Octobre 2019 - 171019

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Salut à toi, bienvenue à cette session questions-réponses pour les sprinteurs.

Si c'est la première fois que tu viens à la session, le principe est très simple, c'est que tu vas pouvoir poser tes questions dans la tchat box et puis comme ça, moi je vais te donner la parole pour que tu puisses poser ta question en live et ensuite je vais pouvoir répondre. Et puis comme ça, tout le monde va pouvoir en profiter.

Alors juste avant qu'on commence, est-ce que tu peux me dire si tu m'entends bien s'il te plaît ? Si le son est OK pour toi, tu peux juste me mettre ça dans la tchat box.

Je vais te donner la parole et puis comme ça on va avancer. De toute façon, il suffit que tu entendes ma voix. Pour l'instant, je n’ai pas de trucs à te présenter. Donc ce qu'on va faire c'est que je vais te donner la parole. Je vois qu’il y a notre ami Andrianina qui est là. Andrianina, je vais te donner la parole, tu vas me dire un peu où est-ce que tu en es dans tes recherches et comment ça se passe ?

Andrianina : J'ai commencé, enfin je regardais au niveau des biens. Après, j'avoue que je n’ai pas totalement commencé puisque je me suis inscrit hier. Mais bon, je vais m'y mettre sérieusement et là j'ai hâte de voir ce que ça va donner par rapport à cette session questions-réponses.

OK. En fait c’est vrai qu’en général, le jeudi il n’y a pas souvent grand monde, mais le lundi en tous cas il y a beaucoup plus de monde. En tous cas, si tu as des questions, n’hésite pas, on va pouvoir traiter tout ça. Ça marche ?

Andrianina : OK, super. Ça marche.

On fait ça. Allez, à tout à l’heure Andrianina.

Alors, j'ai une question de Johan. Johan, je te donne la parole.

Johan : Salut Kendy, ça va ?

Ça va ! OK, comment vas-tu du coup ?

Johan : Ouais, ça va bien, et toi ?

Ça va nickel. On fait le job, on avance. Hier j’étais avec Morgan pour la finalisation de son projet. Ah, toi tu n’es pas sur le groupe, je n’ai pas encore envoyé ça par mail. Je vais l’envoyer par mail, je n’ai pas encore envoyé la vidéo par mail, mais je te l’enverrai. C’est vrai que tu n’étais pas dans le groupe, du coup tu ne l'as pas encore vu. Mais ouais, voilà, juste après la session, je penserai à l'envoyer par mail. Mais franchement, c'était un très beau projet, c'est intéressant à voir.

Johan : Oui, je t'envoie un petit rappel par WhatsApp s'il le faut juste derrière et je me mate ça ce soir après la session.

OK. Mais c'est vrai qu’aujourd'hui, j'étais en plein rush parce que mon site Internet était down avec le nom de domaine, j’ai dû faire plein de trucs, voir avec les techniciens et tout. Donc là pour l’instant, même mes mails je ne les reçois pas. Le site fonctionne, mais je n'ai plus accès à mes mails. Donc si tu m’as envoyé un mail ou un truc, je n’ai pas pu l'avoir. Si tu m'envoies un WhatsApp, je regarderai même après.

Johan : Ouais, OK. Morgan, on est d'accord, c'est le gars discret à la fin avec qui tu discutais ?

Exactement, c’est ça. Même je te dis, lui, je ne l'ai pas eu beaucoup en ligne, Morgan. En fait il m'a contacté pour me dire qu’il recherche le financement. Je n’ai plus eu de nouvelles, et puis après c’était : « c’est bon, je vais signer ». Et j’étais même surpris, je me rends compte, quand il m’a dit qu’il allait signer. Mais non, franchement, c’est top, c'est une bonne chose ça.

Johan : C'est un autonome, c’est un sprinteur, mais lui c'est Bolt (Rire.)

Non franchement, c'est un beau projet. C’est vrai que je n'ai pas pensé à l'envoyer par mail, mais tu verras un peu le résultat. Franchement, ça fait plaisir parce que tu vois que le truc, il est bien suivi, donc c’est cool.

Du coup, tu me disais que tu avais une question par rapport à la substitution. Tu veux peut-être la faire en privé, je ne sais pas, c’est ça ?

Johan : Non, autant que ça profite aux autres sprinteurs parce qu'ils suivent un peu les péripéties, donc c’est bien qu'ils sachent un peu comment ça avance. On ne sait jamais si ça leur arrive aussi. Donc je te le raconte. Là aujourd'hui, comme je t'ai dit, j'étais en instance de trouver un CDI. Mais aujourd'hui, ça s’allonge un peu. Les rendez-vous se multiplient, ce n’est pas que j'en vois le bout, mais je comptais un peu là-dessus, je me dis : « OK, ça s'allonge. OK, on ne compte pas là-dessus ». Donc changement de stratégie, on se retourne très vite. Donc là, on voit ça à deux. Là, j'inclus Madame dans le projet, on est à deux. Donc là ce que j'ai fait en fait, j'ai envoyé ce matin à 7 heures. Je refais une passe, on a vu ça hier soir. Du coup, j'ai refait mon dossier financement en incluant la deuxième colonne, donc en incluant Jessica, j'inclus sa situation et tout ça. J'ai renvoyé ça à tous les premiers courtiers qui m'avaient dit non au début. Je leur ai dit : « voilà, refresh, la situation a évolué ». J’ai renvoyé ça à tout le monde. Là, je leur ai laissé le temps de la journée pour regarder tout ça. J'ai rappelé tout le monde. Je n’ai pas forcément pu avoir tout le monde, mais j’ai eu au moins 50 %, donc 4-5 courtiers. Ils m'ont dit : « OK, on peut revoir ça », j'ai renvoyé les pièces. Donc on reprend les mêmes et on recommence, mais la situation change. J'ose espérer que ce sera mieux. Donc on repart comme ça. Ça inclut aussi Madame Hennequin, elle serait OK. Il faut que j'envoie les papiers ce soir, et elle me répond la semaine prochaine.

Tu l'as eue, Madame Hennequin, ou pas ?

Johan : Ouais, j’ai réussi à l’avoir.

OK, ça marche, c'est parfait alors. Écoute, fais ça et puis de toute façon, il faut voir avec ton notaire quand même comment vous allez faire ça parce que comme je t'avais dit, quand on est deux sur un…

Johan : Je n’avais pas bien compris ton audio en fait.

Je t'explique. En fait, nul n'est censé être en indivision. Ça veut dire que si vous n’êtes pas mariés ou pacsés, vous êtes un peu en indivision, c'est-à-dire que vous possédez chacun une partie du bien. Mais si demain, on ne sait pas ce qui peut se passer peut-être, il y en a un de vous deux qui s'en va, par exemple. Ce n'est pas ce qu'on souhaite, mais genre il y en a un de vous deux qui décède, en fait l'autre sera en difficulté par rapport à la famille. C’est-à-dire que directement, comme vous n’avez pas d'enfant, ce seront vos parents qui seront héritiers. Du coup, ils pourront te dire : « tu dégages, tu vends et c’est tout ». Parce qu'en fait, soit il sera obligé de racheter lui-même, ou alors il sera obligé de vendre pour le projet. Du coup, pour vous protéger, il faudra voir avec le notaire ce qui est plus judicieux de faire. Parce que pour moi, si vous n’êtes pas mariés, tant que ça se passe bien, tout roule. Mais si demain il y a un pépin, là ça peut être (0:09:28), que ce soit toi ou pour Madame, mais ça peut être un peu problématique.

Johan : Et du coup, qu'est-ce que je pourrais faire pour protéger Madame ? Dans le sens où s’il m’arrive un truc, qu'est-ce qu'on peut faire ?

Alors il y a deux solutions aussi, c’est soit vous êtes pacsé et là c’est automatique, vous êtes mariés c’est automatique, ou après il faut voir avec le notaire pour faire un peu comme un testament en disant, s’il y en a un des deux qui s'en va, c'est l'autre qui bénéficie. Mais c'est avec le notaire que vous devez voir par rapport à votre situation. Ça, c'est très particulier, donc c’est avec le notaire que vous devez vous poser, vous, réfléchir vraiment à qu’est-ce que vous voulez faire dans telle ou telle situation. Lui va vous énumérer les différents cas de figure : s'il y a un décès, il y a une séparation ou s’il y a je ne sais pas quoi, comment ça se passe. Et dans tous ces cas-là, il faudra voir. Après, si c’est une séparation, on vend et puis c’est tout. Mais si c'est un décès, il ne faudrait pas que tonton ou tatie vienne dire : « écoute mon gars, tu dégages ». Donc c’est à vous de voir en interne comment vous voulez gérer ça, mais il faut surtout voir avec le notaire. Sinon, la solution peut-être la plus simple après – mais elle n'est pas forcément la plus avantageuse pour vous – c’est effectivement de passer par une structure, genre une SCI, et là effectivement vous détenez toutes les parts et c’est la SCI qui détient le bien. Et là, ça vous permet d'être à deux sur le projet. Donc là, s'il y a des histoires, on peut facilement revendre des parts sans avoir à revendre tout le bien. Ça permet que le projet, il reste quand même chez vous.

Johan : Ouais, je vois ce que tu veux dire. Bien sûr je vais voir avec le notaire, mais je ne pense pas partir sur une société, en tout cas pas tout de suite. Rester en nom propre au début, je pense. Mais je vais voir avec le notaire.

Fais ça avec le notaire. Pour moi, la solution la plus simple et la plus avantageuse économiquement c'est de passer en nom propre. Mais bon, il faut vous protéger avec par exemple un peu testament ou un truc disant clairement qu'est-ce qui peut se passer dans tel ou tel cas de figure.

Johan : D'accord.

Donc ça, il faut voir avec lui.

Johan : OK, très bien. Ça, je vais faire. Et pour la substitution, là c’est au niveau de l'agent. Je t’avoue que je pense que demain je vais lui dire qu’on switche, je veux utiliser la clause de substitution. Tu penses qu'il vaut mieux d'abord que j'en discute avec le notaire ou je peux faire les deux choses en parallèle ?

Discutes-en d'abord avec le notaire, vois avec lui. Tu lui dis que tu veux intégrer Madame dans le projet et que tu veux quand même rester dessus. Et lui, il va te dire, s'il faut resigner le compromis, c’est tout, il va le resigner. Parce que là, comme tu restes quand même sur le truc, je ne sais pas si la clause prévoit la substitution partielle. Donc si c’est possible, il faudra juste faire le financement. Et si ce n'est pas possible, c’est tout, vous resignerez le compromis et c'est reparti.

Johan : OK. Je fais ça.

Essaie d’avancer rapidement là. Fin de semaine-là, essaie de recontacter tout le monde. Envoie tes dossiers et puis comme ça, normalement pour samedi ou même lundi, il faudrait que tu aies déjà des réponses pour qu'on sache. Mais première étape, tu contactes le notaire demain et après, tous les courtiers. Et en dernier lieu, tu verras avec l’agent ce qu'il faut faire. OK ?

Johan : OK.

C’est parfait. En tout cas, on continue. C'est une bonne chose, ça veut dire que je vais pouvoir venir vous voir très bientôt alors.

Johan : On fait tout pour.

C’est cool. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions par rapport à ça ?

Johan : Non, non. Pas d'autres questions. C'est bon, pour l’instant.

Si tu en as d’autres, tu m’écris et je te redonne la parole.

Alors, j'ai une question de Andrianina qui me dit : « Ah oui, c'est bien, tu avais été avec lui pendant les visites des biens ? » Non, en fait je n'ai pas été avec lui pendant les visites de biens, Andrianina. J'ai simplement été le voir une fois qu'il avait eu ses clés, mais je n'ai pas été en visite avec lui. C’est ce que je disais, il a suivi la méthode. Une fois que tu as compris le processus, après tu n’as plus besoin de moi. Et c’est même ce qu’il me disait, maintenant, une fois qu’il va en visite, son œil est aiguisé. En cinq minutes, il peut déjà voir si ça va ou pas. Et l'idée c'est justement que nous, les premiers biens, on va les regarder ensemble. Mais une fois qu'on les aura vus, après tu seras autonome, tu pourras aller sur le terrain et faire tes visites. Mais en fait, moi je ne veux voir les sprinteurs que quand ils ont signé et après, on se rencontre aussi pendant les rencontres de sprinteurs. Et du coup, c'est justement là que j'ai rencontré Morgan la première fois.

Je vois qu’il y a une autre question d’Andrianina. « Je pense notamment pour voir l'état du bien, estimer les travaux ». Ça Andrianina, tu verras dans les vidéos de la première semaine, je t'invite à les regarder. Je t'explique vraiment comment faire, les éléments à regarder pendant la visite, pour estimer justement les travaux, déjà faire une préestimation. Parce que l'idée c'est de venir quand même avec des artisans pour estimer de façon plus précise tes travaux. Mais regarde les vidéos de la semaine 1 et ce sera beaucoup plus parlant pour toi.

Malika est revenue. Je te redonne la parole Malika. Je ne t’entends pas.

En attendant, je donnerai la parole à Joséanie. Alors Joséanie, je vais te donner la parole en attendant que Malika revienne. Coucou Joséanie.

Joséanie : Salut Kendy.

Comment vas-tu ?

Joséanie : Ça va. Et toi ?

Alors tu as des bonnes nouvelles à m’annoncer, toi.

Joséanie : Ouais, je t’ai déjà un peu dit ce qui se passait. J'ai eu ma banque qui m'a fait une offre de prêt que j'ai reçue et que j'ai pu retourner là en début de semaine.

Oh shit ! Ça veut dire que je vais te voir bientôt là du coup.

Joséanie : Ouais. Il faut par rapport au notaire. Il me disait que lui, il pense que ce sera plus mi-novembre.

Mi-novembre ?

Joséanie : Ouais, il me disait qu’au niveau de la ville du bien, ils n’avaient pas encore répondu.

Normalement la mairie, ils ont les deux mois de préemption. Mais tu peux quand même essayer de les contacter, essayer de leur mettre la pression pour qu'ils répondent rapidement. Parce que soit on doit attendre qu'ils répondent pendant les deux mois. Du coup, s’ils ne répondent pas, on sait qu'au bout des deux mois c'est qu'on peut signer. Sinon on peut essayer de mettre la pression un peu. Pour t’aider, tu peux voir avec l'agent immobilier, s’il y en a un, et tu lui dis de voir un peu s’il a des contacts au niveau de la mairie pour qu'il puisse répondre. Alors c’est vrai qu’en fonction des villes, ils sont plus ou moins en retard, et des fois il y en a qui ne répondent même plus. Les mecs ils laissent passer les deux mois parce qu'ils répondent plus. Mais si ça peut te faire gagner quelque chose, parce que là sinon mi-novembre, ça nous fait quasiment un mois. Du coup, pour moi, il faut que tu essaies de mettre la pression, du moins essayer de voir avec l’agent immobilier comment ça peut être fait.

Joséanie : Ouais, OK. Donc je vais essayer de voir à ce niveau-là. Et puis sinon, je vais attendre la banque par rapport à l’offre que j’ai retournée.

D’accord, OK. Non mais en tout cas, si tu as déjà l'offre, c'est une bonne nouvelle, et ça c'est cool franchement, ça c’est vraiment nice. Donc là maintenant, il faut juste que le notaire suive là pour que tu puisses signer rapidement. Parce que toi, tu as signé ton compromis quand exactement ?

Joséanie : Peut-être le 20 août, ou quelque chose comme ça.

Ça fait 20 août, 20 septembre, 20 octobre. Donc là c'est bon, normalement deux mois de préemption.

Joséanie : Ce que le notaire m’a expliqué c’est que j'ai signé le 20 octobre, mais eux, à leur niveau, ils n’avaient pas reçu les documents, c’est-à-dire que le temps que l'agence leur transmette les documents et qu’eux les transmettent à la mairie. Donc lui il me disait que c'est ce qui fait que ça ramène à mi-novembre. Apparemment, il y a eu un petit délai.

Mais ça, c'est facilement contournable. Il faut simplement que tu voies avec l’agent immobilier, ou alors toi-même tu peux essayer d’appeler la mairie pour avoir le service en question qui répond. En fait, il faut juste que la mairie te dise : « non, je ne veux pas du bien », et tu peux signer. Parce qu’attendre encore un mois, pour moi c'est du temps perdu pour rien. Ça ne sert à rien d'attendre encore un mois. Donc là, il faut absolument que tu que tu voies, que ce soit avec l'agent immobilier, la mairie, mais il faut que tu bouges les choses. L'idéal, ce serait que fin octobre, tu puisses déjà signer.

Joséanie : OK, je vais essayer de jouer sur ça alors. Il n’y a pas de soucis.

Ouais, fais ça et puis comme ça, tu vas pouvoir avancer. Parce que là, tu as déjà fait le plus dur maintenant. C'est ce que je dis souvent. Le projet c'est un peu comme une montagne. Le financement c'est vraiment le plus dur. Une fois que tu as passé ça, après c'est de la descente. Il faut juste faire gaffe à ne pas tomber, mais une fois que tu as eu ton financement, on continue, il faut que tu avances.

Joséanie : Ouais.

En tout cas, good job, tu as bien mené la baraque. Là maintenant, il faut juste que tu concrétises, il faut que tu transformes l’essai maintenant.

Joséanie : OK, pas de soucis.

Je ne sais pas si tu avais des questions par rapport à ça ?

Joséanie : Non, je n'ai pas de question particulière. Je vais suivre ton conseil et puis je te dirai ce qu'il en est.

Ça marche. En tout cas, essaie de te connecter lundi et puis tu me diras ce qu'il en est. Mais je pense qu'il faut vraiment que tu mettes le paquet pour que tu puisses avancer. À tout à l'heure, Joséanie.

Alright. Je vois qu’il y a notre amie Cindy. Il a beaucoup de sprinteuses aujourd'hui, c'est bien. Alors Cindy, je vais te donner la parole, Tu vas pouvoir me dire un petit peu où est-ce que tu en es.

Cindy : Oui, allô ?

Coucou, comment vas-tu ?

Cindy : Oui ça va très bien, merci, et toi ?

Nickel. Alors où en es-tu du coup là sur tes recherches ?

Cindy : Alors déjà, bonjour à tout le monde. Je suis en pleine recherche et j'avais potentiellement une question. C'est vrai que les biens que je trouve actuellement sur Internet ne me satisfont pas forcément. Donc je voulais savoir, je ne sais pas si c'est prématuré ou pas, mais est ce que je pouvais à ce moment-là aller directement voir au niveau des agences immobilières, ou pourquoi pas même faire jouer mes contacts à ce moment-là pour savoir s’il y a des biens qui rentraient un peu plus dans mes critères ? Sachant que comme tu m'avais dit, j'ai regardé la vidéo de Malik et j'ai vu que j'étais un peu très, très loin de ce que je devais chercher initialement. Les travaux me faisaient un peu peur, mais en fait je n'avais pas compris forcément de cette façon-là. Donc, maintenant que j'ai les idées en place et que j'ai la vision un peu plus claire et plus juste, par rapport à ce que je recherche, je ne vois pas forcément – en tout cas pour l'instant – des biens qui m'intéressent. Donc je voulais savoir, est-ce que ce n'est pas peut-être prématuré, mais est-ce que ce serait une bonne idée ?

Ta question est très pertinente, mais je pense que te déplacer juste pour aller voir des agences immobilières, c'est une sorte de perte de temps. Moi, je veux bien que tu ailles voir les agences immobilières dans un second temps pour combler ta journée, c'est-à-dire que tu as déjà prévu deux-trois rendez-vous et tu te prévois une ou deux agences entre deux pour combler ta journée. Mais aller sur le terrain, juste pour aller voir des agences, tu vas perdre du temps. Donc, moi je préfère que tu essaies vraiment de trouver des biens. Je crois que tu es en région parisienne, toi, c’est ça ?

Cindy : C'est ça, exactement.

Vous êtes une grosse majorité des membres en région parisienne. Donc ça veut dire que s’il y en a qui trouvent, ne t’inquiète pas. Juste peut-être bien sélectionner tes villes, et essaie peut-être de t’éloigner un peu plus de la région parisienne et de rester peut-être dans le rayon des deux heures et demie-3 heures, et puis de chercher les villes qui ont plus de 35 000. Et si tu respectes ça, il n’y a pas de raison que tu n'en trouves pas, parce qu'il y en a, c'est sûr qu'il y en a. Et après, ce qu’il faut que tu fasses, c’est que tu cherches déjà ça. Et une fois que tu en as trouvé, quand tu es sur place, tu peux voir avec l'agent immobilier. Même si c'est un bien qui n'est pas tip top, c’est-à-dire qui ne correspond pas exactement à ce que tu veux, mais en étant sur le terrain avec l’agent immobilier, tu peux dire : « en fait, celui-ci il pourrait convenir, mais il y a ça qui ne va, il y a ça qui ne va pas. Moi, ce que je recherche c'est plutôt ça ». Et là, il va comprendre clairement ce que tu recherches. Et là, il pourra te dire : « ah oui, j'en ai un à tel endroit. Venez, on va visiter ». Ce sont des choses qui peuvent arriver, mais il ne faut pas que tu te lèves comme ça et puis tu vas visiter les agences immobilières. Tu vas perdre du temps.

Cindy : D’accord. OK.

Certes aujourd’hui, peut-être tu n’as pas encore trouvé sur les sites d'annonces. Mais crois-moi, il faut juste que tu continues de chercher sur les sites. Et puis peut-être que c'est le point de départ qui n’est pas bon, c’est-à-dire que peut-être que c’est les villes que tu as sélectionnées qui n’étaient pas bonnes. Donc, essaie de revoir les villes qui ont plus de 35 000 habitants et qui sont dans ton secteur, autour des deux heures et demie de chez toi. À ce moment-là, tu peux taper sur les biens en mettant les critères que je t’ai donnés. Mais vraiment si tu mets ça, il n'y a pas de raison que tu ne trouves pas. Ça, ce n’est pas possible.

Cindy : D'accord. De toute façon, je viens de commencer, donc je ne m'en fais pas. Je sais qu’il faut que je persévère un peu plus dans mes recherches, mais je trouverai mon bien, je le trouverai.

C’est ça. Je ne sais pas si tu as de Morgan, toi. Tu n’as pas encore vu ?

Cindy : J'ai vu Malik et Laure.

Parce que là j'ai posté la vidéo de Morgan ce matin sur le groupe, mais je vais l'envoyer par mail tout à l'heure. La structure, c'est pareil. Et lui, Morgan en plus dans sa vidéo, il explique à un moment que c’est le 21ème bien qu'il a trouvé. Donc tu ne vas pas trouver le bon bien tout de suite. Bon, tu peux avoir de la chance, mais ça peut être le 10ème, ça peut être le 15ème, ça peut être le 21ème. Il ne faut juste pas lâcher et persévérer. Et puis forcément à la fin, tu vas trouver le bon bien.

Cindy : D’accord, parfait. Je ne m'en fais pas. Je vais mettre tout ça en application et puis on se tient au courant de toute façon.

On avance, on ne lâche rien. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions du coup ?

Non, non, pas du tout. Pour l’instant, non.

OK, ça marche. Si tu en as d’autres, n’hésite pas, je te redonnerai la parole.

Je vois qu’il y a notre ami Jimmy. Alors Jimmy, je vais te donner la parole. Tu me dis où tu en es, ce que ça a donné là.

Jimmy : Allô.

Yes Jimmy, comment vas-tu ?

Jimmy : Ça va, Kendy ? En forme ?

Ça va nickel, et toi-même ?

Jimmy : Ça va. Du coup, en termes de recherche de biens, je n'ai pas trop avancé vu qu’il y en a un sur lequel je souhaite m'engager. Donc là déjà, j'ai demandé à l'agence les plans pour pouvoir commencer à dessiner sur HomeByMe. Donc je galère un petit peu, (Rire.) mais je le fais tout doucement. Le bien, c'est ce que je te disais la dernière fois, j’avais été avec un professionnel, sauf qu'il n'avait pas de plan, pas de mesures, rien du tout, il m’a dit que ce n’était pas suffisant pour qu’il fasse une estimation. Mais grosso modo, il m'a dit que par pièce, il fallait s’en tenir à peu près à 15 000 €. Bon, sans être vraiment précis.

Pourquoi ?

Jimmy : Par pièce, de travaux.

Non, mais c'est complètement aberrant, ça. Ça c'est du gros pipi de chat. Ça ne veut rien dire, 15 000 € par pièce. C'est du n'importe quoi.

Jimmy : Ouais, on est d'accord.

En gros, ça c'est...

Jimmy : En gros, par rapport à toute la surface du bien, ça correspond à du 500 € du mètre carré.

OK. Dit comme ça, pour moi, ça ne me convient pas. Je te dis effectivement dans le programme, tu peux partir sur du 500 à 700 € du mètre carré dans l'idéal. Mais un autre qui vient et puis qui te dit : « ouais, 15 000 € par pièce », le mec il arrive.

Jimmy : Non mais justement, c'est moi qui l'ai forcé pour qu'il balance quelque chose. Mais de base, il ne me disait rien, il m’a dit : « je ne peux rien t’estimer comme ça ». Je dis : « ouais mais grossièrement, juste pour que j'aie une idée, que je voie déjà ce que je peux... »

 Ouais, en fait il t’a mis un truc pour que tu le laisses tranquille.

Jimmy : Ouais, je pense que c'est ça aussi.

OK, ça marche. Dans ce cas-là, je comprends mieux alors.

Jimmy : Ouais. Du coup, en termes de travaux, je pense que c'est 550 € du mètre carré, je pense que ce n'est pas trop déconnant. Et là, juste en termes de travaux, on est à 120 ou 130 % du prix du bien avant négociation.

Alors justement, il y a deux choses qu'il faut voir. Donc effectivement, il faudra que tu regardes au niveau du potentiel, est-ce que tu es rentable. Là, il y a la courtière qui m'a appelé, qui m'a dit, il y a plein de dossiers qui étaient un peu délicats parce que parfois les banques avaient du mal à financer. Quand les travaux étaient très importants, c'était un peu plus délicat. Ce qu'il ne faut pas faire, en tout cas dans la présentation du projet, c'est peut-être ne pas mettre tout le budget travaux, quitte à le faire en deux parties. Maintenant, si ça passe, tant mieux, tu peux essayer de le présenter avec tout. Mais ça peut être un peu délicat maintenant de présenter des projets avec 100 % du budget des travaux. Parce qu'elle me disait que maintenant, comme les banques commencent à être frileuses pour la partie hypothèque. Elles se disent qu’elles financent un truc, genre 5000 € de travaux, mais derrière il n’y a rien qui est OK.

Jimmy : D'accord. Du coup, ça se passe comment ça, financer en deux parties les travaux ?

Mais bon, de toute façon, tu n'es pas encore dans cette étape-là. C’est plus pour les gens qui sont déjà à la phase financement. Ça c'est plus des petites magouilles internes qu'on va voir, comment présenter le projet pour que ça passe plus facilement quoi. C’est juste pour toi, savoir qu'à un moment effectivement, il faut que ce soit financé. Mais toi maintenant, focalise-toi sur la rentabilité de ton projet, regarde si tu respectes le code 127.

Jimmy : Ouais, j'ai déjà calculé justement. Et par rapport à ça – c'est pour ça aussi que ça tombe bien qu'il y ait la session questions-réponses – le bien, j'ai déjà fait mes calculs en partant sur l'estimation de travaux à plus ou moins 550 € du mètre carré et la proposition que je vais faire, je pense que je suis largement bien dans mes calculs. Du coup, je voulais faire une offre d'achat, je voulais savoir qu'est-ce qu'il y a à savoir à ce sujet pour en tirer le meilleur prix ?

Alors je n'ai pas bien compris ta question.

Jimmy : Là, je m'apprête à faire une offre par écrit parce que le bien, je n’ai pas envie qu’il me passe sous le nez, il a le potentiel. Et avec les prix des travaux et le prix du bien après négociation – je vais le négocier – il y a moyen de rentrer dans le 127.

En tout cas, tant que tu rentres dans ton code 127, moi je te dis go.

Jimmy : Justement, moi ma question c'était, pour une offre d'achat, déjà par écrit, pas juste à l’oral. Je vais en faire une par écrit. Je sais que comme ça, il me semble, que ça bloque le bien. Dis-moi si je dis une bêtise.

Non, une offre ne bloque pas le bien. Une offre, ça dit juste : « mon gars, je veux acheter ton bien à ce prix-là ». Si le compromis est signé, oui, là le bien est bloqué. Mais une offre d'achat, le mec, tant qu’il n’a pas répondu, il n’y a rien qui est bloqué.

Jimmy : OK. Déjà, je vais faire une offre, sauf que je veux taper 30 000 € en dessous le prix. C’est chaud ou pas ?

Après, je te dis, il n’y a pas de... Regarde c'est comme Laura. Laura, elle a fait un truc, personne n'aurait cru que ce serait passé. C'était 180 000 ou 170 000, elle a eu le bien à 80 000. Donc ça dépend du contexte de la vente, ça dépend du point de douleur. C'est tout ça qu’il faut que tu analyses. Si tu sais le contexte de la vente, tu peux appuyer là où ça fait mal et vraiment avoir une bonne remise. Donc ça, il ne faut pas que tu te prennes la tête par rapport à ça en lui faisant cette offre-là. Quelle douleur je dois lui épargner si je lui achète le bien. Comme je dis, si demain tu es en voiture, tu as ton pneu qui est crevé. Il neige, il fait froid, il fait noir, tu as tes enfants derrière. Le dépanneur te dis, c'est 500 € pour qu'il se déplace. Mec, s'il te dit 500 €, il fait noir, il fait froid et tout, tu as tes gamins qui sont dans la voiture, tu vas payer les 500 balles sans rechigner. Alors que si tu devais aller balader dans son magasin, tu dirais : « 500 balles ? Hou là là, c'est cher ». Donc ça dépend du contexte. En plus, Morgan même il me disait ça parce qu'il travaillait dans les pneus aussi. Il me disait, avant, les mecs, quand ils viennent dans le magasin, ils regardent les pneus, ils disent : « hou, c'est cher ! » Mais quand ils sont en panne au bord de l'autoroute, le pneu qui était cher, il devient pas cher parce que le mec, il est en douleur. Et toi, c'est ce que tu dois chercher.

Jimmy : OK. Et moi c'est la question, c'est : sachant que lorsque ça va passer par l'agent, eux, est-ce qu'ils sont en droit de sélectionner ?

Il y a certains agents qui décident, ils ne vont pas présenter l'offre parce qu'elle est trop basse ou je ne sais pas quoi. En plus, il y a Andrianina qui est agent immobilier, qui pourrait en parler. Mais c’est vrai qu'il y a certains agents qui refusent de présenter. Là, il y a quelqu'un qui avait fait ça à Arsène. Mais bon, nous on est des filous. Donc s’il y en a un qui te fait ça, t’inquiète, on va le squeezer, mon gars, t'inquiète. Andrianina, il doit se dire : « mais qu'est-ce que j'entends ici ? » (Rire.) Je suis désolé Andrianina, je suis désolé, je suis obligé de leur donner tout ce que je sais (Rire.) Du coup, on va le squeezer si besoin.

Jimmy : Donc dans l'offre, tu détailles un petit peu, tu appuies sur les points un petit peu… là, comme je te disais, avec de l’humidité sur les murs, etc., les travaux que ça pourrait engager en plus, machin.

Exactement, c'est ça. Donc dans ton mail que tu vas faire avec l’offre, tu mets bien tous ces points-là. Tu dis : « après mes calculs, je ne pourrai pas vous faire une offre au-dessus de tant ». Et puis, du coup, tu envoies avec l'offre (0:38:00).  

Jimmy : D'accord.

Par contre, une chose que tu m’as dite, qui a retenu mon attention, ce n'est pas parce que tu es en train de faire une offre que tu dois arrêter d'alimenter ta fiche d'analyse.

Jimmy : Mais j'arrête parce que là, je suis sur les plans et tout ça.

Non, mon gars. Désolé, tu ne peux pas faire ça parce que si ce bien-là, ça te passe sous le nez, ce qui va se passer c'est que tu vas te retrouver au point zéro.

Jimmy : J'en ai un deuxième en parallèle.

C'est ça, il faut toujours que tu en aies dans ta fiche d'analyse. Tant que ce n'est pas signé, mon gars, on n’arrête rien. Donc on continue d'alimenter ta fiche. Et puis s'il faut faire des visites, il faut que tu ailles en visite, mais il ne faut surtout pas que tu arrêtes parce que si le mec il a quelqu'un qui fait une offre au-dessus de la tienne et qu'il accepte la sienne, tu vas te retrouver à devoir recommencer à zéro et tu auras perdu du temps.

Jimmy : OK, pas de soucis.

Donc on avance et puis on continue.

Jimmy : Concernant tout ce qui est notaire et comptable, à quel moment… parce que j’entends qu’il y en a qui parlent de notaire, de comptable, moi je n'ai rien de tout ça.

Pour l’instant, tu n’es pas encore à ce stade. Pour l’instant, la seule chose dont tu dois te préoccuper, il faudra que tu prennes ton contact avec le notaire. Mais pour le moment, le comptable n’est pas dans l’histoire. Pour le moment, c’est juste voir avec le notaire, il faut que tu trouves ton notaire.

Jimmy : Je le trouve où ?

Ton notaire, tu le prendras vraiment quand le mec aura accepté l'offre. À ce moment-là, deuxième étape, tu vas chercher ton notaire pour avoir ton propre notaire à toi. Et une fois que c’est validé, tu vas pouvoir signer le compromis et puis c'est parti. Mais le comptable, pour l'instant, tu n’es pas encore à ce stade-là. OK ?

Jimmy : Pas de soucis.

Bon, ça marche. En tout cas, je te laisse avancer et puis si tu as d'autres questions, tu me refais signe et puis je te redonne la parole. Ça marche ?

Jimmy : OK, sans problème. Merci beaucoup.

On refait ça. À tout à l'heure, Jimmy.

Je vais refaire un test avec Malika. Malika, je me vais retester voir si ça passe. Coucou.

Malika : Tu m’entends ?

Enfin ! Comment vas-tu Malika ?

Malika : Ça va, et toi ?

Ça va nickel. Alors où en es-tu, toi ?

Malika : Je rame, mais comme pas possible.

Comment ça, tu rames ?

Malika : Alors là, j'ai contacté mon banquier la semaine dernière et il m'a dit qu'il aurait un retour de, je ne sais pas, de la commission, enfin de sa hiérarchie pour mon dossier. Et du coup, il me manque un document. Vu que le prix du devis pour les travaux est assez élevé, il souhaite avoir une assurance dommages-ouvrage.

Ouais, c'est la même chose à Steven, le souci.

Malika : Donc je cherche et c'est très cher. Je ne pensais pas que c'était aussi cher.

Ouais, c'est vrai que ça représente un coût. Là, je crois que Steven aussi, il en avait pour 10 000 balles. Après, c'est sûr que des fois ça représente un coût. Mais le bon côté des choses c'est qu’après, la banque, elle te suit, tu peux continuer ton projet. Donc c'est vrai que c'est chiant, mais c'est un mal nécessaire parfois. Donc si on peut avancer, ça on y va. Mais s'il le faut, c'est tout, il faudra essayer de voir, trouver une solution pour le faire quand même. Mais on ne pourra pas se dire qu'on abandonne juste parce qu'il y a ça à sortir.

Malika : Ouais.

En fait des fois, quand le montant des travaux est important, certaines banques ne veulent pas avancer sans. Et c’est assez problématique du coup.

Malika : Donc si quelqu'un connait une assurance.

Mais Steven, si, il en avait. Du coup, soit tu peux demander au groupe privé Facebook, sinon moi je demanderai à Steven et puis je te donnerai le contact. Mais bon après, tu peux essayer de regarder un peu partout aussi. Steven il a eu peut-être sur son secteur. Mais après, en fonction du secteur où tu es, ça peut être intéressant de chercher sur ton secteur. Mais je lui poserai la question s'il a un contact et puis moi je te le filerai, je t'enverrai ça par WhatsApp. Mais l'idée c’est qu’il faut qu'on puisse avancer sur ça rapidement pour que tu puisses avant un retour rapide et que tu puisses avancer sur ton projet. OK ?

Malika : Ouais, c'est bon.

Après, il y a une solution, ça on va peut-être la prendre en deuxième cas de figure. Ça peut nous coûter un peu moins cher, mais il y a quand même un peu de tréso à sortir. C’est-à-dire que l'idée, par exemple si le projet fait 150 000, on va peut-être prendre genre 120 000 à la banque et du coup là, il n’y a peut-être pas besoin d'assurance. Et puis tu prends les 30 000 qui restent par exemple avec un crédit à la conso ou même directement à la banque, mais avec un crédit genre travaux dans la banque après. Comme ça, ça te permet de ne pas avoir de... Parce que les 10000 là, c'est dans le vide que tu vas les payer, ça n’aurait servi à rien. Après, c'est sûr que ça va permettre de faire le projet. Mais si on peut contourner comme ça, on peut essayer. Sinon, c'est tout, il faut lâcher les 10K et puis tu sais que tu auras 10 000 € en moins dans ton budget travaux.

Malika : Ouais, c'est ça.

Mais du coup, tu peux même le faire surfinancer, tu demandes à la banque de financer un peu plus. Parce Steven, eux ils étaient prêts à financer plus, ils ont accepté même de financer le surplus. Ils savaient qu’effectivement, ça allait coûter plus cher, ils ont dit : « il n’y a pas de problème, on va payer plus cher, mais au moins on sait que s’il y a un pépin, il y a une assurance ». Donc tu n’es même pas obligée que ça sorte vraiment de ta poche, tu peux aussi le faire le financer directement par la banque. Essaie de regarder ce qu'il y a autour. Mais bon, il ne faut pas que tu perdes trop de temps non plus parce que de toute façon, si tu en as vu trois ou quatre, tu vois c'est quoi le prix moyen, tu sais forcément que tu ne vas pas avoir la moitié du prix. Donc dans ce cas-là, autant en choisir un rapidement et puis avancer.

Malika : OK, d'accord. Ça marche. Je vais voir ça.

Je te laisse voir ça. Essaie de les contacter même d'ici demain et puis il faut que tu avances pour que, début de semaine prochaine, tu aies quelque chose de concret qui se mette en place.

Malika : En plus, il me dit qu’il ne me manque que ce document pour pouvoir accepter mon prêt.

Moi je te dis, là ça devrait déjà être fait là. Il ne faut pas que tu perdes du temps. Juste après, j'envoie un message à Steven et puis c'est comme ça, je t'enverrai le contact. Bon, je ne sais plus trop où tu étais, mais de toute façon, il faut que tu essaies de voir plusieurs. Tu essaies de prendre deux-trois, tu vois la moyenne et puis celui qui te donne les meilleures conditions, que ce soit financières ou de garantie, et puis après, c'est parti. Mais il ne faut pas qu'on perde trop de temps sur ça parce que là, c'est de l'argent qu'on perd. Chaque journée, chaque mois qui passe, c'est du cash-flow que tu perds. Donc il faut qu'on avance.

Malika : Ça marche.

Ça va. En tout cas, si tu as d'autres questions, n'hésite pas. Je te redonnerai la parole.

Malika : Merci.

Ça marche. À tout à l'heure, Malika.

Alors, je vois que notre autre ami Pascal. Pascal, je vais te donner la parole. Tu vas pouvoir me dire où est-ce que tu en es. Je ne sais pas si tu n'es pas au boulot là, parce que tu m'avais dit que tu étais au boulot toi, Pascal. Je ne t’entends pas, Pascal. En attendant, je vais regarder s’il y a les questions dans la tchat box.

« Oui effectivement, je n'ai pas vu les vidéos ». OK, d'accord. Du coup Andrianina, il faut juste que tu termines les vidéos et puis comme ça, tu auras les réponses à tes questions. « Oui effectivement, les agences présentent des offres qui leur conviennent ». Tu vois, donc c'est ça, Du coup, je crois que c'est Jimmy qui avait posé cette question. Donc effectivement, Andrianina vient de confirmer que les agences présentent vraiment les offres qui leur conviennent. Mais c'est normal parce que comme les agences sont commissionnées au pourcentage, forcément si tu sais qu'il y a un boulot ici où tu vas gagner 5000 € et un autre où tu vas gagner 7000 €, tu vas plutôt présenter celui où tu vas gagner 7000 €. Au moins, tu n’auras pas fait ton boulot pour rien parce que pour le même boulot, tu seras payé 2000 € plus cher. Donc c'est tout à fait normal que les agences présentent des dossiers qui sont plus en accord avec ce qu'elles veulent gagner. 

Alors, Andrianina qui dit : « on est d'accord pour chaque projet. On demande le prêt financé par la banque à 110 % avec les travaux ». Yes ! Ça, tu le verras aussi dans les vidéos. À un moment, il faudra faire attention à ce que tu vas surtout noter au niveau du compromis, d’accord ? Parce qu'en fait, il y a un piège qui peut se passer, c'est que des fois les agences peuvent te demander de mettre sur le compromis simplement le prix du bien sans mettre le prix des travaux. Et toi du coup, si tu mets par exemple le prix du bien qui est de 100 000 € et que tu vas demander à la banque 200 000 €, ça veut dire prix du bien plus les travaux et que la banque te refuse, en fait tu seras quand même engagé sur le bien parce qu'en fait sur ton compromis, c’était noté simplement le prix du bien. Donc pour éviter ces problématiques-là, il faut absolument que tu notes le prix du bien plus le prix des travaux. Il faut vraiment que ce soit noté noir sur blanc sur ton compromis. Et je le dis encore parce que là il y a pas longtemps, il y a un sprinteur qui me dit : « oh mince Kendy ! Je n'avais pas fait gaffe et puis en fait sur mon compromis, il n’y a pas les travaux ». Je dis : « mais ça, je l’ai dit et je le répète, c'est noté dans le programme ». Donc il faut vraiment faire gaffe à ça pour ne pas te retrouver avec un projet sur les bras où tu sais que... par exemple, si un bien fait 100000, il y a de très fortes chances que la banque te suivre. Par contre, si tu présentes ton projet à 200 000, si la banque ne suit pas, tu auras un refus, mais au moins tu peux te dégager. Mais si tu n’as pas bien fait les choses, tu peux te retrouver bloqué sur le bien. Et si tu dis : « en fait non, je ne veux pas prendre le bien », tu auras les 10 %, donc tu vas payer 10 000 € dans le vide. Alors dans les faits, c'est rare que les gens se prennent la tête pour t’attaquer, mais sait-on jamais. Donc on prend les précautions et on se protège vraiment pour éviter ce genre de problématiques.

Je vois qu'il y a une autre question de Jimmy. Jimmy, je vais te donner la parole. Yes, Jimmy.

Jimmy : Ouais Kendy. Du coup, je voulais savoir si tu avais éventuellement un site sur lequel on pouvait avoir une notation, savoir le ratio en termes de location dans les villes, savoir si ça marche beaucoup sur les studios, etc. ?

Mais tu vois, tout ça c'est du gros flan en fait, ces trucs-là. Il y a plein de sites. Après, je peux te donner des densimètres, mais ces trucs-là, pour moi c’est con parce que sur quoi ils se basent ? Parce qu’il n’y a personne qui peut aller se balader, voir tous les logements qui sont disponibles et demander aux gens : « combien de personnes sont venues vous voir ? » Donc, c'est très compliqué, ça. En tout cas, si c'est ce qu'ils faisaient, il faudrait qu'ils viennent me voir. Et personne n'est jamais venu me voir pour me demander si j'avais des logements à louer. Donc pour moi, le seul critère sur lequel tu dois te baser, c'est la taille de la ville. Parce que si tu es dans une ville qui a suffisamment d'habitants, forcément tu auras du potentiel, que ce soit économique ou que ce soit touristique. Mais s’il y a du monde, il y a forcément quelqu'un. C’est comme quand il y a un rassemblement de personnes, comme en Guadeloupe, quand il y a peu d’enfants quelque part, on se dit : « oh putain, il y a un fight ! Il y a des gens qui se battent ». Il y a forcément un truc, les gens ne se regroupent pas pour rien. C'est pareil dans la vie de tous les jours, c’est-à-dire que si tu as 35 000 habitants dans une ville, c'est soit il doit y avoir des entreprises, des universités… Il y a forcément des trucs.

Jimmy : Non, je te pose la question parce que j'ai eu une ville où je recherchais et en termes de nombre d’habitants c’était correct, etc. Donc je ne me suis pas forcément fié à ce que me disait l'agent, mais il m'a laissé entendre que les studios, ce n'est pas ce qui marchait ici.

Les mecs, ils te disent ça souvent. Et c’est ce qui me fait rire parce que l’agent immobilier qui te dit ça, pose-lui la question, combien de logements il a. Combien de logements il a et combien sont vides. Tu lui dis : « combien de studios tu as et qui sont vides ? » Et là, le mec il te dit : « j'en ai 10 et j'en ai cinq qui sont vides ». Tu dis : « ah OK, d'accord, je comprends ». Mais le mec, il vient macho et tout, il va te dire que c’est vide.

Il y a des villes effectivement où par exemple, un T2 ce sera mieux qu’un studio. Mais le studio c’est vraiment le truc qui passe partout, on aura toujours besoin de studios. Que ce soit dans le Sud ou dans le Nord, à Paris, aux Antilles, il y aura toujours des gens qui vont voyager à deux ou tout seul et qui n'ont pas besoin de (0:54:19). Donc celui qui te dit ça, il te raconte du faux.

Par contre, à l'inverse, tu peux avoir des endroits où un T4, ça ne va intéresser personne. Et cette information-là par contre, tu peux le voir sur un site qui s'appelle AirDNA. Tu peux voir c'est quoi la tendance du nombre de personnes qui veulent par exemple… là je parle en location courte durée. Par exemple, en général les gens ils se déplacent à deux ou à trois. Et en fonction de la ville, s’ils se déplacent plutôt à quatre, tu es sûr que là effectivement, c’est peut-être plus judicieux d’avoir même un T2 avec quatre couchages.

Mais la tendance, ils vont te dire, en général les gens se déplacent plus à deux ou plus à trois. Mais de toute façon, si tu as des logements de *quatre*(0:55:16) personnes, tu es sûr que tu vas louer.

Jimmy : OK, pas de soucis. Ça marche.

Et comme j’ai dit dans le programme, si un jour tu vas à un endroit – je ne sais pas, en Europe – et tu vois qu'il fait super froid, tu ne vas pas te poser la question, en quelle saison on est. Si par contre il fait chaud, tu vois qu'il fait 35 degrés, c'est la canicule, tu sais forcément que tu n'es pas en hiver. Donc c'est un peu la même chose avec la location. Si tu sais que tu as 35 000 habitants, forcément, tu auras des points d’intérêts, que ce soit économiques, touristiques ou éducatifs. Je remets la parole pour voir si c'est OK pour toi.

Jimmy : Yes. Non, (0:56:15).

En tout cas, si tu as d'autres questions, n'hésite pas et puis je te redonne la parole. Bye bye, Jimmy.

Je vais essayer encore une dernière fois Pascal. Ce n'est pas grave ça ne marche pas non plus.

Je ne sais pas si tu as d'autres questions. Si tu as d'autres questions, tu peux me les mettre dans la tchat box. Je vais encore attendre un petit peu pour voir s'il y en a d'autres. Et s’il n’y en a pas, dans ce cas-là je vais te laisser aller faire le job. Bon, a priori il n’y a pas d'autres questions.

Donc maintenant en tout cas, tu connais ta mission. Si tu es en phase de recherche, là il faut que tu fasses le boulot, c'est-à-dire que tu remplisses ta fiche d'analyse, que tu mettes un maximum de biens, même si tu as déjà des biens en vue – je pense notamment à Jimmy. Même si tu as des biens en vue, continue quand même d'alimenter ta fiche d'analyse. La fiche d’analyse, on n’arrête de la remplir vraiment que… j’ai envie de dire, en fait on n’arrête jamais de la remplir. Parce que même Johnny là, je crois qu'il a signé son bien là récemment encore. Et pourtant, il en a déjà fait. Donc c'est pour montrer qu’il ne faut jamais arrêter de rechercher. Il faut que tu sois sur le terrain, il faut que tu sois vraiment actif. Donc continue d'alimenter des fiches d'analyse.

Si tu es en mode recherche de financement, on continue et on essaie de voir d'autres banques. Et puis s'il te manque des documents, notamment pour Malika, fais le job, essaie d'avoir ces documents-là le plus rapidement possible.

Et puis si tu es en phase de signature, s'il faut que tu mettes la pression à la mairie pour que tu signes, vas-y, là je pense à Joséanie.

Mais en tout cas, on ne lâche rien, on continue d'avancer. Nous on se revoit normalement lundi 19 h, 19 h-21 h et puis comme ça, tu me diras un petit peu où est-ce que tu en es, OK ?

En tout cas, je te donne bonne soirée, je te souhaite un bon weekend également et puis on se voit lundi soir, 19 h-21 h. Allez, passe une bonne soirée. Ciao ciao.

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