Août 2019 - 050819

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Kendy : Salut à toi, j’espère que tu vas bien. Donc aujourd’hui, on va faire la session questions-réponses. On est le lundi 5 août.

Donc, si tu peux me dire si tu m’entends bien dans la Chatbox, comme ça on va pouvoir débuter. Alors, pour t’expliquer un peu le principe, c’est que tu vas pouvoir me poser ta question dans la Chatbox et après, je te donnerai la parole en live pour que tu puisses poser ta question et qu’on puisse échanger en direct. OK ? Alors, je vérifie si j’ai bien un retour ? OK, Johan me dit que c’est parfait. OK, nickel. Laura me dit que c’est bon aussi. Parfait. Bon c’est nickel. Écoute, ce qu’on va faire c’est qu’on va déjà pouvoir commencer la session.

Alors, si tu as une question, ce qu’on va faire, alors déjà je vais te donner… Je vois avec Johan, tu vas pouvoir me dire un petit peu où est-ce que tu en es Johan sur ton avancée et puis comme ça, on fera le point. Alors attends, je te donne la parole. Il faut que tu actives ton micro Johan.

Johan : C’est bon ?

Kendy : Yes. Comment vas-tu ?

Johan : Ça va, et toi ?

Kendy : Ça va nickel. Alors, comment ça va ? Comment ça a avancé de ton côté, du coup ?

Johan : Comment ça avance ? Donc au dernier point on s’était laissé sur le fait que j’avais les devis qui étaient en cours de… bref, ils étaient en train d’être faits côté artisan. Et en parallèle, il fallait faire les recherches de financement. Donc on s’est lancé jeudi dernier. Donc moi ce que j’ai fait… on a dit qu’on ferait du volume. Donc j’ai essayé de faire un peu du volume, c’est-à-dire que je suis allé sur internet et j’ai fait « courtier en prêt immobilier » et j’ai fait des demandes en ligne en fait. Je suis allé sur LesFurets, Bourses des crédits… Il y en a un autre aussi que j’ai fait, CAFPI. Donc en fait j’ai bombardé. Et là, CAFPI m’a recontacté. Donc j’ai rendez-vous… Je n’avais pas de rendez-vous avant, donc j’ai rendez-vous mardi 13, mardi prochain pour un entretien avec eux. Donc j’ai tout plein de papiers à préparer, mais ce n’est pas un problème. Voilà, donc on voit avec eux. Et donc voilà, je vais leur présenter un peu le projet et essayer de convaincre quoi.

Kendy : D’accord, OK. Bon bah ça c’est déjà bien. Et puis comme ça, tu vas pouvoir avancer, maintenant que tu as le compromis, ça va pouvoir avancer. Je ne sais plus si on en avait parlé. Tu as eu Madame Hennequin ou pas, toi ?

Johan : J’ai eu Madame Hennequin, mais j’ai bien compris que – en parlant avec elle – ça ne passerait pas moi tout seul sur le projet et qu’il faudrait forcément que j’investisse avec Madame. Sauf que moi pour ce premier projet, j’aimerais bien… je voudrais faire ça seul. Donc on va dire que j’ai laissé un peu sur le côté et j’ai fait du volume, j’essaye de voir… Déjà CAFPI m’ont répondu pas positivement, mais bon, ils veulent aller plus loin. Là je viens de terminer un appel, il y a 15 minutes, avec Bourses des crédits, où ils me disaient clairement que le bien il est aux alentours de… frais de notaire inclus, on est à 71 000 € et que les travaux, on est… Allez, en gros, pour l’instant, il fallait donner un prix, j’ai mis 110 000 € de travaux. En gros, ils me disent : « ouais, le prix des travaux est bien au-dessus du prix du bien ». En gros, que si les travaux n’arrivent pas à terme, la banque prend un risque parce qu’elle ne pourra pas récupérer sa mise en vendant le bien. Il m’a dit ça et j’ai clairement compris que c’était mort.

Kendy : Le contrargument que tu peux donner par rapport à ça c’est simplement dire : « quand quelqu’un fait une construction, c’est pareil ». C’est-à-dire là justement, dans le cas d’une construction, il n’y a rien de prévu. Donc si le chantier n’arrive pas à terme non plus, c’est tout, ça se bloque aussi. Donc c’est un peu ridicule. Mais bon, c’est tout. Bon, si ça passe, tant mieux. Si ça ne passe pas, c’est tout, tu next. Mais bon, c’est un argument que tu peux donner. Parce que si le mec, déjà tu sens qu’il n’est pas prêt à se battre et tout, c’est que même s’il prend ton dossier, il ne va pas au bout quoi. Tu vois ? Donc, c’est tout. OK. Ça marche. En tout cas, essaie de voir d’autres personnes. Et puis voilà, on continue à faire du volume. On ne lâche rien.

Johan : Ouais, je continue. Ce que je vais faire c’est, pareil, chercher des trucs en ligne. Je fais des demandes en ligne, je balance. Et puis, ceux qui sont intéressés, ils me recontactent. Comme CAFPI m’ont contacté, charge à moi de les convaincre quoi.

Kendy : OK, ça marche. C’est cool. Donc on fait ça, tu continues les recherches et puis on avance. OK ?

Johan : C’est ça. Et puis je te disais, moi la petite particularité c’est que je suis en intérim. Sauf que moi, ça fait un petit moment et que moi c’est des contrats, on va dire le maxi pour l’intérim, en général de 18 mois. En gros, comme tu savais, j’étais en train de voir pour changer de poste. Justement je suis en recherche et tout de mon côté. Après, je ne sais pas si je peux dire ça, il n’y a plus de la stratégie. En gros, à quelle date il vaudrait mieux que je change de poste ? En gros, voilà, j’ai donné des relevés de compte… enfin, des bulletins de paie à la banque. En gros, je donne le dernier et paf, juste après, tu vois, je rentre sur le nouveau poste comme ça, ça passe.

Kendy : Ouais, mais là c’est un peu tendu maintenant. Maintenant, c’est soit on se dit : « on y va comme ça, on va présenter le projet comme ça ». Parce que là, en gros aussi… j’ai envie de dire que si tu avais déjà le contrat en CDI, je te dirais : « bon, pourquoi pas ». Mais, il faut voir. En gros, de toute façon *0.06.22* j’ai envie de dire, ça ne sert à rien qu’on se prenne la tête là-dessus parce que ce n’est pas encore le cas, tu vois. Mais, si tu as le cas, j’ai envie de dire, si tu peux prendre tout de suite parce que la banque, elle te dira : « *c’est sur ce truc que tu as signé* ». Mais, c’est vrai que ça fait un peu *0:06:36*. Je t’avoue, même moi je me mets à la place du banquier, je me dis : « ouais, mais mec, pourquoi genre là tu viens, tu voulais signer et puis juste après, tu commences à changer de banque et que tu viens montrer un CDI ». Limite, je te demanderais est-ce que le responsable c’est un parrain à toi, tu vois ? Mais bon, je pense que de toute façon il faut juste pouvoir l’expliquer la situation. Si ça s’explique, il n’y a pas de problème. Mais là pour l’instant, ce n’est pas encore le cas, donc je pense qu’il faut envoyer du lourd comme tu es là maintenant. Et puis si tu as le CDI qui arrive, c’est tout, tu le prends de toute façon. Ce que je veux dire c’est que pour ce projet-là, ça peut faire un peu tendu. Mais après celui-ci, c’est tout, les mecs te disent * : « non, on ne peut pas… »* machin et tout, que tu as un nouveau CDI, c’est tout, tu le prends. Mais, on fait avec ce qu’on a. Là, je veux dire ça ne sert à rien de faire des plans si on n’a pas le truc. Tu fais tes recherches. Effectivement, le CDI ce sera toujours mieux pour toi pour pouvoir financer. Mais après, ce n’est pas pour autant que tu dois arrêter de faire tes recherches, tu vois ? Là, ton compromis il est signé pour que tu puisses avancer. OK ?

Johan : Yes yes. OK. Voilà où j’en suis, donc faire du volume sur les courtiers en crédit et puis voilà.

Kendy : OK. Non, mais ça marche. En tout cas, continue et puis on ne lâche rien. En tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole.

Johan : OK, merci Kendy.

Kendy : À tout à l’heure. OK. Alors, Laura… tiens, Laura, je te donne la parole. Ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vus. Depuis le temps… Coucou Laura.

Laura : Coucou Kendy ! Salut à tous.

Kendy : Comment vas-tu ?

Laura : Ça va, merci. Et toi ?

Kendy : Nickel, nickel. Alors, où en es-tu depuis le temps-là ?

Laura : Du coup, moi comme je t’ai dit, c’était plus pour un démarrage, là en ce moment. Donc, là, j’ai regardé ma capacité d’autofinancement sur Meilleurtaux. Et puis, ensuite, j’ai commencé là donc à faire une liste de toutes les villes aux alentours, au maximum 2 heures à 2 heures 30. Du coup, j’ai une bonne petite liste malgré tout. Je ne m’attendais pas à avoir autant. Ouais, je pense que je dois avoir au moins une vingtaine de villes de plus de 35 000 habitants. Donc là, en fait, je vais commencer à regarder. J’avais regardé quelques-unes déjà à Tours. Alors, il y avait Tours, il y avait Orléans, mais je n’avais pas vu grand-chose. Mais comme j’ai regardé, du coup, ta vidéo, j’ai vu qu’on pouvait regarder aussi des villes qui sont vraiment limitrophes à – on va dire – ces grandes villes, encore regardé les plus petites villes limitrophes à ces grandes villes. Donc, je vais un peu regarder comme ça. Mais en fait, je voulais d’abord prendre cette liste de villes de 35 000 habitants minimum, regarder par rapport à ces villes si je trouve des choses et par la suite, si je ne trouve pas, élargir aux petites villes aux alentours. Je ne sais pas si c’est une bonne stratégie ou pas.

Kendy : Je n’ai pas compris ce que tu as dit.

Laura : En fait, je m’étais dit que là, j’ai à peu près 25 villes, peut-être un peu plus, je ne sais pas, je n’ai pas compté. Donc, je me disais que je me serais concentrée sur ces villes, dans un premier temps. Et si je galère à trouver des biens qui correspondent à ce que je veux, qui sont intéressants, dans ce cas-là je pourrais élargir aux petites villes limitrophes.

Kendy : Ouais, c’est ça. OK, je vois ce que tu veux dire.

Laura : Je ne sais pas si c’est une bonne stratégie.

Kendy : Tu peux faire comme ça ou tu peux éventuellement cibler genre une ou deux villes que tu apprécies, tu vois. Ou alors, tu peux essayer de trouver, tu tapes dans le tas et puis tu vois les endroits qui sont intéressants. Et une fois que tu as trouvé des biens intéressants, à partir de ce moment-là, tu resserres tes recherches sur ces villes-là, tu vois ?

Laura : Ouais. En fait, les villes, je ne les connais pas en soi. La majorité, je ne les connais pas. Donc, je m’étais dit : « même si je ne les connais pas, visiblement, il y a de l’activité, autant regarder ». Et puis, si ça se trouve, je vais découvrir des villes, découvrir des choses que je ne connais pas parce que je pense que c’est un peu ça aussi. Et puis après, je ferai le tri.

Kendy : Ouais, c’est ce qu’il faut faire. Parce que de toute façon, au début tu ne connaitras pas forcément les villes, donc du coup tu peux aller sur place et même toi tu verras, quand tu seras sur place, si tu as le feeling ou pas, tu vois ? C’est comme moi, j’ai été voir un sprinteur dimanche. Quand je suis arrivé, c’est une ville que je n’ai jamais visitée, du coup, je me suis dit : « ah ouais, c’est vraiment pas mal ». Tu vois ? Dès que tu respectes les critères, après du moins le reste, le boulot, il se fait tout seul. Donc, maintenant, ce qu’il faut que tu fasses, il faut vraiment que tu ailles sur le terrain et que tu fasses du volume. Là, à ton stade maintenant, il faut vraiment que tu fasses du volume, là. Que tu essaies d’avoir le maximum de biens à visiter possible. Et puis comme ça, tu vas pouvoir avancer. Mais il faut vraiment que tu fasses du volume.

Laura : D’accord. Et par rapport aussi à ma capacité d’autofinancement que j’ai vu sur Meilleurtaux, je m’étais dit que je vais, du coup, consulter peut-être ma banque aussi pour savoir directement avec eux parce que je pense que ça peut être un peu plus affiné, cette capacité d’autofinancement peut-être. Je ne sais pas.

Kendy : Ce qu’il faut te dire c’est qu’en fonction de ce que tu vas avoir en capacité d’emprunt, même si le Meilleurtaux, je ne sais pas, par exemple, te dit 100 000, il faut se dire que déjà quoi qu’il arrive, pour ton premier projet, il ne faudra pas dépasser les 200 000. Donc, il faudra, par exemple, que tu essaies de viser des biens à moins de 100 000, à moins de 150 000 en travaux. Et puis, avec les travaux, éventuellement, on pourra arriver à 200 000, tu vois ?

Laura : D’accord, OK.

Kendy : Mais pour l’instant, essaies de viser… comme tu viens de débuter et tout, je pense que tu peux débuter avec un projet même à moins de 100 000.

Laura : Oui, c’est ce que je me disais.

Kendy : À moins de 100 000 si ça se trouve… c’est-à-dire il y aura peut-être un peu de travaux et tout à faire, mais des projets à moins de 100 000… alors, pas tout fini, mais en tout cas, des biens à moins de 100 000 il y en a plein. Il y a *peu de monde du programme* qui sont partis sur des biens à moins de 100 000. Il y en a qui sont sur des biens plus chers.

Laura : Oui, évidemment.

Kendy : Mais, je veux te dire, la majorité c’est pour les biens à moins de 100 000 et puis après, il y a des travaux.

Laura : Donc, c’est moins de 100 000 en travaux ?

Kendy : Ouais, en travaux.

Laura : D’accord.

Kendy : Dis-toi, tout fini il faut que tu sois grand max entre 150 000 et 200 000 pour ta situation. Parce que même si tu gagnes un peu moins et que par exemple, ta capacité d’emprunt est à 100 000, on va quand même… du moins une projection avec les loyers qu’on va pouvoir toucher, on peut laisser passer 30 000-40 000. Tu vois ? Et puis, même si on ne peut pas graduer trop, il y a d’autres stratégies qu’on pourra faire. Mais ça, on en discutera après.

Laura : OK, ça marche.

Kendy : Il faut déjà trouver le projet. Et comme je t’ai dit, essaies de viser… même dans tes recherches, vises des biens à moins de 100 000, moins de 150 000 en tout cas en travaux. Et puis, avec les travaux, tu sais qu’il ne faudra pas qu’on dépasse les 200 000 quoi.

Laura : OK, ça marche.

Kendy : *0:15:24* 60 000 et que tu sais que tu as – je ne sais pas – 60 000 € de travaux, tu sais que là c’est déjà très très chaud quoi puisque même si tu veux négocier, tu ne vas pas pouvoir négocier 5 000 €.

Laura : Oui, vu que c’est le premier projet, il faut quand même que ce soit raisonnable. Peut-être pas raisonnable… enfin, que ça se tienne quoi.

Kendy : *Ouais. Non, tant que tu pousses,* ce n’est pas la peine de taper trop fort tout de suite. OK ?

Laura : Ouais. De toute façon, j’avais prévu de rester dans les moins de 100 000 déjà. OK, c’est noté.

Kendy : Et puis, comme je te dis, il faut faire du volume. Donc là, à tous les stades là… à partir de la recherche du bien, recherche du financement, il faudra que tu fasses du volume, du volume, du volume. C’est vraiment le *but*. Même quand tu auras trouvé ton financement et que tu feras tes travaux, tu auras un artisan, mais le volume ce sera sur le nombre de visites quoi.

Laura : Ce sera sur ? Pardon ?

Kendy : Ce sera sur le nombre de visites que tu feras de ton chantier. Tu vois ?

Laura : Ah, d’accord, OK.

Kendy : Il faudra que tu *0:16:28* ton chantier. Tu ne peux pas laisser ton chantier genre deux, trois semaines sans y aller quoi. Il faudra que tu sois très présente. Donc, le mot « volume » tu vas l’entendre très régulièrement. Là, c’est pour la recherche, mais après ce sera pour la recherche de financement. Après, ce sera pour les travaux. Donc, là essaie d’avoir au moins une vingtaine de biens à analyser déjà pour la semaine, pour cette semaine. Et prévois au moins trois, quatre visites au moins la semaine prochaine, minimum.

Laura : OK. OK. Je ne sais pas si je peux poser une dernière petite question concernant ta vidéo. Quand tu parles de code 127, le « 7 » il correspond à quoi ?

Kendy : En fait, le code 127 c’est une façon simple de pouvoir calculer du moins un projet avec une rentabilité *0:17:25*.

Laura : Oui, mais le « 7 » il représente quoi ?

Kendy : C’est 7 ans.

Laura : Ah 7 ans, d’accord. Je me demandais… ça marche.

Kendy : En fait, le 12 c’est 12 sessions les 12 mois et le 7 c’est sur 7 ans. C’est pour ça en fait, tu fais le calcul des revenus mensuels, tu multiplies par 12 et après, tu multiplies par 7. Et sur 7 ans, tu as une rentabilité de 15 %. Au lieu de faire le calcul *0:17:59* de faire des trucs compliqués, c’est une façon de te dire : « rapidement, tu fais code 127, tu vois si tu es dans le budget ou pas ». Tu vois ?

Laura : D’accord. C’est-à-dire qu’au bout des 7 ans, il faut atteindre la rentabilité de 15 % ou c’est dès la première année ? Oui, dès la première année ou deuxième année ?

Kendy : De toute façon, c’est dès la première année que tu vas atteindre tes 15 % parce que tes revenus, du moins, ne vont pas tripler en deux ans. Si tu as une rentabilité de 10 % maintenant, tu auras toujours 10 % dans deux ans, dans trois ans, à part si tu changes le mode de location. Là, tu étais en location meublée, tu es passée en courte durée, là effectivement *0.18.41* ta rentabilité. De toute façon, comme je le dis la location courte durée, c’est juste du bonus. Donc, au moins ton projet, il doit toujours être rentable sans location courte durée. Parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se passer. Si demain, il y a une loi qui dit : « plus de location courte durée. Il y a que les hôtels qui doivent le faire », il ne faut pas que tu te retrouves avec un bien qui n’est pas rentable quoi. Au moins, avec tes 15 % de rentabilité, tu sais que si tu dois le revendre, si tu dois faire n’importe quoi, tu es dans les coûts.

Laura : OK, c’est noté. Merci.

Kendy : Maintenant, fais du volume et puis essaie de chercher des biens et après tu fais le code 127 pour savoir si tu dois continuer ou pas sur ce projet-là. Ça marche ?

Laura : OK. Ça marche, merci, Kendy.

Kendy : En tout cas, s’il y a d’autres questions qui te reviennent, n’hésitent pas tu me mets la question dans la Chatbox et je te redonne la parole. OK ?

Laura : OK, ça marche, merci.

Kendy : À tout à l’heure, Laura.

Laura : À tout !

Kendy : OK. Là, je vois qu’il y a un message de Christophe qui est là. Christophe, je te donne la parole, tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es ? Yes, Christophe, comment vas-tu ?

Christophe : Bien merci et toi ?

Kendy : Ça va, nickel. Alors, quoi de neuf ? Comment ça avance sur ton projet ? Parce que normalement, on devait savoir et tu ne m’as pas donné de nouvelle. Je me suis dit : « il était en vacances ». Tu ne veux plus entendre parler de quoi que ce soit, tu veux te reposer toi.

Christophe : C’est vrai que j’étais en vacances et je suis rentré il n’y a même pas trois jours, en fait.

Kendy : OK. Du coup, tu en es où sur ton projet maintenant ?

Christophe : Un instant, ne quitte pas parce que j’ai les enfants qui me suivent là. C’est bon ?

Kendy : Pour moi, c’est bon.

Christophe : Allo.

Kendy : Ouais, je t’entends là. Tu m’entends ? Là, par contre, je ne t’entends plus. Allô ? Ça passe moyennement, en fait. Je ne sais pas si tu as du réseau où tu es. Tu n’as peut-être plus de wifi où tu es, en fait.

Christophe : Attends, ne quitte pas.

Kendy : Ton micro a été désactivé, Christophe. Je te réactive ton micro. Il faut que tu actives ton micro de ton côté, en fait. Tu as un bouton pour activer ton micro. Je crois que je t’ai perdu. Alors là, je crois que je t’ai perdu, Christophe.Donc, tu vas sûrement devoir te reconnecter. Bon, ce n’est pas grave. Je te redonne la parole puisque je… je ne t’entendais pas. Il faut que tu cliques sur le bouton micro et que tu actives, en fait, ton micro.

Christophe : OK, c’est bon.

Kendy : OK. Du coup, tu en es où alors sur ton projet là maintenant ?

Christophe : Écoute, là je vais m’y remettre. C’est vrai que j’étais un peu sous les tropiques, je n’avais pas trop envie de bosser. Voilà, je vais m’y remettre là. Disons que j’ai plusieurs projets, j’ai même deux projets en même temps. Donc, le projet, j’attends juste, je suis en train de faire… comment on appelle ça, un business plan. J’ai entendu tout à l’heure, tu as parlé de volume et c’est exactement ça. Donc, j’ai plusieurs intervenants. J’ai la banque principalement donc pour me dire que mon compte est valide et que je peux bien emprunter. Et à côté de ça, j’ai sollicité les courtiers en taux comme Meilleurtaux, comme la Centrale de financement. Même dans d’autres régions parce qu’il faut savoir que dans d’autres régions, c’est des banques différentes qui interviennent. Et moi je leur ai dit que je ne suis pas marié à banque, donc « allez-y quoi », vous avez le feu vert. Donc là, je suis en train de faire le dossier et en même temps de monter le business plan. Une fois le business plan monté, je les renvoie le business plan pour qu’ils puissent mieux étayer leurs dossiers et présenter.

Kendy : D’accord, OK, je vois. Alors, redis-moi encore les chiffres de ton projet là parce que je ne l’ai plus en tête moi.

Christophe : Alors, le bien c’est les biens sur lesquels je me suis positionné. Je vais partir du plus petit au plus grand. Et le plus petit, il fait 116 m2, prix d’achat 95 000.

Kendy : D’accord.

Christophe : En plein centre. Dans une ville en plein centre, il y a beaucoup d’étudiants. Et possibilité de faire dessus… déjà comme ça, de prime abord, quatre appartements. Donc, deux studios en haut et deux T1.

Kendy : D’accord. OK. *0:25:14* quand ça ?

Christophe : Le mois passé, avant de partir.

Kendy : D’accord, OK.

Christophe : On a signé le compromis pour celui-ci. Et ensuite, le deuxième bien c’est celui de 800 m2. Et 800 m2, j’ai vu avec l’architecte, j’ai vu un archi justement et un maître d’œuvre que je dois également contacter, qu’il me fasse un *chiffrage net*.

Kendy : Il y aurait combien de logements sur celui-ci ?

Christophe : Si je conserve les 800 m2, on peut être à 20 logements. Mais, si j’étends la surface sachant que c’est un immeuble en L : il y a une partie, la plus petite partie est sur deux étages, deux niveaux, R+2. Et l’autre, la plus longue, elle est sur R+1. Donc, ce que je fais, je vais les niveler tous les deux. Ce qui va me faire 200 m2 de surface en plus. Donc, on va atteindre – si je considère vraiment cette hypothèse – une surface totale de 1 000 m2, en fait.

Kendy : D’accord, OK. Par contre, si tu fais 1 000 m2, tu prévois d’emprunter combien pour ce projet-là au total ?

Christophe : Le projet en lui-même je prévois, l’enveloppe totale plus travaux, ça fait 1 000 000 €.

Kendy : Tu as dit quoi ?

Christophe : Ça fait 1 000 000 €.

Kendy : 1 000 000 €, OK. Et le bien, il est à combien lui ?

Christophe : Le bien, il est à 204 000 €.

Kendy : Au niveau du prix du bien, c’est une bonne chose.

Christophe : Oui, on a 235, un truc comme ça en mètre carré, sachant qu’à la base, on a 1 500 m2. Donc, avec des travaux on tombe toujours en dessous un peu de la fourchette de base.

Kendy : Ouais, je vois. Donc du coup, maintenant c’est les travaux qu’il faudra regarder. Par contre, là, comme c’est un big, du moins il ne faut pas que tu douilles sur les travaux. Donc moi, à ta place ce que je ferais, c’est que je ferais quand même passer plusieurs artisans quand même. Tu vois, parce que là, je ne sais pas si tu as déjà vu quelques artisans ou pas encore ?

Christophe : Non, j’ai vu juste un architecte qui m’a donné, si tu veux, une estimation sur le prix au m2 de ce qu’il a l’habitude de faire. Et c’est à peu près ce que tu disais. Donc, on est entre 700 et 1 000 à peu près pour la rénovation, sachant qu’il y a quand même un niveau en plus à créer au-dessus, des cloisons, des murs porteurs justement à casser pour refaire un couloir et tout. T’as 1 000 € le m2, voilà. J’ai toutes les préautorisations de construction d’ouverture par la mairie qui sont déjà préaccordées par la mairie.

Kendy : D’accord. Parce que vous êtes le mec qui vendait avait déjà fait les demandes ou comment ça s’est passé ?

Christophe : Alors, il est en lien avec la mairie, si tu veux. Ils ont un lien avec la mairie. Et moi, c’était ma condition que je puisse faire ce que je veux du bien.

Kendy : Les préautorisations, tu les as vues ou c’est juste lui qui t’a dit que c’était fait.

Christophe : C’est une condition, en fait. Pour moi, c’est une condition suspensive. Il faut qu’il y ait toutes les préautorisations, en fait.

Kendy : OK. D’accord, ça marche. Même si ce n’est pas l’idée, ouais, donc ça c’est bon. Et du coup, tu as signé le compromis quand pour celui-là ?

Christophe : Ce bien-là, je ne signerai le compromis qu’en septembre. Compromis et même… l’acte d’achat en septembre, voire fin septembre, début octobre.

Kendy : Je ne suis pas sûr. Si tu signes ton compromis début septembre, la mairie devra donner son délai de présomption. Je pense que tu n’auras pas signé avant peut-être mi-octobre, début novembre.

Christophe : Ils ont une assemblée extraordinaire qui va se tenir justement puisque c’est bientôt les élections, l’année prochaine. Il y a une assemblée extraordinaire, je pense, qui va se tenir sur tous les biens que la mairie détient. Et ils vont statuer, en fait. Donc, comme c’est le service public qui vend et qu’il y aura l’assemblée directement…

Kendy : Du coup, tu n’auras plus le délai à attendre quoi.

Christophe : Exactement.

Kendy : OK. Nice, c’est bon ça.

Christophe : Donc, il n’y a plus de délai. Moi j’ai demandé en contrepartie d’avoir 15 places de parking supplémentaires parce que j’en ai six. Donc, j’ai demandé à avoir 15. Voilà.

Kendy : OK. Bon, c’est cool. Donc, ça veut dire que là, si je comprends bien, si tu signes début septembre et le truc direct dans la foulée, toi au niveau du financement, il faudrait déjà au moins un accord de principe de la banque parce que…

Christophe : Exactement. Ils ont besoin d’un accord de principe au moins sur le prix du bien de base, c’est-à-dire les 204 000 €. Ils ont besoin d’un accord de principe. Là malheureusement ma banquière, elle est en vacances, en congé, donc je vais continuer à faire mon travail de mon côté et leur tenir au courant. Je vais les tenir au courant.

Kendy : Alors, petite chose super importante à ne pas oublier au niveau du compromis, c’est qu’il faut absolument que tu intègres le prix des travaux dans ton compromis. Je m’explique, il faut absolument que tu dises : « première condition, il faut que j’ai le prix de mon, bien, mais il faut aussi qu’on se mette d’accord pour le financement des travaux ». Parce que les 200 000 €, tu vas les avoir, OK.

Christophe : Trouver le financement justement pour pouvoir continuer les travaux.

Kendy : Ouais, parce que si tu ne mets pas ce montant là-dessus, tu peux avoir l’accord pour le bien et ne pas avoir l’accord pour les travaux. Du coup, tu vas te retrouver avec un bien qui fait 1 000 m2, mais que tu ne pourras pas exploiter parce que tu n’auras pas d’autres budgets pour faire les travaux.

Christophe : Bon en l’état, il y a quatre appartements qui sont exploitables à l’intérieur.

Kendy : Il y a quatre appartements sur 200 000 €, en termes de rentabilité…

Christophe : Ça demande des rénovations, donc je suis d’accord avec toi.

Kendy : Ouais, ça ne va pas du tout. Et donc, ça c’est vraiment super important, donc pense à le noter toi quand tu vas surtout faire ton compromis, du moins rajouter cette condition suspensive là quoi.

Christophe : D’accord.

Kendy : OK ?

Christophe : D’accord, d’accord.

Kendy : Pour moi, il y a ça. L’architecte c’est bien, mais je pense qu’il faudrait quand même que tu voies aussi avec d’autres artisans. Et l’idéal, pour moi ce serait que tu fasses plus que 20 logements, tu vois ? Puisque 20 logements, c’est bien, mais bon ça te fait des trucs à 40 m2. Pour moi, tu peux vraiment encore optimiser pour essayer d’en faire plus. Pour pouvoir faire ça, il faut que tu regardes le nombre de fenêtres, tu vois ? Le nombre de fenêtres si tu peux faire un peu plus. Mais pour moi, du moins sur 1 000 m2, franchement, moi j’aurais misé 50 logements, tu vois ?

Christophe : Je sais bien, le volume, toujours le volume (Rire.)

Kendy : Oui, le volume. Parce qu’un logement à 40 m2, du moins tu le loueras toujours moins cher que deux petits logements de 20 m2.

Christophe : C’est vrai.

Kendy : Comme je te dis, là, si tu loues un grand T2 même – allez, on va dire – 450 €, OK… Tu loues un grand T 2 450 €. Si tu prends deux petits studios même à 300 €, ça te fait 150 € sur l’année. Ce qui représente 1 800 €. En imaginant que tu doubles ton nombre de logements, là, c’est-à-dire au lieu d’en avoir 20, tu en as 40, tu fais ça fois 20. Tu fais 1 800 fois 20, ça doit te faire 36 000 €.

Christophe : 36 000 à peu près.

Kendy : 36 000. Donc tu vois, là tu perds 36 000 € sur chaque année, en fait.

Christophe : Ouais, effectivement. Il faut que je fasse *0.34.52* avec l’architecte, il faut qu’on trouve *0:34:54*.  

Kendy : Si tu fais de la location meublée standard. Mais pour moi, l’idéal ce serait vraiment de regarder encore l’espace. Et ce qu’il faut que tu essaies de faire, je ne sais pas toi si ta semaine 4 est déjà débloquée, si ta semaine 4 est débloquée, essaies de redessiner les plans sur HomeByMe voir vraiment comment tu peux optimiser l’espace. Puisque là, c’est vraiment l’optimisation qu’il faut que tu fasses parce que sinon tu vas payer des mètres carrés… pas pour rien, mais presque, tu vois ?

Christophe : En fait, dans mon imaginaire, de ce que j’ai prévu de faire en fait dans mon projet, c’est de faire des logements étudiants. Alors 20 m2 c’est bon, ça passe. On a tous vécu dans 20 m2 à un moment donné dans notre vie, même moi. Ensuite, au lieu d’installer des machines à laver, de faire plutôt une laverie.

Kendy : Ouais, mais ça, franchement, je te dis, moi j’y ai pensé à la laverie. Mais la laverie déjà c’est super cher. Ça coûte 5 000 balles la machine d’entrée de gamme d’occasions déjà. Et puis, donc si tu mets une machine à laver, il faudrait que tu en mettes au moins, vu le volume, il faudrait que tu en mettes au moins deux, je pense déjà. Donc, il faudrait que tu mettes deux machines à laver et puis il faudrait que tu mettes deux sèche-linges aussi. Du moins, comme toi tu as du volume, si tu as 40 personnes ça vaut le coup. Mais, si tu en as que 10 ou 20, au moins ça ne vaut pas le coup.

Christophe : Je partais sur une base de 30-35, mais je ne vais pas acheter 35 machines.

Kendy : Non, non, non surtout pas. Il faut que tu aies une seule machine à laver. Si tu fais une buanderie, une laverie genre avec des trucs, tu en fais une. Il y a deux solutions, soit tu achètes la machine, donc là c’est toi qui paies la machine genre 5 000 balles plus l’installation et tout ça, ou soit ils viennent, ils mettent la machine à laver et en fait, ils te paient simplement l’eau et l’électricité. En fait, tu loues tes locaux. En fait, tu vas louer tes locaux au mec propriétaire de la machine. Ça c’est une deuxième solution. En fait, toi c’est juste que tu mets ça pour les locataires. Eux ils ont genre des pièces qu’ils peuvent mettre pour payer et puis c’est tout. Mais tu vois, ça c’est vraiment parce que tu as beaucoup de logements. Mais, genre sur une dizaine de logements, ce n’est pas rentable. J’avais fait le calcul, j’avais tout pris en compte et tout et ce n’est pas rentable du tout. C’est pour ça que moi j’ai fait ma buanderie, mais là c’est juste mes femmes de ménage qui ont accès à ça et puis c’est tout.

Christophe : D’accord. Et dans des chambres que tu loues, dans les appartements que tu loues, tu n’as pas mis de machine ?

Kendy : Non, non. Si, il y a un logement où j’avais mis la machine à laver. C’est parce que je l’avais déjà mis, il y est resté, tu vois ? Mais dans les nouveaux, je n’ai pas mis. Et pour moi, ça ne sert à rien. Ça ne sert à rien. C’est comme si tu allais à l’hôtel, tu avais une machine à laver. Tu vois ? À la rigueur, c’est plus judicieux de mettre un lave-vaisselle que de mettre un lave-linge.

Christophe : Oui, c’est vrai. Ce n’est pas faux.

Kendy : Mais bon, là on est loin de tout ça. Pour l’instant, essaie déjà avant de prévoir ça, j’ai envie de te dire prévoies déjà pour optimiser ton espace parce que pour moi, 20 logements sur le budget-là c’est un peu trop quoi.

Christophe : Oui, mais si je suis à 1 000 m2, je vais être à 35… 35 minimum.

Kendy : Mais, c’est pour ça que te dis, il faut que tu revérifies avec un artisan la position des fenêtres et tout ça pour voir si vraiment tu peux tout claquer dans l’espace que tu as défini. Et pense à faire tes plans aussi sur HomeByMe parce que c’est un gros projet, là, tu vois ? Tu ne peux pas te permettre de faire le truc à la One again comme ça, à vue d’œil. Il faut vraiment que tu prennes le temps de poser tes plans. Donc, vas sur HomeByMe, dessine les plans et regarde un peu. C’est justement *0:39:25* avec qui j’ai regardé les plans de je ne sais plus qui qui m’avait montré… je ne sais plus quoi, mais il y avait des trucs pas cohérents. En fait, quand tu fais des plans, il faut tout de suite, comme par exemple, tu positionnes une kitchenette, la question que tu dois te poser c’est : « OK, je mets cette kitchenette à cet endroit, d’où viendra l’eau et où sera l’évacuation ? ».

Christophe : Oui, les arrivées et les sorties d’eau.

Kendy : Tout de suite, c’est quoi l’arrivée, c’est quoi l’évacuation. Après, tu crées un logement, tu dois tout de suite te poser la question : « OK, où est la fenêtre ? Où est le point d’eau ? ». S’il n’y a pas de fenêtre, il n’y a pas de logement. Tu vois ? Donc ça, c’est un truc que tu devras regarder et puis essaie de vraiment optimiser tout l’espace.

Christophe : Je peux voir ça aussi avec l’architecte, non ?

Kendy : Ouais, tu peux voir ça avec l’architecte aussi. Tu vois avec lui, mais en tout cas, je pense que tu peux même avoir… du moins, tu peux voir avec lui pour ça parce que lui il va juste faire des plans. Il ne va pas faire les travaux. Il faut quand même que tu aies quelqu’un du terrain qui voit comment ça se passe.

Christophe : Mais écoute, je vais me rendre sur les lieux avec un maître d’œuvre. Un maître d’œuvre, en fait, c’est une société des maîtres d’ouvrage.

Kendy : Non. Pas de maître d’œuvre, non. Prends un artisan, prends un artisan. Mec, il ne faut pas que tu dises : « ouais, je vais prendre les maîtres d’œuvre » parce que ça, c’est genre la technique, genre « je lâche la patate chaude à quelqu’un d’autre ». Non, il faut que tu prennes un artisan mec et que t’ailles sur le terrain et que tu prennes tes plans. Je sais que c’est chiant, mais il faut que tu le fasses. Que tu maîtrises ton sujet quoi. Que vous puissiez vous poser les vraies questions. Que tu saches, OK, mais pourquoi on va mettre ça là ? Comment ça va se passer ? Il ne faut pas juste que tu dises : « OK, je vais prendre un maître d’œuvre ou un architecte » et puis je le laisser *gérer* ça quoi. Ça, c’est la meilleure façon de planter ton chantier parce qu’à la fin, tu diras : « je pensais que… » ; « mais non, moi je ne savais pas non plus monsieur ». Tu vois ? Alors, que si tu es là et tu poses les bonnes questions, tu sais comment ça avance, tu ne vas pas te gourer et c’est pour ça que tu dois être proactif sur cette partie. Tu dois faire tes plans. Tu prends le temps de traiter tes plans. Tu vérifies chaque point et s’il le faut, on peut regarder. Tu m’envoies tes plans et je regarde aussi, mais il faut que tu fasses des plans. Tu ne peux pas arriver comme ça et laisser les mecs faire la *0:41:51*. Ça, c’est impossible.

Christophe : D’accord. OK. J’avais posé une question, pourquoi le code 127 ? Pourquoi il faut attendre sept ans et pas neuf ans ?

Kendy : Après, neuf ans c’est pour les marathoniens (Rire.) En fait, si tu fais dix ans, ça fait une rentabilité de 10 %, tu vois. Donc, si tu veux avoir une rentabilité d’au moins 15 %, il faut partir sur du sept ans. Plus la durée est courte et mieux ça sera pour toi, c’est-à-dire si tu veux rentabiliser ton bien en trois, quatre ans, c’est un good job. C’est-à-dire que si tu n’utilisais pas l’argent, tu pourrais t’en acheter un autre au bout de trois ans.

Christophe : Ouais.

Kendy : Tu vois ce que je veux dire ? Donc là, l’idée c’est vraiment de te dire… le code 127 c’est vraiment pour te dire, OK, voici la limite que tu ne dois pas dépasser. En tout cas, c’est l’objectif que tu dois te fixer au minimum, c’est-à-dire que si tu as un code 127, du moins tu fais une opération beaucoup plus rentable que 99 % de la population, tu vois, déjà. Donc, la majorité *0:43:13* font des trucs sur douze-treize ans avec des rentabilités à 6-7-8 % et même quand je dis 7-8 %, je suis gentil. Il y en a qui avec 4 %, ils ont l’impression de faire une méga affaire, tu vois. Non, mais c’est vrai, 4 %, autant placer ton argent sur une SCPI en plus, t’as pas d’emmerde, t’as pas de locataires qui t’appellent, c’est beaucoup plus rentable d’acheter une SCPI. Voilà. Donc, en tout cas, fais comme je t’ai dit là. Jeudi, il n’y aura pas de session questions-réponses, je ne serais pas là, mais lundi au pire on ferait l’autre session et puis tu me diras un petit peu comment ça a évolué de ton côté. OK ?

Christophe : OK. Ça marche.

Kendy : Bon, on fait ça Christophe. Mais en tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas à les poser et puis je te redonnerai la parole. Ça marche ?

Christophe : Je te remercie.

Kendy : OK, à tout à l’heure. All right. Je vois qu’il y a Laure. OK. Alors, Laure, je te donne la parole. Coucou, Laure, comment vas-tu ?

Laure : Hello Kendy. Ça va et toi ? Tu m’entends ?

Kendy : Ça va. Je vois que la voix elle est contente là (Rire.)

Laure : Ouais.

Kendy : Super.

Laure : Alors ouais, rebondissement. Je t’ai envoyé un WhatsApp tout à l’heure, je ne sais pas si tu as eu le temps de le voir.

Kendy : Je ne l’ai pas encore vu.

Laure : Alors, donc, mon notaire a appelé le notaire du vendeur là.

Kendy : OK.

Laure : Les vendeurs, ils sont plusieurs, donc en fait, ce qui se passe c’est que le mari est décédé et il y a donc trois, donc la femme plus les deux enfants qui sont maintenant *encore là*. Donc, il y a un garçon et apparemment une fille, et il y a un des enfants qui est sous tutelle.

Kendy : D’accord.

Laure : Alors comme ils sont héritiers, donc la tutelle doit donner son accord pour la vente. Donc, voilà, mon notaire disait que le dossier est incomplet parce qu’ils n’ont pas encore la décision. Je ne sais pas si ça doit passer devant le tribunal ou je ne sais trop donc, il manquait…

Kendy : Ouais. Tu dois vérifier que la vente va se faire dans l’intérêt de la personne qui est sous tutelle.

Laure : Donc du coup, on en est là. Bon, on a gardé la date de signature, mais voilà sous réserve qu’on ait ce document de tutrice… enfin, voilà.

Kendy : Donc, ouais c’est tendu. Si tu n’as pas ce document maintenant, là… Après, est-ce que genre ils ont déjà contacté le tribunal et tout ? Ils en sont où là ?

Laure : Apparemment, ils ont contacté le tribunal. Ils sont en train de pousser un peu pour avoir les documents dans les temps parce qu’effectivement, ils m’appelaient toutes les *0:46:25* semaines pour savoir où j’en étais avec le prêt. Donc, aujourd’hui, tout est bon. Voilà, la balle est dans leur camp. Aujourd’hui, c’est eux qui traînent. Donc, ils sont en train de mettre la pression au tribunal pour avoir l’information… enfin, le document rapidement pour qu’on puisse signer d’ici fin de semaine, début de semaine prochaine.

Kendy : OK. Je vois. Dans ce cas-là, nous, il vaut mieux qu’on se voie peut-être semaine d’après.

Laure : Le 12 alors, ça serait le week-end…

Kendy : Ouais, c’est ça. Alors là, j’étais censé venir le 9-10.

Laure : Donc là, le 9-10, ça fait sept jours en plus, donc le 16.

Kendy : 16-17 ? Du coup, écoute, je vais décaler le billet de train et puis je viendrai te voir le 16-17 dans ce cas-là. OK, ça marche. En tout cas, essaie de voir avec eux.

Laure : Ouais, de toute façon, je te tiens au courant. J’attends encore des nouvelles cette semaine. Je vais les rappeler pour savoir ce qu’il en est. Sinon, dans l’intervalle, je t’ai envoyé un devis.

Kendy : Ah ouais. Je n’ai pas eu le temps de le regarder. Attends, je vais me mettre dessus. Ouais, attends, je regarde là. J’ai vu passer, mais comme j’étais sur autre chose, je n’ai pas encore ouvert.

Laure : Ouais. De toute façon, on le regarde pour une prochaine fois.

Kendy : Et c’était quoi ta question à propos du devis exactement ?

Laure : Voilà, je t’ai envoyé mon devis juste pour qu’on balaie ensemble les différents postes, tu vois.

Kendy : OK. D’accord.

Laure : Et donc sur ce devis, l’artisan il me disait, bon… voilà, donc il y a un montant global et il me disait, sur le montant sur lequel on peut éventuellement faire quelque chose, ça serait sur les fournitures.

Kendy : D’accord.

Laure : Donc, les fournisseurs correspondent à peu près à 50 % du devis par poste.

Kendy : OK.

Laure : Tu vois ? Mais bon, ça on *doit le voir une prochaine fois*.

Kendy : OK. On regardera ça ensemble parce que là j’ai un devis, mais il n’y a pas grand-chose. C’est 15 000 € et après un deuxième.

Laure : Ouais. Ça, c’est les combles.

Kendy : Ah OK. Tu en as fait deux. D’accord. OK, d’accord.

Laure : Voilà. Ça c’est les combles, il y a plusieurs postes. Tu vois, il y a le placo, etc.

Kendy : D’accord. Et tu n’as pas le devis complet ?

Laure : Comment ?

Kendy : Tu n’as pas fait un devis avec le montant total total parce que là, je ne vois pas de total total en fait.

Laure : Si, sur les autres pages sur le deuxième document.

Kendy : *0.49.36*.

Laure : Ouais, il y a plusieurs pages.

Kendy : Bon, j’ai plusieurs sous-total, mais je n’ai pas de total total.

Laure : *0.49.48* sur la page.

Kendy : Ouais, je pense *0.49.51*.

Laure : Je l’ai fait à part. Allô ?

Kendy : Ouais, tu m’entends ?

Laure : Ouais. Là, je t’entends.

Kendy : Ouais. Il a séparé lot par lot en fait. Il a séparé par logement.

Laure : Voilà. Il a fait par lot, exact.

Kendy : Ouais. Laisse-moi voir quand même. Ça me parait quand même assez correct dans un sens parce qu’il a mis les quantités, tu vois. Donc, on voit, je ne sais pas si c’est les mètres carrés, mais on voit les mètres carrés et tout. Donc, là c’est déjà assez bien. Maintenant, ce qu’il faudra que tu fasses c’est que tu regardes un peu aussi… ça va être chiant, mais il faudra le faire quand même et regarder genre par poste. Genre pour la salle de bain, qu’est-ce qu’il a prévu de faire dans la salle de bain, tu vois, du moins, la pose du W.C, de la douche, du lavabo, combien ça va coûter ces éléments-là. Ensuite, par rapport au sol, qu’est-ce qu’il a prévu pour le sol, le parquet, la sous-couche *isolant*, le pare-vapeur, *les plinthes*, la main d’œuvre, etc. OK, tout ça, combien ça fait au total en montant ? Après, tu divises par la surface et tu vois un peu si tu tombes dans la fourchette que moi j’ai donnée dans le fichier-là. *Le fichier sur les travaux*. Alors, c’est sûr que si tu essaies de regarder ligne par ligne, ça va être chiant, tu vois et tu ne vas pas te retrouver ou vraiment, rassembler tout ça par poste.

Laure : *0.51.34*.

Kendy : Voilà, tu fais toute la partie cuisine, le meuble bas, le frigo, le meuble haut, le plan de travail, etc. Tout ça posé, *0:51:49* si tu vois que tu as 3 000 €, bon il y a un truc à voir. Si tu es autour de 1 200-1 300 €, bon, là on est correct, tu vois. C’est vraiment comme ça qu’il faut le voir. En tout cas, de toute façon, dès qu’il y a un souci, tu auras un gros pic. Genre, si c’est le sol, au lieu d’être à 25-30 €, tu seras à – je ne sais pas – à 70-80 €. *Du coup, là c’est non quoi.* Mais après, là comme il n’y a pas de sous-total, ce que j’aime bien faire c’est de faire un gros total et je divise déjà par la surface. Je vois un peu combien ça me donne. Et je ne sais plus *ce type qui m’avait donné son devis*, c’était *0:52:32* la semaine dernière, tu vois, le sous-total c’était 144 000 pour 105 ou 110 m2. Tu vois ? On était à plus de 1 300 € du m2 pour les travaux. Donc, là, il n’y a même pas à réfléchir, on sait déjà qu’on est dans *les clous* quoi. Tu vois ?

Laure : Pratiquement dans *les clous*, ouais. D’accord. Je vais faire *0:52:58*.

Kendy : Il faut que tu fasses le même calcul. Tu fais le total total et après tu divises par le nombre de mètres carrés, déjà tu auras une idée du budget par un prix au mètre carré. Tu verras si tu es dans la fourchette qui va bien. Et après, *0:53:16* ça en plus, par poste tu pourras toi venir voir les éléments qui sont beaucoup trop chers. Et là, vois avec lui pour pouvoir les négocier.

Laure : Ouais, *0:53:28*. OK, d’accord.

Kendy : Pour moi, de toute façon, tout est bien avancé, donc c’est cool. Là, c’est top.

Laure : Ouais, ouais. On n’attend plus que le document du tribunal pour signer maintenant.

Kendy : Ça, effectivement… tu es sûr qu’on va pouvoir l’avoir cette semaine ? Parce que ça, ça peut être un peu chiant. Effectivement, la vente se fait bien au bon prix. *L’appellation* *0:54:04* ne sera pas lésé, tu vois ?

Laure : Ouais, exact. En fait, c’est ce *qu’ils ont regardé*, ouais.

Kendy : Ouais. Mais bon, normalement là, ils l’ont vu… du moins, vu les conditions, ça devrait le faire. Il ne faut juste pas que ça traine pendant des semaines.

Laure : Clairement, ouais. OK. De toute façon, je te tiens au courant *0:54:32* cette semaine.

Kendy : Ouais, tu les rappelles. Parce que je pense qu’eux ils ont envie de vendre aussi, donc je pense eux-mêmes de leur côté, ils vont mettre la pression pour que ça puisse se faire.

Laure : Exactement, ouais. C’est complètement.

Kendy : Non, mais c’est cool. En tout cas, au moins ça c’est bon. Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre. On se voit la semaine, pas cette semaine, la semaine prochaine.

Laure : La semaine prochaine, ouais. Ouais, la semaine prochaine, exacte.

Kendy : C’est ça. C’est cool, c’est cool. J’ai hâte. J’ai hâte de pouvoir te voir avec le projet là ; tu vas nous présenter tout ça.

Laure : Oui, sans problème (Rire.)

Kendy : C’est cool, c’est cool, c’est cool. Ça marche, ça marche. En tout cas, tu me tiens au courant si tu as du nouveau. Et puis, comme ça, on peut avancer quoi. OK ?

Laure : D’accord, dans la semaine. OK. Merci encore. À bientôt, ciao.

Kendy : Je t’en prie, Laure. Je t’en prie. À tout à l’heure. All right. Alors, du coup, je regarde si tu m’as posé d’autres questions. N’hésite pas à mettre les questions dans la Chatbox si tu as d’autres questions que tu voudrais qu’on traite ensemble, comme ça je vais pouvoir y répondre directement. Alors, je vois qu’aujourd’hui on n’est pas très nombreux. Donc profites-en, on n’est pas nombreux aujourd’hui. Donc, si tu as une question, effectivement, pense à la mettre dans la Chatbox. Je crois qu’il y avait Maëlys qui m’avait envoyé une question sur mon téléphone, mais je ne sais plus trop ce qu’elle m’avait demandé. Alors, attends. Je n’ai pas trouvé la question. Si tu as d’autres questions, n’hésite pas à les mettre dans la Chatbox. Si pour toi c’est OK, bah je ne vais pas te prendre plus de temps, aujourd’hui. On n’était pas nombreux, donc du coup on ne va peut-être pas forcément rester deux heures si tu n’as pas d’autres questions. Mais en tout cas, comme je te l’ai dit, il faut faire du volume. Donc, si toi tu dois faire des recherches là au niveau du financement, bah volume, volume, volume. Ça, je pense à Johan. Pour Laura, tu vois, il faudra que tu avances sur toute la partie recherche. Donc, essaie vraiment de faire un maximum de recherches de biens, et ensuite aller faire un maximum de visites. Puisque plus tu seras en visite, plus tu vas pouvoir te tisser ton réseau et tu vas pouvoir avancer et avoir un bien rapidement sur lequel tu vas pouvoir te positionner. Pour Christophe, toi il faut vraiment que tu fasses les plans comme je t’ai dit. Donc, que tu fasses tes plans, que tu essaies vraiment d’optimiser l’espace que tu as parce que ce serait vraiment, vraiment dommage d’avoir 1 000 m2 et de ne pas pouvoir exploiter ça, mon gars. Donc, du coup, on y va. OK ? Et puis, pour Laure, là tu es sur la dernière ligne droite. Là, on attend juste et puis on y va et puis on va chercher ton trousseau de clés là. Et puis, comme ça moi je viendrai te voir la semaine prochaine pour qu’on puisse faire la présentation pour que les autres sprinteurs puissent voir un peu comment tu as avancé. Les autres sprinteuses aussi parce qu’il n’y a pas que des sprinteurs. Donc, voilà. Laure qui me dit : « oui, j’y suis là ». Bon c’est parfait. Écoute, je ne vais pas te prendre plus de temps, de toute façon, aujourd’hui, on n’est pas forcément beaucoup de monde, donc ce n’est pas grave. Bon, ce jeudi, je ne serai pas là. Donc du coup, il n’y aura pas de session questions-réponses ce jeudi. Mais on se retrouve lundi ou au pire, ce qu’on fera, je ne sais pas… soit je décalerai, mais je ne serai pas là donc du coup, pas de session questions-réponses ce jeudi. Mais sinon, lundi on se retrouve et puis, comme ça, on va pouvoir avancer. All right ? Alors, n’oublie pas, on ne lâche rien, on continue. Ce n’est jamais simple. Mais, l’habitat sera d’autant plus beau à la fin parce que tu auras vraiment mérité ta victoire. OK ? Donc, on continue, on ne lâche rien et puis on se dit à lundi avec toute la motivation qu’il faut pour qu’on puisse avancer. OK ? Allez, je te souhaite une bonne soirée. Je te dis à lundi et puis, porte-toi bien. Prends soin de toi, ciao, ciao.

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