Octobre 2019 - 211019
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Kendy : Salut à toi ! Bienvenue dans la session questions/réponses pour les sprinteurs. On est le lundi 21 octobre 2019. Aujourd’hui, c’est moi-même Kendy Polestin qui vais animer cette session. Si c’est la première fois que tu viens à la session, le principe est très simple : c’est que tu peux poser ta question dans la chatbox, dans la boîte à questions et puis ensuite, moi je te donnerai la parole pour répondre à cette question. Et puis comme ça, ça permettra de partager la réponse avec tous les autres membres de la session. Avant qu’on commence, est-ce que tu peux me dire si tu m’entends bien s’il te plait dans la chatbox, si tu peux me confirmer qu’au niveau du son tout est OK pour toi.
Yes, OK, super, parfait. Bon bah c’est nickel. Ce qu’on va faire, c’est que je vais te donner la parole, comme ça on va pouvoir démarrer et on va lancer la session tout de suite. On va donner… comme on dit, je ne sais pas comment on dit cette phrase, mais en gros : l’honneur aux femmes !
Je vois qu’il y a une sprinteuse qui est là. Alors Sarah, je vais te donner la parole. Tu vas me dire un petit peu où est-ce que vous en êtes. Et comme ça tu vas pouvoir me dire comment ça avance pour tes recherches. Sarah, je ne sais pas si tu es déjà venue mais tu dois avoir un bouton pour activer ton micro en haut à droite quelque part. Il faut juste que tu cliques dessus.
Sarah : Ah, oui, c’est bon.
Kendy : Coucou ! Comment vas-tu ?
Sarah : C’est bon ? Ça va !
Kendy : Ouais, ouais, c’est bon, c’est parfait. Comment vas-tu Sarah ?
Sarah : Ça va, fatiguée mais ça va. Et toi ?
Kendy : Ça va nickel, nickel. Alors comment ça avance pour toi du coup ?
Sarah : Alors donc avec Ruben, on est parti en visite à Douai le week-end dernier.
Kendy : D’accord, OK.
Sarah : Et du coup on a visité cinq biens dans la journée. Et puis là du coup on est en train de faire nos calculs et puis un peu réfléchir à ce qu’on peut faire dans les maisons-là qu’on a visitées. Sachant que par exemple il y a une maison qui a un jardin, quand même. Donc en termes de potentiel dans l’appartement qu’on pourrait faire, c’est intéressant mais c’est le jardin qui nous fait un peu réfléchir en termes d’entretien, etc. Donc je ne s ais pas ce que tu conseilles pour ça. Mais nous, ça nous fait réfléchir. Et puis la ville, en tout cas nous pour vivre, ça ne nous a pas plu et on voit qu’elle est assez « morte ». À part les écoles, c’est une ville assez… voilà, quoi !
Kendy : Ah ouais, mais franchement alors si tu me dis Douai, moi Douai, je trouve que… Après, c’est vrai que si tu vis à Paris, c’est sûr que ce n’est pas la même chose que la vie parisienne, c’est sûr. Mais pour une ville… moi je trouve par exemple quand tu regardes tout ce qui est industriel sur Douai, c’est quand même très important. Tu as une grosse usine, tous les Talisman, tous les Scénic de RENAULT sont produits là-bas. Après, tu as des grosses sociétés comme SNWM qui font toute la partie métallique des portes de voiture et tout ça. Tu as l’Imprimerie nationale qui est à côté. Non, franchement en termes de potentiel en tout cas économique, c’est un très gros secteur Douai ! En Après, ça ce n’est pas *0:03:50*.
Sarah : Oui, c’est plus comme quand on s’est promené et tout dans la ville, on a vu beaucoup de locaux à vendre, à vendre et à vendre. Donc on s’est demandé : « est-ce que les gens n’étaient pas en train de… les professionnels n’étaient pas en train de déserter la ville ».
Kendy : (Rires.) OK *0:04:05* Mais clairement, je te dis après, moi je ne connais pas forcément très bien Douai mais je connais les grosses sociétés qui sont là-bas. Après je ne sais pas trop ce qu’il y a non plus, mais bon. Moi, je me dis déjà si la ville respecte les 35 000 habitants, tout le monde ne peut pas partir comme ça, même si peut-être il y a une ou deux personnes qui s’en vont, ça ne veut rien dire.
Et puis après, peut-être que ce que tu peux avoir comme trucs, genre si dans le centre-ville il y a peut-être des locaux qui se libèrent, c’est un petit peu normal aussi. Parce qu’aujourd’hui moi, tu vois les grosses enseignes comme la FNAC et tout ça, eux encore ils vont tenir quelques temps mais même ces trucs-là, ça va fermer parce que tout le monde achète en ligne. Même toi aujourd’hui, quand tu vas acheter tes trucs, tu les commandes en ligne. Donc à part quelques magasins très spécialisés, genre pour les vêtements et tout, bah tout le monde achète quasiment en ligne, à part si c’est les grosses enseignes. Tu vois les petites boutiques, c’est sûr que ça ferme. Donc ça, j’ai envie de te dire il ne faut pas que tu te fies à ça parce que ça, ça ne révèle pas vraiment l’économie du secteur. C’est sûr que si tu vois que les restaurants commencent à fermer, là tu peux commencer à t’inquiéter (Rires.) Mais si c’est juste des petites boutiques comme ça, ce n’est pas trop grave.
Mais clairement, pour moi tant que tu respectes ton code, du moins les 35 000 habitants, pour moi tu auras forcément du potentiel. En plus tu as des écoles très cotées, genre… j’y pense là.
Sarah : Ouais, il y a l’école des Mines, ouais.
Kendy : Les Mines de Douai, genre tous les mecs qui ont fait des écoles d’ingénieur, bah ils savent que les Mines de Douai, c’est un truc genre quand tu as fait les Mines de Douai, c’est respect quoi, tu vois ? Non, franchement c’est…
Sarah : Ouais, on a vu aussi la Faculté de Douai et tout. Bah justement on a visité une maison. Quand même c’était très intéressant et c’était en face de la Faculté de Douai. Donc en termes d’emplacement, c’était bien, et puis voilà. C’est un bâtiment en plus, c’est la ville qui nous fait réfléchir. Mais en tout cas on fait nos calculs et tout. Enfin si c’est intéressant ou pas de continuer dessus et faire l’estimation des travaux. Mais c’est vrai que c’est compliqué de se projeter sur les appartements qu’on peut faire à l’intérieur quand on n’est pas artisan. Je ne sais pas, enfin on voit vite fait : « ah bon, là on peut un peu agrandir », mais dans les faits est-ce que vraiment c’est possible ? C’est plus ça qui… en tout cas pour ma part, ouais, qui me fait un peu réfléchir.
Kendy : OK, je vois. Non, mais après, la vraie question que tu dois te poser, c’est techniquement si c’est possible ou pas. Déjà si c’est possible techniquement, après tout ce qui va être administratif ça, on verra ça après. Mais déjà techniquement, regarder si c’est possible ou pas. Parce que genre pour créer un logement il faut que tu casses un mur porteur, que tu pètes le plafond ou la toiture, que tu fasses des trucs compliqués, je voudrais te dire next. Mais tant que ça reste… du moins tant que la disposition du bien est correcte, pour moi c’est OK.
Mais pour moi au niveau du potentiel de la ville, tu m’aurais dit une ville qui est dans le Sud que je ne connais pas, je te dirais OK. Mais là en plus Douai, c’est une ville que je connais assez bien parce que je suis dans le Nord moi. Pour le potentiel, c’est… pour moi en tout cas, j’irai les yeux fermés là-bas. En plus pour te donner un exemple, je crois qu’il y avait un membre du programme qui était là justement à la rencontre des sprinteurs, c’est François. François, lui, il a fait un an à Douai mais en gros c’est quand même un truc en apprentissage qu’il a fait en alternance. Et en gros, l’école est à Douai et il allait dormir une fois par mois je crois, une semaine à Douai pour sa formation.
Sarah : Ouais, OK.
Kendy : Donc il y a énormément… en tout cas en termes économiques, il y a un gros potentiel là-bas. Éducatif, il y a un gros potentiel. Alors touristique, je ne sais pas, tu vois.
Sarah : Je voudrais juste dire il y a un moment de l’année, la Fête des géants. (Rires.) Il y a des géants qui… et puis ça attire du monde en France et tout, c’est l’une des dernières villes qui célèbre ça, c’est tout. Mais après…
Kendy : En fait je ne savais même pas ça.
Sarah : Par contre ce qui est intéressant, c’est qu’il y a des gens qui habitent à Douai et qui travaillent à Lille parce qu’en train, ce n’est pas loin. Et Lille comme c’est plus cher au niveau du loyer, donc les agents nous disaient ça aussi.
Kendy : Et ce n’est même pas juste… il n’y a pas que ça, c’est que Douai est juste à côté de l’autoroute A1.
Sarah : Ouais, c’est ça.
Kendy : Et donc par exemple si les gens veulent aller à Lille, mais en 20 minutes on est à Lille avec l’autoroute. Donc en termes de localisation, c’est nickel cette ville.
Sarah : Oui. Et il ne faut pas qu’on s’attache non plus comme si c’est nous qui allions vivre là-bas, mais c’est vrai que quand on sort de Paris, ça fait tout de suite…
Kendy : Bien sûr ! Tu vois, moi par exemple, il y a une seule ville où je me dis dans le Nord là où je serais vraiment bien, c’est une ville qui s’appelle Mérignies. Il n’y a que des baraques de footballeurs et tout ça. Et bah c’est la seule ville où je me dis wow, là, franchement je me vois bien vivre là-bas. Mais après sinon toutes les autres villes pour moi, du moins c’est… ouais, sans plus. Mais c’est sûr que quand c’est pour toi et quand c’est pour de la location, ce n’est pas la même approche. Ce n’est pas la même approche du tout.
Sarah : Ouais, voilà c’est ça. Mais voilà donc c’est ça, on est on mode calcul. Et puis ceux qu’on a visités, on ne va pas donner suite. On a visité un, il y avait la toiture à refaire et tout ça, donc on s’est dit directement nexte et puis voilà. *0:10:47* qu’on se projette sur lequel, sur lequel on se projette ouais ? On est en train de faire nos calculs et tout. Et puis voilà.
Kendy : Bah faites ça. Et puis une fois que vous avez validé ça, à ce moment-là vous saurez s’il faut faire une offre ou pas et s’il faut continuer sur ce projet-là. Ça marche ?
Sarah : OK. Et c’est après avoir fait une offre, qu’on va aller visiter avec un artisan par exemple tout ça pour voir plus concrètement ce qu’on peut faire ? C’est plutôt après avoir fait une offre ou bien… ?
Kendy : Non, même avant tu peux. Ça dépend de l’état du bien. Tu vois moi il y a des biens où je vois déjà son état, je peux déjà faire une offre sans même avoir vu avec l’artisan. Si toi tu veux te rassurer, tu peux faire une visite avec un artisan et voir avec lui ce qui est possible de faire avant de faire l’offre. Pour toi là, on est sur des types de bien, en termes de concurrence, on n’a pas beaucoup de concurrence. Alors si, il y en a mais ce n’est pas comme si tu voulais acheter un petit studio où là tu sais que dans l’après-midi il y a déjà quelqu’un qui aura fait une offre et que…
Sarah : Ouais, voilà.
Kendy : Donc là tu as le temps de faire venir un artisan s’il le faut, tu peux déjà faire une première estimation, voir un peu qu’est-ce que ça pourrait donner. Et puis avec l’artisan, voir, confirmer ou infirmer cette analyse ou cette hypothèse que tu auras faite. Et puis voir si tu peux faire ça. OK ? Mais en plus si ça peut t’aider, je t’enverrai un contact si tu veux pour… si tu es sur le Nord, je t’enverrai le contact de mon artisan. Tu pourras voir avec lui ce qu’il y a à voir pour faire une estimation. Et si tu as peut-être même d’autres artisans, tu peux en regarder, comme ça au moins tu auras plusieurs…
Sarah : Oui voilà, bah c’est vrai. Parce que par exemple pour les calculs là tu sais avec le code 127 et tout, je me suis basée sur le montant que tu as donné là un peu moyen des travaux, enfin ça peut être plus, ça peut être moins. Mais c’était à combien ? C’était 1 000 € le mètre carré.
Kendy : Grand max. Si tu dois dépenser plus de 1 000 €, pour moi c’est le maximum. S’il y en a plus que ça, c’est que ce n’est pas un grand projet, il vaut mieux laisser tomber.
Sarah : En tout cas pour les calculs, on s’est basé sur les 1 000 €, enfin le maximum quoi des travaux. Et puis après avec l’artisan, il faudrait voir. Si c’est au-delà c’est next et si c’est en dessous, tant mieux. OK, ouais.
Kendy : C’est parfait. En tout cas si tu as d’autres questions Sarah, n’hésite pas, tu me les poses et puis comme ça je te redonnerai la parole. Ça marche ?
Sarah : Yes, merci beaucoup.
Kendy : Je t’en prie.
All right, OK. Je vois qu’il y a d’autres questions, *Angen* qui me dit : « dans le code 127, pourquoi multiplier par 7 ? ». Angen, dans le code 127, en fait le 7 c’est juste pour dire que c’est sept ans en fait. Et le fait de prendre sept ans, c’est que ça te permet de garantir que tu auras une rentabilité de 15 % minimum sur ce projet-là. Si le montant de ton projet est en dessous de ton code 127, tu sais que tu auras au minimum 15 % de rentabilité sur ce projet-là. OK ? All right. Angen, je vais te donner la parole, au moins tu me diras un petit peu où est-ce que tu en es sur tes recherches. OK. Yes, Angen !
Angen : Allo ?
Kendy : Yes. Comment vas-tu ?
Angen : Bah écoute, ça va super. Et toi ?
Kendy : Bah ça va nickel. Alors tu as déjà trouvé combien de biens là ? Tu en as combien là au total ? (Rire.)
Angen : Bah écoute, déjà j’ai terminé les deux premières vidéos. J’ai eu un petit souci technique pour télécharger les fichiers comme je t’ai dit tout à l’heure. Par rapport au code 127, c’est vrai que je me suis demandé pourquoi en fait sept ans, enfin pourquoi déterminer ce chiffre.
Kendy : Bah en fait, tu vois quand tu as une rentabilité de 10 %, ça veut dire qu’en 10 ans, tu auras remboursé ton bien et 15 %, bah c’est en sept ans. C’est tout simplement ça. Une rentabilité de 20 %, ça fera qu’au bout de cinq ans, tu auras remboursé le bien. Donc plus la durée sera courte, plus la rentabilité en tout cas sera importante. Mais en gros si tu pars déjà sur le code 127, tu sais que ton projet, déjà en location standard il est bien. Tu sais qu’au moins là quand tu vas basculer en location courte durée, là tu vas vraiment faire de belles culbutes. Mais déjà en location meublée si tu as ça, bah je te dis « let’s go, on y va ».
Angen : OK, super, bah écoute, là je comprends mieux. Et puis au niveau de choisir les villes, bah c’est là où j’en suis. Je voulais savoir comment est-ce que tu peux déterminer sur la carte les endroits où tu as deux heures-deux heures trente max ?
Kendy : C’est un peu compliqué de… En fait, moi ce que je fais, c’est que par exemple je le fais à tâtons, c'est-à-dire que je vais regarder une ville… si je suis à Paris, je vais peut-être regarder Paris-Orléans est à combien de route. Si je vois qu’il y a trois heures, bah je me dis OK bon eh bien je recule un peu. Je vais prendre une ville en dessous, un peu plus proche. Et en fonction de ça, je vais pouvoir déterminer mon secteur moi-même. Si j’habite à Toulouse, bah je vais regarder à Tarn, à Carcassonne, voir un peu combien de temps ça fait. SI je vois que ça fait une heure, bah j’élargis un peu. C’est plus comme ça que je fais mes recherches. Je n’ai pas trouvé de solution… Sûrement que ça doit exister une carte interactive où tu mets la durée et puis ça te dit les villes qui sont dans ce rayon-là, mais bon. Si trouves une ville qui est déjà à deux heures de chez toi, bah si tu es à Paris, tu sais que par exemple Lille, je crois que c’est deux heures ou deux heures et demie de Paris. Donc tu sais que toutes les villes qui seront entre Paris et Lille, tu pourras taper dedans. Tant que ça fait plus de 35 000 habitants.
Angen : Je crois que c’est plus Paris - Lille.
Kendy : Je ne sais plus mais en gros c’est l’idée. C’est le principe.
Angen : OK. Bah ça laisse une vaste possibilité de villes. Donc bah écoute, je vais regarder ça. Moi l’idée c’est de pouvoir faire… de pouvoir tout optimiser comme tu disais dans les vidéos, de ne pas faire des visites pour faire des visites. Donc si je peux trouver des choses intéressantes entre une heure et une heure et demie, c’est déjà bien.
Kendy : Ah bah ouais ! Mais après tu verras par toi-même. Moi je le dis dans les vidéos mais quand les gens sont partis une fois dans leur visite, crois-moi qu’ils se calment rapidement. Tu le verras après. Souvent les premiers au départ ils me disent : « ouais, ouais, je vais aller jusqu’à… », je ne sais plus ! Il qui me disait : « Ouais, je vais aller au Havre ». C’était quelqu’un qui était genre à Paris ou à Dieppe. Je dis : « ouah tiens ! ». Au début, quand tu n’as jamais fait de visite, c’est *0:18:27* mais une fois que tu y as été, tu te dis : « bon OK, je vais me calmer maintenant, je vais me focaliser sur… ». En tout cas ce n’est pas le problème que tu es à Dieppe mais genre si tu vas à Dieppe le samedi et puis après tu vas à Boulogne, à un moment tu vas t’épuiser. Donc il faut vraiment faire tes recherches et puis même sur tes… tu vas avoir une tendance avec les recherches que tu feras sur Leboncoin, une fois que tu as trouvé deux ou trois biens sur une ville, tu essaies de vraiment compenser en restant sur ce secteur-là ou en tout cas sur le trajet. Tu vas te dire bah OK - je ne sais pas je vais prendre l’exemple de Lille - je vais peut-être prendre un truc à Arras et puis peut-être un truc à Douai et un truc à Lille. Mais je ne vais pas faire genre Lille-Orléans, ça n’aurait pas de sens du tout.
Angen : Ouais. Bah ouais, ouais c’est clair.
Kendy : OK ? Je crois quelqu’un a mis une remarque : « Seloger recherche partant de trajet max une heure ». Apparemment sur Seloger, tu regarderas du coup Angen. Sur Se loger, apparemment tu peux mettre cette notion de durée.
Angen : Ah ouais effectivement Seloger, ouais.
Kendy : Je ne savais même pas. C’est ce qui est bien justement, au moins tu as d’autres sprinteurs qui te donnent des astuces pour…
Angen : Bah je peux compléter. En fait il y a aussi le site Bien’ici qui le fait.
Kendy : Alors moi Bien’ici, je n’aime pas du tout et je crois que c’est Sarah et Ruben qui m’ont envoyé ce site. Moi à chaque fois que je l’ai, ça ne charge pas. Alors il est très bien fait mais moi comme je n’ai pas la fibre, du coup ça galère chez moi mais bon effectivement (Rire.). Mais c’est vrai qu’il est bien fait, il est vraiment bien fait. C’est vrai.
Angen : Bah écoute, je regarderai ça tranquillement et puis je vais remplir rigoureusement le beau fichier que tu nous as laissé.
Kendy : Bon OK ça marche. Bah fais ça et puis en tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole alors Angen. Ça marche ?
Angen : Ça marche. OK, nickel. Merci !
Kendy : Je t’en prie, à tout à l’heure.
OK, je crois qu’il y a d’autres remarques : « sur Leboncoin aussi, tu peux régler la distance, en gros 200 kilomètres c’est à peu près deux heures ». OK, ça c’est Johan qui donne cet exemple, en tout cas merci à vous les gars. All right. Je vais donner la parole à une sprinteuse. Célia, je vais te donner la parole. Tu vas me dire un petit peu où tu en es puisque ça fait un moment que je ne t’ai pas vue. Attends, je vais te donner la parole. Coucou Célia !
Célia : Coucou ! Ça va ?
Kendy : Comment vas-tu ?
Célia : Ça va tranquille, ouais, ça va. Après tant de galère pour le financement là comme je t’avais dit bah…
Kendy : (Rire.) Tu m’étonnes.
Célia : (Rire.) Mais là ça y est puisqu’après, ma banque, comme je t’ai dit, bon je leur avais demandé de s’aligner et tout par rapport à ce que j’avais trouvé à côté, et franchement ils prennent du temps, ils prennent du temps, ça traîne, ça traîne. Et on me dit un jour que le dossier est en cours d’édition, et après on me demande encore des papiers, on me demande encore des trucs. Alors je me dis : « mais ce n’est pas possible ! Ils se foutent de ma tête ou quoi ? ». Et bon finalement, ils m’ont quand même envoyé vendredi, ils me disent « c’est bon, retrouvez votre offre de prêt dans votre accès » parce que j’avais demandé à signer ça électroniquement. Donc ils m’ont envoyée sur ma plateforme, donc du coup voilà.
Kendy : Ah ouais. Bon, bah c’est cool ça ! Donc là ça veut dire que tu as l’offre officiellement alors ?
Célia : Voilà c’est ça, j’ai l’offre officiellement mais j’attends les dix jours de réflexion là puisqu’on est bloqué pendant dix jours pour pouvoir signer. Et voilà, du coup on en est là.
Kendy : Ça c’est bon, ça ! Du coup, là il faut tout de suite que tu envoies un message à ton notaire.
Célia : Ça, c’est fait.
Kendy : OK. Et tu signes du coup quand alors ?
Célia : Bah du coup là normalement le 26, en fin de semaine.
Kendy : Bah c’est bon ça !
Célia : Ouais, ouais. Enfin, enfin ! Punaise, ça en a mis du temps quand même.
Kendy : (Rire.) C’est dingue ça ! C’est bien. Donc du coup tu vas l’avoir bientôt, début novembre grand max ou fin novembre, je viendrai te voir du coup ?
Célia : Ah bah j’espère ! J’espère qu’après ça va aller plus vite parce qu’après je ne sais pas combien de temps ça va prendre pour la signature de l’acte authentique, etc. au niveau des deux notaires, comment ils s’entretiendront et tout ça.
Kendy : Il faut que tu insistes. Si c’est le 26, bah le 26 tu auras ton *0:22:49* sauté !
Célia : Ah bon ?
Kendy : Bah ouais ! Là en fait, une fois que tu as eu l’offre de prêt, tu as dit ça à ton notaire et tout, bah là lui, ce qu’il va faire le notaire, c’est qu’une fois que tu auras le… là, on est quel jour ? On est le 21 ?
Célia : On est le lundi 21, ouais.
Kendy : Donc toi, tu as prévu d’aller signer l’acte authentique le 26 ?
Célia : Ah non ! Ah non, non ! Moi je te dis que j’ai prévu le… Tu sais la banque, ils m’ont donné l’offre de prêt. Mais il y a dix jours de réflexion avant de pouvoir la signer en fait. Donc là je suis bloquée pendant dix jours. Donc le 26 je pourrai seulement signer l’offre de prêt.
Kendy : D’accord, OK. Bah en fait une fois que tu auras signé l’offre de prêt, genre si tu signes l’offre le 26, bah tu peux signer à partir du lundi 28 en fait. À partir du 28, tu peux voir avec ta banque le temps que le notaire fasse l’appel de fonds. Mais je pense que genre mardi ou mercredi, tu peux fixer une date pour la signature.
Célia : Parce que je sais que j’avais eu le retour du notaire des propriétaires finalement, de l’agence et tout ça, qui faisaient des retours, où est-ce que ça en est etc., un peu beaucoup de pression. Et du coup, elle m’avait envoyé un papier à remplir. C’était quoi déjà ? Un truc patrimonial, je ne sais pas quoi, une espèce de fiche que je vais remplir avec mon nom, prénom, adresse, etc. et lui remplir. Donc ça je l’avais envoyée. Et du coup suite à ça, elle m’avait dit… bah je lui avais dit de toute façon que… non elle m’avait dit, parce qu’en fait si tu veux sur le compromis, c’était marqué – le compromis qui a été signé depuis le mois de juillet – c’était marqué que voilà en fait là on avait jusqu’au 26 octobre pour signer l’acte authentique. Et elle, elle me l’avait rebondi dessus en me disant : « de toute façon, ce ne sera jamais signé le 26 octobre, le temps que la mairie accepte je ne sais pas quoi, le temps que ci, le temps que ça ». En fait elle m’avait fait comprendre que ça allait traîner encore. Alors c’est pour ça, je me dis : « Mon Dieu, la banque ça traine, puis après ça va encore traîner je ne sais pas combien de temps ! » Alors bon je ne sais pas trop, c’est pour ça que je te dis que je ne sais pas trop combien de temps ça va encore prendre.
Kendy : Ouais. Mais après il faut que tu appelles ton notaire, il faut que tu l’appelles en lui disant que tu as eu l’offre de prêt et que vous fixiez vraiment une date pour la signature de l’acte authentique.
Célia : OK. De toute façon là je lui ai envoyé un mail direct et il m’a dit de lui envoyer déjà l’offre de prêt. Donc je vais signer ça et je vais lui envoyer. Et du coup comme ça lui, voilà c’est ce que je me disais, c’est que si lui il peut déjà avancer en amont même si j’aurais quand même dix jours de réflexion, mais que lui il a déjà les papiers, machin, je ne sais pas, qu’il sait déjà que ça va se mettre en place, s’il y a des choses sur lesquelles il peut avancer, que ce serait top
Kendy : Ouais, c’est ça. En fait lui, ce qu’il pourra déjà faire, c’est en gros commencer à rédiger le projet. Et une fois le projet rédigé et tout, bah ça veut dire que ouais pour moi, d’ici la semaine prochaine tu peux signer mais il faut que tu prennes rendez-vous. Donc là, il faut que tu l’appelles vraiment et que tu lui dises : « bon bah je vous appelle… » ou alors tu envoies un mail très clair disant : « est-ce qu’on peut fixer une date pour la signature de l’acte authentique ? ». C’est plus comme ça, et tu lui diras tel jour à telle heure. Et après toi, tu iras ce jour-là et tu vas signer ton bien et tu prends tes clés, ton trousseau, excuses-moi.
Célia : (Rire.) J’espère maintenant que ça va glisser. Donc bah on va voir. Parce que je me dis ça, je me dis en fait que si après ça traîne encore, parce que grosso modo ça bouffe sur mon temps de différé. Je me dis si ça traîne encore un mois ou je ne sais pas combien de temps…
Kendy : Ah non ! Non, non ! Au contraire, là le but maintenant, c’est à toi de mettre la pression pour que ça speede. Plutôt tu auras défini ta date, plutôt tu pourras signer. Et puis moi je te dis si tu as l’offre là récemment, il faut attendre les dix jours. Une fois que les dix jours sont passés, tu dis au mec, limite le lendemain tu signes. Et après, je crois peut-être que ce sera peut-être le dimanche, donc ce ne sera pas possible, mais genre le lundi ou le mardi, tu essaies de fixer ça. Et puis après, tu vas chercher tes clés. Et même, j’ai envie de dire, même l’artisan, il faut que tu lui dises de se mettre déjà sur les starting-blocks, quoi.
Célia : Ouais, bah c’est ça. De toute façon je lui ai envoyé un message aussi. Je lui ai dit c’est bon, que l’offre de prêt a été éditée, donc comment ça se passe. (Rire.) Parce qu’il m’avait dit au début que voilà il serait OK pour le mois de novembre, donc normalement si c’est toujours OK, c’est cool !
Kendy : OK, non, mais ça marche. Bah du coup maintenant, c’est parti là ! Là, je te dis « Go, go, go ! ».
Célia : (Rire.)
Kendy : Non, mais c’est cool. Mais ouais, et puis moi je te dis une fois que c’est validé, de toute façon on s’appellera et puis on verra la date pour que je vienne te voir et qu’on regarde ça ensemble. Ça marche ?
Célia : Ça marche, pas de problème !
Kendy : En tout cas félicitations à toi, tu as bien mené la baraque ! C’est cool, ça me fait plaisir. Non, c’est bien !
Célia : Ouais, c’est cool.
Kendy : Bon. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions par rapport à ça ?
Célia : Non, pas pour l’instant.
Kendy : Bon bah ça marche. En tout cas, tu auras d’autres questions bientôt sur la déco et tout ça, ça c’est sûr.
Célia : Ah bah ça c’est sûr.
Kendy : Ça marche. Bon bah en tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole. Ça marche ?
Célia : Pas de souci, merci.
Kendy : OK, à tout à l’heure. All right, OK super. Là, c’est bien, elle m’a chauffé là. Là, je suis chaud comme… je suis chaud patate là ! Non, mais c’est cool. Alors je vois qu’il y a d’autres questions. Bah écoute Johan, je vais te donner la parole justement. Salut Johan, comment vas-tu ?
Johan : Salut Kendy, ça va et toi ?
Kendy : Ça va nickel. Tu me disais que tu avais une question ?
Johan : Ouais, question, remarque, observation. En fait voilà, je ne sais pas si tu te rappelles, je t’avais dit qu’on est deux maintenant sur le projet et du coup qu’il fallait faire un avenant. Du coup vendredi j’ai appelé la notaire pour lui dire qu’on va passer à deux sur le projet, est-ce que c’est possible. Elle m’avait dit oui, c’est possible. Donc on va faire ça. Là aujourd’hui, ce que j’ai fait c’est que j’ai appelé l’agent pour lui dire : « mon gars, il faut faire un avenant, il faut modifier le compromis, on est deux sur le projet ». Du coup j’ai envoyé les infos sur ma compagne, Jessica, ce soir-là. Et bon je l’ai programmé pour qu’il arrive demain matin, je préfère. Donc ça c’est une chose.
Par contre en fait la personne qui s’occupe de mon dossier, c’est une notaire, mais elle n’est pas forcément très compétente sur tout ce qui est question patrimoine. Donc en fait je l’ai fait en deux fois dans le sens où j’ai déjà demandé au notaire de faire un avenant. Mais après pour tout ce qui est nous deux, je vais gérer ça avec la notaire. Mais quand j’ai voulu prendre un rendez-vous, elle m’a parlé du 4 novembre ça, ça ne me va pas, ça fait loin. Donc j’ai déjà entamé le truc avec l’agent pour lui dire OK.
Donc ça, c’est en cours. Mais par contre pour tout ce qui est protection, on va dire qu’il faut que je prenne rendez-vous. Mais on est d’accord que c’est deux choses séparées. L’agent se charge de faire l’avenant du compromis, et derrière, nous, « se protéger », ça c’est entre le notaire et nous. On est d’accord ?
Kendy : Ouais, c’est entre eux mais ça reste quand même lié. Je veux dire que tu ne peux pas te dire : « OK, on va faire le projet et puis l’année prochaine on va signer, on va se protéger ». Tu vois un peu l’idée ?
Johan : Ouais, je sais. Mais je veux dire que ce ne sera pas marqué au compromis. Enfin nous ce qu’on fait entre nous, ça ne va pas être figuré au compromis. Donc j’ai envie de dire nous on ne va pas le faire un an après mais on peut le faire en parallèle.
Kendy : Non, non. Après ça dépendra vraiment de ce que vous allez faire. Parce que si vous avez envie de vous pacser. Je vais prendre des exemples. En image donc tu te dis avec ça par exemple bah là… du moins ça dépendra à quel moment vous vous pacsez. Parce que si vous vous pacsez avant la signature, bah il faudra qu’on le note qu’en fait vous êtes pacsés au moment de la signature. Si vous vous… tu vois, il y a tous ces trucs-là qu’il faudra regarder. Donc de toute façon j’ai envie de dire que c’est un truc que vous devez faire en parallèle. Ce n’est pas un truc que vous pouvez faire genre après la signature ou… Il vaut mieux le faire avant ça, en tout cas avant la signature l’acte authentique.
Johan : D’accord, OK.
Kendy : Après au niveau du compromis, on pourra toujours dire bah OK, là on rajoute des trucs, ça ce n’est pas trop grave. Mais en tout cas au niveau de l’acte authentique… pour moi effectivement, il faudrait que la situation officielle soit notée. Après si ce sont de petites modifications mineures ça va, mais si c’est des trucs majeurs, attention parce que là ça peut nous reporter, on peut vraiment repartir de zéro. Je veux dire quand il y a de grosses modifications, ça repart à zéro. Souvent on me pose la question comme : « j’ai eu un accord de prêt pour le bien A, est-ce que je peux l’utiliser pour le bien B ? ». Non, tu ne peux pas. Ou des trucs comme : « le bien, je l’avais négocié à 100 000 €, et là finalement je l’ai renégocié à 80 000 €. Est-ce que je peux quand même continuer de signer ? ». Non, on devra recommencer à zéro parce que ça va être représenté à la mairie et tout ça. On reprend directement tout le processus. Donc en fonction des modifications qu’il y aura à faire, il faudrait que tu regardes. Mais pour moi, je pense que…
Johan : Si on se pacse, ce n’est pas une modification majeure ?
Kendy : Si vous vous pacsez maintenant, parce que normalement quand tu es pacsé, ça note en gros « Monsieur et Madame untel… ». Mais après si vous êtes pacsés, ce sera pareil pour moi, ça ce n’est pas trop grave. Mais là c’est des trucs un peu touchy quand même. Je préfère quand même que tu voies le notaire. Franchement, je te dis, c’est touchy ce truc-là, il faudrait voir avec le notaire, vois bien. Parce que de toute façon après, si vous êtes pacsés et vous avez tout mis ensemble, j’ai envie de dire que ça retourne dans le même baril, dans le même seau. Mais ça dépendra de ce que vous avez décidé aussi au niveau du pacs. Ou même si vous vous êtes mariés et si vous avez mis de contrat ou pas de contrat, il y a trop de configurations possibles pour te donner une réponse générique. Donc il faut vraiment pour moi que tu vois avec ton notaire ou un autre notaire s’il le faut pour avoir un conseil adapté à ta situation. Je préfère que tu paies peut-être 200 €, 300 €, peut-être 500 € pour un conseil que de te dire plus tard : « purée, mince ! », tu es embêté pour 500 € que tu n’avais pas voulu dépenser. Ça c’est des trucs, je te dis ça encore c’est des trucs tout cons. C’est comme moi là par exemple, j’ai acheté un nom de domaine. C’est pour ça que vous avez pu voir que là le site n’est pas accessible. C’est tout con, ce que je n’ai pas fait, c’est… je ne sais pas à quel moment, peut-être je me suis dit : « maintenant je ne vais pas cocher la case « renouveler automatiquement » », bah là pour 20 €, ça fait peut-être trois ou quatre jours que mon site internet est down. Des fois pour un petit montant, tu te retrouves embêté, alors que si tu avais effectivement pris le temps de bien faire les choses, tu ne serais pas embêté. Donc moi je te dis vraiment, si tu peux voir avec ton notaire, même si tu dois payer, paye, mais essaie d’avoir un conseil qui soit adapté à ta situation et par rapport à ce que vous voulez faire. Mais en tout cas, il faut que vous soyez tous les deux protégés. Je ne veux pas que vous vous lancez dans un projet comme ça et que vous ne soyez pas protégés et que demain s’il y a un problème, que vous soyez embêtés.
Johan : Non, non. T’inquiètes, on va faire ça bien. De toute façon, moi je lui ai dit : « s’il y a un truc, s’il m’arrive quelque chose, elle garde tout ! Elle garde tout ! ».
Kendy : Après, c’est à vous de vous organiser. Mais en tout cas il faut que ce soit noté quelque part parce qu’aujourd’hui tu peux bien le dire, mais si demain il t’arrive quelque chose et ta maman elle est là, bah elle dit : « ma petite Jessica, tu es bien gentille mais moi je veux mon argent, donc tu dégages ! ». Elle sera dans ses droits parce que c’est elle qui va hériter de ton bien même si c’est ta maman.
Johan : OK, d’accord. OK, merci. Du coup, je vais demander même à mon notaire de réorienter vers un confrère ou un truc comme ça. Mais tu as raison, quitte à payer la consultation, ouais je vais faire ça.
Kendy : Fais ça parce que je te dis, il va vous poser des questions sur votre situation, sur ce que vous avez décidé de faire, etc., et là il vous dira : « bon bah si vous voulez faire comme ça, comme ça, comme ça, il faudra qu’on parte sur tel type de contrat, tel type de truc ou tel type de testament, etc. ». Il fera les choses dans les règles de l’art pour que demain s’il y a un souci, il y aura juste à sortir les documents et tout sera écrit. Il n’y a pas à réfléchir.
Johan : OK, ça marche. Et sinon à part ça, pour tout ce qui est financement, donc là j’ai trois… non, il y a Madame *Hennequin*, bref j’ai trois courtiers, même quatre courtiers qui travaillent en parallèle sur le dossier, plus ma banque, plus la… et aussi il faut que je vois au côté de la banque de madame. Donc en gros voilà, c’est juste pour dire que maintenant on est deux, bizarrement ils sont un peu plus réceptifs !
Kendy : (Rire.)
Johan : Bizarrement, le dossier est instruit et bizarrement on revient vers moi très vite.
Kendy : (Rire.) Bon bah tu vois, il n’y a jamais de problème, il n’y a que des solutions mon gars. Moi je te dis si c’est une solution, vas-y on y va comme ça et puis on bombarde. L’essentiel, c’est que les euros coulent à flot. Du coup, on y va.
Johan : Exactement ! Donc affaire à suivre, je te tiens au courant là-dessus. Mais bon ça se profile déjà mieux.
Kendy : Bon bah c’est parfait alors. En tout cas j’attends ton retour, jeudi tu me diras un petit peu comment ça a avancé. Ça marche ?
Johan : Yes, ça marche.
Kendy : En tout cas si tu as d’autres questions Johan, n’hésite pas, je te redonnerai la parole. OK ?
Johan : Yes ! Merci Kendy.
Kendy : Je t’en prie Johan. All right, OK.
Alors je vais donner la parole à une sprinteuse du coup maintenant. « Bonsoir Kendy, je n’ai rien de nouveau à te dire ce soir », mais tu vas quand même me saluer Malika (Rire.) Attends, je vais te donner la parole.
Malika : Allo ?
Kendy : Coucou Malika ! Comment vas-tu ?
Malika : Ça ne va pas !
Kendy : Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il y a, dis-moi ?
Malika : Bah parce que j’ai déjà contacté plusieurs assurances pour les dommages-ouvrage et j’ai zéro retour. Du coup bah mon truc, il ne peut pas avancer puisqu’il manque juste une attestation pour signer mon offre de prêt en fait.
Kendy : Et en fait c’est quoi le problème ? C’est que tu n’as trouvé aucune assurance qui voulait te faire… ?
Malika : Si, j’ai trouvé deux. L’autre, elle était à 5 000 €, et une autre à 2 300 €. Et mon banquier, il m’a dit que ce n’est pas la peine de prendre quelque chose d’excessif. Donc j’ai contacté celle à 2 300 € depuis vendredi. Et du coup bah j’ai essayé de rappeler aujourd’hui, il y a quelqu’un qui m’a répondu et qui a fait passer un mail en demandant de me rappeler dans la journée. J’ai attendu et personne ne m’a appelée. Du coup je pense que j’irai vers l’autre assureur qui coûte beaucoup plus cher, mais essayer de négocier le contrat pour qu’il baisse parce qu’il y a des trucs que je ne souhaite pas dedans. Donc je ferai ça demain mais sinon je galère.
Kendy : OK, je vois. Alors moi ce que je te dirais, c’est déjà bien que tu aies cette piste-là mais à un moment il faut que tu sois proactive, il ne faut pas juste rester là à attendre qu’il t’appelle et tout, il faut que tu prennes ton téléphone et boom, tu l’appelles. Qu’est-ce qui se passe ?
Malika : En fait j’ai appelé mais l’assureur qui m’a envoyé le devis, il m’a donné son numéro personnel. J’ai appelé plusieurs fois depuis vendredi, en fait ça tombe sur messagerie. Donc j’ai appelé la plateforme, je voulais tomber sur une autre personne que lui et il n’y a personne qui répondait. Donc c’est pour ça qu’elle m’a dit qu’elle envoyait un mail pour que quelqu’un me rappelle. Entretemps j’ai essayé d’appeler le monsieur, bah messagerie toujours.
Kendy : Après aujourd’hui c’est lundi, il y en a peut-être… c’est peut-être fermé aujourd’hui, mais demain, on rappelle, tu prends ton téléphone, tu envoies des mails, tu appelles, mais il faut que ça avance. Il ne faut pas rester là juste à attendre, ça ne va pas. Puisque ce serait quand même dommage que tu sois bloquée juste pour un dossier comme ça. Non, en gros tu es bloquée pour 2 000 € *0:41:12* 5 000 €, c’est complètement ridicule. Moi je voudrais te dire, moi je suis même prêt à te dire : « vas sur ce mec qui coûte 5 000 € », si lui il peut prendre ton dossier tout de suite, on y va quoi. Puisque nous, plus on va attendre, plus on perdra de l’argent. Donc essaies de voir ça pour demain. Mais en tout cas il faut que cette semaine, ton objectif, en tout cas ta mission, c’est que cette semaine cette histoire sera réglée.
Malika : Ouais.
Kendy : Donc du coup, ça, il faut regarder avec eux. S’il le faut, essaie de contacter d’autres assurances ou voilà. Mais moi ce que je dis, c’est toujours du volume. C’est la même histoire. Là comme tu n’en as que deux, s’il y en a un qui ne te répond pas, il ne te reste qu’un seul et du coup tu es obligée de prendre à défaut. Alors que si tu en as plusieurs, tu peux au moins te permettre de choisir. Donc là comme le temps passe, on ne va pas se permettre d’en choisir dix. Mais en tout cas il faut que tu essaies d’en contacter d’autres et celui qui sera le plus réactif gagnera le business.
Malika : Ouais. Et j’ai essayé d’appeler AXA, tu sais que AXA fait ce type d’assurance, bah ils ne répondent pas. Je ne sais pas si c’est le bon numéro, je suis allée sur le site d’AXA, je n’arrive pas à tomber sur un conseiller. Non, c’est la MAAF, pas AXA, la MAAF.
Kendy : Non mais franchement, je te dis il y en a plein de… Après est-ce que *0:42:46* le mec, il te dit « on ne fait pas ça, on ne fait pas ce type d’assurance », mais pour moi clairement, tu n’as peut-être pas appelé les bons. Demain, tu fais assurance dommages-ouvrage sur Google et tu…
Malika : C’est ce que j’ai fait. En fait ça m’a donné un site comme Meilleurtaux et ça m’a donné plusieurs assurances, sauf que ça m’en a donné trois et il y en a deux qui m’ont rappelée. Et j’ai essayé de chercher à côté, j’ai trouvé la MAAF. J’ai demandé à mon assurance habitation s’ils faisaient, ils ne le font pas. Et en fait j’ai appelé beaucoup d’assureurs qui ne font pas ce type d’assurance. Et bah je n’étais tombée que sur trois qui en faisaient et je pense que j’appellerai demain celui qui coûte le plus cher.
Kendy : Mais ça c’est un type de problématique qui arrive très souvent. Donc clairement, les assurances comme ça il doit y en avoir plein. C’est comme si tu me disais bah en fait que tu avais du mal à trouver… l’image que j’aime bien prendre, c’est que tu as du mal à trouver une boulangerie. Des boulangeries, il y en a partout. C’est sûr qu’il y a des villes où il n’y en a pas beaucoup mais boulangeries, pharmacies, ça c’est des trucs que tu trouves partout et par centaine. Donc il faut juste que tu refasses tes recherches, regardes bien sur Google ou les Pages Jaunes ou je ne sais pas quoi, mais tu dois trouver plus, au moins une demi-douzaine, c’est facile, tu devrais trouver, au moins. OK ?
Malika : Je ferais ça.
Kendy : Donc essaie demain de refaire tes recherches et puis en tout cas de déjà contacter celui qui t’a mis un prix, là et en même temps continues de rechercher d’autres et puis comme ça tu pourras avancer sur le projet. Ça marche ?
Malika : OK, ça marche.
Kendy : Bon, en tout cas si tu as d’autres questions ou d’autres informations, n’hésite pas, je te redonne la parole.
Malika : Pas de souci, je te remercie.
Kendy : Bon OK. À tout à l’heure. All right, OK, Yes. Je vois qu’il y a d’autres sprinteurs, donc là on a eu une sprinteuse. Je vais donner la parole à un sprinteur : Monsieur Selim ! Alors Selim, attends, je vais te donner la parole. Comment tu vas Selim ?
Selim : Allo ? Yes, salut Kendy !
Kendy : Ça va et toi ?
Selim : Bah ça va, écoutes, impeccable, comme un lundi !
Kendy : Bah c’est parfait ! Alors où en es-tu ? Comment ça avance ce projet ? C’est vrai que tu m’as envoyé le truc mais il faut que tu postes ça sur le groupe que les autres membres voient un peu comment tu évolues mon gars !
Selim : Ouais bah j’en enverrai un petit peu sur le groupe. Ça évolue, ça avance un petit peu mais ça n’avance pas aussi vite que ce que je voudrais quand même.
Kendy : Ouais, j’imagine. Où en es-tu là exactement du coup ?
Selim : Bah actuellement ils sont en train de finir les deux premiers étages. Il faut d’abord commencer par ceux-là. Ils ont commencé à les plaquer donc sur les deux étages et ils ont commencé à délimiter aussi les studios. Donc là l’objectif, c’est que fin octobre, les deux soient finis, du moins les deux derniers étages. Donc là ce qui a été fait, c’est la pose de placo. Ça ne va pas être complètement fermé parce qu’ils ont mis la laine de verre.
Il y a l’électricien qui est venu, qui a commencé à passer tous les câbles dans l’avant-dernier étage, donc dans les deux studios. Il a commencé aussi à passer CPE et puis voilà. Là j’ai vu ici, il a commencé à changer les deux fenêtres aussi, puis il a installé les deux fenêtres neuves à l’avant-dernier étage.
Il y a quoi d’autre de fait ? J’ai vu qu’il avait acheté les radiateurs, il a commencé à en installer pour qu’ils aient un peu de chauffage puisque c’est vrai qu’il commence à faire un peu frais.
Kendy : Ah, ouais. OK c’est bon.
Selim : Il y a la toiture, il reste à la finir là. Donc le mec il passe demain, de ce que m’a dit l’artisan. Donc cette semaine il finit la toiture. Ça, c’est un bon point et puis voilà. Donc ça avance tout doucement mais pas aussi vite que je voudrais.
Kendy : Ouais, j’imagine. Après c’est vrai que comme je t’ai dit, le chantier, il faut vraiment être présent et puis tu vas poser les questions, essayer de voir un peu pour… quand je dis, c’est de la pression, mais sans vraiment être de la pression. C’est vraiment faire le chef d’orchestre, effectivement de vraiment tout bien synchroniser pour que ça avance un peu, et puis voilà. Mais après c’est sûr que des fois tu peux avoir des petits moments où tu n’as pas l’impression que ça avance, mais que ce n’était pas forcément un retard. Moi, des fois j’ai cette impression, je me dis « purée, les mecs, c’est chiant, c’est lent ». Mais après des fois même il fait des coups de bourre et je revenais et puis je ne reconnaissais plus le chantier. Donc c’est sûr en tout cas qu’il faut que tu continues de suivre ton chantier actuellement. Et puis après tu essaies de voir avec eux en montrant que ouais, « les gars, il faut qu’on avance ». On est toujours en retard en fait, et c’est vraiment « hey les gars ! On est en retard ! ».
Selim : Ouais, en vrai c’est ce que je fais. Je mets la pression, à chaque fois je ne fais que poser la question, je l’ai rappelé et des fois je vois que je le saoule un petit peu même.
Kendy : Et ça il faut faire comme si tu n’as pas compris. En fait là, tu fais le gamin qui n’a pas compris, moi c’est ce que je fais. Je ne sais pas comment est-ce que je t’explique ça. Et puis tu continues d’avancer quand même. Parce que là c’est ton job de faire ça, du coup il faut juste faire le mec qui ne comprend pas et tu avances et puis voilà. Après pendant que je t’ai là justement, comme tu as parlé de placo, ça je dis ça c’est pour tout le monde aussi : au niveau du placo, il y a un truc que les gens ils font souvent, c’est au niveau des pièces d’eau. Souvent ils te mettent un placo blanc là et puis il te dit : « ouais, je vais mettre un coup de peinture, t’inquiètes, c’est hydrofuge ». Non, non, non, mec c’est une pièce d’eau, tu mets un placo vert, point ! Donc ça, il faut vraiment que tu regardes ce point-là. Et puis tout ce qui va être aussi passage de câbles, par exemple pour la télévision, genre câble d’antenne, surtout n’oublies pas ça. Parce que si tu as déjà passé tes placos et tout et que ce n’est pas fait, mon gars, ça va te coûter bonbon. Soit tu vas devoir prendre des antennes pour chaque appartement en interne, et ça, ça ne marche pas, ou alors tu seras obligé de prendre des…
Selim : C’est de la merde, ça !
Kendy : Ouais, donc moi aujourd’hui, j’ai un immeuble où là j’ai trois box pour trois appartements qui sont juste en dessous de l’autre. C’est complètement ridicule. Et je paie 60 € alors que ça pourrait me coûter genre 6 € pour chaque appartement. Donc c’est une erreur à ne pas faire, en tout cas bien penser aux câbles d’antenne et puis voilà. Une fois que tu as pensé à ça et puis les plaques hydrofuges.
Et puis surtout aussi bien valider avec eux les meubles qui vont être mis dans les salles d’eau. Parce que tu vois, j’ai vu ça je crois que c’était chez Boris, les mecs avaient mis des lavabos mais pour notre truc à nous, lavabo c’est trop gros, ça prend beaucoup de place. C’est vraiment un lave-mains que les mecs ils doivent prendre. Donc penses bien à leur dire que ce n’est pas des gros meubles, des lavabos, parce qu’après sinon dans ta salle de bain, il ne restera pas beaucoup de place. Par exemple pour passer, le mec sera obligé de plier et tout, ce n’est pas tiptop. OK ?
Selim : C’est déjà compris parce que c’est vrai que les salles de bain sont petites, on va minimiser, on va faire simple.
Kendy : C’est ça. Moi je te dis que si tu prends des lave-mains, et je l’ai mis dans la formation même, normalement tu dois le voir dans la semaine 4. Non mais je dis ça, en plus ce n’est même pas accessible. Mais je pense que là ils viennent de me répondre, ils m’ont dit qu’ils sont en train de travailler sur le nom de domaine. Donc je pense que d’ici demain ou après-demain max, ce sera de nouveau accessible. En tout cas…
Selim : Il faut que je me fasse un replay là de la formation.
Kendy : Ouais. Il faut que tu regardes bien la semaine 4, tout ce qui va être sol, mur et tout ça, ça va te donner des idées pour voir un petit peu comment tu avances. Mais ce serait même cool qu’on essaie de se fixer un truc. J’essaierai peut-être de passer te voir, je ne sais pas peut-être en novembre. Comme ça, ça nous fera un petit point à mi chantier. Ça peut être intéressant pour voir un peu comment ton chantier évolue. Ce serait cool ça.
Selim : Allons-y. Ça marche !
Kendy : Et puis comme ça on peut voir un peu les points à regarder ou sur lesquels tu devras faire gaffe, un peu comme on avait fait avec Boris et ça peut être cool. OK ?
Selim : Ouais, bah ouais carrément. Parce que là tant que j’y suis, les câbles d’antenne, ça va, il les a bien placés. Mais là je l’ai appelé par rapport au placo, dons il a mis des plaques de placo, mon artisan lui-même, je lui fais confiance. C’est plus vers ses collègues que je ne fais pas trop confiance. Donc là ils m’ont mis quelques plaques de placo, mais il y a quelques plaques où les angles sont cassés. Donc les mecs, je ne sais pas, ils ont dû taper contre un mur, voilà, donc ils les ont cassées. Les découpes c’est pareil, dans des endroits, les découpes ne sont pas propres et tout. Donc j’ai appelé mon artisan pour lui dire : « ah, les mecs il faut qu’ils soient plus minutieux et tout ». Donc il m’a dit « ne t’inquiètes pas, c’est un peu mon domaine, au pire des cas c’est vrai que les découpes sont mal faites mais ça se rattrape avec le plâtre et tout, je vais te rattraper tout ça ».
Kendy : Alors normalement il y a un truc qu’on appelle des calicots. En fait c’est comme des feuilles de papier qui viennent coller dans les angles pour éviter justement que ça se casse. Les calicots, c’est entre les deux plaques de placo et en fait tu as le même principe sur les angles. Mais là, ce n’est pas vraiment un papier, c’est un truc en métal. Et c’est ça qui permet justement d’éviter que le coin se casse. Donc soit ils n’ont pas mis… tu lui dis simplement : « est-ce que le calicot a été mis dans les angles ? », et puis il te dira « si, si » ou pas. Donc si ça se casse, c’est que ce n’est pas mis.
Selim : D’accord, ouais bah ça n’a pas été mis.
Kendy : Et même au niveau du placo… C’est dommage que je ne peux pas te montrer. Attends. Je veux te montrer mon écran. Tu vois mon écran là ou pas ?
Selim : Non, pas du tout.
Kendy : Ah je ne sais pas pourquoi.
Selim : Je suis sur mon téléphone en fait !
Kendy : Ah ouais, OK. En tout cas, ce que je veux te faire comprendre, c’est qu’en fait sur le placoplatre, tu as les deux placo, et entre les deux quand tu positionnes deux placo juste l’une à côté de l’autre, en fait entre les deux il y a un petit jour, un petit vide. Et en fait pour combler ce vide-là, on vient mettre la feuille de calicot entre eux, du moins au-dessus. Comme ça, ça permet d’éviter que ça se craquelle quand ça va bouger, que le placo ne craquelle pas et que ça ne fasse pas un trou entre les deux. Et la petite feuille-là, on la positionne aussi sur le placo sur le mur mais on la met aussi dans les angles et c’est ça qui permet d’éviter que ça se casse. Et donc toi tu as juste à revérifier qu’ils ont bien mis ça et s’ils n’ont pas mis, tu lui diras : « bah écoute mec, ils n’ont pas mis donc il faut que ce soit fait ».
Selim : OK. Je lui rappellerai ça, je lui dirai. Et du coup comme c’est cassé, ça reste quand même rattrapable ?
Kendy : Oui, c’est du placo. Moi je te dis, il y a des mecs qui m’ont fait des trois dans mon placo, j’avais un local qui était parti, le mec est le genre qui s’énerve, qui tape dans le mur et puis ce n’était pas de la brique. Là il a tapé et ça a fait un gros trou. J’ai juste appelé mon artisan, il est venu. Tu vois au début ça fait peur, on se dit : « oh là, là », mais en fait du placo, c’est vraiment comme de la pâte à modeler donc tu n’as pas à t’inquiéter par rapport à ça. Si c’est avec du béton, là c’est chaud mais tant que ça reste du placo, c’est easy, ça se fait assez simplement.
Le truc qu’il faut faire, c’est qu’ils te repeignent le truc proprement parce qu’en fait ils peuvent enduire proprement et repeindre dessus sans mettre le truc, et toi tu ne verras rien parce que ce sera bien propre. Mais par contre quelques jours plus tard, tu verras que ça va commencer à se fissurer, ça va commencer à partir en cacahouètes. Mais le jour-même où ils peuvent te le donner, ça peut être propre. Donc c’est pour ça qu’il faut vraiment vérifier que c’est mis. Après, normalement un artisan qui fait bien son métier, il sait que si ce n’est pas mis, de toute façon tu vas le rappeler. Tu lui dis : « écoutes, mec, ça se fissure, donc il faut que tu viennes ». Mais de toute façon, l’idée c’est d’éviter ça parce que nous, c’est du temps qu’on va perdre. Même s’il viendra le refaire, c’est du temps qu’on perdra. Donc il vaut mieux vérifier qu’il le fasse bien dès le départ pour éviter de perdre du temps plus tard.
Selim : OK. En tout cas ça me rassure. Redis-moi le nom, comment ça s’appelle, ce qu’on met sur le placo là pour les angles ?
Kendy : Calicot.
Selim : OK, nickel. Bah je lui ferai la remarque. Suite à tout ça, il y a eu quoi d’autre ? Oui, il y a aussi… Comme là l’objectif, c’est que les deux derniers étages soient finis fin octobre, je vais pouvoir déjà en louer un, un studio. Donc il y a un mec, c’est un ouvrier en fait qui travaille sur le chantier. Exceptionnellement pour lui, je lui ferai une location en longue durée et en plus je le louerai à 490 €. Donc j’aurai déjà une rentrée d’argent qui remboursera les mensualités. Et en plus, ce mec, comme il est artisan, ça lui permettra vu qu’il sera directement sur les lieux, s’il y a un problème et tout, il pourra intervenir directement.
Kendy : OK, tant que ça fait rentrer de l’argent, moi je te dis OK, c’est bon. Moi il n’y a pas de souci dès que ça rentre des euros, c’est cool. OK ?
Selim : OK. Et puis après, il y a un point aussi sur les virements que j’ai faits et qu’ils me demandent. Donc là je vais arriver à 90 000 € que je vais faire en tout. Donc là ils me redemandent encore un virement mais ce n’est pas grand-chose, ils me redemandent 5 000 €. Et en tout ce qui a été fait, bah toute la démolition, les cheminées, du coup il a commencé à mettre le placo dans les deux derniers étages, il a refait la toiture et du coup la structure d’IPN en bas, ça correspond à peu près.
Kendy : OK. Bah en tout cas moi je te dis tant que…
Selim : Parce que ça, ça fait peut-être toujours un petit peu peur que tu as des grosses sommes d’argent comme ça, c’est un peu… voilà, suivant l’avancée du chantier, c’est vrai que là on va arriver… là ça fait trois mois, on arrive à moitié, milieu du chantier. Et ouais, je suis à la moitié, un petit peu plus que la moitié.
Kendy : Bah en gros, il faut toujours faire en sorte que ce soit toi qui… c’est sûr que c’est un jeu un peu délicat parce que tu veux que ça avance, mais bon tu ne veux pas être le mec chiant non plus, mais tu ne veux pas être celui qui donne trop d’argent non plus. Il ne faut pas jouer le pigeon mais il ne faut pas être le mec trop avare. Il faut vraiment trouver le juste milieu pour que ton chantier continue d’avancer mais que tu n’aies pas trop avancé. Pourquoi je te dis ça ? C’est toujours dans l’histoire de te protéger parce que si demain, le mec, on ne sait jamais ce qu’il peut lui arriver. Même en imaginant qu’il décède ce mec-là, bah en fait toi si tu as donné trop d’argent que ce que tu ne devais, c’est tout, l’argent est déjà dans sa boîte. Donc toi, tu ne peux pas dire : « ouais, remboursez-moi » ou je ne sais pas quoi donc ça, c’est fini. Ou alors s’il doit déposer le bilan, je n’espère pas, mais il y a des trucs comme ça qui peuvent arriver. Ou alors si vous vous embrouillez, je ne sais pas pour une raison quelconque vous vous embrouillez et qu’il décide de quitter le chantier et que toi tu as déjà versé une bonne partie, tu vas te retrouver en difficulté financière. Moi je te dis ça encore, ça, c’est pour tout le monde, il faut vraiment que tu gères bien la partie des fonds et que tu lâches à chaque fois pour être sûr que, OK, on est où en termes de pourcentage sur le chantier. Et puis, ça s’explique très facilement, tu dis : « écoutes, là tu vois je comprends bien que tu as besoin de fonds mais il faut que de ton côté tu essaies de voir comment gérer correctement parce que tu vois moi je suis plus en avance là. Là on est à 50 % du chantier, je ne peux pas te verser trop, tu comprends ? C’est logique ». Donc tu as juste à expliquer ça et le mec il comprendra clairement que tu ne peux pas tout donner non plus. OK ?
Selim : OK, c’est ce que je vais faire. Il y a un petit vide là, je devrais peut-être lui faire des virements pour qu’il se bouge un petit peu, que ça avance un petit peu plus vite.
Kendy : Et en fait, il ne faut pas que tu montres que c’est facile parce que trop souvent, on montre que c’est facile : « ah ouais, combien ? 10 000 ? Ouais, t’inquiètes, je vais demander à la banque ». Non, mec, les 10 000 €, ça sort de ta poche. Il faut vraiment que tu ais l’impression que c’est comme si c’était toi qui avais vraiment travaillé pour cet argent-là. Et quand tu te diras que c’est ton argent, bah tu verras que tu seras beaucoup moins enclin à donner de l’argent facilement. Quand tu es acheteur dans une société, bon tu t’en bas les steaks. On te dit il faut payer 50 000 €, 100 000 €, ouais ce n’est pas ton argent, tu fais facilement un chèque. Mais quand c’est ton argent et que tu as bossé pour, tu n’as pas le même comportement. Et ça aujourd’hui, c’est ce que tu dois te dire, c’est en gros c’est ton truc à toi. Ou même l’image de l’acheteur ce n’est peut-être pas parlant, mais prends l’exemple de la voiture de location. Quand c’est ta voiture, tu vas la laver, tu vas la nettoyer correctement et tout ça. Par contre quand c’est une voiture de location, je crois qu’il n’y a personne qui lave la voiture de location parce que tout le monde s’en bat les steaks des voitures de location. Mais quand c’est ta voiture, tu fais gaffe. C’est exactement ça tu dois te dire que l’argent que tu as, c’est ton argent, ce n’est pas de l’argent de location. C’est vraiment de l’argent que tu as et qui t’appartient, donc il faut que tu y fasses gaffe.
Selim : OK, ça marche.
Kendy : En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonne la parole Selim.
Selim : Ça marche.
Kendy : Mais on essaiera de se faire un truc là, il faut qu’on se revoie, je pense même milieu de novembre, on essaiera de se voir pour qu’on voie un peu comment ton chantier évolue. Ça marche ?
Selim : OK, ça marche. Je te dirai ma disponibilité, je t’enverrai la date. Ça marche.
Kendy : Bon, on fait comme ça Selim. On fait ça, ça marche. All right.
Selim : OK, merci Kendy!
Kendy : Je t’en prie Selim, à tout à l’heure. OK. Là je vais donner la parole à une sprinteuse, on était sur un sprinteur. OK Laura, je vais te donner la parole, tu vas pouvoir me dire un petit peu où est-ce que tu en es. Coucou Laura !
Laura : Coucou, salut ! Bonsoir à tout le monde ! Bah ça va, un peu saoulée mais ça va.
Kendy : Comment ça saoulée ?
Laura : Parce que j’ai appelé le notaire du vendeur qui me répond : « oui, ça va être traité », qu’il traite uniquement avec mon notaire, qu’il n’a pas le droit de me parler, etc. bref voilà. Mais je lui ai dit, j’ai fait l’imbécile en gros : « ouais, non mais je ne savais pas trop comment ça se passe, donc je voulais juste savoir ». Donc il m’a dit « je vais envoyer les documents à votre notaire etc. et c’est avec lui que je vais traiter et c’est lui qui vous donnera les informations, blablabla », donc voilà.
Mais concernant les travaux, la semaine dernière je n’étais pas sur le territoire, donc du coup c’était un peu compliqué. Mais je t’avais dit que j’avais revu la Maison des travaux et j’avais vu un autre gars qui m’avait plutôt plu dans sa façon d’aborder le projet. Je l’ai appelé vendredi pour savoir où est-ce que ça en est et il me dit… En fait j’ai compris que le gars, il n’avait rien foutu, voilà. Il me dit : « oui, c’est vrai que là il y a beaucoup de boulot, je n’ai pas eu le temps de… », bref il va passer avec un couvreur cette semaine mais que du coup il va me faire un devis global mais pas détaillé parce que du coup il préfère être sûr que la vente se fait pour… Je lui ai dit non mais moi je ne vais pas attendre que la vente se fasse pour sélectionner mon artisan. Donc moi, il me faut un devis précis, je ne veux pas quelque chose de global, il me faut quelque chose de précis. Il me dit oui, non mais il me faudra déjà quelque chose de global déjà pour voir si le prix ne me choque pas et que ça rentre dans mon budget et puis après… Bref, il m’a saoulée.
Donc je suis en train de chercher, pendant que j’écoute un peu ce qui se passe, je suis en train de contacter le maximum d’artisans pour qu’il puisse passer. Je veux un devis détaillé. Je ne vais pas attendre de signer l’acte pour pouvoir avoir un devis précis et savoir si oui ou non je fonce.
C’est chiant en fait. Ça m’énerve un peu parce que là il commence à changer de discours. En gros le gars n’a rien foutu et ensuite il change de discours disant « oui, je vais faire quelque chose de global et pas forcément un truc trop détaillé parce que si je passe une semaine là-dessus et que finalement bref, voilà où j’en suis.
Kendy : La Maison des travaux ça, c’est ça ?
Laura : Non, l’autre, l’artisan-là. Ce n’est même pas la Maison des travaux. La Maison des travaux me fera un retour là en ce début de semaine et l’autre bah voilà. Donc je me suis dit j’attends de voir si la Maison des travaux me donne un devis. S’il me donne un devis, je repasse un coup de fil à l’autre, je lui dis : « écoutez, moi j’ai déjà eu un premier devis très détaillé, donc est-ce que je peux compter sur vous pour avoir un devis détaillé ou pas ? » S’il me dit non, je dis ciao ! Voilà.
Kendy : Bon bah après c’est tout. De toute façon c’est toi qui vas travailler avec lui, donc si le courant ne passe pas, j’ai envie de te dire…
Laura : Non, mais le courant il passait bien, mais c’est que là il commence à changer de langage et… Ouais, non tu ne changes pas de langage ! On a déjà parlé de ça en live, déjà tu n’as rien fichu, tu essaies de me baratiner en me disant oui, etc. Hey, c’est bon, quoi ! Enfin, je ne suis pas non plus une débile, j’ai compris qu’il n’a rien foutu. Donc ne me dis pas que tu vas passer avec les couvreurs, ne me dis pas… bref. Et pour ce qui est de la façade, il me disait que visiblement il faudrait que je passe par les bâtiments des travaux, mais je lui dis de laisser ça tomber, que je veux juste un coup de karcher sur le premier niveau et puis c’est tout. Et il me dit : « oui, ce sera pareil pour les fenêtres ». Parce que comme le bien est à Douai, il me dit : « oui, parce qu’à Douai, ils sont pointilleux là-dessus, ils ne vont pas contrôler mais voilà. Donc il faut faire une demande ». Ouais, mais tout ça, on en avait déjà parlé. Enfin voilà, il m’avait dit que oui, dans son truc il fait les demandes, il fait lui-même tout. Et là finalement ouais enfin, bref.
Kendy : Bon bah après, moi souvent je dis ça, que ce soit pour l’artisan ou la femme de ménage ou n’importe qui, moi je note la personne de 1 à 10. Quand c’est un 6 ou un 7, ça c’est les pires parce qu’il n’est pas assez bon. Il n’est pas suffisamment nul pour le faire et pas suffisamment bon pour se dire « OK, super, on y va ». Donc dans ce cas-là, je nexte quand même. Donc moi, je ne garde que du 8, 9, 10. Et même des fois tu peux être très restrictif en faisant même 8, tu ne prends pas.
Laura : Il était à 10 mais là il est descendu. Au début, il était à 10, le gars il avait vraiment l’air motivé par le truc, en plus ce serait une première fois qu’il bosserait sur ce type de projet. Il donne de bonnes idées. Mais là, non. Déjà, joues franc-jeu avec moi, dis-moi « je suis désolé, voilà, tac… N’essaie pas de me baratiner ».
Kendy : Et bah il faut lui dire. Ça c’est clairement ce que tu veux lui dire, tu dis : « écoute, si on est amené à travailler ensemble, on devrait se dire les choses. Donc moi je préfère qu’on se dise les choses franchement. Alors si effectivement il y a un truc où tu as eu des difficultés, dis-moi clairement que tu as eu des difficultés parce que je peux comprendre. Tu as une famille, tu as des projets, tu as d’autres chantiers à gérer. Ça je peux comprendre, mais je ne veux pas qu’on commence à se dire des choses et puis finalement que ça entache la relation qu’on a et que tu perdes la confiance que je peux avoir en toi ». Et puis là, il fait : « non, mais t’inquiètes *1:09:50* ». Et puis après tu verras comment tu…
Laura : Ouais. Là, j’attends le devis de la maison des travaux, en même temps j’essaie de contacter le maximum d’artisans pour pouvoir reprogrammer des visites pour avoir des devis. Et à côté de ça oui, le notaire du vendeur m’a aussi dit qu’on partirait sur une signature de compromis fin du mois-début du mois prochain.
Kendy : Je n’ai pas bien compris. Tu as dit quoi ?
Laura : On partirait sur une signature de compromis à la fin de ce mois-ci, voire début du mois prochain, fin octobre-début novembre. Donc j’aimerais bien que ça se décompte et surtout avoir le devis pour les travaux pour voir combien ça va me faire concrètement. Sachant que le mec, là qui commence à me baratiner, il voulait passer avec ou couvreur parce que selon lui, le chéneau, il faudrait le refaire ou un truc comme ça. Donc je lui ai dit « bon ! Passe avec qui tu veux, mais donne-moi un devis, que je vois. » Donc à voir. Ça n’avance pas trop et c’est un peu frustrant.
Kendy : OK, je comprends. Non, mais ça, c’est des choses sur lesquelles tu vas pouvoir avancer cette semaine, donc ne te prends pas trop la tête, essaie juste d’avoir quelques infos, voir comment ça avance. S’il le faut, essaie de voir avec d’autres artisans. De toute façon, là ce qu’il te faut, c’est juste un budget parce que ce n’est pas demain que tu vas signer. Même si l’artisan te fait un devis demain, tu ne vas pas le signer.
Laura : Non, mais je n’ai pas envie qu’il me dise : « ouais, ça va faire 140 000 € ». Eu final je me dis bon c’est 140, tu prévois 160 000 € et qu’après il me dise « ça fait 170 000 € », ah, mais non Coco, enfin ça va le faire.
Kendy : Oui. Mais après là bon il ne faut pas exagérer. Mais en même temps, ce sont des choses qui peuvent arriver. Parce que je te dis par exemple si tu as un chantier, en façade tout allait bien et qu’en cassant un mur, on se rend compte que les poutres de je ne sais pas quoi sont pourries, bah ça peut arriver. Et là ce ne sera pas de sa faute le pauvre ! Lui, il aura fait juste son boulot et puis effectivement il voit que c’est pourri. Moi je te dis, mon artisan, on avait prévu de faire les couloirs et tout, normal, et puis après il me dit : « ouais, mais Kendy, en fait j’ai cassé le premier truc mais là le mur il tremble ». J’ai dit « What ? ». Il me dit : « ouais, il tremble. Qu’est-ce que je fais ? ». Mais mec, qu’est-ce que tu devrais faire, il faut le réparer, il ne faut pas laisser le truc comme ça. Et là du coup quand tu dis on répare, il faut mettra la main à la poche. Donc de toute façon tu n’auras jamais un artisan qui va te faire un devis au centime près. Celui qui te fera un devis au centime près, c’est qu’il a chiffré deux fois ton chantier. Là il t’a fait 1 000 € le mètre carré. Moi des devis au centime près, je peux t’en faire, à 2 000 € du mètre carré, moi je te les fais, moi les devis, au centime près si tu veux.
Laura : Oui, c’est sûr. Mais j’ai juste envie qu’il passe un peu de temps à me faire un devis, pas qu’il me fasse un devis global sachant qu’il y a potentiellement un chéneau à refaire, qu’il y a potentiellement des petites choses. Enfin non, on ne me fait pas un truc genre global et puis voilà. Passes-y un peu de temps, je ne te dis pas d’y passer toute ta vie non plus, mais voilà quoi. Peut-être que je suis trop exigeante mais voilà au bout d’un moment…
Kendy : Après dans les deux cas, ça se comprend. Il faut juste trouver l’équilibre parce qu’à un moment, toi tu veux que le mec fasse le boulot sérieusement, mais lui d’un côté, il est en train de te vendre du temps gratuitement là en fait. Parce que jusqu’à aujourd’hui il n’y a rien qui lui garantit que tu vas bosser avec lui. Tu vois ce que je veux dire ?
Laura : Ouais. Mais moi s’il fait tout ce que je lui demande, qu’il est bien, bah oui ! Mais ça, il ne le sait pas. Oui, oui. Il ne le sait pas.
Kendy : Il ne le sait pas. Moi j’aime bien prendre l’exemple du mec qui prend soin d’une petite demoiselle en pensant qu’au bout d’un moment elle va accepter de se marier. Et puis à un moment, elle lui dit : « ouais bah en fait, je te vois juste comme un ami ». Le pauvre, il a fait tout ce qu’il fallait, mais du coup il est un ami ! (Rire.) Non, mais je suis dégueulasse mais c’est juste pour illustrer. Mais clairement, l’idée c’est de trouver le juste équilibre. C’est sûr qu’il ne peut pas passer sa vie à te faire un devis au centime près, alors qu’il ne sait pas encore s’il va travailler pour toi. Donc il ne faut pas que ce soit genre : « OK, je te fais une ligne, je te dis ça va te coûter 150 000 € », mais toi aussi, il faut juste te dire que c’est normal qu’il ne te fasse pas un truc genre au centime près. De toute façon, ça n’aurait aucun sens qu’il te fasse un truc au centime près.
Laura : Mais je trouvais ça un peu vicieux, la raison, il me dit oui il me fait un truc global pour voir si ça va dans mon budget, je me dis que c’est un moyen aussi de tester mon budget, voir jusqu’où il peut aller, mais non je m’attendais juste à…
Kendy : Bah de toute façon si toi tu as vu plusieurs artisans, après tu seras… En fait, le problème qui se passe là, c’est qu’en fait tu n’as pas suffisamment de retour. Du coup comme tu dépends de lui, tu es en mode « je réclame ». Mais si tu avais beaucoup de devis, tu lui dirais : « mec, écoutes, ton devis, je n’en ai rien à faire ». J’ai envie de te dire plutôt que de te dire : « OK houlà là, je n’ai pas assez… il ne répond pas », essaie de voir d’autres artisans pour avoir d’autres devis pour ne pas te retrouver dans cette situation et plutôt être en situation d’abondance. J’ai tellement de devis qu’aujourd’hui je suis en train de choisir mon gars, donc tu ne peux pas faire le devis que je veux, c’est tout je ne choisirai pas le tien et puis c’est tout.
Laura : Bah c’est pour ça que j’essaie de faire du volume là-dessus et je te dis, là je passe mon temps à aller sur des sites pour faire le devis de ci, le devis de ça. Je complète les 10 001 formulaires, donc j’appelle. Enfin ouais, donc c’est bon. On verra bien.
Kendy : Non mais ça va. Je t’enverrai un de mes contacts aussi, comme ça tu pourras voir aussi des… tu penseras à m’envoyer un SMS, je t’enverrai un contact pour ton devis aussi. OK ?
Laura : OK, ça marche ! Merci Kendy !
Kendy : Je t’en prie. En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole alors.
Laura : Ouais, c’est entendu. Merci !
Kendy : Ouais, je t’en prie, à tout à l’heure.
Laura : A tout !
Kendy : Et alors du coup, là je vais donner la parole à un sprinteur. Hey ! Notre ami Loïc est là. Je vois qu’en plus Loïc a posé plein de questions en plus. « Envoie des e-mails, c’est souvent plus efficace en plus des appels ». OK, je ne sais plus c’était par rapport à quelle personne que tu avais dit ça, « car s’il ne répond pas, un collègue prendra le relais ». « Tu as raison, cette assurance est de moins en moins proposée, le Crédit Agricole ne fait plus ça, du moins pas à la filiale PACIFICA ». OK, ah ! Ça doit sûrement être pour Malika du coup. Alors je te donne la parole Loïc, tu vas pouvoir me dire un petit peu où est-ce que tu en es toi. Yes, Loïc, comment vas-tu ?
Loïc : Oui, comment vas-tu ?
Kendy : Ça va nickel.
Loïc : Ouais, ça va.
Kendy : Alors où en es-tu dans tes recherches ?
Loïc : Merci de me donner la parole. Ouais comme je t’avais dit, je t’ai envoyé des fichiers avec toutes mes recherches, du coup j’en ai appelé plusieurs. Je les ai tous appelés, tous ceux qu’on avait sélectionnés par rapport à tes réponses et il y en a plusieurs qui étaient… ça ne correspondait pas puisqu’il y en avait un, il y avait 300 000 € de travaux, donc c’était non. Alors les autres, je me suis concentré sur Le Mans d’abord parce que c’est à deux heures de chez moi, à Rennes. Du coup il y en avait quatre, j’ai contacté un qui n’allait pas, il y avait des travaux trop importants et l’agencement n’était pas bon. Ensuite, j’ai contacté les trois autres, j’avais rendez-vous aujourd’hui à Le Mans, sauf qu’il y a deux agents immobiliers qui m’ont annulé le rendez-vous. Et le dernier, je n’ai pas pu y aller parce que je suis tombé dans des embouteillages, donc j’ai demandé s’il pouvait reporter et il m’a dit non. Donc du coup j’ai reporté tout à lundi prochain.
Kendy : OK, ça marche.
Loïc : Donc là, j’ai été freiné un peu par le coup du sort parce qu’ils ont tous annulé au dernier moment. Mais là, je vais retourner à Le Mans la semaine prochaine et puis faire les visites. Et puis, j’avais rencontré notamment un… Enfin je ne l’ai pas rencontré mais je l’ai eu au téléphone, un gars de FONCIA qui me disait justement qu’il avait d’autres biens qui correspondaient aux critères. Et donc là j’attends de voir la semaine prochaine, et puis voilà.
Dans la liste, il y en avait un à Quimper, c’était mort, beaucoup de travaux. Et puis les autres, je ne les ai pas encore contactés parce que je me fixais sur Le Mans, c’est là où il y en avait le plus.
Kendy : D’accord, OK. Bon bah vas-y, essaie d’avancer sur ça. Alors le problème que tu as eu là pour aujourd’hui, c’est typiquement un problème de volume parce que si effectivement tu en avais beaucoup plus, tu aurais pu quand même te déplacer. Après, c’est pareil avec tout le monde : volume, volume, volume ! C’est vraiment la solution.
Loïc : Ouais, c’est ce que je me suis dit. Je pense que là je vais en mettre sept ou huit lundi prochain parce que…
Kendy : Ouais, il faut vraiment que tu les voies. C’est ce que je disais un peu tout à l’heure à Laura. En fait là, le mec comme il te dit qu’il ne peut pas, du coup tu te sens un peu blasé, tu dis « purée, mince », ça t’énerve un peu. Mais tu ne peux t’en vouloir qu’à toi-même parce qu’en fait c’est toi qui n’en avais pas assez. Mais ce n’est pas grave, au moins tu as appris, ça ne t’arrivera plus. Tu te dis : « OK mon gars, tu m’as fait ça une fois, ça ne se reproduira plus ». Donc maintenant quand tu sais que tu te déplaces, tu essaies de mettre un bon paquet de visites et puis comme ça tu peux te retourner. Et puis, tu n’es pas le seul, je ne sais plus qui m’avait dit qu’une fois il avait quatre-cinq rendez-vous et à la fin il n’y avait qu’un seul rendez-vous qui s’est fait. Je crois que ce n’était même pas Laura je crois. En plus qu’il devait voir plein d’artisans pour venir faire des visites et il y en a plein qui ne sont pas venus. Donc vraiment optimiser tes déplacements, c’est avoir de l’abondance. Plus tu auras du volume, plus ce sera simple pour toi. Et puis tu n’auras pas cette notion de te dire « ah, ouais, mince ! », d’être blasé. C’est chiant. Quand tu es blasé comme ça, tu te dis « purée… ». Tu as l’impression d’avoir perdu ton temps, ta journée.
Loïc : Non, mais c’est ça. Aujourd’hui, c’est ça qui m’est arrivé. Franchement, en plus le week-end dernier je les avais tous appelés, je me suis dit « aïe, aïe, quatre rendez-vous, c’est bon ! » Parce qu’avec trois rendez-vous, c’est bon et puis ensuite il y en a un qui s’est désisté la veille, ensuite le jour-même un autre, et puis le même jour pendant que j’étais dans les embouteillages, je ne pouvais pas arriver à l’heure à l’autre. Et là je me suis dit : « ce n’est pas possible ». Je l’ai appelé pour pouvoir décaler, il ne pouvait pas, j’étais trop dégouté. Je n’ai pas eu le temps d’arriver à Le Mans, heureusement mais bon.
Kendy : Ouais, mais au moins maintenant tu sais que pour la semaine prochaine, tu sais ce qu’il te reste à faire pour que ça n’arrive plus.
Loïc : Oui, là je vais en faire plein. Je vais blinder.
Kendy : C’est ça mon gars, c’est ça qu’il faut faire. Il faut que tu organises tes visites et puis après au moins… et je ne sais plus à qui j’ai dit ça mais au moins quand tu as blindé ta journée comme ça, après même si sur place tu dois faire quelques visites d’agences immobilières, ce n’est pas trop grave ça. Mais au moins tu t’es déplacé pour quelque chose de concret.
Loïc : Oui, c’est ça. Je ne pensais pas que ça allait m’arriver, mais là ça va me servir de leçon parce que je m’étais déplacé une fois à Bresse pour visiter huit… j’avais huit rendez-vous sur deux jours et je les avais tous faits. Donc ça ne m’étais jamais arrivé.
Kendy : Ouais, je vois. Mais après, il n’est jamais trop tard. Il s’agit d’apprendre tous les jours. Donc maintenant il faut juste que tu t’organises pour les prochaines visites et puis comme ça tu vas pouvoir avancer. OK ?
Loïc : Oui, oui.
Kendy : Non, mais ça marche. En termes de visites pour la semaine prochaine, tu en es à combien là du coup ?
Loïc : Là pour l’instant je ne suis qu’à deux visites pour l’instant. Donc là dans la semaine, je compte envoyer des mails pour fixer d’autres rendez-vous. J’ai prévu d’appeler d’autres agences, les appeler comme ça en fait, sans voir d’annonces forcément mais les appeler comme ça pour voir s’ils ont des choses qui correspondent à mes critères et puis voir s’ils peuvent me les montrer et donc voilà. Pour l’instant, je n’en ai que deux, je n’ai réussi qu’à avoir deux aujourd’hui et puis là je devrais renforcer.
Kendy : OK. Une astuce que tu peux prendre aussi, c’est sur ta fiche d’analyse, c’est ce que je dis toujours, il faut toujours garder les contacts. Toi je dis ça mais c’est pour tout le monde aussi, toujours remplir les contacts à droite dans ta fiche d’analyse, comme ça demain tu auras juste à revenir sur ta fiche d’analyse et refaire une place. Tous les 15 jours, tu fais : « OK, je refais une petite place sur ma fiche d’analyse de biens ». Tu te dis : « écoutez, ouais, on s’était vu il y a deux semaines, je voulais savoir un petit peu où ça se passait, comment ça avance, est-ce que vous avez des nouveaux biens sur le secteur et tout ? ». « Ah, oui ! Justement je pensais à vous, j’ai un nouveau bien qui peut vous intéresser ». « Ah, bah ça tombe bien, je suis sur le secteur samedi ! » Et boom, tu as déjà prévu une visite. Mais il faut vraiment que tu sois proactif. C’est vraiment un job ! Il ne faut pas le voir comme un truc où on attend que ça vienne, ça tombe du ciel. Non, on est proactif, on prend le téléphone, on appelle. Et comme on est minutieux, on a pris le temps de prendre des contacts, de prendre des notes sur ce qu’on a déjà fait, on n’a pas à refaire la roue. Tu as déjà fait ces recherches-là, tu as déjà eu des contacts, tu as juste à les rappeler et après c’est beaucoup plus simple. Et si tu les appelles régulièrement en plus, à la fin c’est les mecs qui t’appellent. « Ah oui, Monsieur Loïc, je vous appelle parce que justement j’ai un truc qui est arrivé, je me suis dit sûrement que ça peut vous convenir ». « Bah ouais, pas de souci ! ». Bon même tu lui rends visite et il dit : « ah, mais j’ai un truc, là qui est arrivé hier soir, venez voir, je vais vous montrer ». Et boom ! Le truc il n’est même pas encore sur Leboncoin ou sur les sites d’annonces que tu as déjà vu, que tu as déjà fait une offre. Le truc, il est mort dans l’œuf. Là c’est cuit. Pour les autres qui viennent d’arriver, là c’est cuit pour eux. C’est comme ça que tu vas pouvoir maximiser tes visites et tes journées de visite.
Loïc : Ouais, tu as raison, c’est un bon conseil. Je pense que je vais faire ça, tu as raison. Je vais même faire un suivi avec les dates auxquelles je les ai contactés pour voir c’est quand la dernière fois que je les ai eus pour mettre tout à jour. Ouais, tu as raison.
Kendy : Bah fais ça. Et puis tu me diras un peu comment ça a avancé. Peut-être pour jeudi, tu n’auras peut-être pas forcément grandement avancé, mais en tout cas pour lundi tu me diras comment s’est passé ta journée de visite.
Loïc : Ouais, je te dirai, ouais bien sûr.
Kendy : Ça marche. En tout cas si tu as d’autres questions, tu me diras et puis je te redonnerai la parole alors.
Loïc : OK, sans problème, bah merci à toi.
Kendy : Je t’en prie, Loïc. All right. Du coup, je vais donner la parole cette fois à une sprinteuse. J’essaie de garder l’équilibre. Jessica, je ne sais pas si tu es sur ton téléphone. En tout cas si tu n’es pas sur ton téléphone, tu peux activer ton micro. En tout cas on te salue, on te fait un petit coucou, il y a tout le monde qui te fait coucou, Jessica. All right, du coup je vais donner la parole à un sprinteur. Il y a Sarah qui a levé la main, je ne sais pas si tu as levé la main. Sinon je donne la parole à Wilfrid et puis je te donne la parole si tu as une question. OK ?
Yes Wilfrid ! Il faut juste que tu actives ton micro. Yes. Tu m’entends ? Je ne t’entends pas Wilfrid, je pense que ça ne marche pas de ton côté. Ce qu’il faut que tu fasses, c’est que tu te déconnectes, tu te reconnectes et puis après je te redonnerai la parole. En attendant, je donnerai la parole à Sarah, je te laisse te déconnecter et revenir. Coucou Sarah !
Sarah : Merci. En fait, je cherche comment utiliser l’appli, je cherche comment envoyer des messages écrits mais c’est compliqué, enfin des questions je ne sais pas.
Kendy : OK. Non, mais ça marche, j’ai vu que tu avais levé la main. T’inquiètes.
Sarah : Ouais. En fait, j’aimerais demander qu’est-ce que tu conseillerais, est-ce que de faire un compteur électrique par appart ou bien un compteur commun sachant qu’il y a des règlementations dans des villes où *1:28:44* une place de parking.
Kendy : Je pense que là, il y a des sprinteurs qui vont se dire : « mais purée, j’entends toutes les semaines cette question ! » (Rire.)
Sarah : Ah oui ? Non, c’est la première fois que je passe ici.
Kendy : Non, mais c’est bon, c’est juste que… c’est bon mais ils vont m’entendre me répéter. Alors moi, ma vision des choses par rapport à ça, c’est qu’en tout cas notre objectif, la stratégie qu’on a, c’est de rentrer des immeubles avec la location courte durée, dans l’idéal. Donc dans l’idéal, pour toi, tu n’as aucun intérêt d’avoir plusieurs compteurs parce qu’en fait tu vas payer des abonnements électriques pour rien. Tu vois, c’est comme moi dans un de mes immeubles, j’ai trois box différentes dans trois apparts différents. Pourquoi ? Parce que je n’avais pas pensé à passer mes câbles d’antenne. Donc là, c’est complètement ridicule parce que là en fait je paie trois fois 20 € au lieu de payer 6 € et quelques par appart. Là ça me coûte en gros 40 € trop cher parce que j’ai oublié quelque chose. Et aujourd’hui si par exemple tu te dis bah OK, tu vas mettre des compteurs électriques dans chaque appart, si c’est déjà fait, je te dis OK, ce n’est pas grave, tu peux garder. Mais si ce n’est pas fait, tu vas devoir faire toute l’installation, faire passer le *1:30:10* et tout. Tu as en plus un peu comme un local technique que tu devras faire et qui sera pour amener toute la puissance. Ça, ça coûte en fonction du nombre de logements, ça peut monter à jusqu’à entre 10 et 15 000 balles faciles, et pour les choses qui ne vont pas t’apporter beaucoup plus de valeur.
Alors moi, ce que je dis c’est que, je ne sais pas si vous avez déjà accès à la semaine 4, mais en tout cas à la semaine 4, moi ce que je dis c’est qu’il faut au moins en tout cas augmenter la puissance électrique et puis comme ça, ça te permet de pouvoir alimenter tous les logements. Si demain, toi tu veux faire de la revente à la découpe, je ne sais pas, tu te dis : « OK, moi je veux peut-être l’appartement 1 ou l’appartement 2, etc. », avec cette stratégie là tu ne pourras pas. Parce qu’effectivement c’est considéré comme un seul lot. Par contre si ton objectif est de revendre des lots plus ou moins séparés, là effectivement tu dois faire cette séparation en mettant des compteurs électriques différents. Si ce n’est pas encore séparé, faire passer un géomètre pour définir les lots et tout mettre séparé. Ça, ça coûte beaucoup d’argent. Mais si ton objectif n’est pas de revendre, pour moi c’est beaucoup d’argent pour rien, c’est clairement du gaspillage.
Sarah : OK, d’accord. Merci !
Kendy : Donc il vaut mieux rester sur un seul gros compteur, comme ça tu mutualise. C’est ce que je disais aussi à Morgan quand j’étais allé le voir pour son bien : une fois que tu es sur une ville, essaie de mettre peut-être plusieurs immeubles dans la même ville, comme ça tu as une seule fois à embaucher par exemple tes femmes de ménage si tu en as deux. Et puis tu as un seul immeuble dans lequel tu vas mettre tout ce qui va être buanderie. Moi je n’ai qu’une seule machine à laver et un seul sèche-linge. Si, j’ai une autre machine à laver qui était déjà dans un appart mais qu’on n’utilisait même pas. Toutes les lessives sont faites au même endroit, tout ce qui est sèche-linge c’est au même endroit, tout ce qui est PQ, machins, tout le stock est au même endroit. Je n’ai pas plusieurs stocks de *1:32:33* parce que j’ai tout mutualisé. OK ?
Sarah : D’accord, OK.
Kendy : Donc on mutualise au maximum et comme ça c’est bon. OK ?
Sarah : OK, super. Merci !
Kendy : Je t’en prie Sarah. All right. Je vois qu’il y a des petits messages d’amour là qui passent dans les… Il y a des dédicaces là, je vois qu’il y a Johan qui fait « je te fais des bisous Jessica », alors je ne sais pas si c’est (Rire.) C’est des petits messages d’amour.
Bon OK. Je vois qu’il y a Wilfrid qui est revenu. Je vais te donner la parole du coup, il faut que tu actives ton micro.
Wilfrid : Ouais. Tu m’entends ?
Kendy : Yes, comment vas-tu ?
Wilfrid : Ouais, ça va. Et toi ?
Kendy : Ça va nickel.
Wilfrid : Par contre j’ai fait mes visites samedi, j’en ai fait quatre. Donc du coup bah pour jeudi, je suis parti avec mon père qui est bricoleur, donc il a regardé avec moi et puis il me conseille. Donc sur les quatre, il y en a deux qui m’ont intéressé. Mais par contre là je n’ai pas pu faire les calculs, c’est pour ça que j’ai envoyé un message sur le groupe Facebook parce que j’ai regardé la vidéo pour faire le code 127 et tout ça, mais je n’ai pas sauvegardé ni la page pour faire les calculs par rapport aux biens qui se vendent. Il y avait un tableau qu’il fallait que je regarde si je veux faire un bien de 15 m² ou 20 m², il va falloir que je regarde sur la ville tous les biens qui sont à 15 m², que je me fasse une moyenne et tout ça. Et je me rappelle, j’ai vu la vidéo mais comme je n’ai pas le tableau, je n’ai pas accès, donc je n’ai pas pu faire mes calculs. Ça m’embête un peu là, j’espère que ça va revenir vite.
Kendy : Mais en fait j’ai fait une plateforme de secours. Je ne sais plus, je crois que c’était *Angen* qui lui avait commencé, il n’avait rien du tout, du coup il était bloqué. Donc j’ai fait une plateforme de secours. Je t’enverrai effectivement s’il le faut les liens, j’espère quand même que ce sera réglé pour demain. Mais je t’enverrai s’il le faut les liens et puis tu me diras les vidéos qu’il te manque, et je mettrai ces vidéos-là dans la plateforme de secours. Mais c’est vraiment un truc de secours, c’est histoire que vous puissiez au moins avancer et travailler quand même en attendant que les mecs fassent le nécessaire. Normalement après, cette plateforme-là sera désactivée, mais s’il le faut, écris-moi via Messenger et je t’enverrai le lien pour la plateforme. Je ne peux pas faire ça pour tout le monde parce qu’en gros c’est juste les premières vidéos parce que si je dois mettre toutes les semaines, ça va me demander un boulot de monstre.
Wilfrid : Non, moi je n’en suis qu’à la semaine deux.
Kendy : Ah, OK, je mettrai semaine 1 et semaine 2. Et puis comme ça au moins tu pourras avancer, mais normalement je pense que d’ici demain ça devrait être réparé. Mais tu m’envoies ton message par Messenger et je t’enverrai tout ça. Ça marche ?
Wilfrid : Ça marche. Et du coup par rapport aux biens que j’ai visités, ça me rappelle un peu ce que quelqu’un t’a dit tout à l’heure par rapport à Douai. Moi c’est Cambrai, je ne sais pas si tu te souviens. Après moi je ne connais pas super bien la ville, comme je t’ai dit moi, je suis dans le Nord pour le boulot mais après je ne connais pas. Je ne fais pas de tourisme et tout. J’ai demandé à l’agent immobilier, je lui ai dit : « bah voilà, moi c’est pour faire de la location courte durée ».
Et bon, je sais qu’il y a une université là-bas et des entreprises je ne sais pas trop, il faudrait que je me renseigne. Par contre au niveau du tourisme, je lui ai demandé « il y a du tourisme ici ? » Il a essayé de dire : « oui, on a ceci, on a cela », mais bon, clairement, il n’y a pas vraiment de tourisme.
Kendy : Après, tourisme à Douai, je ne sais pas. C’est comme je disais tout à l’heure, tourisme à Cambrai ou Douai, ça je ne sais pas. Mais je sais qu’à Cambrai, il y a de très grosses boîtes. Pas forcément en plein Cambrai-même, mais en tout cas tous les environs, tu as pas mal de boîtes, tu as Royal Canin, tu as 3M, il y a une boîte là *Groupon à Taulin* (1:37:04), ils font les trucs d’intérieur de voiture, comme les tableaux de bord et tout ça. Tu as Columbia Sportswear, ils mettent en stock là-bas. Tu as les mecs qui font des bouteilles de parfum. Tu as les mecs qui font tous les papiers d’emballage. Franchement, déjà juste comme ça là, j’en ai plein qui me viennent à l’esprit. Tu as les sociétés de Vapora, machin, pour les mecs qui vapotent, pour les cigarettes électroniques. Pour moi en tout cas Cambrai en termes économiques, il y a forcément des boîtes. Après éducatif, comme tu me dis qu’il y a une université, je ne sais pas, ce n’est pas les trucs que j’ai regardés. Moi je te dis une fois que j’ai regardé la taille de la ville, je sais forcément que si j’ai plus de 36 000 habitants, c’est sûr que j’aurai des trucs économiques, déjà. Au minimum j’aurai des trucs économiques et après je peux regarder pour l’éducatif et tout ça, mais moi je ne suis pas inquiet si c’est une ville à plus de 35 000 habitants.
Wilfrid : Je suis à 33 000 habitants avec Cambrai.
Kendy : Ouais. Ce n’est pas… si tu me disais 20 000, je te dirais OK, bon fais gaffe, regardes bien. Mais même à 33 000, ce n’est peut-être pas l’idéal, mais pour moi ça ne me choque pas. En tout cas si j’ai un projet à Cambrai, j’irai. Il y a des villes, je te dirais, même si… elles sont proches de 35 000, il y a des villes où je n’irai pas. Comme Lens, je n’aime pas du tout parce que c’est vraiment reculé et ça ne fait pas 35 000 habitants. Il y a énormément de touristique parce qu’il y a un grand stade, il y a le Musée du Louvre et tout ça là-bas, mais je ne suis pas fan parce que déjà je n’aime pas trop le secteur. C’est un peu subjectif aussi mais quand tu regardes bien Lens, pour y aller il faut vraiment vouloir y aller. Tu ne passes pas par Lens par hasard. Par contre Cambrai, si tu sors de Paris, c’est possible que tu passes par Cambrai si tu vas à Bruxelles, si tu vas à Charleroi. Donc moi je te dirai, en tout cas moi, Cambrai, ça ne me choque pas.
Wilfrid : Les prix sont bien là-bas aussi, il faut dire ce qui est. Là les deux biens que j’ai vus, l’un il est à 85 000 € et clairement il n’y a pas besoin de faire les séparations. Mon père disait que c’est surtout de la plomberie pour faire passer les évacuations et tout ça, etc., il m’a dit. Enfin les deux qui m’intéressent en fait il n’y a pas de séparation à faire. Les séparations sont déjà toutes faites. Le premier, je peux faire cinq logements dedans, minimum ce sera 17 m² à chaque fois. Je peux faire cinq logements, enfin tout est séparé. Et du coup c’est plus la plomberie et puis après je n’ai pas vu de tache. Je n’ai pas demandé pour tout ce qui est amiante ou tu sais le champignon dont tu parlais là, je ne sais plus comment ça s’appelle.
Kendy : La mérule. Mais ça, tu n’as même pas à te poser la question : quand tu rentres, ça pue la mort. Du coup si tu es rentré, ça pue. Et en fait c’est des choses qui sont évidentes. Je les ai mises juste pour que vous le sachiez mais en fait quand tu arrives, déjà c’est le truc qui est bizarre. C’est comme quand tu vois quelqu’un qui a la varicelle. Quand tu vois quelqu’un qui a la varicelle, même si tu ne sais pas que c’est la varicelle, tu vois que c’est chelou. Tu vas dire : « houlà, qu’est-ce qu’il a lui ? » C’est un peu le même délire avec la mérule. Si tu arrives, tu vois que ça pue et que tu vois des tâches bizarres, tu dis : « houlà, ce bien-là, il a un truc chelou ». C’est pareil, donc t’inquiètes, si tu n’as pas eu d’odeur et que tu n’as pas vu des taches chelou, c’est que ce n’est pas ça. De toute façon ça sera noté sur le diagnostic qu’on va te donner pour le compromis. Ce sera noté dessus. Ça en fait, ce n’est pas tout de suite que tu auras ces informations-là. C’est en général quand tu es à la phase d’après au moment du compromis que ça se fait.
Wilfrid : Et en plus j’ai demandé par rapport à la *douleur* (1:41:47), donc je leur ai posé des questions depuis combien de temps c’était en vente et tout, donc le premier en gros lui il m’a dit que ça faisait quatre mois qu’il avait le bien et que ça faisait quatre mois qu’il essayait de le vendre. Mais avant ça c’était aux mains d’un notaire, donc ça fait un petit moment. Il me disait qu’ils ont baissé le prix. Et le dernier aussi, pareil, le bien que j’aime bien, lui il avait été vendu au mois d’août mais le crédit de la personne n’était pas passé et pareil ça fait plus de sept mois qu’ils essaient de le vendre. Ce sont les enfants qui essaient de vendre la maison familiale des parents. Les parents ne sont pas décédés, mais ils sont vieux et les enfants essaient de s’en débarrasser. À un moment il m’a dit oui, la dame qui le vend, comment dire, il y a un de ses voisins qui est passé un jour et qui lui a dit : « ah, mais votre maison, elle le vend à 115 000 € ». Et son voisin lui dit : « ah, mais votre maison elle coûte 65 000 € ». Donc elle a appelé l’agent immobilier, il m’a dit : « ouais, elle était presque en pleurs en train de me dire : « Oui, je n’ai pas envie que ça parte à 65 000 €, et tout ça ». Moi j’en suis sûr, c’est sûrement un truc que je vais proposer. J’ai commencé à faire mes calculs à *1:42:52*
Kendy : Ouais. Mais je te dis il ne faut vraiment pas que tu sois… nous on n’est pas dans le monde émotionnel, on est là pour faire du business. Ça peut paraître cruel, mais même si le mec est en pleurs à tes pieds, tu n’es pas là pour ça.
Wilfrid : Mais moi je suis là pour la faire pleurer ! Complètement, moi j’aime bien faire pleurer les gens donc moi ça ne me dérange pas du tout.
Kendy : Oh, mec, il y a des filles qui sont là ! Il ne faut pas que tu dises ça, il y a des filles qui sont là.
Wilfrid : Ouais, et il y a ma copine à côté. Elle sait déjà que j’aime bien faire pleurer. (Rire.)
Kendy : (Rire.) Mais en tout cas tu verras bien comment ça avance, tu fais tes calculs et tu fais ton offre et puis c’est tout. Le seul truc que je te demande, c’est ça.
Wilfrid : J’ai une autre question parce que du coup je me la pose pendant les visites, peut-être que je me la pose trop tôt : sur les biens que j’ai vus là-bas, souvent c’est chaudière au fioul. Donc mon père expliquait que ça demande un peu d’entretien, enfin une fois par an il faut faire ramoner le conduit, etc. Et je me disais est-ce que dans les calculs, parce que les chaudières fonctionnent bien, et même ça a été changé il y a quatre ans deçà, est-ce que c’est mieux de garder les chaudières ou de passer au total électrique, convecteur électrique, ballon d’eau chaude ?
Kendy : Perso, je préfère électrique comme ça je n’ai pas de prise de tête, du moins je n’ai pas de trucs d’entretien et des histoires de norme et tout ça à respecter. Donc ouais je préfère clairement l’électrique. Après, il y a certains sprinteurs qui ont gardé des installations actuelles parce que ça aurait coûté trop cher de tout enlever parce que c’est récent. Donc j’ai envie de dire que ça dépend de l’installation, si c’est vraiment récent et qu’en enlevant tout tu vas dépenser beaucoup d’argent pour pas grand-chose, je te dis autant garder. Mais si tu vois que tu vas quand même devoir rénover et de toute façon tu ne pourras pas tout garder, j’ai envie de te dire autant passer sur de l’électrique, et puis ce sera beaucoup plus simple.
Wilfrid : En fait c’est en fonction de la facture. Mais par contre, il faut que quelqu’un vienne diagnostiquer ça.
Kendy : Franchement nous, c’est le seul truc sur lequel on va se baser, c’est combien d’argent ça coûte et combien on va gagner. Moi, je te dis si ça te coûte de l’argent à garder le truc, bah mec, c’est bon tu balances par la fenêtre. Si par contre effectivement ça va nous coûter de l’argent de tout refaire, bah c’est tout, on garde. L’exemple que j’aime bien prendre, c’est celui de Johnny. Par exemple je suis arrivé le voir, il me dit « ouais, on va refaire le sol », je dis « what ?! » Je vois le sol, je dis « mais mec, c’est tout, ça tu gardes. C’est sûr que dans le programme, je dis qu’il faut jeter, du moins il faut refaire le sol, mais à un moment quand tu regardes le sol et tu vois que le truc est à quatre-cinq ans et que c’est propre, un petit coup de balai et le truc est reparti, tu ne vas pas tout enlever pour refaire ». Des fois c’est juste une question de te dire : « OK, est-ce que ça va me coûter plus cher de refaire que de garder ce qui est là. Et pourtant Johnny, il a juste gardé ces trucs et deux semaines après, son bien était déjà mis en location et c’est parti. Donc clairement, c’est le truc qu’il faut regarder : qu’est-ce que ça va te coûter de garder ou qu’est-ce que ça va te coûter de changer. Celui qui coûte plus cher, c’est lui qui part.
Wilfrid : D’accord. Et du coup vu qu’il y en a deux qui m’intéressent là, une fois que j’aurais fait mes calculs, si je vois par exemple dans l’hypothèse où je vois que le code 127 et tout ça, ça passe, comment ça se passe après ? Je retourne avec un artisan pour qu’il m’estime par exemple pour l’histoire de la chaudière, pour qu’il m’estime directement… ? Ou je ne sais pas enfin.
Kendy : De toute façon tu continues. C'est-à-dire que si tu vois que le code 127 est déjà, tu es déjà bien, après tu passes avec un artisan valider si tu veux ton estimation de travaux. Et une fois que ça c’est validé, boom, tu fais ton offre et puis là c’est parti.
Wilfrid : D’accord.
Kendy : Mais fais déjà tes calculs, voir un peu où est-ce que tu en es. Si c’est OK, dans ce cas-là, tu pars avec l’artisan et puis c’est parti, tu commences à avancer. Mais plus tôt tu auras validé ton budget, plus tôt tu auras vu que c’est dans ton code 127, plus tôt tu auras fait ton offre, plus tôt tu pourras signer ton compromis, et plus tôt on pourra avancer sur le projet.
Wilfrid : En parallèle j’ai envoyé un message à ma banque pour demander à combien j’avais droit, puisque j’ai fait le truc sur le site, ça m’a donné un budget, mais je voulais aussi voir direct avec ma banque combien eux ils estiment que j’ai droit.
Kendy : Bah tu peux faire ça, mais clairement ça ne sert à rien puisque là de toute façon le budget, ce n’est pas ça que tu auras parce que le taux ne sera pas le même. Il y a plein de paramètres qui vont changer mais au moins tu auras une idée. Ça ce n’est pas gênant, mais vraiment la partie où tu contactes la banque, c’est une fois que tu auras ton compromis.
Wilfrid : D’accord. Quand les agents immobiliers, parce qu’ils cherchent un peu pour moi, à chaque fois ils me demandent sinon parce que j’ai vu des biens, j’ai dit non, ça ne m’intéresse pas, il me dit « je vais chercher pour vous d’autres trucs », et il me demandait mon budget. Je lui disais le budget que j’avais sur le site que tu as donné sur les vidéos. Après je lui dis que je ne sais pas si j’ai une fourchette, je ne savais pas trop lui dire si je pouvais avoir plus ou moins.
Kendy : Non, mais en tout cas dis-toi que quel que soit ton budget, nous en gros aujourd’hui, il faut se dire que pour ton projet, tu peux partir sur un truc moins de 200 000 €, 200 000 € tout compris. En gros, il ne faut pas que tu cherches des projets genre le bien lui tout seul il est déjà à 300 000 €. Pour moi c’est beaucoup trop. Mais si tu trouves des biens à 60, 80 000, 100 000 €, il y en a plein. Donc des projets comme ça, tu peux les chercher. Et après même si tu as un peu de travaux, tu verras, mais clairement ça ne sert à rien de commencer à chercher des trucs à 300 000 €, c’est juste des trucs que tu peux faire galérer pour le financement pour rien. Donc essaie de trouver des biens à moins de 100 000, grand max 100 000 € s’il le faut et puis après le reste ce sera pour les travaux. OK ?
Wilfrid : Ça roule.
Kendy : Ça marche. En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, moi je te redonne la parole alors. OK ?
Wilfrid : Ça marche, je t’envoie déjà le message sur Messenger.
Kendy : On fait ça, Wilfrid. Ça marche.
Wilfrid : Super, je te remercie.
Kendy : Je t’en prie. All right. Je vois une autre main levée, Monsieur *Koceïla*, je vais te donner la parole. Tu vas me dire où est-ce que tu en es du coup.
Koceïla : Salut Kendy, bonsoir tout le monde ! Ça va ?
Kendy : Ça va nickel et toi-même ?
Koceïla : Ouais, ça va.
Kendy : Alors où en es-tu ?
Koceïla : Oui, j’ai fait une offre la semaine passée, mardi passé.
Kendy : Déjà ? Tu es un fou furieux, toi ! (Rire.)
Koceïla : Oui ! Ah ouais j’ai de la foi !
Kendy : Koceïla il ne rigole pas lui ! Non, c’est bien !
Koceïla : Je n’ai pas beaucoup de temps mais je sais ce que je veux. Et en fait je n’ai toujours pas de retour et l’offre expire demain minuit. J’ai rappelé l’agent jeudi. Au fait le vendeur c’est le patron de l’agence, c’est lui le vendeur, c’est son patron. Il m’a dit qu’il n’était pas là, qu’il allait rentrer le vendredi, qu’il allait faire un retour rapidement, donc là pour le moment je n’ai rien eu, samedi rien, dimanche on ne travaille pas. Là il ne dit rien et l’offre va expirer demain. Je ne sais pas ce que tu en penses, est-ce que c’est un bon signe ou un mauvais signe. Moi je me dis si je n’ai pas de retour rapide négatif, c’est que l’offre est intéressante. C’est un bien qui est à 200 000 €, j’ai fait une offre à 170 et du coup voilà.
Kendy : Ouais, je vois. Là tu es un peu en panique. Tu ne sais pas si ça va.
Koceïla : Ouais, c’est ça. Et puis je n’ai rien fait même cette semaine, je n’ai pas été en visite, alors on est là, on attend.
Kendy : La réponse que je vais te donner, elle va peut-être pas te plaire, mais la vraie solution, je te dis, c’est d’avoir de l’abondance dans tes fiches d’analyse. Parce que là en gros, ce qui va se passer c’est que là tu es en panique parce qu’il ne t’a pas répondu. Là moi je voudrais que tu sois plus du genre « OK, mec je suis là pour t’aider. Si tu ne veux pas de mon aide, tant pis pour toi ! » Parce que là en fait tu es plus en mode « oh mince, il n’a pas répondu ! Est-ce que c’est bien ? » Et du coup limite, tu serais même prêt à vouloir lui faire une offre un peu plus chère parce qu’il n’a pas répondu. Alors que ce n’est pas du tout comme ça que nous… Il faut vraiment que tu te mettes en mode « moi je suis là pour t’aider, je suis là, je distribue mon aide, tu prends ou tu ne prends pas ». C’est comme si tu étais une dépanneuse et tu es sur l’autoroute, il y a quelqu’un qui est en panne, tu lui dis « écoutes, moi c’est 500 € pour venir avec moi. Si tu veux on y va, si tu ne veux pas, tu restes au bord de la route, il neige tu vas rester là, tu vas te transformer en glaçons comme tu es avec tes gamins dans la voiture, ça c’est ton problème. Mais avec moi, c’est 500 € ». Et comme tu es sur l’autoroute, il y en a plein qui sont en galère sur l’autoroute. En imaginant que c’est une nuit où il a neigé, tout le monde est en cacahouète sur le bas-côté, celui qui veut venir avec toi, il va payer. Et si celui-ci ne veut pas prendre, tant pis ! Mais clairement, il ne faut pas que tu te mettes en panique en te disant « oh, il n’a pas répondu », il n’a pas répondu ? Tant pis !
Koceïla : Je ne suis pas forcément pas en panique, comme c’est quelque chose d’intéressant je me dis ouais quand même ça serait bien. Au moins je me situe, si c’est intéressant forcément, je passe à autre chose. Parce que si je passe à autre chose, c’est vrai que j’avance dans le projet. Après, oui, effectivement ça bloque un petit peu, tu n’as pas de visite, tu ne te projettes pas Enfin, je ne sais pas. Donc à ton avis, toi à ma place, tu le relancerais ?
Kendy : Moi, à ta place, ce que je ferais c’est que… je crois que c’est Laura qui avait fait un truc comme ça qui est assez intéressant. Écoutes, en plus toi tu ne peux même pas le faire sans baratiner parce que toi, tu n’en a pas d’autres. Mais tu vois, Laura elle a appelé les gens, elle disait : « écoutez, comme là j’ai fait une autre offre à quelqu’un d’autre sur un autre bien, donc c’est juste pour vous dire que j’ai fait une autre offre, donc je ne sais pas comment vous vous situez » Et là Laura, elle est là à côté de moi et tout ça. L’après-midi même elle recevait déjà… le mec disait : « oui, oui, c’est bon. On va appeler et tout… ». Et puis elle avait une offre qui a été baissé, je ne sais plus, de 90 000 €, un truc du genre.
Koceïla : 90 000 € ?
Kendy : Donc clairement, pour te mettre dans cette position-là, il faut que tu aies du volume. Il faut que tu aies de l’abondance. Si tu n’en as pas il faut que tu le fasses. En gros tu fais comme si c’était ça, tu dis : « écoutes, j’ai plusieurs offres là qui sont sur le feu, il y en a deux que je dois recevoir aujourd’hui. Après, je ne sais pas, vous quand est-ce que vous pensez répondre. Là j’en ai une qui est déjà arrivée, donc l’offre c’est assez intéressant alors je ne sais pas. Donc vous, dites-moi, comme ça je me positionne rapidement ». Et boom ! Tu lances le pavé dans la mare et tu verras comment ça réagit. Il faut faire ça bien, il faut vraiment que tu les aies les biens, mais bon. Aujourd’hui, moi je dis qu’il faut que tu alimentes ta fiche d’analyse et plus tu auras de biens, plus tu pourras être en mode tranquille.
Koceïla : Ouais. Et du coup, là en fait si je ne réponds pas demain avant minuit, il va falloir que je fasse une autre offre. Enfin si j’appelle *1:55:22*
Kendy : De toute façon tu as fait ta meilleure offre, donc tu appelles le vendeur et tu vois. Mais il ne faut vraiment pas que tu… Mets-toi dans cette position : c’est lui doit te courir après. Là je sens que tu as envie de lui courir après, ce n’est pas ton rôle.
Koceïla : Je comprends. Ouais.
Kendy : En fait c’était juste pour te dire que moi souvent je vois des gens qui sont dans ton cas de figure et qui se disent : « OK peut-être que ouais, effectivement j’ai été un peu insolent quand même avec mon offre, donc je vais proposer un truc, je vais peut-être proposer 10 000 € de plus ». Et le mec répond toujours : « bah OK, 15 000 € de plus ». Et finalement le mec il obtient le prix qu’il devait avoir. Donc c’est vraiment comme un bleu. Non, nous on est là, on a le temps et il veut, on l’aide, il ne veut pas, tant pis ! Là tu me fais une main tendue, tu fais : « mec, je veux t’aider. Tu ne veux pas ? Bah c’est bon reste là et puis crève avec ton truc ! »
Koceïla : (Rire.) Donc du coup s’il ne revient pas, c’est négatif ?
Kendy : Bah ouais, bien sûr.
Koceïla : Je le rappellerai demain, je saurais si c’est bon ou c’est négatif.
Kendy : C’est ça. Mais tu peux quand même rappeler, je te dis la technique de Laura était vraiment bien. Tu rappelles, tu dis : « écoutez, j’ai plusieurs offres qui sont sur le feu, là je dois me décider, donc c’est juste pour savoir si vous voulez faire partie des offres ou pas ». C’est juste pour savoir mais vraiment en mode « je m’en moque, c’est juste pour savoir.
Koceïla : Ouais, je comprends, OK.
Kendy : OK ? Donc fais ça et puis tu me diras un peu comment, quel retour tu as eu jeudi. Et puis ce qu’il faut que tu fasses entre aujourd’hui et jeudi déjà, c’est que tu continues à alimenter ta fiche et que tu ailles prévoir des visites. OK ?
Koceïla : J’ai une question en fait. Si demain par exemple il accepte l’offre, j’ai combien de temps en fait pour l’annuler ?
Kendy : En fait, l’offre, tu peux l’annuler jusqu’à sept jours après avoir signé ton compromis. Donc je voudrais te dire là l’offre, il l’accepte tant mieux, même si après tu ne veux plus donner suite, tu peux. Et j’ai même envie de dire que si tu ne veux pas aller signer le compromis, tu peux te désister. Il n’y a personne qui peut t’attaquer parce que tu n’as pas voulu signer le compromis.
Koceïla : Dans les deux sens ? Enfin dans les deux parties ? Les deux parties peuvent désister ?
Kendy : S’il a signé l’offre, normalement il est engagé. Normalement dès qu’il a signé l’offre, il est engagé, donc il ne peut plus te la mettre à l’envers. Mais bon tu vois, je te dis que c’est juste une offre. Normalement s’il a signé l’offre, il ne peut plus te la mettre à l’envers, mais c’est pour ça que des fois il peut attendre. Justement il peut jouer la montre en attendant d’avoir d’autres offres comme ça il peut choisir.
Koceïla : Ouais, c’est ça, c’est ce que je me dis aussi. Ouais, c’est possible aussi.
Kendy : Donc là, ne te prends pas la tête. Là tu penses déjà trop par rapport à ce truc-là. Maintenant, demain tu appelles, tu lui dis : « écoute, normalement ça se termine ce soir, donc juste pour savoir si vous voulez qu’on continue ou pas puisque je n’ai pas eu de retour sauf erreur, peut-être que c’est mon adresse mail, je ne sais pas, bon je n’ai pas reçu la réponse ». Mais tu fais vraiment le mec qui ne sait pas, qui ne comprend pas. Et puis s’il te dit : « non, on ne va pas prendre », « OK d’accord, bon bah tant mieux, ça marche, comme j’avais une autre offre là sur le feu, du coup je prendrai l’autre alors. Bon, bah ça marche, en tout cas je vous remercie et puis à très bientôt ! Allez, au revoir ! » (Rire.)
Koceïla : (Rire.) Ça marche, OK, OK.
Kendy : Donc tu me diras pour jeudi. Ça marche ?
Koceïla : OK Kendy, on fait comme ça. Merci à toi ! Bonne soirée !
Kendy : Bonne soirée à toi. All right ! Je vois qu’il y a notre ami Jimmy. On ne t’a pas entendu ce soir Jimmy ! Je vais te donner la parole, tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es. Yes, Jimmy !
Jimmy : Oui Kendy. Ça va ?
Kendy : Ça va nickel, et toi-même ?
Jimmy : Ouais, nickel. Bonsoir à tous ! Ah ouais, depuis le temps que j’attends là ! (Rire.) Il y a du monde le lundi !
Kendy : Non, le lundi c’est vrai, le lundi c’est full. Le jeudi c’est un peu plus light, mais le lundi c’est vrai qu’on est un peu plus full. Du coup… mais bon, après c’est bien, c’est interactif, donc ça permet un échange. Alors du coup tu en es où ?
Jimmy : De mon côté, j’ai fait une offre samedi et donc aujourd’hui à 18h50, j’ai eu un retour positif.
Kendy : Ah ouais, mais vous êtes des fous furieux, vous ! Tu as déjà fait une offre aussi ! (Rire.) Non, c’est bien.
Jimmy : On n’a pas le temps !
Kendy : C’est ça mon gars ! C’est ça !
Jimmy : Je suis sur la ligne de départ, donc moi je vais faire mon 100 m. Du coup j’ai même négocié le prix et moi je me base déjà en termes de travaux par rapport au prix initial, j’étais déjà au-dessus. Et là étant donné que j’ai fait une offre encore plus basse donc j’ai grossi à peu près les travaux, je serais à 175 % du prix du bien. Du coup je voulais avoir… je ne sais pas, j’entends parler de Madame Hennequin, je ne sais pas qui c’est.
Kendy : Ouais, mais je vais t’envoyer son contact justement, tu verras avec elle. Mais…
Jimmy : Si elle peut trouver un financement un peu plus… bon voilà, c’est spécial.
Kendy : Mais là, elle m’a dit : « oui, Monsieur Polestin, il faut dire aux sprinteurs, parce que là les banques n’aiment plus trop quand il y a trop de travaux ». Donc après il faut bien voir, tu verras avec elle comment tu présentes le projet. Tu lui diras : « bon, je sais, Monsieur Polestin m’a dit que c’était un peu tendu avec beaucoup de travaux, mais on va essayer de le présenter en deux fois ». Mais elle te dira comment il faut le présenter. De toute façon ça ne t’empêche pas de voir avec d’autres courtiers aussi, mais tu verras avec elle ce qui est possible.
Jimmy : À ce sujet, j’ai été recontacté par Meilleurtaux parce que j’avais fait une simulation. Et du coup ils m’ont dit : « ouais mais votre dossiers comme ça là pour les banques, ça va être compliqué, je vais essayer d’envoyer le dossier. Il y a trois banques qui pourraient être susceptibles mais là en fin d’année comme ça, c’est compliqué. Il faut essayer de voir plutôt début de l’année prochaine ».
Kendy : Ouais. C’est vrai que ça je ne vous en ai pas parlé, mais en fait les banques, elles ont des quotas. Et c’est vrai qu’on ne s’imagine pas ça mais les banques elles ont des objectifs. En gros par exemple Monsieur Dupont, son objectif est de prêter peut-être 2 millions d’euros sur l’année. Donc quand il a déjà atteint son quota, il n’est plus en stress, il peut se permettre de faire la fine bouche. Mais c’est vrai qu’en début d’année, genre début janvier quand il a eu ses nouveaux objectifs, il se dit : « oh purée, deux millions ! Comment je vais faire ? ». Donc toi, tu viens, tu dis : « écoutes mec, je veux t’aider, je vais te prendre déjà 200 000 € », au moins tu l’aides sur son objectif. Mais après, j’ai envie de dire oui et non parce qu’il y en a souvent qui n’ont pas atteint leurs objectifs. Moi, je me rappelle de mon banquier, une fois il me dit…
Jimmy : Je t’ai perdu là, Kendy ! Je ne t’entends pas. Allo ?
(Interruption.)
Ah Kendy, je t’ai perdu, pendant au moins 40 secondes là, je ne t’entendais plus, excuse-moi !
Kendy : Aïe ! Alors je ne sais plus où… tu m’as perdu à quel moment ?
Jimmy : (Rire.) Je ne sais pas, je n’arrêtais pas de dire : « Kendy, attends je ne t’entends pas », je ne sais pas où tu es parti. On parlait de Monsieur Dupont et des deux millions en début d’année, etc.
Kendy : Ah oui, oui. En fait ce que je te disais, c’est que les banques aussi ont des objectifs. Je disais qu’en gros Monsieur Dupont, par exemple son objectif peut être de prêter deux millions d’euros à des particuliers sur l’année. Donc quand l’année se termine, s’il a déjà prêté les deux millions qu’il devait en objectif, ça va. Mais s’il n’a pas fini, même ton dossier il sera content de le prononcer pour atteindre ses objectifs. En gros, les mecs c’est vraiment comme s’ils vendaient de l’argent. Il faut vraiment les voir comme des vendeurs, les banquiers. Et quand tu as compris ça, tu peux lui parler son langage puisque moi, ce que je disais c’est que mon banquier moi, il me dit : « ouais, Monsieur Polestin, il me reste encore un million à prêter. Je lui dis « mais moi, je veux vous aider ! Pas de problème, je veux vous aider moi ! » Il faut vraiment montrer en fait que tu es là pour l’aider et puis en l’aidant tu obtiendras ce que tu veux. Et même je te dirais de toute façon, tu peux taper sur deux types de personne. Les mecs qui n’ont pas atteint leurs objectifs ou alors les mecs si de toute façon même si c’est début d’année, tu seras quand même au bon moment. Parce que toi si tu signes ton compromis là, je vais dire allez même on se dit début novembre, le temps que tu recherches ton financement, ça nous mènera à fin décembre et peut-être même début janvier. Donc pour moi, il n’y a pas de mauvais moment. De toute façon il faut juste trouver le bon courtier et bien présenter le projet, et puis ça va passer.
Jimmy : D’accord. Donc là, étant donné que j’ai une acceptation d’offre, c’est l’agence qui m’a appelé, il m’a dit ça oralement pour le moment. Donc j’enchaîne sur le compromis tout de suite ?
Kendy : Voilà, c’est ça. Donc là dès maintenant, prochaine étape pour toi, c’est d’essayer de trouver un notaire. Essaie de trouver un notaire, soit tu vois avec des proches ou alors un notaire qui va te conseiller. Ou alors toi tu cherches un notaire auprès de chez toi ou comme tu veux, tu cherches un notaire en tout cas pour qu’il puisse t’assister sur ce projet-là. Et une fois que tu auras ton notaire, tu prévois la signature du compromis et puis après c’est parti.
Jimmy : OK, donc là : recherche notaire pour signature compromis.
Kendy : Donc là il faut vraiment d’ici cette semaine. Dès demain là, première étape c’est chercher ton notaire. Tu cherches ton notaire parce que tu ne signes jamais de compromis sans avoir validé les points importants avec ton notaire. Jamais, jamais !
Jimmy : OK, super. Pour revenir juste au financement parce que tu m’as parlé de travaux en deux fois, alors je ne sais pas *2:06:42*
Kendy : En fait là, par exemple là si ton projet, on va dire que c’est 100 000 € pour le bien et 100 000 € pour les travaux, il se peut que la banque ne veuille pas te prêter les 200 000 €. Donc ce qu’on peut faire, c’est qu’on dit : « OK, on va quand même noter 200 000 € sur ton compromis », mais on demandera peut-être à la banque… on va dire à la banque : « écoutez nous pour l’instant c’est 200 000 €, mais ce qu’on va faire tout d’abord, c’est qu’on va faire les premiers appartements pour 150 000 € ». Comme ça, ça ne fait pas un trop gros delta en termes de travaux. Et après, on prend un crédit à la consommation à côté pour combler ou alors même on dira une fois que projet est signé, tu retournes à la banque en disant : « bah écoutez, là finalement j’ai envie de terminer le projet, donc il me faut 30 ou 40 000 € de travaux ».
Jimmy : Quand tu dis « une fois que le projet est fini », c’est quoi ?
Kendy : Une fois par exemple que tu as eu un accord pour l’offre de prêt, on te dit : « OK, on a l’accord pour les 150 000 €, mais là ce qu’on va faire c’est que soit… » De toute façon, comme tu viens juste de signer, ta capacité d’emprunt est identique. Tant que tu n’as pas encore de mensualité qui arrive sur ton compte en banque, tu as la même capacité d’emprunt, techniquement. Donc du coup c’est un peu comme une petite doublette que tu vas faire, c’est-à-dire que tu vas présenter deux dossiers au même moment pour que là ça puisse passer facilement.
Jimmy : D’accord, OK.
Kendy : Mais bon, ça c’est vraiment le dernier cas de figure. Mais je veux te dire peut-être qu’il y a des banques qui vont comprendre ce que tu veux faire, ils vont te dire : « OK, pas de problème, on vous suit ». Là, Madame Hennequin me disait que oui c’était un peu plus tendu ces temps-ci, donc si avec elle c’est plus tendu, bah tu peux présenter comme ça et après tu peux essayer de voir avec d’autres courtiers aussi qui, eux, peut-être que ça peut passer un peu plus facilement, même pour les 200 000 €. Peut-être qu’ils vont te dire « oui, on veut bien vous prêter 200 000 €, mais il faudra prendre comme pour Malika une assurance dommages-ouvrage, c’est tout. Tu la prendras et puis les mecs vont te prêter la totalité. Ou alors tu prends 150 000 € et tu demandes un différé de 36 mois et puis tu prends un crédit pour les travaux à côté et puis voilà. Quitte à rembourser peut-être 300-400 € pour les travaux, mais au moins tu sais que tout ton chantier sera mis en place et au bout de quatre à cinq mois, boom, tu vas vraiment encaisser tes euros.
Jimmy : Est-ce qu’au final après tu préfères racheter ton crédit conso par une même banque ?
Kendy : Crédit conso, c’est chaud ! Crédit conso c’est très chaud à se faire racheter, en tout cas dans des conditions intéressantes. Je dirais un crédit conso, c’est tendu. Mais l’idéal, vraiment le crédit conso, on va l’utiliser en dernier recours, mais l’idéal c’est vraiment de prendre un crédit travaux sur 10 ans, essayer de vraiment étaler le truc au maximum pour ne pas avoir de trop grosses mensualités. Ça, ça peut encore passer, mais crédit conso standard, ça va être des trucs sur six, sept ans grand max. Du coup ça va te faire des mensualités assez costauds tout de suite, c’est pour ça qu’il faut utiliser cette technique-là vraiment en dernier recours. OK ?
Jimmy : OK.
Kendy : Donc essaie déjà d’avancer sur ça. Mais en tout cas, la première étape comme je t’ai dit, toi tu dois trouver ton notaire. Et puis après, une fois que tu as trouvé le notaire, on va signer le compromis. Et une fois que tu as le compromis, bah là on verra toute la partie financement, comment on fait. Mais crois-moi que même là, tu es encore trop tôt. Tu auras tout le temps de te gratter la tête pour le financement. Là, il y en a plein qui peuvent en témoigner, alors ici tu vois bien que là il y a *2:10:42*
Jimmy : Pour moi, ça va vite ! Après le compromis, ça s’enchaîne ! Pour moi, ça va vite !
Kendy : Ouais, mais ça va enchaîner, ça va enchaîner vite, t’inquiète. Là ça va aller très vite. Une fois que c’est parti là, ouais ça va aller très vite.
Jimmy : Et j’ai une dernière question concernant les travaux extérieurs. Par rapport à mon bien je n’ai qu’une seule entrée et il y a moyen de faire quelque chose sauf que pour ça il faut que je crée une porte pour que ce soit accessible par une autre porte. Et il y a une fenêtre que je dois faire sauter pour mettre une porte d’entrée. Du coup, ça je voulais savoir.
Kendy : Dès que tu veux changer des histoires de fenêtre est tout, il faut voir avec le PLU ça.
Jimmy : Ouais, voilà bon il faut voir avec le PLU. Est-ce qu’il y a besoin de faire intervenir un architecte ?
Kendy : Il faudrait demander au PLU directement déjà si c’est possible ou pas, mais s’ils te disent que oui c’est possible… En fait en général je te dirais oui, ce n’est pas nécessaire, mais c’est plus facile parce qu’il y a des documents à remplir et tout ça, un dossier à monter. Autant que tu voies avec l’architecte, tu dis : « écoutes mec, tu montes tout » Et puis voilà. Sinon tu peux le faire toi-même, ils te donneront les SERFA et les trucs à remplir, les documents à donner, les plans à faire, mais c’est un peu chiant. Donc moi, je te dirais autant faire passer un architecte et puis le mec tu paies, même si c’est 500-1000 € bah OK, il y a des mecs qui vont te faire ça. Et puis après c’est tout, il s’occupe du reste et tu ne te prends pas la tête. OK ?
Jimmy : OK, pas de souci.
Kendy : En tout cas déjà dès demain, tu cherches ton notaire et puis comme ça tu me diras un peu où tu en es jeudi par rapport à ce projet-là quoi. OK ?
Jimmy : OK, pas de souci. Du coup je dois toujours faire des recherches de l’autre côté ou ça va là ?
Kendy : Ah bah oui, mon gars, on n’arrête pas ! Ah non, non ! Franchement je te dis, on n’arrête pas tant qu’on n’a rien signé d’officiel, la machine on continue de l’alimenter. En plus là tu es bien avancé, tu as eu un accord mais moi je conseillais tout à l’heure à Koceïla, il faut continuer d’alimenter la machine parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer. C’est sûr que tu ne rechercheras pas moins de biens pendant cette phase parce que là, une fois que tu auras signé ton compromis, tu seras plus en mode artisan et tout ça. Donc là effectivement tu vas pouvoir lever le pied sur les biens. Mais tant que tu n’as rien signé, là je te dis qu’on continue d’alimenter les fiches. En tout cas continue d’alimenter tes fiches d’analyse.
Jimmy : Et justement par rapport à ça parce que moi j’ai déjà pris un artisan, je suis déjà sur la phase des plans et faire des visites avec eux. Mais moi, je suis avant le financement. Et là il semblait pour revenir sur le cas de Laura parce que j’ai entendu dire qu’elle, son artisan voulait lui donner un truc qui n’est pas détaillé, mais ma question, c’est qu’il me semblait qu’elle avait déjà eu son financement, donc je ne comprends pas comment elle a réussi ? Enfin, je ne sais pas, j’ai peut-être tort.
Kendy : Non, tu te trompes, ce n’est pas Laura parce que Laura, elle n’a pas encore eu de financement.
Jimmy : Ah d’accord.
Kendy : Tu confonds peut-être Laura et Célia. Ce n’est pas Laura.
Jimmy : OK.
Kendy : Non, mais ça marche. En tout cas si tu as des questions, n’hésite pas, tu les pose et puis je te répondrai. Ça marche ?
Jimmy : C’est cool, OK, merci.
Kendy : Je t’en prie Jimmy ! All right.
Je vois qu’il y a d’autres questions. « Penses-tu qu’il faille que je fasse ma demande de PLU dès maintenant pour rénover les fenêtres à Douai ? » Laura, si c’est juste un remplacement de fenêtre, moi j’ai envie de te dire « ne te prends pas la tête ». Si par contre tu vas modifier… et si c’est classé, il faut que tu poses la question si c’est classé ou pas, mais si ce n’est pas classé, il n’y a rien de particulier, c’est juste un remplacement de fenêtre, tu n’as pas à te prendre la tête. Il n’y a pas de demande à faire par rapport à ça. Mais si par contre c’est classé et que tu vas changer la façade et tout, là effectivement il faut que tu demandes au PLU. Déjà appelle-les pour voir est-ce que c’est classé, ton truc, est-ce qu’il y a des démarches à faire auprès des Bâtiments de France. Tu leur donneras la rue du bien et ils te diront direct ce qu’il faut faire ou pas pour le remplacement de tes fenêtres. Tu as juste à leur dire et puis ils te diront.
Deuxième remarque : « je n’ai même pas appelé, SMS only, en mode je dépose ça là ». Ah, OK, ça c’est pour Koceïla. Donc il y a Laura qui dit à Koceïla genre « je n’ai même pas appelé », elle a juste envoyé un SMS, du genre je dépose ça là. Genre : « écoutez, j’ai d’autres biens, j’ai d’autres offres qui arrivent, donc dites-moi un petit peu si vous si vous comptez répondre ou pas comme ça je sais si je dois me positionner ou pas ». Et du coup, les gens ont répondu directement. Donc tu vois, c’est la même stratégie que tu pourras aussi adapter.
Bon bah en tout cas, là, il est déjà 21h18, donc on a fait une belle session quand même aujourd’hui. Donc normalement tu as ton plan d’action pour cette semaine, tu sais ce qui te reste à faire. Donc là on ne lâche rien, on continue d’avancer que ce soit pour la recherche de financement ou le reste, tu sais ce qu’il te reste à faire. Donc on ne lâche rien, on continue d’avancer et puis nous, normalement on se revoit jeudi soir à 19:00. Et puis comme ça, moi je pourrai voir un peu comment tu as pu avancer sur tes projets. Voilà, en tout cas je te souhaite une excellente soirée. Je ne sais pas s’il y a d’autres questions, je pense que j’ai tout traité. OK, je t’en prie Koceïla. Bah voilà, en tout cas je te souhaite une excellente soirée, je te dis à jeudi soir à 19:00 et puis comme ça nous on va pouvoir avancer. Et puis je fais le nécessaire pour la plateforme, mais normalement là, j’ai eu des retours aujourd’hui normalement pour ça. Ça devrait s’arranger rapidement. En tout cas si tu as des questions, n’hésite pas à me contacter par Messenger et puis comme ça je te ferai un retour directement. OK ? Allez, je te souhaite une excellente soirée, je te dis à jeudi soir et je te dis ciao, ciao !