Août 2019 - 260819
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Salut à toi. Bienvenue pour cette session questions-réponses pour les sprinteurs.
Donc aujourd’hui, on est le lundi 26 août et comme d’habitude, le principe est très simple, c’est que tu peux me mettre tes questions dans la chatbox et puis ensuite je te donnerai la parole pour que tu puisses être en live et que je puisse répondre à ta question.
Est-ce que tu peux me mettre dans la chatbox si tu m’entends bien, si tout est OK et une fois que ça sera OK, c’est à partir de ce moment-là qu’on pourra débuter. OK, parfait. Dans ce cas-là, je vais pouvoir te donner la parole. Je vois qu’il y a du monde qui arrive encore, il y a du monde qui se connecte. OK, salut Johan, salut Josannie, salut Laura, salut Mathieu. OK, parfait.
Ce qu’on va faire, c’est que je vais te donner la parole et tu vas pouvoir me dire un petit peu où est-ce que tu en es dans l’avancement de ton projet et puis comme ça on va pouvoir avancer.
Je vais te donner la parole, Mathieu. Comment vas-tu, Mathieu ?
Mathieu : Ouais, je vais très bien, Kendy. Tu m’entends là, c’est bon ?
Ouais, je t’entends… depuis le temps !
Mathieu : Je reviens de vacances là. J’étais en Italie, figure-toi.
C’est cool ça, tu t’es fait plaiz’ ?
Mathieu : Ouais, c’était top.
OK. Du coup, où est-ce que tu en es là, justement, par rapport à l’avancement de ton projet ?
Mathieu : Pour un bref rappel, on était sur un immeuble où on avait une offre et en fait on s’était rendu compte que la surface n’était pas du tout la bonne (ils le vendaient comme un 280 m² alors que c’était un 180 m²). Donc du coup, on a refait une offre au prorata de la différence de surface et elle a été rejetée évidemment.
Et tu as refait une contre-offre ou pas du tout ?
Mathieu : Si, j’ai refait une contre-offre. Je te dis à peu près au prorata de la surface qui manquait.
Je te rappelle le contexte de l’histoire, c’était compliqué. : c’était un immeuble où les propriétaires ne payaient plus les charges, ils sont au bord de la saisie, c’est tout un micmac pas possible.
Je vois un peu.
Mathieu : Donc ils ont rejeté l’offre, ce n’est pas grave, ça sera autre chose.
D’accord, et ils n’ont pas de contre-proposition, eux ?
Mathieu : Non, ils ont dit qu’ils ne pouvaient pas descendre en dessous de l’offre qu’on avait faite initialement. Ils ont dit que ce n’était pas la peine, qu’ils ne pouvaient pas descendre à cause des charges qu’ils auraient à payer ou je ne sais pas quoi. L’agent immobilier – après, elle dit ce qu’elle veut – mais elle nous a dit qu’a priori ils auraient à peu près ce montant-là avec la saisie. Donc si on propose en dessous, ils préfèrent attendre la saisie.
C’est tout, de toute façon, c’est là qu’intervient le côté rationnel. Parce que tu vois, en temps normal, quelqu’un qui ne serait pas rationnel se dirait : « j’ai quand même déjà bien avancé sur le projet ». Si tu es attaché émotionnellement au bien, à partir de ce moment-là tu te dis : « ce n’est pas grave, je prends quand même, même si je sais que je paie des mètres carrés dans le vide ».
Donc l’idée là effectivement… C’est chiant parce que ça te fait perdre du temps, mais ce n’est pas grave. Parce que moi je préfère, limite, que tu perdes encore une semaine ou deux ou trois semaines ou limite un mois à refaire d’autres recherches qu’à payer un truc qui ne vaut pas le prix. Parce que si demain tu dois t’en défaire, ce ne sera pas drôle. Après, si ton bien pour une raison quelconque perd de la valeur parce que le secteur s’est dégradé ou un truc du genre – on ne sait jamais ce qui peut se passer – là ce n’est pas grave parce que ton bien est déjà sur le marché, il est déjà loué. Mais tu ne vas pas acheter un truc qui est sous-coté juste parce qu’effectivement, les mecs ne peuvent pas payer moins. Pour moi, ce n’est pas grave même si on a peut-être perdu du temps dessus, ce n’est pas grave. Maintenant, il faut que tu continues tes recherches et puis que tu retournes sur le terrain. D’où l’intérêt de toujours avoir son tuyau toujours rempli avec de nouveaux biens, que tu ne sois jamais obligé de partir de zéro. Il faut toujours que tu aies des trucs dans les tuyaux pour te dire : « OK, celui-ci ça n’a pas marché, c’est tout, next. On va au suivant ». Mais si ton tuyau n’est pas alimenté, à la fin, quand tu as perdu peut-être deux-trois semaines avec qu’un bien et qu’à la fin tu te rends compte que ça ne peut pas le faire, là, tu repars vraiment de zéro et ça, c’est un peu chiant. Et même pour le moral, ce n’est pas drôle, tu te dis : « purée… », tu reviens… quand tu dois rouvrir ta fiche d’analyse, tu te dis : « là, c’est encore chiant, tu dois remettre des trucs dedans ». Mais si tu prends l’habitude de continuer à le remplir, tu n’auras pas ce petit coup de mou et puis du coup, tu pourras toujours passer au projet suivant assez rapidement.
Mathieu : Écoute, je te rassure, je n’ai pas eu du tout le coup de mou, puisqu’on est rentré jeudi je suis reparti en visite vendredi, figure-toi.
Ça, c’est parfait ! Ça, c’est bien ! Ça, c’est cool !
Mathieu : Et on a trouvé un truc et là, on a le problème inverse. C’est-à-dire que là, c’est un immeuble de 300 m² qui est à 260 000 € et a priori il est négociable jusqu’à peut-être… L’agent immobilier a dit 200 000€ ça pourrait passer et donc là c’est le problème inverse, c’est-à-dire que c’est un immeuble qui est hyper bien situé, qui est en très bon état. À l’intérieur, il y a tout à refaire, mais l’état extérieur est nickel, il est très bien situé. Ce qui fait qu’en fait le prix au mètre carré est vraiment hyper intéressant : c’est plus de la moitié du prix du quartier. Mais par contre, au niveau du code 127, c’est un peu juste.
D’accord, OK. Est-ce que tu as regardé au niveau de l’optimisation de l’espace ? Est-ce qu’il y aurait un moyen de rajouter un appart ou un truc du genre ?
Mathieu : Ouais, j’ai regardé, c’est compliqué. Pourquoi ? À cause du nombre de fenêtres tout simplement.
OK. De toute façon tu as vu avec ton code 127, si c’est compliqué, dans ce cas-là, rien ne t’empêche de faire une offre au prix qu’il te faut et si ça passe tant mieux, et si ça ne passe pas tant pis, mais tu peux proposer.
Mathieu : Ouais, c’est ce que je pensais faire effectivement.
Ouais, pour moi il n’y a pas de soucis. Tu peux toujours proposer, tu leur dis : « écoutez, moi c’est ça, si ça vous convient on y va on fait affaire ensemble. Si ça ne vous convient pas, c’est tout, on fera du business avec quelqu’un d’autre ». C’est ça l’avantage du code 127, c’est que tu sais quoi donner comme prix. Tu ne donnes pas de prix au hasard comme ça dans le vide, tu sais qu’est-ce que tu dois suivre : si ça passe, on y va, si ça ne passe pas tant pis, next. Mais au moins tu as une ligne que tu peux suivre et puis comme ça tu sais que tu ne vas pas faire le truc au hasard. C’est vraiment qu’il y a un truc sérieux derrière. Si tu vois qu’au niveau de la configuration, de l’environnement, tout ça c’est OK, j’ai envie de te dire : go, tu fais une offre et puis tu vois ce que ça donne.
Mathieu : C’est un super emplacement. Après, on est sur une très grosse négo du coup… à 200 000€, ça nous fait un peu moins de 12 %, on peut peut-être arriver à…
Il ne faut même pas que tu penses comme ça, Mathieu. L’agent immobilier qui t’a dit : « à 200 000€ », tu ne devrais même pas prendre ça comme information. Cette information est juste là pour te dérouter. La seule information que tu dois prendre en considération, c’est ton code 127 : tu fais ton code 127, tu vois quel est le montant que tu dois avoir et puis c’est sur ce montant-là que tu te bases. Le mec qui te dit 200 000€ ou 210 000€, ça, c’est son affaire. Tu dois vraiment rester détaché de ce qu’il peut te dire. Les seules informations auxquelles tu dois t’accrocher, ce sont les informations par rapport au contexte du bien, par rapport au contexte de *l’appart*, etc. Après, le prix qu’il peut te proposer, ça, ça t’est complètement égal. Parce qu’il ne faut surtout pas oublier et il faut toujours garder à l’esprit que l’agent immobilier, il est payé à la com et il est payé au pourcentage sur le prix du bien. Pas tous, mais la majorité, ils sont payés au pourcentage. Donc si tu paies 200 000 €, ça lui fait un plus gros billet que si tu paies 150 000 €. Dans les deux sens, il a envie que la vente se fasse, mais il a aussi envie que ça se fasse au meilleur prix.
Mathieu : D’accord, OK. Donc le prochain truc qu’on va faire, c’est qu’on va faire venir un artisan pour estimer les travaux. Ce ne sera pas cette semaine parce que tout le monde est encore un peu en vacances. C’est compliqué d’avoir des artisans, la semaine prochaine sûrement.
Fais ça. Exactement, tu peux attendre la semaine prochaine et puis de toute façon, d’ici la semaine prochaine il n’y a pas grand-chose qui aura bougé. Effectivement, comme tu le dis, les gens reviennent de vacances, c’est la rentrée des classes, tout le monde est un peu dans le rush donc il n’y aura pas grand-chose qui va bouger. Je ne sais pas si tu as eu le temps de poser la question pour savoir c’était quoi le contexte, depuis quand le bien est en vente ?
Mathieu : Le bien, il est en vente depuis un peu plus d’un an.
OK, ça fait un an. Et pourquoi les gens le vendent, tu sais ou pas ?
Mathieu : C’est un mec qui fait de l’arbitrage dans ses biens immobiliers. Il a une dizaine d’immeubles. A priori, l’agent immobilier m’a dit qu’il n’était pas pressé de vendre, puisque c’est un mec qui fait le tour du monde en bateau, qui revient de temps en temps, qui fait quelques opérations et qui repart.
Je vois ce que tu veux dire. Dans ce cas-là, les mecs qui sont blindés comme ça, maintenant il y a l’IFI – il n’y a plus l’ISF, mais il y a l’IFI – donc ces mecs s’ils ont un gros parc immobilier, en plus qui est en nom propre, ça peut vraiment les impacter. Donc ça peut être effectivement intéressant de bien savoir si par exemple le mec paie l’IFI, ça peut être intéressant. J’ai fait une affaire parce que le mec payait l’IFI, anciennement l’ISF, et lui en gros, je crois qu’il payait 50 000€ à l’année juste parce qu’il a failli dépasser la fourchette. Et ce qu’il voulait faire, c’était enlever des trucs de son assiette fiscale, faire en sorte qu’il ressorte de l’ISF. Il a vendu le bien même à perte, il s’en foutait parce qu’il perdait 50 000 € chaque année alors que sur une opération où il perdait, je ne sais plus si c’était 20 000 € ou 30 000 €, mais ce n’était pas grave pour lui… c’était 20 000 €. Il perdait 20 000 € puisqu’il avait acheté 130 000 € et moi j’ai payé 110 000 € et pour lui, c’était quand même une bonne affaire parce qu’il perdait certes 20 000 € là, mais il gagnait 50 000 € à côté.
Mathieu : Je comprends, d’accord.
De toute façon, tu pourras faire ton offre en conséquence et tu peux attendre de faire le devis avec l’artisan. Une fois que tu auras fait le devis avec l’artisan, à ce moment-là, tu pourras vraiment faire une offre encore plus précise parce que là tu auras un truc un peu plus détaillé. Mais là, tu prendras quand même une marge par rapport à ce que l’artisan va te dire et comme ça tu pourras faire une offre en conséquence et puis avancer sur le projet.
Mathieu : OK, Kendy, ça roule. Je te tiendrai au courant.
Ça marche. En tout cas, je te laisse avancer dessus et puis la semaine prochaine, au pire jeudi prochain, on pourra faire le point une fois que tu auras fait venir les artisans.
Mathieu : Ça marche.
Ça marche, OK. En tout cas, si tu as d’autres questions n’hésite pas et puis je te redonne la parole Mathieu.
Mathieu : OK, salut Kendy.
OK, à tout à l’heure. Alright ! Laura, je vais te donner la parole. Ton micro est désactivé, Laura. Coucou ! Tu l’as désactivé, là il est activé, normalement je devrais t’entendre. Tu dois être sur ton téléphone ou je ne sais pas. Il y a un truc qui ne marche pas, peut-être que tu as des écouteurs ou je ne sais pas, il y a un truc qui ne marche pas. On ne t’entend pas. Non, je ne t’entends pas Laura, je ne t’entends pas. Je ne sais pas si tu es sur ton téléphone. Tu es sur quoi comme support actuellement ? Apparemment, Laura s’est déconnectée. Je donne la parole à *Josannie*. Coucou, *Josannie* !
Josannie : Salut Kendy !
Comment vas-tu ?
Josannie : Ça va.
Après cette longue semaine…
Josannie : Non, ça va tranquillement. De mon côté, rien de nouveau. J’attends les retours des courtiers ou de la banque pour le financement.
D’accord, OK. En parlant de courtiers, je ne sais plus, je crois que j’ai eu Madame HENNEQUIN cette semaine qui me parlait de toi. Justement, soit elle devait être au contact ou je ne sais plus trop quoi, mais elle me parlait des différents sprinteurs. Tu lui as déjà envoyé tes infos, je crois ?
Josannie : Tous mes documents justement, oui.
Et elle ne t’a pas encore fait de retour pour l’instant ?
Josannie : Non, pas encore.
OK. De toute façon, tu attendras, tu verras avec elle pour pouvoir avancer ;
Josannie : Ouais.
Ça marche. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions à me poser ?
Josannie : Non, pas spécialement. Je n’ai pas de questions, Kendy.
Ça marche. En tout cas, si tu as des questions, s’il y a des questions qui te viennent, n’hésite pas et puis je te redonnerai la parole. D’accord ?
Josannie : Pas de soucis.
Ça marche, à tout de suite. Je te donne la parole, Johan. Salut, Johan !
Johan : Salut, Kendy, tu m’entends ?
Je t’entends, comment vas-tu ?
Johan : Yes, ça va bien et toi ?
Ça va nickel ! De mémoire, tu devais revoir un peu ta stratégie, ça a donné quoi ?
Johan : C’est ça. Donc en fait, ma stratégie… parce que là en l’état, ce que je demande à la banque a priori, c’est un peu trop. Et là mon conseiller il m’a dit, éventuellement – parlons en chiffre – j’ai chiffré 180 000 €, mais c’était pour tout rénover. Donc on parle de locaux commerciaux à transformer en habitation, un appartement à refaire complètement et un appartement aussi à refaire quasi complètement. Donc j’avais compté 180 000 €. J’ai eu un devis, j’en attends encore deux autres. J’ai eu un devis, je l’ai décortiqué un peu, j’ai regardé et en fait, j’ai eu des devis par lot, par appartement. Et ce que tu as dit, c’est qu’éventuellement, ce qu’on fait, c’est qu’on rénove en bas et qu’on peut préparer le haut. Ce que je me dis, c’est qu’il faut absolument rénover les locaux commerciaux et les transformer, donc ça, je ne peux pas y passer. Limite, il y a deux appartements que je peux différer, c'est-à-dire faire ça plus tard. Celui qui est au deuxième étage, il y en a un au deuxième étage qui est donc tout en haut. Donc à la limite celui-là, je préfère préparer et démolir et faire après et c’est un appartement au fond de la cour, il est un peu dégueulasse et tout, mais je me dis, c’est des mètres carrés et il y a moyen de faire quelque chose. Donc moi à la limite, je pourrais redescendre à 140 000 € - 150 000 € au lieu de 180 000€ parce que *0:18:23* ça aurait plus de chance de passer, ça c’est déjà mieux. Mais après, il faudrait que je fasse quelque chose pour les autres appartements avec la trésorerie, peut-être construire…
Franchement, Johan, il faut que tu appuies dessus. Je te dis, dès qu’on a une brèche, il faut qu’on l’exploite. Il a dit 150 000 €, là il ne faut pas que tu le lâches le mec *0:18:44* il ne faut pas que tu le lâches et il faut que tu essaies d’avancer sur cette voie-là. Qu’est-ce qui s’est dit, finalement ? Quand il t’a dit 140 000 €, c’est quelque chose qui pourrait passer. Est-ce que vous avez pris un rendez-vous, qu’est-ce qui se passe après ?
Johan : Non, justement, je voulais discuter d’une chose avec toi avant de revenir discuter avec lui, c'est-à-dire mon argumentaire... c'est-à-dire que là aujourd’hui, est-ce que je peux venir lui dire : « écoute, 180 000 € ça ne passe pas donc je ne peux pas tout rénover, mais ce n’est pas grave, je prends 140 000 €, je vais préparer les deux autres et j’y reviendrai après ». Ça, tu m’as dit que c’est un peu bizarre. Aujourd’hui, je ne sais pas trop comment revenir vers le gars et faire passer le truc parce qu’avant, je demandais 180 000€, là, c’est un peu chelou, je demande un peu moins, mais je ne pourrais pas tout rénover, est-ce que ça ne va pas le faire couper ? C’est un peu l’argumentaire que j’ai préparé, quoi lui sortir pour…
Ce que je dirais, c’est : « écoutez, aujourd’hui, c’est un projet auquel je crois effectivement… ». Je ne sais pas comment tu avais présenté au départ, si tu avais présenté directement en locatif ou tu avais présenté en résidence principale ?
Johan : Directement en locatif.
OK. Dans ce cas-là, tu peux très bien dire : « écoutez, aujourd’hui ce que je vais faire, c’est que je vais prendre les 140 000 € et après, je vais m’organiser soit avec de la famille pour finir le reste, à part la suite, que ce soit financièrement ou de l’aide. Tout n’est pas obligé d’être tout le temps fait par un artisan. Tu vas simplement dire qu’aujourd’hui ce que tu veux, c’est que tu as bien compris que pour les 180 000 €, il ne pourrait pas te suivre donc dans ce cas-là, ce que tu lui demanderais, c’est de voir ce qu’il peut te faire au mieux et après, de toute façon, tu t’organiseras avec des proches, avec de la famille. Mais pour moi, c’est déjà dire : « écoute mec, ce que tu peux me donner, je prends », parce que lui il comprend bien. On comprend bien la situation, tu lui dis : « écoutez, j’ai bien compris, de votre côté, effectivement c’est peut-être un peu compliqué de présenter le dossier un peu comme ça à votre direction et tout ». Et peut-être que lui-même, il n’a pas la main quand ça dépasse un certain montant. Il y a certaines banques, il y a certains mecs où ils n’ont que 50 000 € qu’ils peuvent prêter, il y en a c’est 100 000 €, il y en a c’est 200 000€, il y en a c’est 150 000€ et peut-être que lui, à partir 150 000 €, il doit faire des dérogations et tout. Mais présenter ton dossier en étant intérimaire et tout, c’est peut-être délicat pour lui. S’il a la main jusqu’à 150 000 €, on prend les 150 000 € et quitte à préparer le terrain et finir par la suite, je te dis, au moins ce qui est pris n’est plus à prendre. Je pense que ce que tu dois faire là, c’est le recontacter et lui dire : « écoutez, j’ai bien compris la situation de ce que vous m’avez dit. Ce que je peux vous proposer, c’est que là en plus, je suis déjà engagé sur ce projet, jusqu’à quelle hauteur vous pourriez me suivre et à partir de ce moment-là je pourrais m’organiser avec de la famille voir un peu comment on peut faire. Mais pour l’instant, si déjà vous pouvez me suivre pour au moins… », tu mitonnes un truc, il ne faut pas qu’il te dise 80 000 €. Si tu dis *0:22:11* allez : 120 000 € - 130 000 € - 150 000 €, entre 120 000 € et 150 000 €, pour moi c’est déjà très bien. Au moins, ça me permet de bloquer le projet, de pouvoir commencer dessus et après par la suite je lui dirais que je m’organise pour les autres. Mais ça me permettrait d’avoir le projet.
Johan : D’accord.
Essaie vraiment de présenter comme ça et tu vois ce qu’il te dit. Et même, je dirais maintenant, il faudrait que tu relances tout le monde sur cette stratégie-là. Il ne faut pas que tu attendes juste ton courtier, ton conseiller. Là il faut que tu relances tout le monde en mode : « écoutez, qu’est-ce que vous pouvez faire au mieux ?
Johan : Ouais. C’est un peu ce que je comptais faire, surtout ceux que j’ai vu là et peut-être que j’aurais moins de non.
On a vu un truc cette semaine, ta mission, en gros, c’est vraiment de recontacter tout le monde. Il faut cette semaine que tu aies des contacts concrets pas juste des : « ouais, salut, ça va, machin », non, il faut vraiment des trucs : « écoute mec, là il faut que ça avance, qu’est-ce qu’on fait ? ». Ce sont de vraies questions que tu dois poser : qu’est-ce qu’on fait ? Comment on fait ? Puisque là, je suis déjà engagé sur le truc… De toute façon, tu as déjà ta lettre de refus donc tu n’es pas pris à la gorge, mais il faut vraiment que tu agisses comme si tu étais pris à la gorge. Et puis après, tu vois avec tout le monde. Je te dis, même si les mecs ils peuvent te prêter 140 000 €, c’est bien, on y va. S’il faut vraiment, soit on ira faire un truc sur le côté, *0:24:05* les dilemmes sur le côté. Pour moi, il faut que ton projet avance, au moins que tu aies des clés. Une fois que tu as ton trousseau de clés, la machine est bien lancée.
Johan : Ça, c’est bien compris donc j’ai ma mission. Cette stratégie, ça repose un peu sur le fait que j’ai revu les devis que j’ai et j’ai essayé de voir qu’est-ce que je pouvais faire. Mais par exemple dans le devis, il y a les trucs qui sont surévalués, typiquement la salle de bains, des salles de bains à 4 000 €.
Franchement, ne te prends pas la tête sur ça, ce n’est que des détails pour l’instant. Si tu as un accord, s’il te faut d’autres artisans et tout, et ça se trouve peut-être que tu pourras même tout claquer dans le budget en question. Mais l’idée aujourd’hui, il faut se focaliser sur ce qui est important et aujourd’hui, l’élément le plus important pour toi, c’est obtenir ton financement. Le devis de l’artisan, c’est de la littérature puisqu’il n’y a rien qui nous dit que tu seras obligé de bosser avec cet artisan, donc ne te prends pas la tête sur ça, ce n’est pas important.
Johan : Ouais, mais je voulais au moins avoir une estimation. Par exemple si je me dis : « ouais, bon OK, 140 000 € ça peut passer et qu’au final je me rends compte que les travaux c’est beaucoup plus, je suis un peu niqué et ne pourrais pas faire accepter *le budget*.
Mais de toute façon, ton budget de départ c’était 180 000 € donc de toute façon, tu ne peux pas dépasser 180 000 €. Aujourd’hui, *le souci c’est* de te dire* : « OK ». Si on te donne 140 000 €, tu feras en sorte de pouvoir avancer au maximum avec les 140 000 € et puis le reste, soit on fera avec un Cetelem comme je te dis. Mais de toute façon, ce n’est pas parce que tu revois ta stratégie que le budget maintenant sera 300 000 €, ce n’est pas possible.
Johan : Non, bien sûr.
Il faut vraiment que tu avances sur la partie financement : dès que tu as trouvé un mec qui te suit, on pourra toujours revoir le devis, par exemple travaux, parce que de toute façon le devis de travaux du départ, le fait qu’il soit un peu plus élevé, ce n’était pas forcément problématique parce que le but, c’était justement d’avoir le maximum que tu pouvais avoir au cas où il y aurait une surprise que tu puisses faire face, parce que des surprises, tu vas toujours en avoir. Les mecs qui vont commencer à casser vont dire : « ah merde, il y a des champignons à tel endroit ». Mais ça, quand c’est derrière le placo, tu ne peux pas le voir. Tant que ce n’est pas cassé, il y a plein de trucs que tu ne pourras pas voir et pendant une visite, tu ne peux pas dire au mec ; « écoutez, attendez, je vais péter le mur voir si »…Tu ne peux pas faire ça. De toute façon tu auras des surprises, c’est pour ça qu’il faut toujours prévoir un petit filet de sécurité. Aujourd’hui, si tu te dis que tu pars surle bien plus au moins le rez-de-chaussée, c’est déjà très bien. Au moins, ce serait déjà fait. L’idéal, ce serait de pouvoir tout claquer d’un coup. C’est-à-dire même s’il faut faire un prêt Cetelem, on le ferait et puis comme ça au moins, on sait que tu démarres directement avec un autre truc qui est opérationnel, mais si vraiment *0:27:29* à la fin de l’année, le banquier lui-même verra le truc qui génère du cash. Donc tu pourras aller le revoir et lui dire : « écoute mec, il faut que j’avance ». Il y a même d’autres trucs qu’on pourrait utiliser. C’est vrai qu’on n’en a pas parlé, mais il y a un truc qui s’appelle : « passeport crédit ». C’est un truc que les banques te donnent. Au départ, ce n’est pas forcément un gros montant, mais c’est un truc que tu peux utiliser aussi, tu pourras te mettre un « passeport crédit » en place. Ils te mettent une enveloppe que tu peux utiliser comme bon te semble.
Johan : D’accord.
C’est comme si demain, si je veux faire des travaux, je ne suis pas obligé de faire une demande de travaux, je vais sur mon espace et je débloque les fonds que je veux. Mais ce sont des trucs que tu pourras négocier avec le mec une fois qu’il sera engagé avec toi. Mais pour l’instant, il n’est pas engagé avec toi, tu ne vas pas commencer à lui poser des questions un peu chelou, attends d’avoir un truc qui est lancé et une fois que c’est lancé, c’est comme s’il mettait le doigt dans l’engrenage. Si son doigt est dans l’engrenage, il ne peut pas te laisser partir. En tout cas, pas pour les petits trucs tout cons comme ça, pas pour 10 000 € - 20 000 €, il ne va pas te laisser partir.
Johan : Je vais voir ça de toute façon, ce bien-là qui est bien, je ne sais pas si je te l’avais dit, mais le propriétaire précédent il avait remis à neuf trois biens. C’est juste que en l’état – il est parti comme *0:29:09* – mais juste les parties communes propres, je peux déjà louer trois trucs et je suis quasiment autofinancé, quasiment.
Mais ils sont loué où ils sont vides ?
Johan : Non, il n’y en a qu’un seul qui est loué par des vieux, mais sinon, tout le reste est vide.
Franchement, je te dis, vas-y. franchement, s’il y en a déjà deux qui sont en plus faits et éventuellement, si vraiment… Effectivement, je me rappelle, ton hall était vraiment dégueulasse, mais le hall, tu refais un petit coup de fraicheur et c’est parti.
Johan : Ouais.
Au moins, ce sera déjà fait. Franchement, essaie de les contacter encore cette semaine et vois ce que ça peut donner par rapport au financement.
Johan : Ouais, j’envoie des mails dès ce soir, j’ai programmé des mails… »
Parfait, envoie peut-être un mail, mais dès demain tu appelles, Johan.
Johan : OK ! »
*0:30:05* un appel le mec que tu as au téléphone, tu l’appelles.
Johan : D’accord, OK.
Tu prends ton téléphone et tu appelles tout le monde : tu appelles Madame HENNEQUIN, tu appelles tous les autres courtiers, tu les appelles.
Johan : Yes.
Et puis, on avance. Ça marche ?
Johan : OK, ça marche.
On fait ça. En tout cas, jeudi on se revoit et puis tu me diras un petit peu comment ça a avancé.
Johan : Jeudi j’aurai des nouvelles à te donner.
Ça marche, on fait comme ça.
Johan : OK. Je te remercie.
En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonnerai la parole.
Johan : Yes.
OK, à tout à l’heure Johan.
Johan : À tout à l’heure.
J’ai Laura qui me dit : « je suis sur mon téléphone comme toutes les sessions ». Je vais te redonner la parole, Laura. Il faut que tu actives ton micro. Normalement, ça devrait être bon.
Laura : Oui. Allô ?
Coucou, comment vas-tu ?
Laura : Ça va et toi ?
Ça va.
Laura : Me concernant, j’ai commencé mes visites.
Félicitations !
Laura : Ce n’était pas mal, franchement, c’était top. Au début, j’appréhende un peu, mais une fois que tu es dedans, tu es lancé, tu regardes, ça te donne une idée des biens que tu peux voir, de pas mal de choses. J’ai eu deux biens que j’ai visités ce week-end, j’ai d’autres visites samedi prochain, j’ai quatre ou cinq autres visites samedi prochain et le samedi d’après, encore. Donc voilà, j’ai enchainé les visites mais tous les biens que j’avais visités, ce week-end, le premier no way parce qu’au premier étage, il n’y avait pas d’arrivée ni de sortie d’eau. En plus, les deux surfaces étaient coupées par l’escalier. En gros, c’était un petit bordel, la toiture était un peu enfoncée, enfin bref. Je me suis dit : « non » et en plus, le mec ça faisait un an que visiblement le bien était sur le marché, qu’il essaie de louer mais il n’y arrivait pas, enfin plein de choses. Je ne le sentais pas donc je l’ai next. Et le deuxième, justement la vidéo que je t’aie envoyée. Le deuxième, en termes de superficie, sur l’annonce, j’avais vu 95 m² mais justement j’ai essayé de rappeler le mec aujourd’hui, je n’ai pas réussi à l’avoir parce qu’il m’a dit samedi 120 m², j’ai revérifié sur le truc mais j’ai vu que c’est 95 m². Donc il faut que je lui demande de se mettre d’accord sur la surface. Ça m’a l’air d’être un peu plus de 95 m². Le truc est immense, le truc est grand sur plusieurs étages : deux étages plus grenier. Ce qui m’inquiète, il y a eu un dégât des eaux, le chéneau, je ne sais pas, il y a eu quelque qui s’est passé donc ça a fait un dégât des eaux qui s’est répercuté sur les étages. L’immeuble date de 1900. La dame qui occupait la maison est sous tutelle mais elle n’est pas là, elle n’est pas dans la maison donc c’est vide. Il y a tout à faire mais quand je dis tout, vraiment tout.
Quand tu fais une visite comme ça, la première question que tu dois te poser, c’est : « OK maintenant, j’ai vu le bien, j’ai vu l’espace, j’ai vu tout ce qu’il y a à faire, OK, première question : combien je peux en mettre ? Combien je peux en faire ?
Laura : Je me disais six avec peut-être potentiellement un septième dans le grenier, mais l’escalier, je suis jeune, l’escalier est hard. Plus on monte vers le grenier et plus c’est hard. Donc je ne sais pas trop. Et vu l’état du grenier, la toiture, je ne sais pas. Je m’étais dit peut-être, à vu d’œil, ça doit faire entre 1 000 € et 1 500 € le mètre carré de travaux mais je n’en ai aucune idée. Le tout-à-l’égout, il *n’est pas fait*.
Si c’est 1 000€ - 1 500€ du mètre carré, autant laisser tomber. Tu pourras trouver des biens où tu vas acheter à ce prix-là.
Laura : Je n’ai pas l’habitude de voir ce type de bien donc c’est pour ça que je t’ai envoyé la vidéo pour savoir de ce que tu vois, qu’est-ce que ça… ?
Ce que j’ai pu voir sur la vidéo que j’ai vue sur ton espace, au niveau de la façade, ça m’inquiète beaucoup. Au niveau de l’arrière, on voit qu’il y a eu énormément d’eau qui a ruisselé sur le mur. Pour moi, il y a un truc qui n’est pas clair. Tu dois te dire : « OK, c’est quoi le problème ? Est-ce que c’est le chéneau, est-ce que c’est un truc ? », parce qu’il y a trop de flotte sur…
« Le chéneau, le mec m’a dit qu’il y avait un problème de chéneau.
Ouais, donc il faut voir, est-ce que c’est réglé ? Parce que la façade est vraiment un peu chelou. Et puis deuxième truc aussi que j’ai vu, c’est que l’accès à la cave est dans un appartement, donc ça ne va pas du tout. C’est-à-dire que ton appart, celui qui est au rez-de-chaussée, tu seras obligée de le rapetisser. Pour moi, la figuration n’est pas tip top.
Laura : Ouais. Par exemple, par rapport au rez-de-chaussée, sur la gauche là où j’ai filmé en premier, tu peux faire un premier appart avec à peu près 25 m². Et là où justement il y a la cave, ce deuxième je ne sais pas trop comment le penser mais je m’étais dit que dans ce cas-là, potentiellement, ce serait dans le long.
Dès que ça commence à être compliqué, dis-toi que tout doit être simple, ça doit être limpide. En gros, tu dois pouvoir expliquer ce que tu veux faire même à un gamin de six ans. Et si ça commence à être compliqué, tu commences à te poser des questions un peu complexes, chelou, c’est que tu n’es pas dans le bon délire. Juste pour te dire, en fait, par rapport à la cave, c’est un truc que je n’ai pas spécialement aimé et puis, le grenier aussi – je ne dis pas que ce n’est pas exploitable, mais bon – il y aura pas mal de boulot. Après il faut voir combien tu achètes et combien tu pourras en faire, c’est ça le truc.
Laura : Le bien est à 81 000 €. Il est peut-être potentiellement, admettons, je fais des plans sur la comète mais je ne sais pas, j’essaie de négocier à près de 50 000 € et peut-être même moins, je n’en sais rien. Mais je ne sais pas combien ça me coûterait en termes de travaux parce que… Comment ? »
À ce prix-là, ça vaut le coup (Rire.)
Laura : En fait, tu sais, je me dis que si par exemple j’arrive à négocier le bien à 50 000 € et que derrière j’ai 150 000 € de travaux, ça va.
Franchement, 150 000 € pour un 95 m², c’est beaucoup trop cher. Fais passer un artisan pour voir avec toi mais il ne faudrait pas que tu dépasses les 100 000 € de travaux sur ce projet-là.
Laura : D’accord.
Et en gros, si tu as 81 000 € pour le coût d’achat avec les travaux et tout, il faudrait que tu arrives à en faire six et que tu ne dépasses pas les 200 000 € tout compris.
Laura : Oui, c’est ce que je m’étais mis comme maximum. Quand j’ai préfait le code 127 et j’avais vu que c’était 175 000 € pour celui-là max si je pars sur six logements. Si je pars sur sept, ça fait plus. Comment ? »
Tu as pris combien en location ?
Laura : Location : 380 €, je crois de mémoire, meublé. J’ai été sur SeLoger, j’ai regardé combien ils louaient les logements meublés et puis j’ai vu 380 € le plus bas.
Donc tu pourrais *avoir plus*, c’est 380 € fois six, ça nous fait 2 280 € fois 12 fois 7 : ça te fait 191 000 €. En gros, ton budget, la totale, ça devrait être entre 191 000 € et 200 000 €. Mais même à 200 000 €, tu seras encore correcte, mais il ne faudrait pas que tu dépasses les 200 000 €. Donc ce que tu vas faire c'est qu'à la prochaine étape, tu retournes avec un artisan. Tu regardes avec l’artisan l’état du bien, tu expliques un peu ce que tu voudrais faire au niveau des biens, du nombre de logements et puis tu vois avec lui. Après, juste de mémoire, je crois qu’il y a un des logements qui était très serré. Je crois que c’est celui du…
Laura : C’est celui du rez-de-chaussée, voilà. Tu as celui de gauche et tu as celui de droite où en gros si je me dis que je commence à faire le logement après la cave qui est juste derrière l’escalier, là, il y aurait une première pièce avec deux mètres de large et un peu plus. Et puis, derrière, tu as une cuisine et derrière tu as les toilettes.
Ouais, ce n’est pas un logement, c’est un couloir. Deux mètres carrés. Je fais deux mètres d’envergure, ça veut dire que quand je tends les bras, je touche les deux murs. Tu vois ce que je veux dire ? Donc ça ne va pas.
Laura : Oui. Je ne sais pas quoi faire avec ce truc parce que ce couloir m’enquiquine.
C’est vrai que j’ai vu dans la vidéo mais c’est le premier truc que tu dois te dire : il faut que tu puisses mettre au moins un lit. Parce que si tu mets un lit dans un truc qui fait deux mètres d’envergure, il n’y a rien qui passe.
Laura : Ouais, je ne sais pas quoi faire avec ça, je m’étais dit des parties communes mais je trouve ça énorme au final pour des parties communes. Les parties communes, c’est quoi ? C’est une machine à laver, potentiellement une machine qui sèche le linge. Mais après, derrière, qu’est-ce que je fais ?
*0:41:11* une buanderie. Donc si ça peut te servir de buanderie, je te dis OK mais il faut que tu voies combien tu peux en faire au max parce que si on enlève ce truc, ça ne fait plus que cinq maintenant.
Laura : Si je rajoute le grenier, ça fait six. Le grenier, c’est le septième mais je ne sais pas comment gérer cette histoire de grenier avec l’escalier.
Vois avec un artisan, déjà. L’escalier peut-être qu’il est un peu raide mais ça peut peut-être s’améliorer, il faut voir. Mais il faut vraiment que tu valides avec un artisan au niveau du prix et là tu verras si ça vaut le coup de continuer. Et il pourra te dire OK si effectivement plusieurs logements. Mais le rez-de-chaussée tu ne peux pas mettre de logements si tu n’as que deux mètres de largeur, c’est mort.
Laura : Je ne peux en mettre qu’un seul et pas deux du coup.
Ouais, tu pourras peut-être faire sur les deux côtés de gauche mais pas à droite.
Laura : Après, je ne sais pas si je peux continuer ou est-ce qu’on se parle après ?
Mais de toute façon, on pourra faire un point sur la situation après.
Laura : En fait, sur la vidéo, il y avait aussi plein de fissures sur le plafond. Je les ai filmées, je ne sais pas si tu as pu les voir.
Ouais. Les fissures, ça peut venir de plein de choses. C’est pour ça que c’est compliqué les fissures parce que si c’est juste du placo et que si c’est un plancher bois et qu’ils aient mis du placo…
Laura : C’est ce que le gars me disait.
Ce n’est pas trop gênant parce qu’en fait, le plancher bois, ça vit et quand tu marches dessus, ça se déforme et si c’est du placo, naturellement ça va se fissurer. Après, quand c’est des fissures vraiment au niveau du mur où là ça prend le mur, ça prend le plafond aussi, c’est plus tendu. Mais si c’est juste au niveau du plafond et que tu vois que c’est du plancher, là, ça va, mais il faut en être sûr.
Laura : Ouais, c’est ça.
Il ne faut pas qu’il y ait des trucs…
Laura : Il ne faut pas qu’il y ait de doute, il faut que ça soit ça. Mais je n’y connais rien donc peut-être avec l’artisan je peux voir.
Si c’est juste sur le plafond et que tu as bien vu du plancher, de toute façon, au grenier, c’est du plancher donc celui qui est en dessous du grenier, ce serait logique.Mais ça devient vraiment compliqué quand tu en as vraiment sur les murs et que là, limite que ça part en cisaillement, ça fait un escalier sur le mur, là c’est tendu.
Laura : Ça, je ne l’ai pas vu. J’ai vu des taches de moisissures, je sentais l’odeur d’humidité parce qu’ils m’ont dit qu’il y avait eu le dégât. Je pense que la dame ne vivait peut-être que dans le rez-de-chaussée. Et le haut, elle avait perdu sa tête, etc., enfin pleine de trucs.
Ensuite après qu’elle soit sous tutelle, ça aussi ça va être compliqué. Au niveau de la négo, ça va être chiant, je te le dis déjà. Parce que quand c’est quelqu’un qui est sous tutelle, c’est le juge qui va décider…
Laura : Oui, je ne peux pas appuyer sur sa douleur à elle directement, je passe par quelqu’un ou un intermédiaire.
Ce n’est même pas ça. C’est juste que c’est le juge qui va déterminer si l’offre que tu fais rentre dans son intérêt ou pas. Donc ça veut dire que si le juge estime que la pauvre dame sera lésée, elle dira non. Il y a des biens qui sont restés depuis des années en vente parce que le mec voulait vendre le bien mais sa sœur était sous tutelle et à chaque fois qu’il acceptait une offre, le juge disait : « non, ce n’est pas assez, votre sœur mérite plus que ça.
Laura : C’est dur ce que je vais dire mais… elle est plus proche de…
Ce que je veux dire, c’est que ce sera plus compliqué. Ça ne veut pas dire que tu ne pourras pas avoir le bien à un bon prix mais c’est juste que pour négocier, les offres indécentes peuvent ne pas passer. Mais si elle est toute seule, ce n’est pas trop gênant, mais s’ils sont plusieurs frères et soeurs, c’est plus chaud.
Laura : Normalement, elle est seule.
C’est peut-être *0:45:41* alors. Mais essaye, tu verras bien. Vas voir avec un artisan par rapport au nombre de logements que tu pourras faire et en fonction de ça, si tu vois que tu peux faire suffisamment de logements te permettant de respecter ton code 127, tu fais une offre et si ce n’est pas le cas, c’est tout, tu continues tes visites.
Laura : Ouais, de toute façon, je continue celles dans les 15 jours qui suivent, je ne les annule pas, je continue.
Il ne faut jamais annuler tes visites, *0:46:15* toujours garder des biens dans le tuyau, il faut continuer d’avancer.
Laura : Oui.
Le commentaire de *Josannie* qui dit : « deux mètres d’envergure, c’est un aigle royal.
Laura : C’est ça, OK.
C’est ça qu’il faut regarder, il faut que tu regardes tous ces éléments avant de te positionner. Si tu vois que ça vaut le coup, tu te positionnes et sinon tu continues tes recherches et puis on avance.
Laura : OK.
Ça marche ?
Laura : C’est ce que je ferais, OK. J’aurai d’autres questions à te poser tout à l’heure, je ne vais pas monopoliser non plus le truc. Est-ce que c’est possible ?
Pas de soucis, une autre question tout à l’heure, tu pourras toujours la reposer, il n’y pas de soucis.
Laura : OK, ça marche.
À tout à l’heure.
Laura : Merci beaucoup, à toute.
Alright. Je vois qu’il y a Laure qui est là. Ça fait longtemps, Laure ! Coucou Laure !
Laure : Allô, salut Kendy !
Comment vas-tu ?
Laure : Ça va bien, merci. Et toi ?
Ça va nickel. En plus, je parlais de toi il n’y a pas longtemps à madame HENNEQUIN, elle m’a dit : « oui, j’ai eu des nouvelles de Madame *0:47:33* ; On m’a dit un truc, je me suis dit : « ouh la la, Laure lui a dû *lui rentrer dedans*, Laure lui a raconté la *tragédie*. D’accord, je ne sais pas, sûrement, je ne sais pas.
Laure : Non, mais le truc, c’est que comme elle continue à bosser sur mon dossier et entre temps j’ai eu la proposition du prêt, etc., et donc je n’ai pas eu le temps de la rappeler pour lui dire : « écoutez, j’arrête là, j’ai trouvé quelque chose ». Du coup, elle m’a prise de cours, elle m’a appelée et puis elle m’a dit : « voilà, j’ai trouvé un financement pour vous. Toutefois, la banque, mon partenaire me demande que vous avanciez à hauteur de 40 000 € comme ce n’est pas une résidence principale, c’est un investissement. Donc la banque demande que vous vous engagiez aussi et puis comme vous n’êtes pas en France… », donc c’est un peu… voilà.
Tu lui dis, c’est tout, ça ne te convient pas et puis c’est tout. Tu ne vas pas sortir 40 000 € du tout.
Laure : Exactement. Donc j’ai dit : « écoutez… », elle me dit : « oui, vous pouvez aller par étape, faire le rez-de-chaussée après une fois que vous mettez en location, vous faites le premier, etc.
La petite dame, elle est vieille, c’est pour ça, elle est fatiguée.
Laure : D’accord.
C’est une vieille dame. Ça lui arrive de *0:49:03* mais ce n’est pas grave.
Laure : C’est vrai qu’elle a quand même bossé sur le dossier, il faudrait que je la rappelle aussi pour lui confirmer que ce n’est pas bon.
Elle me disait : « là effectivement, il y a plusieurs sprinteurs qui sont sur tous les starting-blocks » et j’ai dit : « ouais, effectivement », elle me dit il y a Laure et là elle me dit : « justement, on va l’appeler, on doit en discuter » mais j’ai compris le truc après.
Laure : C’est vrai qu’elle m’a proposé quelque chose mais ça ne joue pas, j’ai déjà la proposition de prêt donc voilà.
Et du coup, tu en es où maintenant ?
Laure : Alléluia, ils ont reçu l’accord du tribunal pour la vente. Ils ont envoyé un mail à mon notaire qui est en congés qui rentre normalement demain. Donc dans l’intervalle, je lui ai aussi envoyé un mail pour lui dire que si on peut signer rapidement, c’est tant mieux. Donc dès qu’elle a connaissance de l’e-mail du notaire du vendeur, si on peut organiser ça assez rapidement, ça me va. Donc demain matin, je vais la laisser arriver quand même, vers 10h00-11h00 je vais l’appeler, pour voir comment on peut procéder, si on peut signer déjà en fin de semaine, genre vendredi et puis voilà.
Ce serait cool.
Je vais l’appeler demain pour confirmer tout ça. Donc je sais que pour débloquer les fonds, il faut un délai bancaire peut-être de deux ou trois jours, donc je ne sais pas, d’ici vendredi ça devrait être bon.
C’est le même gars qui s’en charge, ne t’inquiète pas. Une fois que le notaire fait l’appel de fonds, c’est beaucoup plus rapide, ne t’inquiète pas. C’est un peu comme le virement, donc ça peut aller très vite. Il ne l’aura pas dans l’heure mais une fois que le notaire valide que le fonds était là, il fait l’appel de fonds et une fois qu’il a reçu les fonds. Ça veut dire qu’en gros, si demain elle revient, elle fait l’appel de fonds et que voilà...
Laure : Mardi.
Je ne sais pas si le projet de l’acte authentique est déjà préparé ?
Laure : Je pense que c’est prêt puisque les gars étaient déjà prêts. Ils n’attendaient plus que la décision du tribunal. En tout cas, le vendeur est prêt. Le notaire du vendeur je l’ai appelé pour confirmer que les documents étaient bien là. Il a dit : « oui, on a tout. On a contacté votre notaire mais elle rentrera mardi » et puis effectivement, je lui ai envoyé un mail et son mail d’absence indiquait qu’elle serait là mardi. Donc tout est bon de leur côté, tous les documents sont prêts en tout cas. Je n’attends plus que de l’avoir au téléphone pour qu’on s’organise pour une signature.
Ouais, je vois. Ce n’est pas ce qui m’inquiète, je me dis, en général, quand l’acte est prêt, le projet est prêt, il te l’envoie. Je ne sais pas si tu as reçu…
Laure : Il me l’envoie à moi ?
Oui, il te l’envoie aussi. Il faut que tu vérifies un peu comme le compromis.
Laure : D’accord, ce n’est pas mon notaire qui gère ça ?
Oui, ton notaire va l’avoir.
Laure : Ah d’accord !
Normalement, ton notaire est censé t’envoyer le projet et c’est écrit « projet » en gros dessus et puis comme ça tu peux *vérifier*, tu regardes un petit peu si tout est OK.
Laure : D’accord.
Vérifier ton état civil, etc., et quand c’est bon, à ce moment-là, tu vas pouvoir signer.
Laure : On va signer. D’accord, donc si je comprends bien, le notaire fait une première lecture, il parcourt l’acte, il regarde si tout est bon et après il me l’envoie pour confirmation. Je vais regarder l’état civil, etc., je donne mon feu vert et puis on est partis pour signer.
C’est ça, exactement. Et après, dans la semaine tu peux aller et puis maintenant, ça dépend de ton notaire mais il y a beaucoup de notaires qui sont en signature électronique donc ça va vite. Quand tu arrives, tu as toutes les paperasses à signer. Avant, il fallait signer chaque paperasse. Comme on le faisait déjà au compromis – ça tu ne l’auras pas – mais en gros, c’était assez chiant. Mais là, ça va aller vite, s’ils sont équipés, ça peut aller assez vite et je pense qu’ils peuvent te positionner cette semaine. Parce qu’après, c’est peut-être plus compliqué de positionner les gens rapidement parce que c’était assez long donc ils ne pouvaient pas prendre plusieurs personnes dans la même journée mais là je pense que ça peut aller vite genre 30 minutes, c’est beaucoup mieux.
Laure : D’accord. Je vais encore voir ça avec… Dans tous les cas, mon notaire est à quatre heures - six heures de route donc je pense qu’il va reparcourir les documents et puis il me donnera le feu vert pour aller signer donc il ne va pas se déplacer, j’entends.
Mon notaire, est-ce qu’il s’est déjà déplacé lui ? Ouais, il s’est déplacé une fois, je crois.
Laure : Il n’est pas à côté, alors ?
En plus, c’était à côté mais il s’est déplacé une fois mais en général, ils ne se déplacent pas les mecs, c’est vrai.
Laure : D’accord.
*0:55:17* pour un projet, ça dépend du prix du projet mais souvent un projet à 100 000 € ou à 200 000 €, ce n’est pas énormément d’argent.
Laure : Ouais, pour eux, ce n’est pas…
Ouais, il ne va pas faire six heures de route pour venir assister à ton truc.
Laure : Exact.
Mais il le lira, il lira tout ça et après sa présence n’est pas forcément nécessaire non plus une fois qu’il a validé.
Laure : Donc le notaire du vendeur fera la lecture ou bien on parcourra peut-être »…
Peut-être la lecture et puis après tu signes le truc et après il te donne tes clés et puis voilà.
Laure : Et bingo ! *Rien n’est facile*.
*0:56:04*
Laure : Ah ouais, volontiers. Ouais, si, je le ferai. Et puis, tu viendras comme prévu ? »
J’attends juste que tu me dises. Si tu me dis ce week-end, j’avais prévu d’aller voir Malik, je vais voir Malik et après je passe te voir ou vice-versa, tu me dis. Il n’y a pas de soucis. Il faut juste que tu me dises.
Laure : D’accord, que je te dise quand je suis… OK.
Et après, comme ça je peux te voir, il n’y a pas de soucis.
Laure : Tu peux passer, OK. Donc pour les travaux, j’ai eu l’artisan qui m’avait fait son super devis. Donc il doit m’envoyer encore les devis qu’on doit confirmer et après, il m'a dit qu’il m’enverra les acomptes pour débloquer les fonds et il pourra commencer les travaux dans la foulée. Donc idéalement, dès que je signe au plus tard il faudrait qu’il puisse commencer au 1er septembre, dès qu’on l’a signé.
C’était mon premier bien, limite, je sortais du truc. L’après-midi, je passais, il donnait les clés il me dit : « vas-y mec », et en plus je *0:57:22* tellement parce que j’en ai même un qui avait commencé les travaux avant même…
Laure : Ah oui, avant même que tu aies signé ?
Ouais. Il n’y avait pas de gros trucs : c’était juste du détapissage, d’enlever le truc du sol…
Laure : Ouais, la moquette.
Le tapis, comment ça s’appelle ?
Laure : La moquette ?
Du balatum.
Laure : Ah du balatum, OK.
Le balatum au sol, le détapissage à faire et en fait, quand on a signé…
Laure : Oui, tu avais déjà commencé... »
J’ai eu l’accord de la banque et tout, l’agent immobilier m’a laissé faire. Il m’a dit : « ne t’inquiète pas »… *0:58:17*
Laure : Ouais, OK, c’est top.
Et plus tu peux commencer rapidement et mieux c’est.
Laure : Mieux c’est, ouais.
Comme ça au moins tu gagnes du temps.
Laure : On gagne du temps, ouais. Du coup, je ne sais pas combien de temps ça va prendre. Au départ il m’avait dit : « il faut compter cinq mois » mais s’il peut finir avant, tant mieux. Parce que ça va faire septembre-octobre-novembre-décembre donc ça sera prêt pour décembre et je sais que dans la région il y a le marché de Noël tout ça qui draine pas mal de monde, donc ce serait bien qu’il puisse finir un peu avant.
Ne te prends pas la tête pour ça parce que dès que ton truc sera fini, tu loues le local à partir du mois, parce que Johnny avait fini le jeudi ou je ne sais pas et deux jours après, il a fait déjà des réservations. Franchement, une fois que tes photos sont belles et que tes annonces sont bien faites, ça va très très vite. *0:59:17* pour ça. *0 :59 :19* ce qui est bien c’est que quand tu viens d’arriver comme ça, les différentes plateformes de réservation te mettent vachement en avant.
Laure : Ah d’accord.
*0 :59 :31* essayer ce nouveau logement et en plus, l’idée, c’est que tu mettes un prix pas très élevé au départ et puis comme ça tu vas vraiment cartonner au début.
Laure : Avoir beaucoup de monde, ouais.
Tu seras rentable, tu ne vas pas générer du gros cash. Donc l’idée, c’est que tu as pas mal de réservations, maintenant que c’est rentable, tu augmentes tes prix. Maintenant, c’est parti. Mais au début, très bien avant, tes prix ne sont pas trop élevés en tout cas par rapport à la moyenne, tu vas partir mais à la vitesse grand V.
Laure : Oui, à la vitesse grand V, ouais. Et puis, il y aura les commentaires, tout ça.
Exactement.
Laure : Et qu’ils soient positifs, c’est bien.
Pas trop cher au début, c’est justement pour que les gens soient contents et qu’ils mettent de bons commentaires. Ouais, il faut qu’il y ait des commentaires dès le départ après *1:00:23*
Laure : OK, ouais, je vois.
La machine est lancée *1:00:30* ne t’arrêtera. En tout cas, s’il peut finir rapidement, ce serait vraiment top. Le secret pour ça, c’est vraiment suivre ton chantier à la lettre. Il ne faut vraiment pas que tu te dises : « mon chantier, je vais passer deux semaines sans aller le voir ». Deux semaines, c’est inadmissible.
Laure : D’accord, ouais. Donc il faut être là toutes les semaines.
Il y a certains chantiers que j’étais allé visiter quasiment tous les jours. Des fois, il y en a que je visitais deux fois par jour, j’allais le matin et le soir. Des fois, les mecs étaient surpris de me voir débarquer, pour dire : « ouais, mec, je suis là.
Laure : D’accord.
Donc s’il y a un souci, je suis le premier à le voir. Par contre, quand le chantier n’a pas avancé et quand le mec sait que tu débarques à n’importe quelle heure *1:01:25* Dis-moi s’il te plait, le chantier là-bas a bougé, je l’appelle : « écoute, il n’y a personne aujourd’hui ? Je ne sais pas, je n’ai pas vu grand-chose.
Laure : D’accord.
Non, ne t’inquiète pas, on va passer sur les câbles. Ah OK, d’accord puisque je n’ai pas vu, ça.
Laure : Je vois ce que tu veux dire.
Non, mais sérieux, franchement on néglige cette partie-là mais c’est super super important. Je crois qu’il y a un sprinteur justement qui me disait qu’au début, il y allait une fois par semaine, une fois toutes les deux semaines et puis deux semaines après, il a pris du retard. Mais c’est parce que tu n’es pas assez présent, et là, maintenant il y va deux fois par semaine. Il faut vraiment que tu sois sur ton chantier. Et même si tu n’y vas pas, tu mets des coups de feinte. Tu dis : « je vais peut-être passer mercredi ou jeudi » et puis finalement le jeudi, tu dis : « ah mince, j’ai un imprévu, je ne pourrais pas passer mais je viendrai samedi ». Et puis samedi, tu passes vraiment. Si tu avais prévu de venir samedi, tu mets un coup de feinte jeudi au moins tu sais que le mec s’attend à te voir donc il va bosser et puis si tu n’es pas venue jeudi, du coup comme tu viens samedi, il faut quand même que ça avance. Il faut que la pression ne redescende jamais mais c’est vraiment ça. Il ne faut jamais que la pression redescende. Il faut qu’on *1:02:48* toujours d’être dans le rush, si on n’est pas dans le rush…
Laure : Ouais, sinon ils vont se relâcher.
Techniquement, tu te dis : « ça va, on a le temps ». Mais « non, on n’a pas le temps mec ». Chaque jour de perdu après, c’est une semaine, après une semaine, c’est deux semaines et après c’est un mois.
Laure : Et après, on arrive sur le mois. Exact, si si. D’accord.
On avance très très fort.
Laure : Ouais, clairement. D’accord, je ferais ça ou au pire, je trouverai quelqu’un pour aller au moins une fois dans la semaine si je ne peux pas y aller en semaine et plutôt le week-end.
Je te dis, le petit coup de pression, ça marche bien. Mais au moins une fois par semaine, voir le mec, c’est indispensable. Il faut que tu restes en contact avec le mec où vous vous voyiez, que vous fassiez le tour du chantier. Ça va être chaud *1:03:51* mais même pour toi mais il faut tu le fasses. « On va se voir samedi matin, on se prend une heure, on fait le tour du chantier, voir ce qui est prévu et ce qui a été fait ». Tu as toujours ton carnet de notes.
Laure : Le planning, ouais.
Qu’est-ce qu’on va faire ? OK, on va faire ça, d’accord je le note. La semaine prochaine, on avait dit qu’on allait faire ça. Ah, en fait, on a eu du retard ! Ah ouais, pourquoi ? Mais parce qu’il y a eu ça et du coup, comment on fait pour la semaine prochaine pour qu’on puisse rattraper ça ?». En fait, tu es juste chef d’orchestre, tu essaies de comprendre ce qu’on peut faire pour que ça avance mieux. Mais comment on peut faire ? Et c’est à lui de trouver la solution et ce n’est pas à toi de dire : « il faudrait que tu fasses ça », non. Le mec va trouver sa solution.
Laure : Sa solution lui-même. D’accord, on va appliquer.
Ne t’inquiète pas, tu n’es pas encore à ce stade-là mais *1:04:52* et tu vas pouvoir avancer. Cette semaine, essaie vraiment de voir si tu peux signer ton projet. Je crois que si c’est fait, c’est parti.
Laure : OK, yes.
Ça marche. Je ne sais si tu avais d’autres questions ?
Laure : Non, pas dans l’immédiat. Je n’ai rien qui me passe par la tête, non, pas encore.
Mais si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonne la parole.
Laure : OK, d’accord. En tout cas, merci et puis je te tiens au courant pour la signature et comment on s’organise. Donc peut-être cette fin de semaine, tu es avec Malik, c’est ça ? »
Malik, je lui ai dit que je viendrai le voir samedi. Du coup *on fait un peu* la route et éventuellement, je peux continuer et venir te voir dimanche ou si tu signes avant, je peux venir te voir vendredi et après sur le retour je vois Malik samedi.
Laure : D’accord.
Tu me dis ce qui t’arrange et puis après, je ferai en conséquence.
Laure : OK, d’accord. Je te le dis dès que j’ai une date, un horaire, je te tiens au courant.
OK, ça marche, j’attends ton retour.
Laure : OK.
À tout à l’heure alors, Laure.
Laure : Merci, à toute ouais. Ciao ciao ! »
Alright ! N’hésite pas à me mettre ta question, si tu en as une, dans la chatbox et puis comme ça, je te redonnerai la parole. Je crois que Laura nous disait qu’elle avait une question tout à l’heure. Attends, Laura, je vais te redonner la parole, je crois que tu m’as dit que tu avais une question. Coucou Laura !
Laura : Oui, re. Première question : comment on fait pour reconnaitre un tout-à-l'égout ? J’ai cherché sur Internet, dans tous les sens je ne vois pas. On me montre la fosse septique ou le tout-à-l'égout, la tuyauterie dénudée. Mais par exemple, je vais quelque part, comment je fais pour savoir s'il y a un tout-à-l'égout ou pas ?
Il y a deux façons de voir. Déjà, quand tu arrives devant le logement, devant l’immeuble, en général tu auras une sorte de plaque. Ce n’est pas comme dans « Les tortues Ninjas », ce n’est pas rond, c’est carré, tu as une plaque carrée qui est juste devant le logement en général.
Laura : C’est la plaque d’égout, c’est ça ?
Ouais, c’est une plaque d’égout.
Laura : C’est tout ?
Ce n’est pas très gros, je ne sais pas si c’est pareil dans toutes les villes mais en tout cas, dans le Nord, c’est des plaques, c'est carré mais c’est un peu comme une feuille A4. J’ai mis une vidéo dans l’espace membre de la semaine 4 où je montre un peu les installations que j’ai faites dans ma buanderie. Et à un moment, je montre comment on a installé une pompe de relevage et cette pompe de relevage va directement dans le tout-à-l’égout et je montre la plaque qui est là et en fait, c’est une plaque comme ça que tu verras devant le logement. Donc c’est la première chose.
Deuxième chose que tu verras également, c’est s’il y a une cave, quand tu descends à la cave, tu verras qu’il y a un tuyau de 10 centimètres de diamètre et qui va toujours côté rue. Le tout-à-l’égout, il va toujours en direction de la rue. Donc il faut toujours que tu ailles à la cave et tu regardes vers la rue et tu verras un tuyau qui sort de l’immeuble et qui rentre dans le bitume, du trottoir en face.
Laura : D’accord. OK, je regarderai ça.
Mais après, sinon, tu poses la question : « est-ce que le tout-à-l’égout est là ? », ils te diront oui ou non mais si tu le vois…
Laura : Ouais mais je n’ai pas envie qu’ils me baratinent.
Ouais. Mais en tout cas, si tu veux le voir il y a deux façons : soit effectivement il y a la plaque. La plaque en général peut être juste devant ou si elle n’est pas vraiment devant, elle peut être un peu plus à côté mais en tout cas tu verras qu’il y a la plaque un peu carrée. Et sinon, si elle est collée à l’autre immeuble et tu n’es pas sûre que c’est celui de l’autre immeuble ou c’est le tien, comme je te l’ai dit, tu peux descendre à la cave et voir si tu as bien le tuyau qui sort. Et puis, deuxième chose aussi que tu peux voir, si c’est deux immeubles qui sont collés, en général tu verras soit deux plaques. Il peut y avoir deux plaques de tout-à-l’égout. Et autre chose : s’ il n’y a pas de cave, ils vont faire comme le regard. Un regard, c’est comme un petit cube.
Laura : Ouais, je connais.
Ils mettent ça en plein milieu de la cour ou quelque part et après, c’est ça qui ramène le truc. Le tout-à-l’égout est toujours côté rue.
Laura : D’accord. OK, il va falloir que je regarde. Ça marche.
Mais si tu poses la question, l’agent immobilier va te dire si c’est relié ou pas mais dès que tu es à la cave, tu vas le voir. Après, ça dépend de la configuration de la cave aussi. Des fois, ce n’est pas forcément visible parce que des fois, le tuyau peut être caché. Mais en général, à un moment, tu vas toujours voir un gros tuyau qui descend et qui va vers la rue. Dès qu’il y a un tuyau qui va vers la rue, en général, c’est le tout-à-l’égout.
Laura : OK, d’accord. Je regarderai.
*1:11:19* c’est un gros tuyau de 45 millimètres. C’est le même diamètre que le tuyau qui sort derrière les toilettes. Derrière les toilettes à la maison, tu as un gros tuyau, c’est toujours ce diamètre-là.
Laura : D’accord, OK, c’est noté. Et deuxième question, je reviens sur ma fameuse vidéo. Par rapport à la toiture : il y a des endroits où on voyait la lumière qui traversait, etc., qu’est-ce que tu penses sur ce type de toiture quand tu vois ça ?
C’est normal, c’est de la tuile donc tu verras toujours des jours, ce n’est pas problématique. C’est vrai que ça fait un peu peur mais ce n'est pas... en fait, ce que tu dois regarder quand tu es dans un grenier pour voir si ça fuit ou pas, tu dois juste regarder au niveau du sol, du grenier et tu verras des sortes de petites auréoles : s'il y a des auréoles au sol, c’est que ça fuit.
Laura : Ouais, OK.
Même si tu vois le jour et que tu vois au sol que c’est sec, il n’y a pas de trace de gouttes, c’est que c’est étanche.
Laura : D’accord.
Comme les tuiles sont juste posées les unes sur les autres, ce n’est pas comme en Guadeloupe, c’est vraiment des tôles où c’est opaque, comme c’est posé l’une sur l’autre en fonction de l’angle dans lequel tu vas te positionner, tu peux voir le jour mais ce n’est pas problématique. Et après, la solution c’est si demain tu veux exploiter ce grenier-là, tu vas mettre de l’isolant, tu ne vois plus le jour. Ils vont mettre de l’isolant, ils vont remettre du placo, ce sera complètement opaque mais si tu ne l’exploites pas, c’est comme ça. Mais vraiment le truc qui ne trompe pas du tout, c’est le plancher. S’il y a la moindre auréole, tu peux être sûre que ça goutte. Ce qui fait ça, comme le plancher ramasse de la poussière, automatiquement, dès qu’il va y avoir une petite goutte, ça va faire une tache. Il n’y a personne qui *1:14:00*. Dès que tu regardes le sol, tu verras. Je ne sais plus chez qui j’étais parti puis j’ai vu direct le sol rempli de gouttes, j’ai fait : « ouh la la, mec il faut que fasses gaffe ». Ça peut être sec mais si tu n’observes pas, tu ne sauras pas que ça a un peu goutté. Mais une fois que tu as regardé le sol, tu sais déjà au moins si ça a déjà goutté, tu sauras et puis s’ils ont réparé, c’est tout, ils ont réparé. Mais en tout cas, tu sauras que ça a goutté. C’est pour ça que je dis qu’il n’y a jamais de taches comme ça au hasard et qu’il s’est passé quelque chose. S’il y a un truc chelou sur le mur, c’est qu’il s’est passé quelque chose. Il n’y a jamais de truc comme ça au hasard, il n’y a pas de magie. Il faut vraiment, comme un gamin de cinq ans, tu dis : « mais c’est quoi ? D’où ça vient ?
Laura : OK. Ça marche, je verrai… De toute façon, il faudrait que j’y retourne et que je voie. Même les taches moisissures qu’il y avait sur les murs, sur ceux que je montrais.
J’ai vu des taches noires mais je ne suis pas sûr que ce soit des taches de moisissures. Après, c’est toi qui peux voir si ce n’était pas flagrant. Je ne sais pas si c’est un problème d’aération ou si c’est vraiment de l’humidité ou je ne sais pas. Si tu passes ton doigt dessus et tu vois que ça part, c’est vraiment de la moisissure et soit il y a un problème d’humidité, de capillarité ou alors c’est l’aération. Mais en général, c’est très souvent de l’aération. Parce que les gens, il y en a beaucoup qui font par exemple leur lessive et qui laissent leurs vêtements sécher dans le logement, ils n’ont pas de VMC, il n’y a pas d’aération, ils n’ouvrent pas les fenêtres et tout et du coup, tout le mur devient noir mais non pas parce qu’il y a des infiltrations d’eau.
Laura : Ils n’ont pas l’aération.
Ils ne sont pas aérés, c’est après que tu vois la VMC. Mais ce qu’il faut que tu regardes, s’il y a de grosses taches comme la façade, derrière, c’est chelou. Il faut vraiment que tu regardes au niveau du chéneau s’il y a un truc parce que là, c’est bizarre. C’est vraiment bizarre. C’est un truc à regarder et quand tu monteras aussi à l’étage, tu regarderas au niveau du plancher s’il y a des taches au sol, là tu sauras que ça fuit. Et dans ce cas-là, il faut voir avec l’artisan si c’est quelques tuiles qui sont mal positionnées ou qui sont cassées. Dans ce cas, ce n’est pas trop grave. Mais si tu as des tuiles qui sont pourries, c’est tout à refaire. Mais pour les gouttes, tu les vois. Là, il n’y a pas de placo, donc tu le verras direct. Donc je pense que s’il y aura juste des tuiles mal positionnées ou peut-être fissurées, mais sinon, c’est tout.
Laura : D’accord. Et par rapport à l’artisan, dans l’idéal il vaut mieux qu’il soit dans la zone du bien ? »
Ouais, c’est plus judicieux parce que si tu en prends un près de chez toi, si tu es loin du bien, il va te facturer des frais de déplacement.
Laura : Des frais de déplacement, ouais.
Et puis, le mec qui est dans sa région, il connait les bons fournisseurs. Je serais plus d’avis à prendre un mec du secteur. Chaque fois que où je fais partir loin un de mes artisans, ça dépend de la distance. Des fois, ça n’en vaut pas le coup. Je n’irais pas prendre de chantier à Marseille mais si j’ai un chantier à Marseille, c’est sûr que mon artisan du Nord je ne vais pas l’envoyer *en déplacement* à Marseille.
Laura : Ouais, évidemment.
Il vaut mieux que tu choisisses ton artisan sur le secteur, ce sera beaucoup plus sympa et puis tu fais bosser des gens du secteur, ça te fait mettre des gens dans ta poche. Tu dis : « je fais travailler la région, moi ». C’est plus judicieux économiquement, financièrement et puis même au niveau social, c’est mieux aussi. On se dit : « tu fais bosser des gens du secteur ». Les gens, le maire, ce n’est pas que c'est mes potes mais ils savent que je fais le boulot, je fais bosser des gens, j’embauche des gens sur le secteur. Même après au niveau fiscal, c’est intéressant aussi. Par exemple, comme j’ai embauché des femmes de ménage, ce n’est pas des subventions, ils m’ont enlevé des trucs. Ils m’ont dit : « vous deviez payer ça mais finalement, mais comme vous avez pris des femmes de ménage, vous n’allez pas payer ». Ils m’ont même remboursé quelques euros sur certains trucs. C’est mon comptable qui m’a dit, je ne sais plus trop mais en gros, ils m’ont remboursé un peu d’argent parce que j’avais embauché des gens sur le secteur. Ça peut être toujours judicieux.
Laura : D’accord, OK, ça marche. Et j’ai une dernière question, juste à titre indicatif, même si je vais faire passer un artisan mais je ne sais pas encore quand il va passer, quand on va se voir, etc., c’est juste pour me permettre de dormir peut-être un peu mieux. Compte tenu de la vidéo que tu as vue, même si tu n’as pas tout vu comme moi je pourrais voir le bien, tu dirais qu’il y a combien de travaux au mètre carré à peu près ? Quelle tranche ?
Ce n’est pas un truc qu’on pourra exploiter, là. Clairement, tu n’es pas dans la tranche à 500 € du mètre carré, quand c’est 500 € du mètre carré, c’est vraiment un truc qui est déjà propre où il faut juste rénover un peu. Mais si ton bien, il faut tout péter… dès que tu as de la démolition, dis-toi qu’au niveau de ton budget, ça va douiller. Parce que la démolition, tu n’apportes aucune valeur ajoutée, c'est-à-dire que tu as déjà dépensé peut-être 10 000 € - 15 000 € - 20 000 € alors que tu n’as pas encore rénové un centimètre carré.
Laura : D’accord, ouais.
Donc c’est ça le problème. Si tu as 100 m², il ne faut pas que tu dépasses les 1 000 €. Si tu as plus de 1 000 € du mètre carré, c’est que tu as trop de démolition à faire et que tu as trop de gros œuvre. Si tu as trop de gros œuvre, le gros œuvre fait vraiment exploser le devis.
Laura : Gros œuvre, c’est démolition des murs, charpentes aussi ?
Démolition des murs, ouais, ça peut être de la charpente aussi. Après, si vraiment tu as de la charpente, ça va vraiment douiller. Parce que la charpente, tu peux facilement en avoir 15 000 € -20 000 € pour une toiture, ça va vite. Si c’est vraiment du gros truc, il faut changer des poutres et tout ça. Après, si c’est quelques tuiles qui sont pétées, ça va mais s’il faut changer des poutres qui sont pourries, ça dépend du nombre de poutres, mais ça peut vite monter dans les 1 500 - 1 700 €. C’est pour ça qu’il faut toujours regarder dès le départ si tu vois un truc pourri, c’est juste de l’observation, tu regardes, tu vois tout ce qui est pourri ou pas et dès que c’est pourri tu le vois. Un aspect normal du bois, tu le vois quand c’est normal et tu vois quand c’est pourri donc il y a ça.
Laura : D’accord.
Et puis après, par rapport à ce que tu m’as montré, les deux trucs qui m’ont un peu plus inquiété, c’est la façade arrière et puis le truc qui n’est pas très large. Et puis j’ai vu un truc aussi au grenier où j’avais l’impression que dans un coin on voyait un peu au rez-de-chaussée, pas au rez-de-chaussée pas en dessous comme s’il y avait un peu de jour mais je ne sais pas s’ils n’ont pas isolé en dessous ou je ne sais pas. Mais c’est pour ça qu’il faut que tu voies avec un artisan. Je n’ai as vu de trucs rédhibitoires où tu peux te dire : « non, c’est mort ». Je ne dirais pas que c’est le top qualité non plus, parce que le truc trop étroit, pour moi, tu ne pourras pas l’exploiter, c’est sûr. Après, il faut regarder aussi au niveau de la façade : pourquoi il y a tant de flotte qui a coulé ? C’est vraiment pourquoi ? C’est quoi le problème derrière ? Et une fois que tu vois ça tu verras ce que tu peux faire et si ça devient rentable ou pas.
Laura : OK. Il y a 3,80 mètres, je crois, de hauteur sous plafond – quelque chose comme ça – à chaque étage à peu près, 3,80 mètres de mémoire. Il faudrait que je regarde mes notes, mais à hauteur sous plafond je m’étais dit peut-être un truc en mode duplex, je verrais. J’avais dit que c’était ma dernière question mais c’est la dernière des dernières.
Vas-y.
Laura : Pour toi, il faut combien de temps pour faire une visite que ce soit une maison à diviser ou un immeuble, pour toi, c’est quoi ? C’est une demi-heure, une heure, trois quarts d’heure, approximativement ?
Cette question est pertinente, mais le problème c’est qu’il y a des visites que j’ai faites qui ont duré cinq minutes parce que j’avais mal analysé au départ le bien sur les photos ou je n’avais pas posé de bonnes questions au téléphone, du coup je me suis déplacé pour rien.
Laura : Oui, bien sûr.
En fonction de la taille du bien, je peux y aller en 20 minutes, je sais si je vais faire une offre ou pas. Direct, la première… j’arrive, je regarde l’état global du bien ensuite je regarde un peu comment je peux diviser. Une fois que je vois qu’il y a du potentiel, je commence à poser mes questions au niveau du contexte. Si je vois que ça peut jouer, c’est parti. Il n’y a pas besoin de faire deux heures de visite, c’est trop. Je dirais grand max avec les questions, 30 minutes, trois quarts d’heure c’est largement suffisant.
Laura : OK, d’accord. Parce que ce week-end, le mec… Comment ?
Vas-y.
« Parce ce que ce week-end, le mec voulait me faire visiter deux maisons qui n’étaient pas au même endroit. Pour moi, visiblement il semblait plier ça en une heure mais moi je me dis : « mais le mec est fou ». Il est venu un peu à la cool mais…
De toute façon, tu ne verras jamais tout ton bien en une visite. Tu verras le bien aujourd’hui, c’est pour ça que c’est bien de prendre des vidéos et que tu puisses les garder dans ton Drive parce qu’après, tu vas retourner, il y a les trucs que tu n’avais pas vus, tu vas revoir tu vas te dire : « ah ouais, c’est vrai ». De toute façon, une première visite d’une vingtaine de minutes, ça suffit largement pour voir s’il y a des points rédhibitoires. Parce que la première visite, en gros, tu vas chercher des points rédhibitoires, tu dis : « ça, c’est mort ». S’il n’y a pas suffisamment de points rédhibitoires, c’est tout, on doit continuer. S’il y a un seul point rédhibitoire, c’est tout, on s’arrête, c’est ça le truc que tu dois te dire. Et puis si ça passe, on continue, si ça ne passe pas, next.
Laura : Ouais, ciao, OK.
Mais ne te prends pas la tête, de toute façon, c’est ta première visite, ne te prends pas la tête. Fais-en d’autres tu verras, et même à force d’en faire, tu verras combien de temps ça te prend pour récolter toutes les informations qu’il te faut, faire tes vidéos et tu verras par toi-même. Mais si tu passes deux heures dans un bien…
Laura : Non, pas deux heures mais je m’étais dit trois quarts d’heure, ça me paraissait bien. Pour moi, une heure pour faire deux endroits qui ne sont pas au même endroit du tout...
Franchement, ça ne me choque pas. S’il est efficace, ça ne me choque pas du tout. À part si tu es à 20 minutes de route, ça veut dire que vous allez faire cinq minutes de visite. Je te dis, il y a des biens que j’ai visités en cinq minutes, je sais que ça ne va pas le faire.
Laura : Oui, c’est vrai que ça dépend mais je partais du principe que les deux biens ils peuvent être potentiellement exploitables… OK, je verrais.
Fais des visites et tu verras, au fur et à mesure que tu en feras, cette notion-là…
Laura : Je vais repérer les choses plus facilement, je pense.
Et puis, ta question, tu n’es pas là pour récompenser l’effort. Toi, ce que tu veux, c’est des résultats. S’il faut passer pour trouver un bien, tu passeras une heure pour visiter mais si tu peux faire ta visite en 20 minutes, tu ne vas pas la faire en une heure juste parce que tu dois faire de l’effort.
Laura : Ouais.
On n’est pas en mode récompenser l’effort.
Laura : Non, ce n’est pas du tout ça. Je n’ai pas envie que le mec me dise : « je dois m’en aller, etc. », j’ai envie de prendre mes infos, voir ce que j’ai à voir.
On va toujours revisiter, ne te prends pas la tête pour ça. Je n’ai *1:28:25* signé alors que je n’avais même pas tout visité. Je trouvais ça fou, je me dis : « Kendy, mais tu es malade ! ». Une fois que j’allais visiter 80 % des biens, il n’y en a même pas, j’ai pris que 60 % du bien parce qu’il y avait deux logements qui n’étaient pas accessibles. Il y a un qui était vide, le mec n’avait pas les clés et l’autre, le locataire était en voyage.
Laura : De toute façon je pense que tu as un degré d’audace, je pense, qui est au-dessus du mien, ça ce n’est pas d’aujourd’hui.
Après, je suis parti dessus et j’en ai même vu un, je te dis, j’ai visité le bien – le mec qui était parti en voyage – j’ai visité le bien quand le mec était revenu de voyage et plusieurs mois après. Le mec avait déjà reçu mon RIB *1:29:13* il avait commencé à me payer que je n’avais toujours pas vu à quoi ressemblait son logement. Donc ne te prends pas la tête, visite et après tu verras par toi-même ce qui est judicieux ou pas.
Laura : OK.
Ça marche ?
Ça marche. Merci, Kendy.
En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonnerai la parole. Ça marche ?
Laura : Super, merci.
À tout à l’heure.
Laura : À toute.
OK, je vois que Laure a une question également. Attends, Laure, je vais te donner la parole. Yes, Laure.
Laure : Allô ? Tu m’entends ? »
Oui.
Laure : En fait, ma question, effectivement, je vous entends parler et je vous ai entendu parler de VMC. Et c’est vrai que quand on a discuté avec l’artisan, je suppose qu’il l’a prévu la VMC. Mais dans les studios, effectivement, il faut une VMC au niveau des pièces d’eau, c’est ça ?
Ouais. Donc il faut en mettre une au niveau des pièces d’eau, c’est obligatoire.
Laure : Salle de bains ?
Ce que j’ai fait, c’est que j’en ai même mis dans la pièce à vivre, j’en ai mis deux.
Laure : Ah ouais, c’est bien.
En fait, je n’ai mis qu’une seule VMC mais j’ai mis deux bouches dans chaque appartement. Une au niveau de la petite kitchenette et une au niveau de la douche. Pourquoi au niveau de la kitchenette ? C’est parce que si le mec fait cuire des pâtes, ça fait de la condensation et la condensation se colle au mur et après, c’est ça qui te donne des moisissures. Donc pour éviter qu’il y ait de la condensation dans les pièces, j’ai mis deux trucs. Certes, ça peut être – pas bruyant – mais le mec va entendre qu’il y a un truc qui aspire. Mais il vaut mieux ça que de l’humidité sur le plafond. Etparce que de toute façon, quand tu vas à l’hôtel, tu as toujours une petite bouche qui envoie de l’air frais au-dessus et tu l’entends. Et pourtant, ce n’est pas gênant. Ça peut être gênant mais en tout cas, tu fais avec. J’en mets deux comme ça je suis sûr que je n’ai pas de problème.
Laure : Et du coup, tu n’as de hotte alors, dans les cuisines ?
Je n’ai pas compris.
Laure : Tu ne mets pas de hotte.
Si si, il y a toujours une hotte. Mais en fait, la hotte que je mets, c’est une hotte avec une sorte de mousse filtrante mais ce n’est pas une hotte qui relie à l’extérieur qui va enlever l’humidité. Elle va juste enlever le gras et en plus ça va rester dans la mousse, dans le filtre qui est à l’intérieur – que tu dois changer d’ailleurs – mais pour la condensation, il faut la VMC. Et même si tu avais une hotte, c’est quand même bien de mettre la VMC parce que si le mec ne met pas la hotte, il n’y a pas d’aspiration. C’est comme les systèmes des gens qui mettent des VMC dans les douches qui sont reliées à l’interrupteur. Il ne faut surtout pas mettre ça, c’est nul à chier ce truc-là, ça ne sert à rien.
Laure : Ah bon ? Pourquoi ?
Non. Parce que si tu mets ça, si le mec prend sa souche, sa douche est très chaude, une fois qu’il est sorti de la pièce, en cinq minutes le truc *1:32:50* toute l’humidité. Le seul système qui soit efficace en automatique comme ça, c’est soit mettre une VMC connectée à une sorte de capteur qui mesure l’humidité, ça s’appelle un hygromètre, un truc du genre et là, ça se met en route quand c’est trop humide. Mais si c’est juste avec la lumière et tout, ça ne sert strictement à rien. Si ton artisan te dit : « on va le mettre sur l’interrupteur », tu dis : « non, tu mets ça en direct et puis c’est tout ». Ça aspire tout le temps, H 24, on s’en fout, mais ça aspire.
Laure : Attends, ta VMC va aspirer tout le temps ?
Ça aspire tout le temps, H 24, ça aspire tout le temps. Je te dis, ça va très vite parce que si le mec prend sa douche, je te dis, une douche, deux douches, trois douches… si c’est des amoureux qui viennent, on prendre l’exemple : les mecs sont restés trois-quarts d’heure la douche, il y a trois quarts d’heure d’humidité dans la douche. Ils vont rester dix minutes sans éteindre la lumière, tu as trois quarts d’heure d’humidité dans la douche et ça va partir.
Laure : C’est énorme, ouais.
Et puis le corps humain, quand il est là, il émet de l’humidité. Je crois qu’on émet un truc je ne sais plus si c’était 15 décilitres par heure, on émet de l’humidité. Donc ça veut dire que si le mec il reste, il dort dans le logement, juste dormir pendant…
Johan qui demande : « qu’est-ce qu’ils font pendant trois quarts d’heure ? » Ils font des bébés, Johan.
Si le corps humain est dans la pièce, ça va émettre de l’humidité et du coup s’il n’évacue pas ça va faire aussi des trucs. Donc il faut absolument aspirer. Donc j’aspire H 24, ça ne tire pas trop mais ça tire quand même.
Laure : D’accord. Mais du coup, ta VMC est branchée sur l’électricité pour que ça aspire ? Je ne sais pas trop comment ça fonctionne une VMC... »
En fait, ma VMC, tu as un gros bloc, c’est un gros cube qui est, moi par exemple, dans mon grenier, c’est vraiment tout en haut et après, il y a plein de tentacules qui vont dans chaque logement. Et après, tu as toutes les tentacules qui aspirent et après ça rejette avec un seul gros tentacule, un seul gros tuyau à l’extérieur.
Laure : OK, par le toit ?
Par le toit, exactement. Mais je pense que c’est là qu’il y avait de la place mais après tu peux mettre la VMC n’importe où. L’essentiel c’est que ça aspire et que ça rejette, ce n’est pas forcément obligé d’être tout en haut. C’est plus pratique de le mettre tout en haut parce que ça monte mais tu peux le mettre n’importe où. La VMC, c’est super important.
Laure : Si tu la mets tout en haut, si tu as des appartements en haut, ton bloc fait du bruit aussi ? Il fait encore plus de bruit, c’est lui qui collecte tout.
Tu en as qui sont plus ou moins silencieux. Si tu prends des trucs qui font « aaah », comme ça, ça va être chiant mais si tu la mets en haut… Je dirais que c’est en fonction du volume que tu vas mettre et tu choisis un truc qui n’est pas trop bruyant et puis même si c’est au-dessus, pas de la mousse, j’ai mis de la laine de verre, que je suis dans un appartement tout en haut je ne l’entends pas. Le seul truc que je peux entendre, quand je suis juste sous le truc, je peux entendre… et encore, c’est vraiment léger. C’est un truc léger qui aspire et en plus *1:36:58* beaucoup, tu sens que ça fonctionne mais ce n’est pas un aspirateur.
Laure : OK, d’accord. Donc c’est vraiment léger.
Ouais, c’est léger. Par rapport au bruit, je pense qu’il suffit de bien choisir le système et puis il n’y a pas trop de problèmes par rapport à ça. Mais c’est surtout bien l’installer. Mais de toute façon, si tu mets une seule VMC, le mec ne pourra pas te dire : « voilà on va mettre avec l’interrupteur », parce que ça voudrait dire que si le premier prend sa douche, il allume, ça le met en route, l’autre dit : « ça s’éteint ». Tu mets un seul système central qui gère tout le monde. Mais des fois, tu ne peux pas mettre un truc central parce que ton logement est à part, etc., donc dans ce cas-là, il faut absolument mettre un truc qui aspire mais qui mesure l’hygrométrie.
Laure : Ouais, exact. Pour que ça puisse tourner quand c’est humide, ouais, d’accord.
Mais je te dis ça. Après, le lit ça doit être le truc le plus important dans le logement parce que ça peut vraiment te flinguer ton logement. Sur mon logement qui était un peu excentré, j’avais mis les trucs sous l’interrupteur aussi. Tout ce que je te dis là, c’est des conneries que j’ai faites *1:38:41* j’ai dû tout repeindre.
Laure : Oh la la, d’accord.
Et ce n’est pas drôle et ça fait vraiment genre que ton logement est insalubre. Tu as donné un truc propre aux gens et puis tu viens, il y a plein de taches noires de partout, le sol, le plafond, c’est vraiment dégueulasse. Donc il ne faut vraiment pas négliger ce truc-là surtout si tu as de gros travaux et tu te retrouves six mois après l’hiver, tu vois que tout est dégueulasse, ça fait mal au cœur. Donc H 24, le truc va tourner mon gars.
Laure : Il tourne, ouais. OK, d’accord. Et il ne tombe pas en panne ? »
S’il tombe en panne, je le saurai et je le remplace, c’est tout.
Laure : Bien sûr, OK. Il faut qu’il soit accessible, enfin je pense que les artisans sauront faire.
De toute façon, le mec pour le positionner, il ne peut pas le mettre dans le couloir. De toute façon, pour le positionner, il devra accéder à l’endroit où il va le mettre à part s’il condamne l’entrée. Au moins il y a assez de gens pour ne pas condamner l’accès. Mais ça, c’est des trucs que tu pourras toujours vérifier, qu’il y a bien une trappe pour accéder à *1:39:55*
Laure : Ouais, d’accord. OK. Et puis une dernière question. Tu sais, il y a certaines villes qui donnent des subventions quand tu fais tel ou tel type de travaux notamment sur la façade ou sur l’isolation des logements, sur tout ce type de travaux. Est-ce que tu préconises de lancer les demandes, de monter les dossiers de subvention ? »
Ça dépend vraiment de l’organisme qui va te donner cette subvention. Si c’est la mairie qui décide d’embellir la façade de la ville et ils mettent la main à la poche pour ça, tu n’as pas d’obligation à rendre. Là, je te dis : « OK ». Mais tout ce qui va être subvention pour l’aide au logement, tout ce qui est aide au logement pour les bailleurs sociaux, ça ne nous intéresse pas du tout parce que les loyers sont plafonnés. Donc ce qu’il faut se dire, c’est toujours regarder quels sont…
Laure : La nature de la subvention.
En gros, c’est quoi le deal, mais je ne sais plus c’est quoi le mot en français, mais en gros quelles conditions pour pouvoir bénéficier de ça, est-ce que c’est sur le loyer ? Parce que le mec il peut te dire : « on vous donne cet argent mais c’est simplement pour la façade ». OK, dans ce cas-là, je ne ferai que la façade. La contrepartie, merci Johan. Tu dois te dire : « OK, je fais ça mais ce n’est que pour le toit. OK, ça, ce n’est que pour l’isolation » mais à ce moment-là, tu devras fournir une facture, il va bien. Mais tout ce qui va être aide pour le logement et tout ça, laisse tomber, ce n’est pas pour nous. Ils vont te donner beaucoup d’argent mais tu vas en perdre beaucoup aussi. Pour pouvoir louer avec nous, c’est 10 € du mètre carré. *1:42:41* chez nous, c’est à 150 € à 200 €. Tu vois ce que je veux dire ? Donc il faut vraiment faire gaffe à ça, à côté *1:42:55* avoir un petit peu plus mais fait gaffe quand même. Tu as fait tout ce boulot pour pas grand-chose, donc toujours regarder la contrepartie et puis si ça te convient, à ce moment-là tu peux. Mais en général, les agents immobiliers sont au courant de ces trucs-là. Ils *1:42:15* ces trucs-là pour aider à la vente. Quand ils sont au courant de ces trucs, ils vont te dire : « en plus, vous allez pouvoir bénéficier de l’aide de la mairie ». Mais ce n’est pas toutes les villes qui font ça puisque les mecs n’ont pas de sous non plus.
Laure : Ouais, exact.
Après, si tu es au courant, tu peux toujours demander mais il faut que tu partes avec l’esprit de te dire, s’il y a un truc comme ça, c’est *1:43:40* tu prends mais tu pars en disant : « ton projet il faut qu’il soit rentable sans ça, *1:43:49* le boulot sans ça, sans l’aide de personne.
Laure : Exact, non, complètement. D’accord. Et puis un dernier point avant de couper. J’avais assisté à la session de lundi dernier où tu parlais de « prêt travaux ». Il faut toujours laisser un solde sur le prêt, c’est-à-dire ne pas consommer tout le prêt ? Et quand tu dis qu’il faut laisser quelque chose sur le prêt, c’est-à-dire combien ? Si tu laisses 500 €, c’est bon aussi ?
Ouais. Dès que tu laisses un mot en disant que tu n’as pas tout débloqué, parce que quand tu fais un prêt travaux, tu as deux conditions pour que le prêt s’arrête. La première condition, c’est le délai que tu as fixé et la deuxième condition, c’est que tu dois consommer tout le montant. Tu as un *1:44:48* pour le budget.
Laure : OK, d’accord.
Et si la première condition qui est validée, c’est celle-ci qui arrête le tout. Et si tu as un budget de 15 000 € et que tu as fait 14 500 € de travaux, tu as *1:45:13* mais là tu n’as plus de raison de dire : « j’ai encore besoin… » Ils vont te dire : « *le budget travaux, ce n’était pas pour faire de la trésorerie ». Il ne faut jamais montrer que c’est de la trésorerie, il faut toujours monter que tu as besoin de cet argent pour *rendre* des trucs.
Laure : Oui, pour faire les travaux, exact. D’accord. Donc même 500 €, c’est bon en fait ? »
Ouais, ça suffit. Même 500 € ça suffit. Après si tu laisses 30 centimes, c’est fini, ils vont penser *1:45:51* Mais il faut juste que tu laisses un petit montant dessus.
Laure : D’accord, OK, c’est noté.
Ça marche.
Laure : Merci.
Tu avais une autre question ?
Laure : Non, c’est tout pour l’instant.
Si tu as une autre question, n’hésite pas, tu me redemandes, je te redonne la parole.
Laure : Ouais. OK, c’est gentil merci. Ciao ciao ! »
Je t’en prie. Il y a Mathieu qui a une question. Yes, Mathieu, je te redonne la parole. Yes, Mathieu.
Mathieu : Oui, Kendy. Tu nous avais parlé d’une réunion, d’un congrès ou quelque chose avec toi à Paris fin septembre ?
Ouais, c’est validé. Donc j’ai déjà pris les salles. Donc ce que je vais faire, c’est que je vais vous envoyer le mail avec le lieu et tout ça. Donc le lieu c’est déjà booké, ce sera à l’hôtel Radisson Blu à Paris-Boulogne et c’est le 21 donc ce sera à partir de 10h00. Mais de toute façon, je pense que je vais vous envoyer le mail avec toutes les informations complémentaires. Ce sera à partir de 10h00 et on sera là jusqu’à à peu près en fin de journée, à 18h00 et puis après ce sera bon. Mais tout est validé, c’est juste que je n’ai pas encore eu le temps de vous envoyer toutes les infos. Il faudrait que je bloque aussi le nombre de personnes exact. Mais ça, ce sera fait. Comme je suis en train de travailler sur d’autres trucs, mais je dois vous envoyer un mail pour avoir le nombre de personnes exact pour la nourriture et une fois que ce sera bon, on pourra valider. Mais en tout cas, la date est maintenue, tu bloques bien le 21 septembre, tout est déjà booké, normalement.
Mathieu : OK, ça marche, très bien.
Ne t’inquiète pas, c’est juste que je n’ai pas eu le temps de vous envoyer plus d’infos par rapport au lieu. Mais je vais préparer ça, j’essaie de vous envoyer ça au plus tard début de semaine prochaine, mais tout est déjà prêt, c’est booké.
Mathieu : D’accord, ça marche, parfait.
C’est parfait, en tout cas, ne prends rien d’autre pour ce jour-là.
Mathieu : Non, c’est prévu. C’était justement pour confirmer qu’on avait bien bloqué et tout ça et que c’était bien maintenu.
Non, mais c’est booké pour moi donc il n’y a pas de soucis. Nous on se verra le 21 et puis justement, ceux qui doivent présenter… Laure, Malik ne sera pas là mais Laure, tous ceux qui ont signé vont présenter un peu leur projet et ce qu’ils ont pu faire et puis ça va être cool. On montera ça ensemble et on va kiffer, on va bien manger.
Mathieu : Très bien, cool.
Ça marche. En tout cas, tu bloques cette date-là. C’est vrai que je n’ai pas encore envoyé mais il faut bloquer la date et puis on se voit. En plus, c’est dans un mois, le temps passe vite.
Mathieu : Oui, c’est pour ça, ça se rapproche, c’est pour ça que je demande ça.
Dans un mois, effectivement, moins d’un mois même, on va se voir. Mais là, tout est bon, ils m’ont même envoyé tout ce qui était pour la bouffe. Donc je dois tout valider justement deux semaines avant histoire qu’on soit sûr que tout le monde puisse bien manger et puis après ça sera OK. Mais justement, je vais essayer de faire ça cette semaine avec un Google Sheets pour prendre le nom de tous ceux qui seront sûrs d’être là pour que je puisse vraiment bien préparer la partie nourriture.
Mathieu : OK, *Aurélie* et moi on sera là a priori.
Ça marche, on fait ça. Ça marche. OK, je ne sais pas si tu avais d’autres questions, Mathieu ?
Mathieu : Non, pour moi, c’est bon.
C’est parfait, en tout cas, si tu as d’autres questions tu pourras reprendre la parole. Je ne sais pas si tu as d’autres questions, n’hésite pas à me mettre tes questions dans la chatbox.
On a fait une belle session aujourd’hui, c’est bien. En tout cas, on a vu pas mal de choses : on a vu des points techniques, plus ou moins, donc on a bien avancé. En tout cas, si tu as d’autres questions, on peut en traiter peut-être encore une ou deux, si tu n’en as pas…
Laura me dit : « super top cette session ». C’est parfait. En tout cas, je suis super content. En tout cas, si ça vous apporte de la valeur parce que l’idée c’est vraiment qu’on puisse avoir un maximum d’infos et que chacun puisse apprendre de l’expérience de quelqu’un d’autre parce que tout à l’heure il y a Laura qui a posé une question, Laure qui a rebondi sur la VMC donc ça, c’est ce qui est bien et puis comme ça, on avance tous ensemble et puis voilà. Donc pour aujourd’hui, je crois qu'il n’y a plus d’autres questions. Ce qu’on va faire, c’est que nous, on se voit jeudi 19h00, on se verra. Donc si tu as d’autres questions, on pourra les traiter à ce moment-là. Tu as ton plan d’action pour cette semaine donc n’oublie pas si tu dois aller faire des visites, que tu continues d’alimenter ton fichier d’analyse de bien, quand tu es en visite, si tu dois contacter le courtier, la banque, etc., vas-y contacte-les. Et quand je dis : « on appelle », le mail c’est bien mais un appel aussi c’est beaucoupmieux, ça a beaucoup plus d’impact donc on appelle soit le courtier, la banque, etc., et puis si c’est le notaire, tu appelles aussi, tu vois un petit peu où ça en est et puis comme ça on avance.
En tout cas, ça m’a fait plaisir de passer ce petit moment avec toi, donc je ne vais pas te prendre plus de temps. On se voit jeudi soir à 19h00 et d’ici là, je te souhaite une bonne journée, une bonne semaine et puis on se dit à jeudi.
Allez, salut, ciao ciao !