Septembre 2019 - 050919

.

.

.

Salut à toi. Bienvenue pour cette session questions-réponses pour les sprinteurs et les sprinteuses.

Comme d’habitude, le principe est très simple, c'est-à-dire que tu vas pouvoir mettre ta question dans la chatbox et puis comme ça, moi je vais pouvoir te donner la parole (Interruption.) et je vais pouvoir y répondre et tout le monde pourra en profiter.

Est-ce que tu peux me dire si tout est OK au niveau du son pour (Interruption.) dans la chatbox et puis comme ça, on va pouvoir démarrer la session.

Laura me dit que le son est hachuré.

Attends, je change de wifi et puis je reviens tout de suite. Comme ça, ce sera fait.

Je change de wifi donc le son sera coupé pendant quelques secondes et puis je vais revenir juste après.

Salut Mathieu, salut Laura, salut William.

Attends, je change de wifi et je reviens dans trente secondes (Interruption.)

OK, super. Normalement, tu devrais m’entendre correctement. Est-ce que tu peux confirmer que tu m’entends bien s’il te plait dans la chatbox pour me dire si tout est OK au niveau du son ?

Normalement j’ai changé de wifi. Là ça devrait être beaucoup plus rapide et tu devrais m’entendre beaucoup mieux.

Alors, je n’ai pas de retour de ta part. Je ne sais pas si tu m’entends. Si tu peux me mettre un message dans la chatbox, dans la boite à questions ?

Je vais essayer de prendre quelqu’un. Attends Laura, je vais te donner la parole. Salut Laura.

« Laura : Salut Kendy ».

Tu vas bien ?

« Laura : Ouais, ça va et toi, tu m’entends là ? »

Ouais, je t’entends.

« Laura : Je suis en train de te répondre depuis tout à l’heure. J’ai dit qu’on entendait très bien. Tu ne vois pas mes messages ? »

En fait, j’ai vu tes premiers messages, mais je n’ai pas vu les suivants donc je ne sais pas ce qui se passe. En tout cas, moi je t’entends bien, c’est parfait. On va pouvoir avancer.

Comment vas-tu depuis la dernière fois ?

J’ai deux messages qui se sont affichés d’un coup, là.

Salut *Juan Carlo*.

J’ai des messages : « on entend », « j’entends », OK, parfait.

« Laura : Salut les sprinteurs et les sprinteuses également.

Alors depuis la dernière fois, à savoir lundi, il n’y a pas eu grand-chose parce que je continue mes visites samedi. Ce qu’il y a eu, c’est que j’ai reçu le diagnostic de la maison que j’ai visitée samedi dernier. Il y a de l’amiante à deux endroits, mais dans le rapport de l’expert, ils mettent : "MND", à savoir Matériau(x) non dégradé(s). Il y a un endroit, c’est au niveau d’un point d'eau d'un point salle de bain et l’autre est au niveau de la cheminée. Et puis visiblement, le plomb, il n’y a rien. J’avoue que l’histoire de l’amiante, quand je l’ai vu marqué, ça m’a un peu refroidie même si, dans tes vidéos, tu avais dit que si le matériel n’est pas abimé, ça va, mais… ça m’a un peu refroidie ».

Franchement, je te dis, l’amiante n’est vraiment pas une problématique. Au début, c’est sûr que quand tu vois écrit sur un diagnostic : « amiante, plomb, électricité avec anomalies » et tout, c’est sûr que ça fait peur. Pour les premiers projets, moi, c’était pareil. Je me suis dit : « ouh la la, il y a l’électricité, il y a une anomalie », limite tu as envie de dire : « je ne veux plus signer ». Ce ne sont pas des trucs problématiques. Déjà pour l’amiante, comme ils disent « Matériau(x) non dégradé(s) », ça veut dire qu’il n’y a pas de poussière. Et en fait, ce qui est dangereux dans l’amiante, c’est vraiment la poussière. Donc si le matériau n’est pas dégradé, tu peux encore le conserver. Moi, j’ai des logements, j’en ai deux en particulier, où la toiture est en amiante et les gens y sont et ce n’est pas gênant. Par contre, si demain je vais faire des travaux et rénover cette toiture et que je veux en remettre une nouvelle, je serais forcément obligé de faire passer une société qui est habilitée à traiter ce type de matériau parce que justement, la poussière d’amiante c'est dangereux et il faut que les mecs viennent camoufler avec des protections pour éviter de respirer la poussière d’amiante et éviter de tomber malade. Donc du coup, si tu n’as pas prévu de casser l’élément en question, pour moi, il n’y a pas de problématique.

Après, pour la cheminée, si tu prévois effectivement de la casser et de la changer, ça peut être un peu chiant parce que soit ton artisan sera obligé de faire ça un petit peu au black et refourguer ça au black parce que ça coûte cher pour les artisans de ramener de l’amiante à la déchèterie. Donc je t’ai dit que j’ai deux logements où les toitures sont en amiante, si je ramène par exemple… je crois qu’il y a un quota, genre six tôles ou deux ou trois tôles par semaine que tu peux ramener, et au fur et à mesure, tu peux les ramener comme ça. Mais quand c’est un gros chantier, tu t’imagines bien que tu ne pourras pas ramener tôle par tôle. C’est pour ça que tu fais appel à un artisan qui est habilité. Mais franchement, si c’est un petit truc pas très méchant, ton artisan va se débrouiller avec ça. Ne t’inquiète pas. Comme le dit *Juan Carlo* : « sinon, tu déposes toi-même », mais moi, jusqu’à aujourd’hui, je n’ai jamais eu à faire ça. Vraiment, si c’est une petite tôle, il met ça dans un petit papier machin et il va le déposer là-bas. Entre eux-mêmes, ils savent comment s’organiser donc j’ai envie de te dire qu’il ne faut pas que tu te prennes la tête pour ça. Le plomb, c’est pareil. Quand ce sont des anciennes maisons avec de la peinture de plomb, on te met ça dans le diagnostic, mais c’est juste pour te signifier qu’il y a du plomb donc si c’est un enfant… souvent, ce sont les anciennes peintures qui contiennent du plomb, donc si l’enfant met la peinture à la bouche, ce sera problématique. Mais normalement, comme tu vas faire des travaux, tu vas tout rénover, il n’y aura plus de plomb. Donc tu n’as pas à t’inquiéter par rapport à ça. Les trucs vraiment qui doivent t’inquiéter sur un diagnostic, c’est tout ce qui va être champignons, mérules, ce genre de chose. Mais même ça, dès que tu visites, tu le vois. Quand il y a de la mérule ou des champignons un peu chelou dans le bien, tu vas le voir parce que déjà, ça va sentir très mauvais et puis tu vas voir que ça va faire des formes bizarres, que tu n’as jamais vues (Rire.) Ça ne peut pas passer inaperçu. Et à partir de ce moment-là, tu sauras exactement ce qu’il faut que tu fasses. OK ?

« Laura : D’accord, ça marche. Et il y a eu un autre sujet ; j’ai eu un agent immobilier aujourd’hui et j’avais repéré un bien qu’on devait visiter. Il me dit : « en revanche, pour les maisons indivisées, maintenant dans les grandes villes, il faut s’assurer qu’il y ait le parking nécessaire pour. Et par exemple, le bien que voulez visiter, il n’y a pas de parking. Donc si vous voulez diviser, il y a autant de places, etc., et il faut que ce soit inscrit sur le permis de construire ».

Ça, ce sont des gens qui n’ont rien compris au truc. En fait, la réglementation dit que tu dois effectivement rapporter des places de parking si tu crées des nouveaux lots. Donc si tu as acheté une nouvelle maison par exemple : dans une maison, il y a un lot. Si dans cette maison, tu crées… en gros, c’est comme si tu créais des chambres avec tout le confort nécessaire, mais c’est comme si ça reste des chambres parce que tu ne vas pas ramener des sous-compteurs. Par contre si demain, tu veux ramener des compteurs électriques pour chacun des appartements, là tu devras faire une déclaration à la mairie et là, effectivement, il faudra que tu aies des places de parking. Mais toi, ce n’est même pas ton but d’avoir plusieurs compteurs parce que c’est toi qui…

« Laura : C’est quoi l’intérêt de ce genre de chose, faire plusieurs compteurs si on peut avoir un seul compteur, payer une facture globale et puis basta ? »

L’avantage de quelqu’un qui, par exemple, voudrait revendre son immeuble à la découpe, c’est de pouvoir dire : « OK, je vends le rez-de-chaussée, je vends l’appartement 2, je vends l’appartement 3 ». Toi aujourd’hui, si tu veux revendre, tu es obligée de revendre tout l’immeuble. Tu ne peux pas vendre juste une partie en fait.

« Laura : D’accord, OK ».

Donc pour quelqu’un qui veut faire de la revente à la découpe ou ce genre de chose, oui, c’est intéressant pour lui. Mais pour nous, dans notre stratégie, ça n’a aucun intérêt de vouloir faire une séparation de lots parce qu’en plus, tu vas devoir faire passer un géomètre pour prendre les mesures, créer des lots juridiques. Ce n’est que de la paperasse pour rien au final, en tout cas pour nous, dans la stratégie qu’on utilise. Donc du coup, si tu prévois effectivement de faire de la location meublée standard comme on a fait, *il faut tout simplement* séparer les biens. Tant que tu ne changes pas l’aspect extérieur du bien, c’est-à-dire que tu ne rajoutes pas de nouvelle fenêtre, tu ne changes pas la façade, tu ne changes pas de toiture ou quoi que ce soit ou que tu ne fais pas d’extension, c’est juste de la rénovation. Donc il n’y a même pas de déclaration à faire à la mairie par rapport à ça parce que c’est juste de la rénovation que tu fais.

Par contre, quand tu vas faire des changements, si tu modifies la fenêtre ou bien tu fais un changement de destination, là, effectivement, on va faire un permis de construire et on va le notifier à la mairie et eux ils vont nous dire, en fonction de la ville, si tu dois rajouter les parkings ou pas. Ils vont te dire ce qu’il faudra faire : par exemple, par rapport aux couleurs, si tu peux mettre du blanc, si tu dois mettre du PVC, si tu dois mettre de l’alu. Après, je pensais à Boris. Lui, il devait changer les fenêtres. La mairie lui a dit : « oui, vous pouvez changer les fenêtres, mais par contre, il faudra mettre de l’alu, il faudra prendre telle couleur, etc. ». Et en plus, si le bâtiment est classé, là encore, il y a les architectes des Bâtiments de France qui s’en mêlent et qui te disent : « il faudra respecter telle couleur, tel type de matériau, etc. », mais c’est seulement quand tu vas changer l’aspect extérieur. Mais tant que tu restes à l’intérieur de ton bien, il n’y a personne qui peut t’embêter par rapport à ça.

« Laura : D’accord. Mais quand tu dis « changer une fenêtre », ça veut dire par exemple que la fenêtre est abîmée, elle est en vieux bois, etc., et que tu veux mettre une fenêtre PVC, il faut que ça passe par un permis de construire ? »

Non, c’est plus genre tu vas créer une fenêtre par exemple *0:14:09* plus une création. Ou après, il y a certaines villes, même leur emplacement, ça peut demander quand même un permis de construire parce que c’est quand ce sont des rues qui sont classées. Il y a certains bâtiments… Pour te donner un exemple, je me rappelle quand j’étais allé à Bayonne, toutes les fenêtres sont typiques. Tu vois que c’est une forme un peu particulière. Donc par exemple, si tu achètes un bien là-bas, tu sais que si tu mets une fenêtre PVC, les mecs vont venir t’arrêter tout de suite. Ils vont dire : « ouh la la, s’il te plait, tu vas venir nous voir à la mairie avant de faire ces trucs-là ». Mais en général, soit l’artisan le sait quand c’est une rue problématique, mais si tu changes juste une petite fenêtre, à part si t’es vraiment dans un quartier tendu, là, effectivement, ça va poser problème. Mais si tu es dans une petite ville standard où il n’y a pas de trucs classés, tu vas changer ta fenêtre et puis après, ils vont peut-être passer, ils vont voir que tu as changé la fenêtre et c’est tout. Mais il ne faut juste pas faire de gros chantiers, genre tu avais un local commercial, t’as commencé à tout rechanger la façade et puis tu n’as pas fait de déclaration. Là, effectivement, c’est chaud. Même si le truc était classé, si c’est une petite fenêtre, si le mec est chiant, il peut venir t’embêter, il peut venir te dire : « ouais, mais mec, tu aurais quand même pu venir nous voir », mais si ce ne sont pas des trucs vraiment gros, ils ne vont pas t’embêter.

« Laura : D’accord, OK. C’est noté. Ça marche.

Du coup, hormis ça, pas de folies durant la semaine. Je continue à regarder les biens, en repérer quelques-uns, passer quelques coups de fil pour essayer d’en visiter et puis… voilà ».

OK, mais il faut que tu fasses du volume. Il faut que tu continues de faire du volume, de rajouter des biens sur ton fichier et que tu puisses avancer.

« Laura : Oui, j’ai pas mal de visites programmées là donc ça avance. Après, en revanche, c’est le samedi que je les fais ».

De toute façon, tant que tu es sur le terrain, c’est l’essentiel. L’idée n’est pas de faire au moins *0:16:37* sans avoir visité de bien, tu vois, c’est tendu.

« Laura : Ça marche ».

J’ai une dernière petite question : j’ai reçu le lien pour le 21 septembre, mais au niveau du lieu, ce n’est pas précisé, c’est où ? »

Si, c’est noté, sur la page. C’est écrit : « Hôtel Radisson Blu Paris ».

« Laura : Je n’ai pas cliqué sur le lien parce que je me suis dit que si je clique, il faudrait peut-être que je m’enregistre, mais je suis juste passée dans le mail ».

Non, tu peux cliquer dessus.

« Laura : OK, ça marche ».

Tu peux aller cliquer dessus et le faire.

« Laura : OK, c’est noté, merci ».

OK, je t’en prie. À tout à l’heure Laura.

« Laura : À toute ».

Ça marche.

Alright ! J’ai une question de *Juan Carlo* : « du moment où on ne touche pas les éléments contaminés pendant les travaux, ce n’est pas grave ? »

Exactement, c’est ça.

« … sinon on dépose nous-même, sinon en chiffrage, comment grosso modo estimer le désamiantage ? »

Alors c’est très compliqué *Juan Carlo*, parce que même la société, au téléphone, sans avoir vu le bien, les éléments endommagés, c’est compliqué de savoir le prix. Mais dis-toi simplement qu’il faudra mettre un coefficient sur le coût des travaux que si c’était un projet standard. Mais dans l’estimation qu’on fait, on ne fait pas de toiture, ce genre de chose. Donc en général, on sera très rarement confrontés à l’amiante mais si c’est le cas, tu fais venir un artisan qui te fera le devis, OK. Alors : « ça dépend si ça fait plus de dix ans que c’est exploité comme ça. Il y a *prescription* si ça fait dix ans, non ? »

Alors je n’ai pas bien compris ta question. De toute façon, je vais de donner la parole et puis comme ça, tu vas pouvoir me poser ta question en live.

*Juan Carlo* : « Kendy, il y a quoi le 21 ? »

*Juan Carlo*, ce n’est pas sérieux ça. Attends je vais te donner la parole.

Tu es pardonné parce que tu avais changé de mail.

Comment vas-tu *Juan Carlo* ?

Alors je ne t’entends pas, par contre.

Mince, je ne t’entends pas. Essaye de te déconnecter et de te reconnecter parce que ton micro est bien activé mais je ne t’entends pas.

Mais pour répondre à ta question, le 21 septembre on fait la rencontre des sprinteurs. Donc ce sera à Paris, Hôtel Radisson Blu, Paris Boulogne. Je t’ai envoyé normalement un mail aujourd’hui donc tu pourras y aller.

*Juan Carlo* s’est déconnecté. De toute façon il va revenir.

Alright ! Je vois qu’il y a Mathieu.

Salut, Mathieu.

« Mathieu : Salut, Kendy. Salut, les sprinteurs, salut les sprinteuses ».

Comment vas-tu ?

« Mathieu : Écoute, ça va bien et toi ? »

Ça va, nickel.

Alors où en es-tu sur ton projet du coup ?

« Mathieu : Pour rappel, j’étais sur un immeuble de 300 m². Donc j’ai revu les plans que j’avais faits sur tes conseils lundi. J’avais fait un T3. Je ne sais pas si tu t’en souviens et donc je l’ai transformé... »

Je m’en rappelle.

« Mathieu : Je l’ai transformé en un T2 et un T1. Et j’ai réussi à avoir un artisan, non sans mal, après une vingtaine de coups de fil pour demain. Seulement, ce n’est pas un tout corps d’état. Il y a marqué « rénovation » sur son site internet mais sans trop plus de précisions mais en fait, le mec, il ne fait que de la démolition et les réseaux, c’est-à-dire tous les réseaux d’eau, évacuations et acheminement de l’eau ».

Tu l’as eu en ligne et c’est lui qui t’a dit ça, du coup ?

« Mathieu : C’est lui qui m’a dit ça, ouais ».

OK. Du coup, il ne sera pas très utile ce mec-là.

« Mathieu : C’était la question : est-ce que ça vaut le coup que je fasse un devis avec lui ou est-ce que je perds mon temps ? »

Le mec, il ne s’y connait pas du coup... moi aussi je peux te faire un devis sur la dernière McLaren… Après, il peut s’y connaitre un peu mais bon, il ne peut même pas s’engager dessus. Un mec qui prend un devis, il s’engage. Il dit : « moi, je peux te faire ces travaux-là pour ce prix-là ». Mais te faire un devis sur le prix que ses confrères peuvent te faire, ça n’a pas de sens.

« Mathieu : Non, juste avoir une idée de ce que lui, il peut me faire. Est-ce que ça vaut le coup ? »

Oui, après, effectivement, il faut voir avec lui ce qu’il est capable de faire, ce qu’il est en mesure de faire. Et dans ce cas-là, tu vas voir en quoi il peut t’aider mais l’idée, il faudrait quand même que tu continues à chercher d’autres artisans en attendant pour ne pas rester bloqué avec ce mec-là.

« Mathieu : D’accord, qu’est-ce que je fais, j’annule demain ou… ? »

Pour moi, franchement s’il ne fait que des évacuations, s’il te l’a dit au téléphone, pour moi tu vas perdre ton temps. Tu vas juste aller serrer une pince. Tu ne vas pas pouvoir faire grand-chose. Ton but n’est pas de te balader. Ton but est de pouvoir avancer sur le projet. Donc si le mec te dit : « je ne fais que des démolitions », pour moi, il ne va pas t’aider.

« Mathieu : OK. Du coup, est-ce que tu as une astuce pour trouver des artisans ? Parce que j’ai un mal de chien, sérieux... »

L’astuce que je donnais souvent, c’est de voir avec la Maison des Travaux. Ces mecs-là, ils sont partout mais après, ce n’est pas dit que tu vas travailler avec eux mais au moins, il va te mettre en contact avec des artisans. Il va venir, machin. Le truc qui est chiant avec eux, c’est que c’est une agence de courtage en travaux donc leur but, c’est de te mettre en contact avec des artisans qui sont normalement censés être bons donc ils vont pouvoir te dire : « lui, normalement, il bosse bien », mais pas plus. C’est ça le problème. Mais bon après, il peut te faire rencontrer certains artisans. Après, sinon il y a la Maison des Travaux, il y a également 123 Devis.

« Mathieu : Ouais, alors j’ai essayé et *au bout d'une* semaine, ils m’ont dit : « on n’a trouvé personne ».

Après, il y a 123 Devis mais il y en a d’autres du même style. Là, j’ai pensé à 123 Devis mais il y en a d’autres. C'est 123 Devis ou 123 Travaux… Tu tapes : « devis rénovation », tu vas trouver. Ce n’est pas possible qu’il n’y ait pas de mecs sur ton secteur parce que les artisans paient pour avoir des rendez-vous donc il y a des artisans qui sont là en train de quémander pour venir te voir. Donc il faut juste que tu les trouves mais ils sont là. Ce n’est pas possible que sur ton secteur, il n’y ait pas d’artisan.

« Mathieu : Si, il y en a plein mais ils ont l’air complètement débordés ».

Après, qu’ils soient débordés, ça, c’est un truc. C’est sûr que le mec, si tu lui dis : « il faut venir demain après-midi visiter mon chantier », il peut te dire qu’il n’est pas dispo. Mais toi maintenant, ce qu’il faut que tu fasses, c’est de voir avec lui s’il peut venir un samedi ou un soir. Mais il faut que tu essaies de voir avec lui sinon tu l’appelles. Mais c’est sûr qu’il y en a autour de chez toi. Je peux mettre ma main à couper. C’est comme si tu me disais qu’il n’y a pas de boulangerie près de chez toi. C’est un peu le même délire.

« Mathieu : Non, je ne dis pas qu’il y en a mais… ou je m’y prends mal ou ils ont l'air d'avoir… »

Sinon, essaie de contacter la Maison des Travaux. Ça, c’est un premier point. Tu essaies de faire ça, première chose. Et deuxième chose, tu essaies de trouver un autre site du même style que 123 Devis.

« Mathieu : D’accord, OK ».

Donc tu as deux actions. Première action : tu contactes la Maison des Travaux. Donc eux, ils vont venir avec toi et ils vont voir avec les artisans. Et deuxièmement, tu regardes sur les sites pour voir si tu trouves d’autres sites du même style que 123 Devis. Et surtout, à aucun moment tu dis : « je vous appelle juste pour faire un devis du futur bien que je vais acheter ». Tu dis : « salut, bonjour. Je vous appelle parce que je dois faire des travaux dans un de mes immeubles », même un truc du genre... Tu donnes l’info. Il ne faut pas dire que tu veux faire un devis juste pour une estimation. Les mecs, comme je t’ai dit, des fois, ils paient pour avoir un devis. Donc eux, quand ils paient un devis comme ça, ils s'attendent à avoir quelqu’un qui a un vrai projet chaud bouillant, un truc croustillant et qu’ils vont pouvoir *clauser*.

« Mathieu : OK. Et sinon, si j’arrive à trouver genre trois artisans différents, ça vaut le coup aussi plutôt qu’un qui fait tout corps d’état ? »

Franchement, le meilleur truc à faire, c’est d’avoir un tout corps d’état surtout quand tu n’as pas l’habitude. Tu vas devenir le chef de chantier et ça, c’est un nouveau boulot. Chef de chantier, c'est un métier à part entière. Si déjà en plus, tu as ton activité à côté, tu ne vas pas pouvoir gérer ça parce qu’untel va te dire : « ce n’est pas ma faute parce que c’est l’électricien n’est pas venu » ; « ce n’est pas de ma faute, c’est parce que le plaquiste n’est pas venu. Mais pourquoi le plaquiste n’est pas venu ? ». Il va te dire : « le maçon n’est pas encore venu, c’est tout, ce n’est pas de ma faute ». Et c’est toujours la faute à quelqu’un d’autre. Alors que si tu as un mec qui est responsable, il se démerde. C’est-à-dire que tu lui dis : « moi, je veux qu’on avance, qu’est-ce qu’on va faire cette semaine ? ». Il va dire : « cette semaine, on va avancer sur l’élec, on va avancer sur la plomberie ». Là, quand tu reviens, tu dis : « qu’est-ce qui s’est passé ? ». Il va dire : « là, on a avancé sur l’élec, etc. on a eu un peu de retard sur la plomberie parce que j’ai un de mes gars qui était malade ». Mais toi, ce n’est pas ton problème. Toi, ce que tu veux savoir, c’est comment avance ton chantier, surtout pour tes premiers chantiers. Et même moi, aujourd’hui, je ne vais pas me prendre la tête à vouloir faire le mec qui chapeaute tout. Certes, tu vas gagner de l’argent mais ça n’en vaut pas la peine. C’est comme vouloir faire son repassage soi-même pour ne pas payer 10€ le repassage.

« Mathieu : D’accord, OK ».

Donc il faut vraiment que tu essaies d’avoir un mec qui fait tous les travaux et tu as un seul responsable de chantier. C’est-à-dire que tu as un référent. S’il y a un problème, c’est lui que tu appelles. S’il y a un truc qui ne va pas, c’est lui qui t’appelle. Parce qu’en plus, quand tu as plusieurs mecs qui sont en contact avec toi, un jour c’est le plombier qui t’appelle, un jour c’est l’électricien, tu vas saturer, mais vite fait. Il faut que tu mettes un peu… comme les PDG font, tu as une secrétaire, une assistante qui est en dessous qui vient et qui filtre un peu. Toi, c’est pareil parce que si tu n’as pas un mec en direct, tu auras tous les gens qui vont t’envoyer des messages pour te dire : « oui, il manque ça », « il faut les matériaux pour… », « il faut que j’achète les câbles », « ah oui, il faut que j’achète les *0:29:18* », c’est un bordel monstre.

« Mathieu : D’accord. Et donc du coup, j’ai une autre question qui découle de ça mais je pense connaitre ta réponse déjà. Qu’est-ce que tu penses des maîtres d’œuvre ? »

Moi, je pense qu’ils ne servent à rien (Rire.)

« Mathieu : D’accord, j’étais sûr ».

Moi, je pense qu’ils ne servent à rien mais au départ, l’avantage des maîtres d’œuvre, c’est que des fois, ils sont en contact avec des bons artisans. Ça, c’est le truc qu’ils ont. Mais clairement, ils ne servent à rien. Par exemple, Boris, je crois qu’il en avait pris un, histoire de se rassurer un peu. Mais à la fin, c’est quand même Boris qui suivait son chantier. C’était même une erreur grave. De toute façon, il vous en parlera samedi le 21, tu verras. Ça, c’est une erreur qu’il a faite. C’est-à-dire qu’il s’est trop reposé sur le maître d’œuvre. Il avait trop d’intermédiaires. Un moment, soit tu n'en as pas assez, du coup, c’est le bordel, et si tu en as trop, c’est le bordel aussi. Parce que, genre, le maître d’œuvre, il se dit : « bon bah OK », il a peut-être d’autres chantiers, il n’est pas vraiment à 100 % sur ton truc. Et toi-même, tu ne maîtrises pas ton chantier. Tu ne sais pas pourquoi le câble pendouille encore alors que normalement, il devrait déjà être encastré. Il y a plein de trucs comme ça, quand tu es sur un chantier, ça ne peut pas être une devinette pour toi. Tu ne dois pas te dire : « mais qu’est-ce que ça peut bien faire là ? Qu’est-ce que ça fait là ? Ouh… je ne sais pas », non. Tu dois vraiment maîtriser ton chantier et pour ça, tu n’as pas besoin d’être maçon. Il faut juste que tu puisses communiquer avec le chef de chantier ou le mec qui est responsable : « OK, qu’est-ce qu’on va faire cette semaine ? Bon bah on va mettre le placo. OK, donc ça veut dire quoi ? En gros, on va mettre les rails, et après on va mettre les placos, et puis derrière on va mettre l’isolation et on va en profiter pour passer les câbles ». D’accord. Toi, tu viens, tu vois qu’il pose le placo, tu vois qu’il n’y a pas d’isolation, tu dis : « c’est où, l’isolation ? ». Il dit : « ah si, c’est ça ! ». Tu dis : « ah, OK d’accord. ». Tu vois, tu comprends ce qu’il fait mais ce n’est pas genre le maître d’œuvre il dit : « cette semaine on va avancer, OK », et puis tu le vois dans un café. Il te dit : « ouais bah ça avance bien » et tu ne sais pas où ton chantier en est.

« Mathieu : Ouais et en plus surtout les maîtres d’œuvre, ils réclament souvent de l’argent pour les devis avant le début du chantier ».

Alors ça dépend, des fois il prend un pourcentage sur le chantier. C’est-à-dire que si c’est un projet à 100 000 €, le mec il se prend 6 000 € juste parce qu’il est censé suivre ton chantier. Des fois, c’est justifié mais clairement, par exemple pour le chantier de Boris, pour moi, c’était de l’argent de poche qu’on lui a donné à ce mec-là puisqu’il n’y est quasiment pas allé.

Je ne vais pas trop parler du projet de Boris. Il va en parler lui-même mais tout ça pour dire que pour moi, ça ne sert pas forcément à grand-chose. Autant que tu aies un mec qui fait tout et tu es en contact direct avec lui et puis voilà, tu gères ton chantier.

« Mathieu : OK, ça marche ».

OK, ça marche. En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole alors Mathieu.

« Mathieu : Merci ».

Ça marche. À tout à l’heure.

OK. Alors je vois que *Juan Carlo* est revenu. Alors : « il y a quoi le 21 ? ». Pour le 21, je ne sais pas si tu avais entendu la réponse mais on a la rencontre des sprinteurs. Normalement, je t’ai envoyé un mail aujourd’hui donc tu peux aller checker ça.

« Je n’ai pas de micro ». Ah, OK. Ça, c’est un peu problématique.

« Tape "courtier en travaux" plus le nom de la ville sur Google ». Ah oui, ça, c’est une astuce que *Juan Carlo* te donne, Mathieu. Tape « courtier en travaux » plus le nom de ta ville sur Google et tu devrais avoir des mecs sur ton secteur.

Ensuite, Laura qui me dit : « ah justement, j’ai rendez-vous avec eux ». Je suppose que tu parles de la Maison des Travaux.

« Oups, j’ai dit que je veux faire des travaux pour estimation ». Oui, s’il vient, c’est déjà bien, c’est cool parce qu’il ne pourrait pas revenir. Parce qu’en général, quand tu leur dis : « c’est juste pour estimation », les mecs, il y en a qui ne se déplacent pas. Ou alors ils te disent qu’il faut payer. Mais tu verras. S’ils viennent, c’est bien, ce n’est pas grave. Mais de toute façon, s’ils ne devaient pas venir, ils te l’auraient dit au téléphone : « est-ce que vous avez déjà acheté ? Non. Bah appelez-moi quand vous aurez acheté », c’est ce qu’ils t’auraient dit. Donc ne t’inquiète pas.

*Juan Carlo* qui dit : « sur le site des Pages Jaunes aussi tu peux trouver des artisans *0:34:20* en tapant le nom de la ville en plus sur la gauche. OK, donc tu as plein d’astuces Mathieu, de *Juan Carlo* qui te dit : « tu peux trouver effectivement sur les Pages Jaunes ». C’est vrai que je n’ai même pas pensé aux Pages Jaunes mais c’est vrai que c’est aussi une bonne astuce pour trouver des artisans. Parce qu’il y en a plein qui s’inscrivent effectivement sur les Pages Jaunes parce que les mecs n’ont pas de site internet. Donc le seul truc qu’ils ont, ce sont les Pages Jaunes. Ça, c’est une bonne astuce de *Juan Carlo* que tu pourras utiliser.

OK, Mathieu qui dit : « Merci, *Juan Carlo* ».

OK, ça marche, parfait. Alors je vois qu’on a d’autres sprinteurs.

Je vois qu’il y a Arsène. Attends Arsène, je vais te donner la parole.

Salut Arsène.

« Arsène : Allô ? »

Tu vas bien ?

« Arsène : Ça va ».

Alors je t’entends un peu moyen Arsène.

« Arsène : Ouais, je me déplace, OK. Ça va ? »

Ouais, ça va, nickel, et toi-même ?

« Arsène : Bien, ça va ».

Du coup, tu en es où sur ton avancement-là ?

« Arsène : On est à l’étape de financement. Normalement, j’attends un retour de la courtière lundi. Je vais quand même l’appeler demain parce qu’en fait, ce qui s’est passé, c’est que le banquier est parti en vacances et je pense qu’il a pris trois semaines. Et donc c’est un mois de retard qu’on a pris sur tout. On espérait finaliser avant son départ en vacances. Malheureusement, ça ne s’est pas fait et donc, du coup, tout est bloqué jusqu’à ce qu’il revienne. Donc je pense qu’il est revenu cette semaine ».

Il n’a pas un collègue qui peut gérer ça ?

« Arsène : De ce que j’ai compris en fait, la courtière bosse plutôt en one-to-one avec certains des conseillers. En gros, je pense qu’elle a une relation historique avec eux. C’était pareil pour le tout premier conseiller… c’était Crédit Agricole, je crois. Et donc du coup, après, c’est peut-être une préférence de sa part. Elle m’a dit : « on va attendre qu’il revienne et ça va s’emboiter ». Si tu veux, le mec a validé de son côté avant de partir. Maintenant, il fallait qu’il nous sorte la proposition. C’est-à-dire qu’il remonte le truc et que la proposition sorte, sauf qu’elle n’est pas sortie avant qu’il parte. Donc officiellement, je ne sais pas à quel taux il a validé. En gros, il a validé mais je ne sais pas de quel taux on parle. On n’a pas encore réellement négocié toute la partie conditions même si la courtière sait déjà ce qu’on veut donc il manque quelques petits détails par rapport au financement. Donc je l’appelle demain pour me tenir au courant. Du coup, ce qui est drôle, c’est que j'ai mis la pression aux artisans « pour qu’ils soient prêts ». Et là, ils sont prêts, mais moi non ».

Mais en fait, là, tu devrais déjà normalement signer l’acte définitif alors ?

« Arsène : Pas tout à fait. C’est-à-dire qu’on devait signer l’acte définitif au plus tard fin septembre. Donc je me suis dit, en croisant les doigts, si tu te rappelles un tout petit peu, on avait fait des petits débats ».

Ah oui, la date qui avait décalé ?

« Arsène : Ouais, en fait, on avait un premier partenaire pour les autres sprinteurs. Pour résumer, on avait un premier partenaire avec lequel tout s’est bien passé. Il avait tout validé. Il nous a envoyé la proposition au bout de trois semaines ou quelque chose comme ça. Je suis allé le rencontrer puisqu’il a demandé à me voir, puisqu’il m’a dit : « je ne peux pas prêter de l’argent à quelqu’un que je ne vois pas ». Et on a tout signé. Tout était nickel. On attendait juste une validation. Et donc du coup, cette validation devait même se faire avant fin juillet. C’est pour ça que j’avais calibré. Je m’étais dit : « au plus tard début septembre, on aura signé, on aura démarré les travaux ». Lui, il part en vacances et dans son dos, il fait remonter le truc, et je reçois un appel une semaine plus tard et on me dit : « bah le prêt a été refusé ». J’ai dit : « OK mais on a déjà signé des papiers pour créer des comptes, etc. », c’était vraiment avancé. Et j’ai dit : « mais je ne comprends pas en fait parce que pour votre collègue, tout était nickel ». C’était en plus plutôt la section banque privée de Crédit Agricole. Ce n’est pas tout à fait pareil. C’est-à-dire qu’ils font gestion du patrimoine en même temps, etc. Donc j’ai dit : « OK, c’est une banque privée, c’est un peu particulier les conditions et tout ça ». Et elle me dit : « oui mais il y a un problème de localisation ». Je dis : « ouais », c’est-à-dire que Crédit Agricole, c’est un peu particulier. C’est-à-dire que le bien est à côté mais il n’est pas sous la juridiction de ce Crédit Agricole-là. Donc le conseiller le savait mais il m’a expliqué en gros que : « j’ai des clients qui sont en Île-de-France. En gros, j’ai des clients qui ne sont pas forcément de la région et donc ça ne doit pas poser de problème ». Sauf que ça a posé problème. Donc du coup, on a perdu un mois, voire un peu plus dans cette histoire parce qu’on est allés avec *ce partenaire*, les conditions étaient nickel, trois ans de différé. Il m'a même réduit globalement les frais bancaires. Tout était nickel et là, on s’est retrouvés, au bout de la 5e semaine, à dire : « bah ce n’est pas le bon positionnement géographique donc du coup, en commission, ça a été refusé », pas pour des conditions financières mais juste pour une question de : « ah oui, c’est situé dans telle ville ? Bah non, c’est à 10 km machin, ce n’est pas au bon endroit ». Je me suis dit : « c’est un sketch ? ». Et il me dit : « non ». Donc on est repartis de zéro avec la courtière et donc on a eu deux propositions mais… je n’ai pas vu forcément la proposition écrite. La courtière m’a dit : « j’ai eu deux validations de partenaires. Elle est plutôt allée sur un partenaire parce qu’elle sentait qu’il y avait plus de chances que ça passe nickel par la suite. Et ce partenaire-là, justement, on attendait d’avoir la proposition avant qu’il aille en vacances. Et malheureusement, ça ne s’est pas fait. Il est parti en vacances, etc., donc voilà. Ce qui explique que j’avais mis pas mal de pression, certes, pour qu’il soit prêt en septembre. On devait même faire une visite, parce qu’en fait, Sébastien va « piloter le chantier » mais il ne sera pas là tous les jours. C’est-à-dire que c’est son beau-frère qui va réellement être là tous les jours avec ses équipes. Et donc du coup, on avait même organisé une visite avant signature pour être sûr que tout était carré et que c’était bien ce qu’on avait vu, qu’on n’avait rien loupé, etc. Donc ce qui se passe, c’est qu’eux, ils sont prêts en fait. Moi, je ne suis pas prêt. C’est dommage mais ça fait partie de l’investissement Crédit Agricole à retenir : bien valider que vous êtes dans la bonne zone géographique. C’est tout con mais c’est ça ».

Je t’avais déjà dit ça. En gros, tant que ce n’est pas signé chez le notaire, tant que tu n’as pas encore eu les clés, rien n’est validé. Il faut vraiment tout valider et tant que tu n’as pas les clés, ce n’est pas encore gagné.

« Arsène : Je m’attendais à un refus, en fait, sur la partie financière et tout, on aurait pu faire pas mal de choses mais honnêtement, un refus comme ça… ouais, le bien est situé tant de km machin, j’avoue que je n’ai jamais entendu ça ».

Maintenant, il faut que tu mettes la pression. Effectivement, on a vu c'était quoi le problème. Mais il faut trouver une solution et pour moi, il faut que tu rappelles la courtière et il faut que tu mettes la pression. On ne va pas attendre que le mec *0:42:51*, on fait comment ?

« Arsène : Justement, il y a le second partenaire. Je l’ai appelé il y a deux semaines et en fait, elle a relancé jusqu’à ce que le mec parte. Et je lui ai dit : « OK, d’accord, on est un peu bloqués là. On attend qu’il revienne. Par contre, dès qu’il revient, il faut qu’on accélère parce que moi, j’ai une date de signature définitive… ».

N’attends pas qu’il revienne, Arsène. Dès demain tu la rappelles.

« Arsène : Non, j’ai dit ça il y a trois semaines, ce que je suis en train de te dire. Il est déjà revenu, en fait, le mec. Donc du coup, je l’appelle demain et je lui dis : « bon voilà, moi j’ai besoin de la proposition rapidement parce que j’ai la date de fin de compromis officiellement qui est fixée à fin septembre mais j’ai déjà appelé le notaire au cas où, etc. puisque de l’autre côté, ils ont commencé un peu à s’impatienter aussi en me disant… le notaire du vendeur a contacté le mien pour savoir si j’avais au moins eu la signature pour les offres de prêt ». Donc il se peut qu’il y ait un décalage même si on a validation et effectivement, c’est hyper urgent. Là, il faut accélérer un peu dessus. Donc comme j’avais un autre projet en parallèle, j’en ai profité pour avancer sur l’autre. Mais en gros, demain on doit avancer parce qu’on a perdu beaucoup de temps entre les vacances… en gros, on a perdu deux mois, en fait ».

Ça, c’est de l’argent.

« Arsène : Oui parce qu’en théorie, tu commences les travaux début septembre. Tu fais trois-quatre mois de travaux en se donnant de la marge mais OK. Tu te dis début janvier normalement ou plus tard, ça doit être bon. Mais là, ça va être plutôt du février si tout se passe bien ».

Ouais. Non mais là, il faut que tu relances. De toute façon, là il est revenu donc tu relances et tu essaies d’avancer. Il ne faut plus qu’on perde de temps sur ça. On a perdu suffisamment d’argent là.

« Arsène : C’est sûr. Je t’ai envoyé un petit audio avec une petite question. Je pense que tu n’as pas eu le temps ».

J’ai eu plein de questions mais tu sais que comme j’étais en train de préparer les trucs pour le 21, je n’ai pas encore écouté. Mais si c’est un truc perso, je l’écouterais tout à l’heure. Sinon tu peux me poser ta question maintenant. Il n’y a pas de soucis.

« Arsène : Non, ce n’est pas perso. C’est par rapport au deuxième projet. Alors j’ai eu ma banque qui a finalement accepté de me suivre, donc BNP ».

What ? OK (Rire.)

Même moi, ça m’a choqué. Tu te rappelles la première fois que je suis allé les voir, c’était en mode : « ouais, mais monsieur, il faut que vous mettiez 15 000 € », et elle m’a raconté des trucs. En plus, elle m’a dit : « OK, je dépose chez Crédit Logement la demande ». Ça a mis trois semaines. Je ne l’ai pas attendu, j’avais contacté un courtier aussi en parallèle mais ça a mis trois semaines pour avoir une réponse. Et moi, j’ai rebouclé avec plein de monde, etc., et même moi, j’avais déjà eu ça avant. Crédit Logement, ils répondent sous 72 heures grand max. Donc j’ai senti qu’il y avait un truc qu’on ne me disait pas mais voilà, globalement, c’était bizarre. Donc ce qui avait fait que j’étais parti chez un courtier. Et au passage, ça, c’était pour le premier, donc celui dont on a parlé tout à l’heure. Ils m’ont dit : « niet ». OK, d’accord. J’ai tourné, je suis passé par la courtière que tu m’as recommandée.

Là, je reviens pour le deuxième. Effectivement, la somme est un peu plus faible mais pour autant, c’est un bien qui est à 81 000 € frais d’agence inclus et on avait estimé les travaux à 30 000 €, frais de notaire à peu près 7 000 €. OK, là c’est un peu moins mais pour autant, « je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi rapide », donc elle m’a appelé tout à l’heure, à 16 heures. Elle m’a dit : « oui monsieur *0:46:57*, j’ai vu ce que vous m’avez envoyé. Il n’y a pas de problème, ça passera. Je vous donne le numéro d’un spécialiste immobilier ». J’ai dit : « bah ouais, OK ». J’étais surpris parce que je m’attendais à ce qu’on débatte encore sur : « oui, monsieur, machin, etc. » comme la dernière fois, elle m’a fait tout un débat. Je me suis dit : « même si le montant du bien » … le montant du bien est censé * 0:47:19* être le même. La différence, c’était le montant des travaux. Le premier, c’est 90 000 € et celui-là, c’est 30 000 € plus l’ameublement on va dire autour de 40 000 € ».

Alors t’as présenté le projet ou pas encore ?

Arsène : Non, là, j’ai rendez-vous vendredi prochain. Mais en fait, je lui ai présenté le projet. J’ai passé du temps avec elle. Si tu veux, il y a ma conseillère mais ce n’est pas une spécialiste immobilière. Ça peut expliquer pourquoi ça s’est passé comme ça. Donc en fait, c’est elle le premier filtre. C’est-à-dire que tu lui présentes ton projet. Elle regarde en gros dans les grandes lignes. Elle rentre les chiffres dans sa moulinette. Si ça passe au vert, elle te dit : « OK, je te donne le numéro de la spécialiste ». Si c’est au gris, elle te dit : « bon on va voir avec Crédit Logement. Si c’est au rouge, elle te dit : « niet ». Donc là, elle m’a passé directement à la dame. Elle a pris le rendez-vous, etc. Donc elle va lui passer tous les chiffres parce que j’avais bien fait les choses. Il y avait l’évaluation, les revenus fonciers (Interruption.) Donc j’avais déjà tout préparé. Le dossier était prêt. Donc en fait ce qu’elle va faire, c’est qu’elle va transférer le dossier à la dame et moi, je viendrais en plus avec d’autres éléments en plus, avec des photos, des trucs comme ça, la présentation 3D juste pour embellir un peu plus le truc. Mais généralement, quand ça se passe comme ça, parce que c’était la même chose pour mon premier bien – parce que j’ai un bien, un appartement qui est en colocation – généralement quand elle passe le dossier, on ne me casse pas trop les pieds. Ça s’est bien passé la dernière fois. Donc du coup, ce pourquoi je t’ai appelé à la base, c’était : « OK, moi, j’ai eu la validation mais en même temps, j’avais eu un montant de travaux, notamment pour la toiture, qui avait été estimée par l’artisan du vendeur à 8 000 € ». Moi, je me méfiais un peu. Je lui ai dit : « en fait, j’ai le compromis. J’étais censé le signer cette semaine mais j’ai dit : « je ne signe pas tant que j’ai le devis ». Effectivement, l’artisan est passé mardi. Il a regardé. Je l’ai appelé dans la foulée, à 16 heures et demie aussi. Et je lui ai dit : « OK, là, j’ai la validation. C’est quoi le montant ? ». Il me dit : « c’est pire que ce que tu pensais et il faudra compter au moins 12 000 à 13 000 € ». Et pour lui, l’estimation à 10 000 €, c’était des conneries parce que les mecs, ils ont bricolé. Lui, s’attendait à me chiffrer moins parce que Sébastien a vu l’immeuble. Il avait dit « 8 000 €, c’est abusé pour ce que je vois parce que la toiture n’est pas énorme, etc. » et quand – c’est son beau-frère en fait qui est spécialiste de tout ce qui est toiture et tout – quand il est passé, Seb, il y a des trucs qu’il n’a pas vus. Peut-être parce qu’il n’est pas spécialiste, parce qu’il n’a pas vu tel ou tel truc, parce qu’il y a de l’eau apparemment qui s’est infiltrée à l’intérieur de la toiture, etc. et peut-être qu’on n’a pas fait attention, on ne l’a pas vu. Bref en gros, 13 000 €. Sauf que là, on était prêts à signer le compromis. Donc je me dis : « ouh la la, ça fait une différence de 5 000 € ». Je m’étais dit : « écoute, je vais dire au mec ça fait une différence de 5 000 €, ton artisan, je ne sais pas trop comment il a fait ses trucs donc on se débrouille et tu me fais un rabais de 5 000 € ». Alors ça, c’est ce que je voulais faire. Je m’attends à ce que le mec me dise non et qu’il me dise… pour remettre les choses dans le contexte, lui… »

Sois concis, c’est quoi ta question clairement, exactement, parce je n’ai pas trop…

« Arsène : La question, c’est : quelle est la bonne stratégie pour aborder cette différence de 5 000 € ? Est-ce qu’il faut y aller cash, dire : « bon écoutez, la différence de la facture avec l’estimation que vous m’aviez donnée, c’est 5 000 €, vous baissez de 5 000 € tout de suite », ou est-ce qu’il faut la jouer plus finement sur d’autres aspects, d’autres arguments ? En gros, c’est comment tu envoies ou tu ramènes le truc. Encore une fois, le compromis est prêt. Mais c’est juste moi qui refusais de signer tant que je n’avais pas le devis. Mais le devis, je l’ai eu ».

Le compromis, pour toi, ce qu’il faudrait simplement faire, il faudrait que mettes le montant des 13 000 € sur ton compromis, rajouter les 5 000 € en plus sur ton compromis. Et après, si avec les 5 000 € ça passe, au niveau de tes calculs, t’y vas quand même. Après, quitte à essayer de négocier avec des mecs pour voir un peu comment tu peux gagner ces 5 000 € là mais c’est sûr que de toute façon, celui qui t’a fait la première estimation, s’il n’est pas spécialiste de toiture, tu ne peux pas prendre en considération ce qu’il te dit. C’est comme si moi, je te dis : « je vois une belle Mercedes », je te dis « 100 000 € ça me parait beaucoup ». Le vendeur même de la Mercedes te dit : « bah en fait, c’est 130 000 € », tu ne peux pas prendre en considération ce que je t’ai dit parce que c’est mon point de vue.

« Arsène : Ce qui s’est passé, c’est que celui qui a fait le devis la première fois, c’est l’artisan du vendeur. Et l’agent immobilier l’a recontacté parce que j’ai demandé le devis. C’est l’artisan du vendeur qui m’a dit 10 000 €. Et quand on l’a recontacté pour avoir le détail du devis, il n’a jamais daigné venir en fait ».

OK. Là, je comprends mieux. Dans ce cas-là, effectivement, tu es tout à fait en droit de dire : « écoutez, vous avez fait un devis un peu biaisé. Moi, j’ai fait venir un artisan. Et là, effectivement, on n’en a plus que pour 8 000 € ». Après, ce que je vous propose, c’est que tu ne peux pas lui dire d’enlever les 5 000 € mais tu lui dis qu'on essaye de couper la poire en deux. C’est une façon de présenter le truc. Là, effectivement ça peut plus facilement passer. « *0:53:54* l’autre artisan a fait un truc mais vous voyez bien que c’est beaucoup plus cher. Donc moi, je veux bien jouer le jeu parce que le bien m’intéresse mais bon, de votre côté aussi il faudrait qu’on essaie de diminuer ». Donc de toute façon là, tu gagneras 2 700 € si tu peux. Donc essaie de faire ça et puis tu me diras comment ça a pu avancer. De toute façon, je pense que ton compromis, tu peux quand même avancer dessus. Tu ne vas pas laisser passer un projet pour 2 000 ou 3 000 balles.

« Arsène : Oui c’est ça mais j’allais juste appeler… En fait, je t’ai envoyé le message avant d’appeler l’agent immobilier et de lui dire « bah vas-y », parce que moi, je n’ai pas parlé directement au vendeur. C’est l’agent immobilier qui fait ce travail. L’agent immobilier comprend un peu l’investissement, etc. Ce n’est pas tous les jours qu’on tombe sur un agent qui comprend tout ça. Tu sais très bien que la plupart des agents immobiliers font de la résidence principale ou ils ne comprennent pas trop la logique d’investissement. Donc là, il comprend. Du coup, quand je vais lui expliquer, je pense que c’est même lui qui va aller vendre le truc ».

Non mais tu peux faire ça et puis tu avances sur le projet. Mais pour moi, il faut que tu avances… de toute façon, tu pourras avancer sur les deux et puis comme ça, c’est bon. OK ?

« Arsène : OK ».

Ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions Arsène, n’hésite pas et puis je te redonne la parole alors.

« Arsène : OK, ça marche ».

À tout à l’heure, yes. Alright !

« Arsène : À toute ».

Alors je vois qu’il y a une autre question : « Arsène n’a pas la possibilité de se rendre en banque pour mettre un petit coup de pression et savoir si quelqu’un d’autre peut poursuivre le dossier ? »

En général, c’est un peu compliqué parce que comme il passe par un courtier, c’est plus le courtier l’intermédiaire. Tant que tu n’as pas encore signé, ce n’est pas encore ton conseiller. Donc ce n’est pas vraiment possible de mettre la pression mais je pense que c’est plus au niveau du courtier qu’il faut mettre la pression dans ces cas-là pour faire avancer le dossier. OK ?

Je donne la parole à Malik. Alright ! Yes Malik.

Ton micro est désactivé Malik.

« Malik : Salut, allô ? »

Salut, on t’entend. Comment vas-tu ?

« Malik : Ça va bien et toi ? »

Ça va nickel.

Alors j’ai vu que tu m’as envoyé un message mais comme Arsène, je n’ai pas encore écouté parce que j’étais dans le rush cet après-midi.

« Malik : Attends, je ne sais plus ce que je t’avais envoyé. En fait, je suis en train de bosser sur les plans ».

J’ai juste vu le début du truc où tu disais : « mon beau-père… »

« Malik : Ah oui parce qu’en fait, je voulais savoir si c’était possible de m’arranger avec l’artisan pour qu’il prenne sur la facture – après, bon c’est une facture, c’est falsifiable – s’il peut prendre en compte tout ce qui est peinture et tout parce que j’ai mon beau-père qui fait de l’enduit et de la peinture et ça pourra me permettre d’économiser pour certains coûts.

Du coup, ton beau-père travaille dans ce domaine-là ?

« Malik : Il travaille, il avait son entreprise mais il a fermé sa boite. Mais il sait faire, il fait ».

OK, après, j’ai envie de dire que si tu peux prendre un truc, fais-le. S’il peut te le faire, moi, je te dirais « fais ». Mais après, il faut voir ce qu’il va te faire. Est-ce qu’il va te faire tout le chantier, qu’est-ce qu’il va te faire exactement ? (Interruption.)

« Malik : Je vais lui donner un coup de main aussi. Je vais mettre la main à la pâte. On le fera ensemble. Comme ça, ça ira plus vite ».

Malik je te dis, pour moi, ce n’est pas du tout la bonne stratégie. Tu vas te cramer les ailes pour rien, mon gars. Évite ça parce que vous serez deux sur le chantier et tu vas plus te ralentir qu’accélérer parce que ce qui va se passer, c'est que tu vas créer comme un goulot d’étranglement sur ton chantier parce qu’à un moment, le chantier se passe bien, il y a du monde et après, vous n’êtes que deux à vouloir faire avancer le chantier. Tu imagines, tu as neuf appartements, mon gars. Ce n’est pas ton salon que tu dois repeindre.

« Malik : OK. Et si je l’intègre avec les artisans, comme ça, ça fait baisser la facture, lui et pas moi, après je peux m’arranger avec l’artisan ? »

Un artisan, il va te dire : « OK, c’est une main d’œuvre que tu me donnes… ça te fait 300 € jour ». Tu peux mais pour moi, c’est vouloir essayer d’économiser des trucs de bouts de chandelles. C’est comme si tu disais au mec : « bah écoute, mets mon… » ...

« Malik : En fait, c’est parce que pendant cette période… tout ce qui est peinture et tout, c’est en dernier, c’est la finalité. C’est bien ça ? »

Ouais mais…

« Malik : J'aurais un peu de temps libre. C’est juste pour être sur le chantier pour veiller à ce que tout se passe bien ».

Tu n’es pas peintre. Tu fais comme tu veux. Moi, je suis là pour te donner un conseil, après tu fais comme tu veux. Mais moi, perso, je ne ferais pas ça. C’est vraiment essayer d’économiser des trucs… et pour moi, tu ne vas pas gagner plus d’argent. Tu serais beaucoup plus efficace à aller chercher d’autres immeubles qu’à essayer de vouloir prendre le pinceau et de vouloir peindre ton bien. Il vaut mieux que tu mettes toute ton énergie où tu es vraiment bon. Ton boulot, c’est d’être investisseur. Tu n’es pas peintre.

Moi j’ai vu… je crois que c’était François. Quand j’ai été voir son bien, il m’a fait poser des carrelages et je pouvais te dire exactement où il avait commencé et où il s’est arrêté. Parce que souvent *1:00:49* et à la fin ça part en cacahuète. Mais mon gars, ce n’est pas ton métier. À un moment, tu vas en avoir marre, Malik. Au début, tu te dis : « ouais, tranquille, c’est juste neuf appartements. Mon gars, c’est chaud. Même Stevens, lui aussi je lui ai dit : « non, ne fais pas ça ». Lui, il a voulu faire le montage de ses meubles aussi. Mec, je suis allé le voir, il n’était pas bien, le pauvre. Ce n’est pas du tout la bonne stratégie.

« Malik : Je me souviens. Il y avait une vidéo où tu disais : « ouais, c’était mieux de déléguer parce que… pour tous les apparts…»

J’ai déjà essayé ces conneries-là. J’ai essayé de détapisser et tout mais c’est chiant. Malik, c’est chiant. Si c’est le mur de ta chambre, bon OK. Déjà un appart entier, on n’imagine pas mais c’est un boulot monstre mec. Moi, j’ai essayé. Une fois, je voulais faire des trucs, poser la laine de verre pour, justement, essayer de gagner de l’argent sur la peinture. J’ai posé la laine de verre, j’ai appelé Sébastien en catastrophe. J’ai dit : « mec, viens ».

« Malik : Tant qu’on n’a pas mis la main à la pâte, on ne s’en rend pas compte ». 

Ça ne vaut pas du tout le coup et puis en plus c’est dégueulasse après. Le truc n’est ni fait, ni à refaire, tu vois. Moi, j’ai essayé de poser les plinthes, je ne comprenais pas. Le mec me dit : « normalement avec un pot, vous pouvez faire toute la pièce ». Du coup, je dis : « bon OK, j’en prends deux ». Et puis mec, j’étais arrivé au bout de « L », j’avais déjà fini les deux pots. Je me suis dit : « c’est quoi le bordel ? Je ne comprends pas ». Laisse ça pour les artisans. Après, je suis là pour te donner un conseil. Tu m’écoutes tant mieux, tu ne m’écoutes pas, tu le verras par toi-même mais pour moi, ça ne vaut pas le coup. C’est une expérience que j’ai vécue et plus jamais, je ne ferais ça. Plus jamais je ne mettrais la main à la pâte. T’es malade, t’es fou. Moi, je sais ce que ça fait. Je te dis ça parce que même, juste pour monter des meubles, on pourrait se dire : « OK, les meubles ce n’est pas trop grave ». Stevens avait juste cinq appartements. Quand je suis allé le voir, le gars… le pauvre. J’avais de la peine pour lui. Il était là avec sa petite visseuse. Et tu vois… c’est chaud. Oublie ça, Malik. Il vaut mieux que tu ailles sur le terrain chercher d’autres biens plus rentables encore mais laisse ça pour les mecs et puis ils vont rapidement boucler ça et puis c’est tout.

« Malik : D’accord. Là, je suis en train de bosser sur la modification par rapport à ce que tu m’as dit par rapport au sas d’entrée, pour que ce soit plus parlant pour les artisans puisque là, j’y retourne demain. Là j’ai trois artisans qui viennent donc je vais regarder celui qui me propose le meilleur budget ».

OK. Fais ça. De toute façon, c’est super intéressant d’avoir effectivement les plans, même 2D, 3D, comme ça, le mec sait ce que tu veux faire et puis tout le monde a la même base et puis celui qui te fait un devis vraiment à l’ouest, tu peux directement l’éjecter parce qu’il n’aura rien compris. Mais quand tu fais un devis, tu demandes un devis à l’oral comme ça, il y a un mec qui peut oublier ou même toi, tu peux oublier de demander quelque chose. Mais quand tu as des plans assez précis, c’est le même process donc comme ça, tout le monde peut avancer.

« Malik : C’est sûr. OK. Après, par rapport au plan, je regardais par rapport à ce qu’il y a à démolir comme mur, il n’y en a pas tellement. Les apparts en fait, ils sont déjà dessinés. C’est juste qu’il y a deux ou trois murs que j’ai à péter, et voilà ».

Le mur de la salle de bain que tu avais montré là ?

« Malik : Oui et celui pour le premier appart avec le sas aussi. Du côté du mur, de la portière de l’autre côté ».

Ouais, effectivement. Il faudra que tu penses à mettre un IPN. De toute façon, l’artisan saura. Il faudra mettre un IPN pour laisser…

« Malik : Attends, je note, c’est quoi un IPN ? »

Un IPN, c’est une sorte de grosse barre métallique qui vient reporter la charge sur l’ouverture. En général, au-dessus des fenêtres, souvent, soit il y a des IPN ou s’il n’y a pas d’IPN… tu vois qu’au-dessus de la fenêtre, ils ont mis comme une sorte de ceinture soit en béton ou alors des fois, ce sont des briques qui sont mises d’une certaine façon pour reporter la charge.

« Malik : OK. Je t’ai aussi envoyé une question par rapport au code 127 parce que j’étais en train de revisualiser. Je me disais qu’au final, par rapport aux deux greniers, que j’aurais pu les partager… j’aurais pu faire quatre : deux du côté du grand grenier et là où il y a déjà les deux chambres de l’autre côté mais je me disais avec les calculs par rapport au code 127, ce n’était pas… vraiment, le budget était chaud ».

OK. Après, je te dis…

« Malik : Je vais rester à huit, c’est bon ? »

Ouais mais huit pour moi, c’est correct. Neuf ce serait…

« Malik : En comptant neuf, c’est avec la petite maisonnette derrière ».

Disons que si tu fais 10, ce sera tiré par les cheveux peut-être un peu, mais pour moi, même là, aujourd’hui, c’est très bien. Le huit et neuf, ils seront très petits. C’est un peu trop short. Donc tu peux les laisser en grand, péter le mur au milieu et faire un truc un peu plus spacieux. Déjà ce sera chiant parce que tu vois, il est tout en haut et l’escalier est un peu pentu. Donc quand la personne va arriver en haut et qu’elle va voir que c’est un petit logement, ça peut être un peu chiant. Par contre, tu pourrais même faire un truc style loft. Tu pètes tous les murs et tu ne laisses vraiment que les trucs *d’un* côté.

« Malik : Du coup, j’aurais deux greniers en loft ? »

Exactement. Et tu mettrais même la porte au pied de l’escalier comme ça le mec, quand il monte…

« Malik : Mais par contre, les escaliers, j’ai un doute quand même parce que même si je mets de la moquette… non, ça passe ? »

Non mais ça va passer, mon gars, tranquille. C’est sûr que c’est un peu raide pour madame Josette qui a 70 ans et qui vient dormir là chez toi. C’est un peu chaud. Mais si ce sont des jeunes, de toute façon, ils sauront que c’est au deuxième étage. Donc s’ils prennent le deuxième étage, ils sont conscients qu’ils vont devoir monter les escaliers. Donc pour moi, ce n’est pas gênant.

« Malik : Après, *1:08:35* changer pour la suite, en rénovant bien sûr…

Si tu changes ça, ça va te coûter une blinde. Si le truc est fonctionnel, tu le laisses comme ça, tu ne touches à rien. Là, il faut juste embellir, mettre un peu une petite moquette par-dessus et ça fait largement l’affaire. Moi, j’ai juste mis de la moquette et puis ça a fait le job. Donc ne t’embête pas. Tu laisses comme ça. L’idée, c’est juste de faire un truc sympa. Au moins le mec, quand il vient, au départ l’escalier, c’est un peu chiant mais quand il arrive et qu’il voit l’espace, il dit : « ah ouais, waouh ! ». Et ne fais même pas de chambre. Fais un truc ouvert parce que si tu fais des chambres fermées, ça va te coûter de l’argent en plus. Ce sont des cloisons en plus, ce sont des mètres carrés en plus pour la peinture. J’ai fait un loft, là. Tu fais ça en mode loft. Les lofts, c’est super beau. Ils aiment bien et ça fait stylé. En plus, quand tu écris ça dans l’annonce, « style loft », les gens cliquent. Ça fait vendeur. Donc vas-y, fais ça et puis on avance.

Et même sur tes plans, je pense que tu devrais faire ça. C’est-à-dire essaie de refaire les plans. Fais les deux en mode style loft et puis tu vois avec les artisans. Et puis même le fait de faire un loft, ça te coûtera moins cher.

« Malik : C’est ça. Ouais, parce que je ne vois pas de cloisons. Il y aura juste le plancher et les murs. Du côté du grenier, il y a un Velux à changer, sinon l’autre, c’est déjà bon. Et ouais, ça me fait économiser ».

*1:10:35* en fonction de l’état, tu décides de garder ou pas mais en tout cas, tu pètes tout et tu laisses un truc ouvert, très grand, très lumineux et puis tu mets tout ça en blanc avec les poutres apparentes. Mec, ça va être une tuerie. Ça va claquer. J’essaie de voir si je peux te montrer ce que j’avais fait. Je vais vous montrer ça, comme ça vous pouvez voir. J’essaie de regarder ça dans mes dossiers parce que normalement, j’avais fait un truc photo avant-après. Ce n’est pas grave, je ne sais plus où j’ai mis ça. Dans les vidéos, j’en ai montré quelques-unes, des photos. Donc tu peux regarder.

« Malik : Je vais revoir. Et dis-moi. Concernant ce que je t’avais dit par rapport à un autre investissement, je réfléchissais à trouver une autre banque rapidement avant mon déplacement. Comme ça, une fois que je rentre, il y aura déjà eu quand même des mouvements sur le compte qui montrent que mon compte est normal. Je me demande par rapport à la nouvelle banque qui m’a pris en charge, s’ils ne risquent pas de bloquer les fonds par rapport aux travaux, non ? »

Non. Demande-leur simplement de faire deux comptes. Tu fais deux comptes chez eux. Tu fais un premier compte standard où il y aura tous tes trucs immobiliers, où il y aura les prélèvements immobiliers. Tu dis de faire deux comptes. C’est logique, en plus, de faire ça. Tu dis : « écoutez, moi, comme c’est de l’exploitation immobilière que je vais faire, je veux deux comptes : un compte qui va recevoir tous mes loyers. Et je veux que justement, que le truc soit pris dessus. Et je veux un deuxième compte où je vais recevoir mon salaire et je vais faire mes dépenses personnelles ». Donc, tu pourras très bien présenter que ton compte avec ton salaire sans parler du deuxième compte.

« Malik : Ah, ouais, je n’avais pas vu ça comme ça ».

C’est pour ça que je suis là, mon gars !

Donc au lieu de faire des trucs compliqués, tu fais ça. Tu leur demandes de faire le deuxième compte et en plus ça s’explique très facilement. Le mec sera même ravi de te faire un deuxième compte et tu pourras même lui mettre une petite caresse en lui disant : « vous voyez, je vous fais travailler hein ? », « Merci Monsieur *Bernard*, merci ». (Rire.)

« Malik : C’est vrai, OK. Merci pour l’idée ».

T’inquiète, je t’en prie.

Je ne sais pas si tu avais d’autres questions Malik ?

« Malik : Non, c’est good pour moi, c’est good. Je suis en pleine réflexion. Je suis sur mes plans-là. J’écoute ce que vous vous dites sur le groupe mais c’est bon. Si jamais j’ai une question, je te fais signe ».

OK bon on fait ça alors Malik. Je te dis à tout à l’heure alors.

« Malik : Yes, à tout à l’heure ».

Alright. Alors je vois qu’il y a Laure.

Coucou Laure.

« Laure : Allô, Kendy ? Salut, comment vas ? »

Comment vas-tu ?

Alors tu as une bonne nouvelle pour nous : tu signes demain, non ?

« Laure : Non, pas demain, lundi. (Rire.)

C’est lundi à quelle heure ?

« Laure : Lundi on a rendez-vous en fin de matinée, je crois : 11 heures et demie ».

11 heures et demie ça marche. J’ai bloqué le mardi.

« Laure : Mardi matin, d’accord ».

*1:14:31* si j’ai un train. J’hésite encore mais en tout cas j’ai bloqué le mardi. Du coup, *je viendrai* te voir *1:14:38*. Du coup tout est bon, t’as *peut-être débloqué* ?

« Laure : Oui, là je vais consulter le compte pour voir si… enfin il m’avait laissé un message dans ma boite mail qui est liée au compte. Je vais aller voir ça et puis normalement, ça devrait être bon parce qu’elle m’avait déjà répondu qu’elle l'a bien reçu, qu’elle a transmis à leur département de crédit donc ça devrait être bon. Si ce n’est pas aujourd’hui, demain ».

OK, je vois. Après, de toute façon, ce n’est pas tout le temps que tu *vas avoir* l’argent sur ton compte.

« Laure : Ce sera sur le compte du notaire normalement ».

Ouais, le notaire qui fera un *dépôt*.

Je crois que c’est Boris, ils avaient viré l’argent sur son compte. Il m’a dit : « Kendy on *1:15:33* » (Rire.), qu’il reçoit l’argent directement.

« Laure : Ouais normalement, c’est le notaire qui doit le recevoir. Dans tous les cas, ça va se faire ou c’est peut-être déjà fait. Je vais regarder ça. Donc lundi, signature. Et puis, ah oui, j’ai eu l’artisan. Donc l’artisan m’a renvoyé le devis. C’était déjà le devis qu’il m’avait déjà fait donc il m’a renvoyé les documents et il m’a envoyé le premier acompte qui représente 40 %. Et effectivement, dans les devis qu’on avait faits, on s’était arrêté sur le fait de mettre des compteurs individuels par logement. Donc ça, c’était au tout début. Et changement de scenario : on va mettre des sous-compteurs par appartement. Donc là, il me demande : « qu’est-ce qu’on fait pour l’électricité, est-ce qu’on part sur la première idée ou qu’est-ce que vous voulez faire ? » Je lui ai dit qu’on va mettre des sous-compteurs ». Effectivement, ce montant pour l’électricité, on ne l’avait pas budgété encore. Mais effectivement, l’enveloppe permettait d’intégrer un coût additionnel qui représenterait les frais d’électricité. Ça, c’est notre fait. Monsieur l’artisan me dit : « voilà, effectivement, on n’a pas vu l’électricité et là il dit que ça vient en dernier. Juste pour avoir une idée, est-ce que les coûts d’électricité ont été prévus dans l’enveloppe ? Quelle est votre enveloppe globale pour qu’après, je puisse voir avec les artisans pour l’électricité ? » Donc monsieur l’artisan, il veut que je lui donne mon enveloppe pour les travaux. Je ne sais pas, que ce soit 80 000 € ou 85 000 € ou 95 000 €. Et à partir de là, lui déduit déjà les montants des devis et il fera un complément pour pouvoir rentrer dans le budget pour l’électricité. Mais là, je ne suis pas d’accord de lui donner mon budget travaux » …

Ça n’a pas de sens du tout. Le mec, il doit te faire un budget et puis c’est tout. C’est : « ça coûte combien parce que moi, mon budget c’est 10 000 €, on fait comment ? » Donc il faut qu’il comprenne que *ou vous laisser*, il n’a pas encore gagné le chantier. Dis-lui simplement : « écoute mon gars. Là, aujourd’hui, je suis en train de te consulter. J’ai bien aimé le contact qu’on a eu ». Il faut quand même être *1:18:39*. Le truc c’est que mon but est de faire des travaux qui soient propres, mais ce n’est pas de mettre du marbre partout et puis de faire *1:18:51*. Donc du coup, la question que je te pose, elle est simple, c’est : « combien ça va coûter ? » Mais en plus, le fait de mettre des sous-compteurs, ça va vraiment diminuer les coûts de façon considérable parce que si tu devais mettre des compteurs individuels, il faudrait faire le compte *Suez*, il faudrait remettre tous les trucs…

« Laure : Exact, Enedis et tout » …

… des trucs complètement différents, alors que là ce sera un seul et même circuit. Tu mets tout comme je l’ai fait à l’entrée, tu mets tout ce qui est *1:19:28* électriques dans cette pièce-là. Et puis après, tu divises au niveau du sous-compteur. Moi, j’ai mis les six sous-compteurs juste à côté comme si *1:19:36* tu en mets huit et puis c’est tout. Après, les câbles, ils s’en vont et puis voilà. Donc de toute façon, si tu avais prévu de faire la partie électrique, cette partie-là… j’ai envie de dire que normalement le budget devrait diminuer.

« Laure : Exactement mais il n’avait pas intégré l’électricité dans le budget. Après, un sous-compteur, comment ça se budgète : au m², ou comment ça se budgète, le coût électricité avec la pose de sous-compteur et tirer les câbles pour mettre les spots, etc. ? »

Moi, j’avais budgétisé ça de façon très simple. Je me dis de toute façon, il faut mettre des prises, des lampes, des spots, des prises, il y a quoi d’autre en électricité… ?

« Laure : Des prises et des interrupteurs ».

Moi, je ne sais plus combien j’avais mis sur mon fichier mais ça devrait être un truc genre 2 000 € par logement pour l’électricité.

« Laure : Exact, c’est ce que j’avais prévu ».

Donc une fois que t’as installé l’électricité pour le logement, après, le seul coût supplémentaire qu’il peut y avoir, ce sont les câbles, justement le passage de câbles pour partir de ta boite centrale qui sera au rez-de-chaussée au logement et puis c’est tout. Là, je vais dire même si tu budgétises ça pour le prix de deux logements supplémentaires, en gros, toi, tu ne devrais pas avoir plus de… là tu en fais huit c’est ça ?

« Laure : Huit ouais. Normalement, on était sur sept ou huit ».

Donc si tu en fais huit, pour moi, tu ne devrais pas avoir plus de 18 000 € pour toute l’électricité.

Par contre, si tu devais mettre des compteurs *1:21:46* là, ce sera beaucoup plus cher. Mais même ça, je vais te dire, c’est quelque chose qui pourrait normalement être encore réduit parce que si ce sont des pièces qui sont juste à côté, l’une de l’autre… il y a des trucs qu’on peut faire. Mais regarde quand même avec lui parce qu’il peut y avoir une certaine contrainte technique pour le passage de câbles et tout ça. Pour moi, il ne faut pas que tu dépasses les 2 000 € par logement parce que tu auras déjà une partie électrique, tout ce qui va être ballon l’eau chaude et tout ça donc tu as une seule installation à faire. Pour ta plomberie, tu as une installation à faire pour les prises et tout. Ça veut dire que les 2 000 € supplémentaires, ça va être le hall et les petites pièces supplémentaires.

« Laure : Les pièces, voilà, exact. La cave, etc. »

Exactement. Donc ça, tu peux le voir avec lui mais surtout, à aucun moment, tu donnes ton budget.

« Laure : Je vais même lui dire que finalement, j’étais obligée de couper sur le budget travaux. Comme ça, il va dire : « zut, *elle* a coupé dessus ».

C’est ça, « ça a dû couper, là c’est chaud, c’est tendu » …

« Laure : Il faut que ça passe. Pour que le prêt passe, j’ai dû couper un peu sur le budget travaux donc finalement, je ne suis plus qu’à tant. Donc ça nous laisse juste une marge de 10 000 € ».

Si vraiment il te dit : « ouais mais c’est quoi le budget ? ». Tu peux même faire ça en rigolant. Moi, des fois, je passe le message en rigolant. « Si je te dis 200 000 €, tu vas mettre 80 000 € c’est ça ? » (Rire.) Mais au moins le message est passé mais à aucun moment, tu lui donnes ton budget. Avec ça tu dis : « franchement le budget c’est le meilleur budget que tu peux me faire » et puis il va te dire « ouais mais » … j’allais dire 20 000 €. « 20 000 €, tu rigoles ? ». Non. « Donc fais-moi ton meilleur devis parce que là, non, ça ne va pas ». Et puis une fois, moi, j’ai trouvé un truc, c’est quand mon artisan me dit : « franchement Kendy, en dessous de ça c’est bon, je pose mes outils et je m’en vais ». Je dis « OK, non mais reste, ce n’est pas grave ». *1:24:26* je presse.

« Laure : Ouais, jusqu’à la limite ».

Tant qu’il ne m’a pas dit : « ouais bah mec, à partir de là, je laisse tomber les outils et puis je m’en vais », moi, je dis « non ». On peut faire mieux. OK ?

« Laure : D’accord. Très bien, je vais voir ça avec lui. Je vais lui envoyer un message ce soir et lui dire : « faites-moi un prix pour l’électricité et puis on regarde si ça rentre dans le budget mais on a été obligé de couper sur le budget pour faire rentrer le prêt donc… »

Ouais, « c’était chaud. *1:25:10* au niveau budget-là donc franchement, ne faites pas votre *merde* parce que vous avez compris. Moi, le but, c’est que je continue d’investir et il faut que ça se passe bien. Je n’ai pas le temps d’aller chercher des artisans et en plus, vous avez vu comme c’est chiant de trouver un artisan ? Donc je n’ai pas le temps ». Moi, ma façon de fonctionner, c’est dès que la personne travaille bien, c’est mon partenaire. Je la mets dans l’équipe et on bosse ensemble. En gros, c’est comme un test déjà au niveau du prix, mais au niveau de la qualité aussi. « *1:25:41* Tu seras dans mon équipe. Et les prochains projets, tu seras le premier que j’appelle. Et en plus, *1:25:45* travailler avec d’autres investisseurs donc si tu bosses bien, on va te mettre dans le créneau, tu vas bosser comme un malade mental, mon gars ». Donc *1:25:55*. Dès que tu les appâtes comme ça, les mecs, après, des fois aussi tu peux avoir un bon retour.

« Laure : D’accord, ouais. OK, je vais la jouer comme ça. Je vais voir ça ce soir avec lui ».

Vois ça avec lui et puis dès que tu es prête, tu pourras avancer dessus mais surtout, tu ne donnes pas de prix comme ça. Tu ne montres jamais tes cartes. Là c'est comme si tu jouais *au poker*, tu ne montres pas tes cartes.

« Laure : Ouais. Et puis donc, il avait aussi fait un devis pour les fenêtres, pour le double vitrage avec les stores. Mais elles tiennent bien, enfin pour moi, elles sont bien ces fenêtres ».

Écoute, ce que tu vas faire, Laure. Tu prends son devis, tu prends toutes les infos qu’il te donne. Nous, on fera le tour de toute façon mardi quand je viendrai te voir. On regardera ça ensemble. Et puis je te dirai un peu *1:26:55* pour l’échange et tout. Ça, on le verra ensemble. Mais prends toutes les infos et puis nous, mardi…

« Laure : Mardi dans la journée, on regarde ».

De toute façon, j’essaierai de partir tôt. Si on peut faire ça mardi matin, ce serait top, on peut essayer.

« Laure : OK, tu me dis alors parce que du coup, dis-moi assez tôt que je prenne la route. Comme ça, j’ai une heure et demie de route. Donc comme ça, il faut que tu me dises ».

OK, moi, j’ai *trois* heures de route.

Laure : OK. Donc c’est bon. Je serais là avant toi si on part en même temps.

Ouais mais je pense que pour la voiture, je serai là pour 10 heures ou 11 heures, à part si je pars le soir.

« Laure : Non, c’est mieux que tu partes tranquillement le matin. Je suis en congé donc je n’ai pas d’urgence. Ne va pas te mettre dans les… »

On se dit mardi en fin de matinée.

« Laure : OK d’accord. J’y serai en tout cas ».

Ça marche, on fait ça.

« Laure : On fait comme ça ».

OK. Je ne sais pas si tu as d’autres questions ?

« Laure : Non, je crois que c’est tout ».

Si c’est bon, de toute façon, nous on se voit mardi et on se voit lundi aussi pendant la session questions-réponses. Ça marche ?

« Laure : OK, très bien, merci ».

À tout à l’heure Laure.

« Laure : À plus tard, ciao ».

Alright, OK.

Alors je vois une autre question de Malik. Alors : « par rapport à *1:28:29* on peut compter un budget travaux identique ? »

Je dirais non, Malik. Ça dépend de la taille du logement, de la configuration de l’appart. Ça dépendra de ce que tu as à faire. Si tu dois casser des trucs dans un, s’il n’y a que de la rénovation dans l’autre. Tu ne peux considérer ça que pour des appartements qui seraient identiques mais pour des apparts qui ne sont pas identiques, non. Tu n’auras pas forcément le même budget. Même si le mec te fait le même budget, c’est simplement parce que lui, il sait que peut-être sur un il sera flat, c’est-à-dire qu’il ne va pas forcément gagner beaucoup d’argent. Sur l’autre, il va gagner un peu plus du coup il sera à l’équilibre. Mais tu ne peux pas compter le même budget travaux total par appartement. Mais après pour des trucs comme l’électricité, tu peux parce qu’en moyenne, si tu mets une prise ou deux en plus dans un appartement, le budget ne va pas tripler ou doubler. Si tu mets une prise en plus, c’est tout, c’est une prise en plus mais ce n’est pas ça qui fera qu’un logement sera à 1 500 € et l'autre sera à 2 500 €. Donc en moyenne, comme tu mets à peu près le même nombre de prises, de spots, ce sera à peu près pareil. OK ?

Alright ! Alors je ne sais pas si tu as d’autres questions. Je crois qu’on a vu tout le monde.

Il y a juste *Juan Carlo*. Je n’ai pas réussi à t’entendre parce que tu n’avais pas de micro mais normalement, tout est OK.

Alors je ne sais pas si tu as une autre question ? Si tu as une autre question, je te laisse me la poser et puis je vais attendre quelques secondes voir si tu as une question.

A priori, il n’y a plus de questions. En tout cas, on a tout traité.

Ça m’a fait plaisir, comme d’habitude, de faire cette session avec toi.

Donc là, ta mission, tu la connais. Je pense que si tu es au niveau du financement, on va chercher le financement. S’il faut appeler le courtier, la banque, etc., tu appelles. Là, je pense notamment à Arsène. Si tu dois rechercher des biens, je t’invite à continuer à mettre des biens sur ta fiche d’analyse, avancer rapidement dessus. Je pense par exemple à *Juan Carlo*, Laura et Mathieu aussi. Et puis il faut faire du volume, essayer d’aller en visite régulièrement. Et pour les autres, il faut attendre. Là, je pense à Laure. Il faut attendre la signature. En tout cas, félicitations à toi, Laure. Félicitations à moitié parce que ce n’est pas encore fait. Comme on l'a dit, tant que ce n’est pas validé, que ce n’est pas fini, on ne peut pas le savoir. En tout cas, c’est déjà bien lancé. Donc pour moi, c’est OK. On y va. On va sur le terrain. On fait un maximum de volume et puis on avance parce que cette année, c’est la nôtre.

En tout cas, on se revoit lundi soir, à 19 heures – 21 heures.

N’oublie pas de remplir la fiche que je t’ai envoyée par mail pour me dire si tu seras présent lors de la rencontre des sprinteurs. Et si tu penses venir avec quelqu’un, n’hésite pas à le notifier aussi sur la fiche et à envoyer le mail à Céline qui va gérer ça.

Juste pour info, tous ceux qui ne sont pas dans le programme, il y aura les frais de bouche. Donc si tu veux inviter une cousine, tu peux mais il y aura les frais de boucher à régler. Mais si tu viens et que tu es dans le programme, tu es invité, donc tout est OK.

En tout cas, je te souhaite une bonne soirée, et puis je te dis bonne fin de semaine. On se voit lundi et puis on ne lâche rien, OK ?

Allez, salut, ciao !

Did this answer your question? Thanks for the feedback There was a problem submitting your feedback. Please try again later.