Septembre 2019 - 020919
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Salut à toi. Bienvenue pour cette session questions-réponses pour les sprinteurs et les sprinteuses.
Comme d’habitude, le principe est très simple, c’est que tu vas pouvoir poser tes questions et moi je vais te donner la parole. Aujourd’hui on est le lundi 2 septembre 2019. Si tu m’entends bien, si tu peux me mettre un petit message dans la chatbox et puis comme ça, on va commencer la session. OK ?
Donc aujourd’hui, c’est Kendy qui fait la session, comme d’habitude. N’hésite pas à me mettre un message dans la chatbox si tu m’entends bien. OK, parfait. Je vois que tu m’entends bien, super. OK. C'est parfait.
Ce qu’on va pouvoir faire c’est que je vais te donner la parole et puis comme ça on va pouvoir démarrer tout de suite right now.
Qui est-ce qui est avec nous aujourd’hui ? Je vois qu’il y a William, Régis...
Salut Mathieu, salut William. OK, parfait. Écoute, je vais te donner la parole Matthieu. Tu vas me dire où est-ce que tu en es. Salut Mathieu !
Mathieu : Salut Kendy, ça va ?
Comment vas-tu ?
Mathieu : Écoute, très très bien.
Bon, parfait. Alors, où est-ce que tu en es depuis la semaine dernière ?
Mathieu : Là je t’ai dit, on est pour l’instant sur un 300 m², qui correspond à 260 000 €. Et je t’avais dit la semaine dernière, là on va essayer de faire venir des artisans cette semaine pour estimer le prix des travaux, pour voir si le projet est faisable ou pas.
Alors ça, c’est un autre projet ou c’est le même ? Parce que là, le dernier tu m’avais dit que tu voulais le laisser tomber, non ?
Mathieu : Alors ouais, celui pour lequel il y avait un problème de surface, là ?
Ouais.
Mathieu : Ouais, celui-là on a laissé tomber du coup.
OK, d'accord. Donc là tu es sur un nouveau projet alors ?
Mathieu : Je suis sur un nouveau projet, ouais.
OK. Et c’est quoi du coup les chiffres et tout là ?
Mathieu : C’est un 300 m² qui est sur trois étages de 100 m² chacun.
OK.
Mathieu : Et il est à 260 000 €.
D’accord, OK. Et en termes de potentiel, tu penches à combien là du coup ?
Mathieu : D’apparts à l’intérieur ?
Ouais.
Mathieu : Alors, attends je vais reprendre les points… 1, 2, 3, 4 et 6… je peux en faire 10 ».
D’accord, OK. 10… je suppose que tu as déjà fait ton calcul au niveau du code 127 avec l’estimation des travaux et tout ?
Mathieu : Oui. C’est pour ça que je fais venir des artisans parce que là, la négo va être dure. Parce que là, le code 127 passe... si on compte 750 € du mètre carré, il faudrait qu’on arrive à le choper à la moitié du prix, à 130 000 €.
D’accord, OK. Tu peux déjà, effectivement, valider ce point-là avec les artisans et puis tu verras. Parce que c’est vrai que pour moi, certes ça fait une belle surface, mais 200 000 € c’est vrai que ça fait quand même un peu cher. Donc il faudra que tu joues sur les deux tableaux : un, le prix du bien et deux, les travaux. C’est les deux leviers les plus importants sur lesquels tu vas pouvoir obtenir le maximum d’impacts. Donc essaye déjà de voir avec les artisans et après tu verras au niveau du prix du bien ce que tu peux faire passer. Parce que les artisans, ça, je pense que c’est vraiment le dernier poste sur lequel il faut rogner. Parce que plus tu vas rogner sur tes travaux, plus tu peux te retrouver avec un truc pas tip-top. Alors que le prix du bien lui-même, là effectivement, nous tant qu’on peut avoir du prix, là il n’y a pas d'impact. On n’a pas vraiment de sacrifice à faire donc tu es vraiment le mec qui… c’est le vendeur qui fait un sacrifice mais l’idée c’est de lui éviter d’avoir à faire un sacrifice, en tout cas sur cette partie-là.
Mathieu : Oui, je comprends bien. Du coup ce que j’ai essayé de faire – parce que j’ai fait mes plans, tu sais, j’aime bien faire des plans – et ce que j’ai essayé de faire c’est d’optimiser au maximum pour monter le moins de cloisons possible. Pour te donner un ordre d’idée : pour faire les trois apparts du rez-de-chaussée, j’ai besoin de monter quatre cloisons seulement. Donc je me dis : « ça peut diminuer le prix des travaux ». Qu’est-ce que t’en penses ?
Franchement, sur une cloison ou deux ce n’est pas vraiment ça qui va vraiment faire jouer le coût des travaux. Ce qui va faire jouer le coût des travaux de façon conséquence c’est dès que tu vas avoir du gros œuvre. C’est-à-dire dès que tu auras des trucs à casser, à péter, dès que tu as du gros œuvre, là effectivement la facture elle flambe. Mais si c’est juste quelques cloisons à rajouter, c’est vraiment peanuts.
Je crois que j’avais mis le budget pour les cloisons, pour du placo, t’en as pour 70 €, allez 80 € grand max pour le mètre carré. Donc une cloison de six mètres qui fera deux mètres de haut, ça fait six mètres fois deux mètres, ça te fait 12, fois 70… ça te fait 840 €.
Mathieu : 840 € ?
Pour moi, ce n’est pas ça le plus grave. Alors que le même mur à casser, déjà pour la démolition il faut compter – je ne sais plus combien j’avais mis mais je crois que c’est 200 € du mètre carré – donc le même mur à péter, ça fait 12 fois 2, ça fait 2 400, et tu n’as pas encore construit quoi que ce soit. Tu as juste démoli.
Mathieu : C’est ce que je te dis. J’ai essayé de démolir le moins de murs possible, d’essayer de vraiment garder la structure de ce qu’il y a déjà ».
Plus tu vas garder des trucs actuels, mieux ce sera et plus tu pourras, effectivement, faire des économies.
Mathieu : D’accord, OK.
De toute façon comme t’as déjà fait les plans, maintenant il faut que tu voies avec les artisans ce qui est possible de faire. Après, il y a d’autres trucs aussi qui vont jouer sur la facture : la présence ou non de point d’eau. S’il n’y a pas de point d’eau, il faut l’amener, s’il n’y a pas d’évacuation, il faut l’amener. Et plus ce sera complexe, plus ça va faire grossir la facture. Parce qu’en fait, quand on va ramener une évacuation, ce n’est pas juste un tuyau qu’on ramène. On ramène l’évacuation mais on doit cacher ce tuyau-là, on doit le raccorder. Donc tout ça, ça va faire que la facture va vite faire fois deux, fois trois parce que tu vas devoir mettre le tuyau, il faudra le cacher, il faudra repeindre, donc il y a tout ça qui viendra en plus.
Mathieu : D’accord, OK.
Par contre, un bien où il y a déjà l’évacuation qui est prête, là c’est déjà beaucoup plus simple. C’est-à-dire qu’il y a juste à remplacer les toilettes, mettre un petit coup de peinture. Là, la facture, ça n’a rien à voir. La même salle de bain avec une évacuation qui est déjà présente et une qui n’est pas présente, le coût c’est presque fois trois ou fois quatre. Parce que quand tu ramènes l’évacuation il faut déjà tout péter. Ensuite il faut faire passer l’évacuation. Déjà juste l’évacuation avec la tuyauterie, il faut compter à peu près entre 1000 et 2000 € en fonction de l’étage : si c’est au deuxième ou au troisième, les 2000 €, tu vas les atteindre facile parce que le mec va devoir passer les gros tuyaux, les arrivées pour l’eau chaude, l’eau froide. Après il faudra qu’il calfeutre tout ça. Ensuite qu’il mette un placo donc il y aura du boulot.
Clairement, il faut faire passer le mec d’abord, voir un peu ce qu’il y a à ramener et en fonction de ça tu auras une vision un peu plus claire sur les travaux qu’il y aura à faire. Et puis à partir de ce moment-là tu verras combien tu peux tabler pour les travaux et le prix du bien. Mais de toute façon, toi, le maximum que tu dois essayer de gratter, c’est sur le prix du bien : plus tu vas gratter sur le prix du bien, plus tu auras du budget pour les travaux et mieux ce sera.
Mathieu : De toute façon, sur le prix du bien, ça va être une négo qui va être forte parce que là il est en vente à 260 000 €. Dans le pire des cas, même si j’arrive à faire des travaux pas chers, dans la limite du raisonnable, on va avoir un prix qui va avoisiner les 180 000 € à l’achat. Donc je vais plus que gratter, c’est clair.
De toute façon, après je pense que la chose que tu dois garder c’est – déjà, au niveau du contexte de la vente – voir les points sur lesquels tu vas pouvoir appuyer, les points où ça fait mal et puis une fois que tu auras appuyé dessus, là ce sera beaucoup plus facile pour toi de pouvoir justifier le prix que tu as proposé. Mais ces éléments-là, il faut les déterminer en posant des questions, les bonnes questions : de savoir qui vend, depuis quand ?
Et une fois que tu auras déterminé ça, ce sera plus simple. Mais c’est sûr que sur 200 000 €, tu peux facilement gagner 40 000 € - 50 000 € - 60 000 € en fonction du contexte. Ça, c’est clairement faisable.
Mathieu : Bien sûr. C’est ce que je vais essayer de faire d’ailleurs.
Donc essaye ça et puis tu verras. Donc là, l’artisan vient visiter quand, du coup ?
Mathieu : Je ne sais pas. J’attends les nouvelles, là. Normalement il devait me contacter en début de semaine donc j’attends le coup de fil ».
Écoute, fais ça et puis tu me donneras les nouvelles d’ici jeudi. Mais sinon, essaye de relancer et de voir même avec d’autres artisans. Il ne faut pas que tu restes passif. Il faut vraiment que tu sois en mode actif. Essaye de contacter d’autres artisans, essaye de voir d’autres personnes, mais que tu puisses avancer. Il ne faut surtout pas te dire : « on attend qu’il réponde ». Si le mec ne te répond pas cette semaine, tu auras perdu une semaine pour rien.
Mathieu : Oui c’est sûr. Je vais essayer de le relancer. Je vais le relancer demain, du coup.
Oui, tu relances demain et puis tu en contactes d’autres. Il ne faut surtout pas rester comme ça : « on attend, on attend… ». En attendant comme ça, tu peux perdre vite fait deux semaines pour rien. Et les semaines, ça coûte de l’argent donc là on n’a pas le temps. On appelle, on est proactif et on avance.
Mathieu : D’accord, OK. J’ai une autre question sinon.
Dis-moi.
Mathieu : Sur la composition des appartements, j’aimerais que tu me dises ce que tu en penses : j’ai six T2 sur les dix appartements là, qui font entre 25 et 30 m². J’ai un T3 qui fait 45 m² et j’ai quatre T1.
D’accord. Petite question : le T3, il est déjà en mode T3 actuellement, ou c’est toi qui vas le construire ?
Mathieu : Non c’est moi qui le construis, le T3.
Franchement, tu gagneras beaucoup plus d’argent à faire deux T1 ou deux T2 voire deux studios qu’à faire un T3.
Mathieu : Effectivement, là pour le T3, pour le diviser c’est forcément deux studios. Ce n’est pas possible de faire des T2.
Mais crois-moi, avec deux studios, tu gagneras plus d’argent qu’avec un T3. Ça, c’est sûr. Tu vas juste prendre plus de place. Alors c’est sûr que le T3, en termes de réno ça te coûtera peut-être un peu moins cher mais c’est sûr que deux studios… je te dis, moi le calcul que je fais c’est : même un T3, même deux studios que tu peux louer peut-être 300 € chacun, un T3 en fonction de la ville, ça dépend, tu vas peut-être le louer 500 € si tu as de la chance en fonction de l’endroit. Mais si tu arrives à mettre deux studios à 300 €, tu gagneras déjà 100 € de plus. Sur l’année ça te fera 1200 €. Et si ton studio est bien propre, il y a des studios que tu peux louer 400 €. Donc ça veut dire qu’à la fin, ce n’est pas 1200 € que tu vas gagner en plus. Ça fait trois fois 12, ça fait 3 600 balles.
Mathieu : Ouais .
Pour moi les T3, je pense qu’on peut les garder que quand, techniquement, on ne peut pas faire autrement. C’est comme Johnny : on avait gardé un T3 sur un de ses biens, parce que techniquement, ça coûtait beaucoup plus cher de tout casser et de refaire des studios que de garder. Et puis techniquement aussi, au niveau de l’escalier, ce n’était pas tip-top. Du coup, OK on pouvait garder comme ça. Mais quand tu as la possibilité, clairement, il vaut mieux que tu aies deux studios. Tu gagneras beaucoup plus d’argent.
Mathieu : Bon. Là ce qui se passe c’est que c’est un espace de 45 m², il suffirait de mettre deux cloisons et ça fait un T3, c'est pour ça.
Là, tu ne devrais même pas réfléchir à ça. Mathieu, franchement si c’est si simple que ça, tu ne devrais même pas te poser la question. Tout de suite tu te dis : « OK, comment faire pour exploiter le truc au maximum ?». Là il faut vraiment imaginer ton bien comme un citron. Genre toi tu presses, et tu prends tout. C’est un peu faire en gros « le mec qui pense qu’à là thune » mais c’est comme ça que tu dois raisonner. Toi t’es pas là pour…
« Mathieu : Oui, mais attends… c’est clair. Après, je te le dis sur… »
Perso déjà, je n’ai même pas de T3 moi. Je n’ai pas de T3. Les seuls trucs que j’ai c’est des T2 parce que je ne pouvais pas les séparer. Mais sinon, moi je n’ai que…
(Interruption.)
Je ne pouvais pas faire autrement du coup, j’ai laissé les T2 mais sinon je ne fais jamais de T3. Je bannis ce truc-là. Je ne sais pas si t’avais vu, j’avais expliqué que quand tu achètes une cannette de Coca, le prix au litre est plus important que quand tu achètes une grosse bouteille de Coca. J’avais mis l’exemple : une bouteille de 50 centilitres, le prix au litre c’est 3 € le litre, alors qu’une bouteille de deux litres, c’est 1,17 €. De la même façon, toi quand tu vas louer, plus tu vas donner des grandes surfaces, plus tu vas diminuer ton prix à la location au mètre carré, tu vois ?
Pourquoi tu vas te tirer une balle dans le pied ? Au contraire, tu vois Coca-Cola lui, il préfère vendre des petites cannettes de Coca parce que sur une cannette de Coca, il vend 3 € le litre et pourtant c’est la même boisson.
Mathieu : Ouais.
Et toi, en fait, tu vas louer les mêmes surfaces, les mêmes mètres carrés. C’est toujours le même morceau de bitume, c'est le même morceau de carrelage ou je ne sais pas comment tu le dis. Mais c’est le même morceau de truc, donc autant que tu fasses le plus de petites surfaces possibles pour vraiment maximiser tes revenus. En gros c’est comme si, au départ, tu vendais du gros pas cher, et après tu mets tous tes biens dans des petits sachets, en fait. Tu vends en petits sachets mais ça coûte beaucoup plus cher. Là quand je dis « petits sachets », ça fait comme si je vendais de la poudre mais tu vois un peu l’idée. Plus tu vas faire des petites surfaces, mieux ce sera pour ton porte-monnaie.
Mathieu : En fait il y a une raison toute simple à ça : c’est qu’en se renseignant un peu sur le potentiel locatif – parce que nous ce dont on a peur c’est d’avoir de la vacance – a priori, c’est une ville où il ne faut pas trop faire de trop petites surfaces.
C’est-à-dire ?
Mathieu : C’est-à-dire que les tout petits studios, ceux de 15 m², ça se louerait difficilement sur cet endroit-là.
Franchement, je ne connais pas d’endroits où tu vas vendre un studio avec… en fait si tu ne peux pas mettre un lit deux places oui, je te dirais d’accord, je comprends. Il y a certains endroits où c’est un peu tendu. Mais si tu peux mettre un lit deux places, tu peux avoir des studios n'importe où et ça va partir, clairement. Que ce soit à Paris, à Lille, dans le nord ou dans le sud, n’importe où ça va partir. Simplement, il y a des endroits c’est sûr que c’est plus judicieux d’avoir peut-être un T2 parce que tu ne vas pas pouvoir prendre une famille avec les enfants, mais certes tu ne pourras pas avoir la famille avec les enfants, mais tu auras tous les mecs qui voyagent en couple ou qui viennent pour le boulot. Tu vois ce que je veux dire ?
Il vaut mieux que tu te focalises… Tu ne peux pas avoir tout le monde, ça, c’est sûr. C’est-à-dire que les gens qui voyagent à 10, tu ne vas pas pouvoir les avoir. Et même, je dis ça, pff, ce n’est pas forcément… parce que moi j’ai des gens qui sont venus de la Réunion, ils sont venus à 10. Je leur ai filé cinq logements.
Mathieu : Oui, d’accord.
Les gens, en plus, ils étaient contents, ils sont au même endroit. Certes, ils ne sont pas dans la même maison, dans le même endroit, dans la même pièce, le même logement, mais ils sont au même endroit. Donc pour moi, c’est beaucoup plus judicieux de viser les gens qui seront à deux que de viser les gens qui seront nombreux parce que la population qui va voyager à plusieurs, elle sera toujours moins importante que les gens qui vont voyager tout seul ou à deux. Parce que le mec qui voyage pour son boulot, il ne se balade pas avec sa femme et ses deux enfants. Une fois de temps en temps OK, mais la majorité des gens qui voyagent viennent à deux. Et s’ils doivent venir à quatre, t’as toujours ton T2 que tu pourras diviser : tu peux mettre un lit deux places dans la chambre et puis un clic-clac dans le salon. Ça, c’est ce qu’on a fait avec… je crois que c’est Selim, je crois, qui a mis des clics-clacs comme ça aussi. Oui, je crois que c’était Selim.
Mais tu vois, tu mets tes clic-clacs deux places et là, t’as quatre personnes avec un T2.
Mathieu : Oui. D’accord, OK.
Et après au niveau de la surface, clairement, ne te prends pas la tête parce que 15 m², même 14 m², s’il y a tout dans le logement, les gens prendront.
Mathieu : D’accord.
Ils vont prendre, donc ne te prends pas la tête. Il vaut mieux même faire ça. Et puis même le logement qui sera genre... tu vas prendre un T3, tu ne vas pas pouvoir louer aussi cher que deux studios. Ce n’est pas possible. Parce que c’est le même logement, donc si mon studio est à 30 €, le T2 sera peut-être à 45 €. Mais tu ne peux pas faire le T3 à 60 €, ce n’est pas possible.
Mathieu : D’accord, OK. Je vais essayer… je vais réussir à diviser hein.
Essaye de demander pour diviser ça au maximum et exploiter le tout. Franchement, il faut que tu exploites : plus tu feras des petites cellules, mieux ce sera pour toi et plus tu vas optimiser. Et en plus tu dilues ton risque. T’as plein d’avantages par rapport à diviser qu’à garder comme c'est là aujourd’hui. On divise, on divise.
Mathieu : D’accord.
Seulement, si tu ne peux pas, genre t’as un escalier qui est tout à droite et que le bien est en longueur, là c’est chaud. Tu ne peux pas séparer donc là, effectivement, tu gardes. Mais si tu peux séparer, la question ne se pose même pas, sépare.
Mathieu : Là, je peux. Il y a quatre fenêtres en plus donc oui, on peut le faire.
Oui, non non non, là tu revois ça, Mathieu. On revoit ça rapidement et puis tu augmentes. Et même tu verras qu'en en mettant un de plus, au niveau de ton code 127 tu seras encore plus à l’aise. Tu feras les calculs et tu verras. Tu seras plus à l’aise au niveau de ton code 127 que si tu avais un seul T3.
Mathieu : OK. D’accord. Par contre au premier, je vois ça là, j’ai un T2 qui fait effectivement 4 m² mais lui ce n’est pas possible de le diviser parce que j’ai un problème de nombre de fenêtres du coup ».
OK, il y a des cas comme ça, tu gardes. Moi j’ai un studio, je l’ai même appelé « studio style loft », il fait 40 m² mais je ne pouvais pas le séparer non plus. Mais bon là, j’ai laissé très grand mais malgré que ce soit un studio, j’ai quand même mis deux clic-clacs. J’ai mis un lit et un clic-clac comme ça je sais que les gens peuvent même venir à quatre.
Mathieu : D’accord, OK. Ouais. Bon, je vais revoir ça alors.
Fais ça et puis même après tu pourras voir ton code 127 et tu vois avec l’artisan pour cette semaine, voir un peu ce qu’il peut te faire en termes de prix et comme ça on en reparlera jeudi. Ça marche ?
Mathieu : OK, ça marche.
En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas. Je te redonne la parole après.
Mathieu : Très bien. Salut, Kendy !
À tout à l’heure, Mathieu.
Mathieu : Ciao.
Alright. Super ! Donc là aujourd’hui, je vois qu’on n’est pas mal donc c’est cool. Ce que je vais faire, c’est que je vais te donner la parole… Josanie, je vais te donner la parole pour voir un petit peu où est-ce que tu en es.
Coucou, Josanie.
Josanie : Salut, Kendy.
Ça va, et toi ?
Josanie : Ça va, ça va.
Alors où est-ce qu’on en est là du coup ?
Josanie : Ça n’a pas beaucoup bougé depuis la dernière fois. Donc moi du coup, je suis en contact avec des courtiers et avec ma banque aussi, pour trouver le financement pour mon projet. Je n’ai pas forcément eu de retours, c’est-à-dire que là j’ai peut-être plus… je parlais avec eux pour savoir, pour régler les petits détails et là, normalement cette semaine, ils vont proposer mon dossier aux banques.
Ce n’est que cette semaine qu’ils vont proposer ton dossier en banque là ?
Josanie : Oui, que cette semaine.
Ça prend du temps ça. Ah c’est vrai que c’était un peu les vacances et tout. OK.
Josanie : C’est ce qui fait que je stagne en fait parce que tout le monde n’était pas revenu. Même au niveau de ma banque, la conseillère n’est pas forcément revenue, donc pour l’instant c’est un peu chaud. J'attends, je n’ai rien de plus.
OK. Ce qu’on fait c’est qu’il faut que tu relances gentiment peut-être un petit peu cette semaine, sans forcément être lourde. Mais bon tu essayes de relancer gentiment tu dis : « salut, je voudrais un petit peu des nouvelles, savoir comment ça avance de votre côté ? ». Tu fais l’innocente, tu essayes d’avoir des nouvelles. Mais il ne faut surtout pas se dire : « on attend, on attend ». Tu appelles, tu dis : « bonjour, voilà, machin… », et puis tu prends des nouvelles et voilà. Parce que là, normalement, tu as déjà vu deux courtiers, c’est ça ?
Josanie : Même trois ».
Trois courtiers, OK. Là effectivement on ne peut pas faire plus. Donc, essaye de les relancer cette semaine et puis normalement, ça devrait donner quelque chose de cohérent. Puisque s’il y en a trois qui bossent dessus, normalement, même ton dossier devrait être présenté en banque.
« Josanie : Oui, c’est ce qu’ils m’ont dit. Après pour les retours, ils me disaient qu’il faudrait encore attendre, que ça ne se ferait pas tout de suite. Vu que de toute façon, les taux sont bas donc beaucoup de gens achètent et donc les banques ont beaucoup de dossiers à traiter…
C’est du flan ça. De toute façon, c’est sûr que la banque n’attendait pas ton dossier, donc elle ne va pas forcément donner une réponse dans les 24-48 heures. Mais bon, je pense que l’idée, tu peux encore attendre d’ici mi-semaine prochaine, milieu de semaine prochaine, et si ty n’as pas de retours, à partir du milieu de semaine prochaine tu pourras relancer.
Josanie : OK.
Mais là, tu peux même relancer pour voir s’ils ont présenté le dossier en banque, et s’ils te disent : « ouais, si, on a déposé, on attend », là maintenant tu sais que tu attends pour milieu de semaine prochaine. Mais cette semaine, tu dois quand même relancer pour savoir si le dossier a été présenté.
Josanie : Oui, OK. D’accord.
En tout cas là, de toute façon, c’est déjà bien lancé donc maintenant il faut juste continuer dans cette direction-là et puis ça va bien se passer.
Josanie : Oui, j’espère. Bon, moi c’est la partie que j’aime le moins : « attendre » le retour de * 0:27:50*
J’imagine mais bon, ça, ce n’est pas fini. En plus là, il y a encore d’autres parties où tu devras attendre encore. Mais bon après, c’est le jeu. Il y a des moments où on ne peut pas aller plus vite que la musique. On est obligé d’attendre mais même si on doit attendre, il faut quand même que tu sois active. Même si tu attends de façon active, histoire de dire : « ouais, je suis là », puisque sinon les mecs peuvent t’oublier et puis tu perds du temps. Et le temps que tu auras perdu, il n’y a personne qui va te le rembourser donc tu dois être active.
Josanie : Oui, pas de souci.
Ça marche. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions ?
Josanie : Non, je n’avais pas d’autres questions en particulier.
OK. En tout cas si tu en as pendant la session, n’hésite pas et comme ça je te redonnerai la parole.
Josanie : OK, pas de souci.
Ça marche. À tout à l’heure, Josanie.
Josanie : À toute.
Alright. OK, je vais te donner la parole, Laura. Laure, ce sera après toi, ce sera toi.
Salut, Laura !
Laura : Salut, Kendy. Ça va ?
Ça va, et toi ?
Laura : Oui, ça va. Je suis en voiture, ne sait-on jamais, peut-être que ça va couper. Mais normalement j’ai du réseau.
OK. Tu es en voiture, c’est ça ?
Laura : Oui, je suis en voiture, c’est ce que je te disais.
Ah OK. Ça marche.
Laura : La qualité est mauvaise ? C’est bon, tu m’entends ?
Ouais, je t’entends mais je sens que tu es en voiture…
Laura : Oui… donc me concernant, la grosse poisse parce que samedi j’avais quatre ou cinq visites : tu en as un qui annule parce que : « oui, truc familial », je ne sais pas quoi ; l’autre qui n’a pas la clé, qu’il lui manque une clé parce qu’il y a un occupant qui se barre en décembre, enfin voilà ; un autre qui a vendu le bien. Bref, donc l’hécatombe. J’ai tout reprogrammé pour cette semaine. En revanche, il y a un des biens – tu sais, le bien que j’avais vu là et on avait dit que c’était un peu just, à revoir – étant donné qu’il y a un autre bien que j’avais déjà repéré, que je visite ce samedi, j’ai appelé des artisans, sur tous ceux que j’ai appelés, il n’y en a qu’un seul qui m’a répondu, donc je lui ai demandé si on pouvait se donner rendez-vous samedi pour voir le bien que je vais voir samedi là. Et celui que j’ai vu la dernière fois, comme ça je fais d’une pierre deux coups, il me dit un peu combien ça peut coûter, enfin bref. Donc voilà où j’en suis ».
OK. Après, ce sont des choses qui arrivent. T’inquiète, des visites inutiles ce n’est pas la première ni la dernière que tu feras. Si tu fais de l’immobilier, c’est sûr que des mecs vont te mettre des faux plans donc ça fait partie du jeu. Il faut le prendre normal et tu replanifies.
Laura : Après, je les ai reprogrammées. Je les ai reprogrammées là. Celles que j’ai pu reprogrammer, je les ai reprogrammées comme ça, je les visite. Les mêmes m’ont rappelée. Les agents m’ont rappelée, ils m’ont dit : « désolé, je vous rappelle pour qu’on puisse visiter », donc d’eux-mêmes ils ont fait la démarche, donc je me dis bon, je ne pense pas que ce soit un plan à deux balles qu’ils me servent ».
Oui je vois. Du coup en même temps, ça te laisse quand même encore une semaine là, peut-être pour voir s’il y a d’autres biens autour pour toujours essayer d’optimiser… et puis tu essayes de remplir ton agenda pour la semaine.
Laura : C’est ça. En revanche, j’ai une question : il s’avère que quand j’étais au téléphone avec l’artisan en question, il me demande quel est mon budget, etc., donc comme j’avais fait le code 127, je lui ai dit : « je n’ai pas encore estimé les travaux » et c’est pour ça que je l’appelle, mais que le bien est à – on parlait du bien à 81 000 €, dont je t’avais parlé – l’objectif du bien est à 81 000 €, en revanche j’ai une marge, pour l’instant affichée à 117 000 € si je fais six apparts. Si je fais plus, ça passe à 160 000 €, un truc comme ça. Ou 175 000 €… ça passe à plus donc il me dit : « comment ça se fait qu’il y ait un gain pour un appartement de 31 000 € en plus ? », donc je lui dis que je n’en sais rien.
Il ne faut surtout pas rentrer dans ces débats-là avec un artisan. Parce que là, c’est un petit piège dans lequel il ne faut surtout pas tomber. Parce le mec lui, tu vas lui dire : « en fait j’ai un budget de 180 000 € », lui-même si ça lui coûtait 130 000 € pour te faire les six, il te mettra 180 000 €.
Laura : D’accord ».
Donc il ne faut surtout pas rentrer dans ces explications-là. Tu dis au mec : « écoutez, moi j’ai un immeuble à rénover. Justement, c’est quoi votre budget mais justement, moi j’attends votre devis pour aller chercher cet argent-là à la banque ». C’est tout.
Laura : En fait, lui quand il m’a posé la question, ce n’est pas dans le sens… en fait lui, c’était dans le sens inverse. Ce n’est pas : il essaye de monter, il essaye de baisser. Il me dit que normalement, ça ne peut pas être aussi cher pour rajouter un seul appartement. Il me dit que ça ne sert à rien de dépenser trop d’argent pour… il n’était pas dans cette dynamique…
Normalement, si tu fais bien ton calcul… en fait, ce que tu te dis c’est que tu auras une marge supplémentaire par rapport au code 127 si tu fais un logement supplémentaire. Mais au niveau des travaux, le budget ne peut pas varier parce que la surface est la même. C’est-à-dire que si tu te dis que tu fais du 700 € du mètre carré, à part si tu augmentes la surface, tu ne peux pas avoir un budget beaucoup plus important. Après si tu te dis que c’est 1000 € du mètre carré, ce sera 1000 € du mètre carré. Mais le budget, il ne peut pas varier juste parce que tu as rajouté un logement supplémentaire.
Laura : Oui. Sur le tableau, par exemple, sur le même tableau si je mets : je dis que pour la surface je mets cinq logements, la variation entre cinq et six logements est plus petite que la variation entre six et sept logements. C’est ce que je ne comprends pas. C’est énorme.
C’est sûr que si tu as six logements, tu as une marge de sécurité beaucoup plus importante parce que tu auras des revenus plus importants que si tu n’avais que cinq logements. Là, le but de la marge que tu calcules, c’est pour que tu sois rentable. C’est sûr que ton but c’est de, quand même, faire tes travaux au prix le moins cher possible. Mais si, par exemple, tu as quatre logements et que le budget c’était 130 000 € – je dis une bêtise – tu seras à peine rentable. Par contre si tu as trois logements dans un lot qui est à 130 000 €, là tu seras beaucoup plus rentable. Mais c’est sûr que si tu voulais faire un peu plus de travaux, tu pourrais parce que, justement, t’as une marge de sécurité plus importante.
Laura : D’accord, OK.
Maintenant, ce qu’il faut que tu regardes, c’est simplement : quelle est la surface du bien ? Ensuite, quel est l’état du bien ? S’il est plus ou moins propre ou pas et après ça, tu vois avec l’artisan qu’est-ce que ça va donner en termes de budget. Mais c’est sûr que ce n’est pas parce que tu as une marge supérieure que tu te dis : « en fait, mes travaux, au lieu de coûter 70 000 €, là ça va coûter 90 000 € ». Tu dois te dire que si j’ai un logement supplémentaire, j’ai une marge supplémentaire , ce qui me fait quand même gagner de l’argent. Donc toi tu veux quand même faire en sorte que pour tes travaux restent dans le budget entre les 500 et 700 du mètre carré. C’est comme avant, j’expliquais à – je ne sais plus à qui j’expliquais – tu peux par exemple faire un budget en disant : tu comptes 1000 € du mètre carré et tu demandes ce budget à la banque mais ça ne veut pas dire que tu vas utiliser... Par exemple si tu es en dessus de 10 000, ça ne veut pas dire que tu vas prendre les 100 000 € et faire les 100 000 € de travaux. Il se peut que tu fasses peut-être 70 000 €, et les 30 000 € quand t’as fini, tu rends les 30 000 balles à la banque. Tu n’es pas obligée d’utiliser les 30 000 €. Au contraire, ton but jusqu’à la fin c’est toujours de faire en sorte que tes travaux te coûtent le moins cher possible. C’est sûr que tu auras plus de marge de sécurité si tu as plus de logements, mais ce n’est pas pour autant que tu as plus de marge que tu dois faire plus la folle. Il faut vraiment rester toujours dans ton budget.
Laura : D’accord. OK. Je comprends, ça marche. Du coup, je vais voir avec lui samedi, ce que ça donne pour les deux biens, parce que les deux premiers pour lesquels je l’ai contacté m’intéressent vraiment. Et je crois que le deuxième bien que je visite samedi permet de faire huit logements, je ne sais plus ».
Franchement, si tu as huit logements, là c’est bien. C’était à 80 000 €, c’est ça le prix ? Je ne t’entends plus Laura. Je t'ai perdue.
Laura : Je t’entends, c’est bon. Je ne sais pas ce qui s’est passé. Donc oui, voilà : il y a deux superficies qui sont intéressantes. Donc je me suis dit : « étant donné que je les visite, il y en a un que je visite pour la première fois samedi matin, et l’autre j’ai réussi à placer la contre-visite dans la foulée, donc au moins je l’ai déjà vu et il permet de… »
Le prix pour celui qui peut avoir huit logements, il est à combien ?
Laura : Alors attends, je retourne dans mon tableau… donne-moi quelques instants… il y a une surface de 170 m² et il est 79 000 €.
C’est très bien, ça. Ça me fait penser justement au projet de Malik, je crois. Malik, il avait un projet un peu similaire. Et du coup en termes de surface, on était vraiment très bien. Donc ça, c’est top.
Laura : Oui, il a l’air pas mal. Donc j’aimerais bien…
Donc effectivement, il faut que tu visites. Tu regardes un peu au niveau des travaux ce que ça va donner et puis après, on y va.
Laura : Et ce qui est bien c’est qu’il sera déjà donc je ne vais perdre de temps forcément à le rappeler pour refaire une autre visite. Il sera déjà là donc je pourrai voir avec lui concrètement combien de studios on peut faire… enfin voilà. Et puis moi, ça me permettra aussi de voir par rapport à son estimation, comment moi je…
Je ne t’entends plus, Laura. Tu ’es sûrement rentrée dans un endroit où… je ne sais pas, mais je ne t’entends plus. On t’entendait mieux tout à l’heure. Écoute, ce que je fais : je vais te redonner la parole…
(Interruption)
Laura : C’est bon là, pour toi ?
Attends, il ne faudrait pas que tu bouges parce qu’on n'a rien entendu de tout ce que tu as dit depuis tout à l’heure.
Laura : Là c’est bon, je ne bouge plus. Je suis arrivée à la maison. Ce que je disais, c’est que le fait de visiter les biens avec le mec, ça va me permettre de positionner mon aiguille visuelle par rapport aux travaux. C’est-à-dire que si je dois en visiter d’autres, je saurai par rapport à ce qu’il m’a dit, tel bien, vu les estimations que le gars m’avait faites, ça se place à peu près à tant d’€ le mètre carré. Donc je pourrai affiner un petit peu plus mon analyse..
Je vois ce que tu veux dire. Après, il ne faut pas que tu sois vraiment bloquée sur son devis à lui, parce que d’un artisan à l’autre, tu peux avoir des variations. Il faut vraiment que tu raisonnes effectivement en fourchette, et après en fonction de ça tu verras avec plusieurs artisans et là tu pourras avoir quelque chose d’un peu plus précis. Mais tu vois genre je ne sais plus si c’était avec Selim, on a eu des devis à 580 000 € et d’autres à 250 000 €, je ne sais plus, et d’autres à moins de 200 000 €, donc ça peut vraiment varier. Surtout quand il y a de la surface, ça peut beaucoup varier. OK ?
Laura : Mais du coup ça veut dire – dernière petite question – là, je fais la visite avec l’artisan mais après je ferai venir d’autres artisans une fois que j’ai sélectionné un bien, c’est ça ? Ou je peux venir directement avec plusieurs artisans dès samedi, si j’en trouve un autre ?
Si tu peux faire plusieurs artisans le même jour ce serait l’idéal. Tu vois, comme ça, ça te permet déjà d’avoir deux retours. Et puis même le mec, le fait de savoir peut-être qu’il y a un autre artisan qui viendra…
Laura : Ça va le challenger un peu, il va se dire : « ouais, il ne faut pas que je merde.
Ouais, « il ne faut pas que je fasse n’importe quoi ». Quand tu sais que tu es seule, OK tu tentes. Surtout, il va se dire que c’est une jeune demoiselle, écoute, elle n’y pourra rien, si je lui dis qu’il y a un truc à 1 300 balles du mètre carré, ça devrait passer.
Laura : Ouais, je ne suis quand même pas débile donc… Il va tenter ! Il a raison ! Il va gagner son beurre donc… »
Ça peut passer donc fais la visite. Si tu peux en avoir d’autres, essaye d’en avoir d’autres et comme ça nous, au pire tu nous donneras des nouvelles peut-être lundi par rapport à ça, qu’on voie un peu comment tu as avancé par rapport à ça ? OK ?
Laura : Ça marche. On fait ça. Merci.
En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonne la parole.
Laura : OK, c’est noté. Merci Kendy.
À tout à l’heure, Laura.
Laura : À toute.
OK Laure, je vais te donner la parole.
Coucou, Laure.
Laure : Allô ?
Ça va ?
Laure : Ça va, et toi Kendy ?
Ça va nickel.
Laure : Bien ? Je suis en voiture hein, si jamais… donc… OK, c’est bon alors.
Alors du coup, t’en es où ? T’as eu des nouvelles là ? C’est validé ?
Laure : Aujourd’hui, je n’ai pas encore eu de nouvelles donc demain, sûrement je vais renvoyer un mail à ma notaire. Donc j’espère, demain, qu’elle revienne vers moi. Mais bon, idéalement ce serait plus lundi, la signature. Par contre, le matin je pense que ça va être autour des 10h00-11h00.
Parce que le truc, en gros, je suis dans le Nord du coup je crois que j’en ai pour cinq heures de route… et du coup si je dois faire la session questions-réponses, ça va être un peu short. Après, sinon on peut éventuellement se dire un autre jour dans la semaine…
Laure : Oui, d’accord.
Oui, ce serait peut-être plus simple pour moi. Mais soit mardi ou – pas jeudi parce que jeudi il a encore la session questions-réponses – ou sinon…
Laure : Mardi-mercredi alors ? Ouais, mardi, mercredi ou en fin de semaine ? Ou vendredi…
Oui, après, je ne sais pas ce qui t’arrange le mieux ?
Laure : Écoute, moi mardi ou mercredi ça me va hein !
Mardi alors. On se dit mardi comme ça moi, lundi je ferai la session questions-réponses et puis nous on se verra… Et puis de toute façon au moins toi ce sera validé, tu auras déjà les clés, et comme ça on se verra mardi. Moi je bloquerai le mardi pour venir te voir.
Laure : D’accord, OK. J’avais une question.
Dis-moi.
Laure : J’aimerais savoir : quand tu loues un de tes appartements, est-ce que tu fais – je suppose qu’il y a un contrat qui dit le début jusqu’à la fin, etc. – mais est-ce que tu fais un état des lieux ?
Non, je ne fais jamais d’état des lieux moi. Normalement je devrais toujours en faire mais moi je n’en fais jamais parce que c’est automasé. Donc si je commence à vouloir mettre « état des lieux » et tout, c’est chaud. C’est un peu comme quand tu vas à l’hôtel : le mec il n’est pas dans la chambre avec toi, à part quand tu vas dans des hôtels super luxe. Les seules fois où on vient avec moi dans la chambre, c’est des trucs cinq étoiles, avec un portail et puis ils viennent dans la chambre avec toi. Mais sinon, en général, tu vas dans ta chambre, tu repars et puis voilà. Le mec il ne vient pas vérifier avec toi.
Laure : D’accord.
Donc moi effectivement je ne fais pas d’états des lieux, et puis ça dépend des plateformes : tu as des plateformes où c'est un peu plus chiant comme Booking. Booking, eux, s'il y a un problème, ils te disent : « oui, mais nous on est juste intermédiaires ». En gros : « démerdez-vous avec le client.
Laure : Ah oui, donc s’il y a de la casse par exemple, des choses comme ça, avec Booking il n’y a pas une assurance ou… ?
En fait, tu as une caution, normalement, que tu mets au moment de la réservation, mais…
Laure : C’est ta responsabilité de…
En fait, il y a un avantage et un inconvénient sur cette plateforme. Par exemple, sur Airbnb tu n’as pas besoin de te prendre la tête avec une histoire de contrôle d'abord là…
Laure : L’état des lieux ? Le check-out ? Le check-in ?
Parce qu’en fait il y a une assurance de… je ne sais plus combien d’€ s’il y a de la casse dans ton logement. Ils m’ont piqué une télé dans un de mes logements, je disais à Airbnb : « moi la caution que je prends d’habitude c’est 190 € », donc ils ont prélevé cette caution-là qu’ils m’ont versée et ils ont complété le prix de la casse avec la facture. J’ai donné une facture qui faisait genre 400 balles, pour remplacer la télé, les autres trucs et tout. Et puis eux, ils ont…
Laure : Ils ont complété oui. D’accord.
Ça, c’est avec Airbnb. Après, sur Booking, en général, tu auras des personnes qui sont quand même plus responsables.
Laure : D’accord. Ils font plus attention.
*C'est rare que tu tombes* sur des mecs qui cassent des trucs, mais ça peut quand même arriver. Moi j’ai quand même eu un mec qui avait aussi piqué ma télé cette fois sur Booking. J’ai juste appelé le mec, je lui ai dit : « écoutez, je vous appelle juste pour vous prévenir qu’on va vous prélever votre caution : les 190 €. Donc c’était pour vous *prévenir* parce qu’on nous a piqué la télé ». Et puis elle me dit : « oh non, ce n’est pas moi qui ai piqué la télé… c’est la personne pour qui j’avais réservé ». J’ai fait : « bon bah dites à cette personne que *0:48:13* ». Elle m’a dit : « non, je vais l’appeler et puis il va trouver une solution ». Du coup les parents du mec m’ont appelé, ils m’ont dit : « ne vous inquiétez pas, on vous amène la télé tout à l’heure, parce qu’il a un petit problème psychologique et tout,… » Donc les mecs sont venus, ils ont contacté la femme de ménage et ils ont ramené la télé.
Donc c’est pour te dire sur les deux tu as des avantages et des inconvénients. Certes, Booking ils sont plus chiants parce qu’ils te laissent te démerder avec le client mais *0:48:52* de meilleure qualité. Tandis que Airbnb, tu as des clients peut-être de moins bonne qualité. Quand je dis « de moins bonne qualité », tu peux avoir des mecs qui font la fête et tout dans ton logement. Eux ils ont cette assurance qui permet de pouvoir couvrir les frais.
Laure : Et ton assurance elle-même, elle ne couvre pas ce type de vol ou de casse ?
Elle pourrait mais plus tu vas faire appel à ton assurance pour des trucs comme ça, plus ton truc d’assurance va augmenter. Par exemple, il y a un des biens que j’ai financés avec le Crédit Mutuel, et ce n’st pas ce qu’ils font chez eux. Parce que dès que ça touche un peu au bâtiment, à l’immobilier, ils n’assurent pas.
Laure : Ah, d’accord.
Si tu peux faire intervenir l’assurance d’Airbnb – c’est si vraiment tu as un gros problème – là, tu prends ton assurance à toi mais tu vas payer des franchises et tout ça, ce n’est pas le but, tu vois ?
Laure : Ah oui, d’accord.
Plus tu vas faire appel à ton assurance, plus tu vas montrer que tu es un client à risques et tu vas payer un peu plus sur…
Laure : Oui, tes prix vont augmenter, etc.
Exactement. C’est un petit peu comme la voiture. Et après si tu deviens vraiment trop chiant avec les mecs qui te prêtent de l’argent, ils ne voudront plus t’assurer.
Laure : Oui, clairement. D’accord. OK, donc il faut prévoir ça quand tu prends la caution sur Booking et puis sur Airbnb il y a cette assurance en plus qui est intéressante. Et tu prends aussi une caution sur Airbnb alors ? Ou comme il y a l’assurance…
En fait, la caution n’est pas vraiment directement prélevée parce que je crois que ce n’est pas prélevé directement, les gens, il y a beaucoup de gens qui ne prendraient pas le logement. Je pense qu’Airbnb doit sûrement prendre une préautorisation ou un truc du genre sur la casse, sans forcément prélever les gens. Parce que tu vois moi, quand les gens ont piqué la télé, en fait j’ai vu que les gens ont piqué la télé, et j’ai vu qu’ils m’ont mis les 190 € de caution que je mets de façon automatique. Et après, eux ils ont complété. Je pense qu’Airbnb a sa carte bancaire donc ils se débrouillent avec eux mais ce n’est plus de ton ressort. Toi tu es juste là pour leur dire « écoutez, il a piqué la télé », tu fais des photos, machin, et puis après…
Laure : D’accord. Et après t’envoies et ils gèrent.
Oui, c’est ça. Après, ce que tu peux faire également – c’est les deux versions – c’est s’il passe par une plateforme, après il peut également passer directement par ton site internet. Donc s’il passe par ton site internet, ce que tu peux faire, c’est que tu peux déjà aussi aussi prendre une préautorisation sur sa carte, en fait directement de façon automatique. Tu fais ton système, tu peux mettre ça. Et puis si la personne part, comme elle a déjà réglé, tu peux facturer sa carte.
Laure : Ah d’accord. Ouais.
C’est comme quand tu vas à l’hôtel, si tu pars sans payer, genre ton petit-déjeuner, tu vois qu’ils vont te…
Laure : C’est déduit après.
Ils ne vont pet-être pas te prendre beaucoup, mais en tout cas, ils vont te prélever. J’ai eu ce cas-là une fois : il y a un mec qui avait réservé un truc et ils avaient foutu le bordel dans le logement et je crois qu’il s’était barré avec un oreiller ou je ne sais plus trop ce que la femme de ménage m’avait dit. Et du coup, j’avais réussi à facturer l’oreiller mais il y avait une deuxième fois où j’ai voulu facturer un autre truc et puis ce n’est pas passé. Donc des fois, si le mec, s’il n’a pas d’argent, c’est un peu chiant.
En général c’est toujours mieux d’avoir les plateformes, genre Airbnb pour le *motif là* c’est mieux parce qu’ils ont l’assurance. Booking c’est bien quand même parce que ce sont des professionnels. Et quand il a mis sa vraie carte bleue, normalement il fait gaffe mais…
Laure : Ouais, ils font attention. OK. D’accord donc c’est plutôt rare qu’il y ait des dégâts et puis…
C’est ça.
Laure : C’est quand tu sais que tu as dégâts, tu as toujours la carte…
Ça peut arriver. C’est comme – je ne sais plus qui – je crois que c’est Johnny qui me dit : « purée, Kendy le mec il a laissé plein de caca dans les toilettes »… Après, il faut que tu te prépares à ça. *0:54:09*
Laure : Heureusement que c’est elle qui fera le ménage.
Au début c’est sûr que ça te fera un truc bizarre, tu te dis : « shit, le mec il a dégueulassé l’appart »… Maintenant, tu vois moi, franchement ça me fait plus rien. Mais au début, tu te dis : « quand même, c’est sale, ce n’est pas beau ». Il y avait une fois, *il y avait des capote *0:54:44* je lui ai dit : « mais c’est quoi ça ? »
Après il y a des gens, tu peux les black-lister par exemple cette dame-là, tu te dis : « c’est bon, elle ne viendra plus dans mes logements ». Mais après si le mec a oublié de tirer la chasse, ce sont des choses qui peuvent arriver.
Laure : Oui, ça peut arriver. La femme de ménage va tomber tout de suite sur ça, quoi.
(Rire.) Et tu dois payer bien la femme de ménage parce que je sais que ce n’est pas facile donc il faut la payer bien, cette dame.
Laure : Tu lui fais un petit cadeau de temps en temps si elle tombe trop souvent sur des catas comme ça ».
Mais après, ce n’est pas toujours le cas aussi parce des fois, elles peuvent arriver : il y a des gens qui partent, c’est comme s’ils n’étaient même pas venus. Ils vont plier les draps, ils vont remettre ça comme c’était.
Laure : Ah oui, d’accord. Ça, c’est bien.
Tu as vraiment de tout. Ce qu’il faut retenir c’est la moyenne et en général les gens sont sympas donc il n’y a pas de souci.
Laure : D’accord, OK. Bon bah ça c’est pas mal. En tout cas, j’essaierai de ne pas faire le ménage. Et au niveau des draps, des choses comme ça : t’as combien de draps par appartement et quel type de draps tu prends ? Plutôt du blanc blanc ou tu préconises les couleurs pour éviter… et aussi les taies d’oreillers. Tu sais, les taies d’oreiller ça tâche assez rapidement, pour peu que tu aies transpiré ou quoi. Comment tu gères ça ? Est-ce que tu as un stock de taies d’oreiller que tu changes tous les mois ?
Pour les couleurs, j’ai tout testé. J’ai testé les couleurs genre vives, du noir, du blanc. Le problème c’est que le noir, ça devient gris très rapidement alors en fonction de la qualité du truc, ça devient gris rapidement. Le rouge, ça pêlit, ça peut être dégueulasse. Donc le blanc c’est bien mais en même temps quand c’est taché c’est assez chiant aussi. Donc ce que j’ai fait c’est que je reste dans du gris, mais *0:57:11* de temps en temps mettre des petites couleurs. C’est la femme de ménage qui choisit mais je sais que ce n’est pas un truc qu’on va garder un an, tu vois ? Je sais qu’à un moment, ça pâlit, ça ne devient pas très esthétique, du coup je change. Et pour les serviettes, avant je prenais du gris mais maintenant je ne prends que du blanc. Et puis je ne mets que du blanc que ce soit pour le sol ou les serviettes. Et en fait, ce qu’il faut penser à faire, c’est toujours prendre des sets par trois. Par exemple, par logement tu as trois trucs.
Laure : Ah d’accord. Donc quand tu dis par trois, t’as…
Si tu as des gens qui sont arrivés aujourd’hui et qui partent demain, ta femme de ménage vient genre sur trois jours, si tu n’en as que deux, tu peux vite être en…
Laure : ouais, en rupture ».
Au minimum trois, comme ça ça laisse le temps à la femme de ménage de faire la lessive et que ça sèche. Même si tu as un sèche-linge – de toute façon ça c’est obligatoire – mais le temps qu’elle va tourner tout donc c’est bien d’avoir un roulement de trois…
Laure : Trois serviettes par logement.
Que ce soit serviettes, que ce soit torchons…
Laure : Tapis de sol ?
Oui, il faut toujours en avoir trois. Et puis pour les taies d’oreiller, je mets des protections.Tu as une taie d’oreiller normale et en dessous, sur l’oreiller directement, tu as une sorte d’oreiller mais avec du plastifiant en dessous et au-dessus c’est en coton, tu vois ?
Laure : Oui, je vois.
*0:58:47* un sachet plastique. Donc même s'il bave sur le truc, ça ne touche pas l’oreiller. Et puis du coup, ce truc là on peut l’enlever et ça se lave. Mais par contre, ça ne se met pas au sèche-linge parce que le truc en plastique ça fond, du coup... Donc là aussi il faut en avoir trois et voilà. Et puis tu dois aussi avoir des oreillers d’avance parce qu’il y en a un, je ne sais pas ce qui va se passer, il va se prendre la tête, il va peut-être partir avec un oreiller. Il y a des mecs, comme ça, qui repartent avec un oreiller… du coup, tu ne sais pas, donc il part avec. Donc tu dois avoir quelques oreillers d’avance tu vois, et puis c’est tout.
Laure : OK. Et tu les achètes en gros, tes draps ou de manière…
Oui, j’achète tout : au départ j’achète un gros paquet et puis au fur et à mesure, la femme de ménage me dit : « Kendy, là je suis un peu tendue. À chaque fois je dois faire le lavage, le temps que ça sèche je suis un peu en rade ». Parce que tu vois, il y en a que tu vas devoir jeter. Le mec… ils ont fait bang-bang sous les draps, bon là il est perdu. Donc du coup, à un moment ça redevient limite donc c’est pour ça qu’il faut de temps en temps en racheter. Mais par exemple, si tu as pu en mettre trois au départ, et de temps en temps t’en rachètes, ça permet de faire…
Laure : Oui, d’avoir un bon stock, un bon roulement quoi.
C’est ça.
Laure : OK, d’accord.
Normalement, si tu as mis ça comme ça, c’est bien. Essaye de repenser mais les serviettes, les torchons, il faut vraiment essayer de les avoir en triples. Franchement, c’est l’idéal. Au début on était à deux et c’était chaud parce que des fois, elle a à peine fini de laver le truc, ce n’était pas encore totalement sec, il faut le remettre.
Laure : Donc trois par appartement, c’est-à-dire trois serviettes ? Quand la personne vient, tu lui mets une serviette, un chiffon, un tapis de sol, c’est ça ?
Si c’est un logement pour une personne, oui. Mais si c’est un logement pour deux, je mets deux serviettes, deux tapis de sol.
Laure : Tu multiplies par deux.
Oui, et un torchon… *1:01:30* deux serviettes, deux tapis de sol, qu’elle roule, qu’elle met par terre. Je ne sais pas si j'ai les photos d'un de mes logements – je ne sais pas si on peut le voir – mais en tout cas, elle met les deux petites serviettes là, et comme ça les gens ont déjà leur serviette…
Laure : D’accord, donc c’est un par personne. Et tu as un jeu de trois pour le roulement.
Quand c’est pour deux personnes, limite, même au lieu d’en avoir trois petites, mets-en quatre ou cinq. Parce que ça peut vite tacher ou il peut vite se passer des trucs, donc du coup s'ils se barrent avec une serviette, que tu ne retrouves pas avec un logement avec une seule serviette. Si les mecs viennent à deux, que tu aies toujours des serviettes à donner.
Laure : Oui, exact. OK, donc il faut vraiment calculer ça et puis prévoir un certain nombre de serviettes par logement.
Il faut le prévoir à l’avance comme ça, tu n’as pas de surprises. Après il y a aussi, au cas où il faut faire gaffe parce que moi je l’ai eu avec mes femmes de ménage, c’est que des fois elles vont dire : « oui mais on n’en a pas assez », machin, et puis des fois c’est juste un problème d’organisation. Parce que moi à un moment, j’ai dit : « mais attends, j’ai acheté quatre serviettes, tu ne vas pas me dire qu’il manque des serviettes. Donc t’as fait quoi ? ». Là elle me dit : « mais j’ai fait ça ». Oui, mais il faut sécher, il faut faire ça. Et après à un moment il faut juste faire de l’organisation parce que tu vas en racheter tout le temps donc il faut mettre de l’organisation mais quand même, qu’il y ait suffisamment de stock pour que ça se passe bien.
Laure : OK, pour qu'il n'y ait pas de creux. D’accord, je vais calculer tout ça alors. OK.
Ça marche. On fait ça et puis de toute façon, tu n’es pas encore à ce stade-là mais c’est bien déjà d’y penser.
Laure : Oui, c’est bien déjà de calculer.
C’est bien de savoir ce que tu dois faire. OK ?
Laure : Oui, OK. Merci beaucoup ».
Je ne sais pas si tu as d’autres questions ?
Laure : Non, pas encore, pas pour le moment là. J’ai posé toutes mes questions.
Mais en tout cas, je te redonne la parole si tu en as une tout à l’heure alors.
Laure : Si jamais, OK. Très bien, merci encore ! Ciao, à plus tard ».
À tout à l’heure.
Alright. Je vois qu’il y a notre champion qui est là. Mister Malik. Attends Malik, je vais te donner la parole. Yes Malik. On ne t’entend pas, ton micro est désactivé. Yes, Malik. Tu l’as activé, tu l’as désactivé encore. Là tu l’as activé.
Malik : Salut Kendy, salut les Sprinteurs, les Sprinteuses. Ça va ?
Tranquille ou quoi ?
Malik : Oui, ça va. Justement, moi j’ai eu l’artisan là, tout à l’heure. Il doit venir la semaine prochaine, vendredi prochain ».
Ah OK, super ! C’est bien, ça.
Malik : J’ai entendu tout à l’heure qu’il y a je ne sais plus qui, qui a demandé pour les travaux. Il ne faut pas indiquer à l’artisan le budget des travaux ? Il faut attendre de voir de lui-même ce qu’il propose en fait ? C’est ça ?
C’est ça. Après, le seul truc que tu peux dire c’est genre… franchement, je pense qu’il faut même rien dire. Là, tu dis simplement ce que tu veux faire, tu dis les contraintes techniques que tu as. : « voilà, moi je voudrais faire le plus de logements possibles », et voir ce qu’il te fait au mieux. Et après, toi le seul truc que tu fais, c’est ton calcul : prix et surfaces, tu vois ce qu’il t’a proposé. Si tu vois que d’entrée de jeu, le mec t’a mis du 1500 € du mètre carré, c’est sûr que tu ne vas pas bosser avec lui. Si tu veux mettre du marbre partout, là c’est sûr que le prix à la surface sera beaucoup plus important.
« Malik : Oui, c’est sûr. J’étais en train de faire un constat global mais il y a des trucs que je peux, pour l’instant, éventuellement garder, que je pourrais rectifier après. Parce que j’ai quelques sols qui sont bons, à la limite poncer pour redonner un petit coup de beauté.
Franchement je te dis, moi il y a un seul sol – sur ce que j’ai vu là chez toi – il y a un seul sol éventuellement que j’aurais pu être tenté de garder : c’est celui où il y a le ballon d’eau chaude avec la salle de bain qui a cassé. Mais c’est le seul. Mais pour moi, tu dois tout refaire.
Malik : D’accord.
Et en plus, même quand tu vas péter le mur, ça ne va plus tenir donc ce n’est pas la peine. Pour moi, ne te prends pas la tête sur ça. Ce n’est pas ça qui va te faire gagner beaucoup plus. Attends, j’ai un message de Johan qui dit « bang bang, lol ». Ah oui, pour le truc… Et j’ai Josanie qui dit : « félicitations, Malik, pour le château !
Malik : Ah merci. Non, ce n’est pas un château mais j’ai entendu, il y en a tout à l’heure là, qui ont trouvé des biens où ils peuvent en faire dix donc…
Oui, ça, c’est top. Là il y a *un match*…
Malik : Merci pour la *France*.
Donc il y a Johan aussi qui t’envoie la *France* du coup. Mais tu sais ce que je lui dit ? Donc là effectivement, je vais faire les devis, tu ne dis surtout pas c’est quoi ton budget ou quoi que ce soit. Et même, dis que là tu essayes de voir un peu… tu hésites encore avec quelques artisans, tu fais ton marché. Clairement, tu peux lui dire comme ça. Le mec sait qu’il n’est pas tout seul dans l’histoire, donc il fera gaffe et puis il fera le boulot correctement. Parce que le mec sait qu’il est tout seul, il n’a aucun scrupule à te faire un devis à 1500 balles Et en plus, le pire c’est que le mec quand il t’a fait un devis à 1500 balles, il sera même ravi de te dire : « écoute, franchement, t’es un bon gars. Je te fais un prix : je vais te le faire à 1200 € du mètre carré ». Et le mec lui, si ça lui qui coûte 700 € du mètre carré, même s’il t’a donné 200 € du mètre carré, franchement pour lui c’est le carnaval. Donc il faut surtout garder ça en tête.
Malik : Ce n’est pas mieux aussi, que je demande une estimation de chaque étage ? Ce n’est pas mieux, comme ça, quand on découpe plutôt que dans la globalité, non ?
C’est sûr que plus il va te faire un devis détaillé, mieux ce sera. Après, ce n’est pas sûr que les artisans prendront le temps. Alors, ça se peut que tu tombes sur un qui est OK, il est vraiment motivé, et qu'il va te faire un devis pièce par pièce, limite. Mais ça, c’est assez rare. Mais bon, en tout cas, si tu en trouves un qui te fait un devis vraiment bien détaillé, lui tu peux presque le garder. Parce que ça montre déjà qu’il a pris le temps de faire le truc – après ça ne veut pas dire qu’il sera bon – mais au moins ça te donne déjà une bonne première impression de sa façon de travailler.
Et pareil, celui qui te fait un devis à 1500 € du mètre carré et qui te fait cinq lignes avec une feuille A4, tu dis : « écoute. Merci mon gars, c’est gentil mais on ne va peut-être pas travailler sur ce projet-là », tu vois ?
Malik : C’est sûr. J’avais une autre question : concernant la déclaration pour les impôts et tout, ça se fait en même temps que les impôts qu’on fait d’habitude ?
Non, en fait tu peux faire ça dès maintenant. Normalement la logique voudrait que tu fasses ça 15 jours après ton achat. Mais bon, ce n’est pas forcément obligatoire. Mais si tu peux le faire dès maintenant, ça te permettra déjà en plus de mettre des frais que tu as engagés là, pendant le projet, dans tes…
Malik : Et justement par rapport à ça, les frais que j’aurais engendrés cette année, je ne pourrais pas les reporter sur l’année prochaine ?
Si. Si tu déclares maintenant, tous les frais de cette année, tu vas pouvoir les déclarer, oui.
Malik : Aussi, si je déclare l’année prochaine, les frais de cette année, ça ne va pas passer non plus ?
Si tu déclares à partir de début janvier, tu pourras quand même passer…
Malik : Parce que moi, ce que je me disais, c’est que je l’aurais fait une fois que je serai rentré. J’aurai tout fait. Après…bon.
Après, il y a des frais que tu pourras quand même engager, genre le prix du bien, les travaux et tout. De toute façon, les travaux tu les feras après, donc ça, ce n’est pas problématique. Mais si, par exemple toi aujourd’hui, quand tu te déplaces et que tu vas là-bas, si tu as les trucs de péage et tout ça, tout ça, ce sont des trucs que tu peux déclarer. Tu peux dire : « écoute, moi je veux passer… voici les tickets de péage », mais par contre il faut garder les reçus.
Malik : D’acc. Enfin tout ce qui est frais par rapport à l’achat, en lien avec… même par exemple les clés, le double des clés que j’ai fait par exemple, la facture…
La facture, effectivement. Donc tout ça, ce sont des trucs que tu as pour détails. Par contre, si tu fais ta déclaration d’activité début 2020, tu ne pourras pas dire : « les gars, j’avais fait un truc en 2018 aussi ». Ils vont dire : « oui, mais non mon gars, là ça ne compte pas ». Il faut que ce soit dans l’année même. Si tu fais ta déclaration là pour cette année, tu sais que tu vas pouvoir aller jusqu’à… en fait ce n’est pas forcément exact. En gros, si tu fais ta déclaration jusqu’à début mai prochain, ça va encore.
Malik : Ah, d’accord.
Mais si tu fais ta déclaration après, c’est-à-dire après le moment où nous on nous on fera le truc des impôts et tout, là ce sera trop tard. Après, la déclaration que nous on va faire ce sera plus tard. Tu ne pourras pas dire : « les gars, l’année dernière, j’avais acheté ça.
Malik : Du coup, je pense que…
Je ne t’entends plus là.
Malik : … non j’avais un appel, c’est bon. Désolé. Du coup je dois attendre. Quand je vais rentrer je vais faire tout en même temps du coup parce que…
Pour moi, c’est comme tu veux, mais après, ça peut être quand même judicieux… pour moi, je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas le faire maintenant en fait.
Malik : C’est les sous, parce que le comptable, il lui faut le payer aussi.
Ah oui ! Tu as raison.
Malik : et c’est de la poche, donc…
Oui, effectivement.
Malik : Même si j’ai eu mon financement à 110 %, il y a les impôts, la taxe foncière, il y a eu aussi le courtier là que j’ai payé, donc…
Taxe foncière, la taxe, c’est… ah oui, tu as payé la moitié là du coup ?
Malik : C’est ça.
Un peu moins de la moitié ? Tu peux le faire même maintenant… après, de toute façon comme t’n’auras pas grand-chose à déclarer, le mec ne pourra pas te facturer grand-chose. Mais tu peux le faire en début d’année. Je ne suis même pas sûr que ça te coûtera moins cher parce que si tu fais en début d’année, il devra quand même faire les déclarations et tout, donc je ne suis pas sûr que ça te coûtera moins cher. Mais bon, c’est sûr que tu vas commencer à payer plus tard parce que si tu commences maintenant, il va commencer à te facturer dès maintenant. Ça, c’est sûr, même s’il ne va rien faire sur le dossier. Donc pour moi effectivement tu peux le faire à la rentrée et puis voilà. Ce n’est pas… c’est tout bon.
Il y a Josanie qui dit : « il déclare ses impôts en quelle année à 100 % ? ». Ce sera pour l’année 2020 sur les revenus de 2019 mais comme il n’y aura pas de revenus, du coup ce sera zéro. OK ?
Alors je ne sais pas si tu avais d’autres questions, Malik ?
Malik : Non, c’est good. Si j’en ai, je te referai signe.
OK, ça marche. On fait comme ça alors, Malik. À tout à l’heure.
Malik : Yes. *1:14:33*.
OK. Alors je vois qu’il y a notre ami Régis. Régis, je te donne la parole. J’espère qu’on va pouvoir t’entendre. Yes, Régis.
Régis : Yo.
Ça marche !
Régis : Ouais, ça marche ! ça marche toujours hein ! C’était la première fois que ça n’avait pas marché mais là… ça a marché hein !
Comment vas-tu, Régis ?
Régis : On est là, tranquillement. On est là.
Alors où est-ce que tu en es là, du coup, sur tes recherches ?
Régis : Toujours la même situation et toujours le même problème : le financement, encore. C’est le même problème. Là dernièrement j’ai la courtière qui m’a dit qu’elle va rediscuter avec son partenaire et qu’elle va me recontacter pour leur retour. Donc là on est lundi, j’attends. Là j’ai un autre rendez-vous dans la semaine pour l’autre projet, pour l’autre bien. Au téléphone elle avait l’air motivée. Déjà ça, ça m’a un peu motivé aussi. Donc elle a pris mes coordonnées, les détails du dossier, etc., elle m’a dit : « c’est sûr que c’est compliqué mais moi je vais tenter ». Donc quand on me dit ça déjà, c’est une bonne chose. Parce que la dernière fois, j’ai fait 1h 45 minutes de route pour cinq minutes de rendez-vous. Ah ça oui, j’étais énervé hein.
T’étais chez qui ?
Régis : Meilleurs taux.
OK, d’accord.
Régis : Meilleurs taux parce que je suis allé dans le mur, enfin dans la grille où le bien se situe, parce qu’on m’avait conseillé d’aller voir ces gens-là sur place parce c’est peut-être mieux hors-Paris, hors Île-de-France*, tu vois. Ça a duré cinq minutes, j’ai fait une heure quarante-cinq pour cinq minutes. Franchement j’ai réfléchi mais j’étais énervé. Enfin bref, donc c'est toujours la même situation, recherche de financement, j’attends. En fait là, je stagne, je suis bloqué.
OK, et même en essayant de prendre un budget plus petit, ça n’a pas débloqué ?
Régis : Pour le premier bien, on a pris un budget plus petit. On a fait un budget plus petit.
OK, d’accord.
Régis : Justement là, elle est en train de me dire qu’elle va me recontacter pour voir ce qu’ils disent. Maintenant, le budget plus petit là franchement, OK c’est un budget plus petit, ça fait trois appartements sur cinq. Est-ce que je ne vais pas avoir des problèmes entre temps ? Tu vois ou pas ?
C’est-à-dire ?
Régis : Admettons que j’ai trois appartements. Le problème c’est que je n’aurai pas les cinq logements d’un coup.
Oui.
Régis : Tu vois, je n’aurai pas les cinq logements d’un coup. Trois logements est-ce que ça va me permettre de… je ne sais pas moi, de faire une demande de prêt à la consommation ou un truc comme ça entre temps ?
Si elle t’a dit qu’avec un budget plus petit, ça passerait, au moins il faut que tu essayes de présenter le projet comme ça. Après, est-ce que t’as vu d’autres courtiers avec qui t’as présenté le projet mais directement avec un budget plus petit ou pas ?
Régis : Non, même pas. Après, les autres courtiers que j’ai vus, j’ai regardé pour l’autre bien. Et il y en a un avec qui j’étais au téléphone, il m’a présenté, il m’a dit qu’il va contacter des banques. Il m’a dit qu’il a contacté dix banques et les dix banques disent qu'OK le truc est intéressant mais au niveau des mensualités, ce serait trop cher pour moi » et ils ne veulent pas s’engager à présenter le dossier. Il a quand même appelé les banques, c’est déjà ça. Mais le seul problème, c’est vrai que là j’avoue, le budget il est, en gros, de 250 000 €. J’avoue, j’explose mon taux d’endettement. J’avoue là que je l’explose. Mais après, avec les revenus que je vais percevoir et tout ça, ils m’ont dit que c’est un bon projet mais voilà : « tu n’as pas d’adresse principale, tu es logé à titre gratuit », etc. Toujours la même histoire !
Moi je pense que ce qu’il faut que tu fasses, c’est que tu essayes de contacter un autre courtier mais que tu présentes le projet directement comme ça pourrait passer. C’est-à-dire au lieu de le présenter en mode 200 000 €, tu présentes un projet à 120 000 € - 130 000 €, quitte à faire autre chose par la suite. Mais il ne faut pas présenter 200 000 € et dire : « finalement les gars, je vais faire moins ». Parce que tu sais déjà que là, ils vont te dire que c’est tendu. Donc essaye de recontacter un autre courtier là, et présente le projet directement autour des 120 000 €.
Régis : Mais justement, mais si je présente un dossier à 120 000 €, admettons : je présente un dossier à 120 000 € mais derrière, je viens de faire un prêt à la consommation. Tout de suite, parce que là par exemple, l’autre bien là à 120 000 €, je ne sais ce qu'il me fait pour 120 000 € hein. Il ne fait pas grand-chose hein, pour 120 000 €. En plus j’en ai parlé avec lui…
Même si tu arrives à lever 120-130 000 € avec un prêt, et puis en plus on arrive à avoir un différé, et que tu dois prendre 30 ou 40 000 € avec un crédit à la consommation, c’est toujours mieux que de ne pas lever de projet du tout.
Régis : Oui, je vois.
C’est sûr que le crédit à la consommation ça va être chiant parce que tu vas avoir un taux assez important. En plus, je dis « important » : tu auras peut-être du 3 %. Et même si t’as 3 %, c’est des trucs que tu vas pouvoir déduire. Donc clairement, le seul inconvénient que je vois au crédit à la consommation c’est parce ce que tu ne pourras pas étaler des mensualités de façon importante. Mais si tu arrives à avoir ne serait-ce que 24 mois de différé sur ton crédit normal et que tu as 24 mois pour pouvoir justement te constituer un peu d’épargne ou alors en tout cas que la partie prêt à la consommation à rembourser, franchement c’est déjà ça de prix.
Régis : Moi aussi j’avais réfléchi à ça. Enfin j’ai réfléchi comme ça aussi. *il n’y a pas de problème*, j’ai dit : « bon OK, trois logements sur cinq à louer ». Après, tu fais un calcul en gros, tu te dis voilà, t’as plus de la moitié du reste des travaux à faire.
Parce que toi au départ le projet au total, le premier qu’on avait vu, tu m’avais dit qu’on était à 150 000 €. Ça va passer ?
Régis : Non, on était exactement à 168 000 €. Et quand j’ai fait le code 127, ça fait pareil : 168 000 € pile-poil. Et je suis pile-poil. Je *ne vais pas pouvoir m’appeler comme ça*. T’avais bien dit « ça doit être +10 ». 168 000 €. Maintenant, on a retiré 30 000 €.
Donc si tu lèves 30 000 €, ça te fait 138 000 €. Si tu peux lever 138 000 € à la banque, je te dis : « c’est bon mon gars ! ». Parce que si tu présentes le projet à 168 000 € et ensuite, tu leur dis : « non finalement, je vais prendre 138 000 € », c’est un peu plus tendu à le passer comme ça. Donc ce qu’il faut que tu fasses, c’est que tu présentes le projet direct à 138 000 € et voir un peu ce que les mecs te disent. Et là s’il te disent OK, nous ce qu’on fait c’est que dans la foulée tout de suite tu prends un autre truc en parallèle. Et au moins ça te permet de tout terminer si tu veux tout terminer. Parce que tu projètes de tout terminer.
Régis : Bien sûr que je veux tout terminer ! Tout de suite, tu sais bien que je veux terminer d’un coup.
Pour moi franchement, c’est ça que tu dois mettre en place là. Parce que sinon, si tu essayes de passer le truc à 168 000 €, ils vont te dire : « oui, machin, taux d’endettement », etc., et du coup on va perdre du temps. Après, il y a certaines banques qui elles, effectivement, vont être plus à même à te laisser passer parce que tu vas présenter des baux, en tout cas une estimation de loyer et tout. Il y en a qui vont être d’accord pour ça, il y en a qui vont dire : « non non, il faut absolument que le bien soit loué » ou il faut que tu aies des revenus. Mais toi de toute façon, c’est juste une banque qu’il te faut. Tu n’as pas besoin de 50 banques. Il y en a une, c’est tout. On y va.
Régis : Justement, c’est comme ça qu’elle a présenté le truc. De toute façon elle a compris. C’est elle-même qui m’a proposé de faire ça deux fois. Elle a compris, elle n’était pas bête. Elle m'a dit : « c’est mieux qu’on présente ça comme ça. Entre temps vous vous faites un petit capital, une petite trésorerie pour faire le suite ». Après je lui dis : « ouais, si vous me présentez ça comme ça, OK il n’y a problème. Moi, c’est ça que je veux. Maintenant j’attends. Là j’attends, ça fait trois mois… par contre ça fait trois mois. La maison je suis parti la visiter en juin ou en septembre.
Je ne comprends pas. Et du coup, la dame elle t’a encore rien dit par rapport aux autres, parce que je ne comprends pas pourquoi ça traine comme ça en fait ?
Régis : Attends je t’explique le déroulement du truc : juin-juillet dernier, je l’ai contactée une semaine après, je lui ai présenté les trucs. Déjà à la base c’est pour une première maison. Mais le même jour j’avais visité d’autres gens encore. Je lui ai dit : « j’ai ça, j’ai ça… et il y a tant de travaux ». J’envoie les documents. Apparemment, elle ne reçoit pas les documents, elle contacte mon artisan directement. Mais moi je ne suis pas au courant qu’elle ne reçoit pas les documents ! C’est un peu complexe. Je ne sais pas comment elle gère les choses mais bon, bref. Moi je ne m’occupe pas de ça. Moi ce que je veux c’est qu’elle me dise si c’est OK ou pas. Là je suis dans l’attente. Et du coup, je ne sais pas pourquoi ça traine comme ça. Depuis juin j’ai visité la maison, on est en septembre, elle est en train de me dire oui chaque matin. Vendredi, elle me dit : « je rencontre mon partenaire demain », en parlant de samedi.
Du coup, quand elle te dit ça il faut que tu relances, Régis. C’est-à-dire qu’elle t’a dit ça genre le mercredi, demain je vois mon partenaire, tu ne vas pas la relancer tout de suite le lendemain mais t’attends fin de semaine. Si t’as pas d’autre nouvelle, t’appelles le samedi, et si le samedi tu n’as pas de nouvelle, le lundi tu rappelles.
Régis : Là je te parle du vendredi 30. Elle m’a dit qu’elle rencontre son partenaire le samedi 31. Aujourd’hui on est lundi. Je ne vais pas être là à appeler tout de suite, je vais peut-être attendre mardi. Mais depuis juin on est là.
Il faut pas laisser trainer les choses parce qu’un petit appel, un coup de fil… c’est pour ça, les mails c’est bien mais le plus gros truc c’est le téléphone. Moi, tous mes business c’est téléphone. Genre t’appelles le gars ou la dame et tu lui dis : « écoutez, je vous ai envoyé le document. Je veux savoir si vous l’avez reçu » ; « Monsieur *FERRAND*, je ne l’ai pas reçu hein » ; « ah bon ? Ecoutez, je vous le renvoie tout de suite ». Tu vois ? Bah ça, évite de perdre du temps. « Oui, bah je n’ai pas reçu, j’ai dû appeler untel et untel », tu vois ? Elle n’a pas que ton dossier à faire aussi la meuf. Elle a d’autres dossiers à faire du coup elle va toujours chercher à faire du volume. Donc si ton dossier est difficile à étudier, elle n’aura pas forcément tendance à vouloir passer du temps dessus. Donc c’est pour ça qu’il faut que tu sois proactif et que tu appelles. Donc là dès demain, il faut que tu appelles, que tu saches ce qui se passe. Mais tu ne peux pas laisser trainer.
Régis : ah oui, ça traine là parce que là je siuis en train de stagner, c’est bloqué là, je suis bloqué. Et le pire c’est qu’elle est compliquée à joindre. Elle est vraiment compliquée à joindre : ça fait quatre fois. Et même l’agent immobilier l’a appelée : « non mais de toute façon, elle est compliquée à joindre ». Je lui ai dit : « je sais ! ». Je suis obligé de dire des mythos à l’agent immobilier pour ne passer pour un con. Je lui ai dit : « oui ça suffit ».
Il faut que tu fasses un peu comme Johan, il faut que tu fasses du volume mon gars. Essaye de taper sur d’autres agences, d’autres courtiers. Mais il ne faut que tu reposes que sur une personne.
Régis : Non, j’ai déjà contacté d’autres trucs. J’ai contacté d’autres trucs, d’autres agences, tout ça. Mais à peine tu expliques le projet, à peine tu dis : « tu loges à titre gratuit » - je n’ai pas de résidence principale – « ah non, monsieur, ça ne va pas être possible ». Oh la la, ils ont peur. Moi je leur dis : « OK, au revoir ». Je ne vais pas m’attarder sur ça non plus. Et la majorité c’est ça. Après, je suis tombé sur un courtier qui m’a dit que c’est vrai que sur papier c’est machin c’est… etc., maintenant c’est vraiment ma situation : logé à titre gratuit, pas de résidence principale.
Attends, je crois que c’était – là je raconte ma vie – mais pour mon deuxième, je viens avec ma copine. Du coup, je n’avais pas de loyer, je vivais chez elle donc je n’avais pas de logement. (Rire.) Et c’est passé. Et moi en plus, c’est ce que je dis : moi je suis d’origine haïtienne donc moi je suis étranger, donc j’arrive ici avec une carte de séjour… mais mec, quand je suis arrivé… « carte de séjour, ouh la la… on ne prend pas ça, nous ! » Donc clairement, il n’y a rien qui va passer mon gars.
Mais il faut que tu sois proactif. Il faut vraiment que tu sois proactif. Si tu laisses dormir les trucs, ils vont passer sur toi. Donc vraiment il faut que tu sois proactif : appeler des gens et téléphone. On téléphone, on *passe* : « on en est où ? » C’est ça la question : « on en est où ? » Voilà. Elle va dire : « oui, je l’ai eu » ; « OK, il se passe quoi alors : on finance ? On ne finance pas ? » Tu vois ? Mais pour moi, tu ne peux pas laisser les choses stagner comme ça. Donc demain tu l’appelles.
Régis : Ouais, je l’appelle demain.
Et si tu l’as pas, tu vas sur Internet. Tu essayes de faire du volume encore. En plus là il y a Laure qui nous a envoyé un contact, je vais te l’envoyer par whatsapp là, et puis comme ça tu essayes de le contacter aussi mais il faut que tu fasses du volume là. Tu ne peux plus rester comme ça à attendre. OK ?
Régis : Par avance, merci à Laure hein.
Ouais, je vais t’envoyer son contact, là, et puis toi tu l’appelles demain et tu fais du volume. Mais il faut absolument faire du volume. Là on n’est pas dans une situation facile. Ce n’est pas simple mais c’est tout, il faut y aller.
Régis : Bah oui mais justement quand tu fais de la recherche par exemple d’un courtier, admettons que je vais sur internet, je mets : « courtier en immobilier », OK. Mais il y a des fois, tu ne sais même pas qui a appelé parce que tu vois que la majorité des agences qu’il y a sur internet, c’est pour les Monsieur et Madame Tout-le-monde, résidence principale, taux d’endettement et voilà. Tu as l’impression que c’est que pour ça. Tu as l’impression qu’il n’y a pas de courtiers pour les gens qui font des gros projets. On dirait qu’il n’y a pas ça sur internet.
C’est ce que je disais, je ne sais plus à qui je disais ça, le courtier, il y en a qui font leur thune sur le volume. Donc le mec quandpour lui, c’est compliqué, il se dit : « oh la la, le temps que je passe son dossier à lui, j’en aurais déjà passé trois avec Monsieur et Madame Tout-le-monde ». Tu vois ?
Régis : J’imagine bien, ouai.
Je te dis, mon courtier c’est un courtier gratuit. Le premier, dès le deuxième projet il m’a dit : « ouh la la, Monsieur Polestin, on va se calmer ! On va attendre un an ou deux, d'accord ? Parce que là, ça ne va pas ». Et je lui ai dit : « non, là je n’ai pas le temps pour ça moi ». Et du coup je suis parti avec des dépliants. Certes, là j’ai payé 2 500 balles mais je sais que le mec…
Régis : Il a fait le taf. Il a taffé, voilà.
Il a fait le taf. Donc c’est pour ça moi les courtiers gratuits, je ne les consulte même pas, ces mecs. Après, il y en a peut-être qui sont engagés, mais c’est très rare. Parce que le mec ne peut pas faire du volume si ton dossier est compliqué. Et après, franchement, tu n’es pas obligé de dire : « oui, je suis logé à titre gratuit ». Tu dis : « voici mon dossier, voici mon projet ». Il va dire : « vous avez une résidence principale ? » ; « Non ». S’il te demande : « vous vivez où ? » ; « En location, je suis avec ma copine » et puis c’est tout.
Régis : Non mais justement, ils me demandent : « vous êtes logé comment ? » C’est vrai que je n’ai jamais dit ça. J’ai dit oui…
Tu dis : « je vis avec ma copine » et puis voilà. « Je vis avec ma compagne, on vit tous les deux », et puis il va dire : « oui mais si vous vivez avec votre compagne, il faudra donner une attestation machin, et puis ta compagne elle fait une attestation ». Moi ma copine c’est ce qu’elle avait fait : elle a fait une attestation sur l’honneur avec sa carte d’identité et puis voilà. Moi je te dis, je l’ai fait.
Je crois que j’ai fait le truc le plus compliqué possible, tu vois ? Genre carte de séjour, logé à titre gratuit, tout.
Régis : Je vois. Ah ce n’est pas mal, ça. Je n’avais pas pensé à cette méthode-là, la compagne…
Si tu dis : « logé à titre gratuit », tu dis le mot qu’il ne faut pas dire. Mon gars, *je vis avec ma* compagne. Point. « On a un loyer, oui c’est normal, c’est elle qui avait signé le bail mais tu comprends bien que je vis avec elle donc je paye un loyer ». Normal. C’est ça un peu, le truc. Si tu dis : « en fait, elle m’a donné un endroit pour dormir », ce n’est pas vendeur.
Régis : Oui, c’est clair. C’est vrai, je n’avais pas pensé à ça. C’est vrai que l’histoire du : « oui, je vis chez ma compagne ». Parce que pour moi, ils vont chercher la petite bête : « mais il faut un justificatif d’adresse, machin…
Tu dis : « tu vis avec ». C’est normal, tu vis avec elle. Il y a certains trucs qui sont à son nom. Après, moi à l’époque – en plus on avait mis l’électricité à nos deux noms – et même ça, ça ne suffisait pas. Ils m’ont dit : « non, il faut une attestation ». J’ai dis « Mais pas de problème, je vais vous donner une attestation mais bon, on vit ensemble donc vous voyez, elle avait déjà pris le bail, après c’est tout. On ne va pas changer le bail juste parce que je suis arrivé après.
Régis : Ouais ouais, c’est vrai oui.
Donc essaye de représenter ça. Mais franchement, va sur les différents sites à vendre ton dossier à plusieurs reprises et fais en sorte que les mecs te rappellent et tu représentes ton dossier.
Régis : D’accord. Là de toute façon comme j’ai un rendez-vous pour l’autre projet là, qui j’avoue est plus intéressant, je vais en discuter différemment avec elle.
Oui mais après, j’ai envie de te dire limite, peut-être même il faut ralentir les projets. Là, si t’as déjà un truc qui passe, vas-y à fond. Focalise ton énergie sur ça. Genre là, fais du volume sur la recherche de financements. Les biens, il y en aura toujours donc si tu peux financer ça, il faut que tu ailles dessus.
Régis : Oui, OK.
Donc je compte sur toi. Essaye de faire ça cette semaine et puis nous jeudi on se revoit et tu me diras un petit peu ce qui s’est dit. Mais il faut que tu avances là.
Régis : Oui mais dès demain je vais la rappeler de toute façon. Demain je la rappelle.
Tu « les » rappelles. Ce n’est pas « la », « les » : tu « les » rappelles.
Régis : Oui, je vais consulter d’autres banques comme ça on va essayer de faire tout ça là, dans la semaine et puis… »
Ouais, il faut se bouger là. Il faut y aller, mon gars.
Régis : OK. Pas de problème.
En tout cas nous on se voit jeudi soir et puis tu me diras un petit peu comment ça a avancé. OK ?
Régis : OK. Il n’y a pas de problème.
Ça marche. En tout cas, je ne sais pas si tu as d’autres questions, Régis, ou quoi ?
Régis : Non parce que comme moi je suis bloqué sur ça, là, pour l’instant je ne m’occupe pas de ce qu’il y a après là… de toute façon c’est les financements que je veux.
Reste dessus, tu as raison. Reste dessus, focalise-toi dessus. Fais en sorte que ça avance. Mais là il faut bombarder. Là, c’est vraiment du volume qui va te sauver.
Régis : OK, pas de problème. on va y aller, ça va.
On fait ça. On se revoit jeudi alors dans ce cas-là, Régis.
Régis : Oui, pas de problème.
Ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et je te redonne la parole.
Régis : Yes, pas de souci.
À tout à l'heure. Alright. OK. Franchement comme je te dis, il faut vraiment que tu fasses du volume, mais dans tous les stades du projet. C’est le volume qui va te sauver, mon gars. Donc on ne lâche rien, on fait du volume et puis on avance. OK ? Alors, il y a Johan qui dit : « bienvenue au club ! Il ne faut pas lâcher ». Ça, c’est Johan qui dit ça à Régis.
J’ai une question encore, je ne sais pas si c’était William qui disait : « salut Kendy, est-ce que l’immeuble de rapport avec local commercial au rez-de-chaussée est intéressant ? Si oui, est-ce qu’on le laisse en local commercial ou alors on essaye de le transformer en logement ? ». Écoute William, je vais te donner la parole et puis on va pouvoir traiter ça en live. Alors…
Salut William.
William : Salut !
Comment vas-tu ?
William : Ça va bien, et toi ?
Ça va nickel. Donc j’ai bien vu ta question concernant le local commercial. Alors ça dépendra du type de local commercial que tu auras : si c’est du bureau, là effectivement, c’est bien plus judicieux que tu transformes et que tu bascules ça en habitation. Par contre, si tu as un local du genre, un kebab ou un restaurant, une boite de nuit ou un truc du genre, il y a un certain moment où ce sera compliqué – financièrement, je parle – de transformer le local. Parce qu'un restaurant, en fonction de sa configuration, tu vas avoir des fours, des trucs à sortir et ça peut être très *onéreux*. Ce sont des trucs où tu vas dépenser beaucoup d’argent juste pour débarrasser. Donc toi, ce que tu dois viser c’est vraiment les locaux commerciaux, si tu as un bureau standard. Donc ça effectivement ça vaut le coup mais dès que tu tombes sur des trucs du genre restaurant…
William : Oui mais si c’est de la vente ?
Franchement ça dépend : la vente de quoi ?
William : De la vente de produits cosmétiques ?
Après, il faut voir c’est quoi le loyer. Parce que si elle te paye 300 balles… ou 400 balles, pour moi ce n’est pas forcément intéressant. Après, il faut voir ce qu’il y a au-dessus. Si au-dessus c’est déjà rentable et qu’en bas, c’est juste du plus, je te dis « OK ». Mais il ne faut surtout pas se dire, en gros, avec le local après avoir fait les travaux, tu vas essayer d’être rentable avec le local. Pour moi, le local ça va être vraiment un bonus et surtout ça ne doit pas être une zone de nuisance. Si c’est un local commercial, mais c’est un restaurant, kebab, c’est chaud. Parce que si c’est restaurant, après tu as des odeurs de cantine assez dégueulasse là, ça pue. Si c’est un kebab, du coup tu vas avoir des odeurs de frites et tout… vraiment, moi je dirai qu’il faut voir : c’est quoi le local commercial en bas ? Et est-ce que ça ne va pas gêner au-dessus ? Si c’est vraiment juste des bureaux normaux, moi je te dis : « OK ». C’est comme – je ne sais plus qui avait un projet comme ça – parce qu’au rez-de-chaussée, on ne pouvait pas exploiter le bien en habitation parce que c’était une zone inondable. Je crois que c’était sur Agen. Je crois qu’il y a un fleuve qui déborde de temps en temps et du coup… pas de temps en temps mais qui avait débordé, qui avait fait des ravages. Du coup, en général les rez-de-chaussée, on ne peut pas les habiter. Donc l’idée c’est que tu dois te dire que tu fais ton projet, tu ne fais ton calcul que sur les étages supérieurs. Et après, le rez-de-chaussée, tu loues ça à un comptable, à un avocat, ou à un médecin ou un truc du genre, mais quelque chose qui ne va pas être gênant. Même pas un médecin, parce qu’un médecin, ça peut ramener du monde et ce n’est pas forcément fun. Mais genre un avocat ou ce genre de truc où là, il y a quelques personnes qui peuvent venir mais ce n’est pas…
William : Ou un mec qui s’en sert pour stocker ?
Oui, par exemple. Mais après, si c’est juste pour stocker, ça ne pas faire cher. Le stockage… il faut voir qu’est-ce qu’il stocke aussi. Parce que si c’est un mec du bâtiment, il va peut-être stocker du placo dedans et puis à chaque fois, ton hall sera dégueulasse. Tout le hall sera tout blanc, ce n’est pas fun. Pour moi dans ces cas-là, pour éviter d’avoir toutes ces réflexions un peu compliquées, c’est d’avoir tout pareil. C’est-à-dire que si tu peux avoir que de l’habitation, tu ne fais que de l’habitation. Et si vraiment tu ne peux pas faire de l’habitation, là tu fais peut-être un bureau mais vraiment un truc standard mais pas de boite de nuit, pas de bar, pas de restaurant, ce genre de chose.
William : OK.
Donc là, tu oublies tout ce qui est resto. Parce que ça va coûter cher à casser tout alors que tu ne vas pas pouvoir gagner grand-chose. Donc on oublie. OK ?
William : OK. Et j’ai une autre petite question : si par exemple, il y a un immeuble de rapport à vendre qui est déjà divisé en, admettons trois-quatre parties. Et il y a une partie qui est déjà louée, et que moi je veux faire des travaux. C’est grave ?
Moi, je ne suis pas spécialement fan des biens déjà loués parce que c’est chiant pour les travaux. Mais si le bien est en assez bon état et que la séparation est déjà bien faite et que les rideaux sont toujours à faire, c’est juste du rafraichissement : un petit coup de peinture mais rien de méchant, je te dis : « pourquoi pas ? »
Mais perso je préfère partir sur un truc vide. Dans l’idéal, je préfère partir sur un truc vide. Je remets tout à neuf et après je peins. Parce qu’après, quand tu fais des trucs petit morceau par petit morceau, ça se voit que c’est fait petit morceau par petit morceau. Et au niveau des travaux, ce n’est jamais super. Moi je ne suis pas fan, mais ça marche. Moi l’idéal c’est que tu gagnes de l’argent à la fin. Donc si tu peux gagner des sous, moi ça me va, mais c’est sûr que si tu peux faire un truc propre et partir sur une base saine et ne plus avoir à penser à des travaux après, c’est beaucoup mieux. Moi, sur l’immeuble où j’ai fait tous les travaux d’un coup, je n’ai plus à penser « travaux ». Le seul truc auquel j’ai à penser c’est : « est-ce que les gens ont payé ? ».
Après, peut-être dans quatre-cinq ans, j’y repenserai. Mais si, par exemple, tu fais un bien – il y a en a un où je n’avais pas fait les travaux tout d’un coup – après, j’ai dit : « ah oui, il faut que je fasse ça, ah oui il faut que je refasse le hall, il faut que je refasse ci… » Du coup je suis toujours en train de penser à « travaux » et là comme le prêt travaux n’est pas indéfini. Donc à un moment, tu ne peux pas sortir encore du budget travaux. Dans ce cas-là, tu es obligé de prendre dans ta trésorerie et ce n’est pas forcément agréable. Moi je n’aime pas quand ça sort de ma trésorerie. Du coup, tant que tu peux sortir ça de la trésorerie de la banque, fais-le. Mais pour ça, il faut que tout soit fait à l’avance.
William : Il faut que ce soit fait d’un coup, c’est mieux ?
Ouais, c’est beaucoup mieux. OK ?
William : OK.
Là, tu as déjà prévu des visites ou pas encore, toi ?
William : On en a une vendredi. On a commencé à contacter des agents immobiliers et vendredi on en a une. On va essayer de s’en organiser plusieurs parce qu’on a plusieurs biens dans la même ville.
Parce qu’en fait, ils doivent me rappeler parce qu’à chaque fois, ils n’étaient pas disponibles donc normalement demain, ils me recontactent pour prendre rendez-vous.
Bon c’est parfait. Et surtout, essayez de vraiment faire un maximum pour faire une pierre cinq coups. Six coups c’est chaud quand même mais au moins n’hésitez pas à faire trois-quatre immeubles dans la journée. Ce serait vraiment parfait. Au moins vous ne vous déplacez pas *pour rien*.
William : Surtout que c’est quand même à deux heures de chez nous donc on va essayer de…
Du coup là, vous ne pouvez pas vous déplacer *tous les jours*.
William : Mais on s’est dit même à la rigueur s’il faut faire sur deux jours si on arrive à en faire plein en même temps, ce n’est pas dérangeant. J’attends juste qu’ils me rappellent pour prendre des rendez-vous et voilà.
En fait on en a marre parce qu’à chaque fois il y a certains… parfois on demande des photos ou des infos et ils ne donnent pas rapidement. Du coup, on s’est dit : « on va aller directement tout visiter sur place. Au moins on prend une journée, on va tout visiter et puis…
Oui mais après de toute façon, si vous êtes sur place, ce qu’il faut faire aussi – une autre astuce – c’est effectivement de voir avec d’autres agents et sinon quand vous êtes sur place vous allez voir les agences immobilières directement. Au moins, vous ne vous êtes pas déplacés pour rien. Il faut vraiment optimiser les déplacements. Parce que déjà plusieurs en même temps c’est beaucoup d’argent. Maintenant, il faut voir votre temps un peu comme un PDG de grosse société. En gros, tu dois t’imaginer être payé à 500, 1000 € de l’heure. Et ton temps, tu ne peux pas le gaspiller comme ça donc quand tu te déplaces, c’est vraiment pour que ce soit rentable.
William : OK. Oui à la rigueur on fait les autres agences et tout là-bas puisque quand on les appelle, ils sont toujours occupés ou alors ils vont répondre à un mail mais genre trois jours après.
Oui, je vois. Après, les mecs essayent de… là en plus c’étaient les vacances, ils essayent de sûrement… Les agents immobiliers, ça m’étonne qu’ils soient un peu lents. Après, les autres comme ils sont en vacances tout ça je peux comprendre mais les agents immobiliers normalement, ils sont en mode requin et doivent pouvoir avancer. Mais si tu n’as pas de retour, il faut aller sur place. Allez sur place et visitez quelques agences.
William : Et toutes les agences qu’on a eues, à part un – il y en un où c’était directement un particulier – et au téléphone il m’a dit qu’il y avait quelqu’un d’autre qui était intéressé et qu’il voulait faire la même chose que nous : il voulait faire la même chose que nous sur le bien. Il nous a dit : « oui, j’ai déjà quelqu’un d’intéressé ». Alors je crois que c’est sur trois étages. Il a dit qu’il va faire un studio de 30m², il m’en a déjà parlé et tout. Mais voilà.
Mais si ce n’est que trois, ça ne doit pas être un sprinteur alors. Parce que les sprinteurs, eux, ils tapent du volume donc ça ne doit pas être un sprinteur.
William : Trois trucs de 30m², et je pense qu’il y a moyen de faire plus.
Oui donc ce n’est pas un sprinteur. Après, il faut faire du volume. Il faut y aller et vous verrez de toute façon comment ça se passe.
William : Ça va être notre première donc on s’est dit, au bout d’un moment, on en a marre et il faut qu’on y aille donc on prend rendez-vous et on y va.
Sauf que lui, on essaye de voir quand est-ce qu’on peut sauf qu’en fait il dit : « non mais je ne suis pas là là, je ne suis pas là là ». Après il dit : « non mais vous pouvez venir samedi », sauf que moi je travaille samedi donc ce n’est pas possible.
C’est compliqué aussi les rendez-vous avec l’agent.
Après, il faut s’organiser. Essayez de voir un peu comment…
William : Tu crois que c’est plus facile avec les agences qu’avec les particuliers ?
Après, vous verrez bien. En tout cas, essayez de faire du volume et puis allez sur place. Ça, c’est ce qu’il faut faire. Faites du volume, volume, volume et puis on avance. OK ?
William : OK.
Ça marche. En tout cas, si vous avez d’autres questions n’hésitez pas et puis je vous redonne la parole. Mais comme je le dis : volume, volume, volume. C’est le secret.
William : Merci beaucoup, Kendy.
Je vous en prie. À tout à l’heure alors.
William : À tout à l’heure.
OK. Alright. Je ne sais plus qui je n’ai pas eu. Ah, je vois qu’il y a Célia. Attends Célia, je vais te donner la parole.
Coucou, Célia !
Célia : Coucou !
Comment vas-tu ?
Célia : Ça va nickel. Retour de vacances en Corse. J’étais partie encore un petit peu. Mais ça va.
C’est cool. Alors où est-ce que tu en es là, toi ?
Célia : Du coup j’ai pris contact avec la courtière là, et je lui ai envoyé les documents. Mais bon, comme je suis revenue seulement vendredi, normalement aujourd’hui j’ai essayé de la joindre, je n’ai pas réussi. Donc je vais essayer encore demain, mais j’ai tout envoyé donc j’en avais déjà parlé un petit peu vite fait au téléphone quand je suis revenue, donc normalement ça devrait aller. Du coup ma question maintenant – mais je crois que j’ai eu la réponse quand j’ai écouté après – c’était : est-ce qu’on pouvait, de notre côté, aller sur plusieurs cabinets de courtage, aller voir plusieurs banques aussi à la fois pour vraiment avancer un maximum vite ?
Ouais, ça effectivement, on en a parlé pas mal de fois cette semaine. Mais effectivement, si tu peux faire du volume il faut. Il faut absolument faire du volume. Simplement, il ne faut juste pas contacter des mecs – ça, tu ne peux pas vraiment le savoir – mais l’idéal ce serait de ne pas contacter des courtiers qui travaillent avec les mêmes partenaires. En fait, tes courtiers fonctionnent comme des apporteurs d’affaires donc une fois qu’ils ont présenté un dossier, ce dossier-là est estampillé à ce courtier-là. Donc ça veut dire quand même que si quelqu’un d’autre revient présenter ce dossier-là, on lui dira : « t’es gentil mais…
Célia : D’accord.
Donc lui s’il voit qu’une première fois il a présenté, il y avait déjà quelqu’un et qu’une deuxième fois il y a déjà quelqu’un, il va se dire : « c’est bon, moi je ne vais plus présenter. Ce dossier-là, je le laisse tomber ». Parce qu’ils l’ont déjà présenté partout et… De toute façon la réponse ne sera pas différente. Ce n’est pas comme si c’était Jean-Jacques qui présente le dossier, ce sera oui et si c’est Pierre qui présente, ce sera non.
Célia : Oui, c’est plus une histoire de celui qui va être le plus réactif quoi ?
Exactement. Entre celui qui présente le premier, c’est lui qui gagne l’affaire. Donc c’est pour ça que les mecs, s’ils sentent qu’ils sont plusieurs dessus, ils ne vont pas aimer. Et toi non plus, tu n’es pas censée leur dire : « ne vous inquiétez pas, j’ai vu 50 courtiers.
Célia : OK, ça marche.
Pour lui, il doit être le seul.
Célia : OK.
Tu n’as pas menti, mais c’est juste que tu n’as pas dit. Tu n’as pas dit qu’il y avait d’autres…
Célia : Je n’ai pas tout dit. Bon bah ça en est là.
On en est là et puis tu avances. Du coup là, tu es censée signer quand ?
Célia : Du coup normalement maximum fin octobre.
Fin octobre. D’accord. Après, ça peut aller un peu plus vite hein. Fin octobre c’est un peu loin. Franchement, essaye de voir si tu peux rapprocher ça parce que là, si ty as un courtier qui te trouve un financement – là on est quoi, on est début septembre – pour début octobre, tu pourrais déjà signer.
Célia : Ouais, c’est ce que je me disais aussi. Mais du coup, comment ça se passe en fait ? Je vois avec l’agence et puis je lui dis que j’ai déjà mon financement et qu’on peut déjà aller plus vite ? »
Une fois que tu as déjà lancé le financement, tu envoies un message au notaire en disant : « hey mon gars, il faut préparer le dossier, là. On a déjà le financement.Une fois que tu auras eu ton accord, tu envoies un mail au notaire pour lui dire que tu as eu ton accord. Et à ce moment-là, lui il essayera de fixer un rendez-vous de signature genre deux semaines après, histoire que tu passes tes 1 jours de réflexion. Et une fois que la réflexion est passée, toi tu vas signer.
Célia : OK, d’accord. Bah écoute, ouais. Il faut juste que ça bouge un peu. OK, nickel.
Bon bah voilà. Mais il faut que tu avances. Je t’enverrai également les autres contacts de courtiers comme ça au moins tu pourras avoir d’autres personnes à voir. Et puis si tu en as d’autres dans ton entourage, tu essayes. Mais l’idée c’est que tu aies des solutions, que t’aies des mecs *autour* des financements, d’avancer. OK ?
Célia : Ça marche, pas de problème. Je gère ça *dans la semaine*.
On fait ça. En tout cas, je ne sais pas si tu avais d’autres questions par rapport à ça ou pas ?
Célia : Bah là tout de suite dans l’immédiat c’était juste ça.
OK, ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions n’hésite pas, je te redonne la parole alors.
Célia : Ça marche, merci. Bisous ! »
OK, à tout à l’heure.
Alright, OK. Johan. Notre ami Johan. Je te donne la parole.
Johan : Salut Kendy
Comment vas-tu ?
Johan : Tu m’entends ?
Oui, je t’entends très bien.
Johan : OK, parfait. Ouais, ça va bien et toi ?
Ça va nickel.
Johan : Je vois qu’il y en a plein qui sont un peu dans le même truc que moi. Je pense à Régis.
C’est l’une des étapes…franchement, je te dis, une fois que ça, c’est passé, après ce n’est que de la descente. Franchement c’est vraiment de la descente. Après ça roule tout seul mais là, passé le financement, je t’avoue que c’est plus ou moins compliqué avec les dossiers... Après il y en a pour qui ça va passer crème… alors il n’y a personne qui pourra dire : « je suis allé dans toutes les banques, tout le monde m’a dit oui », je pense que ce n’est pas forcément possible. Mais celui qui a un peu plus de chance, au bout d’un ou deux courtiers, peut-être qu’il aura trouvé, mais il va quand même peut-être prendre un ou deux refus. Mais il y a des dossiers, effectivement, qui sont plus ou moins compliqués. Moi j’ai dû changer de courtiers à plusieurs reprises aussi alors que… je n’avais pas de dossiers forcément faciles aussi donc ça se comprend aussi. Mais c’est sûr que c’est une des phases les plus complexes.
Johan : Oui, après pour – toujours par rapport à Régis, parce que son cas m’a rappelé un peu le mien – moi aussi on va dire, entre je suis un peu dans le genre « dossier compliqué », donc après bon, j’ai des revenus, ça va mais je suis intérimaire depuis moins de trois ans. En général, c’est un critère pour les banques, donc voilà, je suis aussi un dossier compliqué. Pour tout te dire là, Kendy, on s’était dit de faire du volume sur les courtiers. Là où j’en suis, j’ai regardé ma liste : je suis à 10 courtiers, j’ai au moins cinq refus, donc des refus on va en bouffer mais je continue. Ce que je proposais aussi c’est éventuellement d’envoyer la liste des courtiers. Alors c’est une liste, ce sont des courtiers sur internet que j’ai contactés, j’ai fait une demande en ligne et puis derrière, ils me rappellent. Ça peut être une solution pour Régis.
Écoute, ce que tu fais, tu peux m’envoyer ça et après je le transfère à Régis et puis comme ça, ce sera plus simple. Parce que justement, il y a Laure qui me dit : « est-ce que ce n’était pas plus simple qu’on le mette sur le groupe ? » Mais après réflexion, je me suis dit : « si on commence à mettre plein de courtiers sur le groupe, ça va faire un peu de fouillis et ça va faire un truc publicitaire. Je préfère qu’on se partage les… ou alors vous entrez en contact direct et puis vous vous partagez ça. Sur le groupe, je préfère qu’on se partage des infos entre nous genre : quand untel a signé, on partage. Quand untel a ses clés, on partage. Mais on va éviter tout ce qui va être publicitaire dans le groupe. Soit tu me l’envoies directement, ou alors si vous êtes amis sur Facebook, vous vous l’envoyez directement…
Johan : Juste après la session, je t’envoie ça par Whatsapp, direct là.
OK, ça marche. Et puis comme ça, je le transfère à Régis.
Johan : Et un grand merci à Laure. Merci à Laure. Au final, c’est un peu plus clair, *par* mon dossier. J’ai quand même pu contacter la courtière et on a pu discuter un peu. Ça ne s’est pas fait mais bon, merci quand même ».
OK. Non mais ça marche. En tout cas, je lui dirai. Elle n’est plus là Laure, mais au moins je lui dirai comme ça ce sera cool. Non mais c’est parfait.
Johan : Ce que je te disais : donc je t’ai envoyé un mail, merci pour ta réponse. Là j’ai reçu un mandat mais j’ai regardé, ça n’a rien d’exclusif. C’est-à-dire que c’est un mandat avec un courtier qui va rechercher pour moi. Après bon, c’est un courtier gratuit, c’est-à-dire zéro frais de dossier, tout ça. Donc je voudrais ton avis sur la question. Mais ma question c’était : tu vois, Madame *HENNEQUIN* - donc elle est sur mon dossier – je vois qu’elle est à Saint-Quentin. Crédixia, le gars qui m’a envoyé le mandat, il est à Paris. En fait ma question, c’est : à quelle échelle travailler ? C’est-à-dire : est-ce que si Madame *HENNEQUIN* va voir le Crédit Mutuel de Saint-Quentin, et *Crédixia* va voir le Crédit Mutuel de Paris, est-ce qu’il y a une communication entre les deux ? Ou est-ce que c’est vraiment à l’échelle d’une région ou d’un… comment à se passe ?
Non, je te le dis et même tu verras, ce n’est pas vrai tout le temps mais pour certaines agences, tu peux aller voir l’agence de Crédit Mutuel de Rue Jean-Jaurès de Saint-Quentin et l’agence Crédit Mutuel de Rue Pierre Mondot à Saint-Quentin, et les deux ne peuvent pas communiquer.
Johan : Sérieux ?
Oui parce qu’en fait, il y a deux niveaux : il y a des décisions qui se prennent en agence en fonction du montant du dossier et en fonction de la taille de l’agence. Il y a des agences qui peuvent faire un prêt jusqu’à 200 000 € sans avoir demandé l’autorisation à qui que ce soit. Et après au-dessus de 200 000 €, ça passe au-dessus. Et si les deux agences que tu as consultées sont en interne, ça peut très bien passer. Tu peux avoir les deux projets qui passent sans que ça se voie. Ça se verra plus tard mais au départ, ça ne se verra même pas. Et pour te dire, moi c’était au Crédit Agricole, si tu vas au Crédit Agricole – moi je suis dans le Nord – une fois j’étais dans l’Aisne, vers Saint-Quentin tout ça, j’avais oublié ma carte bleue je crois, et j’ai voulu retirer de l’argent et là ils m’ont dit : « non Monsieur Polestin, votre compte est dans le Nord ». Là c’est Crédit Agricole mais on ne peut pas retirer de l’argent. Donc je n’ai même pas pu manger ce jour-là. Et pourtant mon argent est bien là. C’est pour ça que des fois, quand on dit – c’était Steevens qui avait dit qu’il avait eu 20 refus des gens – mais ce n’est pas possible parce qu’il n’y a même pas 20 banques. Bah si : en fait chaque banque va avoir son niveau de décision et c’est seulement quand ça va être un peu trop élevé, ou le dossier est trop compliqué, que là ça va monter. Moi, comme j’ai déjà fait beaucoup d’opérations, j’ai beaucoup de capital sur ma tête. Le mec il se dit : « Houlà là, lui c’est chaud. Donc lui son dossier, il va forcément monter ». Donc moi c’est plus compliqué. Mais si tu viens de commencer, clairement, tu peux facilement passer des dossiers même dans presque la même ville. Après c’est sûr, on ne va pas tenter le diable. C’est mieux peut-être de le faire dans deux départements différents mais si en plus elle est à Paris, un dans l’Aisne ou dans le Nord, clairement, tu n'as pas d’inquiétudes à avoir. Donc tu peux en jongler encore, tu peux y aller.
Johan : Bah oui, cest carrément ce que je fais. Après là, je n’ai pas d’autre question. Mais si tu veux, je suis en plein dedans encore : là, Madame *HENNEQUIN*, je lui ai envoyé mes documents jeudi, donc je la laisse respirer un peu mais pas trop. Je l’appelle demain, je pense. Et après il y en a une autre à qui j’ai envoyé les documents ce matin. Elle aussi, je vais la laisser respirer mais pas trop quand même. Je l’appelle *mardi*, je pense. Et puis voilà, quoi. Donc je suis en plein dedans. On charbonne, on fait du volume. Je fais du volume. Il y en a trois aussi derrière donc en tout, je suis à dix courtiers contactés – bon, cinq refus – mais cinq qui sont encore dans la course donc… « je » suis encore dans la course plutôt… et voilà où j’en suis.
OK. Non mais ça marche bien. En tout cas, continue et puis on voit comment ça avance.
Johan : Ouais, voilà.
Ça marche, OK. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonne la parole alors. OK ?
Johan : Yes. Merci Kendy.
À tout à l’heure Johan. Yes. Alright. Alors je vois qu’il y a une question de Josanie sur le mandat. Alors Josanie je te donne la parole. Yes, Josanie.
Josanie : Oui, je voulais savoir – pour rebondir un peu sur ce qu’il disait – en fait le mandat de recherche pour les courtiers, c’est quelque chose d’obligatoire ou c’est facultatif ?
C’est obligatoire. En fait, c’est obligatoire surtout pour le courtier parce qu’il pourrait très bien te trouver un financement et toi après tu dis : « ah non mon gars, je ne t’ai jamais rien demandé, moi ». Et tu pourrais lui mettre à l’envers. Lui il fait ce mandat de recherche simplement pour se sécuriser, pour dire en gros : « c'est grâce à moi que tu as eu ton financement donc en fait tu dois rester là avec moi ». Salut à toi, Mathieu !
Josanie : Du coup, s’ils ne m’ont pas fait signer de mandat de recherche, ça se passe comment ?
Houlà ! ils ne t’ont pas fait signer de mandat de recherche ?
Josanie : Non.
En fait, c’est parce qu’ils n’ont pas vraiment encore trouvé de partenaire. Mais dès qu’il aura trouvé un partenaire, la première chose qu’il te fera signer, c’est le mandat. Mais normalement, il ne devrait même pas commencer à chercher sans te faire signer de mandat.
Josanie : Par exemple Madame *HENNEQUIN*, elle ne m’a rien fait signer hein.
C’est juste qu’elle n’a pas encore lancé ton dossier. Mais dès qu’elle aura lancé le dossier, elle te fera signer ça. Ou même le moment où elle te dira : « j’ai trouvé quelque chose. Venez avec moi, on va voir le banquier ». Donc tu ne pourras pas lui mettre à l’envers puisqu’elle ira avec toi. Mais normalement, elle va te faire signer le contrat histoire que tu ne lui mettes pas à l’envers. Ou en tout cas que la banque ne lui met pas à l’envers parce que la banque pourrait très bien dire non mais surtout que là, « vous êtes venu tout seul, donc ce ne sera pas grâce à vous ». Du coup, il pourrait ne pas avoir sa commission mais en général il te fera signer le mandat, ça, c’est sûr.
Josanie : OK.
Voilà. Si ce n’est pas encore fait, ne t’inquiète pas. C’est juste que ce n’est pas encore le bon moment. De toute façon, il fera le nécessaire pour qu’il gagne son argent. De toute façon, toi tu n’as pas à te prendre la tête par rapport à ça parce que si lui ne te le fait pas signer, c’est lui qui ne gagne pas d’argent.
Josanie : OK. Ce n’est pas la peine de se dire que je n’ai pas signé le mandat donc en gros, je…
Non, tu ne dois surtout pas lui dire : « s’il vous plait, faites-moi signer le mandat ». C’est comme l’agent immobilier, si tu n’as pas signé le bon de visite, ça, c’est son problème. Non mais tu passes en direct avec le vendeur, tu lui mets une carotte, ça, c’est son problème. Du coup il apprendra à faire signer le mandat avant.
Josanie : Ouais, OK. Pas de souci. Moi c’était surtout dans le sens où je n’ai pas signé alors peut-être qu’ils ne travaillent pas, enfin ils n’ont pas encore présenté mon dossier. Est-ce que ça veut dire que… »
Non, t’inquiètes. Ton dossier, il est enregistré. Le courtier lui, il est là pour faire du business, donc son but c’est de faire en sorte que ton dossier passe. Donc lui il va toujours faire le boulot et dès qu’il voit que c’est OK, il va te lancer. Après il y a des OK, les mecs avant même de regarder ton dossier, ils t’envoient le mandat. Il y en a, ils sont un peu plus actifs que d’autres qu’avant de faire signer le mandat ils voient si ça va passer ou pas. Ça évite de faire de la paperasse pour rien.
Josanie : Ouais, OK.
Donc t’inquiète. En général, je pense que ceux qui sont un peu plus en *mode living et tout*, eux ils vont t’envoyer le mandat direct. Tandis que ceux qui sont toutes en mode sur le terrain, un peu à l’ancien temps, ils te feront peut-être signer soit au début, soit un peu plus tard mais ils te feront signer quand même, normalement.
Josanie : OK, d’accord. J’avais juste une dernière question. C’est pour savoir, pour moi, à quel moment on peut– parce que j’entends des sprinteurs qui disent : « j’ai trouvé mon bien mais je suis sur un deuxième. Je vais essayer de me faire financer les deux.
Ça, c’est la question de trop. Mais après, c’est toi qui dois te sentir prêt à lancer le projet. Parce qu’après, il faut se dire que quand tu lances un projet et ensuite le deuxième dans la foulée, il y a du boulot. Il faut pouvoir assurer le suivi de ton bien. Pour le suivi de ton bien, il y a du boulot hein.
Josanie : OK. Ouais, c’est vrai. Je vois.
Si quelqu’un me dit : « le suivi du bien, je pourrais le faire », je lui dis : « tu peux y aller ». Mais pour pouvoir assumer le suivi de mon bien.
Josanie : OK. »
Pour l’instant, essaye déjà d’avancer sur ce projet et une fois que tu auras déjà signé, tu iras par exemple au niveau de tes travaux, au moins comme ça si tu veux attaquer tout de suite dans les travaux dès que tu pourras. Mais je pense que pour un premier projet, ça demande quand même pas mal d’énergie, donc je pense que c’est quand même bien de faire une premier normal et puis après, quand tu es prête, une fois que c’est bien lancé, tu pourras attaquer peut-être un deuxième et voir deux en même temps mais au début, c’est *chaud*.
Josanie : OK. Il n’y a pas de souci.
Bon ça marche. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions ou pas ?
Josanie : Non, c’est bon. Pour moi c’est bon.
C’est parfait. Du coup si tu as d’autres questions je te redonnerai la parole. Je ne sais pas si tu as d’autres questions ? Si tu as une autre question, mets-la-moi. On va peut-être traiter une dernière question avant qu’on arrête. Et puis sinon, si tu n’as pas d’autre question, on se verra jeudi.
J’attends juste quelques secondes histoire de voir s’il y a des questions. A priori c’est OK.
En tout cas, là tu as ta mission pour cette semaine. Tu sais ce que tu as à faire que ce soit au niveau de la recherche du bien, si c’est de la recherche, tu dois faire du volume, aller sur le terrain. Si c’est le financement, toujours, on continue, on fait du volume.
Si là, tu es déjà en mode signature de compromis et tout, là on attend toujours, recherche de financement et s’il faut relancer tu relances.
Là, s’il faut relancer pour la signature définitive, relance aussi et puis voilà. Mais en tout cas, tu as compris : il faut faire du volume.
Pour ce soir, je ne vais pas te prendre plus de temps parce là, c’est vrai qu’on a débordé un peu. Mais l’idée c’est que tu puisses avoir toutes les informations pour avancer correctement. OK ?
En tout cas, félicitations encore à Malik qui a fini son projet. Donc ça, c’est cool. Normalement je t’ai envoyé – je ne sais pas si tu es sur le groupe Facebook – mais j’ai posté cette vidéo sur le groupe Facebook. Sinon, je t’enverrai la vidéo par mail parce que celle-là je ne l’ai pas encore faite.
Sinon, nous on se dit à jeudi soir, 19h00-21h00 et puis comme ça on va pouvoir avancer. Donc là si tu as des points, d’autres questions, on reverra ça directement jeudi et comme ça on va pouvoir avancer. OK ?
En tout cas je te souhaite une bonne soirée. Je te dis à jeudi et puis on ne lâche rien. On y va les sprinteurs ! Là il faut qu’on envoie du très lourd cette année et ça passe par de l’action. Il faut qu’on soit sur le terrain donc on y va, OK ?
Allez, je te souhaite une bonne soirée et je te dis à jeudi soir 19h00.
Salut. Ciao ciao.