Août 2019 - 150819
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Kendy : Salut à toi, bienvenue pour cette session questions-réponses. Aujourd’hui, on est le jeudi 15 août. L’idée, comme d’habitude : tu vas pouvoir poser tes questions dans la Chatbox et puis ensuite, je pourrais te donner la parole pour que tu puisses être en live et puis comme ça, on va pouvoir traiter ta question.
Alors aujourd’hui, c’est Kendy Polestin qui va faire cette présentation. Donc n’hésite pas à me dire si tu m’entends bien dans la Chatbox, comme ça je saurais que tout est OK de ton côté.
Alors, je n’ai pas de retour de ta part. Est-ce que tu peux me mettre dans la Chatbox si tu m’entends bien, si le son est OK et si tu vois bien mon écran ? Parce que je n’ai pas de retour de ta part pour le moment. Est-ce que tu peux me mettre dans la Chatbox si tu m’entends bien s’il te plaît ? Parce que là, je n’ai toujours pas de retour de ta part. Normalement, tu devrais m’entendre.
OK, salut à toi, OK parfait, c’est bon, super. Merci à toi. Ce qu’on va faire aujourd’hui : je vais essayer de te donner la parole donc si tu as des questions, n’hésite pas à les mettre dans la Chatbox et puis ensuite, moi je vais te donner la parole. OK super, merci à toi, salut à toi Josanie, je vois qu’il y a Francky également, Giovanni, Xavier qui est là également, OK parfait.
Écoute, ce qu’on va faire c’est que je vais déjà te donner la parole Francky, tu vois pouvoir me dire un peu où tu en es dans tes et dans l’avancement de ton projet. Alors pour pouvoir prendre la parole Francky, il faut que tu cliques sur le micro et ensuite il sera vert et après normalement, on pourra t’entendre. Alors pour l’instant, il est désactivé, il faut que tu cliques sur ton micro pour l’activer. Salut Francky.
Francky : Oui, salut Kendy !
Kendy : Comment vas-tu ?
Francky : Je vais bien et toi ?
Kendy : Ça va nickel. Alors, où en es-tu dans tes recherches là actuellement ?
Francky : Bah là, j’ai déjà visité quelques biens et là je vais encore… oui, là, je t’ai dit Kendy, je suis un sprinteur moi, je suis un sprinteur !
Kendy : Là, tu ne rigoles pas, toi mon gars ! C’est vrai, ça, c’est bon. OK, parfait, OK.
Francky : J’ai suivi la vidéo là, donc la première vidéo. Moi direct, j’ai commencé à regarder des annonces et tout et j’ai repéré des biens et j’ai commencé à organiser mes rendez-vous pour les visites. Du coup même encore là, la semaine prochaine, j’ai encore deux biens à visiter.
Kendy : OK, ça marche. Alors maintenant, dès que tu as fait tes visites, il faut que tu regardes un peu au niveau de tes calculs si tu rentres dans ton code 127 et tout et rapidement, il faut que tu commences à faire des offres pour pouvoir avancer ce projet. Là, on n’a plus le temps mon gars, il faut qu’on avance donc ça, c’est cool. Donc ce qu’il faut que tu fasses, c’est que tu continues à faire des visites et voilà, quoi. OK ? Mais ce qu’on fera, on essaiera de s’appeler peut-être la semaine prochaine histoire qu’on fasse un peu le point toi et moi, pour qu’on voie où tu en es. Tu m’enverras un message et puis comme ça, on essaiera de se fixer une date pour qu’on puisse regarder ça ensemble. Ça marche ?
Francky : D’accord, ça marche. Pour essayer d’avancer les choses comme un sprinteur, j’ai pris rendez-vous aussi avec ma banque et aussi avec meilleurtaux pour essayer de voir à peu près quelle est réellement ma capacité d’emprunt.
Kendy : OK. Alors normalement ça, tu peux le faire avec le site que je t’ai mis, dans le programme tu regardes les vidéos qui te permettent de faire ça.
Francky : Ça, je l’ai fait aussi et ils m’ont dit que j’avais droit normalement à 107 000 Euros, comme ça.
Kendy : OK. Bon après de toute façon, ça va. Nous ce qu’on fera, c’est que quand on va présenter ton projet, on mettra en avant effectivement les futurs loyers, ce qui permettra d’avoir un projet un peu plus conséquent. Mais pour l’instant, j’ai envie de te dire qu’il ne faut pas que tu perdes trop ton temps à aller voir des banquiers et tout parce que là aujourd’hui, tu n’as pas de compromis, tu n’as rien entre les mains donc tu feras perdre du temps à ton banquier. Vraiment, ce qu’il faut que tu fasses, c’est faire des visites sur le terrain, aller visiter des biens, essayer d’avoir le maximum de biens à visiter, faire le maximum d’offres, les plus agressifs possible et puis une fois que tu as des trucs concrets où là effectivement on sait que c’est du sérieux, à ce moment-là, on pourra contacter les différents courtiers et puis je te mettrai en contact avec d’autres courtiers pour que tu puisses avancer. Mais là maintenant, il faut que tu fasses des visites de biens, que tu essaies de voir un maximum comment ça se passe sur le terrain et puis dès que c’est bon, à ce moment-là tu fais des offres et puis on avance. OK ?
Francky : D’accord. Et moi, j’ai commencé avec ma recherche des biens déjà au niveau de mon secteur et aussi, vu que vous avez dit qu’il fallait chercher dans un périmètre d’au moins deux heures de chez soi, donc au niveau de mon secteur à Chambéry et aussi à Grenoble. Je ne sais pas si vous connaissez la ville.
Kendy : Ouais. Après, moi je ne sais pas trop où ça se situe Chambéry, mais en tout cas il faut que tu restes dans le même secteur.
Francky : Non, c’est en Isère, Rhône-Alpes.
Kendy : OK. Bon bah dans ce cas, tu restes dans ce secteur-là et puis tu finis ensuite tes recherches.
Francky : Voilà. Donc le secteur de Grenoble, c’est un secteur que je connais très bien, il y a tout là-bas, il y a les lycées, il y a les universités et au niveau des habitants, il y a plus de 160 000. Je connais très bien le secteur, car j’ai habité là-bas et j’ai même étudié là-bas.
Kendy : Francky, ce qu’il faut que tu fasses maintenant, c’est aller sur le terrain et puis essayer vraiment d’avoir des offres, du moins des biens concrets. Toujours ne pas t’exciter, toujours rester très pragmatique, on regarde les chiffres, c’est les chiffres qui parlent. Si les chiffres sont bons, on y va, si les chiffres ne le sont pas, stop. Mais vraiment la première chose que tu dois te dire, c’est : « est-ce que c’est rentable ce truc-là ? Est-ce que ça va me permettre de respecter mon code 127 ? » Oui ? On y va. Non ? On laisse tomber, on cherche autre chose. OK ?
Francky : D’accord. Effectivement, c’est ça que j’ai fait parce qu’au départ, j’ai regardé sur Leboncoin, j’ai vu plein de biens et j’ai sauvegardé pas mal et après à la fin, j’ai fait le tri donc j’ai fait le code 127 que vous avez dit dans la formation. Donc ce que je croyais que ça n’entrait pas dans le next, donc ça, j’ai enlevé, comme ça, ça ne me faisait pas perdre du temps déjà au niveau de mes recherches, mais aussi pour ne pas me déplacer dans un endroit pour rien.
Kendy : Ouais, c’est ça. Mais c’est ce qu’il faut que tu fasses. Il faut que tu fasses ça. Mais de toute façon nous, on essaiera de faire un point sur les biens que tu auras déjà visités là, et puis comme ça on regardera un peu où tu en es et si tu pars dans la bonne direction et puis dans ce cas-là, tu seras autonome. OK ?
Francky : OK.
Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas à les poser et puis comme ça je te redonnerai la parole pour que tu puisses poser ta question. Ça marche ?
Francky : D’accord, ça marche. Je vais laisser la parole à d’autres sprinteurs pour…
Kendy : Ça marche, il n’y a pas de souci. En tout cas tu es là, de toute façon dès que tu as une question, tu la poses et puis je te redonne la parole.
Francky : D’accord, merci !
Kendy : À tout à l’heure Francky.
Francky : À tout à l’heure.
Kendy : Alright. Là, je vois qu’il y a Giovanni. Comment vas-tu Giovanni ?
Maëlys : Salut ! Ce n’est pas Giovanni, c’est Maëlys, voilà.
Kendy : C’est Maëlys ? Ça va Maëlys ?
Maëlys : Oui parce qu’il travaille donc j’ai pris le relais.
Kendy : OK, ça marche. En tout cas, félicitations pour votre achat. C’est vrai que l’autre fois, j’en avais parlé dans le groupe, mais tu n’étais pas là, mais félicitations pour la signature en tout cas.
Maëlys : Merci. Bah justement, en fait là, on est un petit peu retardé avec l’agent immobilier parce qu’il nous a fait signer, mais ils ont ensuite fait signer au vendeur parce qu’on n’était pas là tous les deux le jour de la signature. Donc là, on va essayer de le stresser un petit peu pour qu’il nous envoie le compromis pour ensuite en plus bombarder avec madame Hennequin.
Kendy : OK. Bon bah c’est cool. Après, effectivement, dès que c’est validé, on y va. Là, comme on est en vacances, ça peut peut-être prendre un petit peu de temps, mais si tout se passe bien, je dirais que d’ici grand max octobre vous aurez déjà signé l’acte définitif.
Maëlys : Ouais. Mais c’est ce qu’il a mis justement sur le compromis. Par contre, moi j’avais deux petites questions puisqu’en fait, là, madame hennequin, aujourd’hui on lui a fait un mail, on lui a envoyé en fait l’offre d’achat, on s’est dit que ça pourrait peut-être lui servir pour débuter les démarches comme on n’a pas encore le compromis. Et là, on attend son retour et je voulais savoir : le courtier en fait, il s’arrête au bout de combien de refus ? Il ne s’arrête pas ? C’est quand on lui dit : « c’est bon, stop, on laisse tomber » ou ?
Kendy : Lui en fait, il faut que tu te dises que le courtier il bosse, son but c’est de faire du business. Donc s’il voit qu’il a fait plusieurs banques et qu’il n’a pas trouvé de financement, lui-même il va arrêter. Mais c’est justement pour ça qu’il faut que tu sois là, du moins il faut que tu trouves le bon déjà, qui ne va pas te lâcher parce qu’il aura eu un ou deux refus. Donc pour répondre à ta question, le courtier lui il va s’arrêter quand il verra qu’il a bossé pour rien parce que le but pour lui, c’est quand même qu’il soit payé à la fin. Donc déjà, s’il voit que ton dossier ne tient pas la route, déjà il ne va pas même pas monter ton dossier, il va dire : « houlà là, ce dossier-là pour moi, ça ne vaut pas le coup, je ne vais pas commencer à y bosser pour ça ». Il te dira désolé, il ne prend pas. Donc déjà, s’il prend le dossier, c’est qu’il estime qu’il peut réussir. Il n’y a personne qui se lance dans un projet en se disant : « ouais, ça va couler », s’il sait que ça ne va pas aller, il ne va pas t’accompagner. Mais il se peut, en essayant, qu’il lâche l’affaire et qu’il abandonne parce qu’il a eu deux ou trois refus et puis il arrête.
Maëlys : OK. Parce que justement, la courtière en question, on lui avait envoyé les documents et elle nous a dit qu’ils vont nous recontacter dans la semaine et puis on attend toujours.
Kendy : Ouais. Mais après tu vois, lui envoyer une offre d’achat, du moins pour elle, ça ne sert pas à grand-chose parce qu’une offre d’achat, ça n’a pas une grande valeur. Elle, elle ne peut pas aller se présenter à la banque avec une offre d’achat.
Maëlys : Oui, mais c’est quand même ce que je me suis dit. Ouais, c’est qu’en fait, moi je me suis dit que ça servirait peut-être de support pour au moins voir la stratégie qu’on pourrait adopter avec elle pour justement une fois qu’on aura le compromis, bombarder au niveau de la banque.
Kendy : Ouais, mais là en fait, on arrive dans un goulot d’étranglement. Tant qu’on n’a pas le compromis, on ne peut rien faire, on est obligé d’attendre le compromis pour relancer. La seule chose qu’on pourrait éventuellement faire, c’est envoyer une partie du compromis qui n’est pas encore signée. Mais de toute façon, en arrivant à la banque, la première chose qu’elle dira, c’est : « Oui, mais votre truc il n’est pas signé ». Donc même avec ça, on ne pourra pas avancer. Donc vraiment aujourd’hui, ce qu’il faut se dire, c’est essayer de mettre la pression au niveau de l’agent immobilier pour que l’autre partie signe et à partir de ce moment-là, vous allez pouvoir bombarder. Mais aujourd’hui, on est au point mort là, on ne pourra pas avancer tant que les autres n’auront pas signé.
Maëlys : Tant qu’on n’aura pas le compromis. D’accord. Et j’avais une dernière question : pour le courtier, donc là par exemple, la dame qu’on a contactée c’est un courtier payant. À côté, je me disais qu’on pourrait prendre un courtier peut-être gratuit histoire d’avoir au moins deux personnes qui travaillent sur le dossier.
Kendy : Moi, je te conseille tout à fait d’avoir plusieurs courtiers. Il ne faut juste pas les prendre sur le même secteur parce que sinon ils vont se marcher sur les pieds, ils iront voir les mêmes banques. Mais effectivement, tu peux prendre plusieurs courtiers. Moi, l’expérience m’a montré que les courtiers gratuits, c’était moyen parce que les courtiers gratuits en général, c’est des mecs qui sont là pour faire du volume. Ils veulent travailler en général avec des couples mariés qui ont deux enfants et qui sont tous les deux en CDI et qui veulent acheter leur résidence principale. Ça, c’est très facile à présenter à la banque. Même moi je ne suis pas courtier, j’y vais, je le passe ce dossier-là. Mais dès que ça commence à être un peu plus tendu, c’est des projets un peu plus tendax et tout où là, les acheteurs ils n’ont pas leurs résidences principales, alors tu vois c’est des trucs un peu plus *touchy*, ces mecs-là ils ne vont pas prendre parce que c’est plus compliqué à passer. Alors si tu en trouves un qui accepte de monter ton dossier, vas-y je te dis. De toute façon, ce sera peut-être déjà 2000 ou 3000 Euros que tu n’auras pas à sortir, donc ça, tu peux. Mais l’expérience m’a montré qu’en général, ces mecs-là ne prennent pas nos dossiers, mais bon, tu peux essayer. Si tu en trouves, je te dis vas-y et puis tu pourras même nous donner ses contacts, on va le partager aussi dans le groupe et puis comme ça on aidera tout le monde. Moi je suis preneur. Si tu en trouves, je suis preneur et puis les autres aussi seront preneurs donc t’inquiètes, on y va.
Maëlys : Mais quand tu dis : « pas dans le même secteur », ça veut dire que par exemple on peut prendre un courtier dans la zone où on veut faire l’achat et un autre dans la zone où on habite ? Ça ne va pas poser de problème au niveau des banques ?
Kendy : Alors en théorie, tu pourrais même prendre deux courtiers dans la même ville, mais il faut juste que les courtiers ne travaillent pas avec les mêmes partenaires. Même par exemple toi si tu as ta banque et que tu as déjà présenté ton projet à ta banque et que tu le donnes à ton courtier, le courtier quand il va arriver avec le projet, la banque va lui dire : « mais non, ce projet-là on ne va pas le prendre parce qu’on a déjà connaissance de ce projet ». En gros, il aura bossé pour rien le mec. Quand tu passes sous un courtier, il est payé de deux façons : il est payé par la banque et il est payé soit par toi aussi, et ceux qui sont gratuits, bah en fait, ils ne sont payés que par la banque. Et quand ils vont présenter le dossier, ils ont une commission d’apporteur d’affaires et s’ils apportent une affaire à la banque, là effectivement, la banque le paie. Mais si la banque a déjà connaissance du dossier, ils n’apportent pas de dossier, il n’y a pas une affaire qui est apportée. Et si par exemple tu as deux courtiers sur le même dossier, mais il y en a qui un qui va présenter au Crédit Agricole, l’autre il revient avec le même dossier, on va lui dire : « mais non mec, ça ne sert à rien, on a déjà connaissance de ce dossier-là ». Et si ça arrive, le courtier il va arrêter de travailler pour toi parce qu’il va se dire : « ouais mec, tu ne m’as même pas dit que tu avais quelqu’un d’autre sur le dossier et du coup moi, je bosse pour rien ». Donc il va arrêter de bosser.
Pour éviter ça, l’idéal c’est de prendre deux courtiers. Si tu sais qu’ils ne travaillent vraiment pas avec les mêmes personnes, tu peux passer par eux. Mais l’idéal ce serait… si je prends un exemple, bon je dis qu’il y en a un qui est à Lille, et un autre qui est à Douai, bah tu vois, je peux prendre ces deux courtiers-là. Les chances qu’ils travaillent avec les mêmes banques sont un peu plus faibles même si parfois ça peut monter à la même direction. Mais en tout cas, les agences seront différentes et la présentation du dossier ne risque pas d’avoir des doublons. C’est surtout ça qu’il faut éviter.
Maëlys : OK.
Kendy : Mais après, la localisation du courtier, j’ai envie de dire que ça n’a pas forcément d’intérêt. Ça peut aider dans le cas où tu ne sais pas s’il travaille avec les mêmes banques parce que tous les courtiers, même s’ils te disent : « ouais, nous on a plein de partenaires bancaires », il n’y a aucun courtier qui travaille avec toutes les banques, ce n’est pas possible. Tout le monde, on est tous des humains, on recherche toujours la facilité. Tu vois, le courtier il a travaillé avec dix banques et il y en a trois avec qui c’est passé, bah au final, il ne travaillera qu’avec ces trois banques-là, il n’ira même pas voir les autres steps. Alors que toi, si tu as par exemple un autre courtier qui lui travaille avec trois autres, bah du coup au moins toi, tu auras ton dossier qui aura été présenté à ces banques. Mais il ne faut juste pas que les courtiers aient les mêmes partenaires. C’est la seule condition qu’on a pour choisir les courtiers.
Maëlys : Donc je peux en prendre un près de chez moi, ça ne posera pas de problème par rapport à mon projet qui est…
Kendy : Après, le seul truc aussi auquel il faut faire attention, c’est qu’il ne faut pas qu’il soit trop loin non plus parce que ce qui peut se passer, bon ça peut arriver, si le mec est près de chez toi, lui il ne travaille qu’avec des banques dans son secteur et que le bien n’est par exemple pas dans ton département, il se peut que la banque ne suive pas. Il y a certaines banques qui disent : « ouais bah vous êtes en région parisienne, moi je ne finance pas des biens qui sont dans le nord ou dans le Var » ou je ne sais pas. La banque elle ne va financer que des projets qui sont dans son département. Alors, ça arrive, c’est plus rare, mais ce sont des choses qui arrivent. Donc après, tu dis clairement au courtier que le bien il se trouve à tel endroit, est-ce qu’il peut financer. S’il te dit oui, bah tu prends. Mais il faut lui dire dès le début que le bien n’est pas dans ton département.
Maëlys : D’accord. OK.
Kendy : Voilà. Et puis comme ça, tu pourras avancer. Mais effectivement, c’est judicieux d’avoir plusieurs courtiers pour ne pas te retrouver le bec dans l’eau s’il y en a un qui te lâche ou quoi que ce soit.
Maëlys : D’accord. OK, on va fonctionner comme ça.
Kendy : Bon, on fait ça. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te donne la parole Maëlys.
Maëlys : D’accord, merci Kendy.
Kendy : OK à tout à l’heure.
Maëlys : OK.
Kendy : OK, ça marche. Donc là, je vois qu’il y a Josanie. Josanie, je vais te donner la parole. Coucou Josanie, comment vas-tu ? Allô ? Je ne t’entends pas par contre. Ah ! Tu dois être avec ton téléphone ou un truc du genre parce que je ne t’entends pas Josanie. Pourtant ton micro est vert, mais je ne t’entends pas. Essaie de te déconnecter et de te reconnecter soit avec ton PC peut-être ou je ne sais pas. Mais si tu es sur ton téléphone, ça doit être pour ça que ça ne marche pas. Donc je te laisse te reconnecter puis je te redonne la parole quand tu reviens.
Laure, je vais te donner la parole. Je pensais à toi justement tout à l’heure. Alors attends, ton micro est désactivé Laure. Coucou. Comment vas-tu ?
Laure : Ça va ?
Kendy : Ça va nickel et toi-même ?
Laure : Ouais, ça va.
Kendy : Alors, je n’ai pas eu de message de ta part, je ne sais pas si tu as signé, tu en es où du coup, là ?
Laure : Alors, on attend toujours le document du tribunal.
Kendy : Non !
Laure : Je t’assure, ils sont chiants. Ils sont vraiment terribles, ils m’ont mis la pression pour le prêt et puis là, c’est eux qui prennent leur temps, enfin la balle est dans leur camp pour le document du tribunal pour le vendeur qui est sous-tutelle. Donc voilà, je les ai eu encore en début de semaine et j’ai eu l’occasion de… enfin, cette semaine, et il m’a dit qu’eux aussi ils attendent, ils relancent le tribunal, mais voilà ils attendent d’avoir le document.
Kendy : Ouais. C’est vrai que je m’en doutais un peu de ces trucs-là parce que dès qu’il y a une histoire de tribunal et tout, c’est un peu plus touchy quand même donc les mecs ils doivent prendre le temps d’analyser tout ça et après faire une offre.
Laure : Ouais, en plus.
Kendy : C’est un peu plus touchy. Il faut juste patienter, tu ne peux pas faire grand-chose donc il faut patienter.
Laure : Ils auraient pu anticiper normalement, enfin je ne sais pas, lorsque tu vois, tu anticipe !
Kendy : J’imagine. Parce que finalement, j’ai annulé mon billet parce que *0:22:09*
Laure : Finalement, tu viens en voiture ?
Kendy : Je voulais venir en voiture, mais après si tu n’as encore signé, ce n’est pas la peine que je vienne ce weekend.
Laure : Ouais. Non. Ce n’est pas…
Kendy : Je comprends. Au pire, on décalera au weekend prochain, ce n’est pas grave. Tu me diras quand tu auras signé.
Laure : Ouais. Dans tous les cas, dès que j’ai quelque chose, je te dis. Ça, c’est sûr.
Kendy : Ça marche. Bon maintenant, il faut patienter. J’avoue que tu…
Laure : Mais c’est chiant parce que tu as envie de commencer et puis là maintenant, c’est eux qui bloquent, c’est de leur côté.
Kendy : Ouais, je vois. Non t’inquiètes, ça va aller.
Laure : Et puis dis-moi, j’avais une question. Tu sais, sur... tu m’entends ?
Kendy : Oui je t’entends ouais.
Laure : Ouais. Alors, sur tes annonces, enfin sur les annonces pour les appartements à louer, est-ce que tu mets que l’entrée est autonome ?
Kendy : Ouais. Ça, il faut le mettre parce que les gens ils vont te poser plein de questions et ça va être chiant. Et moi, je mets même sur l’annonce que les draps, les oreillers, les petits couverts et tout sont fournis parce que les gens ils te disent : « euh il y a bien l’oreiller ? Il y a bien la couette ? Il y a bien le drap ? » Oui il y a bien l’oreiller. Et tu vois, ça devient chiant du coup, moi j’ai mis ça même dans... mais ça, tu le verras la semaine six dans la partie automatisation. Dans les mails automatiques qu’on envoie aux clients, bah on essaie de mettre le maximum d’information pour limiter les services clients, en gros, les questions à la con que les gens peuvent poser. Du coup, on va envoyer le maximum d’infos, on est vraiment proactif et les questions qui vont rester, c’est vraiment des questions du genre : « ouais, je ne sais pas trop où se trouve le logement ». Par exemple la personne elle vient d’arriver, elle ne voit pas où se trouve le logement, elle peut envoyer ces questions.
Mais pour moi, j’avais énormément de demandes entrantes et juste le fait d’avoir mis ça dans les mails automatiques, genre les informations concernant les draps, etc., bah tu mets tout et après ça limite les questions, mais tu en auras quand même. Aujourd’hui moi, comme je disais l’autre jour, j’ai deux assistances : une qui fait juste les réponses par mail et une autre qui gère toute la partie téléphone. Donc pour les questions téléphoniques et tout, les gens ils appellent et tout donc ça passe par eux et quand c’est des messages, là, j’ai l’autre assistante qui répond. Mais clairement, il faut vraiment mettre ça en place dès le début pour limiter les questions parce que mine de rien, quand tu as un logement, ça va, mais quand tu es as trois, quatre, cinq, six, sept et que tu as le premier qui t’appelle pour l’oreiller, le deuxième pour les petites serviettes, ça devient chiant. Mais ça, tu liras à la semaine six et puis j’explique vraiment comment bien rédiger l’annonce et puis en plus de l’annonce, avec les mails automatiques, envoyer des informations aux gens pour qu’ils ne te posent plus beaucoup de questions.
Laure : Ouais. D’accord. OK, ça, j’ai noté. Et j’avais une question : les codes, est-ce que tu les changes souvent ? Est-ce qu’il faut les changer ou ?
Kendy : Normalement, il faut les changer. Moi je t’avoue, je ne suis pas super bon élève, je crois qu’il y en a que j’ai peut-être changé, peut-être qu’il y en a un ou deux que je n’ai pas du tout changé depuis le début, mais j’en ai que j’ai changé parce que j’avais eu un souci dans le logement du coup j’ai changé le code. Mais je t’avoue que je ne le fais pas régulièrement et ce n’est pas bien. Mais l’idéal, ce serait de les changer au moins une fois par mois. Mais pourquoi ce n’est pas spécialement très grave ? Aujourd’hui, même si quelqu’un vient, il tape le code dans un des logements, comme le logement est déjà occupé il ouvrira peut-être la boite, mais il n’y aura pas de clé dedans.
Laure : Oui. Il n’y aura pas de clé. Ah oui, ouais.
Kendy : Donc il faut vraiment qu’il sache OK, là effectivement, il n’y avait personne dans le logement et effectivement, le code n’a pas changé. Mais bon, la probabilité qu’il n’y ait pas de personne dans mon logement, elle est faible. Moi je suis quasi toujours full. Donc même s’il a le code, c’est chaud et puis c’est délicat. Donc moi effectivement, je n’ai pas beaucoup changé mes codes, mais bon, la bonne méthode ce serait de les changer régulièrement. Mais de toute façon, c’est un truc que tu peux faire facilement. C’est-à-dire qu’il suffit que tu dises à ta femme de ménage de changer le code par exemple à telle fréquence, genre une fois par mois et après toi, il faut que tu fasses la modification au niveau de ton système de toute façon. Alors c’est pour ça que moi je ne fais pas souvent aussi, parce que c’est chiant. Il faut rechanger tous les trucs, genre sur Beds24, il faut aller changer les mails parce que tu vois, tu dois envoyer des mails en anglais et en français et après il faut aller tout changer. Mais la bonne méthode – il ne faut pas faire ce que je fais – ce serait de changer régulièrement, au moins une fois par mois et puis comme ça, ça permet d’économiser le truc.
Mais bon, je te dis, quand tu vas mettre par exemple même des caméras factices – moi j’avais mis des caméras, bon ils m’en ont arraché une, là je dois justement en remettre une – tu mets une caméra, tu mets des boites à codes. La probabilité que quelqu’un vienne et commence à vouloir prendre tes *0:28:24*, elle est très faible. Mais bon, il faudra quand même que tu le fasses. Il ne faut pas faire ce que je fais, il faut faire ce qui est bien donc il faudra changer ton code au moins une fois par mois.
Laure : Ouais. Une fois de temps en temps, OK, d’accord. Et j’avais encore, si je peux hein ?
Kendy : Vas-y.
Laure : OK. J’avais une question : est-ce que c’est mieux de mettre un clic-clac, un canapé-lit ou un vrai lit 140x190 ?
Kendy : Je te dirais que ça dépend de la taille du logement. Mais la vraie question que tu dois te poser, c’est : quelle est la qualité de la literie. Ça, c’est vraiment impardonnable, il faut que ce soit de bonne qualité. Que ce soit clic-clac ou lit, il faut que la qualité de la literie du coup du matelas j’entends bien soit de bonne qualité. C’est-à-dire qu’il faut moins du 30 kg par mètre cube. Ça, c’est indispensable. Tu vois, moi, j’ai des logements qui sont très petits et pourtant les gens adorent parce qu’il y a une bonne literie alors que j’ai d’autres où c’était beaucoup plus grand, j’avais mis une sorte de vieux clic-clac dégueulasse, et ça, je te dis, ça, ça ne pardonne pas. Les mecs ils disent : « ouais, le lit il est dégueulasse, on sent la barre en dessous du dos ». Et puis c’est vrai, même moi j’ai essayé, je fais : « ah ouais ! Quand même là, c’est bon ». Donc tous ces vieux trucs là, je les ai bazardés, mais le plus important, c’est la densité du matelas et la deuxième chose, c’est que si tu pars sur un logement où il y aura deux personnes, c’est de prendre un clic-clac ou un lit qui est suffisamment large. Il ne faut pas prendre un truc à 120 ou à 130 ou à 140 où quand ils sont deux sur le lit, ils sont obligés de se plier. Si c’est les gens de forte corpulence, ça ne va pas le faire. Donc moi je dis justement un commentaire par rapport à ça, donc il faut absolument que ça soit du 160, tu vois, un lit de la taille normale, je crois que la taille normale c’est 160 si je ne me trompe pas. Mais il ne faut pas prendre les petits trucs très serrés là, limite, ça fait une place un lit deux places.
Laure : D’accord. paece que tu as des lits deux places qui sont normaux à 140x190 et tu as le lit qui est Queen size qui fait 160x200 ?
Kendy : Ah bah ouais, ça doit être ça. En fait, il ne faut pas prendre en dessous de 140, voilà c’est ça. En dessous de 140, ce n’est pas bon. Je crois qu’il y a des clic-clacs ou des canapés, quand tu les ouvres, ça fait un truc genre 120. Ça, il faut éviter. Voilà. Donc ça, il faut éviter. Effectivement, c’est 140. 140x190 ça, c’est correct ou si tu peux mettre 160 tu peux aussi. Mais deux choses : la densité du matelas et la largeur du lit.
Laure : D’accord.
Kendy : Franchement maintenant, je ne mets des lits que dans mes grands logements, mais dans les petits je ne mets que des clic-clacs de chez Confo, ça me coûte 500 Euros. Quand c’est en promo, 400 et quelques, mais je sais que ça, ça marche bien, ça fait le job et puis bon.
Laure : D’accord. J’irai voir sur Confo alors.
Kendy : Ouais. Mais après je te dis, moi je prends un clic-clac vraiment parce que c’est plus facile à monter et puis une fois que c’est là, c’est cool, je peux éventuellement changer si je veux alors que le lit je ne peux pas. Mais l’expérience m’a montré qu’en général le clic-clac il reste toujours ouvert, c’est rare que le mec il vienne, qu’il commence à plier le clic-clac. Du coup à la fin, le clic-clac on l’a laissé tout le temps ouvert, il n’est jamais fermé.
Laure : Ah OK. D’accord.
Kendy : Donc si tu peux avoir un lit pas très cher, ça va, si tu peux avoir un clic-clac dans ce budget-là, autour des 400-500 Euros, c’est bien aussi. Le truc avec les lits, c’est que pour avoir le lit simplement, pour avoir un beau lit, correct, tu en as déjà pour 100 et quelques. Quand tu dois rajouter le sous-lit plus le matelas, tu dépasses les 500 Euros. Donc c’est pour ça que moi j’ai préféré prendre des clic-clacs. Sinon, tu vois, il y a des petits lits pas très chers à 40 Euros, je les connais par cœur, 39 exactement chez Confo. Alors le lit ça va, mais bon moi j’ai eu deux soucis avec ces lits-là, c’est que premier souci : il y en a qui faisait du bruit, et puis deuxième : c’est que j’ai eu des punaises de lit, des gens avaient ramené des punaises du coup ça s’est mis dans le bois donc ce n’était pas tip top. Ce lit-là, je l’ai changé, je l’ai viré. Mais bon, moi je préfère effectivement le clic-clac pour les petits logements et un bon lit quand c’est des très grands logements. OK ?
Laure : D’accord, OK. J’irai voir ça alors, super.
Kendy : Mais de toute façon, on en reparlera quand je viendrai te voir, je t’expliquerai un peu plus en détail, mais l’idée c’est de te dire vraiment : grand logement, un beau lit quand même et puis pour les plus petits, un clic-clac ça fait le job et puis c’est correct. OK ?
Laure : D’accord. OK.
Kendy : Bon, ça marche. Je ne sais pas si tu as d’autres questions ?
Laure : Une dernière : j’entends dire ici et là que c’est bien aussi d’avoir son propre site de location.
Kendy : Bah ça, tu le verras, c’est traité dans la semaine six. Oui effectivement, tu auras ton propre site, mais ça de toute façon, je t’explique comment le faire dans la semaine six. Tu n’es peut-être pas arrivée jusque-là pour l’instant, mais effectivement, tu devras acheter ton nom de domaine, mais tout ça on le voit. Il faudrait que tu aies un nom de domaine à toi, c’est-à-dire que même si demain, tu ne veux plus travailler avec Booking ou AirBnB, bah que les gens ils puissent réserver directement sur ton site internet. Moi tu verras, j’ai un site internet aussi, c’est-à-dire que si les gens ils viennent dans mon logement et qu’ils sont venus une fois ou deux et qu’ils reviennent régulièrement, après ils passent directement par mon site.
Laure : D’accord.
Kendy : Comme ça, je leur mets peut-être une petite réduction de 5 %, 10 % et moi je gagne 5 % par exemple sur la commission qu’allait me prendre Booking par exemple. Mais c’est toujours bien d’avoir son site parce qu’on ne sait jamais ce qui se passer avec les sites de réservation dans le calcul des plateformes. Donc si demain, tu ne veux plus bosser avec eux, il faut que tu puisses accueillir des clients. Tout ça, c’est traité dans la semaine six, comment créer justement le site, comment faire en sorte qu’ils aillent plus payer directement en ligne, c’est-à-dire que toi tu peux récupérer le cash parce qu’il ne faut pas que le mec, à chaque fois qu’il a besoin de réserver, qu’il t’appelle et que tu sois obligé de faire des trucs manuels au calendrier. Ça, c’est fini. On n’a plus le temps pour ça. Mais de toute façon tout ça, tu verras à la semaine six et avant, j’avais fait un truc un peu plus complexe, mais la deuxième version que j’ai faite est beaucoup plus simple, tu verras. Une fois que tu auras mis en place ton système, tu pourras créer ton site et puis tout ça très facilement. Donc ça viendra par la suite, mais t’inquiète, c’est traité ça. Tu n’as même pas à te poser la question sur ça, ça arrivera bientôt.
Laure : D’accord. Bah j’irai voir alors, OK.
Kendy : Ouais. Dans la semaine six, normalement tout ça, c’est déjà prêt.
Laure : D’accord. OK, merci beaucoup.
Kendy : Bon bah ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis je te redonnerai la parole. Ça marche ?
Laure : Ouais, volontiers. Merci !
Kendy : OK, à tout à l’heure Laure.
Laure : Bye bye, à tout à l’heure.
Kendy : OK. Alors, je vois Xavier : « salut la team, j’ai visité deux biens ce weekend, il y en a un qui m’intéresse particulièrement, il y a une contre-visite prévue dessus. J’ai donc fait une offre par mail et j’aimerais savoir quelle est la valeur de cette offre, je peux modifier ou c’est mort ? » Alors, je vais te donner la parole Xavier et tu vas m’expliquer un petit peu tout ça en live. Salut Xavier.
Xavier : Salut la team. Ça va ?
Kendy : Comment vas-tu ?
Xavier : Ça va tranquille et toi ?
Kendy : Parfait, ça va. Alors du coup, je n’ai pas bien compris ta question exactement sur l’offre que tu as faite.
Xavier : En fait, ce weekend je suis parti voir un bien et j’ai visité le bien, tout ça et en fait, l’agent immobilier me fait comprendre qu’il y a un mec qui est passé aussi et que là il est en vacances, qu’il va passer après moi avec son équipe. Il va passer avec des mecs pour regarder l’ampleur des travaux et tout. Et donc moi mon bien il était fixé à 94 500 et vu que je suis passé avant lui, moi j’ai fait une offre par mail. Quand je suis rentré chez moi, j’ai fait une offre le mardi, le mec il devait passer le mercredi, une offre à 90 000 par mail et genre pour mettre déjà une barre comme je t’avais expliqué en avance. Une hauteur. Et j’aimerais savoir, puisque là, j’ai refait tous mes calculs et avec mes calculs, je devais faire une offre à 88 049 et là, j’ai fait une offre à 90 000. J’aimerais savoir si après, je pourrais modifier ou si c’est mort.
Kendy : Alors, la remarque que tu viens de faire est très intéressante et c’est un truc que je vais traiter justement dans les vidéos, c’est un truc super important. En fait, aujourd’hui il faut que tu te mettes dans la tête d’un investisseur et tu dois vraiment être très pragmatique. Nous, on ne doit surtout pas fonctionner à l’émotion. Et le mec en fait, ce qu’il a fait en te disant qu’il y a quelqu’un qui est sur le projet et tout, en fait, il t’a juste un peu titillé pour que toi tu puisses t’exciter et puis faire une offre un peu rapidement. Là, il faut vraiment que tu te dises que tu es en mode investisseur, tu n’es pas pressé mon gars, tranquille. On n’est pas pressé, on est là pour faire des euros. Donc si ce n’est pas ce bien-là, ce sera un autre. Le truc, c’est que toi la première chose que tu dois faire, c’est qu’il ne faut surtout pas te baser sur les offres des autres personnes. C’est comme acheter des biens aux enchères. Ça, ce n’est pas pour nous. Parce qu’à la fin, tu as un peu ton égo qui veut gagner, tu dis : « ouais, c’est moi qui vais l’avoir ». Alors que ce n’est pas du tout comme ça qu’on doit fonctionner.
Nous on est là pour se dire : « OK mec, tu es en difficulté, tu n’arrives pas à vendre ton bien, je suis désolé de faire une offre aussi dégueulasse, mais c’est le truc que je peux te proposer pour t’aider ». Et quand tu mets le mec en position de force, c’est lui qui peut choisir, du coup tu es tenté de faire des offres intéressantes pour lui, mais beaucoup moins pour toi. Donc toi, maintenant ce qu’il faut que tu te dises, c’est : « OK, voici mes calculs, je fais mes calculs, voici le prix que je ne dois pas dépasser et je fais une offre en conséquence ». Si le mec en face, il fait une offre au-dessus, ça, c’est son problème, moi je me retire. Mais on ne va surtout pas rentrer dans une guerre de prix : « ouais, bah moi j’aurais fait une contre-offre plus élevée », etc., parce qu’à la fin, le seul qui gagne dans l’histoire, c’est le vendeur. Les deux acheteurs, ils se font carotter.
Donc toi, il ne faut surtout pas que tu rentres dans ce jeu-là. Et pour répondre à ta question, est-ce que tu peux toujours modifier ton offre, c’est tout à fait possible. Moi, j’ai déjà fait ça, c’est-à-dire qu’il y a appel é pour l’acheter, le mec il m’avait dit 150 000 au départ, j’ai fait une offre à 130 000 et après quand il m’a répondu, il m’a dit : « ouais, OK c’est bon », je me suis dit : « houlà là, ça, j’aurais pu descendre ». Et là, j’en ai parlé à mon courtier et tout, il me dit : « ben ouais Kendy, tu aurais pu carrément prendre plus gros». Et après je l’ai rappelé, je fais : « écoutez, je suis vraiment désolé. Normalement, mon courtier il me dit : « ouais, c’est mort au niveau du budget », normalement je ne devrais même pas dépasser les 105 000, mais bon je suis conscient que 105 000 c’est indécent donc c’est pour ça que moi je lui ai dit que je n’allais quand même pas vous faire 105 000 du coup je veux bien vous faire une offre à 110 000, mais malheureusement l’offre à 130 000, je ne pourrai pas ». Et là, il me dit : « je suis désolé, il faut que je regarde avec mon comptable » et tout machin, et puis à la fin, il a accepté.
Parce qu’il était en galère, tu vois, j’ai trouvé son point de douleur parce que lui il payait l’ISF ce mec-là. Donc moi, le fait d’acheter ce bien-là, ça lui enlevait une épine du pied, mais phénoménale. La plus petite tranche déjà au niveau de l’ISF, c’est 50 000. Donc le fait juste de l’enlever cette épine-là, déjà il enlevait ce bien de son assiette donc il ne payait plus l’ISF et il faut savoir que le bien, il l’avait depuis deux ans donc ça fait deux ans qu’il payait l’ISF à cause de ce bien-là. Donc il faut vraiment que tu te dises que toi tu es là pour trouver le point de douleur du mec et si tu as trouvé le point de douleur, tu appuies dessus, tu fais l’offre en conséquence. S’il y a quelqu’un d’autre qui veut mettre son grain de sel dans l’histoire pour gâter ton truc, tu t’en vas, tu n’es plus dans l’histoire. OK ?
Xavier : Ouais, je ne m’affole pas. Mais j’ai posé la question et il m’a fait comprendre que c’était une personne âgée, c’est une dame de 70 ans, elle est retraitée, le bien il est fini d’être payé en fait. Et elle a décidé de se débarrasser du bien, eux ils ont plein de biens qu’ils louent déjà, qui tournent…
Kendy : Ouais, mais même ça aussi Xavier, il n’y a jamais personne qui vend un truc comme ça par plaisir. Il y a toujours un point de douleur quelque part qu’il faut essayer de trouver ce point de douleur là. Après, il y a des gens qui peuvent se débarrasser d’un bien juste pour générer du cash en plus.
Xavier : Voilà. Ça, elle a besoin d’oseille en fait.
Kendy : Voilà, c’est ça. Le mec qui a beaucoup d’argent et puis qui se dit : « bon bah moi je veux juste avoir un peu plus de cash ». Ce mec-là de toute façon, tu ne feras pas une bonne affaire avec lui parce qu’il n’y a pas de point de douleur. Clairement toi ce que tu cherches, alors c’est dégueulasse ce que je vais dire, mais c’est le mec qui est dans la merde que tu cherches. Le mec qui est dans la merde te dit : « putain, ouais bah mec je suis désolé, si je veux bien t’aider, mais c’est ce prix-là ». C’est comme un mec qui a crevé sur l’autoroute, il est deux heures du mat, bah même si la dépanneuse lui dit que c’est 250 Euros, le mec il va prendre s’il les a. Il va payer. Alors que si peut-être il n’est pas très loin de chez lui, il est en panne, bah jamais quelqu’un va payer 250 Euros une dépanneuse, il va préférer pousser la voiture ne serait-ce que sur cinq kilomètres, il va la pousser, il va appeler quelqu’un, il ne va pas payer. Mais sur l’autoroute à deux heures du mat, tu vas appeler qui ? Qui va te pousser ? C’est chaud.
Xavier : Même moi c’est sûr, je vais payer.
Kendy : Et donc c’est ça. Par contre il y a une histoire, une fois j’étais coincé, on était avec un cousin ce matin sur la mer, notre bateau prenait l’eau. Mec, on a appelé, on m’aurait demandé de payer 1000 balles, j’aurais payé les 1000 balles mon gars ! J’étais en pleine mer, on prenait l’eau et il faisait nuit,. Je ne pouvais pas partir à la nage, j’aurais payé parce que j’étais dans la merde. Et toi, c’est ce que tu veux faire, c’est trouver des gens qui sont dans la merde et dire : « mec, je peux t’aider, mais ça va coûter de l’argent ».
Xavier : En gros, tu veux me faire comprendre que même si le bien il a du potentiel, il est bien placé, mais il n’y a pas de point de douleur, je peux abandonner le bien ? Tu vois, moi je veux quand même tenter de rattraper le coup, mais s’il chipote, je laisse tomber.
Kendy : La première condition, c’est de faire une bonne affaire. C’est-à-dire que tu as un bien qui respecte ton code 127. Si le bien respecte ce code-là, on y va quelle que soit la situation, si le mec il est en douleur ou pas. Si ton bien respecte ce code-là, on y va. Par contre, c’est beaucoup plus rare de trouver des gens qui ne sont pas en douleur qui te vendent un bien au bon prix. Mais si tu en trouves un, moi je te dis, on prend. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne t’entends plus. Allô ? Alors moi je ne t’entends plus Xavier, tu n’es peut-être plus là, mais bon en tout cas, ce que tu dois retenir, c’est qu’il faut que tu gardes toujours à l’esprit ton code 127. Si le bien respecte le code 127, on continue. Si ça ne respecte pas, à moment-là tu cherches le point de douleur pour que ça puisse passer et s’il n’y en a pas, bah c’est tout, next, tu passes à la suite. OK ? Alors comme je ne t’entends plus, je vais peut-être prendre quelqu’un d’autre. Mais en tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas à la poser et puis je vais te redonner la parole.
Alors, j’ai Alexa. Alexa, tu m’as mis un pavé là. Alors : « salut Kendy, c’est la première fois que je participe à une session, j’habite sur Zurich en Suisse ». Ah ! Tu es comme Laure. « Et après, notre premier appel, cibler Mulhouse comme secteur d’investissement. Et après, quelques recherches et visites sur place, l’appartement était plutôt bon marché, mais en discutant avec des agents immobiliers, j’ai compris que les quartiers n’étaient pas tip top et que la valeur du bien n’allait pas s’apprécier. Du coup, j’ai légèrement modifié ma stratégie et là, je viens de repérer deux-trois appartements pour lesquels je suis en train de drafter une offre. Alors, on pourrait peut-être faire un point en ligne ». OK. Alors je vais quand même te saluer, je ne sais pas si tu es toujours là Alexa comme ça on va faire un point. Coucou Alexa.
Alexa : Bonsoir Kendy, bonsoir tout le monde.
Kendy : Comment vas-tu ?
Alexa : Et bah écoutes, on avance, on essaie. J’ai quelques petits soucis ces derniers temps d’ordre personnel donc j’avais mis entre parenthèses cette « envie » d’être une sprinteuse, mais là c’est bon je suis de nouveau dans le game on va dire et les choses se sont un petit peu accélérées en fait lundi. Mais en fait, comme je t’ai dit, je suis à Zurich et du coup, je vais souvent sur Mulhouse parce que bah voilà, ça respecte le critère qui dit que ça doit être à deux heures maximum de notre lieu d’habitation. Donc moi, j’ai signé les offres quand même. Il y a quand même pas mal de choses, ça a bougé énormément. Et donc comme je t’avais dit, à la base j’avais quand même repéré des immeubles qui étaient à trois-quatre appartements qui étaient à moins de 140 000 Euros, donc forcément ça avait attiré mon attention. Sauf qu’en me rendant sur place, j’ai compris pourquoi justement c’était à ce prix-là. Donc j’ai creusé, j’ai vraiment regardé les quartiers et je me suis dit honnêtement que ce n’était pas forcément tip top parce que si je veux faire de la location à courte durée, ce n’est pas super bien placé. Enfin bref, au final, j’ai laissé tomber les immeubles pour l’instant parce que je n’en trouve pas qui respecte le truc là.
Kendy : Alors je vais t’arrêter Alexa. Je vais t’arrêter parce que là ce que tu dis, ce n’est que du ressenti aujourd’hui.
Alexa : Non.
Kendy : Alors, tu te bases sur quoi pour dire ça ?
Alexa : Bah je me suis déplacée dans le quartier, je me suis imprégnée, j’ai vraiment fait quelque chose de « rationnel », points positifs, points négatifs, il y avait plus de négatifs que de positifs donc là, j’ai essayé de ne pas être dans l’émotionnel justement, j’ai échangé avec un professionnel voire plusieurs agents à qui j’ai demandé : « ce quartier-là, quelle est la tendance ? » parce que j’ai vu qu’il y a énormément de gens qui vendent. Donc pour moi d’un côté, à chaque fois, je demande : mais pourquoi les gens ils vendent, est-ce que c’est parce que le quartier est en train de se dégrader ? C’est dans ce sens-là que je dis, je ne sais pas si toi tu considères que c’est du ressenti, mais j’ai vraiment essayé de rester le plus rationnel possible et d’en parler avec des personnes qui connaissent.
Kendy : Ouais. Mais en fait, pour moi ça reste du ressenti parce qu’il n’y a rien de chiffré. Aujourd’hui, moi les seules informations que je vais regarder pour prendre une décision, ça va être les chiffres. Il n’y a que les chiffres qui disent la vérité. C’est-à-dire que sur un secteur – quelle que soit la ville – si j’ai plus de 35 000 habitants, ce n’est pas possible que tu puisses avoir une ville de 35 000 habitants où il n’y a pas d’hôpital, où il n’y a pas d’école, où il n’y a pas de boite, ce n’est pas possible.
Alexa : Non, je suis d’accord. Alors quand tu parles de données chiffrées, effectivement je ne l’ai pas mentionné. En fait, je suis allée voir une meuf de Foncia et en fait, elle m’a expliqué que voilà, maintenant elle a des clients qui ont acheté peut-être il y a dix ans, cinq ans, le bien il valait tant. Maintenant, ils se disent voilà qu’ils veulent faire une « plus-value » et qu’ils revendent à un certain prix. Ça ne passe pas parce que justement, ça s’est déprécié. Les quartiers où sont situés ces immeubles-là, il n’y a pas de choses qui font que ça va aller dans le bon sens, enfin moi en tant qu’investisseur parce que je n’ai aucun intérêt à acheter un immeuble maintenant de cadre appartement. Effectivement, je le touche à 130-140 000, faire des travaux, l’embellir, etc. pour que dans cinq ans, ça ne prenne pas la valeur que j’espère.
Kendy : Non, mais je te dis un truc. Je vais vraiment être dans son sens et je vais caricaturer la chose. C’est-à-dire que demain, l’immobilier dans la ville tombe à zéro, ça m’est complètement égal. Parce que de toute façon, même si l’immobilier tombe à zéro, les gens auront toujours besoin d’un toit. Il n’y a personne qui va se dire : « bah OK, l’immobilier est passé à zéro, je dors bien sous un pont », ce n’est pas possible. Et même si l’immobilier est à zéro et au contraire, si l’immobilier tombe à zéro, bah moi j’achèterai encore plus parce que je pourrais avoir plus de cash-flow. Tu vois ce que je veux dire ?
Alexa : Ouais, tout à fait.
Kendy : Parce que plus les gens ils vont vendre, et plus moi justement je vais acheter parce que justement les mecs ils vont se dire : « houlà là ! Bah mec tu vois, regarde, il y a toute la rue qui vend donc si toi tu veux que je t’achète ton truc, il faut que tu fasses un prix ». Et moi si demain j’achète tout le village, donc les gens quand ils vont venir pour bosser, ils iront forcément chez moi. Et moi je te dis, la seule condition que tu dois regarder quand tu vas prendre une décision comme ça, c’est quelle est la taille de la ville, point.
Alexa : Oui. Non ça, Mulhouse, ça respecte. Mais encore une fois, à mon sens, l’emplacement c’est quand même un des critères qui doit rester important.
Kendy : Ah, mais je le dis Alexa. L’emplacement, même dans la ville, il faut que tu regardes est-ce qu’effectivement ton bien il est bien desservi en termes de transport.
Alexa : C’est exactement ce que je te dis, ce n’était pas le cas.
Kendy : Ah OK ! Mais je pensais que tu parlais de la ville.
Alexa : Non ! Pardon, excuse-moi, j’ai dû mal m’exprimer. Je parlais de certains quartiers où justement étaient situés ces immeubles attractifs au premier abord, c’est là que j’avais compris, je me suis dit : « bah tiens, oui je comprends pourquoi c’est à si bon marché » parce que j’ai vraiment creusé le truc, je ne me suis pas arrêté à dire : « ouais cool, putain c’est 130 000 balles, j’ai quatre appartements, 200 m², c’est bon je fonce ». Non. À mon sens, je suis restée pragmatique, je me suis dit : « merde », en t’écoutant je me suis dit : « bah mince, je n’ai pas fait ce qu’il fallait ». Donc non, c’est vraiment des quartiers où sont situées ces « bonnes affaires » qui au final, quand tu creuses un peu, tu comprends pourquoi effectivement ça coûte ce prix-là. Donc oui, je suis d’accord que tu auras toujours des personnes qui auront besoin de se loger, etc., mais moi l’optique c’était quand même de faire de la location meublée pour durer. Là où c’était placé, ce n’était pas tip top, c’est ça en fait.
Kendy : Ah bah oui, non, je suis tout à fait avec toi C’est-à-dire que si demain tu achètes un billet même à 20 000 Euros où il y a 50 appartements, mais on est à côté de la décharge et que ça pue, je te dirais : « OK, non ».
Alexa : Voilà, c’est ça. Cimetières, marchés, enfin non, c’est ça vraiment. Je te dis, je passe tous mes weekends à Mulhouse, ça fait à peu près deux-trois semaines, j’y suis allée encore samedi. Lundi, début de semaine, je suis partie du travail tôt et tout, j’ai pris ma voiture, là j’y vais peut-être encore samedi pour pouvoir aller voir. Donc en fait là, j’intensifie parce qu’en fait plus j’y vais, plus je me rends compte de certaines choses. Puis effectivement là j’ai un contact avec un agent qui n’est pas trop mal, etc., je fais aussi mes petites recherches pour éviter d’avoir les frais d’agences. J’ai trouvé justement un appartement qui est plutôt intéressant donc en fait, c’est pour ça que je disais bah écoutes, si on peut faire un point hors-ligne parce que là, je monopolise la parole par rapport à d’autres, je suis désolée, mais voilà c’est ça ma situation et en tout cas, je me suis remise dedans. C’est tout ce que je voulais dire.
Kendy : OK. Bah en tout cas pour moi, effectivement, c’est bien que tu te sois remise dedans, c’est une première chose. Deuxième chose, il ne faut pas que tu t’éparpilles. Franchement, la stratégie elle marche avec ça. Fais-moi confiance, elle marche.
Alexa : Ouais, j’en conviens.
Kendy : Et là en plus, il y a des personnes qui sont surtout en secteur qui trouvent des biens donc le truc marche. Moi je ferme les yeux et je sais que ça marche. Donc après, si demain tu te dis que tu vas partir sur des petits appartements, tu vas juste ralentir toi-même. Donc pour moi, il faut que tu continues la même stratégie, tu gardes le cap, c’est-à-dire que tu continues de rechercher les immeubles et les grands points séparés, et puis voilà. Il faut faire du volume, mais il ne faut pas se dire : « bah OK. Comme je n’ai pas trouvé ça, bah je vais prendre ça ». C’est comme si demain, tu disais...
Alexa : Non, ce n’est pas par défi, tout à fait.
Kendy : Laisse-moi finir. « Le mec que j’aime bien, il est trop loin, bah en fait, je vais me marier avec Quasimodo ». Mais non, tu ne peux pas faire ça.
Alexa : Oui, non ce n’est pas par défi.
Kendy : Donc du coup, on n’a pas le temps de prendre des trucs par défi, non. Moi je veux que quand on va présenter un projet, on puisse se dire : « ouais effectivement, ça, ça vaut le coup ». Et crois-moi que quand tu vas le trouver, ce serait une évidence, tu ne vas même pas te poser la question. Tu vas te dire : « bah en fait, bah ouais ». Moi je me rappelle, il y a Régis l’autre fois qui m’a envoyé un de ses biens, il me dit : « purée Kendy, c’est ça, c’est celui-ci ». Il me dit : « de toute façon je te l’envoie, mais je sais que tu vas kiffer parce que ça répond aux critères ». Et c’est exactement ce qui doit t’arriver donc il ne faut juste pas que tu abandonnes maintenant en disant que tu vas descendre pour faire des strandards.
Alexa : Non, pas du tout. OK. Mais c’est bien de l’entendre, de le réentendre, merci.
Kendy : OK. Bon, ça marche. De toute façon, on essaiera de s’écrire et puis on fera un point prochainement *juste m’en aller, tu peux go aussi*, mais puis moi je te dis, vraiment, la stratégie elle marche et ce n’est pas que pour moi. Il y en a plein dans le programme qui trouvent et en plus, ça arrive fort. Justement, je crois que j’ai vu Malik justement en ligne, il y a Céline qui est en ligne. Tu vois, ils vont parler tout à l’heure et tu vas voir que ça marche pour eux. En tout cas, on ne lâche rien et puis on avance.
Alexa : Merci beaucoup ! Bonne soirée à tout le monde.
Kendy : Bon, à tout à l’heure. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te donnerai la parole.
Alexa : Ça marche. Merci Kendy.
Kendy : Ça marche. OK, Josanie. Alors, j’ai un petit bug, je n’arrive pas à activer le micro. Il y a Laurence qui te dit : « ne lâche pas, tu vas trouver Alexa ». Alors, Josanie, j’ai un petit souci avec mon micro. Alors je vais essayer de te redonner la parole Josanie, on va voir, mais sinon tu peux poser ta question à l’écrit et puis je te répondrai. Coucou Josanie. Ouais, je crois que ton micro il est HS. Tu dois être sur ton téléphone ou un truc du genre donc tu poses la question directement à l’écrit et puis je répondrai.
Alors Malik, je vais te donner la parole. Comment il va le champion ?
Malik : Allô ? Ça va très bien, tranquillement et toi ? Et vous les sprinteurs ? Puisqu’il n’y a pas que toi, j’imagine.
Kendy : Tu as dit quoi ?
Malik : J’ai dit : « et vous les sprinteurs ? » parce qu’il n’y a pas que toi, il y a tout le monde.
Kendy : C’est ça, exactement. Ça va. Alors du coup, tu en es où là toi ?
Malik : Alors moi, bah mercredi prochain je dois aller signer et récupérer mes clés et faire la contre-visite.
Kendy : OK. Quand tu dis « récupérer les clés » donc la signature de l’acte définitif, c’est mercredi alors ?
Malik : C’est ça. Donc je dois passer chez mon notaire et le notaire de la vendeuse.
Kendy : OK, ça marche. C’est super ça.
Malik : Et je dois faire la contre-visite avec l’architecte pour qu’il puisse prendre, comme je t’ai dit, des mesures exactes pour avoir des plans de principe parce que les plans que j’avais eues, c’était des plans symboliques.
Kendy : Oui, c’est des chiffres, quoi !
Malik : Ouais, ils ont juste fait ça à l’arrache juste pour faire beau.
Kendy : Ouais, je vois ce que tu veux dire. Ouais bon effectivement, c’est intéressant d’avoir des plans. Alors, ton architecte il va te faire juste les plans 2D ou il va te faire également les plans en 3D ?
Malik : Bah je lui demanderai le tout, le maximum.
Kendy : OK.
Malik : Et là, je suis en train de réfléchir là à comment je m’organise par rapport au fait que je ne serais pas présent donc je me demande si je ne vais pas faire déléguer, faire commencer à la moitié, c’est-à-dire en début d’année prochaine. Étant donné qu’il y a les vacances de fin d’année, je pense que là, il y aura un temps mort et comme ça, ça laissera au chantier le temps de commencer à peu près deux mois avant que je revienne. Comme ça au moins, je pourrai… cela me va quand même.
Kendy : Ouais. Après, il y a une autre solution, c’est une solution qui existe, mais bon qui est quand même onéreuse. Ça va te coûter, alors ça dépend des architectes, mais ça coûte entre 4 et 6 % du prix des travaux. Éventuellement, ton architecte peut faire le suivi du chantier. C’est-à-dire qu’il peut par exemple faire les plans, voir avec toi ce qui devrait être fait et là il peut débuter pour toi. Moi en fait, je préfère quand même que tu fasses ton suivi parce que j’ai envie qu’à la fin tu saches comment ça se passe, que tu aies eu les galères. Quand tu as eu les galères…
Malik : Sinon, ce n’est pas du jeu.
Kendy : Mais pour ne pas perdre de temps, effectivement, c’est une solution que tu pourrais éventuellement choisir. Moi je te dis, les deux meilleures solutions, c’est soit effectivement, si tu ne veux pas perdre de temps, tu passes par un architecte donc là ça va te coûter entre... des fois ça peut aller jusqu’à 6 % du coût des travaux. Donc si tu en as pour 100 000, bah tu sais que tu as 6000 Euros juste pour le suivi. Et après deuxième solution, c’est soit tu attends, mais là effectivement tu perds un peu de temps. Mais il ne faut surtout pas déléguer ça à quelqu’un qui n’y connaît rien parce que tu seras gêné…
Malik : En fait, j’ai quelqu’un en vue pour la délégation, c’est mon frère en fait. Il s’y connaît un peu parce qu’il a déjà acheté, il a son appart et tout, il a fait une partie des travaux lui-même.
Kendy : OK bah si c’est ton frère, moi je te dis ouais, là effectivement, ça va puisque ça reste la famille donc là effectivement ça va. Mais c’est surtout quelqu’un qui s’y connaît et qui est proche, il ne faut pas que ça soit le mec qui va visiter ton chantier une fois par mois. Ça, c’est mort.
Malik : Mais j’y réfléchis là. Là, je suis dessus. Tout ce qui est travaux, je…
Kendy : Mais de toute façon, je ne sais pas, il faudrait qu’on voie. Peut-être qu’éventuellement on pourrait faire un point peut-être même la semaine prochaine.
Malik : Bah oui ! Là, je suis dispo jusqu’à la fin du mois. Je suis en perm en fait.
Kendy : OK. Bah écoutes, je ne sais pas, toi tu auras les clés mercredi. Mais de toute façon, on en discutera peut-être en ligne. On essaiera de voir peut-être en milieu de semaine prochaine si je peux passer te voir. On essaiera de trouver une date pour la semaine prochaine comme ça, je passerai te voir et on fera un peu le point sur toute la partie technique.
Malik : OK, il n’y a pas de problème.
Kendy : OK ? Bon bah on fait ça alors Malik. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions.
Malik : Juste un petit message pour les autres, j’ai vu qu’il y en a qui galéraient un petit peu, enfin qui perdent espoir, non, il ne faut pas perdre espoir et il faut tout donner. Tant qu’il n’y a pas de résultat, on ne lâche pas.
Kendy : C’est ça mon gars. Mais même toi, je me rappelle au début, c’était un peu chaud aussi pour toi, tu tournais un peu partout et tu vois là, quand tu as trouvé, tu t’es dit : « ah ouais, c’est ça qu’il faut » donc c’est cool.
Malik : Malgré le boulot aussi, bah voilà, c’est ça, l’objectif c’est le même, mec voilà il faut se serrer les dents et voilà.
Kendy : On y va mon gars ! C’est ça qu’on veut mon gars. C’est cool. Mais en tout cas, de toute façon, moi je viendrai te voir et puis justement tu pourras raconter aux sprinteurs ce que tu as pu mettre en place. Bah en tout cas, c’est bien, c’est du lourd qui arrive. Bon on fait ça Malik. En tout cas, nous on se voit, de toute façon je pense la semaine prochaine, on fera le point. Ça marche ?
Malik : Yes, ça marche.
Kendy : OK, à tout à l’heure.
Malis : OK, à tout à l’heure.
Kendy : Alors, je vois qu’il y a notre ami Selim. Selim, comment il va ? Attends, je vais te donner la parole Selim. Ton micro est désactivé Selim. Comment il va ?
Selim : Salut Kendy, ça va ?
Kendy : Très bien, et toi ?
Selim : Bah ça va, impeccable comme un jeudi.
Kendy : C’est ça. Ça, c’est la voix d’un chef de chantier (Rire.)
Selim : C’est un peu galère, mon chantier il a arrêté là.
Kendy : Pourquoi ?
Selim : Parce que je n’ai toujours pas les fonds de travaux. J’ai un peu une galère avec ma banque, j’ai eu du retard, ils ont besoin de me faire signer un papier, ce qui fait qu’on a perdu du temps par rapport à ça et du coup comme l’artisan n’a plus de fond, il ne peut pas continuer le chantier. Donc là normalement, je dois recevoir ça demain. Là, je n’ai plus de déplacement, je suis rentré chez moi et que je puisse lui faire un virement. Donc ce qui s’est passé, c’est que là comme il va avoir ses mecs à payer, il va avancer les frais aussi pour l’ébène et tout, du coup je lui ai avancé un peu d’argent, je lui ai fait un virement de ma poche et dès que j’aurais des fonds, je le reprendrais dessus et puis je lui ferai le virement du reste.
Kendy : Ouais. Mais après en fait, la stratégie pour que ça aille vite, bon je pense que là effectivement ça a merdé au niveau de la banque donc c’est tout, mais pour éviter ça, c’est que tu peux demander à ton artisan de te faire une facture un peu plus importante et puis comme ça, ça te permet déjà d’avoir un peu de trésorerie d’avance. Ça, c’est une première chose que tu peux faire ou sinon, tu lui dis de te faire la facture et puis toi tu donnes la facture à ton banquier et puis lui il peut débloquer des fonds directement.
Selim : Ouais bah ça en fait, je ne peux pas, c’est sous sept jours. Il y a sept jours minimum à attendre pour les fonds. Donc ce qu’il y a, c’est que j’ai trouvé une solution : la prochaine facture, il me l’enverra à l’avance comme ça je suis sûr de les avoir à temps.
Kendy : Ah ouais, putain ça c’est chiant là.
Selim : Ah, c’est chiant et puis quand j’ai fait ma demande, ce qu’il y a c’est que j’ai attendu les sept jours et c’est au moment du dernier jour qu’ils me disent : « non ça ne va pas, il manque un papier ». Ça, c’est ce que la banque vient de me faire signer. Et s’il y a bien un truc que j’aime bien, c’est payer toujours ce que je dois et je déteste quand on me réclame de l’argent. Alors il y a l’artisan qui me court après, c’est normal, mais derrière je suis dépendant de la banque donc je l’explique : « je suis dépendant de la banque, tant que je n’ai pas les fonds, je ne peux rien faire ». Donc ça va, il comprend aussi bien, ça va arriver. Donc voilà, petite galère, mais ce n’est pas grave.
Kendy : Ouais. Mais ça, c’est quand même chiant qu’il t’ait fait ça. Parce que déjà, le fait de te faire attendre sept jours, c’est des trucs d’ancien temps ça, ça ne se fait plus. Maintenant, tu envoies normalement le scan de la facture, le mec il débloque les fonds dans la journée,.
Selim : Bah je ne sais pas, je crois que c’est la banque aussi, ils sont vachement sécuritaires. Quand je fais des virements, c’est pareil, je suis plafonné donc c’est pour ça que quand j’ai une somme importante qui vient et que je dois faire un virement, je suis obligé d’aller à la banque. Comme là le premier là, je suis descendu, j’ai pris la route, je suis obligé d’aller à la banque pour donner le RIB, je crois qu’il faut que je signe un papier et tout aussi pour pouvoir faire le virement.
Kendy : Bon après, on ne va pas faire les mauvaises langues, ils nous prêtent de l’argent.
Selim : Ouais bah ce n’est pas grave. Je le fais quand même.
Kendy : Ouais bon, c’est un peu chiant, mais bon après c’est ça, ce sont des aléas qui arrivent. Donc ce n’est jamais rose, c’est ce que je te dis, ce n’est jamais rose mon gars. Mais la récompense sera d’autant plus agréable à la fin.
Selim : C’est ça. Ouais j’ai remarqué, même avant quand je signais le compromis.
Kendy : Il y a Alexa qui pose la question : « c’est quelle banque ? »
Selim : Comment ?
Kendy : Alexa qui pose la question : « c’est quelle banque ? »
Selim : Ah, c’est le Crédit Agricole.
Kendy : Ouais. Mais tu vois, ce n’est pas parce que c’est le Crédit Agricole qu’il faut se dire que c’est tout le temps pareil. Parce que moi, j’ai bossé aussi avec le Crédit Agricole et moi j’envoyais juste le scan, et dans l’après-midi le mec il me répondait et c’était validé. Donc ça dépend vraiment d’une banque à l’autre, même si c’est la même enseigne, ça peut être différent. Parce que moi je n’ai jamais eu ces problématiques avec le Crédit Agricole.
Selim : Bah après les Crédit Agricole, ils sont indépendants. C’est-à-dire que chaque Crédit Agricole de chaque ville est indépendant, ils ne sont pas reliés entre eux. Ils ne font pas affaire entre eux. C’est pour ça que moi je suis sur Paris, mais à chaque fois pour aller chez ma banque, je suis obligé de revenir où j’habite.
Kendy : C’est ça. Et moi je te dis, une fois j’étais à une heure de chez moi, j’étais à Saint-Quentin. Moi j’habite dans le Nord et Saint-Quentin c’est l’Aisne, mais c’est à une heure. Je suis arrivé là-bas, j’ai perdu mes sous, je vais au Crédit Agricole, je présente ma pièce d’identité, je dis que je vais retirer de l’espèce, les mecs ils m’ont dit : « non mon gars. Tu n’es pas dans le nord là. Rentre chez toi pour aller chercher de l’argent ». Je fais : « what ? Mais c’est le Crédit Agricole ! », « Non. On peut voir que vous avez de l’argent, mais on ne peut pas vous donner ». Et c’est complètement aberrant, mais bon, c’est comme ça donc des fois, il faut faire avec.
Selim : Moi, je fais avec derrière. Ce n’est pas grave, ça avance quand même. Bon, il y a quelques jours d’arrêt, mais ça va ce n’est pas grave.
Kendy : Ouais, ce n’est pas trop grave. Mais bon en tout cas, on souhaite que tu puisses avancer rapidement avec eux. Et franchement, je te dirai, essaie de voir avec ton conseiller est-ce qu’il n’y a pas une solution pour qu’on puisse débloquer plus de fonds. Après, ce que tu peux faire aussi, une autre solution, c’est – alors ça, c’est un truc de voyou – tu peux genre aller chez Leroy Merlin, bon Leroy Merlin ça marche bien, tu fais une facture, tu achètes un truc genre le matin et puis à l’après-midi tu retournes et tu dis que non, finalement tu ne veux plus et tu te fais rembourser. Bah tu utilises la facture juste pour débloquer les fonds. Ou alors sinon, tu peux être de mèche avec ton artisan, tu lui dis de te faire une facture d’avance et puis comme ça, ça te permet déjà d’avoir les fonds sur ton compte. Comme ça au moins, tu n’es pas bloqué. Après de toute façon, la facture qui va à la banque, elle n’a pas de grande valeur. Même si tu mets une facture un peu d’avance, ce n’est pas grave parce que ce n’est pas cette facture-là qui va au Fisc. La facture qui va au Fisc, là effectivement celle-ci, on ne la trafique pas, mais celle qui va à la banque, ton artisan il peut te faire une facture d’avance et puis au moins ça te permet d’avoir des sous.
Selim : Ouais, ça peut le faire. Tu sais, finalement la banque a toujours le numéro de… bon après, ça, ils peuvent le mettre. Ils demandent le numéro de SIRET sur la facture. Le numéro de SIRET.
Kendy : Ah ouais, ça, c’est obligatoire. Le mec il est obligé de te mettre le numéro de SIRET. Ça, ce sont des informations légales qui doivent figurer sur une facture. Si ça n’y figure pas, limite ça s’appelle bout de papier, ça ne s’appelle pas facture.
Selim : Oui.
Kendy : Bon après, c’est tout, c’est un petit aléa, mais bon. Il faut juste que tu puisses régler ça rapidement pour que ton chantier puisse repartir.
Selim : Ouais. Demain, ça doit être réglé, j’ai fait le déplacement, je les vois demain. Normalement demain, je dois recevoir ça, normalement. Non, je les aurais demain.
Kendy : Bon bah c’est parfait.
Selim : Comme ça, je peux avancer. Là, il faut bien avancer.
Kendy : Pour moi, ça montre que tu vois ce n’est pas toujours rose. C’est ce que je dis souvent, on me dit : « ouais, mais Kendy... ». Ce n’est pas toujours rose, il y a des petits aléas, des trucs et c’est pour ça qu’il faut que tu sois présent. Si tu es à distance et que tu n’as pas pu voir le truc, ton chantier il sera arrêté pour encore deux-trois semaines. Mais du coup, heureusement là tu es sur place donc tu peux agir rapidement et puis voilà. Mais c’est cool, au moins maintenant tu sais qu’il faudra peut-être prendre à l’avance et puis à partir dessus. Tu n’auras plus de souci et puis ton chantier il va pouvoir avancer. Mais du coup, dis-moi juste, au départ tu avais versé combien à l’artisan au démarrage du chantier ?
Selim : C’est-à-dire que pour l’instant, je ne lui ai encore rien versé du tout.
Kendy : What ?
Selim : Ouais, bah il commencé il y a deux semaines et du coup, c’est dès qu’il m’a donné la facture que j’ai pu la présenter et faire ma demande.
Kendy : Ah ouais. Franchement, c’est un bon…
Selim : Et donc, je dois avancer tous les fonds et tout et donc c’est pour ça que j’ai dû sortir de ma poche.
Kendy : Franchement, c’est un bon. Parce qu’il n’y a pas beaucoup d’artisans qui vont commencer à bosser sans que tu mettes genre 30-40 % sur le tapis.
Selim : Ah ouais. Quand même avant, tu vois, je pense qu’il a confiance aussi. On est parti manger un truc, parti manger un bout, on a bu un verre, on a bien discuté.
Kendy : Non franchement, c’est excellent…
Selim : Je lui fais confiance, il a confiance en moi donc c’est cool.
Kendy : Ouais. Non, franchement c’est bien. Ça, c’est cool ça parce que ça montre que ouais effectivement il y a un bon climat entre vous. Parce que je te dis, il n’y a pas beaucoup d’artisans qui auraient – en plus parce que là il a vraiment beaucoup bossé là, ce n’est pas genre juste qu’il est venu poser d papier peint.
Selim : Ouais. Il fait ça comme il peut… du coup que je n’ai pas encore reçu les fonds et que je ne peux pas, voilà. Parce que des fois je vois, il me demande, mais c’est pareil.
Kendy : Ouais, je vois. Non, mais franchement, ça, c’est cool. Franchement, c’est un bon. Lui effectivement à la fin de ton chantier, si tu veux lui mettre un petit pourboire, tu pourras parce que lui, il l’aura mérité. Non, c’est cool.
Selim : Même le changement de destination, c’est lui qui s’en charge, il ne le met pas dans la facture, moi je dis : « on verra à la fin, on s’arrangera ».
Kendy : Non franchement, c’est cool mec. Ça, c’est bien. Après c’est sûr, là il y a juste la banque qui fout la merde, mais c’est bien, c’est cool.
Alors, il y a Josanie qui dit : « aller à Confo pour débloquer des fonds, ce sont des méthodes de voyou ». Ouais c’est ça Josanie. Non parce que ça ne se fait pas, si tu vas acheter le truc et que tu retournes, tu dis « bah finalement je ne prends pas », c’est…
Selim : À la banque, ça ne changera tu vois, c’est la demande aussi.
Kendy : Ouais, c’est ça. Non, mais de toute façon c’est ça. Je pense que c’est plus judicieux de voir avec ton artisan et puis qu’il te fasse les factures en avance, mais franchement je ne savais pas qu’il avait commencé sans acompte. Non, mais c’est cool. En tout cas bon, c’est un petit aléa donc maintenant, il faut passer dessus et puis on continue. OK ?
Selim : Voilà. Bon on avance.
Kendy : Bon, on ne lâche rien Selim, on continue.
Selim : Et du coup une petite question aussi : comme les fonds de travaux ils ne doivent pas être entièrement débloqués à la banque parce que sinon mon différé il commence à partir du moment où j’ai débloqué tous les fonds de travaux, alors là du coup, comme je pense que je dois avoir un petit supplément à payer, du coup cet argent, il n’y a pas de souci si je le prends de ma poche et que je l’envoie chez l’artisan à la banque parce qu’ils ne regardent pas ça ?
Kendy : Non. En fait, toi ce que tu dois te dire, c’est que tu dois laisser je dirais au moins un euro sur le budget travaux pour que tu puisses purger tous les 36 mois. Si la banque voit que tu as pris tout le budget, il va considérer que tu as fini tes travaux, et donc là tu vas commencer à payer tes mensualités. Donc par sécurité, tu peux laisser genre 1000-2000 Euros sur le truc et puis après, si tu as d’autres dépenses à faire, tu les fais en nom propre,. Après, la banque elle s’en fout de ça. Mais il faut que tu laisses du budget quand même sur le compte travaux pour que ton différé ne prenne pas fin.
Selim : OK.
Kendy : Tu vois, quand tu as ton budget qui est large, la question ne se pose pas. Mais quand tu es serré, il vaut mieux que tu utilises un petit peu de ta poche et ne pas tout flinguer. Parce que si tu débloques tout, ça veut dire que ton chantier il est fini et là, les 36 mois, tu *1:16:50*
Selim : OK.
Kendy : Donc toi, c’est 36 mois aussi, je crois ?
Selim : Non, moi j’ai 24 mois.
Kendy : 24 mois, d’accord OK. Bah les 24 mois, tu ne les auras plus. Donc il faut vraiment que tu laisses un petit peu de côté.
Selim : Ah bah je laisserai une petite marge.
Kendy : Ouais, c’est vrai que Malik, je crois que Malik c’est 36 mois. Malik justement, si tu es toujours là, il faudrait que tu laisses toujours un budget à la fin des travaux sur la partie travaux pour ne pas finir ton différé. Parce qu’une fois que tu as tout pris, ça veut durer que le chantier est fini. OK, Malik me dit qu’il était au courant, bon bah parfait. Bah en tout cas, ça vaut pour les autres sprinteurs aussi et sprinteuses, toujours garder ça en tête, on ne débloque pas tous les fonds, on laisse quand même un petit budget pour attendre la fin du différé.
Selim : OK.
Kendy : Bon bah je ne sais pas si tu as d’autres questions Selim.
Selim : Bah pour le coup, non. J’attends les fonds et voilà. On est toujours dans la démolition et ça se fait petit à petit.
Kendy : Non, mais c’est cool mon gars. Je pense qu’on essaiera de se faire une petite visite de mi-chantier, genre peut-être au mois d’octobre, novembre histoire de voir un peu comment ça a évolué et puis comme ça, on pourra avancer. OK ?
Selim : Ça marche. Moi je te dirais ça quand toutes les cloisons seront déjà faites et tout, on pourra mieux voir.
Kendy : Ouais, ce sera déjà bien, on va faire ça.
Selim : OK, ça marche.
Kendy : Bon en tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole alors Selim.
Selim : Ça marche Kendy.
Kendy : OK, à tout à l’heure.
Selim : À tout à l’heure.
Kendy : OK. Alors Josanie qui dit : « oui, merci pour l’info du différé ». Super, ça marche, OK. Alors si tu as d’autres questions, n’hésite pas à me les mettre dans la Chatbox comme ça on va pouvoir avancer, je vais pouvoir te donner la parole, OK. Alexa qui me dit : « j’ai une question : toutes les personnes qui sont intervenues, elles sont actuellement dans les démarches pour acquérir des immeubles ou des appartements », alors Alexa qui me pose la question : « est-ce qu’il y a quelqu’un qui fait autre chose que des immeubles ? »
Alors la réponse, elle est simple Alexa : tout le monde fait la même chose, on est tous dans la même stratégie, tout le monde est sur des immeubles. Nous, on tape du gros, Alexa. Minimum quatre appartements. Et puis Josanie : « immeuble my nigga ! ». Non, tout le monde est sur des immeubles, on n’a pas le temps là. Alexa, franchement je te dis, retire ce truc de ta tête, c’est un truc de marathonien ça, les histoires de parkings, studios, machins, ça, ce n’est pas pour nous Alexa. Nous, on est en mode sprinteurs, on va sur du gros, du lourd. Alors Malik, il dit : « des apparts sur Paris ».
Je n’ai pas bien compris ce que tu voulais dire Malik, mais en tout cas, tout le monde dans le programme est en mode immeuble et franchement je te dis, si tu veux générer du gros cash tout de suite là, il n’y a pas d’autres solutions. Vraiment, c’est la meilleure chose que tu pourras mettre. Parce qu’en fait, j’ai un peu tout essayé et clairement... Tu vois, moi je ne suis pas là pour te faire perdre ton temps. Si vraiment les parkings et les trucs du genre, ça générait du cash, je t’aurais dit : « vas-y », mais pour moi ça ne génère rien. Tu vas acheter peut-être même un petit studio, un parking ou un truc du genre, ça va te générer quoi ? 100 balles ? 200 balles ? Franchement, si tu as besoin de générer 100 ou 200 balles, tu n’as pas besoin de moi. Clairement, tu n’as pas besoin de Kendy pour générer ça. Moi je dis, quand j’étais étudiant, je donnais des cours de maths à 20 Euros de l’heure, tous mes samedis me revenaient à 120 Euros. Donc tu vois, clairement, tu as juste à donner des cours de maths et puis c’est bon, 100 Euros de cash tu les fais, tu n’as pas besoin de te prendre la tête à acheter de la *brique*. Donc clairement, pour générer du cash, pour moi c’est la meilleure.
Alors Alexa qui me dit : « non les parkings, c’est n’importe quoi, je ne suis pas dans ça ». Ouais, j’exagère, je caricature, mais clairement pour moi, je te dis, il faut que tu tapes sur du gros Alexa. Oublie tes histoires de petits trucs là, on n’achète pas une porte, non, on achète des portes, des clés. Nous, c’est des trousseaux, on n’achète pas une clé, on achète des trousseaux nous. Moi je vois les trousseaux, genre tu galères à trouver la bonne, c’est ça. Tu vois, c’est ce que je fais. À la fin, tu galères à trouver la bonne clé, c’est ça l’objectif du programme et puis qu’on puisse avancer.
Alors Malik il dit : « en faisant du LMNP sur Paris en location saisonnière comme disait Kendy, c’est mieux d’avoir deux ou trois immeubles ». Bah ouais. Mais même aujourd’hui, faire de la location à courte durée sur Paris, alors si c’est juste du LMNP en location meublé, ça va, mais location courte durée à Paris, c’est très tendax mec parce que là aujourd’hui, tu as des démarches administratives à faire qui n’existent pas sur des petites villes comme nous on peut choisir,. Donc clairement, les grosses villes, même pour la location de courte durée, ça va être très tendu. Déjà, tu vas acheter cher. Certes, tu vas bien louer, mais tu ne seras probablement pas dans la légalité parce que pour faire de la location courte durée maintenant à Paris, il faut une autorisation de la mairie. Et si genre tu as ton voisin qui dit : « ouais bah lui il fait de la location courte durée », là tu peux vraiment avoir des problématiques. De toute façon, il n’y a personne aujourd’hui qui achète sur Paris parce que là les prix, c’est limite ridicule. Aujourd’hui, pour un studio à Paris, tu achètes un immeuble en province. Donc je ne vois pas pourquoi on irait acheter des studios à Paris. Clairement, ça ne vaut pas du tout le coup et puis tu ne vas pas pouvoir louer beaucoup plus. Là, aujourd’hui clairement, c’est immeuble, immeuble, immeuble et puis on y va. C’est vraiment comme ça que tu pourras générer du cash, OK ?
Alors je ne sais pas si tu as d’autres questions. Si tu en as d’autres, bah tu peux me les mettre dans la Chatbox. Si c’est tout, tu connais, je vais juste attendre si tu as d’autres questions et puis comme ça on va voir. Bon bah en tout cas, je n’ai pas de nouvelles questions. Je pense que ça doit être OK pour toi.
Bah dans ce cas-là, tu sais ce qu’il te reste à faire. Donc là, la clé du succès, je te l’ai déjà dit, c’est du volume. Donc là, s’il faut que tu fasses des visites, bah on continue, tu vas sur le terrain. Si tu dois faire des recherches de bien, bah continues à faire des recherches de bien, remplis ta fiche d’analyse, on va sur le terrain, on fait des visites, on a des contacts, on essaie de rencontrer le maximum de personnes sur le terrain. S’il faut faire la recherche du financement, bah on essaie de voir le maximum de courtiers ou de banque. Si tu es en mode signature, bah là tu as juste à attendre, il faut être patient et puis voilà. Mais on ne lâche rien, on continue d’avancer et puis nous on se voit normalement lundi soir, lundi soir on fera une autre session et puis voilà. En tout cas, je te souhaite une bonne soirée, moi ça m’a fait vraiment plaisir de passer un petit moment avec toi, là, ça devient de plus en plus interactif donc c’est super cool et puis voilà, pour que comme ça tu puisses voir qu’il y a d’autres sprinteurs qui sont dans la même galère que toi et qui avancent dans la même direction que toi, donc c’est super cool. Donc nous on se voit lundi soir 19 h, pareil, donc ce que je ferai, je t’enverrai toujours le lien pour rappel lundi et puis comme ça on pourra faire la session stratégique. OK ? Je t’en prie Josanie.
Allez, je te souhaite une excellente soirée et je te dis à lundi et puis voilà. OK ? Allez salut.