Septembre 2019 - 120919
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Kendy : Salut à toi, bienvenue à la session question-réponse des sprinteurs et des sprinteuses. Aujourd’hui, justement on est le jeudi 19 septembre 2019 et c’est Kendy Polestin qui fait cette session.
Alors, est-ce que tu peux me dire si tu m’entends bien dans la chatbox ? Pour t’expliquer le principe si c’est la première fois que tu participes, tu vas pouvoir poser tes questions dans la chatbox et puis après, moi je vais te donner la parole en live et comme ça, tout le monde pourra profiter de la question que tu vas pouvoir poser. OK ? Donc voilà. En tout cas, j’attends ton retour que tu me dises si tu m’entends bien dans la chatbox. Je vois qu’il y a une main levée. Je suppose que ça veut dire que tu m’entends bien. OK. Écoutes, ce qu’on va faire, je n’ai pas de retour de ta part, j’ai juste une main levée, deux mains levées, ça marche. En tout cas, ça veut sûrement dire que tu m’entends. Ce qu’on va faire, c’est que je vais prendre la première main levée, là c’était Johnny. Attends Johnny, je vais te donner la parole. Yes, Johnny, comment vas-tu ?
Johnny : Comment vas-tu Kendy ?
Kendy : Ça va nickel et toi même ?
Johnny : Écoutes, ça va.
Kendy : Depuis le temps !
Johnny : Ça faisait un moment, de retour de vacances en Guyane là, je suis parti deux, presque deux mois et demi quand même donc voilà.
Kendy : C’est cool. Là, tu t’es bien ressourcé ? Tu t’es bien reposé ?
Johnny : Retour aux sources, on a pris des forces parce que cette année, ça va être une année active, donc voilà.
Kendy : C’est cool. Et du coup, où en es-tu là alors sur ton projet et tout ça ?
Johnny : Écoutes, là, j’en suis à deux immeubles. On avait fait les articles dessus là, enfin des interviews. Donc là, j’ai un nouveau projet, c’est un immeuble qui est composé de cinq lots, que j’ai visité. J’ai fait une offre, l’offre a été acceptée. Donc là, j’ai signé le compromis le 2 septembre et là, je suis en mode recherche de financement, voilà.
Kendy : OK, d’accord, OK !
Johnny : On essaie. La spécificité, et c’est nouveau pour moi, c’est que ma banque qui m’avait suivi sur le premier immeuble que j’avais acheté, je lui ai parlé de cet immeuble. Ma conseillère me dit que, je crois que c’est quelque chose de récurrent je pense chez les investisseurs, c’est que quand on est trop proche du premier achat immobilier, genre quand tu ne laisses que cinq-six mois passer, et bien ils te disent : « ah Monsieur, c’est un peu trop frais, il faudrait peut-être attendre un peu ». Donc, c’est un retour que j’ai eu verbalement de sa part, mais elle me dit qu’elle va quand même présenter le dossier parce qu’on s’entend quand même assez bien, donc je vais voir. Voilà. On va voir. Mais bon, ça ne m’empêche pas de démarcher d’autres banques à côté. Je pense en démarcher au moins une dizaine, donc voilà.
Kendy : D’accord, ça marche. Après, c’est vrai que je ne t’avais pas donné le contact de Madame *ENGEN*, tu pourras toujours essayer de la contacter aussi. C’est un coach avec qui on a l’habitude de bosser parmi les sprinteurs. Si la banque t’avait suivi dès le départ donc je ne t’avais pas filé ce contact-là, mais je te l’enverrai et puis comme ça tu pourras voir aussi avec elle, ça te fera une corde de plus à ton arc.
Johnny : Bien sûr ! Je suis preneur, oui bien sûr. OK, d’accord.
Kendy : Je te l’enverrai en WhatsApp et puis comme ça, tu auras ce contact-là quoi. Et du coup, que je sache un peu sur les projets qui sont déjà en cours, comment ça tourne ? Comment ça se passe là ?
Johnny : Alors, sur les projets qui sont en cours, j’ai un immeuble qui est composé de quatre appartements. Tu étais venu la première fois, on n’avait visité que le rez-de-chaussée parce que les autres appartements étaient déjà loués. Cet immeuble-là, alors j’ai un locataire qui est parti. Donc là, impeccable. Donc, lui, il était en location nue donc du coup, là j’ai fait... les travaux sont partis, les travaux ont commencé il y a une semaine déjà, du rafraîchissement surtout, et ce sera en location meublée.
Alors, cet immeuble, je t’en avais parlé, pourquoi je ne fais pas de Airbnb avec parce que je trouve qu’il est un peu loin de la gare centrale de la ville où j’ai investi. Et donc oui, il est à quart d’heure à pied donc je me suis dit bon, peut-être que je le mets en location meublée classique, mais il part très bien en location meublée classique. D’ailleurs, l’appartement que tu avais visité, il est parti dès que j’ai mis l’annonce. J’ai eu au moins dix appels par jour, c’était un truc de fou. Là, j’ai mis un bon locataire. Pour l’instant, ça fait quatre mois qu’il y est, c’est nickel.
Et donc là, j’ai un locataire qui est parti, les travaux sont partis. Il y a encore une semaine de travaux, c’est vraiment du rafraîchissement. Les meubles sont déjà commandés et puis je pense le louer très rapidement aussi parce que c’est un secteur, c’est quasiment un centre-ville quand même, donc ça part très vite.
L’appartement qui s’est libéré, c’est un T3, donc je suis indécis de savoir si je fais une colocation avec ou si je mets une famille. Je ne sais pas encore, je vais voir.
Kendy : Alors je n’ai pas bien compris, c’est lequel ?
Johnny : L’appartement qui serait libéré, il s’agit d’un T3 de 63 m², donc je me tâte à faire une colocation avec ou est-ce que je mets en location pour une famille éventuellement. Je ne sais pas encore, je vais voir.
Kendy : Franchement, moi, famille, si tu fais un meublé, famille ça va être chaud parce que les gens en général, ils ne se baladent pas avec des gosses et juste des valises.
Johnny : Oui, c’est clair. C’est ce que je me suis dit aussi. Et justement là ce soir, je comptais faire une annonce fictive pour voir si ça mord en colocation et puis en fonction, je verrai.
Kendy : Ouais. Mais pour moi, l’idéale serait de tester au moins en colocation parce que les familles, franchement, moi je n’aime pas du tout.
Johnny : Pourquoi est-ce que tu n’aimes pas ?
Kendy : Premièrement, parce que tu es obligé de louer en nu. Deuxièmement, parce que le petit gamin, il va… si, ça dépend de l’âge des enfants, mais si l’enfant est jeune et tout, tu peux être sûr que tu auras des œuvres d’art sur tes murs. Troisièmement, si les gens sont en galère pour payer, là mon gars c’est la croix et la bannière pour les sortir, là c’est chaud.
Johnny : Ah ! C’est vrai. Je n’avais pas pensé à ça tu vois. Exact, ouais.
Kendy : Et si au collège, ils ont des gamins, c’est chaud patate. Donc vraiment, moi famille, j’évite tant que possible. Et puis vraiment, il vaut mieux partir sur une colocation, je dirais. Moi, j’aurais quand même testé la location de courte durée, mais quitte à faire, il vaut mieux mettre de la coloc, au moins tu sais que c’est des gens qui seront là pour une durée assez courte et ce ne sont pas des gens qui vont venir s’installer pour 10-15 ans.
Johnny : D’accord. Toi, tu aurais testé la location de courte durée quand même ? Ouais ?
Kendy : Ouais, j’aurais testé quand même. Même si ce n’est pas proche de la gare, j’aurais quand même testé. Parce qu’en plus, si tu es dans la même ville, ton système il est quasi fait. En gros, il faudra juste que tu organises comme j’ai dit une buanderie quelque part pour que la femme de ménage elle puisse se balader dans la ville et puis voilà. Moi aujourd’hui, j’ai quatre endroits où la femme de ménage doit se balader, mais tu vois, tout est regroupé. C’est-à-dire qu’elle passe en gros au siège ou à la centrale, elle récupère tout ce qu’elle doit récupérer, et après elle se balade quoi. Mais j’ai même des logements qui ne sont pas forcément dans le centre-ville. Certes, c’est desservi quand même par le tram et puis le bus, mais ce n’est pas dans le centre-ville, mais pourtant ça se loue très bien. Donc, moi je te dirais s’il y a le bus qui ne passe pas loin, tu peux quand même tester. Moi, j’aurais testé avant de mettre des familles.
En gros, en premier, tu dois tester sur une location courte durée. Deuxième truc, colocation. Et en dernier lieu, mais vraiment, je ne vais même pas le mettre en dernier lieu parce que pour moi, il ne faut pas prendre de famille.
Johnny : Enfin, en dernier lieu, une location meublée classique. Voilà.
Kendy : Mais en gros, si c’est un T2 location meublée classique, en T1, T3 du moins, c’est chaud mon gars. Il n’y a pas d’étudiant qui se balade, qui va aller prendre le T3 à part Simon. Son père, c’est un ministre, mais je ne sais pas, mais c’est rare.
Johnny : Oui, parce que dans le même immeuble, j’avais un locataire qui était parti, donc il y a d’autres locataires qui ont repris l’appartement et il est lui en meublé classique.
Kendy : Un T3 ?
Johnny : Un T3, ouais.
Kendy : Ah ouais !
Johnny : J’ai réussi à les relouer en meublé classique.
Kendy : Ouais, mais ils étaient déjà dans le logement alors ?
Johnny : Ils y étaient déjà, oui.
Kendy : Ah oui, mais non, mais là tu veux dire que c’est quelqu’un qui était déjà dans le logement, tu as juste changé le bail.
Johnny : C’est ça.
Kendy : Ouais, OK. Tu as juste changé le bail, mais ce n’est pas genre un logement que tu as meublé, et que les...
Johnny : Ah non, non !
Kendy : Parce qu’un logement déjà meublé que tu vas mettre sur le marché, un T3, pour moi c’est chaud à partir. Franchement, je ne dis pas que ce n’est pas possible, mais c’est tendu.
Johnny : C’est tendu, ouais. Et moi vraiment en priorité là, c’est vraiment la coloc. Mais il faut voir. Pourquoi pas Airbnb, il faudrait tester. Je pense que je vais tester et je verrais bien ce que ça donne.
Kendy : Moi, je te dis que tu peux tester. Quitte à au moins créer les annonces et tout ça. Tu peux même pour ton immeuble, tu peux créer... du moins tu crées l’immeuble que ce soit sur Booking et puis tu crées les logements sur Airbnb, quitte à les fermer par la suite tu vois, mais tu peux au moins tester le T3 là. Tu vois un peu comment ça part. Parce que même 50 € la nuit, en faisant dix nuits, tu auras déjà 500 balles. Mais si tu le loues en meublé ou du moins vide, c’est le loyer que tu devras avoir. Ou même 55 €, mais 55 €. Là, tes logements ils sont à combien ceux que tu as déjà mis en Airbnb là ?
Johnny : Il y a un logement à 59 € et un logement à 69 €.
Kendy : Mais tu imagines ? Imagines tu mets le truc à 69 € là. Non. Franchement, non. Mais fais-moi plaisir s’il te plait ! Mets ça en courte durée, au moins testes, et après tu changeras. Puisque même à 65 €, pour dix jours, ça te fait 650 €.
Johnny : Ouais, c’est vrai. Et tu te rappelles la conversation qu’on avait eue parce que juillet-août, ça été. Et puis bon j’attendais de voir comment ça allait se passer pour le mois de septembre. C’est vrai que c’est un peu plus calme. Et j’ai remarqué que c’est vrai qu’au fur et à mesure que les jours passaient, parce qu’il n’y avait pas beaucoup de locations au départ, franchement je me disais que là, ça va être mort pour septembre. Et c’est vrai que plus les jours passent, et plus j’ai des réservations de dernière minute. Là, j’ai deux réservations qui sont encore tombées aujourd’hui. Enfin, au fur et à mesure, je vois que ça se remplit donc je me dis que bon, finalement peut-être que...
Kendy : OK. Ouais, c’est vrai que pour donner un peu le contexte parce que Johnny m’a dit : « ouais, Kendy purée, c’est bizarre... » du moins on était au début du mois de septembre et Johnny me dit : « ouais, mec je n’ai pas de réservations pour le mois de septembre ! ». Je dis mais : « On est le début du mois mec ! Tu ne vas pas avoir des réservations jusqu’à fin septembre ». Je pense qu’au début, comme c’était les vacances du coup, tu avais eu un super moi dès le début et du coup, tu t’es habitué à ça. Mais en fait, quand tu fais de la courte durée, ça se remplit vraiment à la semaine ou grand max des fois à deux semaines, mais en général, ouais, c’est vraiment la semaine. Donc, il ne faut pas paniquer si genre au début du mois, tu n’as pas encore deux semaines de réservées quoi, c’est tout à fait normal, tu vois ? Donc ne t’inquiètes pas.
En tout cas, ça montre que ça marche bien donc c’est cool. Maintenant tu vois, ce n’était même pas la peine. Du coup, tu n’as même pas baissé tes prix alors si je comprends bien ?
Johnny : J’ai écouté ton conseil, j’ai laissé les mêmes prix que j’avais appliqués durant juillet et août en fait. Ça part quand même, donc voilà.
Kendy : OK. Bon c’est parfait. Parfait. Bah c’est top, maintenant j’attends ton retour pour le prochain projet là. Et puis, tu me feras penser à t’envoyer le contact de *Madame ENGEN* dès que tu lances ta machine mon gars.
Johnny : D’accord, OK. Ça marche Kendy.
Kendy : Bon c’est parfait. En tout cas, samedi prochain, il faudrait que tu présentes un petit peu tout ça aux membres pour qu’ils voient un peu comment ça s’est passé pour toi. Tu prépares quelques photos et tout avant/après si tu as, et puis comme ça, tu pourras montrer un peu comment ça s’est passé. OK ?
Johnny : OK, ça marche.
Kendy : Je ne sais pas si tu avais d’autres questions Johnny ?
Johnny : Non, pas pour l’instant.
Kendy : OK en tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésites pas, je te redonnerai la parole alors.
Johnny : OK ça marche Kendy.
Kendy : À tout à l’heure Johnny.
Johnny : En tout cas, je vais féliciter, je ne sais pas si elle est là, je vais féliciter Laurence, j’ai regardé la vidéo que tu as réalisée, franchement, respect quoi.
Kendy : Elle n’est pas là, mais je lui dirai. Franchement très beau projet aussi ouais. Ça, c’est cool.
Johnny : Ah ouais. Très beau projet. Franchement, très beau projet. Ça marche !
Kendy : Ça marche. À tout à l’heure Johnny !
Johnny : OK Kendy.
Kendy : OK. Je vois qu’il y a une deuxième main qui était levée, c’était Loïc. Je crois que c’est la première fois que tu viens Loïc. Salut Loïc !
Loïc : Ouais. Salut Kendy ! Comment ça va ?
Kendy : Comment vas-tu ?
Loïc : Ça va, je refais surface.
Kendy : Ouais, je vois ça. Bon, pour donner un peu le contexte, Loïc m’a dit : « ouais Kendy c’est bon, j’en ai marre. Je vais repartir sur des petits studios ». Je suis obligé de le dire parce que ça m’a fait mail, puis je suis obligé de le dire. Mais ça me fait plaisir de voir que tu reviens à la charge, donc c’est cool, ça me fait vraiment plaisir.
Loïc : Non, mais tu as raison de remettre le contexte. C’était un peu chaud là ces temps-ci. Enfin comme avec moi, j’ai une famille, avec ma petite fille et tout, qui aura bientôt un an là. Et puis là ça va mieux. Du coup, je me suis dit : « bon, là il faut recommencer, il ne faut pas déconner, il faut recommencer à rechercher des immeubles ». Parce que sur les studios, j’y allais, mais je n’étais pas convaincu et c’était surtout dû au fait que la ville où je suis, il n’y a pas beaucoup d’immeubles. Enfin il y en a, mais ils sont extrêmement chers vu les prix de l’immobilier dans cette ville-là, c’est pour cela. Mais je me suis dit que je vais ratisser large jusqu’à deux heures et demie auto de ma ville et puis ce sera bon.
Kendy : Non, mais c’est ce qu’il faut faire.
Loïc : Donc, c’est ça. Là, là, je suis reparti et puis j’ai vu les vidéos des différents sprinteurs qui ont réussi. J’ai vu la vidéo de la sprinteuse d’hier, ça m’a redonné de la motivation.
Kendy : C’est cool alors, c’est bien.
Loïc : Donc je me suis dit que c’est possible, c’est une question d’organisation. Et là, c’est vrai qu’elles étaient mal organisées ces derniers temps, mais là maintenant, c’est bon.
Kendy : Ouais, c’est cool. Et est-ce que tu as déjà fait quelques recherches là ? Est-ce que tu as déjà fait quelques visites ? Pas encore ?
Loïc : Alors oui. Comme je te le disais, on s’était vu avant l’été. On avait eu cette discussion. J’avais fait énormément de visites et ça s’était conclu par un non à chaque fois. Pourquoi ? Parce que c’était souvent soi qu’il y avait de la mérule, soit qu’il y avait de gros problèmes de toiture, ou alors c’était trop loin et dans des villes trop petites, donc avec pas beaucoup de potentiel. Et là, j’ai décidé de ratisser large. Là où j’en suis, c’est que depuis l’été, je n’ai pas refait d’autres visites parce que je n’avais pas trop eu le temps et mon contrat de travail s’est terminé en août, mais il reprend en fin septembre. Donc là, j’ai eu le temps de souffler. Je vais redémarrer sur les visites. Mais entretemps, ce que j’ai fait, c’est que j’ai élargi mon réseau d’agents immobiliers. Parce que je me suis dit en fait que ma difficulté, c’est que je ne trouvais pas sur Leboncoin et SeLoger des choses pertinentes.
Donc je me suis dit : « il faut absolument que je passe par les agents qui me font voir les biens avant qu’ils ne soient publiés ». Et donc là, j’ai continué à élargir ce réseau-là. Maintenant, il y a deux agents immobiliers que je connais bien, on a beaucoup sympathisé et là on a défini ensemble tous les critères. Alors ils vont rechercher dans toutes les villes que je leur ai données.
Kendy : OK. Bon bah c’est parfait ça. Vraiment, c’est très clair. C’est ce que je dis aussi aux autres sprinteurs. L’idée, c’est qu’il faut vraiment que tu développes ton réseau, c’est-à-dire les annonces, mais ça ne suffit pas. C’est chiant d’aller voir les agences et tout ça, c’est laborieux. C’est plus facile de faire juste une annonce et tout, mais crois-moi que la bonne affaire, parfois, elle n’est pas sur l’annonce. Parfois, elle est sur un contact qui pense à toi et qui t’appelle. Mais pourquoi il va penser à toi, pourquoi il va t’appeler ? Et bien c’est parce qu’il t’aura vu suffisamment et vous auriez échangé suffisamment pour qu’il puisse s’en rappeler. Donc c’est pour ça qu’il faut absolument aller sur le terrain voir des gens, et puis comme ça, ils vont penser à toi.
Juste pour donner un exemple, je crois que c’était Johnny qui m’avait présenté un de ses projets en tout cas sur papier, le truc c’était un truc de malade mental. Et puis il me disait en fait, c’est un agent immobilier qu’il avait rencontré à Paris, qui avait déménagé, tout quitté dans le Nord et qui avait présenté un projet. En tout cas, sur papier c’était un truc de malade mental. Après bien sûr, ça n’a pas abouti, mais en tout cas, c’est vraiment parce qu’il avait ce contact-là et ce bien-là, personne d’autre ne me l’a présenté parce qu’il n’était pas sur les annonces. Donc la morale de l’histoire, c’est qu’il faut vraiment multiplier les sources, donc agences, agents immobiliers, etc. pour maximiser tes chances.
Loïc : Et ça, c’est d’autant plus vrai parce que j’ai dû regarder sur le site d’une agence tout ce qu’ils avaient. Et ensuite je suis allé voir l’agent sur place, et là il a sorti plein de dossiers avec plein d’autres annonces qui n’étaient pas sur le site. C’est là que je me suis dit : « mais ce n’est pas possible ».
Kendy : Mais ouais, mais franchement, je te dis, une fois, j’étais avec un agent immobilier, et puis on visite un truc et je lui dis : « mais non, là ça ne va pas du tout parce qu’il y a beaucoup trop de travaux ». Et je lui explique en deux points voici la complication qu’il me faut et lui, il me dit : « ah bon ? Mais en fait, j’ai un truc qui correspond parfaitement à ça là. Attendez, venez ». Et puis on prend sa voiture, et là, à 300 m, elle me présente un truc. Je lui dis : « mais en fait, c’est exactement ce qu’il me faut ». Et du coup, boom, c’est parti quoi. Et c’est comme ça que j’ai signé ce bail-là. Mais je te dis, des fois ce n’est pas sous l’agence, ce n’est pas sur les annonces, ce n’est pas sur internet et c’est sur le terrain. Donc, il faut faire du volume, aller en visite, rencontrer du monde, voir des agences, faire du volume pour maximiser tes chances.
Loïc : Ouais, c’est ça. Et justement, concernant ça, j’avais une question sur la recherche justement. Comment les différents sprinteurs qui ont réussi là, comment, eux, ils avaient réussi à trouver ? Est-ce que c’était par SeLoger, Leboncoin, les agences ? C’était quoi en fait qui avait déterminé la trouvaille ?
Kendy : Mais franchement, j’en ai plein qui ont trouvé des projets sur tous les trucs, sur tous les canaux, genre je cite Johnny, il m’avait présenté des biens avec des contacts, mais il a aussi trouvé des biens sur Leboncoin. Il y a Boris, c’est pareil. Boris, c’était un contact. Steven, je ne sais même plus si c’était Leboncoin. Mais en fait, tu as tout, tu vois ? Je pense à Régis qui lui me trouve un de ces trucs aussi sur Leboncoin. Des fois, je me dis : « mais je ne comprends pas, les autres ne cherchent pas au même endroit qu’eux ou quoi ? ». Il y a Giovanni, je ne sais plus, je pense que c’était sur Leboncoin aussi. Oui, il y en a un paquet, c’est vraiment sur Leboncoin. Après, il y en a quelques-uns qui ont des trucs sur les agences en direct comme Jonathan. Jonathan, c’est dans une agence.
Mais sinon, franchement je te dis, il faut tabler sur les deux, il ne faut vraiment pas se dire : « on va négliger un ». Parce que si ça se trouve, c’est celui que tu as négligé qui a la bonne affaire pour toi. En gros, dis-toi que la bonne affaire, elle est derrière la prochaine porte que tu vas pousser. Donc il faut en pousser le maximum.
Loïc : Ouais, je comprends. Mais là, franchement, j’avais une dizaine de villes dans lesquelles je cherchais, j’ai ratissé une vingtaine de villes là.
Kendy : Ouais, fais ça. Et puis je te dis, il faut aller en visite. Là pour moi, du moins quand tu es en mode recherche comme ça, il faut vraiment que tu sois 1/ réactif et 2/ que tu fasses du volume. Si je reprends l’exemple de Johnny, il m’expliquait, je ne sais plus, c’est peut-être dans une vidéo qu’il disait ça, mais en gros, genre le mec, il a vu l’annonce le matin, l’après-midi, il l’appelait. L’après-midi ou le lendemain, il était déjà sur le terrain pour aller visiter le bien, tu vois ?
Loïc : Mais comment ils font ça ? Ils travaillent ou bien ?
Kendy : Oui.
Loïc : Je ne sais pas comment… Au moins, il *0:22:59* Tu donnes rendez-vous à un agent immobilier à 18h00 ou à 19h00 quand tu finis le boulot, mais il te dit : « ah ouais, c’est mort ».
Kendy : Non. Après, je ne te dis pas d’aller le voir dans la journée. Bon lui, je ne sais pas comment il s’était arrangé, soit il avait posé sa *0:23:12* après moi, je ne sais pas, mais Johnny il bosse. En plus, il pourra expliquer tout à l’heure, je lui donnerai la parole comme ça il pourra t’expliquer. Il est là en plus. Mais tu vois, je ne te dis pas de le faire l’après-midi même ou le jour même, mais au moins dans la semaine. Essaies de proposer ta visite au moins la semaine, ou du moins le weekend. Mais si tu appelles lundi, essaies de fixer une visite au moins un samedi. Mais il faut que tu bouges, il n’y a pas de secret mec. Tu ne peux pas trouver quelque chose en étant chez toi quoi.
Loïc : Ouais, ça, c’est sûr, c’est ce que je fais un peu. Enfin pour expliquer aussi le fait que je ne sois pas très flexible, enfin pas très flexible, c’est relatif, mais je travaille du mardi au samedi comme je travaille dans une banque. Et donc, je suis conseiller clientèle et du coup, c’est les horaires d’agence, ça ferme à 18h30, parfois à 19h00. Et donc c’est chaud pour trouver un rendez-vous dans la journée.
Kendy : Mais mec, moi je te dis, là, tu n’as même pas d’excuse parce que si tu travailles du mardi au samedi, ça veut dire que tes lundis, ils sont full.
Loïc : Ah oui, mais c’est ça. Mais c’est ce que je fais. C’est ce que je faisais avant.
Kendy : C’est ça. Donc le lundi mec, tu vas sur le terrain. Et en plus, tu as l’avantage que tout le monde travaille le lundi. Ça veut dire que les agents immobiliers, tu vas vraiment pouvoir faire une culbute avec eux le lundi parce qu’ils n’auront pas forcément beaucoup de visites. Par exemple, tu fixes des rendez-vous à 10h00, 11h00 avec les mecs, tu vas pouvoir visiter ce que tu veux.
Loïc : Oui, c’est vrai.
Kendy : Donc, au moins, tu dois vraiment fixer maximum de visites le lundi, et puis voilà. Tu remplis tes lundis et tu vas sur le terrain mon gars. Et puis, s’il faut aller après 18h00 rendre visite, tu iras aussi.
Loïc : Ah oui, ça, c’est sûr. Ça, je le ferais si c’est possible pour les agents immobiliers.
Kendy : C’est ce qu’il faut faire mon gars. Là en tout cas, moi je compte sur toi pour essayer de faire le maximum de visites cette semaine là pour revenir sur le terrain mon gars. Là, il faut que tu *0:25:16*
Loïc : Là, des terres, des terres, des terres.
Kendy : *0:25:21* je l’espère pour toi. Je ne sais pas si tu avais une autre question ou pas ?
Loïc : Non. Puisque là, je suis à l’étape recherche, donc c’était surtout sur ça. Après, je vais sûrement te contacter. En fait, je vais appliquer ta méthode, c’est-à-dire remplir la fiche avec les biens potentiels qu’il serait bien de visiter. Et puis on en discutera pour voir qu’est-ce qui est rouge, qu’est-ce qui est vert, où on va...
Kendy : Ouais, fais ça et puis comme ça on fera un peu le point ensemble sur ta recherche. OK ? Si tu as d’autres questions, n’hésites pas. Tu peux rester dans la séance. En tout cas, si tu as d’autres questions, je te redonnerai la parole i.
Loïc : OK super. Et puis, félicitations à tous les sprinteurs qui ont commencé.
Kendy : Ça, moi je te remercie.
Alors du coup, je vois qu’il y a Mathieu. Salut Mathieu ! Écoutes Mathieu, je vais te donner la parole. Je vais juste baisser la main de Loïc, comme ça s’il lève la main à nouveau, je verrai, celle aussi de Johnny. Salut Mathieu !
Mathieu : Salut Kendy ! Tu vas bien ?
Kendy : Ça va nickel, et toi même ?
Mathieu : Ouais, ça va très bien. Salut à tous les sprinteurs et les sprinteuses !
Kendy : Alors où en es-tu maintenant sur ta recherche ?
Mathieu : Ah bah écoutes, là, je reviens d’une journée de visites, j’en ai eu quatre aujourd’hui. Écoutes, j’ai vu quatre biens intéressants, donc ça fait plaisir.
Kendy : OK. C’est cool ça. Donc, tu as déjà peut-être une petite idée de si tu vas faire des offres ou pas ?
Mathieu : Là, j’ai passé la journée, j’ai récupéré mes gosses directement derrière. Je n’ai pas eu le temps de faire les calculs, mais ouais je vais faire des offres, c’est sûr. Sur les quatre, j’ai bien envie de faire au moins trois offres.
Kendy : OK, c’est cool. Au moins, il faut que tu avances sur tout ça, tu fais des offres et puis en même temps, tu continues. Je crois que tu avais un projet qui était déjà lancé aussi je crois tu me l’avais dit, je ne sais pas si c’est toujours d’actualité ça.
Mathieu : Si. Demain, j’ai rendez-vous avec un artisan pour chiffrer les travaux, ouais.
Kendy : D’accord, OK. C’est parfait. Du coup, tu continues de faire du volume et puis voilà.
Mathieu : Voilà, donc ça continue tranquillement. Mais là ça va être une étape demain pour le chiffrage des travaux parce qu’on va être dans le concret et on va voir ce que ça va donner.
Kendy : Non, mais c’est cool. Parfait. En tout cas, je ne sais pas si tu avais des questions spécifiques par rapport à ta visite de demain ou d’aujourd’hui ?
Mathieu : Non, à priori, là, je ne vois pas. Je demanderai si ça me revient, mais non. À priori, je n’ai pas de questions pour l’instant.
Kendy : Ça va. En tout cas, n’hésite pas, tu restes en ligne et puis dès que tu as une question, tu me fais signe. Ça marche ?
Mathieu : Super. Merci Kendy !
Kendy : En tout cas, bravo pour ta journée de quatre visites. Justement, celui qui disait qu’il avait du mal à faire des visites, prends l’exemple sur Mathieu, Loïc, et fais-nous des journées de trois, quatre, cinq visites aussi et puis ça va sortir mon gars, OK ? En tout cas, merci pour ton partage Mathieu.
Mathieu : De rien. Ciao !
Kendy : À tout à l’heure. OK, je vois que la prochaine, c’est une sprinteuse, Laura ! Coucou Laura !
Laura : Salut Kendy ! Salut les sprinteurs et les sprinteuses potentiellement présentes ! Je ne sais pas. En fait, j’ai pris le truc en cours donc je ne sais pas qui est là ou pas. Là, je suis un peu en mode super excitée comme une pile, voilà parce que j’ai eu un retour de mon banquier sur ma capacité de financement, tu sais que j’avais dit que j’avais fait via Meilleur taux, je crois. J’avais une idée, là il m’a fait un retour. Petite question du coup par rapport à ça, enfin par exemple, est-ce que ça t’est déjà arrivé dans les cas que tu as pu voir avec les sprinteurs, est-ce que c’est déjà arrivé que par exemple, je ne sais pas, ton banquier il te dit : « ouais, tu peux emprunter 100 » et qu’au final, ton projet tout ficelé, en dehors du code 127, bon bah 120 quoi. Est-ce que ça, ça passe ? Ton banquier qui n’est pas celui avec lequel tu vas contracter forcément.
Kendy : Ouais. Si c’était 100 et c’est 120, là, le banquier peut fermer les yeux ou alors tu peux essayer de voir au niveau du taux. On peut toujours s’arranger, au lieu du passer sur 25 par exemple. Ça, c’est possible. Mais par contre, si c’est 100 et que tu présentes en tout cas 250, là, je peux déjà te dire que c’est mort.
Laura : Ah bah oui ! C’est sûr. Bien évidemment, c’est mort. OK, je vois, ouais. Et puis du coup, par rapport au deux... ah ?
Kendy : Juste pour terminer, en gros, parce que si tu présentes le projet juste avec tes revenus, tu ne peux peut-être faire que 100, mais en mettant en considération les futurs loyers, bah là ça peut monter un petit peu. La banque peut même aller jusqu’à 150. Alors, attention, ces estimations ne sont pas tout le temps prises en compte par les banques. Certaines disent OK, il y en a qui disent non.
Laura : L’estimation de loyer, c’est ça ?
Kendy : Ouais, c’est ça.
Laura : Même si c’est certifié par une agence ?
Kendy : Une agence, ça ne vaut rien déjà. Il faut au moins deux agences. Et pour que ça ait une valeur vraiment, j’ai envie de dire qu’il faut que ça soit fait par un notaire ou alors qu’il y ait deux ou trois agences. Mais s’il y a juste une agence, ça ne vaut rien.
Laura : OK. Ça marche, d’accord. Alors du coup, les deux biens là, que je t’avais dit qui étaient intéressants... en fait, quand j’avais fait mon code 127, je n’avais pas fait le 127, j’avais fait le 117 par mesure de précaution, juste pour voir en fait s’il y a un mois ou il y a un truc inexpliqué qui fait que j’ai à peu près un mois sur l’année qui n’est pas loué, qu’est-ce que ça fait ? Il y avait un où ça rentre dedans, et l’autre où bon, voilà. Bah après, quand je fais le code 127, les deux, ils rentrent largement dans le code 127. Après, il y a un des deux où c’est au-delà de ma capacité d’emprunt, mais bien au-delà.
Kendy : OK. Je vois ce que tu veux dire.
Laura : Ouais. Enfin, je suis large. Là, je suis confortable. Après, bon, le bien qui peut me permettre de faire neuf logements, avec un dixième qui est un bonus, mais celui-là, je ne l’ai pas inclus dans les travaux parce que ça, c’est quelque chose qui viendrait après. Bah celui qui me permet de faire les neuf, enfin les deux sont hyper intéressants, mais après, je ne sais pas trop encore lequel choisir, sachant que celui-ci pour les neuf, bon, ça nécessite que je fasse une offre que le propriétaire va peut-être trouver scandaleuse, je n’en sais rien. Mais bon après écoutes, je vais tester et puis basta.
Kendy : C’est ça, mais c’est ce qu’il faut faire. Là, il faut envoyer tes offres et puis tu verras bien ce qui se passe. Il ne faut pas que tu te limites toi-même en te disant : « bah, je ne sais pas si ça va passer et tout ». Non, tu proposes.
Laura : Ah non, je fais et puis voilà. Au pire, je contre-propose. Ça passe, tant mieux, ça ne passe pas, bon bah nextes. Ça va m’emmerder un peu parce que franchement, avoir un immeuble qui te fait neuf logements d’un coup comme ça, c’est top tu vois. C’est top parce que du coup avec neuf logements, ça fait des loyers à 39 000 € annuel, mais bruts, je n’ai pas encore enlevé les charges, mais bon, c’est déjà pas mal. Tu es bien quoi.
Kendy : C’est bien. Essaies de faire les offres là. Donc, c’est-à-dire tu fais tous sur les offres, essaies d’avoir un retour pour le début de semaine et puis comme ça tu verras un peu où tu en es par rapport à tout ça.
Laura : Ouais. Sachant que le mec, tu sais, de la maison des travaux là, franchement, je le trouve assez sympa dans le sens où rien n’est sûr, mais il a pris le temps de faire les estimations en fonction d’un premier schéma ou d’un autre schéma. Pour les deux biens, il m’a fait des trucs. Bon après, sur un, deux, trois devis aussi, j’ai fait une demande de contact. Il y a des gens qui m’ont appelée, mais aujourd’hui, j’étais en réunion toute la journée, tout le temps, j’enchaînais les réunions, c’était un peu compliqué de les rappeler. Demain en revanche, je suis free, donc je les appelle. Mais tu as certains qui dans leurs messages vocaux me disent : « oui, il faut qu’on se rencontre et qu’on aille voir le bien », etc., mais si je ne peux pas, bon. Parce que ça va être tendu. Là ce weekend, ça va être chaud pour moi de monter dans la ville en question parce que c’est à deux heures et demie. Ouais, c’est un peu compliqué. Et en plus, j’ai un lumbago au dos, donc c’est chaud. Deux heures et demie, ouais là, ça va être tendu. Donc, est-ce que tu as déjà eu ce retour d’expérience où les artisans, ils ont été tout seuls sans même t’avoir rencontré au moins une fois, tu vois ? C’est surtout ça qui me dérange.
Kendy : Mais non, tu ne peux pas faire ça. Pour moi, je trouve que même vis-à-vis de l’artisan, ce n’est pas sérieux. En gros, il y a un mec qui disait ça, Nelson Mandela je crois : « tout ce qui est fait pour toi, sans toi, est fait contre toi ». Donc, si le mec, il fait un devis pour toi et que tu n’es pas là, pour moi, tu ne sais même pas ce qu’il a chiffré, ce qu’il a compris. Tu vois, c’est comme si tu lui disais : « vas et puis fais ». Tu vois, ça n’a aucun sens ! C’est comme si tu disais à un gamin de 10 ans : « vas acheter des œufs et tout ça, et fais-moi le repas de ce soir ».
Laura : Ouais, je m’en doute, mais là je ne peux pas.
Kendy : Non. Pour moi, il faut absolument que tu *0:36:07* et c’est tout, mais tu ne peux pas dire à un mec d’aller regarder un bien au hasard comme ça et te faire un devis. Ce n’est pas possible.
Laura : Ouais. Au moins qu’on se rencontre une première fois, je pense, quitte à ce qu’il y retourne après. Ça, c’est possible, certains le font.
Kendy : Après, qu’il aille tout seul du moins pour prendre des cotes, ce genre de choses, je ne te dis pas non, mais pour faire un devis, c’est-à-dire que c’est toi qui dois lui dire qu’est-ce qu’on va faire.
Laura : Ouais.
Kendy : Tu vois toi, ton rôle, c’est d’être chef d’orchestre. C’est comme si le chef d’orchestre disait à l’orchestre : « mais les gars, allez-y, et jouez ». Alors, ça se peut qu’ils jouent, mais il n’y a jamais d’orchestre qui joue sans son chef d’orchestre de toute façon.
Laura : Ouais, bien sûr.
Kendy : Donc pour moi, soit tu attends quand ça ira mieux, tu iras.
Laura : Ouais, mais moi, j’ai envie d’avancer sur mon truc. En fait, là, je suis en train de me dire : « qu’est-ce que je fais ? ». Bon, je garde le devis estimatif de Maison des travaux et je fais ma proposition ou j’attends de faire passer un autre artisan pour comparer et ensuite, je fais mon offre.
Kendy : Non, mais pour moi si, tu as déjà même une estimation avec la Maison des travaux qui rentre dans ton budget et qui n’est pas aberrant, c’est-à-dire que si tu n’es pas à 1 500 € du mètre carré. Ou déjà fais le calcul pour voir combien ça te revient au mètre carré par rapport à ce qu’il t’a fait. Si tu vois que l’agent, il t’a fait un devis et du coup, tu as 200 € du mètre carré, là tu vois que c’est aberrant, ça n’a pas de sens. Il n’y a personne qui va faire des travaux pour 200 € du mètre carré. Si tu vois que c’est à 1 500 € du mètre carré aussi, tu sais aussi que là, c’est déjà trop important.
Laura : Il y a le premier immeuble au final, parce qu’en fait, la surface, tu sais je t’avais dit, ce n’est finalement pas une seule maison mais deux maisons qui forment un big immeuble, Alors, c’est 245 m² à peu près, donc ça revient à 550 € du mètre carré.
Kendy : Tu peux même éventuellement, si ça tombe à 200 €, du moins 500 € le mètre carré, pour être large, tu pourrais même partir sur 700 € du mètre carré. Fais tes calculs sur 700 € du mètre carré et puis fais ton offre, quitte à revenir plus tard. Et si tu veux même mettre très large, tu te dis au pire à 1 000 € du mètre carré, tu sais que tu ne peux pas te tromper.
Laura : Ouais. Par contre l’autre pour lequel je t’avais envoyé la vidéo là, là ça fait, parce que c’est à peu près 120 m², ça fait du coup 916 € du mètre carré.
Kendy : Après, tu vois, tout ça, ça dépend de la disposition du bien.
Laura : De l’écart.
Kendy : Bah oui. C’est comme si je prends l’exemple du projet de Laurence, là, tout est déjà séparé quasiment, tout est déjà presque prêt. Il y a juste quelques tuyaux à passer et tout, mais sinon, tout était de toute façon déjà bien disposé. Donc elle, elle est à peu près à un peu plus de 500 ou 600 € du mètre carré. Il n’y a pas grand-chose. Par contre, si tu dois recréer des cloisons, ramener tout, c’est-à-dire ramener les arrivées d’eau, il n’y a rien qui est prêt et tout, bah c’est sûr que tu seras plus proche des 700, 800, 900, voire 10 000 € du mètre carré, si en plus tu as de la démolition.
Laura : Bah là, il n’y a pas de démolition, il y a des points d’eau de mémoire à chaque étage. Mais en revanche, entre les deux biens, tu en as un qui demande, je pense, quand même un peu plus de travaux que l’autre, celui pour lequel je t’ai envoyé la vidéo. Ouais, il y a des choses à refaire. Alors même si la proprio, visiblement qui est sous-tutelle d’ailleurs, ils ont demandé à réparer quelque chose par rapport au chéneau avec un dégât des eaux. Donc voilà.
Kendy : OK. Et puis, la prochaine étape, c’est quoi alors concrètement ?
Laura : Là, bah au moins celui de neuf appartements, je fais une offre. Et je vais refaire mes calculs en fonction que tu disais avec 700 ou un peu plus, enfin bref. Je refais les calculs et puis je fais une offre et je vois.
Kendy : OK. Bah fais ça et puis tu me diras un petit peu ce qui s’est dit lundi quand on se reverra. Il faut plus de retour que tu auras eu par rapport à ça. OK ?
Laura : Ouais, OK. Ça marche.
Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole.
Laura : Ouais, on fait ça, ça marche. Merci Kendy. À toute !
Kendy : Ça marche. OK. Alors, je prends le sprinteur, notre ami Giovanni, si c’est lui ! Salut !
Giovanni : Salut Kendy, ça va ?
Kendy : C’est Giovanni.
Giovanni : Ouais, mais *0:41:36* m’a laissé à côté.
Kendy : Comment vas-tu ?
Giovanni : *0:41:45* pour le travail, donc voilà.
Kendy : Ah ! C’est cool.
Giovanni : Ça va. On est là. Bon, comme Maëlys l’avait dit, là, on attend du financement. Mais même si on est en attente comme aujourd’hui, on a encore passé plusieurs appels pour essayer de faire le maximum de courtiers. Bon, il y en a, c’était un acte direct parce que dès le départ, ils nous ont dit : « ouais, ça va être trop chaud ». Donc je dis : « OK, on ne va pas s’éterniser là-dessus ». Et il y en a quelques-uns aussi qui ont décidé de reprendre le dossier, donc là, on a les papiers à envoyer encore ce soir. On a quand même un rendez-vous aussi la semaine prochaine. Donc, pendant que les courtiers qui sont déjà en poste travaillent, on essaie de chercher d’autres pour finaliser la chose le plus rapidement possible.
Kendy : Ouais, bah c’est cool. C’est ce qu’il faut faire, maximiser les sources et faire du volume. Ça, c’est partout, faire du volume, faire du volume et puis on avance.
Giovanni : Donc là, il me reste un mois pour le financement, mais bon, je pense que ça va aller.
Kendy : Franchement, ce serait vraiment cool que vous puissiez trouver un truc vraiment avant, que vous puissiez fixer une visite en fin de mois pour que ça puisse avancer. Ce serait vraiment top ça.
Giovanni : Bien sûr. Là aussi, je suis un peu impatient. Donc, j’attends des réponses et je continue de mon côté.
Kendy : OK. Non, mais c’est ce qu’il faut faire. On ne lâche rien. Puisque de toute façon, là je te dis, c’est souvent ce que j’explique, l’image que j’aime bien prendre, c’est dire qu’en gros, le projet c’est vraiment comme une montagne. Au début, tu galères un peu jusqu’à arriver au sommet. Le sommet, c’est vraiment le financement. Une fois que t’as le financement mon gars, c’est de la descente, ça roule tout seul. Il faut juste faire attention de temps en temps pour ne pas tomber en cours de route.
Giovanni : Quand je voyais les vidéos, la plupart des sprinteurs disaient que le plus dur, vraiment c’était le financement. Maintenant que je suis arrivé là, je me rends compte que c’est vraiment ça.
Kendy : Ouais. Je te dis, une fois que tu es passé là, tu te diras ouais franchement c’est le plus dur.
Giovanni : Pourtant, quand je regarde mon dossier, bon, je ne suis pas courtier, je me dis : « OK, je n’ai pas de crédit, bon ça va quand même », je me dis : « il n’y a pas de raison que ça passe pas », mais quand même, les gens sont réticents.
Kendy : Même moi des fois, je me dis : « mais qu’est-ce qui se passe ? ». Je me rappelle, pour Stevens, je ne comprenais pas. Je me dis : « mais putain, le gars, il n’a pas de crédit, il n’a rien, il a un petit peu d’épargne et tout » et il ne trouvait pas. On ne sait pas, on ne sait pas. Donc du coup, je te dis, la seule solution que j’ai trouvée, c’est de faire du volume mon gars.
Giovanni : Mais c’est ça ! Il n’y a que ça à faire en fait.
Kendy : Et rester, du moins persévérer. Parce que si tu lâches, c’est foutu, c’est fini d’avance quand même. Le pire, c’est qu’une fois que tu auras lancé quelques projets, après, ce sera même plus simple. Moi je te dis, des fois mon banquier me dit je suis coincé, il faut nous dire s’il y a un truc ! Et puis à un moment, ça, c’était une erreur que j’avais faite, une fois, j’avais sorti 10 000 en travaux, il m’a dit : « mais monsieur Polestin, vous avez eu 10 000 ! Mais pourquoi vous ne nous avez pas appelé ? » Je disais ouais, j’aurais dû mais…
Giovanni : En fait, dès que l’affaire est déjà montée, en fait, ça glisse.
Kendy : Ah bah oui !
Giovanni : Le premier doit être difficile.
Kendy : Exactement. Et après, ce qui se passe c’est que même tu es déjà bien engagé avec eux, c’est comme s’ils avaient mis le doigt dans l’engrenage, ils ne peuvent plus trop te laisser partir. Quand t’as plusieurs comptes chez eux, plusieurs trucs qui sont en route, le mec, il se dit si celui-ci, il s’en va, c’est chaud, tu vois ? Donc, moi je te dis, j’ai fait *0:45:43* tout de suite après, j’étais le voir et il me dit : « Ah pas de problème Monsieur Polestin ! Machin ! On y va quoi ! ». Et puis même, il m’a dit : « bon Monsieur Polestin, des fois, si vous avez besoin de faire des travaux et tout, c’est con que vous soyez obligé de venir me voir pour faire une demande et tout. Moi ce que je vais vous faire, je vais vous mettre un passeport crédit, vous prenez quand vous voulez ».
Giovanni : Ah ouais !
Kendy : Genre en gros, là, j’ai une ligne, je peux faire des travaux, je sors ce que je veux, j’ai juste à aller sur mon espace, je n’ai pas à appeler qui que ce soit pour le faire. Il m’a demandé. Au début, il m’avait mis 5 000 ou 6 000 et après, il m’a dit : « Mais Monsieur Polestin, ça ne suffit pas ça ! On va augmenter, on va mettre 20 000 ! On va encore augmenter ! ». Et comme ça, à la fin, je pourrais acheter des apparts immédiatement.
Giovanni : Et facilement ! C’est tout con en fait.
Kendy : Mais je te dis, il faut juste que la machine soit en route, et après tu engages le mec dans le truc, et puis c’est parti. Mais au départ, c’est chaud. Donc il faut qu’il aille au bout.
Giovanni : C’est ça. J’en suis à ce niveau-là. Et il y a Maëlys aussi qui a une question pour toi là.
Maëlys : Ouais, je voulais demander : quand on a déjà justement terminé l’acquisition d’un bien, on a fait les travaux, etc., combien de temps après à peu près on peut enchaîner sur un deuxième, c’est-à-dire que la banque, elle ne sera pas trop réticente à nous dire : « ça ne fait pas assez longtemps » ou autre ?
Kendy : Alors ça, c’est la problématique que rencontre justement Johnny là. Ça, c’est tout à fait subjectif. Moi je te dis, j’ai été voir mon courtier juste après une opération, il m’a dit : « Oh là là, Monsieur Polestin, on va se calmer ». Après, j’ai été voir la banque directement. Trois mois après, je faisais une deuxième opération. Donc ça ne veut rien dire. Autant ils peuvent te suivre, autant il y en a qui vont faire du cinéma. Alors moi, je vais te dire, s’il y en a un qui fait du cinéma, c’est tout, tu passes avec un autre. Mais ça ne t’empêche pas de tenter le coup. Tu présentes, s’ils sont OK, on y va, s’ils ne sont pas OK, tant pis.
Maëlys : OK.
Giovanni : OK, bien reçu Kendy.
Kendy : Il n’y a pas de délai. En plus, je prends Johnny comme exemple comme il est là aujourd’hui. Je suis parti voir Johnny pour son bien, on a visité le bien le matin. Et puis j’étais dans le train l’après-midi, il m’appelle : « c’est bon Kendy ! J’ai eu un financement pour le deuxième ! ».
Maëlys : Et bien dis donc ! OK.
Kendy : Tu vois, pour moi, il n’y a pas une réponse précise par rapport à ça. Il y a des banques qui vont te suivre, il y en a d’autres qui seront plus réticents qui vont dire : « attends un petit peu ». Donc c’est toi qui verras comment tu te sens par rapport au projet, est-ce que tu sens que tu peux gérer deux chantiers d’un coup ou alors tu sens que tu es déjà prête pour lancer un deuxième projet. Mais il n’y a pas de délai en tout cas légal qui te dit bah tu dois attendre trois mois, quatre mois, cinq mois quoi, tu fais comme tu veux.
Giovanni : OK.
Maëlys : OK. Entendu.
Giovanni : OK, bien reçu Kendy !
Kendy : Ça marche. En tout cas, dès que celui-ci est lancé, après, on peut enchaîner si c’est la question.
Giovanni : Ah oui, on enchaîne. On enchaîne.
Maëlys : En plus le pire, c’est que là, on avait visité deux biens dont celui sur lequel on est, et en fait, le deuxième il est toujours en attente. On a été jeter un petit coup d’œil, on voit qu’il est toujours sur le site. Donc, on s’est dit : « après celui-ci, si c’est possible, on enchaîne sur l’autre » en fait.
Kendy : Ouais. Mais c’est quelque chose que vous pouvez faire carrément. À propos des biens, il y en a. Donc, c’est vrai que j’ai envie de dire ne vous inquiétez même pas par rapport à ça. Simplement, là, il faut finaliser celui-ci. Une fois que ça s’est finalisé, on enchaîne.
Giovanni : OK. En tout cas, on te tient au jus concernant le financement.
Kendy : Bon bah on fait comme ça alors. En tout cas, si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas et puis je vous redonnerai la parole.
Giovanni : Il n’y a pas de souci !
Maëlys : Et courage aux sprinteurs ! Ce n’est pas *0:49:44* franchement, ce n’est pas évident, mais bon.
Giovanni : Même avec le travail effectivement, mais il faut être là. Il faut être présent et *0:49:51*
Kendy : C’est ça, exactement. OK super. Bon bah en tout cas à tout à l’heure si vous avez d’autres questions.
Giovanni : Il n’y a pas de souci. OK !
Kendy : Ça marche, à tout de suite ! OK, je vais donner la parole à une sprinteuse, la prochaine sprinteuse. Salut Josanie ! Attends, je te donne la parole. Tu vas bien ?
Josanie : Ouais ça va et toi ?
Kendy : Bah ça va nickel. Alors où en es-tu toi du coup ?
Josanie : Je suis à la recherche d’un financement. J’ai suivi comme promis, on était vers le 20 août, j’ai eu trois rendez-vous dans ma banque à moi avec trois interlocuteurs différents. Les deux premiers, ce n’était pas vraiment leur domaine, ils ne savaient pas trop si c’était faisable ou pas en fait. Ils commençaient à déjà me dire qu’ils ne sont pas sûrs qu’ils puissent monter le dossier et tout. Finalement, on m’a donné rendez-vous avec un troisième agent qui est plus spécialisé dans l’investissement immobilier et tout. Et lui, il m’a dit qu’il n’y a pas de souci, qu’il monte le dossier tout de suite. Il devait demander les autorisations et puis normalement, je devrais avoir une réponse d’ici début de semaine prochaine.
Kendy : Non ! Good ça.
Josanie : Il m’a dit ça, mais après, bon, j’attends, je verrais.
Kendy : Ouais. Bon bah c’est top ! Après, on ne va pas s’exciter parce que, je ne sais plus à qui j’ai dit ça, mais tant qu’on n’a pas signé chez le notaire, on ne s’excite pas. Mais en tout cas, c’est déjà un bon début. On peut dire que c’est déjà un bon *0:51:41*. Au moins, ils peuvent déjà te donner des nouvelles. Et puis ça ne t’empêche pas quand même de continuer de voir avec d’autres courtiers ou d’autres choses. Donc, on ne lâche rien.
Josanie : Ouais, effectivement. Après, j’avais contacté les courtiers à qui j’avais présenté mon dossier. Il y en a un qui attend, qui me rappelle cette semaine, enfin elle m’a dit en fin de semaine. Madame *0:52:10*, elle m’avait dit, je l’ai appelée. Et déjà elle m’a demandé comment ça se passait par rapport au mandat de recherche et tout. Et en fait elle, ce qu’elle me disait, je ne lui en ai pas parlé, mais je lui ai juste demandé comment ça avançait et tout, et elle me disait que oui là, elle a déposé mon dossier auprès d’un de ses partenaires, elle attend de savoir quel retour il en fait, et que si lui, c’était possible, à ce moment-là, elle me fait signer le mandat de recherche et elle va chercher d’autres partenaires.
Kendy : OK. Non, mais c’est cool ! Au moins comme ça, ça évite que vous perdiez du temps à faire de la paperasse pour rien. Donc, c’est ce que je t’avais dit, effectivement, il y en a qui envoient le mandat dès le début, avant même de commencer à chercher. Il y en a qui commencent à chercher et qui font signer le mandat après. Parce qu’en gros, elle va sonder le terrain, voir un peu ce que ça peut donner. Si elle voit qu’elle a des retours vraiment genre niet avec celui avec qui ça passe en général, c’est tout, elle ne va pas s’embêter à aller présenter ailleurs. Mais si elle voit qu’avec celui avec qui elle bosse d’habitude ça ne passe pas bien, bah là ça vaut peut-être le coup que je présente ailleurs et du coup, elle multiplie les recherches.
Josanie : Ouais.
Kendy : En tout cas, c’est une bonne chose. Ça veut dire que toi, d’ici la semaine prochaine, tu devrais avoir une réponse, donc du coup, c’est top. Je ne sais pas si toi, tu viens le samedi, je ne sais plus.
Josanie : Non, je ne serais pas là.
Kendy : Tu ne seras pas là. C’est dommage. Parce que jeudi, je crois qu’il n’y aura pas de session question-réponse, mais en tout cas, jeudi de la semaine prochaine, il n’y en aura pas. En tout cas, essaies de voir si tu m’envoies un vocal ou un truc du genre ou sinon, on essaie de se contacter, tu me diras un peu comment ça a avancé pour toi. OK ?
Josanie : OK, il n’y a pas de souci.
Kendy : Bon, ça marche. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions par rapport à ça ?
Josanie : Non, je n’ai pas de question particulière.
Kendy : Ça marche. En tout cas, s’il y a une question qui te revient, n’hésite pas, je te donnerai la parole. OK ?
Josanie : OK.
Kendy : Ça marche. À tout à l’heure Josanie. Oh ! Il y a une championne là ! Attends Laure, je vais te donner la parole. Salut Laure, félicitations la championne !
Laurence : Hello Kendy, merci !
Kendy : Il y a Johnny justement qui te félicitait tout à l’heure mais tu n’étais pas encore arrivée.
Laurence : Ah ! Bah c’est sympa, merci ! Je viens d’arriver ouais, enfin ça fait 20 minutes maintenant.
Kendy : OK. Comment vas-tu ?
Laurence : Bah écoutes, ça va bien !
Kendy : Du coup, tu me disais justement que tu as pu faire un huitième du coût finalement ?
Laurence : Oui. Finalement au tout dernier, on va faire un huitième effectivement. Donc la cheminée et tout ça qui posait problème, qui bloquait un peu le tout, donc finalement, ils peuvent réduire la taille de cette cheminée et faire une colonne de 40 x 40. Donc à partir de là, je pense qu’on peut mettre deux studios effectivement.
Kendy : D’accord, OK. Bon bah c’est parfait.
Laurence : Donc voilà, ouais ! Je suis contente. Donc du coup, ça fera huit lots et puis voilà !
Kendy : Je lance la machine !
Laurence : Voilà. On va lancer la machine, exact oui. Donc là, j’ai reçu les devis finaux. Et puis, on va commencer la démolition pour certaines parois pour reconfigurer un peu l’espace et voilà. Donc il faut que je contacte la banque pour commencer à débloquer, puis faire le choix des couleurs, etc. Donc maintenant, on va gentiment aller dans les travaux.
Kendy : Ouais, c’est ça. Alors justement, en parlant de travaux, je ne sais pas si je l’ai déjà dit, mais en tout cas, si c’est déjà dit, bah je le redis, il y a un truc très important pendant les travaux, c’est vraiment le suivi. Celui qui fait son chantier, il peut vraiment se faire avoir. Ça peut vraiment avoir un goût amer. Donc vraiment, la clé du succès pour un bon chantier, c’est vraiment le suivi, le suivi, le suivi. C’est-à-dire que les mecs, ils sont grands et puis ils vont se débrouiller, mais non, ça ne marche pas comme ça. Vraiment comme je l’ai dit tout à l’heure, tu es chef d’orchestre, donc tu dois être là le plus. Pour moi, plus tu peux aller sur ton chantier, mieux c’est. Après, je ne te dis pas d’y passer tes journées, mais en gros, moi, à un moment je te dis, des fois j’y allais deux fois dans la journée.
Josanie : Deux fois dans la journée ?!
Kendy : Bah oui, des fois je partais à midi, après je passais en fin de soirée ou des fois je passais le matin. Si je n’ai pas pu passer le soir, mais j’étais passé genre à midi, et bien le lendemain, je passais le matin, je vois qu’est-ce qui est fait.
Josanie : Il faut être là.
Kendy : Mais moi, je te dis, plus tu vas pouvoir être là, mieux ce sera. Parce que s’il y a une petite erreur, s’il y a un truc qui ne va pas, tu peux rapidement rectifier le tir.
Josanie : Rectifier, exact.
Kendy : Ouais. Si tu ne vas pas sur ton chantier, c’est chaud. Pour moi, c’est inadmissible de passer deux semaines sans avoir visité son chantier, ça, c’est inadmissible, c’est intolérable.
Josanie : Ah oui. Donc, l’idée, c’est d’y aller au moins une fois par semaine.
Kendy : Au moins une fois par semaine. Ça, c’est le minimum.
Josanie : Le minimum syndical.
Kendy : C’est une fois par semaine. Au moins que tu saches ce qui s’est passé. Parce que si le mec pendant peut-être une semaine ou peut-être pendant dix jours il n’a rien fait, toi, tu ne verras ça qu’au quatorzième jour, bah en fait, tu auras perdu deux semaines. C’est deux semaines d’argent ! Surtout pour toi, comme un projet comme tu as là, je ne sais pas, on va se dire que tu loues, puis même on ne va même pas prendre un gros chiffre, on va prendre 35 € par nuit. Si tu as 35 x 8, ça te fait 280 € x 15 jours, ça te fait 4 200 €.
Josanie : Ah oui !
Kendy : Tu vois ? En gros, si pendant 15 jours, tu n’as pas été sur ton chantier et que les mecs ils n’ont pas avancé, bah là, tu as 4 200 € perdus !
Josanie : Qui sont perdus.
Kendy : Tu ne le vois pas tout de suite parce que tu te dis : « bah en fait, on est en plein chantier », mais en fait, c’est 15 jours de location en retard.
Josanie : Ouais. C’est de la trésorerie qui ne rentre pas.
Kendy : Que tu vas perdre. Donc il ne faut surtout pas négliger ton chantier.
Josanie : Ouais. Donc idéalement, je pense que j’irai une fois par semaine. Idéalement ouais, si ce n’est pas le samedi, vendredi ou samedi.
Kendy : Ouais. Mais c’est tout. Et puis penses aussi justement, si tu y vas, ça ne bouge pas, essaies de vraiment le faire avec le chef de chantier pour que vous puissiez le point ensemble, de dire OK on a dit qu’on allait faire ça, qu’est-ce qui va se passer cette semaine. Il faut aussi que tu puisses communiquer avec ton artisan. Il ne faudra pas juste qu’il t’envoie des photos et qu’en fait qu’il n’y a rien du tout sur ton chantier. Il faut que tu sois là et tu te comportes vraiment en capitaine.
Josanie : Ouais, d’accord. Donc être là, checker, challenger, poser les questions, etc.
Kendy : Exactement. En fait, rien ne doit se faire au hasard, tu dois tout comprendre. Il n’y a pas besoin d’un bac + 54 pour comprendre le mec. Moi, je dis qu’aujourd’hui, je comprends les trucs qu’ils font, pas parce que j’ai bossé dans l’immobilier ou pas parce que mon père travaille dans l’immobilier, mon père était jardinier. Moi ce que je fais, je vais sur le chantier, je ne comprends pas ce qui se passe, alors qu’est-ce qu’on fait là ? Qu’est-ce qui se passe ? qu’est-ce qui s’est passé ? OK. Et pourquoi on met ça ? Pourquoi on va mettre ça ? Et du coup, après, moi il y a des trucs que j’ai compris après, genre il me dit : « ouais bah en fait, on va mettre un placo vert parce que c’est pour l’humidité ». Et je lui dis : « mais en fait, pour le premier, tu n’avais pas mis ça ». Il me dit : « ah oui, mais en fait… », je fais : « ah ouais OK. Donc en fait, tu m’avais *1:00:42* ».
Maintenant je vous le dis, si par exemple, là vous avez, la semaine 5, vous savez ce qu’il faut regarder. Par exemple si le mec il te met tes placos blancs standard dans une salle de bain, tu dois lui dire : « mec, ne me mets pas de placo standard, je veux du placo hydrofuge parce que je sais que ». Il va dire : « oui, mais t’inquiètes, je vais mettre de la peinture hydrofuge ». « Non, tu mets le placo hydrofuge ». Et ça, il y en a plein qui le font. Franchement je te dis, il faudrait que tu regardes. Et même quelquefois tu lui dis que tu sais qu’il doit mettre du vert, donc il ne faut pas qu’il te mette. Dis-lui directement ne me mets pas du placo blanc avec ton histoire de peinture parce souvent, j’entends les gars qui disent : « ouais, je mets de la peinture hydrofuge », ne fais pas ça, moi je ne veux pas ça. Direct, tu lui annonces la couleur parce que le mec, il dit « non, t’inquiètes » parce qu’en fait, le placo vert, il coûte plus cher, donc le mec il n’a pas envie d’aller chercher du placo. Tu vois, il se dit : « ouais bah on va prendre le même placo, c’est la même chose et puis on mettra une peinture ».
Josanie : On mettra une couleur, ouais.
Kendy : Et puis, s’il y a une petite fuite et tout, bah ton placo, il va gondoler.
Josanie : Il va prendre l’eau, ouais.
Kendy : Il va prendre l’eau et tout. Et puis, il va devenir noir et puis c’est toi qui devras refaire les travaux.
Josanie : Ouais. Et puis on est reparti pour des travaux, ouais. D’accord, ouais.
Kendy : J’insiste dessus parce que c’est très important. Moi je me suis déjà fait avoir.
Josanie : Ouais, d’accord.
Kendy : Il y en a déjà un qui s’est sacrifié, donc ce n’est pas la peine de…
Josanie : Ouais, et donc de passer par là. D’accord.
Kendy : Prends bien juste le temps de vérifier ce qu’il y a à vérifier et puis tout ça.
Josanie : Ouais, les matériaux, etc. Ouais, d’accord. Si, si, je ferai un bon suivi là-dessus. Surtout l’idée, c’est que ce soit bien fait et puis que ça tienne dans le temps.
Kendy : Exactement. En tout cas, je ne sais pas si tu as d’autres questions par rapport à ça.
Josanie : Non, pas dans l’immédiat.
Kendy : C’est cool. En tout cas, félicitations à toi encore. C’était un beau projet, très bonne configuration. Le truc, il *1:02:44*bien.
Josanie : Ouais, il était facile à distribuer celui-là. Il était déjà pré-distribué, je veux dire, avec les entrées. Il est bien configuré pour la division.
Kendy : Non, mais c’est cool. En tout cas, on fait le job et puis moi je viendrai te voir peut-être à mi-travaux pour voir un peu plus comment ça avance. OK ?
Josanie : D’accord ! Super, ouais.
Kendy : Tu restes branchée si tu as d’autres questions alors.
Josanie : OK ! Merci encore. Ciao, à bientôt !
Kendy : Alors ce soir, on a pas mal de sprinteuses. Stéphanie, je vais te donner la parole. Je sais que normalement, tu es en stand-by, mais je te donne quand même la parole.
Stéphanie : Bonsoir Kendy !
Kendy : Comment vas-tu Stéphanie ?
Stéphanie : Ça va bien, merci.
Kendy : Alors, tu reviens sur le terrain ou tu es encore en stand-by ?
Stéphanie : Je suis toujours en stand-by, enfin oui et non parce qu’on a une petite mésaventure au départ avec notre projet. Donc, c’est un peu plus long que prévu en fait. On devait signer lundi, on a eu une surprise de dernière minute de la part du « vendeur » et donc du coup, on n’a pas voulu signer. Là maintenant, c’est en pourparlers et tant que c’est en pourparlers, c’est en stand-by en fait. Donc, je suis bloquée des deux côtés maintenant.
Kendy : Pour donner le contexte en fait, Stéphanie était sur sa, c’était ta résidence principale que tu devais faire récemment ?
Stéphanie : Ouais, c’est ça.
Kendy : OK. Du coup, elle était un peu en stand-by sur le projet des immeubles, mais bon. Après, je te dis, c’est peut-être un mal pour un bien. Si tu es sur le côté, pour moi, tu peux peut-être quand même regarder si tu peux passer un truc sur le côté, on ne sait jamais.
Stéphanie : Ah ! Mais là de toute façon, avec mon ami, on s’est dit : « voilà, si la RP tombe à l’eau, on se remettra sur les immeubles et sur l’immobilier » pour pouvoir accélérer le truc encore plus. Voilà. Maintenant, le problème que moi, j’avais, ou parfois les banques refusaient de me prêter parce que je n’avais pas de RP, et bien on va l’avoir tous les deux, parce que lui non plus n’en aura plus. Donc on fera tous les deux sans résidence principale. On ne sera pas à la rue, non, mais on n’aura plus sur le papier de résidence principale l’un comme l’autre en fait.
Kendy : Ouais. Mais pour moi franchement, je te dis, c’est peut-être un mal pour un bien. Moi, je te dirais, après, ça, c’est mon point de vue, moi, j’aurais tenté. Parce que la majorité des sprinteurs qui ont lancé des projets, ils n’avaient pas de résidence principale. Si je prends un exemple, Laure, je ne crois pas qu’elle ait de résidence principale, Johnny non plus, Boris non plus, Tony non plus, il y a qui d’autre Malik non plus. Bah en fait, je ne sais même pas, peut-être Mathieu, tu vas me dire si tu as une résidence principale, mais je pense que le seul qui doit avoir sa résidence principale, ça doit être peut-être Mathieu et encore. Peut-être Martial aussi, mais je ne suis pas sûr. Donc franchement, je te dis, ça se tente. Il n’y a pas… du moins la majorité en tout cas ont passé leur projet sans résidence principale. Je ne dis pas que c’est le plus compliqué mais en tout cas, c’est faisable. Donc quitte à tenter, j’ai envie de te dire que tu pourras même passer les deux en même temps. T’inquiètes. Moi, je te dirais essaies, si vraiment tu veux attendre ta résidence principale, attends, mais moi, j’aurais quand même tenté. Ça, c’est mon point de vue personnel. Après, c’est subjectif, il n’y a pas de meilleure façon de faire.
Stéphanie : Bah en fait, clairement je l’aurais fait parce que j’ai même des exemples autour de moi de gens qui n’ont pas de résidence principale et qui ont pourtant plusieurs appartements. Mais dans mon cas, je ne sais pas pourquoi, c’est un truc qui me suit, courtier, pas courtier, banque, etc. ou établissement de crédit, systématiquement : « vous n’êtes pas propriétaire de votre RP », ils me bloquent. Tu vois ? Ils me bloquent. Et même pour mon premier appartement, le courtier a fait le forcing parce que… et pourtant comme je le disais, bon j’ai un salaire convenable. J’avais quelques économies pour pouvoir payer les frais de notaire, etc., mais je ne les ai pas mis dans le projet quand j’ai fait mon achat. Et puis, je n’avais pas de crédit en cours ni quoi que ce soit. Donc il n’y avait aucune raison que ça ne passe pas, et j’ai eu des refus de banque à travers le courtier et même moi par moi seule parce que je n’étais pas propriétaire de ma résidence principale. Je ne sais pas ce qu’ils ont avec ça, mais ça devient… Enfin dans mon cas en tout cas, j’ai souvent le problème qui m’est opposé.
Kendy : Ouais, mais après, je prendrais du coup l’exemple de Stevens, lui on lui a tout sorti : « vous êtes trop jeune », « vous vivez trop loin », « vous n’avez pas de résidence principale », le pauvre ! Je te dis, il s’est ramassé toutes les excuses possibles et imaginables mais il est quand même passé. Mais après, il s’est mangé des refus. Je te dis, des refus, tu vas en prendre. Ça, ce n’est pas… Je ne suis pas persuadé que tu ne vas pas en avoir, mais c’est sûr que tu vas en avoir. Mais bon, je pense que ça peut quand même passer. Il faut juste trouver les bons partenaires et puis lancer. Mais il ne faut surtout pas lâcher. Parce que tu vois là, il y a Giovanni, je crois qu’il était là aussi, il a un bon dossier aussi et pourtant je crois qu’il y en a qui lui ont dit : « ouais, non, ça va être compliqué ». Ils n’ont même pas appelé. Donc t’inquiètes, ce sont des choses que tu vas rencontrer. Autant, il y en a qui peuvent avoir de la chance où on leur dit : « ouais nickel, pouf ! pouf ! On va vous suivre », autant, il y en a d’autres, ça va être plus chaud.
Stéphanie : Ouais. Il ne faut pas lâcher.
Kendy : C’est ça. Donc, c’est la morale de l’histoire donc ne lâches rien, et puis tu verras ce que tu fais. Mais bon, si l’envie te reprend de relancer la machine, j’en serais ravi. OK ?
Stéphanie : OK. Super, merci Kendy.
Kendy : Je t’en prie Stéphanie. À tout à l’heure !
Stéphanie : À tout à l’heure.
Kendy : OK. Je vois qu’il y a des questions ici de Mathieu. Alors : « est-on soumis à des normes de sécurité ? Oui j’ai la mienne ». Donc Mathieu dit qu’effectivement, il a bien sa résidence principale. Alors Mathieu, je vais te donner la parole, tu vas me dire un peu de quoi tu parles exactement.
Mathieu : Ouais Kendy. C’est vrai qu’en faisant les plans je me suis posé la question, est-ce qu’il y a des normes de sécurité du style, bon il y a des trucs évidents comme les détecteurs de fumée, mais est-ce qu’il faut mettre des extincteurs ? Est-ce qu’il faut mettre les petits panneaux verts lumineux pour indiquer les sorties de secours ou les sorties en cas de feu ? Les plans de l’immeuble simplifiés dans l’entrée ou des choses comme ça ?
Kendy : Ouais, je vois ce que tu veux dire. C’est sûr qu’en fait, ton logement, il n’est pas considéré comme un ERP, c'est-à-dire un Établissement Recevant du Public, voilà. Du coup, tu n’as pas ce genre de normes et tout ce genre de choses, l’histoire de porte coupe-feu, etc. Après, si tu veux en mettre une, tu peux. Il n’y a rien qui te l’interdit de le mettre, mais tu n’as pas forcément ces obligations. Par exemple, pour la partie feu et tout, il suffit que tu mettes un détecteur de fumée, et là tu respectes la réglementation. Après, si tu veux mettre un extincteur dans le logement, tu peux aussi. Si tu veux mettre un extincteur sur ton palier, tu peux également. Tu n’es pas obligé de le faire. Si tu le mets, j’ai envie de dire que c’est plus pour toi. En gros, si *1:11:28* le mec, il puisse avoir le temps d’éteindre le feu et ne pas cramer des immeubles. Mais il n’y a pas forcément de réglementation par rapport à ça. Tu auras plus des réglementations plus par rapport à la taille du logement. Si tu mets quelqu’un dans un truc qui fait 8 m², là on va te dire : « c’est insalubre », même si c’est tout propre. Mais si ça ne respecte pas tout du moins la taille, ça ne va pas être bon. Si tu mets un logement avec une hauteur de moins de 2 m 20, bah là encore, ce sera considéré comme insalubre parce que tu ne respectes pas la hauteur. Si dans le logement, il y a de l’humidité c’est-à-dire que tu n’as pas mis de VMC ou de système d’aération et qu’il y a un taux d’humidité supérieure à la norme, là ton logement sera considéré comme insalubre. Mais sinon, tu n’as pas de *1:12:18*. En tout cas moi, je n’ai pas mis les panneaux verts et tout ça. Ça, je n’ai pas mis ça. Ça, c’est vraiment sur des Établissements Recevant du Public que tu dois mettre ce genre de choses, mais nous ce n’est pas le cas.
Mathieu : OK, d’accord.
Kendy : Mais bon, après, tu vois par exemple, si toi tu veux juste pour te rassurer mettre par exemple des extincteurs, ce n’est pas très cher. Moi, j’ai fait venir le mec, c’était je crois pour deux extincteurs, un à chaque niveau je crois, entre deux niveaux, c’était 300 balles ou un truc du genre. Tu vois, ça ne coûte rien. Donc c’est du plus, mais ce n’est pas une obligation.
Mathieu : D’accord, OK. Effectivement, moi, je serais plutôt d’avis d’en mettre mais je voulais savoir. Et en fait, c’est en posant cette question que je me suis dit : « mais c’est peut-être obligatoire, il y a peut-être d’autres trucs aussi ». Mais à priori, non.
Kendy : Non, non. En gros, c’est comme si tu étais chez toi. C’est un logement. Donc après, tu mets ce que tu veux dans le logement mais ce n’est pas comme si tu étais par exemple une boîte de nuit. Une boîte de nuit, tu vois, elle aura de normes parce qu’elle reçoit une foule de personnes. Toi, tu n’auras jamais 30-40 personnes dans ton établissement, donc tu n’auras pas les mêmes normes. Parce que sinon après, il faut mettre par exemple des trappes d’ouverture au toit parce que les normes pour l’incendie et tout, c’est chaud, avec des sprinklers et tout s’il y a le feu pour que ça rattrape tout direct. C’est un autre délire là, ce n’est pas du tout le même truc.
Mathieu : Tant mieux.
Kendy : Non, mais ça marche. OK, je ne sais pas si tu avais d’autres questions Mathieu ?
Mathieu : Non, c’est bon pour moi, merci !
Kendy : Bon bah je t’en prie. En tout cas, si tu as en as une autre, n’hésites pas, je te redonne la parole.
OK. Alors, je vois qu’il y a une autre question de Laura. Quand tu as un moment, est-ce qu’un studio de 13 m² environ te paraît « borderline » ? Pour la surface du studio, franchement moi, je dirai la norme, c’est 9 m². C’est-à-dire que tu peux avoir 9 m² si c’est une chambre. Mais si c’est un logement indépendant, c’est 14 m² la norme officielle. Après, je te dis, ça dépend de la configuration du logement. Moi, j’ai vécu dans un 11 ou 13 m, je ne sais plus. Soit c’était 11 m le total ou je ne sais plus, mais en gros, j’ai vécu dans un truc méga petit. Mais c’était super bien agencé, donc ça faisait le job. Pour moi, si ton logement est bien agencé, ça va. Même 13 m², ça va encore, 12 m², ça va encore. C’est sûr qu’il faut que le mec, il puisse avoir un lit. S’il ne peut pas mettre un lit, tu vois, genre son lit, du moins quand il est allongé, il ne peut même pas… ou tout du moins s’il est dans la pièce, il ne peut pas se mettre debout, là ça ne va pas. Mais tant que tu ne descends pas en dessous des 9 m², pour moi, ça va. Mais l’idéal, c’est je dirais entre 14 et 20 m² c’est bien. Après, plus grand, pour moi, ça devient de l’espace perdu. Moi, j’ai des trucs à 35-40 m², mais c’est vraiment parce que je ne pouvais pas séparer. Donc ça, j’ai gardé. Mais si tu peux séparer, pour moi, 14-15 m², c’est largement suffisant.
Je vois qu’il y a une remarque de Loïc : « on peut prêter son RP, c’est une condition que la banque pourrait faire, mais ce n’est pas obligatoire, c’est au cas par cas ». Ah oui, donc ça, c’est Loïc qui fait cette remarque par rapport à Stéphanie, je crois. Je pense en tout cas. En plus, Loïc il est conseiller. Loïc, tu devrais nous trouver des taux de malades mentaux là, il faut que tu trouves des prêts là mon gars. Tu es conseiller ! Non, je rigole. Mais donc en fait, Loïc, il faisait la remarque pour toi Stéphanie, je pense, pour le fait du moyen d’obtenir ton financement. C’est possible effectivement sans RP et c’est sûr que les banques préfèrent ça. En gros, dis-toi que les banques vont préférer le mec qui achète sa résidence principale, qui est marié, qui a deux gosses parce que c’est la stabilité. Ce mec-là au niveau du scoring, il est au top du top parce que les banques le kiffent. C’est comme Mathieu. En fait, Mathieu, toi, les banques vont te kiffer, toi, tu as ta résidence principale, t’as un gamin, tu es marié. Toi, je pense que tu le sais qu’il n’y aura pas de problématique pour le financement parce que tu rentres dans toutes les cases. Non, c’est cool.
OK. Il y a une autre remarque de Loïc qui dit : « dans la banque où je bosse, ce n’est pas souvent un souci. *1:17:42* et puis le projet ». OK. Bah en tout cas, merci à toi Loïc pour les infos, c’est top. Au moins, j’espère que ça peut aider les autres sprinteurs. Stéphanie dit merci.
Alors, je vois qu’il y a un autre sprinteur qui vient d’arriver. Je ne sais pas où tu étais mec, mais tu es en retard. Là, tu vas devoir faire un billet d’absence là William. Je te donne la parole. Comment vas-tu William ?
William : Ça va. Effectivement, je suis désolé pour le petit retard.
Kendy : Tu vois le mec, il t’affiche. Personne n’aurait su que tu étais en retard, mais je t’ai affiché en fait.
William : Ce n’est pas grave. Ouais j’avoue, de toute façon je suis en retard donc je n’ai rien à dire.
Kendy : Comment vas-tu William ?
William : Ça va, merci.
Kendy : Alors, où en es-tu par rapport à ton projet ?
William : Bah moi, comme d’habitude, recherches, visites. Alors là, j’ai programmé pour lundi prochain. Et on va dire que c’est un peu ma faute, je m’y suis pris trop tard, j’avais repéré plein de maisons mais j’avais un jour pour aller les visiter. Mon délai il était trop court, du coup les agences, elles étaient toutes déjà prises. Du coup, ça m’a fait perdre du temps, mais bon, ce n’est pas grave, c’est chiant. Et du coup, lundi prochain, je me suis organisé sept visites.
Kendy : OK. Bon, bah c’est parfait. Il faut que tu fasses du volume et puis ça va le faire. Si tu continues comme ça, je pense que d’ici la fin du mois, tu auras peut-être déjà fait une offre et peut-être même signé une offre. Donc, c’est cool.
William : Ouais, je voudrais bien.
Kendy : Non, mais c’est cool. Bon bah ça marche. Je ne sais pas si tu avais des questions particulières par rapport à ce que tu as pu voir ou quoi que ce soit.
William : Non, mais je ne sais pas si, enfin tu vas me dire. Je suis allé voir ma banque ce matin. J’ai pris un rendez-vous avec ma conseillère pour rien à voir avec ça, mais est-ce que tu penses que je commence à lui parler du projet ou ?
Kendy : Bah pour l’instant, ça ne sert pas à grand-chose puisque tu n’as pas de compromis. Elle pourra juste te dire : « oui, je pense que… » ou « non », mais elle ne pourra pas… Tu vas lui faire perdre du temps et tu vas perdre du temps. Il faut vraiment arriver avec un projet concret et après, tu présentes. Mais tu arrives avec le fait accompli et là tu dis : « bon, voilà, qu’est-ce qu’on fait là Madame ? » « Qu’est-ce qu’on fait ? ». Mais juste lui parler et tout, ça va juste faire de la discussion. Tu peux en parler, mais pour moi ça ne va pas faire avancer *1:20:23*. Pour moi, il faut que tu te focalises sur la recherche. Et puis dès que tu as du concret, là tu vas pouvoir présenter ça à ta banque et à d’autres banques. Si elle est OK, bah on travaillera avec elle, sinon, bah on travaillera avec d’autres personnes.
William : Ouais. Non, mais c’était juste pour savoir si je commence à la travailler encore ou pas.
Kendy : Ouais. En plus, je ne sais plus, c’était toi qui me disais… C’était la dernière fois, c’était lundi, il y a quelqu’un qui m’a demandé comment faire pour ne pas payer des frais de notaire et puis je me suis dit : « purée, ça, c’est quelqu’un qui pense à *1:21:13* avec le truc des agents immobiliers où tu passes, tu fais venir quelqu’un d’autre et tout là ». Du coup, je l’ai partagé aussi aux sprinteurs. Non, mais ça marche. Mais en tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas William, je te redonnerai la parole. OK ?
William : Merci beaucoup.
Kendy : Ça marche, à tout à l’heure. OK.
J’ai une remarque, Josanie qui dit : « William, dis que tu étais en visite et que tu viens de rentrer ». Josanie, il ne faut pas faire ça, tu veux qu’il mente. Non, mais on est entre nous, il n’y a pas de souci. L’essentiel, c’est que tu sois là aujourd’hui et que tu partages. Moi je te dis, vraiment, pour moi, j’aurais pu ne pas faire ces sessions, mais j’ai pu remarquer que c’était important et que ça apportait énormément de valeurs parce que souvent, j’ai des questions de personnes qui me disent : « ouais, mais Kendy ci et ça » et je me dis que c’est dommage que les autres ne puissent pas profiter de ça. Donc c’est pour ça qu’on fera le maximum de sessions questions-réponses possibles pour qu’on puisse tous avancer ensemble et puis qu’on soit tous motivés ensemble.
Johnny qui dit : « je suis locataire, mais les banques telles que la Caisse d’Épargne, la Banque Populaire m’ont suivi, essaient de voir de ce côté-là ». Bah ça, je pense que c’est encore pour toi Stéphanie. Donc c’est un petit conseil de Johnny qui dit effectivement de voir avec Caisse d’Épargne ou Banque Populaire. Donc, parfait. Moi comme je te disais Stéphanie, franchement, je pense que tu peux vraiment tenter le coup. Ce serait vraiment dommage de perdre du temps. Quitte à faire le truc en doublette, moi, j’aurais tenté. Franchement. Après tu vois, c’est toi qui décides mais franchement, moi j’aurais tenté. J’aurais balancé les deux trucs, quitte à présenter ça dans deux banques différentes. Bon, je ne suis pas censé vous raconter ce genre de choses, mais j’aurais fait ça, je vais présenter dans deux banques différentes quitte à ne pas parler du projet, mais je l’aurais tenté.
OK. Est-ce qu’il y a d’autres sprinteurs avec qui je n’ai pas parlé ? Je crois que j’ai eu tout le monde. Loïc, il dit : « oui, après le RDV, je vais vous obtenir les TDV, les taux de voyous ». C’est ça qu’on veut mon gars, c’est ça !
« Non, mais ce qui est aussi très important et qui va déterminer si on prendra au sérieux, c’est être sérieux, réactif et pas agressif avec son banquier, ça joue énormément sur la collaboration ». On a un banquier avec nous les gars, donc écoutez bien ce qu’il dit. Bah je vais te donner la parole comme ça, tu vas pouvoir partager ça en live parce que je n’ai pas envie de relire. Mais attends, Loïc, où est-ce que tu es ? Je vais te donner la parole. Yes Loïc !
Loïc : Yes ! Ouais je suis là.
Kendy : Ouais, je vais te laisser donner un petit conseil, le petit tip à nos sprinteurs en live, de la bouche d’un conseiller !
Loïc : Oui. C’est super important, c’est être sérieux et réactif, c’est-à-dire qu’on vous demande des documents à fournir, il n’y a pas plus énervant que le client qui répond un mois après ou même une ou deux semaines après. Il faut vraiment donner des nouvelles et fournir les documents le plus rapidement possible pour que le dossier avance. Et puis, ce qui peut agacer aussi, c’est le fait de relancer de manière agressive. Moi, je vois des collègues et honnêtement, ils ne proposent pas la même chose aux gens qui sont agressifs et ceux qui sont sympas. Donc, il faut y faire hyper gaffe.
Kendy : Franchement mec, je kiffe ton intervention. Franchement je te dis, c’est vraiment intéressant qu’on puisse avoir un mec de la banque avec nous. Les sprinteurs, vous avez vu, on a un banquier avec nous là, donc vraiment écoutez ce qu’il vous dit et puis mettez ça en place. En plus, justement, dans la semaine, je crois que c’est la semaine 3, je t’ai expliqué que tu dois te créer ta mallette avec tous tes documents, comme ça le banquier il te pose une question, boom ! Tu vas dans ta mallette, c’est fait, c’est réglé. Tu n’as pas à aller chercher des documents. Donc moi, je te l’ai dit de mon côté, mais tu vois que même du côté de la banque, c’est pareil. Parce qu’il y a des gens qui ne font pas ça. Les mecs quand on leur demande un truc, c’est à ce moment-là qu’ils doivent aller faire la photocopie, ah ils ont oublié la photocopie. Donc toi, mets des documents et puis voilà. OK. Est-ce qu’il y a d’autres trucs pour toi qu’il faut qu’on fasse attention pour qu’on puisse maximiser nos financements ?
Loïc : Non, c’est surtout ça. C’est surtout de premier abord comment ça se passe, comment se présenter au banquier et puis donner les papiers tout de suite parce que franchement, les documents, c’est hyper important et c’est galère de les obtenir, de relancer le client, de lui dire : « vous, il nous manque tel dossier, tel papier », c’est hyper galère. Et ça, ce n’est pas très apprécié du tout, du tout. Et puis la partie être agressif là, quand tu es super mielleux et tout, tout se passe super, mais franchement, le banquier, il va se défoncer pour toi. Il va vraiment se défoncer.
Kendy : Bon bah les gars, prenez votre voix suave, un peu genre : « Bonjour Monsieur, j’espère que vous allez bien », et puis les Demoiselles, mettez votre petite voix sympa et soyez sexy dans vos voix parce que ça va vous aider. En plus, mine de rien, même que je sois avec le banquier ou le courtier, il ne faut pas que tu arrives en disant « ouais mais mec, depuis le temps que j’attends mon truc… ». Donc moi, je dis qu’on peut mettre la pression, mais de façon vraiment délicate en disant : « mais en plus moi, *1:27:26* je ne sais pas, mais moi, il y a l’agent immobilier qui demande un petit peu où ça en est, je voulais juste voir avec vous, est-ce que vous avez peut-être des nouvelles et tout ? » « Ah non, mais ne vous inquiétez pas Monsieur Polestin, là, c’est en cours et tout ». « Ah bah d’accord, bah c’est parfait. C’est parfait ! franchement merci ! Merci ! ». Tu vois ?
Loïc : Parfait. Exactement, parfait.
Kendy : Mais il faut vraiment les mettre dans la poche et puis faire en sorte que ça puisse avancer. Non, mais en tout cas, merci à toi pour ton intervention Loïc, c’est cool. Et puis, je pense que tu seras là toi samedi ?
Loïc : Alors je vais essayer. Alors ce n’est pas sûr parce que je travaille le samedi justement, c’est ça le problème. Donc, je vais voir. Comme je recommence dans une nouvelle agence dès mardi donc je vais voir si je peux négocier le samedi, mais ça va être dur.
Kendy : Mais tu t’es inscrit ou pas ?
Loïc : Non, pas encore parce que ce n’est que mardi que je saurais.
Kendy : D’accord. Ah ! Mais attends, parce que j’ai vu *Lévi*, je crois avoir vu passer un *Lévi*, mais je ne sais pas qui c’est. *Lévi* Lionel.
Loïc : Ah ! Ah oui, c’est mon frère ça ! Parce qu’on fait en SCI, c’est pour ça.
Kendy : Ah ! D’accord. Et lui, il *1:28:40* alors ton frère ?
Loïc : En fait, il faut que je voie avec lui parce que soit c’est lui, soit c’est moi qui pourra être là pour témoigner et pour prendre des infos, mais c’est parce qu’on le fait tous les deux. Lui, il recherche dans sa zone et moi je recherche dans ma zone, et donc ce serait bien qu’un de nous deux soit là.
Kendy : D’accord. Parce que je pensais que c’était ton deuxième prénom ou un truc du genre. OK, d’accord.
Loïc : Ah non, non, c’est mon frère. Comme je t’avais dit, c’est une SCI en fait.
Kendy : D’accord. OK, ça marche.
Loïc : Ça augmente notre capacité d’emprunt aussi.
Kendy : Je donne un petit *1:29:15* à Céline du coup. OK. En tout cas, si oui, ce serait cool que tu puisses être là, mais bon, si tu n’es pas là, bah c’est tout. En tout cas merci à toi pour l’intervention, c’est super sympa pour les sprinteurs.
Loïc : OK. De rien. Je te dirai s’il y a besoin.
Kendy : Ah oui, il y a une autre question là pour toi, c’est Giovanni qui dit : « tu travailles dans quelle banque ? ».
Loïc : Au Crédit Agricole.
Kendy : Crédit Agricole, OK. Mais bon, il n’est pas sur notre secteur du coup ça va être *1:29:52*
Loïc : Ouais. En fait, le Crédit Agricole, c’est une banque mutualiste aussi donc chaque région a son Crédit Agricole.
Kendy : Ouais. Et c’est ce que je disais au sprinteur qui me disait : « ouais, mais est-ce que si on présente un projet au Crédit Agricole du Nord, ça ne va pas poser souci ? ». Je disais que : « à un certain niveau, peut-être que ça peut se voir. Mais quand ça reste en agence, ça peut passer crème, en tout cas, rapidement. Si le montant dépasse, ça peut se voir ». Mais j’expliquais qu’en gros, les banques ne communiquaient pas parce que même moi j’avais été à Saint-Quentin pour retirer de l’argent, et les mecs ils m’ont dit : « non, votre argent on voit qu’il est là, mais on ne peut pas vous le donner ».
Loïc : Oui c’est vrai. Même chaque grande région a ses… on appelle ça les engagements. En fait, c’est eux qui prennent la décision d’accepter ou pas le dossier, la décision finale. La région, par exemple Île-de-France, a les banquiers qui travaillent aux engagements qui prennent la décision finale, et ceux par exemple en Bretagne ou en Alsace, ils ont aussi chacun leur centre. Donc du coup, ils ne vont pas communiquer à ce niveau.
Kendy : OK. Non, mais ça, c’est cool, au moins si on doit faire des doublettes, bah en gros on sait qu’on peut. Bon, tu ne leur diras pas qu’on fera des doublettes.
Loïc : Non.
Kendy : Non, mais ça marche. Bon bah en tout cas merci à toi et puis voilà. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole. OK ?
Loïc : OK ouais. Pas de souci.
Kendy : À tout à l’heure.
Loïc : Ça marche.
Kendy : OK. Alors, je ne sais pas si tout le monde est passé, je ne sais pas s’il y avait d’autres questions. À priori, il n’y a pas d’autre question. Alors il y a Giovanni qui dit : « en effet, ça dépend du secteur, il y en a qui fonctionnent par département ». OK. Ouais, exactement.
Je ne sais pas si tu as d’autres questions. Là, on a quand même bien avancé, je crois qu’on a eu tout le monde. Si tu as d’autres questions, bah n’hésite pas à la poser et puis moi je vais pouvoir répondre. Ah ! Ça m’aurait étonné que Laura n’ait pas de question. Attends Laura, je te donne la parole.
Laura : oui, allô, oui ! Là tu me fais passer pour la nana qui pose des questions toutes les cinq minutes.
Kendy : Non, je te taquine.
Laura : Du coup, bon bah là je reviens avec trois questions.
Kendy : Vous êtes témoins, elle a dit trois questions.
Laura : Mais non, mais ceux qui m’ont déjà entendue savent bien qu’il y a forcément un petit delta à prendre en compte. La première est par rapport à un des biens. La valeur nette vendeur de chacun, c’est 79 000 €. Donc en gros, le package ça fait 158 000 €. Ça, moi je veux négocier, mais bon ça, c’est autre chose. L’agent me dit que les frais d’agence pour les deux, ça revient à 12 000 €. C’est beaucoup ou pas ? Ce qui fait 6 000 € par immeuble. C’est beaucoup 6 000 € par immeuble pour une surface chacun d’à peu près 110 m², 110-120 m² ?
Kendy : En fait, tu ne peux pas compter les frais de notaire par rapport à la surface. Ça pourrait être 1 000 m², ça pourrait être 10 m², les frais de notaire tu les comptes vraiment par rapport au *1:33:49*
Laura : Au prix ?
Kendy : Voilà, du bien. Ouais, c’est vraiment le prix du bien. Et voir un peu si l’agence, elle fonctionne au pourcentage ou si elle fonctionne au forfait. Parce qu’il y a certaines agences, par exemple *1:34:05* certains prix, elles vont avoir des zones horaires fixes au forfait genre si le bien coûte 5 000 balles, bah tu vas payer 2 500 € ou 1 500 €, mais c’est vraiment au pourcentage que ça va se calculer.
Laura : D’accord. Parce qu’elle, elle fait partie d’un réseau d’agents immobiliers. Tu vois, ce n’est pas une agence, c’est un réseau d’agents immobiliers donc elle est à son compte. Et donc, elle m’a dit : « voilà, c’est 6 000 € par immeuble ». Donc moi je demandais est-ce que par exemple pour 79 000 €, est-ce que 6 000 € c’est beaucoup ou pas ? Parce qu’il y a une fois où tu parlais de ça, il faut faire attention au niveau des frais d’agence.
Kendy : Ouais. Non, mais pour moi, ce n’est pas forcément énorme après par rapport au coût total de ton projet. J’ai envie de te dire que ça, c’est le dernier truc que tu vas… tu peux essayer de négocier même si tu gagnes 1 000 € ou 2 000 €, ce sera ça de gagné, mais ce n’est pas ça qui va faire que ton projet soit rentable ou pas. Les deux éléments vraiment qui feront que ton projet va être rentable, c’est le prix du bien et le coût de tes travaux. C’est vraiment les deux. Il faut penser en termes de, comme le dit le principe de Pareto là, se dire : « mais quels sont les deux éléments ou les trois éléments qui vont avoir un vrai impact sur mon projet ? ». Sur 200 000 € gagnés, 1 000 € pour moi, c’est une miette, c’est nul. Tandis que gagner 10 % sur tes travaux qui valent 150 000 €, c’est déjà 15 000 balles. Donc c’est pour ça qu’il faut te dire : « OK, c’est quoi le truc le plus important qui va me faire vraiment passer d’un côté à l’autre ? » Mais pour moi, 1 000 € sur les frais de notaire, parce que sur 6 000 €, même si tu négocies, même si tu le fais à 3 000 €, si c’est 50 % des frais, bah pour moi, ça ne va pas transcender ton projet. Si c’est à 3 000 €, c’est quelque chose mais vraiment, ce n’est pas là que tu vas avoir le plus d’impact. Focalises-toi sur les trucs qui sont importants et les deux trucs là, c’est le prix du bien. Donc si tu peux gagner 5, 10, 15 000 € sur le prix du bien ou si tu peux gagner 10 ou 15 000 € sur le coût des travaux, c’est ça qui va être important, mais pas les frais d’agence. Après, si tu vois que tu payes 30 000 € et que le mec, il te prend 10 000 € de frais d’agence, ouais là, c’est… Tu vois, tu peux négocier.
Laura : Oui. Là tu te dis que tu n’y vas pas.
Kendy : Mais pour moi, quand tu es à moins de 10 000 € de frais d’agence, ça va, ce n’est pas la fin du monde. Je ne dis pas qu’il ne faut pas négocier, mais je dis juste qu’il faut que tu regardes 1/ un par rapport au prix du bien, le coût d’achat ; et 2/… Il faut regarder le coût d’achat pour pouvoir dire effectivement si ça vaut le coup ou pas, mais sinon le truc le plus important c’est le coût des travaux et le prix du bien.
Laura : OK. Ça marche. Du coup, attends puisque tu as généré une autre question qui rentre le delta en question dont je parlais. Est-ce que tu peux établir une pseudo-moyenne des négociations qu’on peut faire sur les travaux ? Je ne sais pas, en moyenne, même si ça peut varier d’un projet à l’autre.
Kendy : Non. Là, tu t’excites pour rien. Il ne faut pas que tu t’emballes sur des trucs comme ça, il faut vraiment rester simple. Non, mais c’est vrai, il faut que tu restes simple. C’est-à-dire que première étape, c’est trouver le bien. Deuxième étape, une fois que tu as trouvé le bien, tu vois comment tu négocies. C’est comme si tu te disais en gros quelle est la moyenne pour l’accord de prêt. Comme Loïc disait tout à l’heure, chaque projet va avoir son cas par cas, chaque *1:38:18* son cas par cas. Si je prends l’exemple de Laure, bah le truc il est super bien agencé, là le mec, il nous aurait dit 800-900 € du mètre carré, j’aurais dit : « il y a un gros problème ». Alors que *1:38:31* tu dois tout casser, il n’y a rien de prêt et il te dit 300 € du mètre carré, là aussi il y a un problème. Donc tu ne peux pas dire : « je vais négocier en moyenne ». L’immobilier, ce n’est pas un truc lisse où c’est pareil partout. Même au niveau de ton immeuble même, tu auras des logements qui seront différents. Tout ne pourra jamais être pareil donc on ne peut pas faire de moyenne. Focalises-toi sur ce qui est *1:39:05* tu vois, ça, ce sont des questions secondaires que tu te poseras vraiment quand tu seras en phase de négociation, mais pour l’instant, focalises-toi sur des trucs qui vont faire avancer ton projet. 1/ Comment je trouve le bon bien ? 2/ Comment j’essaie de négocier le prix du bien ? 3/ Comment je négocie le prix des travaux ? Et puis j’ai envie de dire qu’il n’y a même pas de quatre parce qu’une fois que tu as fait ça, tout le reste devient insignifiant. Quitte à négocier le *1:39:32* en fait, tu n’as même pas besoin de négocier le prix d’agence parce que si c’est en pourcentage, ça va forcément diminuer.
Laura : Oui, ça va diminuer.
Kendy : Tu vois ce que je veux dire ? Donc c’est pour ça que les gens des fois voilà qu’ils disent : « oui, mais je vais essayer d’avoir un bon taux, je viens de négocier le taux ». Mais mec, négocies déjà le prix du bien et des travaux. Ton truc, il coûte 30-40 % plus cher, tu veux essayer de négocier quoi ? 1 000 € sur les frais d’agence alors que le mec, certes, je dis qu’il a peut-être bossé ou je ne sais pas s’il a bossé, mais en tout cas ce n’est pas ça qui va faire changer ton projet. Donc on se focalise sur ce qui est important et ce qui fait vraiment avancer le chemin. De toute façon, ton projet il ne sera jamais parfait donc il faut faire en sorte qu’il soit le mieux possible en faisant le moins d’effort possible. Et là, le truc *1:40:23* qu’il soit parfait, du moins en tout cas le mieux possible, c’est les gros éléments, genre travaux et prix du bien.
Laura : OK, ça marche. Autre question, par exemple le mec de Maison des travaux, il parlait du prix d’un des biens et le prix est à 80 000 € à peu près. Et lui, il m’a fait une estimation à 110. C’est la deuxième fois qu’il revient là-dessus et qu’il me dit : « non, mais en fait, ça ne passera pas parce que visiblement, le prix des travaux est trop supérieur par rapport au prix du bien ». Mais je lui ai dit : « non, mais ça dépend. Il y a des cas autour de moi où il y a une petite différence ». Mais après voilà, ça, je vais voir avec mon courtier même si je n’en ai pas encore de courtier, mais voilà. Je lui ai dit je verrai avec le courtier ce qui est possible de faire ou pas. Mais toi, est-ce que tu as un retour à faire par rapport à ça ou Loïc ? Ou je ne sais pas.
Kendy : Tu as juste à regarder la vidéo de Stevens. Stevens, lui, c’est un bon cas d’école par rapport à ça. Son bien coûtait 50 000 € et il a financé, je crois, 90 000 € de travaux.
Laura : Bah oui, c’est ça. Mais moi, c’est ça, je lui ai dit que j’ai des cas où ça s’est fait donc je me dis : « ça s’est fait pour certains alors je peux peut-être galérer évidemment, mais enfin voilà il n’y a pas trop de raisons pour que ce soit si infaisable que ça » parce qu’à l’entendre, ouais c’est infaisable.
Kendy : Franchement je te dis, il ne faut même pas que tu perdes ton temps. Là, tu dépenses de l’énergie pour rien Laura. Le mec, il te dit… Tu dois vraiment te mettre en mode : « OK, qui est en face de moi, qu’est-ce qu’il raconte et est-ce que ce qu’il est en train de me dire, ça a vraiment un impact ? » Le mec dans la Maison de travaux qui te dit : « oui, bah c’est trop cher par rapport au coût de travaux », mais qu’est-ce qu’on en a à faire, est-ce que tu es courtier mec, est-ce que tu es banquier ? Non, bah vas-y ferme-la.
Laura : Ouais. Bon après, je reste aimable avec lui parce que bon voilà nous ne serons jamais bon amis mais…
Kendy : Non, mais moi ça m’énerve parce qu’en fait, même des gens qui n’ont jamais investi, qui vont commencer à te dire : « oui, mais… », non mec. Est-ce que tu as déjà investi ? Non bah vas-y fermes-la parce que non ! Tu vois, toi, tu es là, c’est toi qui gères ton projet aujourd’hui. Il faut vraiment que tu te considères comme j’ai envie de dire l’esclave de ton projet parce que ce que tu sais déjà aujourd’hui, tu connais du moins plus que 90 % de la population. Donc, quand tu vas aller sur le terrain, même des mecs qui sont en face de toi, des fois ils n’y connaissent rien. Moi des fois, je te le dis, je suis tombé sur un banquier, je lui dis : « je veux acheter un truc en acte en main », il ne savait même pas ce que ça voulait dire. Il a été tapé sur Google pour trouver ce que ça voulait dire. Et je vais aller plus loin, j’ai dit au clerc de notaire que je voulais acheter acte en main et elle m’a dit : « mais ça veut dire quoi ? ». Je lui ai dit qu’en fait, ça veut dire que c’est le vendeur qui va payer les frais de notaire. Elle m’a dit : « mais ça ne se fait jamais ça Monsieur Polestin ». Je lui dis : « mais si, il faut vous renseigner ». Et là elle me dit : « attendez, restez en ligne ». Elle appelle son comptable et le comptable dit : « si, ça se fait ».
Donc clairement, pour te dire que ce n’est pas parce que le mec il est derrière un bureau ou ce n’est pas parce que le mec il a carte écrit : « courtier en travaux » qu’il en sait plus que toi. Crois-moi j’en sais plus que la majorité des gens qui sont sur le terrain. Donc toi, fais ton boulot et puis tout se passera bien. Le mec, il te dit : « oui ça va, c’est difficile », « merci pour l’information, mais vous n’êtes pas banquier, vous n’êtes pas courtier », point.
Laura : Ouais. Je lui ai dit : « voilà, moi j’ai des cas d’école autour de moi où c’est passé donc je verrai avec mon courtier ». Voilà ce que je lui ai dit : « je verrai avec mon courtier, merci beaucoup ».
Kendy : Tu le remercies pour son information et puis c’est tout. Mais tu vois les mecs qui viennent mettre des bâtons dans les roues, là il m’a déjà…
Laura : Ouais, j’ai vu celui qui t’a chauffé.
Kendy : Ouais, il m’a chauffé.
Laura : Si tu veux, je te donne son numéro, tu l’appelles en anonyme. OK. Et oui, par rapport au retour que mon banquier m’a fait, j’ai relu le mail et j’avais complètement zappé cette partie. Il m’a parlé de : « oui, bah votre capacité d’emprunt, elle est de tant si de l’ancien avec un apport de 20 000 €, elle est de tant si c’est un nouveau avec un apport de je ne sais plus combien ». Mais voilà, moi, je ne veux pas faire d’apport. Donc, dans mon analyse…
Kendy : Laura, non. Là, tu t’emballes trop. Tu commences à te prendre la tête pour des trucs qui vont arriver plus tard. C’est normal que tu te poses ces questions-là, mais ça arrivera au bon moment. Pour l’instant, ce que tu dois faire c’est te focaliser pour avoir une offre, avoir un compromis. Quand tu auras un compromis, à ce moment-là on parlera financement. Aujourd’hui, ça ne sert à rien qu’on parle de financement, tu n’y es pas encore.
Laura : Non, mais ma question ce n’est pas vraiment par rapport au financement, mais c’est pour savoir est-ce que dans mon étude par rapport à ce que je peux potentiellement prendre en charge, est-ce que je déduis ce pseudo-apport ou est-ce que je prends la base qu’il m’a donné, genre par exemple s’il m’a dit que je peux emprunter 200, bah c’est 200, point ?
Kendy : Tu prends le montant qu’il t’a donné. Toi, tu n’as aucune *1:46:03* à mettre en place, tu prends ce qu’il t’a donné et puis c’est tout.
Laura : Je fais avec ce qu’il m’a donné, OK.
Kendy : Mais ne te prends pas la tête. Franchement, ça, ce n’est même pas une question que tu devrais poser. Franchement, tu n’es pas encore au compromis là. Ne te prends pas la tête pour ça. Tu auras tout le temps de te prendre la tête pour le compromis, crois-moi. Regarde, il y en a plein là, Johnny, Giovanni, pas Johnny, mais Giovanni, je ne sais plus qui d’autre est en mode recherche de financement, ils sont en train de se prendre la tête là, mais comme il faut. Et tu verras, tu vas te prendre la tête comme il faut aussi bientôt donc ne commences pas maintenant, tu gaspilles de l’énergie là. Laisse tout ça plus tard quand ce sera annulé, *1:46:37* : « ah merde ! Je dois chercher le compromis, le financement… ». Mais si tu dépenses toute ton énergie maintenant, arrivé au moment du financement, bah tu n’auras plus rien. Donc tranquilles, *1:46:49*. Il faut y aller tranquille.
Laura : Non, non, j’y vais tranquille. C’était juste pour savoir du coup. Parce que ça peut potentiellement impacter mes propositions. Tu vois ce que je veux dire, est-ce que je m’engage ou pas. Parce que là en fait, pendant qu’on parlait, je n’avais pas encore eu le temps de faire les calculs parce que j’ai eu les infos par rapport aux travaux aujourd’hui, donc là j’ai fait les calculs avec prix net vendeur, travaux, mobilier, frais de notaire… tac, tac, tac, tac ! Bon, ça a fait augmenter la facture finale. Par exemple, sur un des deux projets, bon il y a un différentiel de 40 000 €, je crois. C’est un excédent. Le code 123, ça rentre dedans, mais par rapport à ce que le banquier m’a fait comme retour, il y a une différence de 40 000 € par exemple. Donc là, je me dis : « ah ! il y a peut-être un… ouais ». Quand je rajoute tout ce qu’il faut rajouter…
Kendy : Ouais ? Je n’ai pas bien compris ta question.
Laura : Non, en fait, c’est que pendant que tout le monde parlait, que tu interrogeais tout le monde, moi du coup, j’ai commencé à faire mon calcul un peu plus précis. Tu sais dans une des vidéos où je ne sais plus quelle semaine, la troisième, tu dis de faire maintenant une estimation, de dégrossir un peu le MAO, de mettre le prix net vendeur, les travaux, le mobilier, frais de notaire, frais d’agence, le courtier, les frais annexes, et de voir combien on a et de faire le différentiel par rapport au budget estimatif du code 127. Donc moi, comme je ne l’avais pas encore fait, je n’avais pas eu le temps aujourd’hui, donc là je l’ai fait pendant que vous étiez en train de parler et j’écoutais en même temps, et là par exemple sur un des deux projets, j’ai un différentiel par exemple de 40 000 € par rapport à ce que le banquier m’avait dit.
Kendy : Qu’est-ce que tu dois faire quand il y a un différentiel normalement ?
Laura : Bah tu négocies.
Kendy : Bah voilà !
Laura : Ah oui ! Non mais le différentiel, ce n’est pas par rapport au code 127 ! Moi les deux rentrent dans mon code 127. Mais le différentiel, c’était par rapport à la capacité d’autofinancement que le banquier m’a donné. C’est là où je me demande qu’est-ce que je fais par rapport à ça.
Kendy : Non, ne te prends pas la tête là Laura.
Laura : OK, d’accord, ça marche.
Kendy : Essaies de rester dans ton budget et puis essaie d’avoir un compromis, tu verras. Là, vraiment tu dépenses de l’énergie pour rien. Attends la partie compromis et là tu auras besoin de beaucoup d’énergie pour aller contacter les courtiers, etc. Mais ne te prends pas la tête pour l’instant. *1:49:21* Plus tard, tu auras tout le temps pour faire ça, mais là aujourd’hui, restes focus, fais ton calcul pour être sûr ton besoin, ton code 127. Une fois que tu as ton code 127, tu signes ton compromis et à ce moment-là, on va chercher le *1:49:37*. OK ? D’accord.
Laura : D’accord. OK, c’est noté, ça marche. Merci, je n’ai plus de question.
Kendy : Ça marche Laura. Je ne sais pas si tu as d’autres questions, n’hésites pas à me mettre ta question dans la chatbox.
Je ne sais pas mais apparemment il n’y a peut-être plus de question, je n’ai plus de retour. J’attends encore quelques secondes. En tout cas, je pense que là, on a tout vu, on a tout traité. En tout cas, moi, ça m’a fait plaisir de passer ce petit moment avec toi. Aujourd’hui, tu as déjà ton plan d’action pour cette semaine. Si tu es en mode financement, je t’invite à contacter un maximum de courtiers, donc je pense notamment à Johnny, Josanie, Giovanni également. Il y a qui d’autre ? Si tu es en phase de recherche, je t’invite à faire un maximum de recherches, notamment Loïc et puis William, Stéphanie également pourquoi pas, Mathieu aussi. Et puis, si tu as déjà trouvé ton bien, je t’invite à avancer sur la partie compromis. Donc là, je pense notamment à Laura. Et puis, si tu as déjà signé ton compromis, tu as déjà signé ton bien et tout, je t’invite à poursuivre toute la partie travaux, là, je pense à Laure. Donc, on ne lâche rien surtout, on ne lâche rien. On continue d’avancer. Du coup, n’hésite pas à faire du volume et puis à continuer à travailler sur ton projet.
J’ai une remarque. Non, t’inquiètes Laura, on est entre nous. En tout cas, je te souhaite une très bonne soirée et puis on se voit lundi, même heure, à 19h00. Et puis comme ça on va pouvoir avancer sur ton projet. Je compte sur toi pour m’apporter de bonnes nouvelles lundi pour me dire où est-ce que tu en es et qu’est-ce que tu as pu mettre en place pour avancer sur ton projet. OK ? Allez, je te souhaite une bonne soirée et je te dis à lundi.