’immeuble où tu as vu les sous-compteurs là avec la vidéo, ce truc ne sert même plus à rien parce que c’est en full saisonnier là. Donc c’est moi qui paie l’électricité de toute façon, donc je ne me soucie pas de savoir, est-ce que le logement 1 a consommé 5 kW et le logement 2, 4 kW ; pourquoi il a mis 4 kW. C’est vraiment le dernier (1:20:35).

Wilfried : Ça ne sert à rien, donc on est d’accord que ça, nous, ça ne nous concerne pas finalement ?

Mais après, tu peux quand même le mettre. Moi je préfère que tu aies tout. C’est comme si tu me disais en fait, une voiture qui a des pneus, tu n’as pas besoin de roue de secours. Peut-être que tu ne vas jamais l’utiliser, mais on ne sait jamais. Un jour, pour un truc, tu en as besoin, donc autant que ce soit… C’est comme, je ne sais pas, les câbles RJ45. Tout le monde va utiliser la wifi, mais tu en as toujours un, un jour, qui va te dire : « ouais mais mec, moi je n’a pas de wifi sur mon PC, il me faut le câble RJ45 ». Donc moi j’ai mis des câbles RJ45 dans tous mes logements.

Wilfried : D’accord.

Et en plus, le pire c’est que j’avais été voir un mec et puis quand je suis arrivé, il avait le câble RJ45 de branché. Je me suis dit : « putain ! Heureusement que je l’avais ». Il avait les anciens PC, genre super larges et tout. Donc même si tu ne vas pas forcément en avoir besoin tout le temps, il faut que tu l’aies. Au moins comme ça, c’est monté, tu n’as pas à rajouter. Ta machine, elle est en place et puis c’est parti. Moi ce que je veux, c’est qu’à la fin, vous ayez un système qui soit hybride, qui puisse fonctionner dans toutes les configurations, que ce soit en location ou en standard, que ce soit en location meublée, mais au moins que tu puisses switcher de l’un à l’autre sans que tu aies des modifications à faire, que tu te dises : « ah mince ! J’avais oublié de mettre ça. Ah mince ! J’ai oublié de mettre ça ».

Wilfried : Ouais. Puisque moi je me posais la question dans mon cas, tu sais, la ville que j’ai choisie, je t’avais expliqué : pour faire des locations longue durée, il faut créer des parkings et tout ça. Donc moi je sais pertinemment que dans la ville que j’ai choisie, je ne pourrai pas faire de la location longue durée. Donc c’est pour ça que je me dis…

En parlant de la ville que tu as choisie, il y a une demoiselle qui est venue dans un de mes logements, elle m’a dit : « ouais Kendy, c’est tout bizarre, je suis tombée dans un de tes logements par hasard, et en plus je regarde tes vidéos YouTube ». Et je dis : « ah, c’est sympa ça ». Parce que je ne sais même pas comment elle a eu mon numéro et tout, mais elle a réussi à me joindre. Et après, elle me dit : « ouais, en plus, j’allais dans la ville de Wilfried – entre guillemets – il n’y a rien là-bas ». Je fais : « ah ouais ? Mais tu sais qu’il y en a plein qui sont en train de chercher là, ils vont venir dans cette ville bientôt. Bientôt, tu seras obligée d’y aller ». En fait, elle a fait 30 minutes de route parce qu’il n’y avait rien dans cette ville. Elle me dit : « tu imagines, tu prends ton truc à toi à 30 minutes de la ville de Wilfried parce qu’il n’y avait rien sur mon secteur ». Donc je te dis franchement, il faut y aller, il faut y aller, mec.

Wilfried : Ah oui, j’y vais de toute façon. J’y vais, j’y cours, j’y vole même.

C’est ça (Rire.) Non mais c’est ce qu’il faut faire, il faut continuer de bombarder là pour que rapidement, tu puisses commencer à signer un truc-là et puis qu’on puisse…

Wilfried : Ouais, de toute façon, j’espère la semaine prochaine que l’artisan, il me donne une bonne nouvelle par rapport au tarif. Et puis moi, s’il me donne un truc qui est joli, du coup moi je fonce.

OK, ça marche. Écoute, moi je te dis, parfait mec, parfait. C’est ce que je veux moi et puis comme ça, nous on avance. Bon, je ne sais pas si tu avais d’autres questions du coup ?

Wilfried : Ah ouais, une dernière question, pareil, mais je sais que c’est des questions, je ne suis pas censé me les poser tout de suite. Pareil, quand tu disais qu’il faut faire une demande à la mairie comme quoi tu vas faire de la location, sur une vidéo. C’est pareil pour la location courte durée, il faut que je fasse une demande à la mairie pour leur dire que je fais de la location courte durée ?

Alors ça dépend, mec. Après justement, tu fais bien de me poser la question parce que ce matin, j’étais avec mon coach de sport, il me disait : « ouais Kendy, j’ai entendu qu’ils ont dit, bientôt il y a une nouvelle loi qui dira que ce ne sera plus juste une déclaration, il faudra faire une demande ». Parce qu’aujourd’hui, c’est une déclaration ; c’est-à-dire que tu dois juste dire : « eh, salut les gars ! Au fait, juste pour vous dire que je vais faire de la location courte durée là », avant c’était ça. Mais bientôt, comme apparemment des hôtels se sont plaints parce qu’on leur pique beaucoup d’argent, ils ont dit : « oui, les mecs ils font ça, ils ne demandent même pas et tout ». Donc il faudra faire une demande. Mais pour l’instant, ce n’est pas encore le cas. Pour l’instant, c’est encore une déclaration, c’est-à-dire que tu dois juste informer la mairie que tu fais de la location courte durée. Et de toi à moi, il y a des villes où je n’ai même pas fait, je n’ai même pas fait de déclaration.

Wilfried : Ouais, parce que je me dis, en tant que particulier par exemple du Airbnb, je ne savais pas qu’on devait juste informer la mairie que je faisais du Airbnb, je ne savais pas ça.

Si, tu dois quand même dire à la mairie que tu as une activité. Mais de toute façon, ils le sauront parce que tu dois faire une déclaration d’activité disant que tu vas faire de la location d’appartement. Donc de toute façon, à un moment, l’information sera communiquée quand même à l’État. En fait, c’est l’État qui veut savoir ce que tu fais, mais l’État le saura quand même puisque tu vas dire que tu débutes une activité de location d’appartement.

Wilfried : Ah ouais, d’accord.

Donc il le saura quand même. Mais oui, de toute façon, comme c’est déclaratif, tu ne te prends pas la tête, tu fais la déclaration et puis voilà. Mais bon, pour l’instant, on n’y est même pas encore. Je ne sais même pas pourquoi je te parle de ça, tu n’y es pas encore.

Wilfried : Ouais, je sais. Mais bon, il faut savoir qu’il faut que je me dépêche à acheter plein d’immeubles dès maintenant pour que ce ne soit que déclaratif avant que ça commence à devenir du… OK.

C’est ça. Mais franchement, je te dis, de toute façon tu ne seras pas embêté par ça parce que si tu fais des biens qui sont propres, nous on fait des trucs qui sont propres. Quand les gens en fait, ils vont arriver, ils vont voir : « ah ouais, en fait ouais. Si lui, on ne le laisse pas louer, déjà c’est dégueulasse ».

Pour info, j’étais il n’y a pas longtemps dans un hôtel-là, dans une (1:26:29), et je me suis dit : « mais en fait, les gars, vous êtes sérieux là, franchement ? » Je te dis, moi j’avais l’impression de louer des trucs cinq étoiles par rapport à leurs trucs. C’est des anciens trucs d’antan, longtemps, genre comme on dit chez moi, (1:26:45). Je dis : « mais mecs, vous rigolez ou quoi ? » Et franchement je te dis, en faisant les travaux… Tu as juste à regarder la vidéo de Steven sur ce truc-là, tu verras, ou même Boris et tu vois comment c’est propre. Je te dis, les hôtels et tout, des fois c’est dégueulasse par rapport à nous. Donc en aucun cas, si nous on ne peut pas louer, il faudra qu’ils arrêtent tous ceux qui sont en train de louer actuellement.

Wilfried : Ouais. Moi je suis souvent à l’hôtel, donc ouais, je suis d’accord avec toi là-dessus.

Ouais mec, donc t’inquiète. Donc nous, il faut juste qu’on fasse le job correctement et puis on va tout rafler là. Là, ils ne vont rien comprendre. À un moment, ils vont devoir dire : « arrêtez les sprinteurs là parce que ça ne va plus là » (Rire.) Non mais sérieux, je te dis, juste pour une anecdote, moi j’utilise aussi Expédia. Expédia, c’est une application un peu comme Booking et Airbnb. Mais l’inconvénient avec Expédia, c’est que quand le client paie, en fait il te file une sorte de carte virtuelle que tu dois rentrer manuellement dans (1:27:47). Et moi, ça fait quelques mois que ça me casse les pieds, donc je n’ai même pas été dessus. Pour moi, je me suis dit : « bon allez, je ne vais pas me casser les pieds à faire ça pour 200 € ou 300 € », j’attends et puis c’est tout. Et puis à force d’attendre, après un moment je me suis dit : « ah ouais, maintenant il y a trop de cartes, je n’ai plus envie de le faire ». Et puis genre, je dis à Selim de rentrer les trucs, et puis là il me dit : « ouais, ce matin, j’ai ramené 7 000 ». Et je dis : « what ? » 7 000 € de réservations. Le truc était là en train de dormir. Non, c’est Expédia. Je dis : « putain, mec, il faut… » Du coup, je lui dis : « maintenant tous les mois, tu vas le faire parce que c’est de l’argent qui dort. Et puis je te dis, les hôtels et tout, à un moment ils ne vont pas aimer. Mais bon, on va arriver quand même.

Wilfried : Ils ont déjà Booking qui fait mal, enfin tous ces sites où tu peux prendre ta réservation d’hôtel et tout ça.

Ah oui, Booking…

Wilfried : Moi je sais que je suis sur Hôtels.com. Toutes les 10 nuits, tu as une nuit gratuite, ça, ça leur fait déjà mal.

C’est vrai que tu vois, maintenant que tu dis ça, je n’ai même pas pensé à me mettre sur Hôtels.com moi, ça c’est con ça, il faudrait que je fasse ça. Je pense que ça peut être intéressant, Hôtels.com. Je ne suis pas dessus, je suis que sur Booking, Expédia et Airbnb ; Abritel un peu. Mais les autres, c’est vrai que comme c’était un peu chiant… Parce qu’il y en a, c’est chiant, tu dois aller réclamer l’argent et tout. Et moi, quand il faut faire des démarches comme ça, ça me casse les pieds. Je préfère qu’ils m’envoient l’argent et puis c’est tout.

Wilfried : Moi je sais en tant que professionnel, je n’utilise qu’Hôtels.com.

Même moi j’utilise Hôtels.com, c’est ça le pire. Moi aussi des fois, je l’utilise avec mon téléphone. Et maintenant que tu me dis ça, je me dis, c’est vrai qu’il faut que je propose des nuits aussi dessus. C’est vrai que ça peut être intéressant. Mais c’est un truc aussi à travailler du coup.

Wilfried : Ah, c’est sûr.

En tout cas, il faut que tu avances sur tes recherches-là et puis tu me diras un petit peu comment ça a avancé pour toi, peut-être pas lundi, mais au moins jeudi, tu me diras.

Wilfried : Ouais, je pense que jeudi, je rentrerai du nord, donc jeudi, je pense que j’aurai fait des visites.

OK, ça marche.

Wilfried : Je vous dirai.

En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole alors.

Alors il y a Johan qui me dit : « c’est mon objectif ». Ah oui, OK, par rapport justement à la présentation. Donc effectivement, il faut que tu te dépêches, il faut vraiment tout finaliser là. Je pense que justement, on en parlait avec Selim cette semaine, je pense qu’on fera ça peut-être soit fin février-début mars, on verra en fonction des disponibilités un peu de chacun pour qu’on soit à un maximum ce jour-là, et que les nouveaux puissent présenter un peu leurs projets, parce que ça va être un peu intéressant.

Je ne sais pas si tu as d’autres questions du coup ? Si tu as d’autres questions, n’hésite pas à les mettre dans la boîte à questions – je ne sais pas si je peux l’appeler comme ça – et puis comme ça, je vais te redonner la parole.

Je crois que tout le monde a parlé, si je ne me trompe pas. Si tu n’as pas parlé, n’hésite pas à le mettre aussi dans la tchat box et puis comme ça, je te donne la parole.

A priori,il n’y a pas d’autres questions. En tout cas, tu sais ce qu’il te reste à faire là, donc on ne lâche rien. Si tu es en mode recherche, tu sais que tu dois (1:31:58) mon gars, il faut que… je dis mon gars, mais il y a aussi des demoiselles. Donc, mademoiselle, il faut que tu avances sur tes recherches, fais un maximum de volume. Je pense notamment à Élise, à Andrianina, Lynet, Pascal, Wilfried aussi, vraiment accélérer sur la partie recherche. Si tu es là déjà en mode devis et tout ça, il faut que tu avances aussi, essayer d’avancer sur ce projet-là, je pense que notamment à Xavier. Si tu es en mode financement, on ne lâche rien, on continue d’avancer, je pense notamment à Jessica et Johan. Et puis si tu es en mode signature là, en mode bientôt, on continue, on ne lâche rien. Et puis si tu es en train de chercher d’autres immeubles, continue, je pense notamment à Morgan.

Mais en tout cas, ça m’a fait plaisir de faire cette session avec toi aujourd’hui. Nous, on se retrouve lundi soir à 19h pour une autre session. Comme ça, si tu as d’autres questions, je pourrai les traiter et puis on pourra avancer. En tout cas, on ne lâche rien, je te souhaite un bon weekend et puis on fait le job pour qu’on puisse rafler des euros là pour cette année, OK ? Allez, je te souhaite une bonne soirée, je te dis à lundi et puis je te dis ciao ciao. 

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