Septembre 2019 -160919

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Salut à toi, bienvenue dans la session questions-réponses des sprinteurs.

Aujourd’hui, on est le lundi 16 septembre. On va pouvoir commencer cette session. Donc il faut que je t’explique, le principe est très simple, c’est-à-dire que tu vas pouvoir poser ta question dans la chatbox et puis ensuite je te donnerai la parole pour que tu puisses prendre la parole en live et que tu puisses poser ta question et que tout le monde puisse en profiter. OK ? Est-ce que tu peux me mettre un message dans la chatbox pour me dire si tu m’entends bien, si tout est OK de ton côté ? Et puis comme ça, on va pouvoir lancer la session.

OK super, parfait. Salut à toi, OK. Salut Jimmy, salut Johan, je vois qu’il y a Laura également, salut Mathieu. Alright.

OK. Bon bah ce qu’on va faire, c’est qu’on va pouvoir débuter. Je vais donner déjà la parole à Laura qui a levé la main. Salut Mathieu. Alright. OK. Alors normalement Laura, attends, je vais juste activer ton micro. Qu’est-ce qui se passe ? Je n’arrive pas à activer ton micro. Alors je pense que je dois avoir un petit souci de connexion. Je change juste de wifi et puis je te reprends parce que là, je pense que ça doit bugger un peu. Je reviens, ça va prendre 30 secondes, je change de connexion et je suis tout de suite là.

OK. Donc là, ça devrait être mieux, mais je ne peux toujours pas activer ton micro. Ah ouais c’est bon, OK. Activé.

Salut Laura.

« Laura : Salut Kendy, salut les sprinteurs et peut-être les sprinteuses qui sont présents.

Normalement, je devais envoyer mes deux offres d’achat. Je les ai préparées, mais en fait, je n’ai pas encore envoyé parce que j’avais quelques questions par rapport aux offres d’achat. J’ai essayé de voir dans une offre, étant donné qu’il y avait deux biens, donc j’ai mentionné les deux biens dans une première offre ; et dans l’autre, je n’en ai fait qu’une. En revanche, dans la vidéo que tu as mise semaine 3, je crois, tu disais qu’il fallait préciser dans les clauses suspensives l’obtention d’un crédit par l’acquéreur d’un montant de tant financé sur 20 ou 25 ans, etc. Mais c’est peut-être un peu engageant, non ? »

Alors c’est quoi, la question exactement ?

« Laura : C’est qu’est-ce qu’ils vont faire de cette information par la suite ? Ils vont récupérer ça pour le mettre dans le compromis, c’est-à-dire que 270 000 €, c’est ce qui figurera dans le compromis ? »

Toi quand tu es intéressée par un bien, tu le manifestes justement par cette offre qui dit : « le bien en question m’intéresse et moi je suis intéressée pour acheter celui-là sous les conditions suivantes ». Parce qu’effectivement, on ne sait pas trop comment tu vas acheter le bien, donc tu peux déjà notifier le vendeur en disant : « OK, je vais acheter le bien via un prêt et le prêt je compte le prendre sur 20 ans, sur 25 ans » et puis après effectivement, c’est ce qui sera noté sur ton compromis. Mais comme j’ai pu déjà le dire dans les précédentes questions-réponses, l’offre d’achat c’est engageant quand même parce que c’est quand même un avant-contrat, mais ça n’a pas de valeur...

« Laura : Juridique ? »

Ça a quand même une valeur, mais je veux dire que ce n’est pas aussi engageant qu’un compromis. Tu vois ce que je veux dire ? L’offre d’achat c’est : on sort d’ensemble, le compromis c’est qu’on est fiancés, et l’acte définitif c’est qu’on est mariés, tu vois ?

« Laura : OK. Oui ».

Voilà. Donc le fait de sortir ensemble, tu vois, c’est quand même engageant, mais on peut s’arrêter sans qu’il y ait de grosses problématiques.

« Laura : Ouais. Mais c’était juste par rapport au fait de préciser le montant. Je me demandais si c’était obligatoire ou pas ou en fait, si on ne le précise pas, quel... »

Et pourquoi tu ne voulais pas le préciser ?

« Laura : Même si j’essaie, par rapport au montant qui est précisé, de garder une marge au cas où il y aurait des travaux en plus, etc., mais je me dis que peut-être le montant peut changer à la fin, enfin je ne sais pas et donc si c’est ce qu’ils reprennent… »

Tu veux le montrer et le changer à la fin pour quelle raison ?

« Laura : Je ne sais pas. Tu sais, une fois qu’on fait passer l’artisan, donc quand j’envoie l’offre, le mec il me répond : « OK. J’accepte votre offre ». Derrière je ne sais pas, l’artisan passe et finalement, avec les surprises, enfin avec les choses qu’il peut y avoir, peut-être que la facture augmente donc finalement, peut-être, je ne sais pas, je me posais la question, est-ce que... »

D’où l’intérêt, si tu ne veux pas prendre de risque, d’effectivement faire passer l’artisan d’abord et puis une fois que l’artisan t’a donné son estimation, à ce moment-là, tu fais ton offre. Là, tu as déjà vu l’artisan ou pas ?

« Laura : Bah en fait, c’est la Maison Des Travaux qui est passée et les artisans que j’ai eus... alors j’en ai eu un d’ailleurs qui m’a appelée, il est lui OK pour passer, mais en revanche c’est en fin septembre. Mais je ne vais attendre fin septembre pour faire une offre d’achat, je veux la faire aujourd’hui, enfin l’envoyer aujourd’hui, donc bon bah il passera après. Sinon c’est La Maison des Travaux qui est passée, qui a regardé, qui m’a fait une estimation… alors estimation par téléphone pour info, pas de document mail envoyé ».

Je n’ai pas compris ce que tu as dit.

« Laura : L’estimation que le mec de La Maison Des Travaux il a faite, il me l’a dit par téléphone : « ça ferait à peu près tant », mais il ne m’a pas envoyé de mail disant : « oui, potentiellement ce serait aux alentours de 100 ».

OK. Dans ce cas-là, tu peux très bien lui envoyer un message en lui demandant de te faire une offre écrite par rapport à ce qu’il t’a dit.

« Laura : Il vaut mieux un écrit de sa part ? »

Après, moi je te dis, jusqu’à aujourd’hui, ça reste une estimation. Il ne faut pas que tu te prennes trop à la lettre sur ce cas parce que même au niveau du devis, même si c’est un artisan qui te fait un devis, même le *0:08:33* dit 77 854 €, à aucun moment tu n’auras que ça à payer. Peut-être que ce sera… ou alors peut-être que ce sera moins parce qu’il aura passé moins de temps sur le chantier et du coup, ce sera de la marge pour lui ou alors parce qu’il y a eu une petite surprise et tu devras sortir un peu plus. Mais pour moi, il n’y a personne qui peut t’estimer un devis à l’euro près, voilà. C’est ça le vrai truc que *0:09:03*

« Laura : Ah oui, c’est sûr ».

Si toi tu as fait ton estimation, tu as vu l’état du bien, c’est sûr que si demain il y a un mec qui te dit : « tu as 2000 € par mètre carré pour faire les travaux », ça ne sert à rien que tu ailles sur le chantier. Ce n’est même pas la peine que tu prennes ce bien-là parce que ça revient au coût de *la vente*. Donc de toute façon, toi, pour moi tu n’auras pas forcément de surprises. Il faut voir à combien tu es. Si tu es à 300 €, 400 €, 500 € du mètre carré, là, tu peux avoir de belles surprises puisque ça pourrait monter peut-être à 800, 900 €. Mais si tu es déjà peut-être à 800 €, 900 € voire 1000 € du mètre carré, il n’y a pas de surprises possibles. Et même là, sans même faire passer d’artisan, tu peux même prendre une grosse marge à 1000 € du mètre carré et faire ton offre à ce montant-là et puis après, quitte à demander moins, ce ne sera pas un problème, mais au moins tu auras *0:10:03*. Parce qu’en surface, tu as combien sur ce bien-là ?

« Laura : En surface, là où il y a les deux maisons, c’est 245 m². Et il m’a dit 245 m², et là l’estimation par rapport à ce que je veux faire, il m’a dit que c’est 135 000 € divisés par 245… on est à 551. Alors oui, il y a des choses à faire dedans, mais le bien n’est pas non plus en si mauvais état, selon moi ». 

Ouais. 

« Laura : Il est en meilleur état que, par exemple, celui que je t’ai envoyé par vidéo ».

Ouais. Dans ce cas-là, pour moi, 500 € du mètre carré, ça dépend de la configuration du bien, de l’état du bien. Ça peut être correct comme ça peut ne pas être suffisant. Il faut vraiment regarder l’état du bien. Moi ce que je te conseille éventuellement si tu ne veux pas trop t’engager tout de suite, c’est de prendre le temps de faire passer un deuxième artisan et d’y aller. Parce que tu ne peux pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Tu pourras te dire : « je veux faire l’offre rapidement » et ne pas avoir suffisamment d’infos ou alors te dire : « je veux faire l’offre tout de suite, mais être sûre de l’estimation des travaux que j’ai faite ». Soit tu prends de la marge, auquel cas tu devras demander un budget assez conséquent, parce que si je ne voulais pas prendre de risque, moi j’aurais mis 200 000 € sur l’offre pour me dire : « en gros, si la banque me finance 200 000 €, pour mon cas, ça me va ». Parce que dans le sens inverse, ce n’est pas grave. Si par exemple tu mets 300 000 € sur ton compromis et que tu demandes 250 000 € et qu’on te refuse, ça, ce n’est pas grave. Par contre, si tu notes 200 000 € sur ton compromis et que tu vas demander 300 000 € à la banque et qu’elle refuse, là, tu es quand même engagée dans le processus d’achat, tu ne peux pas te dégager.

« Laura : Ouais, OK. Et dans les clauses suspensives, est-ce que je peux mettre, potentiellement, le passage d’un deuxième artisan pour confirmer les travaux ? »

Ouais ! De toute façon, l’offre comme je t’ai dit, ce n’est pas encore engageant. Même si tu envoies l’offre aujourd’hui, tu ne vas pas signer le compromis le *31*. Donc de toute façon, tu peux faire ton offre aujourd’hui et après faire passer ton artisan par la suite. Et puis une fois que le mec est engagé sur l’offre d’achat, là j’avais dit qu’on prendra juste rendez-vous pour aller chez le notaire pour signer l’acte ou alors en agence, et ce qu’on va se dire, c’est que si tu as fait passer un artisan entre deux, tu diras : « finalement, c’est plus 135 000 €, mais c’est plutôt 160 000 € ou 170 000 € ». *Ça ne va pas te mettre sous l’eau*. 

Mais pour moi, tu peux toujours mettre beaucoup plus sur le compromis en sachant qu’il ne faut juste pas dépasser ta capacité d’emprunt sur le compromis, mais l’idéal c’est de mettre un montant qui te permettra de faire face aux différentes difficultés. Parce que là, 500 € du mètre carré, là tu n’as pas une grande marge. Pour moi, ces 500 € c’est la base quand tout se passe bien.

« Laura : D’accord. OK, ça marche ».

Donc là, pour moi là, tu n’as pas forcément de marge donc effectivement, tu pourrais même mettre un peu plus sur ton offre d’achat histoire de te dire : « s’il y a un souci, c’est moins, tant mieux ». Mais si c’est plus, au moins t’as déjà prévu quand même un montant supplémentaire.

« Laura : OK. Bon, c’est noté. OK, je vais voir ça. Donc du coup, dans les clauses suspensives, j’ai mis l’obtention d’un crédit. Parce qu’en fait actuellement, dans la double maison il y a encore toutes les boites d’archives... le mec, c’est un avocat en fait ».

Ouais. Franchement, ne te prends pas la tête parce que tous les éléments vraiment importants que tu vas devoir mettre, tu les mettras au niveau du compromis. 

« Laura : Ah, tout ça je les garde dans le compromis, OK ».

L’offre, franchement tu ne vas même plus la faire à l’oral.

« Laura : Ouais. Je l’ai faite à l’oral, mais ils m’ont demandé un mail ».

Ouais, c’est parce que c’est plus engageant. Mais t’inquiète, tu peux faire ton offre tranquillement et puis vraiment toutes les conditions importantes, c’est au niveau du compromis que tu les mettras. Franchement, ne te prends pas la tête avec ça : fais juste l’offre, envoie ça et puis une fois qu’ils auront signé ça, toi tu feras repasser éventuellement l’autre artisan pour valider les travaux. OK ?

« Laura : OK, ça marche, c’est noté. Sinon, voilà, du coup je vais faire les offres aux deux agents immobiliers qui *sont contactés* avec les propriétaires pour voir ce qu’il en est ».

Non, mais ça marche. Bon bah c’est cool. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole. OK ?

« Laura : Ça marche. OK ».

À tout à l’heure Laura.

« Laura : À toute ».

Alright ! OK. Du coup ce que je vais faire, je vais donner la parole à Mathieu. Salut Mathieu. Ah ! Vous êtes deux Mathieu maintenant, il faudrait que je fasse gaffe. Donc toi, c’est Mathieu *0:15:37*

« Mathieu : C’est ça. Salut, ça va ? Tu m’entends ? »

Ouais, je t’entends très bien.

« Mathieu : C’est bon. Alors, ça va ? Bonjour les sprinteurs, bonjour tout le monde. Moi, là, j’ai commencé les visites. J’ai visité les premiers donc je suis tombé sur un qu’on avait regardé ensemble qui avait pas mal de potentiel. Problème : c’est un bâtiment qui a beaucoup d’humidité. Donc il y a de la moisissure, même la végétation commençait à fissurer le bâtiment. Donc là, directement, je me suis dit : « bon, next, on passe à autre chose ». Parce qu’il y avait un mur quasiment, on voyait qu’il était un peu inondé. *0:16:28* donc déjà le gros œuvre était un peu en danger *0:16:34* je suis passé. Il y en avait un autre par contre que j’ai trouvé plus intéressant. Lui en fait, c’était un immeuble particulier, c’est-à-dire que tous les appartements n’étaient pas dans le même bâtiment exactement :  il y avait plusieurs entrées, et donc lui le problème peut-être c’est qu’il est un peu en bordure de la ville, il est un peu loin on va dire.

*0:17:00* parce que loin, ce n’est pas une distance.

« Mathieu : Loin, ce serait à 15 minutes du centre-ville en voiture ».

En voiture, à pied ?

« Mathieu : En voiture ».  

En voiture ?

« Mathieu : Ouais ».

15 minutes, c’est chaud quand même. Est-ce que ça reste quand même dans la ville ? Je veux dire que ce n’est pas un village à côté ?

« Mathieu : Non, c’est dans la ville ».

OK. Après si c’est dans la ville, mais même si c’est à 15 minutes, ce n’est pas trop grave, mais il faut que ça reste quand même dans la ville. Après pour moi, ça, ce n’est pas gênant. S’il y a des moyens de transport autour, pour moi ça ne me gêne pas. Il ne faut juste pas que ce soit le village à 20 minutes de la ligne rouge, comme j’expliquais *0:17:43*. Si tu es dans la ville, pour moi, ça va. Mais si tu es à l’extérieur, *0:17:49*  

« Mathieu : Je suis toujours dans la ville. Donc après ça, lui il est intéressant parce que c’était quatre appartements, donc il y a quatre appartements : il y avait deux T2, deux T3 dont un qui a été refait à neuf il y a deux ans.

D’accord. Alors maintenant, ce qu’il faut que tu te dises c’est, première question, c’est : combien tu peux en faire max ? Tu peux en faire combien ?

« Mathieu : Là j’ai regardé, je pense six ».

OK, six logements. Et au niveau du budget, tu serais à combien max ?

« Mathieu : Le budget, c’est-à-dire le budget travaux plus... »

Travaux plus achat du bien ?

« Mathieu : Là pour l’estimation, en gros 180 000 € pour les deux, sans avoir encore négocié le prix du bien ».

OK. Le bien il est à combien aujourd’hui ?

« Mathieu : Là, il est à 111 000 € ».

111 000 € ? OK. Ouais bah effectivement, ça peut être intéressant. Si tu peux en claquer six et avoir six appartements, si tu peux l’avoir à 180 000 € et claquer six appartements, au moins ça peut être effectivement intéressant. Donc maintenant ce qu’il faut que tu fasses, c’est regarder un peu tes calculs et tout par rapport à la surface, par rapport aux travaux et puis essayer de balancer une offre, voir un peu comment ça se goupille. Mais pour moi, si au niveau de la ville tu as respecté tous les critères : les 35 000 habitants, tu as regardé, effectivement tu étais bien dans *dedans*, les biens sont vraiment bien disposés, c’est-à-dire que tu n’as pas de pièce en enfilade, ce genre de chose, c’est vraiment indépendant. Si tu me dis qu’il y a vraiment *0:19:31* 

« Mathieu : *0:19:31* une entrée indépendante en fait. Il y a plusieurs entrées du bâtiment, c’est particulier ». 

OK. Après, il faudra vérifier la faisabilité des six. Il ne faut pas juste regarder la surface, il faut vraiment que ce soit possible techniquement, que ce soit en termes d’entrées, il faut qu’il y ait une porte d’entrée au niveau des fenêtres.

« Mathieu : Oui, c’est ça, c’est la question au niveau des fenêtres. Donc du coup, pour les fenêtres, c’est-à-dire qu’en gros il ne faut pas qu’il y ait de création de fenêtres à faire, c’est ça ? »

L’idéal, c’est de ne pas faire de création parce que dès que tu vas avoir création de fenêtres, il faudra que tu fasses permis de construire, etc., et tout le tralala qui va avec. Pour moi l’idéal, c’est vraiment d’éviter de toucher au gros œuvre parce que dès que tu vas commencer à toucher au gros œuvre, le budget qu’on va se fixer pour les travaux va flamber. C’est-à-dire que juste pour péter un mur – tu n’as même pas encore créé la fenêtre – tu as déjà dépensé, je ne sais pas, en fonction de la taille de la fenêtre, peut-être quasiment 1000 € et tu n’as encore rien fait. Tu as juste pété le mur, les mecs ils ont juste ramassé les gravats et tu as déjà dépensé 1000 €. En ensuite après, quand tu vas créer le truc, il faudra mettre la fenêtre, acheter la fenêtre, faire les ébrasements. Tous ces éléments-là, c’est des dépenses en plus pour ne pas forcément finalement grand-chose.

Donc l’idéal, c’est de prendre des trucs qui sont déjà tous faits, et puis comme ça, toi tu n’as pas à te prendre la tête. Franchement, il y en a. Je ne préfère même pas que tu te prennes trop la tête pour ça parce qu’il y en a, donc autant te focaliser sur la recherche de biens où tu sais que c’est déjà nickel dès le départ, et puis c’est parti.

Pour reprendre l’exemple des autres sprinteurs, que ce soit Malik, Laure, ou je ne sais plus, Boris, tous les biens, il y a déjà les fenêtres qui sont positionnées. Après, ce qui peut se passer c’est que tu peux avoir des fenêtres en simple vitrage que tu dois remplacer, mais l’idéal c’est vraiment de te dire qu’on va partir sur des biens qui sont déjà bien définis et comme ça, ça t’évite de dépenser de l’argent pour rien. 

« Mathieu : Mais là, je pense qu’elles sont bien positionnées. Moi, c’était plutôt pour la création des logements parce que pour passer de quatre à six, il faut regarder les critères, c’est avoir au moins une fenêtre, c’est ça que *0:22:02* » 

Ouais, c’est ça. Alors pour pouvoir créer un logement, c’est simple, il faut un point de lumière, donc un point de lumière ça va être une fenêtre. Et il faut que ça soit une fenêtre qui soit sur l’extérieur, pas de fenêtre genre dans un couloir. C’est vraiment une fenêtre qui donne sur l’extérieur. Le mec s’il pleut il peut mettre sa main et sa main est mouillée, tu vois ? C’est ça le truc.

Ensuite deuxième chose, il faudra qu’il y ait des arrivées d’eau, des évacuations et puis après c’est au niveau de la surface : il faut que tu aies au moins entre 12 et 14 m² pour que tu puisses tout claquer dans le logement. Mais si tu n’as pas de fenêtre ou alors il y a des fenêtres, mais c’est dans un couloir ou dans un sas, ça ne marche pas. Si tu n’as pas d’évacuation, en tout cas que tu ne peux pas faire venir d’évacuation simplement, ça ne marche pas non plus. Donc il y a tous ces éléments-là qu’il faut regarder. 

Pour donner un exemple pour l’évacuation, il y avait un sprinteur qui m’avait présenté un bien, il y avait une extension un peu comme un garage sur le côté, mais il n’y avait aucun truc qui permettait de pouvoir évacuer l’eau. Il fallait soit repéter le plancher, du moins le sol et puis refaire passer des tranchées. Ce n’était pas possible. Donc, quand il y a un vide sanitaire en dessous et que tu peux juste faire passer le tuyau, ça va, mais s’il faut recréer des tranchées et tout ça, ce n’est pas la pein. On perd du temps, on dépense de l’énergie pour rien. Donc il faut vraiment regarder si tout ça c’est déjà disponible ou accessible facilement : lumière, point d’arrivée d’eau, évacuation et puis la surface.

« Mathieu : D’accord ».

OK ? Donc toi, ce que tu peux faire, c’est que tu regardes au niveau de la disposition du bien, au niveau des points d’eau, etc., et éventuellement, tu peux même t’amuser avec… je ne sais pas si tu as déjà accès à la quatrième semaine pour utiliser HomeByMe ?

« Mathieu : Oui, j’ai déjà accès ».

OK. Avec HomeByMe, tu peux déjà essayer de voir en redessinant les plans, voir si ça passe et si ça passe, c’est bon, tu y vas. Mais déjà avec HomeByMe, tu auras une idée de si c’est faisable ou pas. Si tu vois que tu n’as pas de fenêtre, ça ne sert à rien de te gratter la tête. Parce qu’en gros, ça va être simple. Tu vois, c’est comme le bien de Laure. Quand tu arrives, c’est simple, tu n’as pas à réfléchir. Si tu dois réfléchir, c’est que c’est trop compliqué. Il faut vraiment que tu te dises : « OK le truc il est simple, il y a le logement, il est là ». Ça devient une évidence, mais il faut que ça soit une évidence. Quand c’est une évidence, tu n’as même plus besoin de moi, tu te dis : « bah OK, ouais c’est simple ». Parce que moi je ne suis pas plus intelligent qu’un autre. Moi je regarde, je viens, si c’est simple je prends, si ce n’est pas simple c’est que c’est trop compliqué pour moi, je n’y vais pas. Après, je peux éventuellement t’aider à avoir des petites optimisations, mais je ne vais pas pouvoir t’aider à claquer 12 appartements dans un truc qui ne peut en accueillir que quatre. Ça, je ne pourrai pas, je ne suis pas magicien.

« Mathieu : D’accord. Mais sinon, pour les séparations vraiment c’est juste poser des cloisons en fait ?»

Ouais. En fait, ce serait des cloisons qui peuvent être des doubles cloisons en fonction de *la poutre*. Ça après, c’est plus l’artisan qui dira techniquement ce qu’il faut faire parce que des fois, ce sera des doubles cloisons, des fois une double cloison. Le truc, c’est que toi quand tu viendras sur ton chantier, tu te poseras la question : « mais pourquoi on fait une double cloison là et pas une seule ? », il t’expliquera qu’en fait, parce qu’il y avait peut-être déjà le mur et pour éviter de le péter, on en fait deux. Peut-être que c’est parce qu’il y a une insonorisation, du moins l’isolation phonique et tout, tu vois, donc il t’expliquera. Mais dis-toi juste que toi, tu vas prédéfinir un truc et après tu verras techniquement si c’est faisable ou pas avec l’artisan. 

Moi ça m’est arrivé deux fois de faire des cloisons et tout, le mec il m’a dit : « ouais, mais Kendy, tu l’accroches où ce mur-là ? » et je fais : « ah ouais c’est vrai, c’est vrai on ne peut pas l’accrocher ». Maintenant, je ne fais plus ces erreurs parce que je suis habitué. Mais toi, ton but c’est de dire : « voici ce que je voudrais faire » et après le mec il va valider avec toi techniquement comment on peut faire et si c’est possible. Et si ce n’est pas possible, il faudra trouver une autre solution. Mais déjà, quand ça commence à être trop compliqué, c’est que ce n’est pas bon signe. Ça doit être très simple.

« Mathieu : D’accord. Puisque là, en fait c’est la disposition de l’immeuble, elle est particulière. C’est-à-dire que tout n’est pas accessible, par exemple, par un escalier central, on va dire ».

Ah bah ce n’est pas ça tu vois, mais déjà, c’est trop compliqué. En fait, il faudrait qu’à un gamin de cinq ans tu puisses dire : « va dans tel logement facilement », tu vois ?

« Mathieu : Là si tu veux, tu as une entrée devant pour un logement, tu as une entrée derrière pour deux autres ».

Fais les plans sur HomeByMe. Mais pour moi, si déjà comme ça, sans même faire les plans tu as du mal, c’est que c’est déjà trop complexe. Il vaut mieux aller chercher autre chose. Tu me suis ? Je ne t’entends plus, Mathieu. Je pense qu’il a dû y avoir un souci avec ton son, mais je ne t’entends plus. En tout cas, je ne sais pas si tu m’entends toujours, mais pour moi, il faut que le projet soit simple. Donc si ce n’est pas simple, c’est qu’il y a un souci technique donc dans ce cas-là, il vaut mieux que tu cherches autre chose et il ne faut pas que tu aies d’attachement émotionnel. Vraiment, reste en mode genre : « il y en a énormément donc si ce n’est pas celui-ci, ce sera un autre », OK ? Donc tranquille, tu avances et puis tu ne lâches rien. OK ?

Alright ! Je vais donner la parole cette fois à une sprinteuse. Alors Malika, je vais te donner la parole. Salut Malika. Alors par contre, ton micro est désactivé. Il faudrait que tu actives ton micro, Malika. Tu m’entends ? Je ne t’entends pas non plus Malika. Ce qu’il faudrait que tu fasses, c’est que tu te déconnectes et que tu te reconnectes, Malika, comme ça je te redonnerai la parole.

Mathieu ! Tu m’entends ?

« Mathieu : Oui, c’est bon ».

Non, mais de toute façon je ne sais pas si tu as entendu ce que j’ai dit à la fin.

« Mathieu : Non. Du coup, j’ai *eu un petit problème* de connexion ».

En gros, je te disais que l’idée c’est qu’il faut vraiment que ton projet soit très simple. Donc si vraiment, juste comme ça, tu n’arrives pas à voir comment faire les six logements, c’est que ce n’est pas correct et du coup, il vaut mieux que tu partes sur autre chose en n’ayant pas d’attachement émotionnel, te dire : « OK. De toute façon, des biens, des bonnes affaires il y en a un paquet donc si ce n’est pas ce projet-là, ce sera un autre ». Parce qu’il ne faut pas se dire : « OK, on va essayer de forcer quand même en ne mettant peut-être que quatre appartements » et à la fin, tu auras un truc qui sera trop cher et qui ne sera pas rentable. Donc plus tu peux faire de logements, mieux ce sera. À 110 000 €, si tu dois faire des travaux et tout, tu dépasses les 140 000 €, pour moi ce n’est déjà plus très rentable pour quatre appartements. Par contre, si tu peux en claquer cinq, six, sept, bah là effectivement, ça devient intéressant. OK ?

« Mathieu : D’accord ».

Voilà. Donc maintenant, tu continues d’alimenter ta fiche d’analyse et puis comme ça, tu vas pouvoir aller sur le terrain et puis continuer de *0:29:56* OK ?

« Mathieu : OK parce que je suis déjà rentré en contact avec des agences immobilières un peu pour savoir ce qu’ils ont sur place ».

Ouais, c’est ça. Il faut que continues et puis comme ça, on va pouvoir avancer.

« Mathieu : Ça marche ».

Ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, tu la poses et moi je te redonne la parole. OK ?

« Mathieu : Ça marche. Merci Kendy ».

À tout à l’heure.

Alright ! Je crois que Malika est de retour, attends Malika, je te redonne la parole. Coucou Malika ! Comment vas-tu ?

« Malika : Coucou. Ça va merci et toi ? »

Ça va nickel. Alors, où en es-tu toi du coup ?

« Malika : Alors là, j’attends mon compromis que la conseillère immobilière doit m’envoyer par courrier, enfin qu’elle a déjà envoyé donc je l’attends. Et mon banquier m’a contacté aujourd’hui pour me dire qu’il va traiter ma demande. Comme je lui ai envoyé la semaine dernière – vendredi dernier – et du coup j’attends mercredi qu’il me recontacte et signer mon prêt ».  

OK. Mais attends, le banquier il t’a déjà donné un accord de principe, alors ?

« Malika : Il m’a fait une offre commerciale. Lorsque j’ai demandé, il m’a dit OK, qu’il n’y a pas de souci et que là il va traiter. Je lui ai envoyé tous les documents qu’il fallait pour qu’il puisse traiter ma demande et après on verra. Je ne sais pas ce qu’il va me dire après, mais normalement il m’a dit que c’est OK ».

Et du coup, sur l’offre qu’il t’a faite, c’est quoi le montant du projet ? C’est quoi les mensualités ?

« Malika : Alors, le bien il est à 50 000 €, j’ai demandé pour les travaux 88 000 € et des mensualités de 594, un truc comme ça. Et du coup avec un... »

Différé ?

« Malika : Pardon ? »

Un différé ?

« Malika : Voilà, un différé de 12 mois. Il m’a dit que 24 mois ça fera trop cher et donc il ne m’a accordé que 12 mois ».

Après, franchement, si tu peux gratter encore quelques mois, ce serait bien. Mais bon, franchement s’il *0:32:35* ce n’est pas grave. Au moins, l’essentiel c’est que tu puisses finaliser le projet et puis *que tu puisses* signer. Non, mais franchement c’est cool, mais tu ne m’as rien dit en fait. Je ne savais même pas que tu avais eu l’accord de principe.

« Malika : Ah ! Je pensais que je te l’avais dit. Comme je suis sur plusieurs choses en même temps... » 

Non. *0:32:56* en tout cas, c’est une bonne nouvelle donc c’est cool. Et je ne sais pas si tu as consulté d’autres courtiers aussi ou pas du tout ?

« Malika : J’étais avec un courtier, mais il m’a dit que ce sera compliqué, mais ce n’est pas impossible donc on verra. Donc je me suis dit que ce n’est pas grave, je vais rester avec ma banque. Ils n’ont pas fait de chichi donc ça m’évitera de payer un courtier et puis voilà ».

Non, mais il ne faut pas *0:33:27* juste comme ça parce que le courtier, par exemple, il peut te trouver un différé un peu plus important et tout tu vois ? Ce n’est pas forcément une mauvaise chose le courtier, mais bon si ta banque te suit, moi je te dis bingo. Moi ce que je veux, c’est ce que ça aille vite donc si le mec te suit, il peut t’envoyer ton offre là, ça veut dire qu’en gros, tu pourrais déjà signer d’ici fin septembre en fait.

« Malika : Ouais ». 

C’est bon ça ! On dirait que tu n’es même pas emballée.

« Malika : On me dit souvent que je ne montre pas mes émotions. Mais oui, après, je suis contente.

Mais en même temps, il ne faut pas s’emballer quand même parce que tant que tu n’as pas l’offre et que ce n’est pas signé, il ne faut pas trop s’emballer. Mais c’est déjà quand même une bonne chose. 

« Malika : Bon. Après, là, on attend de voir et puis voilà. Je croise les doigts ».

Non, mais c’est cool. Moi je te conseillerais quand même de consulter un autre courtier – on ne sait jamais – que ce soit madame HENNEQUIN ou un autre, mais essaie de voir quand même parce qu’on ne sait jamais : si ta banque te fait un faux plan, tu auras quand même déjà préparé une roue de secours. Ce sont des choses qui peuvent arriver. Je ne sais plus qui, je crois que c’était Arsène, lui il avait eu un accord et tout et puis on lui a dit : « finalement, ce n’est pas nous qui décidons, c’est une autre banque ». Du coup, il a quand même eu un accord de principe parce que c’était juste que par rapport à la ville dans laquelle il avait acheté le bien. Ce n’est pas cette banque-là qui devait lui faire le prêt, mais ça a quand même retardé le projet. Donc là, il devait déjà signer et puis ça a retardé le truc. Du coup, prépare déjà tes arrières en contactant un autre courtier. OK ?

« Malika : Ça marche, ouais. OK ».

Ça marche. Bon c’est parfait. En tout cas, si tu as d’autres questions, tu me fais signe et puis je te redonne la parole.

« Malika : Ça marche ».

OK, à tout à l’heure Malika.

« Malika : à tout à l’heure, merci ».

Là je vais donner la parole à Tiago, un nouveau pas si nouveau que ça. Salut Tiago ! Alors il faut que tu actives ton micro Tiago. Il faut que tu cliques sur le micro et comme ça il sera activé. Je ne sais pas si tu m’entends Tiago, mais en haut à droite, je crois, tu as un bouton sur lequel tu peux cliquer pour activer ton micro. Tiago, je ne t’entends pas, ton micro est toujours désactivé. Écoute, essaie de te déconnecter et de te reconnecter éventuellement et puis je te redonne la parole tout à l’heure. En attendant, je vais donner la parole à notre ami, notre champion, Johan. Salut Johan ! Attends, je vais te donner la parole.

« Johan : Allô, salut ».

Comment vas-tu ?

« Johan : Bah ça va. Par contre champion, pas du tout Kendy. On n’y est pas du tout. Les champions, c’est les *0:36:51*, c’est les gens qui *steament*.   

Non mon gars, t’inquiètes. On est tous des champions, on est dans la même équipe. On gagne tous ensemble nous. Alors, où en es-tu du coup ?

« Johan : Où j’en suis ? Bah écoute, tu connais un peu ma situation donc moi je travaille sur plusieurs plans. Là, j’ai renvoyé des papiers aux trois courtiers, en fait. Je te le refais. Tu sais sur dix courtiers, il y en a beaucoup qui n’ont pas cru à mon projet et là il n’en reste que trois. Trois donc madame HENNEQUIN, la dame de Meilleurtaux, et un mec de Credixia. Donc à chacun, je leur ai envoyé là ce matin des documents. Donc il y en a qui me demandait des documents en plus, j’ai renvoyé à madame HENNEQUIN et à l’autre de Meilleurtaux. Ils me disaient que mon loyer était un peu élevé, mais en fait comme tu le sais, moi je suis en concubinage – avec Jessica on partage 50/50 le loyer – donc en fait, je présentais le loyer comme si je le payais en full, mais pas du tout. Du coup, j’ai présenté ça comme ça parce qu’en vrai ça me pénalisait. Donc déjà il y a ça, et là je vais les rappeler demain pour savoir un peu comment ça avance. 

Et à côté de ça, je t’avais dit que le fait que j’étais en intérim ça posait problème donc là je suis en train de chercher CDI, tout ça parce qu’apparemment c’est un gros point bloquant. Donc la semaine dernière, j’ai passé les entretiens. Ça s’est plutôt bien passé, mais bon, les réponses ce n’est pas tout de suite, il faut compter trois semaines ou un truc comme ça. J’en viens donc à ma question, excuse-moi, tu disais ? »

Non vas-y, je t’écoute.

« Johan : Donc j’en viens à ma question en fait : demain, on est en gros à la fin du compromis moins un mois. En gros, j’ai jusqu’au 17 octobre. Donc là, clairement je vais appeler l’agence demain pour dire : « écoutez, j’ai besoin de rab, j’ai besoin de plus temps donc moi j’aimerais repousser jusqu’à fin d’année ». Jusqu’à fin d’année, c’est-à-dire fin décembre »².

*Non, tu ne peux pas la jouer comme ça,* mon gars. C’est chaud, tu ne peux pas la jouer comme ça.

« Johan : Je sais, mais on avait dit qu’il fallait que je repousse le truc. Mais moi, en l’état, on est à moins d’un mois *0:39:24* »      

Mais quitte à rajouter genre deux semaines par deux semaines, mais tu ne peux pas dire aux gens : « hé, les gars, votre bien je vais l’acheter à la fin de l’année ». Là, c’est chaud. En gros, c’est comme si tu étais très en retard à un truc, je ne sais pas genre une soirée, tu ne dis pas : « les gars, là il est 19h, on avait rendez-vous à 19h, je sors de chez moi » tu vois ? Ça fait trop *0:39:50* « moi je suis là peut-être dans 15 minutes », après : « ça va vraiment être chaud dans 15 minutes, peut-être plus dans 30 ». Tu vois ? Parce que je pense qu’il faut jouer *0:40:01*. Si tu la joues trop transparent comme ça, le mec il va te demander de te dégager de la vente.

« Johan : Ouais ».

En tout cas moi, je suis à la place du vendeur, je me dis : « mais il est fou lui, il est malade. Non mon gars, dégage-toi de la vente. Envoie-moi une attestation disant que tu ne veux plus acheter et puis c’est tout », tu vois ? Pour moi, *ne joue pas*.  

« Johan : Et donc, il faudrait que je joue par deux semaines ? »

Par deux semaines ou par trois semaines, mais bon. Là, on est en septembre. Là, si tu dis « fin d’année », ça fait septembre-octobre-novembre-décembre. Tu vois, c’est chaud !

« Johan : Ouais. Comment je vois qu’ils me prennent la tête quand il s’agit d’un intérim, et je vois tout de suite le truc venir, comment ils vont me prendre la tête avec un CDI, mais avec une période d’essai ».

Non, mais ça, ce n’est pas grave. De toute façon, nous des projets, on va en avoir. Donc même dans le cas extrême que tu perdes ce projet, moi ça ne me gêne pas trop. Moi ce que je veux c’est qu’à la fin, tu aies quand même un truc qui tourne. Mais simplement, là aujourd’hui et dans l’état actuel, tu ne peux pas la jouer de façon transparente comme ça en disant : « les gars, j’aurais le financement en fin d’année », ce n’est pas possible. Parce que là, c’est la durée normale. En gros, si le mec il te sort de la vente là aujourd’hui, quelqu’un qui resigne dans deux-trois semaines, ce sera le même délai tu vois ? Il n’aura aucun intérêt à te garder sur le projet. Tandis que si tu dis : « 17 octobre pour moi ça va être chaud, je pense plutôt fin octobre », là on s’attend à fin octobre. Et si fin octobre tu dis : « ah là, c’est vraiment chaud, je pense plutôt à mi-novembre », là encore ça passe. C’est comme une demoiselle il n’y a pas longtemps qui me disait qu’elle a acheté un logement en VEFA, normalement *le truc* était prévu quatrième trimestre 2018. Après on leur a dit : « ah, plutôt premier trimestre 2019 ». Après, « ah non, plutôt deuxième trimestre 2019 ». Et finalement, là on est presque en fin 2019, ce n’est toujours pas livré, tu vois ? Mais ils ont quasiment attendu un an. Mais tu vois, là tu ne peux pas te dire : « ouais bah je vais sortir » parce que tu as déjà quand même attendu très longtemps. Donc le mec, comme il aura attendu tellement longtemps, il ne voudra pas sortir. Mais là, pour moi, c’est trop long pour qu’il prenne le risque d’attendre. Donc pour moi, il faut juste la jouer en termes : « ouais bah un petit peu », mais pas dire : « ouais, fin d’année ».

« Johan : OK. Mais demain, on est à un mois. En gros, à partir de quand il faut que je commence à décaler ? »

Franchement, *là il ne faut pas que* tu prennes trop la tête. De toute façon, tu as déjà un refus tu vois ? Donc il ne faut pas que tu te prennes trop la tête avec ça. Le mec, tu lui enverras un message peut-être d’ici deux semaines, tu diras : « écoutez, là, je suis un peu embêté parce que le banquier recherche toujours le financement, je ne *vois* pas le retour tout de suite », tu vois ? De toute façon, le mec il ne peut pas te sortir du projet parce qu’il a signé un compromis. Donc aujourd’hui, c’est vraiment toi qui mènes la dance. Et puis même s’il voulait te sortir du projet, il est obligé de te demander de faire une attestation disant que tu ne veux pas. Parce que de toute façon tu as ton refus, donc même s’il voulait t’attaquer, tu n’as juste qu’à sortir ton refus et puis c’est tout. Donc tu es en position de force sur tous les aspects, donc simplement aujourd’hui, ce qu’il faut que tu fasses, c’est jouer un petit peu la montre en essayant de faire en sorte qu’il soit patient, mais ne pas être trop brutal d’un coup parce que le mec va dire : « mais non, moi attendre la fin d’année, ça fait loin ». Tu vois ?

« Johan : D’accord. Du coup ma question : j’ai jusqu’à quand pour avoir un financement ? C’est-à-dire que j’ai jusqu’au 16 octobre minuit ? Il y a un problème, non ? » 

Non. En fait, le truc dit que tu as les 45 jours ou les 60 jours en fonction de ce qui est noté dans ton compromis.

« Johan : Ça, c’est 60 jours ».

Ouais... pour pouvoir justifier d’une recherche de financement. C’est-à-dire que tu dois justifier que tu as fait une demande, que tu as déposé un dossier quelque part. Mais après, une fois que tu as justifié que tu avais fait une demande, le jour où tu auras ton financement, on ne sait pas : ça peut être dans deux semaines, ça peut être dans un, deux, trois mois, ça, c’est un autre truc, c’est une autre histoire. Pour te donner un exemple – mais samedi, tu pourras lui poser la question, à Stevens – mais je crois que lui avec tous les refus qu’il a eus, franchement au niveau timing, il devait être très en retard aussi. Non, mais il faudrait lui poser la question, je ne me rappelle plus trop de ce que ça lui a pris en temps. Mais franchement, une fois que tu as justifié que tu as fait ta demande, en gros tu es dans les règles, ça ne dépend plus de toi, ce n’est plus de ta faute. Le seul truc qu’on pourrait te reprocher, c’est si tu n’as pas fait la demande, si tu n’as pas été demandé le crédit et tu as dit que tu voulais faire un crédit, on va te dire : « mais tu te fous de la gueule de qui là ? Tu dis que tu veux faire un crédit et tu n’as jamais déposé de dossier ? ». Là effectivement, on peut t’attaquer. Mais tu dis : « je veux faire un crédit, je vais demander. Mais j’ai demandé, ils ne m’ont pas encore donné. Mais qu’est-ce que vous voulez que je fasse ? Je ne vais pas aller *le braquer* ».

« Johan : Ouais. Ma question, c’est : comment je justifie ça ? Parce que je t’explique, moi le refus que j’ai eu c’est parque c’était mon conseiller qui connaît les trucs, il ne voulait pas que je sois dans la merde donc il m’a fait un refus, comme ça je peux toujours me dégager. Mais à l’heure d’aujourd’hui, je n’ai rien qui justifie que j’ai un dossier instruit. Mon dossier n’est même pas instruit. Il n’a jamais été instruit, du coup comment je peux justifier ? »

Non, mais si ton banquier t’a fait un refus, c’est qu’il a forcément été instruit.

« Mathieu : Oui ».

Il ne peut pas te faire un refus sans instruire ton dossier, ce n’est pas possible.

« Mathieu : Oui, mais je n’ai pas envie de justifier ma recherche par un refus ».

Mais après, qui te dit que tu es obligé ? Le seul truc que tu dois faire, c’est envoyer un message à ton banquier, à ton notaire, tu dis : « écoutez, je suis toujours en recherche et je n’ai pas encore trouvé donc là il me faudra un petit délai de…» de je ne sais pas, tu dis qu’il te faudra un délai de trois semaines encore ou quatre semaines, tu dis qu’il te faut un délai, mais c’est tout. Ce n’est pas aussi rigide que tu le penses. C’est-à-dire le 17 on ne va pas te dire : « OK. Elle est où ton attestation ? OK c’est un refus donc du coup tu dégages de la vente ». Non, ce n’est pas comme ça que ça se passe. *0:47:22* ce n’est pas comme ça. 

En gros, pourquoi on met ce délai-là ? C’est pour que les gens ne se disent pas : « OK, le 16 ils vont faire une demande de financement » et ils savent très bien qu’il y a les 11 jours, il y a tout le délai là, et qu’ils se disent : « mais mec, si tu avais fait ta demande bien avant pendant les 45 jours, on n’aurait pas eu à attendre encore deux semaines ou trois semaines ». 

Mais là, si tu as montré que : « oui effectivement j’ai fait ma recherche », et puis tu le dis : « je suis encore en cours de recherche ». Là on ne peut pas te casser les pieds pour ça. Et même si le mec voulait t’attaquer, il pourrait seulement t’attaquer si jamais tu n’avais pas fait de recherche et le truc pour lequel il t’attaquerait, ce serait pour 10 % de la valeur du bien. Tu imagines, le mec il va payer un avocat, payer tout ça pour je ne sais même pas, 6000 ou 7000 € ? Il n’y a personne qui attaque mon gars parce que ça ne vaut pas le coup. Il va perdre plus d’argent à t’attaquer qu’à te demander gentiment si tu peux lui faire une attestation pour sortir de la vente. Les mecs qui vont attaquer des gens pour ce genre de chose, c’est vraiment des projets à plusieurs millions. S’il y a un million d’euros sur un projet, même s’il donne 10 000 € ou 20 000 € à l’avocat, il sait qu’il va ramasser 80 000 €. Mais là, si tu dois juste aller prendre rendez-vous avec l’avocat et tout pour qu’il étudie le dossier, tu en as déjà pour dix heures. Une heure d’avocat c’est 200 €. Donc s’il y en a déjà pour dix heures, 20 heures, il y en a déjà pour entre 2 et 4000 € juste pour étudier ton dossier, monter un truc et il n’est même pas sûr de gagner, en plus. 

Donc, ne te prends pas la tête pour ça. Simplement, tu continues tes recherches et puis tu dis simplement au notaire : « écoutez, il me faut un petit peu de temps ». Tu dis : « un petit peu de temps », deux semaines encore, trois semaines, mais surtout tu ne dis pas trois mois parce que moi tu me dis trois mois, je te demande gentiment : « est-ce que tu peux quitter le projet ? » *0:49:41* parce que là, je n’en peux plus. 

« Johan : Ouais, d’accord ».

Mais il ne peut même pas te sortir, c’est ça le pire. Là aujourd’hui, il ne peut même pas te sortir même s’il le veut. Même s’il voulait arrêter, il ne peut pas. Et s’il signe un compromis ailleurs, tu peux toi l’attaquer en disant : « mais de quel droit tu signes un compromis mec ? Déjà, tu ne devrais même pas partir visiter ce bien-là ».

« Johan : D’accord ».

*0:50:07* Là, il n’y a personne qui peut te dire quoi que ce soit, c’est toi qui mènes la partie, tu as tous les as dans ton jeu.

« Johan : Ouais. Il manque juste l’as du financement, mais je vois ce que tu veux dire ».

T’inquiète, ça va. Il faut continuer et puis il faut voir. Tu devais voir aussi avec HENNEQUIN pour le montant plus faible là. Tu as eu des retours ou pas encore ?  

« Johan : Mais Madame HENNEQUIN, j’ai eu du mal à la joindre la semaine dernière ; elle m’a envoyé un message pour me dire qu’elle me rappelait, elle ne m’a pas rappelé. Là, Madame HENNEQUIN demain je la harcèle. Je l’ai harcelée la semaine dernière, mais je n’ai pas réussi à l’avoir. Je ne vais pas la blâmer, mais demain, je l’appelle sec ». 

Fais ça et puis tu me donneras des nouvelles. Jeudi, il n’y aura pas de session parce que je serai en déplacement pour préparer la rencontre, mais de toute façon, samedi on en parlera tous ensemble des petits trucs comme ça. OK ?

« Johan : Ouais. Ça va être cool ça, j’ai hâte ».

Non, mais c’est ça, on va préparer ça, on va faire un truc sympa tous ensemble.

« Johan : Yes. OK merci Kendy, c’était tout pour moi niveau questions, merci beaucoup ».

Ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole. OK ?

« Johan : Yes, merci Kendy.

OK à tout à l’heure.

Ah ! J’ai une sprinteuse. Je vais te donner la parole Célia. Coucou Célia !

« Célia : Coucou, ça va ? »

Ça va et toi ?

« Célia : Ça va tranquille ».

Alors, où en es-tu toi maintenant du coup ?

« Célia : Du coup, moi je suis toujours en recherche. Après, le truc c’est que j’étais sur un premier courtier qui m’avait dit que c’était compliqué parce que tu sais, du fait que je n’ai qu’un an et demi d’arriéré par rapport à mon chiffre d’affaires et tout ça – en tant qu’autoentrepreneuse – donc du coup, c’est ça le point noir, on va dire, de mon dossier. Parce qu’ils me demandaient normalement deux, voire trois bilans. Et donc direct, monsieur MERCIER m’avait dit que ça allait être un peu chaud donc il a quand même fait le tour avec la banque qu’il pensait que ça serait passé. Et finalement, il m’a fait un retour, il m’a dit non, que finalement il a eu le directeur de la banque, non ça ne va pas être possible donc OK next. Après, Madame HENNEQUIN, je lui ai envoyé le dossier, mais c’est vrai qu’elle, c’est compliqué, un peu, de la joindre. Mais bon après, je constate qu’il y a beaucoup de sprinteurs qui sont avec elle donc forcément, elle a du boulot. Donc pareil en fait, je vais essayer de l’appeler demain. Vendredi, j’ai essayé de l'avoir, mais bon, c’était compliqué. Je me suis dit : « bon, ce n’est pas grave » et aujourd’hui je n’ai pas réussi à l’avoir donc demain je vais la relancer. 

Au final, je suis quand même passée par ma banque. Comme je t’avais dit, ma banque me demande un estimatif du loyer en passant par l’agence et tout. L’agent, c’est pareil. En fait, c’est ça le truc : c’est que tout le monde met du temps. Donc vendredi, j’ai demandé à l’agent immobilier une attestation – enfin je ne sais pas comment on dit pour avoir à peu près le prix des loyers dans la région – il m’a dit qu’il n’y a pas de souci. Mais vu que la banque elle en voulait deux de deux agences différentes, je lui ai dit, il m’a dit : « écoute, ce n’est pas un problème », il va voir avec son notaire pour qu’il lui fasse. Finalement, il n’a pas eu de retour du notaire le vendredi-même donc là, aujourd’hui, je n’arrête pas de l’appeler, de lui envoyer des mails. Mais au final, on a l’impression d’être des persécuteurs, mais je n’ai pas eu de retour de lui donc demain, je vais recommencer à l’appeler. Mais en fait, je pense qu’aujourd’hui il n’a pas eu de retour du notaire en fait, donc il était un peu poings liés. Donc je vais voir demain parce que du coup, là, c’est ce qui me manque juste pour que ma banque puisse lancer le dossier. Après, j’ai aussi vu avec ma banque pro qui elle, avait l’air emballée, elle me dit : « bah non, ça devrait aller même si vous avez un an et demi. Vous nous envoyez vos avis d’impôt, vos trucs, on va essayer de faire tout ça *0:54:10* même par rapport à votre ancienne activité salariée ». Donc bon, on va voir maintenant, elle dit ça, mais ce n’est pas elle non plus qui décide au dernier truc. Donc c’est ça en fait. Là aujourd’hui, je suis un peu embêtée parce que c’est vrai qu’on est beaucoup dans l’attente de chien ensuite comme chat nous demande un autre truc, donc on doit attendre sur chat aussi avant de parler avec chien. Mais bon ».

Mais en tout cas une bonne chose, c’est que tu fais le job. C’est-à-dire que c’est ton rôle. Certes, tu *0:54:40* persécuteur ou persécutrice, je ne sais pas comment on dit, mais il faut que tu continues comme ça parce que *0:54:47* ton dossier redescendra sous la pile. Donc il faut absolument que tu restes active et que tu demandes à tout le monde de faire le job.

« Célia : Oui, voilà. Donc du coup, là, je suis un peu comme ça. J’espère vraiment que d’ici peut-être fin de semaine, au moins qu’on me dira que les dossiers sont envoyés et puis qu’au moins la semaine prochaine peut-être avoir une réponse que ce soit positif ou négatif, mais avoir une réponse. Et puis ouais, on en est là ».

Non, mais c’est cool. Bon, continue et puis on ne lâche rien. C’est vraiment la partie la plus complexe, en tout cas pour certains, le financement. Autant je ne sais plus qui m’a dit l'autre fois, je crois que c’était *Jos Anny*, on lui a dit : « ouais OK, pas de problème » et puis *0:55:37*     

« Célia : C’est passé nickel ».

Autant il y en a qui galèrent. Je te dis, pourtant *Jos Anny* - je ne sais pas si elle est là aujourd’hui – mais en plus elle est en mode contrat *d'apprentissage*

« Célia : Ce n’est pas vrai ».

Je te promets ! Et c’est passé crème. Tu vois, ça dépend des dossiers, ça dépend des trucs. Mais dis-toi que c’est vraiment une étape qui est compliquée, donc une fois que ça s’est passé, après, c’est de la descente.

« Célia : Ouais. De toute façon, moi ça ne m’embête pas. C’est vrai que c’est un peu embêtant, mais je ne lâche rien pour autant. Tous les jours, j’appelle par-ci, par-là, etc., et puis normalement ça va se débloquer de toutes les façons. Il faut bien que ça se débloque à un moment donné ». 

Non, mais c’est ce qu’il faut faire et puis ça va aller parce que de toute façon, si tu lâches, c’est fini. 

« Célia : On ne va pas lâcher maintenant quand même ».

Non, c’est cool. Non, c’est super.

« Célia : Mais du coup, j’avais une question ».

Dis-moi ?

« Célia : C’était par rapport au… tu sais parce que j’avais fait un devis travaux, bon je n’ai vu qu’un seul artisan – je me dis que peut-être que j’aurais dû en avoir deux d’ailleurs, mais bon – je n’ai vu qu’un seul artisan du coup qui m’a envoyé son devis, etc. Mais j’avais une question, c’est que je me dis : l’immeuble on l’a visité. On a visité les parties et tout ça pour voir comment on aller couper, etc. Nickel, il y a des possibilités, c’est impeccable. Par contre, est-ce que c’est moi qui vais lui dire, finalement, comment je vois les choses pour l’aménagement, etc., ou est-ce que c’est lui qui va me parler de ça et à quel moment ? Parce que finalement, on n’a jamais parlé de ça. Il m’a fait un devis, on a dit OK, qu’effectivement il y avait une possibilité de diviser en cinq. Mais au final après, je ne sais pas comment ça se passe. Et comme tu parlais tout à l’heure de HomeByMe – effectivement sur la formation tu parles de HomeByMe – à quel moment on fait ça finalement ? »

La réponse à ta question je vais te la donner, mais différemment. Aujourd’hui, sur un projet comme ça, ton rôle c’est d’être le chef d’orchestre. Donc juste en te disant ça, tu dois déjà savoir la réponse à ta question, mais je vais quand même développer.

L’idée, c’est de te dire que certes, tu n’es pas artisan. Tu ne sais pas trop techniquement ce qui est possible de faire ou pas, mais c’est quand même toi qui donnes les ordres. C’est toi qui dis : « voici comment je veux voir mon truc ». C’est toi qui dois donner la direction de ce que tu veux. C’est-à-dire que toi tu vas peut-être faire des plans. Moi les artisans avec qui je bosse, je leur fais des plans en 2D, 3D, je leur dis : « voici à quoi ça doit ressembler ». Et quand on visite, il me dit : « ouais, mais Kendy, là, tu m’as mis ça, mais ça va être chaud de mettre ce truc-là à cet endroit-là ». Je dis : « pourquoi ? », il me dit : « parce que tu vois, il faudrait que je voie comment je passe le truc, comment j’attache le mur ». Moi je pense à un mur là, parce que j’avais un escalier un peu raide et puis je lui dis : « je voulais faire un truc un peu en porte-à-faux », il me dit : « ouais, mais comment tu veux l’attacher là Kendy ? On ne peut pas le fixer, ça ». Et je me dis : « ah ouais, c’est vrai ». Le truc il sera dans le vide donc ce n’est pas possible. Mais c’est quand même moi qui lui dis : « voici ce que je veux ». C’est moi qui fais mes plans, c’est moi qui fais mon truc et je lui dis ce que je veux et après, là, il me dit : « mais en fait Kendy, comme ça, ce sera un peu compliqué techniquement ».

« Célia : Oui, il ajuste avec toi. D’accord, OK ».

Il ajuste avec toi. Et puis, pareil tu vois, moi, comme je te disais tout à l’heure, l’exemple du chef d’orchestre, si par exemple tu demandes aux gens qui jouent d’aller trop vite, ils vont dire : « ouh la la attention, là, on ne peut plus suivre, c’est trop rapide pour nous ». Mais c’est eux qui vont te faire un feedback, mais toi tu es quand même là pour donner la direction. En gros, il n’y a personne qui doit venir te dire : « voici ce qu’on t’a pondu ».

« Célia : Ouais. Voilà, c’est ce que je me disais en fait. Mais sauf que moi, sur l’immeuble, il y a un logement, enfin un étage, qu’on va diviser parce qu’il y a deux accès donc on va diviser en deux. Il y aura un studio qui sera plus petit parce que la disposition fait que ce sera comme ça. Mais moi, même sur mes plans, je n’arrive pas à voir comment je peux… parce que si tu veux, tu as l’escalier qui est positionné bizarrement, mais tu as l’entrée qui est juste à côté. Donc c’est vrai que je n’arrive pas dans ma tête à voir, donc c’est ce pour ça que je me disais : « est-ce que lui, comme il est venu tout de suite, il a vu et tout, il m’a dit : « non, on va faire un mur, on va déplacer le placo... » donc moi je me suis dit : « OK », donc il a déjà vu un peu. De toute façon, il sait parce qu’il a l’habitude de bosser avec vous donc il sait très bien comment ça se passe. Mais moi en tout cas, je n’arrive pas encore à me projeter ».

*1:00:27* justement je t’arrête là, c’est ça que tu dois éviter. Je ne sais plus, je crois que c’est Boris qui m’avait fait un truc comme ça aussi, il me disait : « ouais, je pense que le mec il va faire... », non. Si tu n’as pas compris ce qui se passe, tu l’arrêtes. Tu dis : « écoute mec, j’ai bien compris comment on va faire, on a dit qu’on allait faire ça. Mais par contre, je ne sais pas trop comment tu prévois de séparer tel logement ». Et lui il va te dire : « en fait, moi j’avais pensé à ça, j’avais pensé à faire comme ça », et là OK, tu comprends. Mais il ne faut surtout pas avancer à l’aveugle sur un projet.

« Célia : Oui c’est ça. Mais voilà, c’est pour ça que ça me titillait en fait ».

C’est normal que ça te titille parce que ce n’est pas normal. Il faut que tu lui dises : « écoute mec, je n’ai pas compris comment on va faire pour ce logement-là parce que pour moi, ça me paraît un peu just. Est-ce que toi tu penses que ça peut passer ? » Tu vois, moi je n’ai pas la science infuse. Quand j’ai un doute, je lui dis : « mais écoute, je ne sais pas comment on va faire pour ce truc-là », il me dit : « ouais, mais t’inquiète, on va faire comme ça ». Moi j’avais une toiture, un truc qu’il fallait changer des poutres et tout, je lui dis : « mais purée mec, comment on va faire pour renforcer ça ? ». Il me dit : « non t’inquiètes, je vais percer un trou ici, on va mettre une grosse poutre et c’est ça qui va soutenir la toiture et puis comme ça, on va répartir la charge sur les deux murs à côté ». Je fais : « ah OK ». Mais je comprends ce qu’il me dit, il ne m’a pas parlé chinois. Il me parle français, je comprends ce qu’il me dit et je vois la logique. Mais surtout, il ne faut pas se dire : « OK, mon gars il faut réparer le truc, et puis fais comme tu peux et puis moi je viendrais à la fin quand c’est terminé », surtout pas ça. Il faut vraiment que tu maîtrises ton projet et que même si *1:02:05* les chantiers, je viens avec toi pour que tu puisses me dire : « ouais, mais en fait il fait ça parce qu’il y a tel truc ». Il ne faut pas que tu arrives sur ton chanter, si par exemple je viens te voir et que tu me dis : « je ne sais même pas pourquoi il fait ça en fait ». *1:02:17*

« Célia : *1:02:17* d’accord, OK ».

Ça, c’est inadmissible pour moi, tu vois ?

« Célia : Non, mais c’est clair ».

*1:02:23* qui m’avait fait un truc comme ça, il me dit : « ouais bah en fait, je ne sais pas ». Je fais : « mec, comment ça tu ne sais pas ? ». Tu ne peux pas ne pas savoir. Comment il va passer les câbles, où seront positionnés tel ou tel truc, tu dois savoir. Ce n’est pas toi qui le fais, mais tu dois savoir. C’est comme si le chef d’orchestre il dit : « mais les gars ils sont en train de jouer des notes, mais je ne sais même pas où ils sont sur la partition ». Mais c’est quoi ça ? Non, ce n’est pas possible.

« Célia : Ça marche ».

Donc à toi de soit refaire une visite avec lui ou tu t’organises, mais il faut que tu maîtrises ce sujet-là rapidement.

« Célia : Voilà. Ça marche ».

OK ?

« Célia : Nickel ».

Bon, parfait. En tout cas, si tu as d’autres questions Célia, tu me dis et puis je te redonnerai la parole.

« Célia : Ça marche, il n’y a pas de souci ».

OK, à tout à l’heure.

« Célia : À tout à l’heure ».

Du coup, je vois qu’il y a un autre champion ici, Malik. Malik, je vais te donner la parole. Comment vas-tu Malik ?

« Malik : Salut, ça va Kendy ? »

Ça va nickel. Alors, tu en es où, là ? Toi tu es en stand-by maintenant sur ton projet ?

« Malik : Non pas vraiment parce que... »

Kendy : Alors, je ne t’entends plus. 

« Malik : *1:03:52* Vendredi, j’ai fait deux visites avec des artisans et normalement là, ils sont en train de bosser sur les plans parce que je leur ai envoyé des plans et *1:04:10* j’ai rendez-vous avec un autre ce vendredi. J’ai eu des nouvelles idées par rapport à l’agencement des *visions* en fait, et donc j’attends normalement... Oui, je t’écoute ? »

Ouais, je t’écoute moi.

« Malik : Ouais parce qu’on m’a donné des idées et tout et donc voilà, en gros ça. Et à la fin du mois, je dois faire le raccordement au niveau de la puissance, éventuellement, il faut que je voie parce que je n’avais pas encore contacté l’organisme pour le courant, pour l’électricité. J’ai besoin de faire des vérifications parce que comme j’ai deux compteurs, il faut que je sache quoi alimente quoi exactement et si la puissance correspond bien et tout, et voilà ». 

 OK. Ouais c’est vrai que ça, je ne sais plus si je l’avais dit, mais c’est super important dès que tu as *terminé* de contacter Enedis pour faire l’augmentation de la puissance parce que des fois, ça peut prendre du temps et du coup, tu peux te retrouver avec ton chantier qui est terminé et qui n’a pas la bonne puissance donc ça, ça ne va pas. Et puis j’ai vu que tu m’avais envoyé aussi une question concernant…

« Malik : Par rapport au gaz, enfin au chauffage ».  

Au chauffage. Personnellement, je préfère vraiment l’électrique parce que c’est très simple. Mais en fait, il ne faut pas prendre les radiateurs, tu vois, les grille-pains là. Il faut vraiment prendre les radiateurs à bain d’huile. L’avantage, c’est qu’il y a une certaine inertie, il y a deux avantages : le premier avantage, c’est au niveau de la chaleur, elle est douce. On n’assèche pas l’air donc c’est quand même une chaleur qui est agréable. Et deuxièmement, comme on vient chauffer toute la fonte qui est autour donc même si tu coupes l’électricité…

« Malik : C’est chauffé quand même. Ça garde la température ».

Exactement. L’inconvénient de ça, c’est que ça prend plus de temps à chauffer, mais une fois que c’est chaud, ça reste bien chaud. Donc moi, je préfère vraiment ça. Au début, j’avais mis des grille-pains et tout, il y en a certains que j’ai laissés parce qu’ils étaient neufs donc je ne les ai pas virés, mais ceux où c’était un peu plus vétuste, j’ai tout viré. J’ai tout remplacé par du bain d’huile et j’en ai même un où j’ai mis, c’est vraiment une grosse plaque en fonte, mais je te dis, c’est un truc de compétition, mais franchement c’est super agréable, tu le sens. Par exemple, quand tu dors dans un logement avec le radiateur qui assèche l’air, les vieux grille-pains, déjà ça sent *1:07:02* ça pue et en plus, moi je saigne du nez.

« Malik : Ouais, le chauffoir… ouais ».

Et quand tu as une chaleur douce comme ça, ça se passe bien et c’est beaucoup mieux. Alors moi je te dis, je crois que c’était Johnny qui avait gardé la chaudière parce que ça aurait coûté plus cher à enlever – parce qu’en plus c’était un truc quasi neuf – qu’à mettre un nouveau. Mais si toi, c’est déjà un truc déjà usagé et tout et qu’il faudrait remettre une nouvelle chaudière et tout ça, autant tout enlever et puis partir sur de l’électrique et tu pars sur une base saine. Tu n’as pas d’entretien à faire, tu n’as pas de vérifications de chaudière à faire.

« Malik : OK. Ça ne sera pas salé au niveau de la facture, non ? »

Franchement je te dis, que ce soit électricité ou…

« Malik : Ou gaz, ça revient au même ? »

Tu vas quand même payer le chauffage. Donc pour moi, ça reviendra au même. Certes, le gaz revient peut-être un peu moins cher au coût, mais il faut se dire que tu as plus d’entretien, tu as plus de contraintes aussi, tu vois ? Donc franchement, ça se retrouve et puis quand tu pars sur un bon chauffage électrique, certes tu fais un investissement au départ mais après, franchement, ça vaut vachement le coup. Parce que l’électrique, l’erreur que faisaient les gens avant – moi-même je faisais cette erreur-là avant aussi – c’est que tu prends des vieux petits radiateurs à 50 €, ça, ça ne coûte rien, mais tu vas douiller en électricité. Par contre, si tu prends un radiateur un peu plus cher, certes il sera plus cher, mais au moins il chauffera mieux. Ce sera plus agréable pour tes clients et puis toi-même tu vas dépenser beaucoup moins.

« Malik : D’accord. Pour revenir à cette histoire de tout ce qui est électricité, donc il faut, avant que je mette le courant, que je contacte l’EDF c’est bien ça ? Et ensuite, par rapport à la puissance que j’ai, je ferais appel à Enedis pour le changement de raccordement ? » 

Mais ça, tu peux le faire tout de suite, tu peux le faire en même temps. Il faudrait que tu voies. Tu essaies d’appeler Direct Énergie ou EDF comme tu veux, tu leur dis que tu veux ouvrir un contrat et après tu leur diras que tu veux augmenter la puissance du contrat. Ils te diront ce que tu as déjà actuellement sur place en fonction du numéro du compteur que tu vas leur donner. Si le compteur est suffisamment costaud…

« Malik : Par rapport à la puissance ? »

Voilà. Ils vont augmenter la puissance directement de chez eux. Il n’y aura pas d’intervention de technicien. Par contre, si le compteur n’est pas assez costaud, ils vont faire venir un technicien pour augmenter la section du câble et tout ça. Moi j’ai dû faire ça parce que les câbles que j’avais étaient trop petits. Du coup, le mec est venu, ils ont changé le compteur, ils ont tout changé.

« Malik : D’accord. Mais du coup, Enedis ils interviennent pour quoi exactement ? »

Pour changer le compteur. En fait, il y a deux trucs. Tu vois, EDF et Direct Énergie par exemple, c’est des fournisseurs donc eux, ils sont juste là pour te donner une facture d’électricité. Et par contre, celui qui intervient sur le réseau électrique, c’est Enedis. Et Enedis en fait, c’est anciennement ERDF. ERDF, c’est eux qui s’occupaient du réseau électrique et maintenant, ça s’appelle Enedis et du coup c’est eux qui interviennent. Que tu passes avec EDF ou Direct Énergie, c’est toujours Enedis qui viendra faire l’augmentation de la puissance.

« Malik : D’accord. Bah en fait, j’attendais la fin du mois par rapport aux sous ».

Mais non ! Tu peux déjà les appeler. En plus, s’ils doivent venir faire un devis, ils vont déjà venir, le temps qu’ils t’envoient le devis, franchement tu peux déjà les appeler. Et tu n’es pas obligé de payer tout de suite si tu veux. Si tu ne veux pas sortir de sous tout de suite, tu peux attendre pour les payer plus tard, ça, ce n’est pas un souci. Mais appelle-les le plus rapidement possible. Il vaut mieux que tu les appelles et qu’ils te fassent le devis et que dès que tu es prêt, tu valides avec eux. Parce qu’après, en fonction de la demande qu’ils vont avoir eux, ils peuvent ne pas venir tout de suite chez toi.

« Malik : Effectivement. Et étant donné que j’ai deux compteurs, par rapport aux puissances que tu as indiquées dans la formation, est-ce que tu préconises de faire 50/50, mais de mettre la même puissance à peu près ? Étant donné que ça sera à peu près quatre logements de chaque côté. Donc du 12 kVA pour chaque compteur ? »

C’est vrai que quand même toi tu auras neuf logements, mais neuf, ça devrait passer. Il faudrait quand même voir aussi avec ton artisan ce qu’il a prévu de mettre comme plaque électrique et tout ça. Il faudrait peut-être faire un petit calcul quand même, mais pour moi, un seul compteur devrait suffire. Parce que l’idée, ce n’est pas d’avoir trop de compteurs non plus parce que tu vas payer deux fois l’intervention d’Enedis, tu vas payer deux fois l’abonnement électrique. Si tu peux avoir un seul compteur, autant en avoir un seul.

« Malik : Donc ça veut dire qu’ils feraient sauter un et qu’ils remplaceraient l’un des deux que j’ai déjà ? Qui alimenterait le tout, du coup ? »

Exactement.

« Malik : Mais en même temps, j’ai fait un calcul. J’ai regardé avec mon frère parce qu’il s’y connait un peu – il est électricien – et il m’a dit que par rapport à la puissance, il vaut mieux diviser que surcharger parce qu’il m’a dit que je risque d’avoir des coupures. Ça risque d’être trop lourd en fait pour un boîtier, pour un compteur ».

Mais ça dépend de ce que tu fais. Par exemple, si tu mets un chauffe-eau dans chaque logement, tu mets des plaques dans chaque logement et que tout tourne en même temps, c’est un calcul qu’il faut faire. Tu vois, moi j’avais fait ça avec mon artisan. C’est sûr que si tout tourne en même temps : par exemple si tu as six radiateurs, six chauffe-eaux, six plaques qui tournent en même temps, ça peut ne pas passer.

« Malik : Bah moi du coup, ça sera neuf. Si je n’en prends qu’un seul, ce sera compliqué. Neuf, ça risque de sauter ».

Le truc, c’est que ça dépend comment tu installes, c’est ce moi je te disais. Moi je suis du genre à me dire que j’aurais pris deux gros chauffe-eaux, moi je ne suis pas partisan des plusieurs petits chauffe-eaux, je préfère prendre deux gros chauffe-eaux donc il n’y a qu’une seule *1:14:10* à faire. Tu peux en faire deux si tu veux, moi j’aurais mis un seul si je pouvais. Après c’est une question de calcul à faire. Après, c’est vrai que comme *1:14:27* tu peux jouer la sécurité en mettant deux, au moins tu auras deux *1:14:30*. Ce n’est pas trop grave même si ça te coûte 600 balles au départ, mais au moins tu auras deux compteurs. Mais le truc, c’est que tu seras obligé de vraiment bien séparer les deux immeubles de chaque côté. Il faudra faire deux installations électriques différentes.

« Malik : D’accord. Mais étant donné que c’est déjà là, si la puissance est déjà la bonne donc du coup, ça m’évitera pas mal de choses ».

Mais il faut voir parce que je crois que de mémoire, ton compteur n’était pas nouveau. Je pense qu’ils vont quand même venir changer ton compteur pour te mettre *1:15:12* parce que je crois que toi tu avais le truc avec la roue dans tes *loges*, non ?

« Malik : C’est un truc vert, c’est un nouveau truc, je crois ».

Dans *1:15:23* que tu as ?     

« Malik : Oui. Linky ».  

Ah OK ! Bon bah ça va alors. OK, mais ça doit être Laure alors qui a des anciens. Ouais, c’est Laure, je confonds avec Laure.

« Malik : Mais l’autre, il n’y en a qu’un seul comme ça. De l’autre côté, c’est un normal ».

OK. Appelle-les et puis ils te diront et ça se trouve, peut-être que tu ne seras pas obligé de faire une augmentation de puissance. Tu auras juste à remplacer le compteur et puis ça suffira. Si tu en mets deux, peut-être que ça suffira.

« Malik : D’accord. Et du coup, il y a un artisan que j’avais vu pour une autre solution au niveau du deuxième grenier, là où il y a les deux chambres qui sont séparées, que je voulais en faire un loft. Il m’a conseillé de faire carrément deux appartements, mais de les agrandir, de couvrir au niveau des escaliers, de prendre de la place par rapport aux mètres carrés là, pour gagner sur les deux pièces et faire deux studios. Et l’entrée serait du coup du côté de l’autre grenier, ils allaient péter le mur ». 

D’accord, OK. Je vois un peu ce que tu veux dire. À voir, effectivement. Mais pour moi, ça reste petit quand même, mais si tu peux claquer deux, je te dis vas-y.

« Malik : Parce que par rapport au garage que je ne suis pas sûr d’avoir l’accord de la mairie pour l’aménager en tant que studio. Et du coup, dans le garage je mettrai une buanderie ».

OK, je vois. Fais ça. Ouais, tu peux péter en haut. Mais même je pense que sans forcément péter, parce que je ne suis pas trop fan de péter l’entrée là-haut, parce que tu touches quand même à la structure du bien. Je serais plutôt partisan à avoir deux petits qui soient petits et puis c’est tout, mais éviter de péter le mur porteur parce que c’est quand même porteur le mur que tu as sur le *1:17:19*. Et il doit être épais aussi en plus, tu vois ? Parce que je pense qu’il doit y avoir même deux murs. Tu dois avoir un mur de l’immeuble un, un mur de l’immeuble deux.

« Malik : D’accord ».

Et puis après, il faudra mettre un IPN pour reporter la charge et tout. Pour moi, ça va être tendu pour ne pas gagner grand-chose. Tu verras avec lui, mais pour moi je pense que techniquement, c’est peut-être plus judicieux de juste en faire deux. Peut-être qu’ils seront petits, mais il vaut mieux en faire deux directement de l’autre côté. 

« Malik : Cette solution-là m’avait été apportée par rapport aux escaliers qui sont en pente un petit peu ».

Mais non. Moi je te dis, je ne sais pas si tu as vu mon escalier, ne te prends pas la tête. Attends, j’essaie de voir si je peux te trouver une photo de mon escalier, mais franchement, de toute façon, tu auras toujours des gens qui vont te dire : « l’escalier, il est raide ». Tu ne peux pas mettre de pente plus douce, donc c’est tout, surfe dessus. Même de l’autre côté, ton escalier il sera raide aussi. Là, c’est tout, pour moi il faut rester dessus et puis voilà. De toute façon, ce n’est pas comme si les marches étaient trop petites : il y a une pente un peu raide, mais ça va. Moi, j’ai un truc qui est beaucoup plus raide que ça, j’ai des gens qui m’ont dit : « c’est raide, l’escalier est raide », mais c’est tout, tu avais vu que c’était un escalier. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Mais bon, ça, c’est vraiment les vieux, genre la personne est là, *1:18:53*. Mais le mec il a 20 ans, il va pouvoir monter tranquille là-dedans. Donc ne te prends pas la tête. OK ?

Non, mais ça marche. En tout cas, essaie de faire ça rapidement pour l’électricité et puis comme ça, tu sauras un petit peu quelle est la puissance que tu as actuellement et savoir si tu dois changer ou pas. OK ?

« Malik : OK. Bah dès demain, je ferai ça ».

OK, bah ça marche. En tout cas, prépare tes photos pour samedi.

« Malik : Oui ».

Bon, on se rappelle t’inquiète.  

« Malik : Après là, je suis sur le terrain, c’est un petit peu compliqué. Mais au pire je présenterai avec mon dossier de financement. J’ai beaucoup d’infos dessus donc ce sera bien. Et comme on a volé mon PC aussi, je suis un petit peu dans la merde. Je ferai au mieux, mais t’inquiète.

OK, ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et je te redonne la parole après.

« Malik : Yes *1:19:55* ».

À tout à l’heure. OK. Alors, je vois qu’il y a un autre sprinteur qui est là. Alors, je vais te donner la parole Anthony.

« Anthony : Hello ! »

Comment vas-tu ?

« Anthony : Ça va et toi ? »

Ça va nickel. Alors, où en es-tu toi du coup ?

« Anthony : Là, je continue toujours à faire ma liste. Là, j’ai un peu une meilleure directive, je dirais. J’arrive mieux à sélectionner des choses qui peuvent être intéressantes.  Je vais te partager, je pense demain – parce que là je n’ai pas mon ordinateur sur moi – je te partagerai demain ce que j’ai déjà filtré, trié et… non, je pense que ce n’est pas mal. Tu me diras ce que tu en penses et comme ça, on en discutera tranquillement ».

Non, mais ça marche. Bon, on fait ça et puis on ne lâche rien, on continue. Il faut faire du volume.

« Anthony : Là, sur ce que j’ai déjà trié actuellement, je suis à 30 biens ».

OK, bon bah c’est cool, il y a du volume.

« Anthony : Et je n’ai pas encore fini de trier ».

Non, mais ça marche. Je ne sais pas si tu avais une question particulière du coup ?

« Anthony : Par rapport à un truc que j’ai vu aussi aujourd’hui, les biens où il y a des locaux commerciaux, donc je sais que tout ce qui est bars, tu déconseillais, tout ce qui était nuisances la nuit et tout, mais lorsque c’est un local commercial, genre un magasin – il y a ce magasin de bijoux que j’avais vu – c’est intéressant ce genre de bien ou pas ? Il est actuellement loué ».   

S’il est déjà loué, il faut que ton projet soit rentable sans ça. En gros, que tu arrives à te dire que ça, c’est juste un bonus. Et si tu penses effectivement le transformer, il faut que ce soit simple à transformer. Comme j’ai dit pour les restaurants, le restaurant, tu n’as rien encore mis en place que tu dois déjà dépenser de l’argent pour tout débarrasser : genre enlever la chambre froide, enlever les plaques de cuisson, les trucs machin et tout ça. En général, les mecs les déménagent, mais ça se peut qu’ils te laissent le truc sur les bras, donc là, le coût au mètre carré devient élevé parce que tu as un gros budget de démolition. Mais quand ça reste simple à changer, je te dis, on y va et puis si c’est déjà loué et tout, autant que tu fasses tes calculs juste sur les biens qui ne sont pas là et puis comme ça, toi, ça te fera juste un petit plus. Mais il faut que ton projet soit rentable, en tout cas que ton code 127 tu le fasses sur ce qui est exploitable. En tout cas, *tout ce que tu peux exploiter*.

Mais sinon, tu continues de faire du volume et puis après comme ça tu vas pouvoir être sur le terrain et puis envoyer du très lourd. OK ?

« Anthony : Ouais. Pas de souci ».

Ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonne la parole.

« Anthony : OK ».

Ça marche, à tout à l’heure, Anthony.

« Anthony : Allez, à toute ».

OK. Alors, je vois qu’il y a un autre champion là aussi. Notre ami Johnny qui nous fait l’honneur d’être parmi nous aujourd’hui. Le mec il gagne des euros, mais il vient quand même. Ça, c’est *1:23:31*.

« Johnny : Salut Kendy, comment vas-tu ? »

Ça va nickel mon gars.  

« Johnny : Je sors à peine du taf là. J’ai raté le début de la conférence, mais bon, je prends le cours. Je prends ce que je veux prendre ».

Non, mais tu as raison. Justement, j’ai vu que tu m’avais posé une question concernant l’envoi automatique des SMS.

« Johnny : Ah ouais, je galère, Kendy. Je t’ai dit, je ne suis pas trop informatique donc j’essaie de programmer ça parce que pendant deux mois, je voulais vraiment tout faire moi-même, répondre aux clients pour voir les desiderata de chacun pour améliorer mon Airbnb donc je pense que j’ai un peu fait le tour là. Donc là du coup, je voudrais automatiser les mails et les SMS. Si je peux envoyer les deux en même temps, ce n’est pas plus mal ».

Je vais te partager mon écran comme ça je vais te refaire une petite piqûre de rappel dessus. Comme ça, on va regarder ça ensemble donc je partage. OK. Là, je ne sais pas si tu vois mon écran ou pas ?

« Johnny : Ah oui, je vois là. C’est bon ».

OK, parfait. Donc par exemple là, je vais prendre l’exemple du studio 1 ici. Par exemple pour le studio 1, donc ça normalement, tu as déjà dû le paramétrer. 

« Johnny : Ouais, cette partie-là, c’est déjà fait, il me semble ».

Donc ici, bon par exemple le trigger de l’événement c’est que dès que le mec il fait son check-in, donc tu peux lui dire *soit le check-in* ou alors si tu veux que tu lui envoies un message juste après qu’il ait réservé, tu peux mettre « after booking ». Et après, si c’est quand il s’en va, tu veux lui dire : « merci d’avoir réservé chez nous », tu mets « check out ». Mais là, par exemple, moi pour lui envoyer le message pour lui envoyer ses codes, je mets « check in » ici et je veux qu’il lui envoie le message un jour avant son arrivée. Parce que dans le corps des messages que j’envoie, de la confirmation – je vais te montrer – je vais essayer de trouver confirmation… je crois que ça doit être celui-ci. Sur le message de confirmation, ici par exemple… alors j’ai fait deux messages de confirmation en fonction de s’il a pris par Airbnb ou Booking, j’ai juste mis ça, mais normalement, tu peux mettre un seul et puis ça va. Donc là, juste après la réservation, je lui envoie le message du genre… c’est le même message qui sera envoyé à tous les logements de *1:26:33*. Donc là, dans le message, tu dis : « bonjour, je vous confirme votre réservation dans notre établissement. Vous allez recevoir votre code d’accès par mail et par SMS 24 heures avant votre arrivée sur place ». Et j’ai mis un astérisque sur « par SMS » parce que vous recevez vos codes par SMS si le numéro renseigné respecte le format requis. 

« Johnny : Ah OK, d’accord ».

Et c’est ce que je te disais. Donc en fait, si la personne met juste « 06 », etc., ça ne marchera pas. Par exemple, pour te montrer le message *1:27:10*… Tu vois ici, ça, c’est le message du mec. Donc là, il aura le message s’il a mis le bon numéro de téléphone. Et le bon numéro de téléphone, tu vois, toi tu mets « guest mobile » et s’il a mis par exemple +3306… là, il va recevoir le SMS. S’il n’a pas mis, il va juste recevoir le mail.

« Johnny : D’accord. Ouais, mais il y en a pas mal qui ne mettent que « 06 » j’ai remarqué. Il y en a beaucoup ».

En fait, s’ils mettent « 06 », ça ne passera pas. Donc il faut quand même que tu envoies les deux infos : mail et SMS pour que le mec reçoive le code.

« Johnny : Ma priorité, ça reste quand même les mails. De toute façon, j’ai vu que tu m’as envoyé une vidéo donc je vais la consulter. Là, je rentre à peine du boulot donc je vais la consulter après la conférence pour avoir plus de précisions, mais c’est vrai que je galère par rapport aux mails parce que ma question est : j’ai acheté un autre domaine, j’ai un mail de domaine donc il n’y a pas de souci, mais je crois que le mail de domaine ne suffit pas. Il faut vraiment avoir son site de réservation privé, je pense ».

Non. En fait, moi là par exemple pour envoyer les mails, il suffit d’acheter ton nom de domaine. Une fois que tu as acheté le nom de domaine, tu as un mail qui est donné de façon automatique. Je ne sais plus si j’ai ça ici. « Outgoing email », voilà. Et tu vois, moi j’ai mis un outgoing email ici, « ne pas répondre… » et du coup, c’est avec cette adresse-là que les messages sont directement envoyés. Mais toi, c’est ce que tu devras faire aussi, c’est-à-dire que tu dois avoir ton outgoing email puisque tu ne peux pas envoyer des mails directement avec Google.

« Johnny : D’accord. Donc l’autre domaine que j’ai acheté, je le rentre dans le champ que tu m’as montré là et ça suffit alors ? Pas besoin d’avoir son propre site de réservation, le nom de domaine suffit ? »

Ouais, juste avec le nom de domaine, tu peux déjà envoyer des messages automatiques. En fait, les sites de réservation c’est juste un plus, mais tu peux fonctionner sans.

« Johnny : D’accord ! OK, bah je vais essayer ce soir, je vais voir. Je te dirai, mais je vais tenter ce soir, je vais voir ».

OK, bah fais ça. De toute façon, comme je te dis, tu peux vraiment fonctionner sans, c’est juste un plus, ce n’est pas du tout obligatoire.

« Johnny : D’accord. En tout cas, je préfère vraiment tout automatiser. Là, je voulais vraiment faire le tour moi-même, répondre aux clients pour vraiment voir les besoins de chacun pour vraiment améliorer mon truc. Maintenant, je pense que j’ai vu pas mal de choses donc là, je veux vraiment automatiser, faire un message vraiment complet de la meilleure manière possible, et puis voilà. OK, d’accord. Je vais tester ça, je vais voir et puis après je te dirai. Il n’y a pas de souci Kendy, OK ».

Et puis même après, si vraiment tu as des difficultés avec ça parce que tu vois, de toute façon, tu auras parfois aussi des gens qui vont te poser des questions. Tu auras toujours un mec qui te dira : « oui, mais est-ce que je peux arriver à 14 h 55 parce que je ne sais pas quoi ».

« Johnny : Ah oui, j’ai souvent des demandes de possibilité d’arriver plus tard ». 

*1:30:42* je pense que je ferais une vidéo pour expliquer comment faire pour obtenir une assistante virtuelle. Avec l’assistante virtuelle, ces questions-là, tu n’as plus à les gérer.

« Johnny : Ouais, tu m’en avais parlé, tu me l’avais montré ».

*1:30:57* et puis tu ne te prends pas trop la tête.

« Johnny : Je pense que ça va déjà épurer un peu s’il y a un mail automatique qui arrive parce que les questions qui reviennent le plus souvent, c’est : « au niveau de la literie, est-ce qu’il y a le linge de maison ? », enfin ce genre de choses. « Est-ce que tout est fourni ? », ça revient assez souvent. Donc ça, je pense que je vais mettre un mail automatique, enfin je vais faire un mail vraiment bien complet.

Ah oui, mais ça, je l’ai dit dans la formation. Ça, c’est des questions que j’avais aussi au départ et c’est super chiant. Donc moi, ce que je fais maintenant, directement dans le message automatique, je mets : « tout sera fourni, les draps, les serviettes… »

« Johnny : Ouais ».

Comme ça, la personne elle ne va pas te poser la question.

« Johnny : C’est ça. Exactement, c’est ce que je veux faire aussi. Mais pour ça, il faut que j’arrive à automatiser la partie mail. Ça, c’est super important. Après si de temps en temps, j’ai un appel ou un message, ce n’est pas grave. Mais au moins, ça va déjà diminuer les appels ».

Ouais. Et puis je te dis, la première étape c’est de mettre les messages automatiques. Deuxième étape : prendre une assistante virtuelle, ça va vraiment te sauver la vie un peu, et après s’il le faut, prendre une secrétaire. Ça ne coûte rien aussi et après, tu auras vraiment un appel comme ça en cas extrême. Moi, le dernier appel que j’ai eu, c’était ce weekend. C’est vraiment parce que les gens ils étaient paumés. Ils n’avaient pas réussi à faire le code et du coup, c’est la seule fois où ils m’ont contacté. Mais à part pour des problématiques vraiment urgentes et graves, *1:32:42*. C’est vraiment full automatique.

« Johnny : D’accord. Je suis vraiment en mode automatisation là, il faut vraiment que j’arrive à faire ça. OK, d’accord ».

Non, mais ça marche. En tout cas, tu fais ça et puis si vraiment tu as des questions sur ça, on pourra toujours voir ça ensemble. OK ?

« Johnny : Oui bien sûr, pas de souci Kendy. OK, au top ».

Ça marche. En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole.

« Johnny : Ça marche. Pas de problème ».

OK. Malik me dit : « Kendy, il n’y a pas moyen de changer la langue sur la plateforme ? »

Why Malik ? Why do you want to change the language ? Non, Malik. Malheureusement, on ne peut pas changer la langue, en tout cas pas de la plateforme. Tu peux mettre ton site de réservation en français et tout, mais tu ne peux pas changer le background. J’ai fait en sorte de bien expliquer et je pense que là, je vais refaire les vidéos aussi pour pouvoir faire en sorte que ce soit plus précis. C’est-à-dire une action, une vidéo presque, parce que comme ça, ça vous permettra de pouvoir mettre ça en place plus facilement. Mais après, une fois que tu as compris le système, ça va. Donc t’inquiète, même si c’est en anglais, tu vas pouvoir te débrouiller. Mais bon, tu n’y es pas encore, mais t’inquiète, ça va le faire.

Alors, je donne la parole à une sprinteuse. Ah ! Il y a Laure. Attends Laure, je vais te donner la parole. Coucou Laure.

« Laure : Hello Kendy ! »

Comment vas-tu ? Ça, c’est la voix de quelqu’un qui a des clés.

« Laure : Ah ouais ! La voix de quelqu’un qui a les clés effectivement. Ça va bien et toi ? »

Ça va nickel. Alors, où en es-tu du coup maintenant ?

« Laure : Bah écoute, j’ai confirmé les devis avec l’artisan et donc là maintenant, je vais envoyer le premier déblocage à la banque mardi – demain matin – parce qu’ils étaient fermés. Le lundi, ils sont fermés. Donc mardi, j’ai ma conseillère qui rentre en plus donc c’est parfait et je vais pouvoir leur demander le premier déblocage pour que les artisans puissent commencer déjà à démolir les cloisons, préparer l’isolation, etc. »

Ah, mais c’est job ça. Donc en fait, ils étaient déjà dispos donc ils peuvent commencer tout de suite.

« Laure : Ouais. Ils peuvent déjà commencer. Ce qu’ils vont faire : l’artisan a dit qu’il va passer la commande dès qu’il a l’acompte et puis dans l’intervalle, le temps qu’ils reçoivent leurs marchandises, ils vont commencer à enlever les cloisons, enfin celles qui sont à déposer, à préparer l’isolation, tu sais au dernier étage donc ils vont enlever le lambris, tout ça pour refaire l’isolation. Et comme ça, dès qu’ils reçoivent le matériel, ils vont commencer à travailler : à refaire les cloisons, à avancer sur le chantier. Mais en attendant de recevoir la marchandise, ils vont commencer déjà à enlever, à démolir ce qu’il y a à démolir, etc. » 

Ouais. C’est cool ça. Franchement, c’est bien.

« Laure : J’espère qu’ils vont mettre cinq-six mois maximum et je crois les doigts, j’espère que ça va aller vite ».

Si tu suis bien ton chantier, ça peut aller vite. Il ne faut surtout pas relâcher la pression. Comme je disais tout à l’heure *1:36:28*, il faut vraiment que tu te comportes comme un chef d’orchestre et c’est toi qui mets la cadence. Si tu relâches la cadence, les mecs vont relâcher.

« Laure : Ils vont relâcher aussi ».

Je crois que c’est Parkinson qui disait : « si tu donnes 10 heures aux gens pour faire un truc, ils le feront en 10 heures. Par contre, si tu leur donnes 30 minutes, ils feront en sorte de le faire en 30 minutes ».

« Laure : exact ouais ».

Il faut vraiment faire en sorte de suivre ton chantier, de mettre la pression. Disons, pas mettre la pression, mais en tout cas de conserver la pression pour que ça avance correctement.

« Laure : Ouais, qu’ils respectent le planning à minima. D’accord. Et tu sais que dans l’immeuble, tu as vu, il y a deux compteurs. Il y a le premier compteur en bas où il y a la roue crantée qui tourne. Je t’ai entendu parler de ça avec Johnny, enfin je ne sais pas si c’est lui ou Malik, ouais. Il me semble que c’est Malik. Et donc effectivement, j’ai un compteur en bas avec la roue crantée et en haut, un compteur qui est un peu plus récent, je dirais. Donc, tu disais qu’effectivement, avoir un seul compteur et augmenter la capacité sur un compteur, ça pourrait suffire pour alimenter les huit logements sans avoir de coupure électrique. C’est ça ? »

Ouais, c’est ça. L’immeuble de Malik il est fait d’une certaine façon. Comme c’est deux entrées différentes, effectivement, ce n’est même pas forcément gênant qu’il fasse *1:38:13*. Mais pour moi, dans ton cas, je n’aurais pas mis deux compteurs, j’aurais mis un seul compteur : j’aurais juste augmenté la puissance et puis c’est tout. Parce que de toute façon, toi, les logements par exemple en haut, ils seront plus petits donc même au niveau du radiateur, le mec ne sera pas obligé de tirer fort pour chauffer. Si tu mets ton chauffe-eau à la cave *1:38:38* du coup, tu peux alimenter tout l’immeuble en eau chaude. Après, tu verras avec ton artisan ce qui *1:38:50* pour lui pour pouvoir refaire le passage de câbles et tout. Mais de toute façon, pour moi tu seras obligée de repasser des câbles partout, refaire toute l’électricité parce que, que tu gardes celui du bas ou du haut, c’est pareil, mais simplement, il faut que tu penses rapidement à contacter Enedis...

« Laure : Ouais, pour augmenter la puissance ».

… pour augmenter la puissance et puis changer le compteur aussi. Parce que la roue crantée, ils ne vont pas te la laisser, ça, c’est fini.

« Laure : Ah oui, flûte ! »

Pour expliquer un peu le contexte, je suis allé voir Laure parce qu’en fait, les anciens compteurs de la roue crantée, ce qui dit la consommation, c’est le nombre de tours que la roue a faits. Et en fait, il y a des gens qui mettaient un aimant pour arrêter…

« Laure : Pour bloquer la roue, ouais ».

Pour bloquer la roue, et Laure elle m’a dit : « mais je vais *1:39:37* vous bloquez la roue ! ». 

« Laure : C’est un électricien qui m’avait dit ça. Il m’avait dit : « ce qui est bien avec les anciens compteurs crantés, c’est que tu peux bloquer la roue, du coup tes consommations électriques sont réduites ».

Ouais, mais de toute façon, je pense que dès que tu vas les appeler pour leur dire de rouvrir le compteur, je pense qu’ils vont te demander le numéro et puis juste avec le numéro, ils verront que c’est un ancien compteur et ils viendront te le changer.

« Laure : Et ils vont venir le changer ».

Parce qu’avec les anciens compteurs, ils ne peuvent rien faire à distance en fait. *1:40:16* juste à distance, ils peuvent envoyer l’électricité, couper et tout. Tu vois ?

« Laure : Ouais, couper. D’accord. Donc celui-là, ils vont le changer dans tous les cas ».

Ouais, je pense qu’ils vont te le changer. Donc malheureusement, tu ne pourras pas avoir l’électricité gratuitement.

« Laure : OK. Mais bon, ce n’est pas grave ».

Non, mais franchement, c’est bien qu’ils puissent déjà commencer ton chantier, du coup c’est une bonne chose.

« Laure : Oui. Je suis contente. J’avais une question, mais ça m’est sorti de la tête. Non, ça m’est sorti de la tête, ça me reviendra ».

Si ça te revient, il n’y a pas de souci, je te redonne la parole.

« Laure : OK ».

OK ? En tout cas à tout à l’heure, Laure.

« Laure : OK ».

Je vois qu’il y a un nouveau là, Jimmy ! Alors Jimmy, je vais te donner la parole pour voir déjà si ça fonctionne pour toi. Il faut que tu actives ton micro, Jimmy. En haut à droite, tu dois avoir un bouton pour pouvoir activer ton micro. Ça ne s’active pas. Ce que je t’invite à faire éventuellement, c’est de te déconnecter et de te reconnecter et puis réessayer pour que je puisse te donner la parole.

Alors, je vois qu’il y a notre ami William. William, je vais te donner la parole. Salut William.  

« William : Salut ».

Comment vas-tu ?

« William : Bien et toi ? »

Ça va nickel. Alors c’est une petite voix ça. On dirait que tu n’as pas trouvé ton immeuble encore toi.

« William : Bah si, je sors de six visites ».

Ah ouais ! Là, c’est de la fatigue alors du coup. Il est motivé mon gars, ça, c’est cool.

« William : Ouais ».

Non, c’est cool. Alors du coup, tu en es où ? Tu as vu des trucs intéressants ou comment ça se passe ?

« William : Sur les six, il y en a un qui m’intéresse vraiment ». 

D’accord. Alors, c’est quoi le potentiel, du coup ?

« William : Alors déjà, j’ai une question : j’ai quatre chambres dans le logement. La plus petite fait 12.8 m et la plus grande, elle fait 13.5 m. Mais je me dis que c’est trop petit pour faire des logements, en fait ».

Après, il faut voir comment c’est disposé. Si c’est très carré, ça peut le faire. Par contre, si c’est un peu plus rectangulaire genre comme un couloir, là, ça peut être un peu plus complexe pour tout claquer dedans. 

« William : Parce qu’il y a un gros potentiel de chambres d’étudiants dans cette ville, est-ce que pour faire des chambres d’étudiants, tu conseillerais combien de mètres carrés ? Est-ce que ça serait possible ? »

L’idéal, c’est d’avoir 14 m². Dans 14 m², tu peux vraiment tout placer. Après, si tu en as une ou deux, du moins une qui a peut-être 12, 13, là encore, ça peut passer. Mais genre tout l’immeuble avec que des trucs à 13 m², je trouve que c’est peut-être un peu tendu. Après, il faut voir le prix. Ce qui va me parler, c’est le prix et puis le budget travaux. Parce que si tu déplaces les 140 000 € avec un truc comme ça, pour moi, c’est déjà trop cher.

« William : OK. Mais en fait, l’idée ça serait quoi, ça serait au rez-de-chaussée, c’est un truc sur trois étages : rez-de-chaussée, premier, deuxième, donc au rez-de-chaussée il y aura moyen de faire deux logements de 20 m² chacun. Donc là, pas mal. À l’étage, il y a deux chambres, donc on va dire 13-13, une salle de bain à côté, une autre pièce *1:44:55* salle de bain de 8 m en plus, balèze. Et à l’étage du dessus, il y a encore deux chambres, on va dire grosso modo 12-13 ».

D’accord. Moi je te dirais, essaie de modéliser le truc sur HomeByMe. Parce qu’en modélisant sur HomeByMe, tu auras les bonnes cotes, à peu près au moins des cotes à peu près, tu vois ? Et puis ça te permettra de voir comment tu agences. Parce que tu vois, pour te donner un exemple, 9 m² ça peut être 3 m sur 3 m, mais ça peut aussi être 2 m sur 4,5 m. Mais 2 m sur 4.5 m, c’est dégueulasse. Tu ne peux rien faire dans ça.

« William : Non, les chambres sont assez carrées, par contre ».

Mais donc c’est ça qu’il faut que tu regardes. Donc en fait, en fonction de la disposition, en fonction des arrivées d’eau et tout, vois où est-ce que tu peux claquer tes kitchenettes et tes cuisines et puis après moi je te dis, on peut essayer. Mais il faut que tout soit facile. C’est-à-dire que les arrivées et les évacuations, tu dois les avoir dans la même gaine technique. 

« William : Ce qui est bien, c’est qu’il y en a à tous les étages déjà ».

Dans ce cas-là, moi je te dis, essaie de définir ton truc et vois comment agencer ça. Parce que là au total, tu seras à combien en termes de logement, tu en auras six alors ?

« William : Ouais, six ».

OK. Et le budget, on est à combien ? En achat ?

« William : Elle est à 85, mais négociable ».

OK, 85 000 €. Et il y a combien de surfaces là ?

« William : 112 ou 115 m² ».

Ouais. Donc même si tu as 100 000 € de travaux, pour moi c’est bien ça. 

« William : Il y a des pièces où franchement les arrivées ne sont pas mal. Il y a des pièces en bon état, où qu’il n’y a vraiment pas grand-chose à faire – bien sûr il y a des trucs à faire, l’électricité et tout – mais il n’y a pas tout à reprendre. Tu vois ce que je veux dire ?

Ouais, je vois ce que tu veux dire. Donc moi, c’est ce que je te dis, même si on extrapole à 1000 € du mètre carré – ce qui est beaucoup – tu serais quand même rentable. Pour moi éventuellement ce qu’il faudrait faire, c’est : peut-être refais une visite avec un artisan, essaie de préparer tes plans avec HomeByMe. Essaie de refaire une visite avec un artisan pour vraiment définir un peu l’espace et tout. Parce que là, 12-13 m² c’est peut-être un peu juste donc essaie de voir avec lui comment vous pouvez positionner tout ça, et s’il te dit que c’est OK, dans ce cas-là, tu fais ton offre et puis c’est parti.

« William : Et j’ai juste une question : si, par exemple, dans une chambre d’étudiant, tu as besoin de la même surface qu’un studio ou pas ? Est-ce que par exemple sur un étage, vu que j’ai deux chambres et une salle de bain, je peux faire genre un petit coin commun cuisine et tout ou… ? »

Ça franchement, c’est dégueulasse ces trucs-là. Oublie ça. C’est une idée qu’on se dit souvent, mais tout ce qui va être salle de bain commun, cuisine commune et tout ça, c’est des nids à problèmes puisque les gens ils ne vont pas forcément nettoyer, ce sera crade. Quitte à faire ça, autant faire une coloc, et puis les gens ils sont responsables, ils sont entre eux. Mais pour moi, tout ce qui va être truc en commun, c’est tendu. Surtout la douche, moi j’ai ça en horreur. Et puis tu ne seras obligé que de louer ça à des étudiants et du coup tu ne pourras pas faire de cash avec ça. Tu vois louer ça à 300 € ou même pas et tu devras tout fournir : c’est-à-dire électricité, eau… aux 300 balles. Allez, grand max 350 €, si je suis gentil, 400 €.

« William : OK, alors ce que tu me conseillerais par exemple, c’est de péter – admettons – au premier étage le mur de la salle de bain et agrandir les deux chambres et faire des chambres de 15 m chacune ? »

Ouais. Autant péter la salle de bain et tout là et faire vraiment deux petits studios de 15 m² et tout est indépendant. Pour moi, ça, c’est viable. Mais avoir la cuisine, du moins la petite kitchenette, ou la toilette à l’extérieur et tout, c’est chiant. Parce que c’est trop bâtard comme truc. C’est-à-dire que soit tu décides de faire des chambres où là, le mec sait qu’il n’a que des chambres ou soit tu décides de faire des studios où le mec sait qu’il a un studio. Mais tu ne peux pas lui dire : « mais en fait, tu as ta cuisine à l’extérieur, toi tu as ta chiotte à l’extérieur ». Non. S’il veut avoir une chiotte à l’extérieur, il va dans un F1 et le F1 il sera moins cher. Parce que nous, on loue plus cher que les F1. Donc si le mec veut vraiment avoir sa *chiotte* à l’extérieur, qu’il aille dans un F1, ce n’est pas pour nous.

« William : OK ». 

Donc essaie de revoir ça au niveau de la configuration et si tu peux avoir vraiment des studios indépendants, moi je te dis go parce que pour le potentiel, c’est très bien ça.

« William : Oui, pourquoi pas ? C’est le seul *bien* qui m’a frappé sur les six, après non, j’avoue il y en a un autre qui m’a frappé, mais la personne me l’a montré comme ça pour voir si c’était ce genre de projet que je voulais, mais c’était carrément hors budget. Après, là c’était vraiment top, mais *c’était* hors budget.

Non, mais si c’est hors budget, c’est tout, tu laisses tomber et puis ne te prends pas la tête. Mais vraiment, essaie de creuser celui-ci là. Celui qui est bien, essaie de recreuser ça, essaie de voir avec le mec et puis comme ça tu vois si tu dois te positionner dessus. Mais pour moi, ça peut être intéressant parce que le budget n’est pas mal. Donc essaie de faire ça et puis tu m’en parleras samedi ou lundi prochain, puisque samedi on ne va peut-être pas avoir le temps de parler de tous les projets parce qu’on va manger et tout. Mais au moins au pire lundi, on en reparlera pendant la session. OK ?

« William : Ça marche ».

OK. En tout cas, si tu as d’autres questions, je te redonnerai la parole.

« William : OK, merci beaucoup ».

Ça marche, je t’en prie.

OK. Alors je vois une question : « il peut faire la machine à laver commune ». Laura qui pose une question : « est-ce qu’on peut mettre la machine à laver commune ? ». Alors moi, je ne conseille pas d’avoir une machine à laver pour les gens, en commun, parce que ce n’est pas du tout le but. Alors : « non, pas une question, il peut faire ». Je n’ai pas trop compris ce que tu disais, Laura. Ah OK d’accord ! C’était une affirmation, OK.

Effectivement, pour moi, comme je le disais, ce n’est pas la peine de faire des... En tout cas, je donne quand même l’info, l’idée ce n’était pas de faire de buanderie en commun et tout ça parce que là encore, c’est le bordel et puis ce n’est pas suffisamment rentable d’avoir une machine avec des pièces et tout parce que les mecs peuvent péter le réservoir de pièces et puis tu devras venir récupérer les pièces tout le temps. Et puis ce n’est pas forcément rentable. Parce que sinon pour avoir un truc simple, soit tu achètes une machine à laver qui n’est pas pro et que tu essaies de bricoler un truc, soit tu achètes une machine pro, mais la machine pro juste d’occasion, tu en as déjà pour 5000 balles, tu vois ? Donc le plus simple, c’est d’avoir sa propre buanderie pour faire le ménage et tout ça. Et puis si la personne a besoin de faire sa lessive, tu lui indiqueras simplement l’adresse de la laverie la plus proche et puis comme ça, il ira faire son truc lui-même.

Je vois que Jimmy est revenu. Alors Jimmy, je vais te donner la parole. Je ne sais pas si tu peux activer ton micro, du coup. C’est bizarre, tu n’arrives pas à activer ton micro. Tu m’entends là ?

« Jimmy : Ouais, bonsoir tout le monde ».

Ah ! Tu es en voiture ?

« Jimmy : Non, je suis encore au travail en fait donc je ne vais pas pouvoir parler là ».

Ah ouais, OK.

« Jimmy : *Je suis au boulot et je vous écoute* ». 

Non, mais t’inquiète mec. Tout ça, ce sera fini bientôt ça. On ne veut plus de ça. Non, mais c’est cool. En tout cas, je ne sais pas si tu avais des questions, toi Jimmy, par rapport à ce que tu as déjà pu entendre aujourd’hui ?

Non, je vais faire ma propre expérience et je pense que la semaine prochaine, j’aurai des choses à dire. Mais là pour le moment, j’écoute un petit peu tout ce que tout le monde a vécu et je prends note ».

Bon, c’est parfait. En tout cas, si tu as des questions, n’hésite pas et puis je te redonne la parole pour que tu puisses échanger avec les autres sprinteurs. OK ?

« Jimmy : Yes, sans problème ».

Ça marche. À tout à l’heure Jimmy.

OK. Alors, j’ai une autre question de Laura. Je vais prendre une question de Laura et si tu as une autre question, n’hésite pas à me la mettre dans la chatbox et puis après Laura, je te redonnerai la parole et comme ça, je vais pouvoir répondre à ta question. Alors attends, Laura, je vais te donner la parole. Yes, Laura.

« Laura : Ouais. En fait, c’est plus une réaction par rapport à ce que tu disais tout à l’heure pour la buanderie parce que, de mémoire, je crois que Steven avait mis une machine à laver commune dans un couloir, en tout cas, c’était son projet à l’époque. Est-ce qu’il l’a fait ? Je ne sais pas. Mais voilà, je voulais savoir du coup comment pour lui ça s’était passé ».

En fait, sa buanderie était dans un couloir parce qu’il n’avait pas pu la mettre à la cave ou il n’avait pas voulu la mettre à la cave, mais c’est juste sa localisation qui était dans le hall qui, lui, était commun, mais la buanderie n’est jamais accessible aux voyageurs. 

« Laura : Ah d’accord ». 

Le but, ce n’est pas ça. C’est-à-dire que tu vois par exemple, si tu regardes bien la vidéo, tu vois que sa buanderie est sous un escalier et effectivement, il y a des gens qui peuvent passer. Mais il y a quand même une porte, c’est-à-dire que ce n’est que la femme de ménage qui a accès à ça. Alors peut-être que maintenant il a donné accès aux gens à la buanderie, mais bon, ça m’étonnerait. Mais ce n’est pas le but. Le but c’est vraiment que tu puisses avoir ta buanderie et chacun son métier. Toi, tu n’es pas là pour faire la buanderie, tu es là pour vendre des nuitées aux gens.

« Laura : Ouais. D’accord. Donc si on part sur un modèle de nuitée, dans ce cas-là, on a notre propre buanderie pour la femme de ménage, mais si on part sur des logements étudiants, les étudiants ils vont dans une laverie pas loin ? »

Exactement.

« Laura : D’accord. OK ».

Toi en fait, il faut quand même que tu fasses ta buanderie parce que si tu veux faire de la location de courte durée, tu ne peux pas demander à ta femme de ménage de ramener les draps et les trucs chez elle. Il faut vraiment que tu *puisses* avoir ça sur place pour gagner du temps. Pour les étudiants et tout, eux ils se débrouillent.

« Laura : D’accord, OK. Ça marche. Bon, bah c’est clair. Je n’ai pas d’autre question ».

En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas Laura, je te redonne la parole.

« Laura : Ouais, ça marche. Merci Kendy ».

Je t’en prie, Laura. 

Je vois qu’il y a une autre question de William : « j’ai visité une maison qui est en brique et par-dessus le revêtement, c’est du plâtre. Est-ce que les fissures sur le plâtre sont graves ou pas ? » Ça, c’est une question vraiment tendue, que tu poses là. Ça, c’est très chaud comme question. J’ai envie de te dire que ça dépend. Ouais, c’est compliqué, c’est très compliqué comme question. Alors, la question de William, c’est qu’en gros, il y a un mur qui est en brique et devant il y a du plâtre et le plâtre est fissuré, est-ce que c’est grave ?

Il faut voir, effectivement, si ce n’est que le plâtre qui est fissuré ou si les briques derrière le sont aussi, il y a tout ça à regarder. Comme ça, brut de pomme, je ne peux pas te dire si c’est grave ou pas. Et même celui qui te dit que c’est grave ou pas, il te raconte du flan. Il n’y a personne qui peut savoir tant qu’on n’a pas enlevé le plâtre et qu’on n’a pas regardé ce qu’il y avait derrière. Donc il se peut qu’au-dessus, il y avait un plancher bois et que le bois a bougé – parce que le bois ça vit, et du coup ça a peut-être engendré des fissures sur ton mur en plâtre et sans forcément avoir d’incidence sur le mur qui est en brique derrière – mais ça encore, on ne peut pas le deviner, il faut vraiment regarder. Et à la rigueur, tu peux passer par l’extérieur si c’est un mur qui est accessible à l’extérieur, tu verras s’il y a des fissures ou pas. S’il y a des fissures, tu auras ta réponse, c’est que tout le mur est fissuré. Si tu n’as pas accès, il faut enlever le plâtre et c’est tendu. Mais bon, du plâtre fissuré, ce n’est pas forcément grave parce que ça dépend du plancher, ça dépend de beaucoup d’éléments. Si le plancher est en bois, si le truc il est en bois autour, est-ce que ça vit ou pas ? C’est tout ça qu’il faut regarder. Mais en fait les trucs qui sont problématiques, c’est vraiment les fissures que tu vas voir sur le mur et vraiment des fissures importantes, tu vois, genre le truc qui cisaille tout le mur et tout. Là, il faut partir limite en courant parce que là, c’est chaud. Il faudrait valider avec un artisan, même pas un artisan parce que même l’artisan sans avoir enlevé le plâtre, il ne peut pas savoir. Donc c’est tendu. C’est compliqué à savoir donc pour moi, si déjà le projet est moyen, tu peux laisser tomber, ne te prends pas la tête. Il y a des trucs beaucoup plus intéressants que ça sur le marché.

OK. Bon, là je vois qu’il est déjà 21h. On ne va pas forcément trop tarder parce qu’il faut que toi tu dormes aussi pour que tu sois en forme. Parce que n’oublie pas, cette semaine, il ne faut pas que tu foutes la merde. On a une rencontre samedi, il ne faut pas que tu viennes bâiller dans la rencontre. En tout cas moi, ça m’a fait plaisir de faire cette session avec toi. Je vois qu’on est de plus en plus nombreux à participer. Je vois que même Johnny qui génère les euros est quand même venu, donc ça, c’est cool. Je vois qu’il y avait pas mal de monde donc c’est cool.

Donc là aujourd’hui, tu connais ta mission donc c’est aller sur le terrain, faire du volume, aller chercher d’autres visites, visiter. Si tu es en mode recherche de financement, ne lâche rien, on continue. Tu le sais, c’est une des parties les plus complexes, donc on continue et puis si tu dois faire ton offre, fais-la et puis si tu dois visiter encore avec des artisans, vas-y. Si tu attends le financement, continue, on ne lâche rien et puis voilà. OK ?

On n’aura pas de session exceptionnellement ce jeudi, donc on se voit directement samedi. Donc samedi matin, petit-déjeuner, à partir de 9h-9h30, tu peux déjà arriver et puis on va commencer vraiment à 10h. Je ferai passer quelques sprinteurs qui vont venir présenter un peu leurs projets, un petit peu où ils en sont comme ça tu pourras voir un peu comment ils avancent et puis tu pourras leur poser des questions directement en live. Et puis nous, sinon, on se voit pour la prochaine session questions-réponses lundi à partir de 19h, OK ?

Allez, je te souhaite une bonne semaine et on se dit à samedi en forme et de bonne humeur et puis comme ça on va pouvoir passer un bon moment ensemble entre sprinteurs. OK ? Allez, passe une bonne soirée, je te dis à samedi. Ciao !

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