Mars 2022 - 210322
TRANSCRIPTION
Kendy : Salut à toi. Bienvenue à la session Questions/Réponses des Sprinteurs. Aujourd’hui, on est le lundi 21 mars 2022 et c’est moi, Kendy Polestin qui va animer la session. Si c’est la première fois que tu assistes à une session Questions/Réponses, le principe est très simple, il suffit que tu lèves la main et comme ça, je te donnerais la parole et comme ça, je pourrais répondre à tes questions. Si tu as une question, je t’invite vivement à lever la main et puis comme ça, je te donnerai la parole tout de suite pour pouvoir répondre à tes questions. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main. J’ai une question de Jean Baptiste.
(00.04.19) Jean Baptiste : Salut Kendy. Salut les Sprinteurs. Kendy : Salut Jean Baptiste, comment vas-tu ? Jean Baptiste : Très bien et toi ? Kendy : ça va nickel. Jean Baptiste : J’ai pas forcément de question mais je te fais un petit débriefe de ce week-end. Le premier bien, en fait, que j’ai visité, pour moi, il y a possibilité de faire minimum quatre logement. Après, j’ai pas encore un œil assez expérimenté. Le mieux, en fait, ce serait que je fasse une deuxième visite avec un artisan histoire de voir s’il y a possibilité de faire, on va dire, cinq-six logements. Par contre, dans le bien que j’ai visité, il y avait un petit point, en fait, qui a posé problème et j’aimerai te poser une question à ce sujet. Tu vois, la position de l’escalier, en fait, juste après la porte d’entrée, t’as une sorte de petit couloir et t’as des escaliers mais les anciens propriétaires, en fait, ils ont mis l’escalier derrière. Le premier escalier est un petit peu condamné. Kendy : Quand tu dis que le premier escalier est condamné, en fait, quand tu rentres dans l’immeuble, tu as un couloir qui donne accès à un escalier. Je vois pas trop comment c’est configuré, en fait. Jean Baptiste : En fait, à l’époque, il y avait un escalier et les anciens propriétaires ont, on va dire, condamné l’escalier. Le début de l’escalier, en fait, je sais pas ce qu’il y a mais apparemment, si je veux mettre une escalier comme à l’époque, apparemment, ça va pas trop me coûter cher. Je me suis dit, est-ce qu’il faut laisser tomber ou est-ce que c’est pas trop grave, en fait, si je rajoute une petite partie d’escalier ? Kendy : Juste comme ça, là, à l’oral, c’est compliqué à voir la partie qui manque et qu’est-ce qu’il faudra rajouter et est-ce que ça va impacter tes logements ou pas qui seront, par exemple, au rez-de-chaussée. Je t’avoue que là, c’est compliqué à évaluer. En fait, la question qu’il faut se poser c’est un, combien ça va te coûter de rajouter cet escalier ? Déjà un, est-ce que c’est possible techniquement ? Si tu me dis qu’il y en avait déjà un, je suppose que techniquement, ça doit être possible et deux, combien ça va te coûter ? Et trois, quel impact ça aura sur les logements que tu as déjà ? C’est-à-dire, en imaginant que tu auras rajouté de l’escalier, est-ce que si tu pouvais faire deux logements au rez-de-chaussée, est-ce que tu peux toujours en faire deux au rez-de-chaussée sans que ce soit bizarre ? Il faudrait pas que tu crées un escalier, en fait, finalement, t’as pas d’espace pour passer ou alors c’est mal agencé. C’est ça les trois questions que tu dois te poser, est-ce que c’est possible techniquement ? Combien ça va t coûter ? Et si vraiment c’est possible techniquement et que ça coûte pas trop cher, est-ce que ça va pas impacter les logements qui sont au rez-de-chaussée. Jean Baptiste : Je vois. Mais en fait, je t’explique, si je recrée un escalier, c’est parfait, ça veut dire que tous les logements que je vais créer dans ce bien seront indépendants. Par contre, si je laisse l’escalier comme il est, il y a un deuxième escalier comme je t’ai dit, le deuxième escalier, je suis obligé de passer dans un logement, c’est pas forcément indépendant. Je me dis, est-ce que le projet ça vaut le coup ou est-ce qu’il faut nexter, voir autre chose. Kendy : Là, en plus, ça dépend de comment est fait l’escalier. Si c’est un escalier droit un peu comme une sorte d’échelle et que on peut juste enlever et après, reboucher et c’est simple, je te dirai, pourquoi pas mais si c’est un escalier d’angle ou c’est vachement en plein milieu de la pièce et que pour pouvoir l’enlever, ça va être compliqué techniquement, je t’aurai dit nextes. Jean Baptiste : C’est ce que je me suis dit. Juste après, j’ai visité un bien que j’avais visité, en fait, il y a peut-être de deux semaines et finalement, je me suis rendu compte que en termes de rentabilité, c’est pas bon parce que en fait, le bien fait 120m² mais je peux faire que quatre logements à l’intérieur et je trouve que pour 120m², c’est pas beaucoup. Kendy : C’est vrai que ça fait pas beaucoup parce que si t’as 120m² et que tu fais quatre logements, ça crée des appartements à 30m². Après, je veux dire, si ça coûte pas cher et que financièrement, tu rentres dans ton code 127, je te dirai, vas-y quand même mais si tu vois que déjà, le bien te coûte à peu près 120.000-110.000 euros et que t’as même pas encore fait des travaux et que tu sais que tu vas faire que quatre logements, tu sais pertinemment que tu seras jamais dans ton code 127. Jean Baptiste : C’est ça. Le bien, en fait, est à 115.000. Kendy : Là, tu vois que c’est ce que je te disais. Là, à 115.000, tu sais que tu auras au moins... si en plus c’est 120m², tu dois t’attendre à avoir au moins 60.000-70.000 euros de travaux et plus, on va dire même si c’est 100.000 euros, que t’arrives à négocier, tu sais que t’en auras pour au moins 180.000 tout fini avec les taxes. T’en auras pour 180.000 balles fini pour quatre apparts, c’est chaud. Après, si t’arrives à claquer un cinquième logement dans ce bien, là, ça change direct la donne et même si on passe même à six, alors là, on est clairement refait. Mais c’est surtout ça qu’il faut regarder : la surface, le nombre de logements que tu peux faire et combien ça va te coûter au total Jean Baptiste : Je vois ce que tu veux dire. Franchement, quand j’étais en visite, j’ai senti, en fait, que dans ce bien, il faut laisser tomber. Juste après, je me suis dit, autant optimiser, en fait, ma journée de visite. Je suis parti voir une agence, j’avais pas de rendez-vous, j’ai donné tous mes critères de sélection. Ils m’ont pas fait visiter de biens mais ils m’ont dit que si un autre week-end je suis disponible, ils veulent bien me faire visiter des biens, j’ai accepté. Après, ils m’ont imprimé les deux annonces qui correspondaient. Tout à l’heure, en fait, j’ai fait les calculs, ce que tu nous apprends dans la semaine 2, pour l’estimation totale du projet et il y a un bien sur deux, franchement, les calculs sont bons. Après, j’ai pas visité le bien, je compte le visiter peut-être ce week-end ou dans deux semaines mais franchement, les calculs sont bons. Kendy : Mais ça, ça n’a pas vraiment de sens puisque tu peux pas faire de calcul sans avoir visité le bien parce que là, en fait, tu as fait des calculs en faisant une estimation sur des hypothèses. Là, en fait, les hypothèses sur des hypothèses. On t’a sûrement dit qu’il y aura quatre logements, cinq logements, six logements mais ça, on en sait rien. Il faut vraiment que t’ailles en visite d’abord et c’est seulement après que tu pourras faire ton calcul mais là, aujourd’hui, faire des calculs maintenant, c’est juste te faire plaisir à toi-même. Oui, tu auras des beaux chiffres mais c’est des hypothèses. Jean Baptiste : Je vois ce que tu veux dire. C’est vrai, je vais attendre la visite pour te dire, en fait, si c’est bon ou pas. Kendy : Parfait, faisons-ça. Vas en visite et puis comme ça tu récupères toutes les infos et puis comme ça, tu sauras si ça vaut le coup de poursuivre ou pas. Jean Baptiste : ça marche. Je te tiendrai informer de toute façon une fois que la visite sera faite. Kendy : ça marche. En tout cas, si t’as d’autres questions pendant la session, tu me fais savoir, ça marche ? Jean Baptiste : ça marche. Merci. Kendy : Je t’en prie. J’ai une question de Ennis. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main. Ennis, tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es, comment ça avance pour toi. Salut Ennis, comment vas-tu ?
(00.14.14) Ennis : Je vais bien et toi ? Kendy : ça va nickel. Ennis : Bonsoir tout le monde. J’avais une question à vous poser. Kendy : Il faut pas que tu me vous-voies, on est entre nous, t’inquiètes. Ennis : C’est une question d’habitude. En fait, concernant les biens dont je vous ai parlé qui est à (00.14.41), je suis arrivée au niveau de négocier. J’ai fait une offre à 66.000, le bien est à 88.000 les frais y compris. J’ai fait une offre à 66.000. En fait, ils veulent pas du tout négocier, ils restent à 77.000 et ils disent qu’ils veulent pas du tout négocier. Kendy : Après, c’est pour ça que c’est important de comprendre le contexte de la vente. Des fois, tu vas tomber sur des gens où effectivement, ils sont pas prêts à négocier parce que ils sont pas dans le besoin ou des fois, c’est parce que ils ont déjà le couteau sous la gorge et que peut-être c’est compliqué parce que des fois, si ils descendent en-dessous, en fait, ils vont devoir donner de l’argent à la banque et ils ont pas cet argent, ils peuvent pas accepter ou tu vois que ça fait longtemps qu’ils ont le bien et que tu peux aller tirer sur la corde. Il faut voir qui est-ce que tu as en face et en fonction de ça, tu vas pouvoir adapter ton discours mais ça fonctionne pas à tous les coups. C’est là qu’on dit que c’est de la négociation, ça veut dire que tu vas faire une manipulation et que les gens vont dire oui. En fait, ce qu’on recherche c’est déjà d’avoir le bon profil en face, si t’as le bon profil, ça va bien se passer, il faut voir ça comme la cuisine. C’est-à-dire si t’as les bons ingrédients qui sont frais, si tu te débrouilles à peu près correctement, ça devrait aller. Par contre, si tes trucs sont périmés, tes tomates sont pourries et c’est dégueulasse, tu peux être le meilleur chef, tu vas pas pouvoir en tirer grand-chose. Ce que tu dois te dire c’est trouver la bonne personne en face et si c’est la bonne personne et que tu sens que il y a de quoi faire pour pouvoir négocier, on y va et si tu vois que ça va pas le faire, tu essaies et si tu vois que ça peut pas le faire, c’est tout, tu passes à autre chose. Après, attention quand même, quand je dis on passe à autre chose, il faut bien prendre la mesure, c’est que des fois, tu vas négocier avec quelqu’un pour 5.000 euros, tu vas pas laisser tomber un projet qui est super rentable pour 2-3-4-5.000 euros parce que 5.000 euros sur dix ans, vingt ans, c’est peanut. DU coup, là, on va pouvoir faire une concession mais on part déjà avec l’optique de rentrer le projet. Mais si tu vois que déjà là, les gens veulent pas démordre du truc et que tu sais que tu seras hors jeu si tu passes sur un prix à 10-15.000 euros au-dessus, c’est tout, tu sais que là, c’est pas la peine de te fatiguer et de partir. Mais ce que je veux dire c’est que si t’as négocié avec les gens, je sais pas, on va dire, t’as dit 70.000, ils t’ont dit, non, 73.000, on essaie de s’organiser pour que l’opération se fasse, il faut pas que tu laisses tomber juste pour un truc à 5-6.000 euros. Ennis : D’accord. Mais quand même, je me dis, ça fait quand même un an qu’ils veulent vendre et le bien ça fait dix ans que personne n’y habite, en fait. Je trouve ça un peu illogique, en fait. Et tous les ans, on paie la taxe foncière 2.000 euros quand même, je trouve ça bête s’ils veulent pas vendre maintenant. En plus, ils ont du mal à le vendre, je comprends pas, en fait, leur logique. Kendy : Le bien est affiché à combien ? 88.000, c’est ça ? Ennis : Oui, 88.000 frais y compris. Kendy : Et tu proposes 66.000. Parce que là, les frais d’agence sont à combien ? Ennis : 8.000. Kendy : Si tu proposes 66.000, ça veut dire qu’ils vont leur rester 58.000. Et eux, si je comprends bien, ils s’attendaient à avoir 80.000. Essaies de gratter entre les deux parce que de toute façon, là, c’est pas un gros budget. Essaies de peut-être augmenter un peu, tu dis : « Le bien m’intéresse mais par rapport à la condition du bien, ça va être un peu délicat. Je veux bien faire une contre proposition peut-être à 70.000, on coupe la poire en deux » et puis tu vois si ils veulent ou pas poursuivre. Ennis : Parce qu’en fait, j’ai déjà fait passer un artisan. L’artisan m’avait dit : « Au niveau des travaux, on en a pour 60.000 ». J’ai négocié en fonction des travaux, en fait. Kendy : Tu peux faire combien de logements avec ce que l’artisan t’a donné? Ennis : J’ai pas compris. Kendy : Tu peux faire combien de logements ? Ennis : Avec l’artisan, j’ai vu, je peux faire neuf studios. Kendy : Neuf studios ? Ennis : Oui parce que il y a 225m², sur chaque étage il y a 75m². Chaque étage, en fait, j’ai envie de les diviser par trois. J’ai envie de faire neuf studios de 25m². Kendy : Et tu auras des fenêtres dans chaque logement ? Ennis : Oui, j’ai tout ça. Kendy : Franchement, si tu as neuf studios, même à 88.000, t’es grave rentable. Après, je pense pas que t’auras 66.000 euros de travaux, je pense que t’en auras un peu plus. 66.000, le mec s’est un peu touché, il faudrait que tu refasses son estimation. Mais pour moi, si tu peux faire neuf studios, dans ton Code 127, ce sera beaucoup plus simple. C’est ce que je vous explique dans le programme, c’est que t’as deux leviers pour pouvoir rentrer dans ton code 127. Un, négocier le prix du bien au moment de l’achat et deux, augmenter le nombre de logement. Si tu as neuf logements, franchement, t’es très large pour pouvoir rentrer dans ton code 127 parce que si tu fais ne serait-ce que si on prend un budget à 400 euros par logement, ça nous fait un code 127 qui serait à 300.000 euros. Même si tu te mettais on va dire à 250.000 euros et que tu es arrivée vraiment à faire les neuf logements, franchement, tu serais méga rentable sur ton projet. Par contre, le seul piège c’est le budget des travaux. Pour moi, ça, c’est un peu utopique. Tu m’as dit qu’il y a 225m² ? Ennis : Oui. Kendy : 225m² à 66.000 euros, ça nous fait 293 euros du mètre carré. C’est pas possible à moins que ce soit ton papa qui fasse les travaux ou ton mari. Je veux dire, tu peux pas être à 300 euros du mètre carré surtout maintenant en plus parce que maintenant, les matériaux sont plus chers. Pour moi, ça, c’est un peu utopique, tu peux pas être à ce budget. Ce qu’il faut que tu fasses c’est que tu refasses l’estimation des travaux avec le nombre de logements que tu veux faire et que tu vois si ça rentre ou pas. Mais je pense que l’endroit où tu vas vraiment gagner c’est pas vraiment au niveau du prix du bien, c’est plus au niveau du nombre de logement et du prix des travaux que tu verras si ça vaut le coup de poursuivre ou pas. Ennis : D’accord. Là, je leur ai fait une offre. Après, je ferai passer un artisan pour estimer encore les travaux, c’est ça que vous me conseillez ? Kendy : Pour moi, je pense qu’il faudrait refaire une estimation des travaux. Après, tu n’es pas obligée de refaire l’offre tout de suite, si tu veux, tu peux. Si tu veux vraiment valider, tu pourrais mais pour moi, il faut que tu fasses venir un artisan d’abord et que tu aies une vraie estimation du budget des travaux. Et deuxième chose, valider techniquement que tu puisses avoir les trois logements parce que, en fait, si tu as trois logements, en général, quand t’as trois logements, il y a un problème au niveau des fenêtres. Je sais pas si peut-être c’est un immeuble qui n’est pas mitoyen ou t’as de fenêtres sur les trois côtés, ça veut dire que deux côtés, il y a personne à droite ou à gauche de l’immeuble. Ennis : Oui, c’est ça. Kendy : Dans ce cas, éventuellement, c’est peut-être jouable, c’est jouable dans ce sens mais ce qu’il faut valider c’est vraiment le budget c’est-à-dire pour tout ce qui va être placo, même les évacuations, il faudra tout repenser. Pour moi, 66.000, c’est sûr que c’est pas possible, c’est mort. Celui qui t’a dit ça, il te raconte du flan. Refais passer un artisan et puis une fois que t’auras le devis du deuxième artisan, là, tu pourras faire ton offre. Mais pour l’instant, si tu fais une offre, c’est juste pour bloquer le bien mais tu peux pas encore te dire que tu vas signer un compromis tout de suite. Si tu fais l’offre tout de suite, par exemple, si tu fais une offre, on va dire, peut-être à 70.000 ou même 75.000 et qu’elle est acceptée, il faudra quand même que tu attendes d’avoir le retour de l’artisan pour savoir si il faut poursuivre jusqu’au compromis ou pas. Ennis : D’accord. Merci beaucoup. Kendy : Je t’en prie. Mais en tout cas, franchement, là, le potentiel a l’air vraiment intéressant, je t’invite à avancer dessus pour voir ce que ça peut donner. Ennis : D’accord. Merci. Kendy : Je t’en prie. En tout cas, si t’as d’autres questions, tu me fais savoir, ça marche ? Si tu viens d’arriver et que t’as une question, je t’invite à lever la main comme ça, je te donnerais la parole. Je donne la parole à Ludovic.
(00.27.09) Ludovic : Salut Kendy. Kendy : Salut Ludovic, comment vas-tu ? Ludovic : ça va très bien, merci et toi ? Kendy : ça va nickel. Ludovic : J’ai des nouvelles et également avoir quelques questions. Déjà, pour le chantier, là, je suis en train de courir pour l’ameublement. Kendy : T’as vraiment été vite. T’imagines, tu parles déjà d’ameublement, c’est cool ça, c’est bien. Ludovic : J’avoue que (00.27.55) que les autres. Kendy : C’est bien, c’est cool. Ludovic : Là, sur le site, il y en a cinq qui sont déjà complètement finis, il y a le sixième où il y a eu un petit souci, ça a un peu traîné. En fait, c’était le studio qui était côté jardin avec véranda et avec un toit qui était plutôt bien fait vu qu’on a fait un prolongement de la cuisine qui était derrière avec cette véranda et sur la véranda, en fait, il y avait deux grands velux de plus d’1m² les deux. Ça paraissait plutôt bien, on avait ouvert, lâché, ça semblait plutôt correct mais maintenant, on se rend compte que ça pique un peu là. Du coup, les artisans m’ont dit d’essayer de voir s’il y a possibilité de rattraper. Kendy : Mais ça, c’est quoi ? C’est le dernier étage ? Ludovic : Non, c’est pas le dernier étage. En fait, c’est comme avec des vérandas qu’on fait généralement avec des prolongements. Kendy : C’est la véranda qui fuit ou c’est au-dessus qui fuit ? Ludovic : C’est uniquement au niveau de la véranda. En fait, il y avait deux velux sur la toiture de la véranda. Kendy : Et les velux étaient déjà sur place ? Ludovic : C’était déjà sur place. C’était ceux qu’on avait dit qu’on garde, tout le reste on avait changé. Kendy : Après, peut-être que c’est juste un truc d’étanchéité, il faut que tu vois. Ludovic : Exactement. Ils m’on dit essayes de bricoler et essayes de voir ce que ça va donner. (00.29.56). Kendy : J’imagine. C’est cool. Ludovic : A part ça, j’avais pas mal de questions puisque je suis en train de courir avec tout ce qui est ameublement. La toute première, ça concerne... pour pouvoir louer en LCD, est-ce qu’il y a une demande pour l’autorisation qu’on fait au niveau de la mairie ? Kendy : En fait, quand tu vas faire de la LCD, tu dois faire une déclaration mais ça, c’est dans le programme, je crois que ça doit être dans la semaine cinq. Tu as une déclaration à faire à la mairie disant que en fait, tu vas exploiter ce bien en location courte durée, c’est un Cerfa 14002 je crois et t’as juste à remplir ça, c’est déclaratif. En tout cas, dans nos villes, c’est déclaratif, c’est pas une demande d’autorisation. Ludovic : Je crois que c’est grâce à ça que les cartes de séjour sont également récupérées par la mairie, c’est ça ? Kendy : Exact. Mais de toute façon, avant, c’est grâce à ça qu’ils le faisaient mais maintenant, c’est directement fait par les plateformes. Tu auras même pas à te poser de questions, ils vont directement le prélever ça. Ludovic : Je prends pas de café, en fait. Du coup, je m’y connais quedal, en fait, en tout ce qui est cafetière. Je me suis rendu dans les magasins Electro et autres, il y en a tellement de références. Ma question, en fait, c’est de savoir si tu as une règle, en fait, sur une machine vite fait peut-être chez Electro-dépôt ou chez un autre ? Kendy : Aujourd’hui, ce que je mets c’est des Krups, c’est Phillips. Et je mets ça parce que c’est des capsules et que c’est beaucoup plus hygiénique. Justement, on en parlait avec une autre Sprinteuse il y a pas longtemps. En fait, il y a la solution des cafetières de grand-mère avec le truc à filtre. Il y a aussi la solution des Senseo. Senseo, je trouve que c’est pas hygiénique parce que c’est le tissu à l’air, le café est laissé à l’air. Et le café à filtre, ça fonctionne aussi mais les gens sont obligés de ramener leur café ou sinon, tu es obligé de laisser un café mais c’est pas très hygiénique parce que tu es obligé de laisser un pot où tous les gens vont se resservir aussi, je trouve que c’est pas très hygiénique à moins que tu trouves un système de truc comme les distributeurs qui distribuent du café et puis les gens se servent, peut-être que ça, ça pourrait encore aller. Mais sinon, pour des questions d’hygiène et de logistique, je préfère l’expresso et aujourd’hui, je prends les Krups. Je prends en général la même, je change juste la couleur éventuellement mais je sais que j’ai tout le temps la même comme ça, s’il y a un truc qui se casse, par exemple, des fois, t’as le réceptacle qui peut se casser ou le truc en-dessous qui peut se casser, ça, t’achètes ça directement sur Amazon et puis ça se remplace très simplement. Même si t’en as un ou deux d’avance, s’il y en a un qui se casse, tu peux le remplacer sans devoir changer de cafetière. Ludovic : D’accord. J’avais vu pas mal de cette marque chez Electro-dépôt en plus. Kendy : Et ça coûte pas cher. Krups, je les ai payés à 79 mais si tu les as à 50 euros, franchement, c’est bien, c’est un bon prix. Ludovic : D’accord. Il y a ça et pour les réfrigérateurs. Généralement, on prend ceux qui ont des congélateurs dedans parce que ceux qui viennent généralement, vois pas à quoi sert le congélateur dans les logements ou bien tu prends ceux sans congélateur à l’intérieur. Kendy : ça dépend du logement mais en général, dans 99% des cas, je veux dire, je mets des petits frigos qui vont en-dessous de l’évier et avec le petit bac à glace au-dessus, un petit congélateur vite fait. Mais en général, c’est ça que je mets, en tout cas, dans les petits logements. Il y a un logement où j’avais mis un grand frigo, je crois que non, deux logements. J’ai un logement où j’ai mis un grand frigo mais c’est parce que c’était mis dans la cuisine directement et un autre où c’était à côté, j’avais acheté un deuxième frigo que j’avais mis à côté. Mais sinon, c’est toujours des petits que je mets en-dessous de l’évier, je sais même pas combien de litre ça fait mais c’est 60x1m20 grand max. Ludovic : Oui, c’est ceux-là en fait... Kendy : Mais c’est ce que je mets. Je prends avec le petit truc à glace au-dessus. Il faut faire attention, il faut toujours prendre quand même celui avec le truc de glace parce que il y a d’autres frigos, en fait, on les appelle frigo mais c’est pas vraiment des frigos, c’est des métiers à froid. En fait, si le mec amène un truc qui est à température ambiante, ça va pas le réchauffer, ça va juste le maintenir à sa température. En fait, dans les hôtels, tu as ce genre de frigo souvent. Tu as des petits frigos dans les hôtels et il y a pas vraiment de circuit de froid, t’as une sorte de petite plaque qui fait du froid mais, en fait, ça permet juste de maintenir, le truc ça va le garder peut-être un peu frais mais si il veut mettre de la viande, des trucs comme ça dans le frigo, c’est mort, ça va se décomposer. Je te dirai de prendre quand même un truc avec le petit congélateur parce que si ça fait congélateur, forcément, c’est du froid parce que tu pourrais te tromper avec frigo et métier à froid. Mais en plus, je sais pas si ça a un nom différent mais une fois, j’avais été à l’hôtel et puis le mec m’explique : « C’est pas un vrai frigo » et c’est là qu’il m’explique, je vois le truc, je dis : « Je savais pas ça » et c’est à ce moment-là que j’ai appris mai ça ressemble à un frigo mais c’est pas un frigo. En tout cas, si tu prends avec le bac à glaçon au-dessus, t’es sûr que tu vas pas te tromper. Ludovic : J’en ai vu, je crois, deux références chez Electro-dépôt. Femme de ménage. J’ai fait des entretiens la semaine derrière. Il y a deux profils qui me semblent OK. Je vais faire normalement des retours cette semaine mais j’avais quelques petites questions concernant déjà le timing, en fait, pour démarrer. Est-ce que c’est nécessaire de commencer simultanément avec les deux ou de commencer avec une et puis, après certain temps ajouter une autre ? Je sais qu’il faut au moins avoir deux femmes de ménage. Kendy : Commences avec les deux au moins, comme ça, tu fais une seule formation et puis les deux seront opérationnelles au même moment. C’est ce que je te dirai, commences avec les deux. Si vraiment t’as pas trouvé la deuxième, tu commences avec une mais il faut quand même que tu gardes à l’esprit que rapidement, tu dois avoir une deuxième. Au début, tu seras en phase de rodage, si ça se trouve, tu vas trouver une, elle sera pas opérationnelle, elle sera pas efficace et si tu dois changer rapidement, il faut pas que tu te retrouves pendant une période sans personne. Ludovic : D’accord. En fait, dans la formation, tu expliques deux manières, en fait, de faire des contrats. Il y a une où c’est un peu manuelle et puis il y en a une autre c’est plus une appli où tu rentres juste les informations. Kendy : Pour le contrat, il faut pas te prendre la tête. Soit tu utilises le contrat de base que j’ai donné dans le programme mais si tu veux utiliser le logiciel aussi, tu peux aller dessus mais de toute façon, le truc que je vous ai donné, ça sort du logiciel. Le logiciel c’est plus « ludique », tu rentres le nom, prénom et ils te posent des questions et ensuite, ils te font le contrat mais de toute façon, si tu remplis le contrat toi-même, tu vois qu’est-ce qu’il faut renseigner. C’est comme tu veux mais pour moi, si tu veux pas payer, tu peux juste reprendre le modèle. Ludovic : D’accord. Ce que tu me recommandes c’est on commence deux mois en CDD et puis faire renouveler peut-être en fonction... Kendy : Exact. Au moins, comme ça, tu t’engages pas tout de suite avec la personne. Si elles font l’affaire, ça marche, on poursuit. Si tu te rends compte que ça tient pas la route, à ce moment-là, c’est tout, tu arrêtes. Mais ça, crois-moi, tu auras l’information très rapidement. Ça, c’est fatal, quand le ménage ça va pas, tu es obligé de le voir. Mais de toute façon, ce sera toujours par le client parce que soit le client va te dire : « Je viens d’arriver et le ménage n’est pas fait, c’est pas normal » ou soit le client va partir et il va te mettre un sale commentaire en mode : « C’était dégueulasse, il y avait des cheveux partout, les serviettes n’étaient pas changées ». De toute façon, tu le sauras par le client. Ludovic : La dernière, Beds24 ou Booking ou Airbnb, au préalable il faut avoir des photos déjà ? Kendy : Tu peux commencer éventuellement peut-être juste le paramétrage juste de ton compte mais pour vraiment commencer à faire des annonces, c’est mieux d’avoir tes photos parce que sans les photos, tu peux pas faire grand-chose. De toute façon, tu pourras pas connecter les comptes et puis tu pourras pas avancer. Ce que tu peux faire si tu veux aller vite, mais même ça, je le conseille pas vraiment mais ce serait éventuellement de faire des photos d’un logement avec ton téléphone et de déjà peut-être connecter un mais même ça, pour moi, ça fait un peu brouillon, il vaut mieux attendre d’avoir tes photos avec ton photographe. Tu sais, par exemple, que tu vas finir la semaine prochaine, tu anticipes dès maintenant, tu prends un rendez-vous avec le photographe. Dès que c’est fini, tout est monté, tous les meubles sont installés, il vient et il fait les photos et puis tu balances. Et même si, par exemple, t’as pas le temps de tout faire d’un coup, ce que j’avais fait à un moment c’est que j’avais fait, par exemple, des photos d’un logement et après, je les ai utilisées pour les cinq autres. Ça permettait de déjà avoir des trucs en ligne mais après, si par exemple, t’as pas eu le temps de faire le ménage dans un ou t’as pas eu le temps de mettre le lit, les draps sont pas encore rangés ou le meuble n’est pas encore monté et que tu veux déjà prendre de l’avance, tu peux faire comme ça mais sinon le mieux, c’est quand même de faire venir le photographe une fois pour toute, le mec te fait les photos, il traite toutes les photos et après, il t’envoie ça et tu fais ton annonce et puis une fois que t’es parti, là, t’es parti pour de bon. Ludovic : D’accord. Puisqu’en fait, généralement, sur Beds24 qu’on commence, on est connecté au plateforme ou c’est le contraire ? Parce que dans la formation, j’ai l’impression on emploie du Beds24 et je crois que la télé tu avais fait avec Laynet, je crois. Kendy : Oui, c’est ça. En fait, ce que tu dois faire, de toute façon, c’est tu dois faire ton compte sur les plateformes, que ce soit Airbnb ou Booking. Maintenant, ce qu’il faut faire pour que ce soit plus simple, il vaut mieux faire ton annonce sur la plateforme directement et ensuite, quand tu entres sur ton Beds24, en fait, tu vas simplement connecter ensuite le Beds24 à l’annonce que tu as faite. Avant, tu pouvais faire l’annonce sur Beds24 et la pousser sur les plateformes mais maintenant, quand tu le fais, il manque pas mal d’informations, tu es quand même obligé de le faire manuellement après sur la plateforme, donc il vaut mieux commencer sur la plateforme. En fait, tu fais les deux, tu fais sur la plateforme et tu fais sur Beds24 et après, une fois que c’est fait, tu connectes les deux. Je te dis, par exemple, j’ai fait mon studio 1 sur Beds24, j’ai fait mon studio 1 sur Airbnb et là, je les connecte, quand tu fais connecter la plateforme, là, les deux se lient et puis comme ça, ça fonctionne mieux. Ludovic : Une dernière question, tout ce literie. Je sais pas si tu as des tips par rapport à ça. Kendy : Pour la literie, je te dirai, il faut pas te prendre trop la tête. Ce qui est important sur la literie c’est un, la densité du matelas, si t’as pris une bonne densité, normalement ça va, si tu as pris du Emma, t’es tranquille. Ludovic : C’est plus les draps, en fait, les draps et autres. Kendy : Ce que je te dirai c’est il faut que tu prennes déjà un protège matelas, ça, c’est super important. T’as deux types de protège matelas, t’as ceux qui sont avec un plastique, ça c’est bas de gamme, il faut pas prendre ça parce qu’en fait, quand tu te couches dessus, ça fait un bruit de plastique. Tu prends un protège matelas, tu cherches silencieux et tu devrais trouver. Et ensuite, au niveau des housses, tu choisis en fonction de ce que tu veux mettre. Les goûts et les couleurs, ça se discute pas. En fait, essaies de prendre trois par logement, si tu as trois par logement, c’est suffisant mais trois, c’est le minimum. Si tu peux en prendre plus, prends-en plus. Trois, c’est vraiment le minimum par logement parce que si les gens restent longtemps, ça va mais si par exemple tu as un gros turn over, tu seras vite à la rue. Le temps que ça sèche et que l’autre soit lavé et s’il y en a un qui se salit entre temps et qui s’est tâché, c’est la panique à bord. Pour éviter ça, essaies d’en avoir au moins trois pour commencer et rapidement en rajouter, essaies d’en avoir quatre, cinq peut-être par logement parce que de toute façon, au fur et à mesure, ça va s’user, il y en a qui vont se tâcher, il faudrait que tu les changes et si tu veux pas avoir de soucis de lessive, il vaut mieux que tu aies du change. Ludovic : D’accord. Trois par studio. Kendy : Je te dis, ça, c’est pour toute la partie linge de maison. Trois draps housse, trois couettes par logement, les taies d’oreiller, en fait, comme tu vas acheter des ensembles, tu auras les taies d’oreiller avec. Ce que j’aime bien faire maintenant c’est mettre deux oreillers par personne, un plus mou et un plus ferme. Il y en a un qui n’aura pas la même couleur parce qu’en général, dans les ensembles, t’as deux taies d’oreiller. En fait, pour les autres, tu peux acheter du blanc ou du gris, je sais pas, tu choisi la couleur qui te va et ça, pareil, tu en prends trois par personne aussi. Les serviettes, pareil, trois par personne. Si c’est un logement pour deux personnes, il t’en faut six. En fait, au début, je commençais avec très peu en me disant que ça va tourner, mais en fait, tu te rends compte que quand il y a les lessives, le jour où il y en a un qui est tâché ou que il y a un peu de retard dans la lessive, tu te retrouves avec des trucs où tu sais plus quoi faire, t’as pas assez de change. Vraiment, il faut avoir ça. C’est vrai que dit comme ça, ça peut paraitre beaucoup mais en fait, quand que c’est en roulement, tu te rends compte que c’est le strict minimum. Ludovic : D’accord. Je crois que ce serait plus simple de commander en ligne. Je crois que j’ai fait le tour. Kendy : Let’s go, c’est bien ça. Là, je vois que tu es dans le truc croustillant. C’est bien, c’est cool. Là, je pense que prochainement, tu vas pouvoir commencer à louer tes biens, c’est top, c’est bien. Ludovic : Merci. Kendy : Je t’en prie. Si t’as d’autres questions, tu me fais savoir, ça marche ? A tout à l’heure. J’ai une question de Gény. Si tu as une question, je t’invite à lever la main.
(00.51.49) Gény : Hello Kendy, comment vas-tu? Kendy : ça va et toi ? Gény : ça va, super. J’avais une question pour, comme je t’ai dit dans la note vocale, pour tout ce qui était compteur et les ballons, ça, c’est bon, on a vu. Mais j’avais une question sur, tu nous parlais souvent dans la formation des clapets anti-retours au niveau de la cave, enfin, pour le tout-à-l’égout pour que les odeurs ne remontent pas, en fait. Tu parlais de ça dans les vidéos et j’ai demandé à l’artisan, il m’a dit que c’était automatique, en fait, qu’il y avait des retours automatiques même au niveau des toilettes, enfin, il y avait des anti-retours automatiques, c’est vrai ça ? Il me dit que les appareils même machine à laver, il y avait des anti-retours automatiques. Kendy : Si tu en achètes un, OK. Si tu dois le mettre, c’est tout, tu vérifies qu’il soit bien là et puis c’est tout. Gény : En fait, il me dit que, enfin, même dans les machines à laver et les sèche-linges directement, c’est automatiquement intégré, en fait, que c’est dedans, c’est vrai ça ? Parce que je me dis, si c’était dedans, tu n’en aurais peut-être pas parlé. Il dit : « Non, pas besoin de mettre d’anti-retour parce que ça, c’est automatique, c’est déjà inclus dans la machine à laver et le sèche-linge » Kendy : Dans le sèche-linge, il y a pas de notion de clapet d’anti-retour puisque là, il y a pas d’évacuation. On parle bien d’évacuation d’eau ? Gény : Oui. Kendy : Pour ça, effectivement, il y en a pas. Après, de toute façon, les endroits où ce sera important d’avoir ça, ce sera plutôt au niveau de ta machine à laver en bas. Je veux dire, t’as pas ça dans tout ton immeuble. C’est pas encore trop problématique. Et même au niveau de la machine, c’est pas encore très problématique. C’est surtout au niveau du ballon qu’on va mettre ça. Si on doit, par exemple, fermer et tout, on doit sortir un ballon, là effectivement c’est important d’avoir ça pour pouvoir fermer le circuit. Gény : D’accord, donc c’est important de le mettre au niveau des ballons. Kendy : Oui, au niveau des ballons c’est important d’avoir ton système de fermeture. Mais par exemple, au niveau de la machine, là c’est vrai que c’est pas forcément nécessaire puisque de toute façon, tu vas pas débrancher ta machine. Si tu débranches la machine c’est pour la changer. En fait, c’est les vannes que tu vas mettre, c’est pour couper le circuit, tu vas en mettre à l’entrée et à la sortie du ballon. Comme ça, tu sais que si tu dois enlever ton ballon, tu peux fermer et comme ça le circuit est quand même sécurisé. Gény : Je pensais que c’était pour les odeurs, en fait. Par exemple, la machine à laver, au niveau de l’évacuation, c’était pour pas que les odeurs... Kendy : Au niveau de l’évacuation des machines à laver, ce qu’il va y avoir c’est que tu vas avoir une sorte de coude comme ça et c’est ce qui fait office de clapet. Comme il y a ce truc, ici normalement il y a de la flotte. Là, la flotte fait office de clapet. Ça c’est le premier truc. Après, deuxième truc qu’on peut mettre, ça se fait plus dans les maisons comme en Guadeloupe quoi que j’ai déjà vu dans certains immeubles aussi, mais par exemple sur le tout-à-l’égout, tu viens mettre une sorte de cheminée, tu as le gros tuyau comme ça qui passe et tu mets une sorte de cheminée qui monte tout en haut. Ça permet de faire respirer le système et tu n’as pas d’odeur. Il y a ça mais je t’avoue que je le vois pas souvent. Personnellement, je crois pas l’avoir mis, je crois pas avoir mis de système comme ça. C’est souvent dans les maisons que je vois ça mais dans les immeubles, j’ai pas vraiment vu. Mais sinon vraiment ce qui va faire empêcher les odeurs c’est les coudes. Gény : Donc, il faudrait que je lui dise, en fait, qu’il me mette un truc comme ça, un coude au niveau de l’évacuation de la machine à laver ? Kendy : De toute façon, si le mec te met un tuyau de machine à laver qui part tout droit comme ça et que (00.57.58) normalement, il est censé te mettre un tuyau qui fait ça. C’est comme en-dessous de ton évier. Gény : En-dessous de l’évier, j’ai vu ça souvent. Kendy : ça part jamais tout droit, tu as toujours un truc en-dessous. Et même dans ton siphon de ta cuisine, tu as une sorte de truc comme ça et c’est rond et ça, ça descend ici. Et là, en fait, c’est de la flotte. Du coup, les odeurs des égouts ne sont pas censées remonter. Quand ça sent au niveau de la cuisine, c’est que la matière est ici, elle est pas après. Elle est là et c’est pour ça que quand tu débouches ça, tu as tous les trucs dégueulasses qui tombent. Gény : OK, je comprends. Une autre question, c’était par rapport aux cabines de douche. Il m’a mis dans le devis : Cabine de douche 80cmx80cm. J’ai regardé un petit peu sur internet, on a du 70x70, 80x80 ou d’autres dimensions mais par contre, il me précise pas dans le devis si ça sera vraiment une cabine de douche avec quatre côtés, parce que vu qu’on met pas de carreaux... je vois ce qui se fait souvent, c’est que tu as deux côtés, l’angle avec des carreaux et la cabine de douche qu’ils mettent par-dessus qui elle a deux côté en plus, donc ça fait carré. Kendy : En général, je sais pas si ça s’appelle cabine quand il y a deux côtés, je crois que ça doit s’appeler paroi de douche. Mais il faudrait vérifier. Mais pour moi, une cabine de douche c’est bien les quatre côtés. C’est une cabine, ça doit être fermé. Normalement, si le mec avait prévu de faire un truc avec les deux parois, il aurait prévu du carrelage. Même si c’est de l’hydrofuge, on met quand même du carrelage par-dessus. Du coup, s’il y a pas de carrelage dans ton devis, c’est une cabine fermée. Gény : OK, c’était juste ça. Kendy : Juste pour terminer, par rapport à ce que tu disais, en gros, quand on te donne les dimensions, genre 80x80, quand on parle de cabine, on va te donner ces dimensions mais quand c’est une paroi, on donne pas vraiment ce genre de dimension, parce que de toute façon, les parois dont tu parles c’est des parois qu’on va mettre par exemple dans une douche, soit on a déjà le bac qui est installé ou ça peut être style douche à l’italienne. Gény : ça marche, c’était tout, merci. Le chantier était censé débuter le 4 avril mais il a dit qu’il va déjà positionner une équipe soit en fin de semaine, soit en début de semaine pour la démolition. Kendy : C’est bien, c’est parfait. En tout cas, si tu as d’autres questions, tu me fais savoir. Du coup, je donne la parole à Florian.
(01.02.29) Florian : Bonsoir Kendy, bonsoir à tous. Kendy : Salut Florian, comment vas-tu ? Florian : ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. J’ai vu ton message tout à l’heure, je me suis dit qu’on va venir en session, on va pouvoir discuter. Est-ce que tu peux m’expliquer qu’est-ce qui s’est passé concrètement avec l’artisan ? Florian : J’ai fait un premier plan sur format pour le permis de diviser. Ça c’est bon, j’ai eu le permis de diviser, j’ai imprimé ces plans et en parallèle, j’ai monté... parce qu’après, j’ai échangé avec l’artisan, il m’a dit ce qui est possible ou pas parce qu’il faut 2m de long pour la cuisine, la salle de bain, etc. Je suis parti du plan version format, j’ai fait des plans HomeByMe en prenant en compte les commentaires de l’artisan après avoir visité le chantier ensemble. Ce qui se passe c’est que le jour où on doit se voir pour que je lui remette les clés, je dois lui remettre les plans 3D sauf que je les ai pas imprimés, je lui envoie par mail. Et ce même jour, il récupère la version format des plans, la version N-1. Du coup, il a à la fois les plans que j’ai utilisé pour le permis de diviser qui étaient plus les plans d’actualité, parce qu’on les avait modifiés et là, par mail, les plans 3D HomeByMe. Ce qui se passe c’est que j’ai constaté quand je suis allé faire la visite chantier qu’en fait, il s’est appuyé sur l’avant-dernière version du plan. Il a pris la version papier, il a commencé à bosser dessus et quand j’arrive, je vois qu’il a pas bien positionné la salle de bain. Je t’ai envoyé une photo par mail. Et en fait, samedi, j’ai imprimé les plans 3D, j’ai collé à tous les étages et ce matin, je l’ai appelé, je lui dis : « La salle de bain n’est pas positionnée telle qu’on avait convenu ». Il me dit si. Je lui ai dit : « Non, c’était pas ça, je suis désolé mais je pense que vous vous êtes trompé sur le plan ». Puis, il s’énerve, il se fâche et il me dit : « Je veux pas travailler comme ça » et il me raccroche. Kendy : Là, tu as déjà fait le versement ? Florian : Le premier. Kendy : Là, on est au deuxième étage ? Florian : Oui. Kendy : Là, la salle de bain était censée être au fond, je crois. Florian : Là, la porte qui est là, ils mettent une penderie. C’est-à-dire qu’on accède à la penderie par la salle de bain. Kendy : La penderie est là ? Florian : Oui, elle est là. Mon problème, en fait, la salle de bain, on devrait accéder à la penderie sans passer par la salle de bain. Il doit y avoir un accès direct par la chambre sans passer par la salle de bain. C’est ce qui était convenu de faire. Kendy : Ah oui, mais là, ils ont déjà mis le placo et tout. A quel moment tu as vu ça ? Là, c’est déjà plaqué et tout. Florian : Ils ont commencé le chantier à peine une semaine. Kendy : En gros, ça normalement tu aurais dû le voir dès le moment où ils avaient mis des rails. Dès qu’ils avaient posé les rails, tu aurais dû voir qu’en fait, les rails sont pas au bon endroit. Parce qu’avant de poser ça, ils posent des rails métalliques au sol, c’est un squelette qu’ils posent d’abord. Tu avais été au moment où ils ont posé le rail ou pas ? Florian : Non. Kendy : Je comprends un peu ce qui se passe. Le mec, maintenant, si tu lui demandes de modifier, il est obligé de péter tout ça. Florian : Est-ce qu’il peut pas décaler ça ? C’est une cloison au fond. Kendy : Oui mais c’est au sol ça, c’est pas un paravent. C’est du placo, c’est fixé au sol. Là, ça bouge plus. Le seul truc qui manque maintenant c’est un petit coup de peinture et c’est fini. Là, il a même commencé à peindre, c’est pas la peinture finale. Il a dû mettre une première couche. Mais du coup, le mec était déjà en mode « J’ai presque fini » et là, tu lui dis que ça va pas. Pour moi, l’erreur qui a été faite ici, c’est que dès le début, il aurait fallu prendre tes plans et les placarder ici, le donner au mec pour que vous soyez bien d’accord avec le truc. Là, un, t’es pas venu sur le chantier, du coup, il a eu le temps d’avancer sur ça. Et deux, tu lui as envoyé les plans mais après. C’est vrai qu’il aurait dû prendre le dernier plan, mais le truc qui se passe c’est que là c’est déjà fait. Maintenant, la question qu’on se pose c’est : Qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on poursuit comme ça en se disant que c’est tout, c’est fait c’est fait, on garde comme ça ? Ou est-ce que on lui demande de tout péter ? Mais si il pète, qui paie ? Florian : Oui, c’est ça la question, en fait. Laisser la penderie telle qu’elle est, est-ce que ça... parce que pour moi, c’est quand même 1m² de perdu. Kendy : Après, je comprends ce que tu veux dire, je comprends la situation. Mais le truc qui se passe c’est que là, vous êtes dans une impasse, on sait pas qui paie parce que lui, si il casse ça, il perd de l’argent. Après, je pense que ce qui s’est passé là, c’est qu’il s’est un peu énervé parce qu’en gros, il se dit : « Tu me donnes un plan et maintenant, tu me dis qu’il faut changer et je perds de l’argent ». Parce que si, en plus, il était déjà just au niveau de son devis et qu’il se rend compte, en plus, qu’il perd de l’argent, je comprends qu’il puisse péter un câble. Mais maintenant, ce qu’il faut se dire c’est : Qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce que c’est vraiment grave que ce soit décalé ici. Si, par exemple, en gros, ça te gêne pour le lit et tout ça, à ce moment-là, je te dis c’est tout, tu décales et même si on perd de l’argent c’est pas grave. Florian : Non, ça gêne pas pour le lit, c’est juste la position de la penderie, si accéder par la salle de bain, c’est ça qui pose problème. Pour moi, ça gêne pas pour le lit. Il y a moyen de bien positionner le lit sans problème. Kendy : Parce qu’après, la salle de bain serait une pièce humide. Pour moi, accéder à la penderie par là, je trouve que ça le fait pas. Florian : C’est ça. Je me dis aussi que est-ce qu’on peut pas fermer cette porte et ouvrir plutôt de l’autre côté, parce que je sais pas si tu te souviens, il y a une autre porte. Kendy : Oui, je me souviens. A ce moment-là, tu essaies d’ouvrir et tu fermes ici complètement. Florian : Effectivement, on devait la fermer celle-là mais la salle de bain devait pas arriver jusqu’ici. Elle devait s’arrêter au niveau de la porte qui est là. Kendy : Oui, je vois un peu l’idée. Après, là, comme tu as de l’espace, il y a pas mort d’homme, donc essaies de le caresser dans le sens du poil : « On va pas se fâcher pour ça ». Florian : C’est ce que j’ai essayé de faire, j’ai laissé pas mal de messages. Kendy : « On va pas s’embrouiller pour des trucs comme ça. Je me suis peut-être mal exprimé, c’est pas ce que je voulais dire ». Tu fais comme si tu parlais à madame (rires). Tu essaies de faire en sorte que la discussion reprenne et ensuite, tu dis : « Pour moi, là, tu mets un petit placo ici, on referme ici. Eventuellement, tu ouvres de l’autre côté » c’est pas encore trop grave. Si je me mets à sa place, ce qui m’aurait cassé les pieds, c’est de devoir déplacer cette cloison. Là, il a déjà passé l’élec, il a déjà passé la cloison et tout, si il doit redéplacer ça, c’est un boulot monstre. Quand je dis boulot monstre, on se comprend. En gros, pour ce qui était prévu, c’est faire deux fois le job. En gros, là, ici il y avait pas grand-chose à faire à part cette cloison. Florian : Je vois. Mais après, pour ouvrir de l’autre côté, ça va se passer comment ? Kendy : Là, le problème c’est que je vois pas de l’autre côté, donc je sais pas comment vous pouvez faire. Je pense que si c’est un rectangle, tu fais une porte de l’autre côté et c’est tout. Tu laisses un truc ouvert ou la porte coulissante. Mais pour moi, je pense que rentrer par là, je trouve que c’est... après, si tu mets une porte ici, ça va aussi. Si tu mets une porte ici et... Florian : Je t’envoie la photo de l’autre côté, si tu veux. Kendy : OK. Tu es sûr que tu m’as envoyé le bon côté là ? Florian : Oui, c’est ça. L’accès à la porte que tu vois là c’est l’accès à la chambre. Kendy : Donc, ils ont déjà cassé ce qui était ici ? Florian : Oui, ils ont cassé. Il y avait une porte juste où tu vois l’interrupteur en bas. Oui, il y a une porte là. On ouvre là, il va donner direct dans la salle de bain avec une penderie de 1m² à peu près. Kendy : Mais ta cuisine était censée arriver quelque part ici, je crois ? Florian : Oui, c’est ça. Après, initialement, c’était qu’on devait fermer ici et mettre la cuisine directement là, ce mur. Kendy : Pour moi, tu es obligé de garder comme ça. Florian : Ce que je propose c’est qu’on ferme de l’autre côté, on ouvre ici mais on met une cuisine en L. Kendy : En fait, c’est le même problème parce qu’en fait, chez nous, on dit : « Tu cours pour la rivière pour tomber dans la mer ». Le problème de l’autre côté c’était l’humidité de la salle de bain. Et là, le problème d’ici, ce serait la cuisson ici. Quand tu vas faire ton steak, tous tes vêtements vont sentir le steak. Je pense que le plus simple, c’est de mettre une porte de l’autre côté, là où il y avait la salle de bain. Tu gardes le même truc et tu mets une porte. Pour moi, le plus simple c’est de mettre une porte ici et de fermer et faire en sorte que la penderie soit là. Ce serait mieux que ce soit là que par là. Un, si tu fais cette modif, ça va te coûter plus d’argent. Deux, ce sera pas beaucoup mieux parce qu’en gros, tu seras à côté de la cuisine, ça va sentir la bouffe. Alors que là, on sait que c’est dans la salle de bain. Mais si tu mets une porte ici, ça fait quand même que c’est protégé. Pour moi, c’est pas plus mal. Je préfère cette solution que de tout casser, de refaire une porte par là avec une cuisine qui change de position. Puisqu’en plus, même ta cuisine en L, comme tu arrives par là, ça va gêner l’arrivée des gens. Je pense que c’est mieux de garder ta cuisine où tu l’avais prévue au départ. Florian : Et du coup, pour la petite penderie, je mets une porte et là-dedans, je mets quoi concrètement ? Kendy : Franchement, je me souviens, je t’avais dit que pour moi, ça servait à rien ce truc. C’est toi qui as voulu la garder. Mais pour moi, tu auras acheté une armoire, ça aurait largement fait l’affaire. Là, en fait, tu t’es pris la tête pour pas grand-chose puisque même maintenant, tu mets une penderie ici, tu seras obligé de la faire soit à la place du ballon d’eau chaude que tu avais avant, puisque tu peux pas le faire en longueur. Donc, tu seras obligé d’exploiter que cette partie. En gros, ça va s’arrêter là, au sol. Ton truc, pour moi, ça doit s’arrêter là. En gros, la personne rentre ici et là, elle a peut-être un bâton ici où elle accroche ses trucs et elle a les cintres qui sont là. Tu vois un peu ce que je veux dire ? Florian : OK, je vois. Kendy : Dans ce sens et peut-être en bas, tu peux mettre un plateau histoire de dire de mettre des vêtements pliés. Et peut-être encore en-dessous un truc où elle peut mettre ses valises. Mais tu peux pas faire grand-chose ici, puisqu’en fait, tu as à peine 1m de large, donc, c’est plus dans la longueur que tu vas pouvoir te débrouiller. Florian : Oui, c’était ça l’idée, dans la longueur. Mais avec une salle de bain comme ça, je pense que c’est perdu le mètre carré. Kendy : Je pense que tu aurais pu l’utiliser pour autre chose. Si tu avais mis, par exemple, ta cuisine à la place de ça et tu aurais mis une petite armoire à côté, ça aurait été beaucoup plus fun, plus pratique. Mais bon, c’est pas grave. Si tu veux exploiter ça, tu l’exploites. Mais je trouve que ça fait des mètres carrés pour pas grand-chose. Quand tu fais un dressing où les gens peuvent rentrer dedans et vraiment se changer dedans, ça fait classe. Mais là, c’est pas le cas. Puisque là, ça fait plus petit cagibi, tu peux pas mettre grand-chose. Je suis même pas sûr que ce soit vraiment intéressant. A la rigueur, tu gardes ça en cagibi, un truc pour ranger. Mais pour moi, ce sera pas sexy. A moins que tu mettes des spots, des trucs de lumière qui fait que quand quelqu’un rentre dedans, il se sent un peu comme si il était dans un petit coin sympa. Mais si c’est juste pour avoir une sorte de couloir dans lequel on va mettre des vêtements, ça perd tout son charme. Autant acheter une armoire à 100-150 euros et ce sera nettement mieux. Puisque là encore, financièrement, là tu as peut-être 2m², là tu as déjà perdu près de 3.000 euros parce que le prix au mètre carré chez toi, ça doit être 1.500 euros. En plus de ça, tu as payé les mecs pour fermer tout ça. J’ai envie de te dire, maintenant c’est fait, il faut pas chercher à perdre plus d’argent que ça. Gardes ça comme c’est, de toute façon, il y a pas mort d’homme. C’est pas comme si ça mettait en péril ton projet. Tu peux mettre ton lit, il y a de la place pour la salle de bain. Fais ça, mets une salle de bain et éventuellement, mets un truc ici vite fait. Tu fais une sorte de petite déco tranquille, si tu veux pas te prendre trop la tête, tu peux mettre même du papier peint à l’intérieur avec un truc fun pour que ça a un sens d’avoir ça là. Sinon ça fait cheveu sur la soupe. Florian : Oui, c’est ça parce qu’effectivement, je tourne dans tous les sens, je vois pas trop à quoi cet espace va servir. De toute façon, je leurs ai dit : « Si vous voyez qu’on peut pas modifier, on peut partir là-dessus ». Kendy : C’est ça, essaies de partir sur un truc simple. Tu verras avec le temps, peut-être que les gens vont utiliser ça pour mettre leurs valises ou pour stocker des trucs. Ça peut toujours servir. C’est juste qu’on perde un peu de place pour rien. Mais on va pas se prendre la tête pour ce petit espace qu’on a déjà perdu. Maintenant, ce qu’il faut faire c’est essayer d’avancer sur le reste, faire en sorte qu’on puisse poursuivre. Ce que je te dirai c’est essaies de rétablir la communication avec l’artisan, surtout vois comment tu lui parles. Tu peux tout dire aux gens mais c’est surtout l’intonation, la façon de le dire qui va faire passer la pilule. Je peux te dire : « Tu me casses les pieds, frère » (rires). Là, je te dis ça tranquille, je te l’ai dit que tu me casses les pieds. Mais tu peux dire un truc vraiment avec une intonation en mode sec, le mec va pas bien le prendre. « Mais qu’est-ce que tu m’as fait là ? » tu vois ? « Tu me casses les couilles » c’est plus vulgaire, c’est plus rush mais en fonction de l’intonation que tu vas mettre dedans, le mec va le prendre d’une certaine manière. Surtout si en face, tu as un mec qui est un peu susceptible, ça peut vite partir en cacahuète. Essaies de remettre la communication en place, s’il faut rigoler un peu. « On vient juste de commencer, tu veux déjà divorcer. Tu veux divorcer pour ça ? » tu fais une blague et il va rigoler et après, on repart. Mais le but c’est qu’il repart sur ton chantier parce que là, tu as déjà dépensé de l’argent. Si tu dois repasser par quelqu’un d’autre, tu vas perdre de l’argent. Florian : C’est ça, je peux plus faire autrement. Kendy : T’inquiètes, là c’est pas grave. Et puis, même maintenant ça te demandera plus de rigueur aussi. Maintenant, tu sais que tu dois faire tes plans en avance, venir, mettre tes plans sur le mur. Si tu avais mis tes plans sur le mur, on aurait pu rien te dire. Là, les mecs voient le plan sur le mur. Là, tu lui dis que c’est sur le mail, il a pas vu le mail, tu lui as même pas demandé s’il avait bien reçu le mail, du coup ça fait un bordel monstre. Là, c’est juste un petit souci de communication. Rétablis la communication, essaies de voir un peu pour discuter et tranquille. Florian : Oui, je lui dis : « Je pense que c’est un souci de communication, je pense que si on peut modifier, on y va, on repart là-dessus, etc. » Elle va être rétablie, il y a pas de souci. Kendy : Essaies de faire ça rapidement pour qu’il puisse revenir et repartir. Je te dis, rigoles, mets un peu d’humour danse le truc. En tout cas, c’est ma sauce à moi. Fais ça, essaies de voir pour que ce soit tranquille, après comme ça vous repartez sur le projet et c’est bon. Florian : OK, ça marche. J’ai un autre point, est-ce que je pourrais quand même te voir en aparté s’il te plait ? Kendy : Oui, tu m’envoies un mail et on pourrait essayer de voir ça. Florian : Un point d’à peu près 15-20 minutes. Kendy : Tu m’envoies un mail et on en discute, il y a pas de souci. Florian : ça marche. Kendy : Je t’en prie, à tout à l’heure. Si tu as une question, je t’invite à lever la main. J’ai une question de Demba. Salut Demba, comment vas-tu ?
(01.27.31) Demba : ça va, merci. Je t’avais dit la dernière fois, j’avais un bien, du coup j’ai fait la proposition et en fait, on était deux acquéreurs. Finalement, c’est quelqu’un d’autre qui a eu le bien, parce qu’il a offert un peu plus. Du coup, j’avais une question parce que j’ai un autre bien que j’ai trouvé, qu’on peut faire jusqu’à 11 logements. Il y a déjà quatre logements qui sont en location. Il y a une fuite, en fait, ça a besoin d’être refait. Comme tu déconseilles de prendre les gros œuvres, c’est juste la couverture, est-ce qu’on peut quand même se positionner là-dessus, qu’est-ce que tu en penses ? Kendy : ça dépend du problème. Si c’est une petite réparation à faire parce que ça fuit un peu, je te dirai vas-y. Après, si tu y vas et que tu vois que les poutres sont pourries, la charpente est HS et que ça va s’effondrer, je dirai non. Mais là, comme tu dis qu’il y a des locataires, je suppose que ça doit pas être dans cet état. Demba : L’agent m’a dit que les locataires sont... je crois que c’est au dernier niveau qu’il y a beaucoup d’infiltration, mais les locataires sont au rez-de-chaussée et au premier. Donc, il y a le deuxième et le dernier étage, le troisième, qui sont peut-être plus ou moins affectés mais les locataires sont dedans. Kendy : Juste comme ça, je peux pas te dire non. Il faut que tu y ailles toi-même, que tu regardes un peu. Demba : Quand j’ai visité, j’ai trouvé que le bien était quand même pas mal. Il est bien situé, il y a des travaux, quand même on peut faire pas mal de logements. Et en attendant, il y a déjà quatre logements qui rapportent quand même. C’est un logement en longue durée et les autres c’est en meublé. Du meublé, on peut avoir la main dessus assez rapidement. Kendy : Non, mais ça ne veut rien dire, c’est pas parce que c’est en meublé que tu vas pouvoir sortir les gens. Même je sais pas combien de temps ils font leur truc, parce que c’est pas dans le programme. En gros, si tu achetais ce bien, il faudrait que tu essaies de tout passer en meublé, parce que si tu commences à mélanger les statuts dans le même immeuble, ton comptable va pas aimer. Si tu mets une partie en nu, une partie en meublé, au niveau de la fiscalité ce sera très compliqué. Du coup, c’est un premier truc à voir. Demba : Quand j’ai visité c’est vrai que j’ai visité par le biais de WhatsApp et à voir le bien, quand même c’est pas mal, parce qu’il y a quand même quatre logements qui sont à rafraichir et trois autres logements à rénover de fond en comble. Kendy : Vas sur place et comme ça, tu pourras te faire une idée un peu précise. Parce que juste sur vidéo comme ça, c’est vrai que c’est peut-être un peu just. Vas sur place, regardes un peu et tu fais le tour, tu verras un peu le placo, le plafond, s’il y a des taches... comme ça tu peux te faire une idée un peu plus précise. Mais si déjà là ça te parait intéressant, là tu peux fixer le rendez-vous et aller plus loin. Ne fais pas d’offre sans aller voir, vas déjà sur place et ensuite, tu verras si tu te positionnes ou pas. Demba : Le problème c’est qu’en fait, en ce moment, par rapport aux visites, je suis un peu coincée. Je ne pourrais pas me déplacer avant le 10 avril. Et en attendant, le bien peut-être me passera. Si c’est un bon produit, tout ce que j’ai vu... Kendy : Si tu es dans cette situation, à ce moment-là, tu peux faire une offre. Mais de toute façon, il faudra quand même que tu ailles visiter avant de planifier quoi que ce soit en termes de signature de compromis. Je te dirai oui, si vraiment tu es dans une situation où tu peux pas te déplacer, tu t’adaptes. Là, tu peux faire ton offre et essayer d’aller sur place à partir du 10 avril et voir si tu poursuis ou pas. Mais dans tous les cas, il faut que tu ailles sur place pour valider le projet. Demba : OK, ça marche. Et le seul point noir c’est que il y a pas de place de stationnement. Est-ce que ça pose souci ? Tu as des immeubles où les gens n’ont pas de place pour stationner ? Kendy : ça dépend de la ville. Si la ville ne pose pas de problème pour ça, c’est tout, les gens vont se garer dans la rue. Si, par contre, la ville est un peu tatillon sur ce sujet... de toute façon, si c’est déjà fait, c’est pas toi qui vas créer les logements, je pense pas que ça va poser de problème. Mais c’est plus au niveau de la ville qu’il faut voir si ça pose problème. Si ça pose pas trop de problème, c’est bon, je te dirai que les gens vont se garer dans la rue à côté. On a pas tous des places de parking à donner. Combien même il y aurait une ou deux places de parking, celui qui fait cinq logements, il y a personne qui a cinq places de parking à fournir à ses locataires. Il faut juste que ce soit à peu près pratique. Si c’est une rue où tu sens que c’est tendu pour se garer, là je te dirai peut-être mais je te dirai, te prends pas trop la tête par rapport à ça. Demba : Je vais voir demain, je vais rappeler l’agent demain, je vais voir qu’est-ce qu’on peut faire ensemble. Kendy : Fais ça. Et si tu sais que tu peux pas te déplacer, fais l’offre. Essaies de faire une offre à peu près adaptée à ce que tu as pu voir sur le truc, tu vois ce qui peut se passer. Ensuite, tu sais que tu bloques le projet jusqu’à ce que tu pourras te déplacer et comme ça, une fois que tu seras sur place, tu pourras voir si tu poursuis ou pas. Demba : OK, ça marche. Sinon j’avais Céline qui m’avait envoyé un message aussi pour savoir où est-ce que j’en étais. Je sais pas si en ce moment vous proposez des aides ou quelque chose comme ça ? Kendy : En fait, l’idée c’est de savoir où est-ce que chaque personne en est sur son projet. Pour ceux qui viennent d’arriver, qui sont en phase de recherche, ils vont pouvoir faire des points avec Julien, mais pour toi, à ton niveau, t’as pas besoin d’aide. Le seul truc dont tu as besoin c’est d’aller sur le terrain et faire le job. Eventuellement, quand tu auras ton projet, peut-être qu’on pourra passer te voir. Demba : J’espère bien qu’un jour ça arrivera. J’en ai marre parce que j’ai des biens qui me passent au nez et tout ça. Notamment là, j’avais un autre bien aussi que j’ai vu. On était deux, à chaque fois, il y a toujours quelqu’un qui en fait plus, en fait. Je sais pas, peut-être je tire trop la couverture vers le bas. Mais bon, c’est comme ça, c’est comme ça. Kendy : De toute façon, tu as un projet qui est en train de se décanter, donc tu verras bien. Il faut faire du volume. Là, tu es dans la bonne lancée, tu n’as pas besoin de plus que ça. La seule chose que tu dois faire c’est continuer ce que tu fais déjà. Demba : Là, j’ai des agents immobiliers qui me rappellent, notamment celui qui m’a appelé, le bien dont je te parle, il n’est pas encore paru. Et en fait, l’agent m’a appelé et on l’a visité. Kendy : ça veut dire que le travail que tu as fait auparavant commence à porter ses fruits, c’est cool. Demba : Je vais pas monopoliser la parole, je passe la parole. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, tu me fais savoir. Demba : Pour finir, pour planquer les sous, j’ai été voir une banque, la banque de ma maison, du coup je leur ai dit que je ne mettais pas dans ma banque actuelle, je souhaiterai avoir quand même un truc de sécu en attendant pendant trois mois pour voir ce que je fais avec mes sous. Ils ont ouvert un compte, je peux placer dedans pendant trois mois et au bout de trois mois, je vois ce que je veux faire. La banque A ne sait pas que la maison est vendue (rires). Je te laisse, bonne soirée. Kendy : Bonne soirée. Si tu as d’autres questions, tu me fais savoir. J’ai une question de Thierry.
(01.37.47) Thierry : Hello Sprinteurs ! Kendy : Hello, c’est la voix d’un propriétaire ça. Thierry : C’est clair, enfin ! Kendy : Je me dis, on reviendrait à deux-trois-quatre mois auparavant, on t’entendrait dire : « Purée, c’est compliqué, je trouve pas, c’est chaud ». Et puis, maintenant, on voit que ça s’est décanté. La preuve en est que ça fonctionne. Thierry : C’est sûr. C’est un premier combat de gagné. Après, c’est pas simple. Avec la banque, ils ont mis un peu de temps. Après, c’était bizarre parce que c’était la première banque que j’ai contacté mais la négociation... auprès de l’agence principale, auprès du siège qui est pas fait... Donc, là, samedi dernier, j’ai été faire une petite visite avec l’artisan, à mettre en place tous les travaux à effectuer. Ça va commencer là en milieu de semaine. Kendy : C’est parfait. Par contre, toi, je me rappelle pas avoir vu tes plans, je sais pas si tu avais fait des plans HomeByMe. Thierry : Si, j’ai fait des plans. C’est vrai que je t’ai pas partagé ce que j’avais fait. Je te les enverrai. Kendy : Après, c’est pas forcément trop grave mais je sais pas si tu as vu ce qui s’est passé tout à l’heure, pour éviter ce genre de problématique, penses à faire tes plans et même en une session on pourra faire ça ensemble. Après, tu mets ça dans tes logements pour que tout soit carré. Comme ça au moins on peut pas te dire : « J’avais pas vu ça, je pensais pas que c’était comme ça. On m’avait dit qu’il fallait faire comme ça... » Si tu as des plans, c’est carré, tu mets ça dans tes logements et au moins c’est propre et il y a pas d’ambigüité. Thierry : De toute façon, je suis minutieusement ta formation. J’avais une petite question parce que j’ai vu avec l’artisan au niveau de l’électricité, 120m² et tu proposes 12kWA pour la puissance électrique. Lui dit qu’il a déjà l’expérience de ce type de travaux et il propose de monter à 16kWA, les six logements plus la buanderie. Je voulais savoir un peu ce que tu en pensais par rapport à ça. Kendy : Il a pas tort, si tu mets 16kWA, ça va fonctionner. C’est comme si tu disais : « J’ai une famille, on est quatre mais il m’a dit d’acheter une voiture de sept places ». Oui, mais sept places ça fonctionne aussi. Mais si tu as une cinq places, ça fera l’affaire. Si tu organises correctement ta consommation, tu peux fonctionner avec 12kWA, puisqu’on est plusieurs à avoir 12kWA et ça tourne. Ceux qui ne peuvent pas tourner avec 12kWA c’est ceux qui, par exemple, vont avoir des cumulus dans chaque logement. C’est-à-dire des chauffe-eaux dans chaque logement. C’est surtout ça, en fait, tu vas mettre plusieurs chauffe-eau dans ton logement, tu vas mettre la machine à laver et tout. Si ça tourne en même temps, là c’est sûr et certain que tu auras des problèmes. Par contre, si tu fais en sorte de vraiment bien étaler ta consommation, ça va, tu vas pas trop consommer. C’est pareil comme la voiture. Si tu fais du 160 sur l’autoroute, là tu seras peut-être à 8-9 au 100. Alors que si tu roules à 90 en cinquième, tu seras peut-être à 4-5 litres au 100. Si tu veux pas consommer trop, tu fais en sorte d’optimiser ta consommation et ça va le faire. Puisque mettre du 16kWA c’est pas gratuit. Un, l’installation va te coûter et deux, l’abonnement va aussi te coûter. Ça se peut pour des raisons, peut-être que tu pourrais avoir besoin de plus de consommation mais même ça encore je vais te dire les trucs qui vont consommer le plus dans ton logement c’est le chauffe-eau, les radiateurs et peut-être la machine à laver. Mais si, par exemple, tu n’arrives pas à tout faire tourner d’un coup, c’est parce qu’en gros, tu as fait tourner les deux cumulus en même temps et tu as fait tourner la machine à laver en même temps avec les six radiateurs. Mais pour faire passer le système, tu peux juste te dire que tu décales, par exemple, les deux cumulus. Tu fais tourner un en début de soirée et un en fin de soirée, on va dire 00h00 à 04h00 et 04h00 à 08h00 du matin. Là, déjà tu sais que ça fonctionne en décalé. Les machines à laver, à moins de faire des programmes de nuit, de toute façon la femme de ménage fera tourner ça en général dans la journée, donc il y a pas de truc qu’il faut tourner en même temps. Les radiateurs, ça va dépendre des gens mais ce sera plus en hiver. Même le radiateur ne tourne pas à plein régime non stop. Même le radiateur a un thermostat, si tu mets 20°C, il va chauffer jusqu’à 20°C, quand la température va atteindre 20°C il s’arrête de chauffer. Et si tu prends des bons radiateurs comme j’ai dit dans le programme, ça veut dire que tu vas avoir une certaine inertie qui fait que le truc va rester à 20°C pendant un bon moment. Et c’est seulement quand ça va commencer par descendre en dessous de 18°C qu’il va se remettre à chauffer. Du coup, tu auras rarement tes six radiateurs, tes six plaques de chauffage tout en même temps qui vont tourner. En plus, 16kWA ça n’existe même pas. C’est 12 et 15 je crois, puisque c’est par multiple de trois. Tu as 12-15-18, ça n’existe même pas le 16kWA. Je pense pas que ça existe parce que c’est des multiples de trois. Tu as 3-6-9-12-15-18-24, etc. Thierry : Pour six logements et une buanderie éventuellement, ça suffit 12kWA... Kendy : Ne t’embêtes pas, on est plusieurs à tourner à six logements et ça fonctionne. A chaque fois que quelqu’un m’a dit : « Kendy, ça saute » c’est qu’il a pas suivi le programme. Il s’est embarqué dans des histoires de plusieurs ballons d’eau chaude dans les logements. Sinon si tu suis le programme, même avec six logements, ça doit tourner correctement. Thierry : D’accord, je reste là-dessus. Parce que par rapport à tout ce qui est ENEDIS et mettre l’eau en place, parce que ça va aller vite là, ils commencent mercredi ou jeudi, pour que ce soit clair pour eux. Kendy : C’est bien, ça fait plaisir, les choses prennent forme. Thierry : J’espère que d’ici les vacances, je puisse meubler et mettre ça en route. Kendy : Mais après, ça dépend de l’artisan. C’est comme tout à l’heure, il y a Ludo qui est passé, son truc est déjà fini, j’ai halluciné. Alors qu’il y en a d’autres, ça doit faire un an, ils sont encore en travaux. Franchement, ça va jouer sur l’artisan et surtout, je te dirai sur le suivi que tu vas faire. Si tu es carré sur ton suivi, normalement ça va bien se passer. Thierry : Il y a pas besoin de revenir et recasser pour refermer. Kendy : C’est surtout ça qu’on veut éviter. C’est pour ça que c’est important de faire tes plans, avoir des trucs carrés et faire un suivi : « OK, j’ai fait les plans, je viens, je vérifie si comme on avait prévu c’était ça ». Après, le problème, quand les mecs vont trop vite, du coup, tu te fais déborder, t’as pas eu le temps de vérifier. Ça peut arriver aussi. C’est pour ça qu’il faut être au taquet, avoir des plans carrés et venir vérifier régulièrement pour que les mecs avancent pas trop et que tu te retrouves dans une situation où les mecs peuvent plus casser, sinon ils perdent de l’argent. Thierry : C’est sûr. Une petite question, je m’y prends un peu tôt mais le P0i, on est bien d’accord, c’est un jour avant de lancer sur les plateformes ? Kendy : Tout le monde est en panique sur le P0i. En fait, la vraie règle c’est 15 jours après l’achat du bien, normalement. Je vous embarque pas dans ce truc c’est que des fois, si c’est quelqu’un qui a pris un an de travaux, s’il a fait son P0i, il a payé un comptable pour rien pendant une année. Quand tu n’as pas beaucoup de travaux, tu sais que ça va être rapide, tu peux faire tout de suite. Mais si tu sais que tu as beaucoup de travaux, peut-être que tu peux attendre de le faire quand tu vas commencer à lancer. Mais concrètement, ça n’a pas vraiment d’incidence. Si tu veux gagner de l’argent et que tu déclarais pas, ce serait problématique. Mais pour l’instant, tu fais que dépenser. C’est quand tu vas commencer à gagner de l’argent, là oui, il faut que tu fasses ta déclaration pour que tu puisses avoir un numéro de Siret. C’est cool, en tout cas, ça me fait plaisir, je vois que ça avance. Thierry : De toute façon, j’essaie de donner régulièrement des nouvelles sur l’avancée du projet. J’ai posté la petite vidéo sur Facebook. Kendy : J’ai même pas vue la vidéo encore, je regarderai. C’est cool. Souvent, les Sprinteurs, ce qui se passe c’est que une fois qu’ils commencent à gagner de l’argent, ils oublient qu’ils étaient passés par là et ils donnent plus de nouvelle (rires). Thierry : C’est vrai que les anciens, dès que ça se lance, ils donnent plus de nouvelle. Kendy : Loïc, je crois qu’il a déjà fini, il fait déjà plus. Thierry : C’est vrai que c’est important les retours d’expérience. En session, je pose pas trop de question mais j’écoute les plus anciens, les diagnostics des uns et des autres et ça permet d’avancer. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres points à voir, à partager, n’hésites pas, tu nous fais savoir et ça fera plaisir. Thierry : ça roule, merci. Kendy : Je t’en prie. Je donne la parole à Florence.
(01.50.44) Florence : Bonsoir Kendy. Kendy : Salut Florence, comment vas-tu ? Florence : ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. Florence : Bonsoir aux Sprinteurs et aux Sprinteuses. En fait, j’ai envoyé ma P0i la semaine dernière. J’ai une question concernant ma chaudière, en fait, j’ai testé déjà une chambre et j’ai remarqué que quand je prends ma douche, il y a de l’eau chaude qui sort et après, ça devient froid et ensuite, ça redevient chaud. Kendy : Tu as plusieurs types de chaudière. C’est bien une chaudière que tu as, c’est pas un cumulus électrique ? Florence : Non, je crois que c’est une chaudière. Kendy : Si c’est une ancienne chaudière, peut-être que ça peut venir de là. Parce qu’en fait, quand tu as une chaudière... je vais te faire un petit schéma comme ça tu vas essayer de voir d’où vient le problème. Dans le ballon électrique, ce qu’on appelle ballon à accumulation, tu as ton ballon ici et tu as une résistance ici qui chauffe l’eau. Ce qui veut dire que ici, l’eau à l’intérieur est chaude et en fonction de l’utilisation, tu vas tirer de l’eau chaude qui va se mélanger à l’eau froide, du coup tu vas pouvoir te laver sans avoir d’interruption, parce qu’en fait, quand tu commences à sentir de l’eau froide, c’est que ici c’est plus chauffé. En gros, c’est de l’eau froide qui est ici. Par contre, quand tu as une chaudière, ça fonctionne différemment. Tu as le bloc ici et ici tu as ta flamme qui vient chauffer une sorte de circuit qui va chauffer, en général, un deuxième bac dans lequel tu vas avoir de l’eau froide et de l’eau chaude. Quand tu demandes de l’eau chaude, il chauffe et ensuite, ça envoie de l’eau chaude ici, du coup c’est pas forcément instantané. C’est pour ça que des fois, tu peux avoir des petits loupés. Mais sur une chaudière qui est vraiment récente, il y a suffisamment d’accumulation ici pour que tu n’aies pas à sentir de l’eau froide. Soit elle est un peu d’âge et c’est tout, il y a des petits loupés. Mais en gros, si tu laisses longtemps, ça va chauffer. Mais c’est juste que sur un petit moment rapide, ça peut ne pas chauffer. Soit c’est ça ou soit c’est ton accumulation ici qui est trop petite. Si il y a 50 litres ici et que vous êtes quatre-cinq personnes dessus, une fois que ça a chauffé pour les 50 litres, une fois qu’il y a plus les 50 litres, c’est tout, il faut attendre que les 50 litres se re-chauffent encore pour pouvoir avoir de l’eau pour tout le monde. Florence : Elle est neuve, elle est pas vieille. Kendy : Si elle est neuve, je sais pas quelle technologie tu as, est-ce que tu as un gros ballon à côté ou ailleurs qui permet de stocker l’eau chaude ou pas ? Florence : ça, je sais pas. J’essaie de retrouver la photo. Je l’ai trouvée. Kendy : La vraie question qu’il faut poser c’est : Est-ce que quand tu as pris ta douche, au moment où tu allumes c’est froid et ensuite ça devient chaud ou c’est chaud et après c’est froid pendant longtemps ? Florence : Déjà ça met du temps à chauffer. Après, quand il y a l’eau chaude, c’est bien chaud mais il arrive un moment où ça devient froid progressivement. Après ça redevient chaud. Kendy : Je pense que c’est au niveau de ton accumulation. Il faut voir combien tu es en accumulation. Ton système, en fait, doit fonctionner de cette façon. C’est-à-dire que tu as ta chaudière qui est ici et ensuite, elle vient alimenter un petit réservoir. Là, on va dire que tu as peut-être 50 litres ici et que vous êtes plusieurs à utiliser les 50 litres, une fois que le ballon est vide, c’est fini. C’est pour ça que dans le programme, je vous dis qu’il faut deux fois 50 litres par logement. En gros, si il y a un logement, il faut mettre deux fois 50 litres. S’il y a deux logements, deux fois 100 litres. S’il y a six logements, tu vas mettre deux fois 300 litres. Si tu prends une bonne douche et que vous êtes trois, 50 litres c’est mort. Deux personnes, ça va 50 litres, ça gère mais si vous êtes trois, vous allez forcément liquider ça. En plus, comme c’est une chaudière, du coup, il faut que ça a le temps de chauffer la réserve qui est ici pour qu’en tirant tu puisses avoir de l’eau chaude. Si tu as tiré toute l’eau chaude, même si ça va chauffer un peu, ça va pas monter à 70°C pour que tu puisses avoir une eau à bonne température quand tu vas te laver. Le problème, ici, je dirai c’est pas la technologie, c’est plus la capacité ici. Que ce soit chaudière ou cumulus, tu aurais eu le même problème si tu as que 50 litres. En plus, avec un ballon, il faudrait que tu le laisses branché tout le temps en auto pour qu’il puisse lui-même déclencher pour chauffer l’eau. Quand tu as une petite capacité comme ça, tu peux pas dire que tu fais chauffer que le soir, parce que le mec qui a pris sa douche le matin, si tu le laisses pas réchauffer dans la journée, le soir, il vient, il a plus d’eau chaude. Florence : Je t’ai envoyé la photo. Kendy : Je t’avoue que comme ça, je peux pas te dire si... Je pense que ça, ça doit être juste la partie chaudière. Je pense que ça envoie l’eau chaude ailleurs. Tu n’as pas vu un ballon ailleurs à part ici ? Florence : Non, je n’ai pas vu. Kendy : Je sais qu’il y a des chaudières qui chauffent directement l’eau mais c’est vrai que c’est plus rare ça quand même. Florence : Il faudrait que je regarde. Kendy : Peut-être que celui-là c’est un qui chauffe l’eau directement. Je t’avoue que je suis pas calé sur ces trucs. Si ça chauffe en direct, normalement, tu devrais pas avoir de loupés. Si ça chauffe en direct, ça veut dire qu’en gros, quand tu te laves les mains, ça fait une petite flamme et quand tu vas prendre une douche, il y a une grosse flamme pour chauffer le truc plus rapidement. Même sur les anciens, on voit même la flamme. Là, on ne voit pas. Sur les anciennes chaudières comme ça, tu peux venir et tu vois la flamme qui chauffe. Là, je t’avoue, je veux pas te dire de bêtise, il faudrait faire passer un mec qui pourrait te dire c’est quoi le problème. Je pense pas qu’il soit défectueux, je pense que c’est plus une question de dimensionnement ou de réglage. Je pense plus à du dimensionnement mais peut-être que c’est du réglage aussi, il faudrait voir. Florence : D’accord. Sinon j’ai vu mon locataire et il a dit que si j’avais besoin, il pourrait voir pour les artisans, « m’aider » pour les artisans parce qu’il est là entre 12h00 et 14h00. Kendy : T’aider dans quel sens ? Juste pour leur ouvrir la porte, c’est ça ? Florence : Voilà, donner les clés ou des trucs comme ça. Kendy : Oui, pourquoi pas, c’est bien. Après, ce que je te dirai, faites attention si vous allez avoir des locataires, ne pas avoir trop de relation en mode le mec va vous rendre un service (il va nettoyer le hall...). Si il veut le faire, tant mieux mais il faut pas trop chercher à vous arranger comme ça. Il faut pas oublier qu’il paie quand même un loyer. Florence : C’est ce que je me suis dit, il faut pas qu’il me demande une déduction après. Il faut que je paie mes mensualités. Kendy : Si c’est juste un truc « Est-ce que tu peux ouvrir la porte ? » ça, ça va. Mais il faut pas qu’il te dise : « T’inquiètes, je vais gérer le truc... je vais voir avec... » non. Florence : Sauf que quand je vois la chambre, dans quel état elle est, je m’en suis pas remise. Kendy : Je sais pas quel état c’était mais... C’est comme cette semaine, je passais devant un logement, mais en fait ce logement je voyais déjà des gens... j’avais déjà vu un mec dans ce logement mais en fait, ça ressemblait un peu comme une sorte de maison, comme un local que le mec avait « récupéré » comme ça. Tu as l’impression que ça n’appartient à personne mais c’est en plein centre-ville. Cette semaine, je suis passé, j’ai vu des dames avec des gants qui étaient devant le logement, je suis passé devant et j’ai vu comme une décharge à l’intérieur. Mais quand je te dis décharge, c’est comme si ils avaient vidé un camion poubelle dans le logement. Le mec vivait vraiment là. Quand tu tombes sur un locataire comme ça, je t’avoue tu n’es pas bien. Si c’est juste des petits caleçons par terre et tout, ça va (rires). Florence : Il y a pas mal de choses par terre, en fait. Kendy : J’imagine. Tu verras bien ce que ça donne. Florence : Du coup, je lui ai donné mon RIB pour qu’il me paie pour les mois prochains. Kendy : Parfait. Florence : Sinon c’est tout pour le moment. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, d’autres choses qui te viennent, tu me fais savoir. Florence : Le 24, il y a Maxime qui doit passer. Kendy : OK, c’est bien. Florence : Le rendez-vous est pris, il est confirmé. On va rentrer dans les choses concrètes. Sinon c’est tout. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres points, tu me fais savoir. Florence : D’accord, merci. Kendy : Je t’en prie. Si tu as une question, je t’invite à lever la main. Une question de Christelle.
(02.05.20) Christelle : Salut Kendy! Kendy : Salut Christelle, comment vas-tu ? Christelle : ça va très bien et toi ? Kendy : ça va nickel. Christelle : Bonjour aux Sprinteuses et Sprinteurs. En fait, moi, les choses se sont un peu accélérées là, du coup j’aurai probablement le logement livré la semaine prochaine, ça c’est cool. C’est bien parce que comme Ludovic est passé, j’ai eu pas mal d’infos, notamment sur la déclaration Cerfa 14002 à faire. J’ai déjà demandé à mon comptable de s’occuper du P0i. Du coup, la femme de ménage, je peux pas les embaucher tant que j’ai pas mon numéro de Siret, c’est ça ? Kendy : Il faut que tu aies un numéro de Siret, oui, pour pouvoir faire ton contrat. Quand tu embauches des gens en mode CDD, il faut vraiment éclairer puisque la moindre erreur sur un contrat en mode CDD, la personne est considérée en CDI. Quand c’est CDD, il faut vraiment prendre le temps de faire les choses correctement, déclaration au préalable. Avant qu’il commence, on fait cette déclaration sur le... on fait tout correctement. Parce qu’en gros, si la personne commence à travailler et qu’il y a pas de contrat ou que tu dis qu’on va le signer demain, la personne peut te dire qu’elle est en CDI. S’il y a pas de contrat, c’est forcément CDI. Et si la personne t’emmène aux prud’hommes, tu perds c’est sûr. Quand tu sais que tu veux embaucher quelqu’un en CDD, là on rigole pas. Si tu savais que c’est du CDI, je te dirai, OK vas-y. Mais quand c’est du CDD, là, il faut vraiment faire les choses bien. Christelle : OK, ça marche. J’ai vu aussi ton conseil comme quoi, je t’avoue que le week-end prochain, il y a trois logements que je vais préparer. Donc, ils seront probablement prêts. Mais du coup, tu me conseilles pas de faire venir un photographe, il faut attendre les trois autres ? Kendy : Franchement, je te dirai, ça dépend plus de toi. C’est plus une question de feeling. En gros, de toute façon, si tu sais qu’il doit revenir, il te facturera deux fois, c’est sûr. Si tu sais que tu veux faire toutes les photos la première fois, il vaut mieux attendre que tout soit fait, surtout si il reste une semaine d’intervalle, tu vas pas mourir. Mais si tu sais qu’il y en a un qui sera prêt dans deux mois et demi, trois mois, là, je te dirai de le faire. Mais si c’est une histoire de semaine, c’est bon, on est pas à deux semaines près. Attends de tout finir et comme ça le mec vient et tu fais les photos et c’est propre. Christelle : OK, ça marche. C’est l’affaire de quelques jours. Là, les trois logements seront prêts ce week-end. Normalement, il y a quatre logements qui sont prêts mais il y en a un qui me sert de box, donc ça va être un peu compliqué pour moi de le préparer. Les trois logements seront prêts ce week-end et les deux restants seront finis la semaine prochaine. Les trois restants c’est le week-end du 1er avril et c’est bien, parce que j’ai trouvé une femme de ménage motivée. Il y en a une qui m’a déjà lâché. Ça, je commence à vivre le truc. Kendy : Il y a pas longtemps, tu m’as dit : « Kendy, je sais pas comment la choisir parce qu’elles sont toutes bien, je sais pas comment choisir ». Là, tu vois finalement le vrai visage. Christelle : Il faut croire que j’ai fait le mauvais choix parce que les deux que j’ai sélectionnées, parce que je voulais pas faire déplacer cinq, peut-être que c’était pas la bonne stratégie, peut-être qu’il aurait fallu que je fasse déplacer les cinq. Mais je voulais pas faire déplacer les cinq, donc j’ai fait un choix et finalement, ça a pas payé mais c’est pas grave. J’avais pas refusé les autres en mode « Je ne vous veux pas », c’était plutôt en mode « Je vous mets en attente » du coup, je vais devoir les réactiver. Il y a pas de souci à ce niveau mais celle que j’ai vue avait l’air motivé, elle a l’air à fond donc, je me dis on va repartir avec. Mais par contre, elle s’inquiétait, ce qui est légitime, parce que tu te demandes toujours à combien tu vas être payé à la fin du mois. Du coup, elle me disait : « Est-ce qu’il y aura un minimum d’heure de précisé dans le contrat pour au moins que je sache le minimum que je serai rémunérée et du coup, je pourrais m’organiser en fonction. J’ai senti ce que tu m’avais dit la dernière fois, j’ai parlé d’un minimum de 10 heures parce qu’il y aura au moins les poubelles à sortir, les communs à faire, etc. par semaine. Maintenant, ça pourrait être plus en fonction des locations. Et je lui ai rappelé que le volume des locations dépendra aussi de la qualité de son travail. Je sais pas s’il y avait autre chose à dire pour la convaincre. Kendy : De toute façon, si elle est motivée, ce sera pas vraiment le truc déclencheur. C’est comme quand tu imposes ce qui t’intéresse vraiment. C’est pas parce qu’on va te rajouter 2 euros sur le ticket resto que tu vas pas y aller : « Celui-là c’est 8 euros, là-bas c’est 10 euros. Je préfère quand même là-bas ». Et en tout cas, si en plus tu n’as que ça, la question se pose même pas. Déjà si on trouve quelque chose, je suis déjà content. C’est bien de lui avoir proposé. Surtout si elle est OK avec le fait que ce soit probablement tous les jours, du lundi au dimanche qu’elle peut intervenir, c’est ce qui est important. Christelle : Après, il y a peut-être un week-end sur un mois où elle sera pas dispo, du coup c’est pour ça qu’il faut que je trouve une deuxième femme de ménage rapidement. Sinon le reste du temps, elle est dispo, j’ai trouvé que c’était déjà mieux que rien. Ça c’est bon. Et du coup, on se posait la question de : Est-ce que je vais la faire démarrer au 1er avril ? Kendy : Il faut déjà que tu reçoives ton numéro de Siret. Christelle : Oui, ça je lui ai précisé. Je lui ai dit : « Tant qu’on a pas ça, on fait rien ». Je voulais être sûre que j’avais la bonne démarche. De ton expérience ou celle d’autres Sprinteurs, là je vais avoir trois logements prêts ce week-end et trois autres prêts le week-end prochain, est-ce que tu penses que je suis trop optimiste d’espérer démarrer le 11 avril ? Kendy : Le 11 avril ? Mais le 11 avril c’est tard. Si tu me dis que tu termines le 1er avril et que tu es sérieuse : tu as fait tes photos et tout... si tu passes par un bon photographe, le jour même tu auras tes photos. Si tu fais tes photos le vendredi, le samedi tu as tes photos. Samedi-dimanche, tu fais nuits blanches et tu fais ton Beds24 et lundi tu lances tes réservations. Dès mardi, tu auras déjà des gens chez toi. En tout cas, tu auras déjà des réservations qui vont tomber. Christelle : OK, j’avais pas idée que c’était aussi rapide. Kendy : ça dépend de la tension sur ton secteur mais je me rappelle, Camille, 48 heures après ses annonces, elle avait déjà des réservations. Le jour-même, elle avait déjà 900 euros de réservation. Christelle : Je parlais pas de rapidité dans ce sens, je parlais de rapidité dans le sens entre le moment où l’artisan te dit : « Voilà les clés, j’ai tout terminé » et au moment où tu pars en production. Kendy : Je pensais que tu parlais de une fois que tu as terminé. Si tu parles de production, là ça va dépendre de toi, comment tu t’es organisée pour les meubles et tout. Christelle : Les meubles, ça va. C’est pour ça que je te dis que les meubles ça va. Là, on a fait le point avec l’artisan aujourd’hui, là d’ailleurs il faut que je lui envoie un mail récap mais les trois prochains jours, il me monte tous les meubles dans les logements qui sont prêts. Kendy : ça c’est parfait. C’est ça le truc qui prend le plus de temps. Les Sprinteurs qui n’ont pas lancé dans la semaine ou dans la quinzaine après la fin des travaux, c’est soit parce qu’ils se sont amusés à faire des travaux (monter les meubles eux-mêmes, acheter les meubles un peu en retard...) Si tu t’es organisée pour les meubles et que, en plus, tu as ton artisan qui les monte tout de suite, pour moi, normalement, au 4 avril tu devrais déjà être opérationnel. Tu dois pouvoir porter tes annonces. Mais comme je te dis, ça va dépendre de ton organisation sur les meubles, les ustensiles. Ça, dès maintenant, prévois tout, c’est-à-dire... Christelle : Tout est prêt. Le mois de février essentiellement, si tu regardes mon compte bancaire, il y a eu je sais pas combien de milliers d’euros de dépensés sur les meubles, tout a été acheté en février. Là, ce que j’achète maintenant c’est des trucs qui nécessitent pas de l’aide pour le montage. Ça va être les couteaux, les conneries. Aujourd’hui, j’ai fait l’inventaire, tout est là. Kendy : Tu as fait le plus dur. Si tu as tout le truc qui est là, ce qui va se passer c’est que une fois que l’artisan va terminer, tu fais venir la femme de ménage éventuellement pour t’aider à tout remettre beau, sexy et tout pour les photos et c’est tout. Franchement, ça va très vite. Le plus dur, le plus chiant c’est de monter les meubles, monter les armoires, les commodes et tout, quand tu as des trucs comme ça à monter. Si tu t’amuses à faire ça tout seul, alors là tu vas galérer. Christelle : Non, je peux pas m’amuser à faire ça toute seule. Je pourrais mais ça me coûterait en temps, en argent, en plein de chose, je peux pas. La seule chose que je vais faire, dont je vais m’occuper d’un point de vue personnel c’est qu’une fois qu’il m’aura tout installé, c’est moi qui vais faire les lits, c’est moi qui vais installer les trucs dans les meubles, etc. Mais c’est pas ça qui est le plus dur. Le plus dur, je pense, c’est monter le lit, l’armoire, fixer ce qu’il y a à fixer. J’ai des porte-serviettes à fixer, tout un tas de truc. Je touche à rien en termes de tournevis ou de matériaux. Non, je viens juste faire la déco. Kendy : Là, tu termines et ça devrait aller. Là, tu as fait le plus dur. Christelle : Et Beds24, je peux commencer même sans photo et sans numéro de Siret ? Kendy : Tu peux commencer les paramétrages : créer les propriétés et tout ça. Mais pour faire l’annonce vraiment, tu auras besoin de tout. En fait, c’est vraiment les photos qui vont te manquer pour finaliser pour faire publier. En gros, tu peux tout commencer avant, c’est juste que pour faire publier, tu auras besoin de photos. Mais sinon tu peux commencer le paramétrage. Christelle : Tu disais qu’il faut créer aussi les camps sur les plateformes, j’imagine que c’est des accès propriétaires, c’est ça ? Kendy : En fait, si tu as déjà un compte Airbnb, tu utilises le même. Sur Booking, si tu n’as pas encore créé, là tu vas sur Booking et tu crées un compte, c’est Booking Partner. Tu crées ton compte pour pouvoir mettre le logement. Un petit truc, je dis ça pour tous les Sprinteurs, parce que justement c’est un Sprinteur qui a eu le problème et je savais pas du tout. Il me disait : « Booking ne veut pas travailler avec moi », je dis que je comprends pas, j’ai jamais eu ce problème. En plus, ils lui ont même pas dit genre : « On va pas travailler avec toi », on lui a dit : « C’est mort, on va jamais bosser avec toi ». Christelle : Je crois que c’était Xavier. Kendy : Non, c’était Wilfried. A la rencontre des Sprinteurs, il a expliqué l’erreur qu’il avait faite, c’est qu’en fait il a pris des photos d’un autre immeuble et il a mis ça pour faire son annonce pour tester. Les mecs ont fait les validations, ils ont vu que ça correspondait pas du tout à l’adresse qu’il avait fournis et ils ont bloqué son compte. Du coup, c’était bloqué partout (Expédia...). Quand vous faites votre truc sur Booking, faites pas de test ou quoi que ce soit, attendez d’avoir vos vraies photos et faites votre compte Booking avec la bonne adresse. De toute façon, Booking vous appelle en mode visio pour pouvoir regarder est-ce que ça correspond bien à la photo que vous avez fournie. Il a même pas eu le temps de faire l’appel avec eux qu’ils avaient déjà fait la vérif en Off et qu’ils l’avaient bloqué. Pour éviter ce problème, en tout cas pour Booking, mettez les vraies photos, mettez pas des photos que vous avez piquées sur internet ou quoi que ce soit. Christelle : OK, c’est noté. Mais juste tout à l’heure, la question que j’avais c’est que tu m’as dit que si j’ai déjà un compte Airbnb, c’est mon compte cliente, en fait. Et c’est le même qui va me servir en tant que propriétaire ? Kendy : En fait, quand tu vas sur l’application, quand tu es sur ton compte client, tu vas sur ton profil et après, tu fais « Switch account », changer de profil. Après, tu passes en profil Hôte ou voyageur mais c’est le même compte que tu utilises. Christelle : Sur Booking, j’ai un compte client aussi sur Booking, mais du coup c’est pas le même compte ? Kendy : Ce sera pas le même, parce qu’en fait, tu as un compte établissement. Là, c’est pas la même appli, c’est pas le même site. Quand tu vas taper Booking.com, quand tu vas sur la partie réservation, là c’est « Admin » c’est un autre lien. Christelle : ça marche, OK c’est très clair. C’est les deux plateformes, il y a pas besoin de faire autre chose ? Kendy : Pour moi, franchement, ça va être ces deux, c’est très bien. Quand tu es sur Booking, ce qu’il faut c’est que Booking va pusher tes annonces sur d’autres plateformes. Avant, je te dirai oui mais sur plein de plateformes, tu peux mais plus pour faire du référencement mais pas vraiment pour aller chercher à louer. Les autres plateformes ça va être chiant pour récupérer l’argent. Les deux principaux c’est Booking et Airbnb. Tu récupères bien tes sous, c’est simple et pratique. Christelle : Parfait. On va rester là-dessus parce que de toute façon, il faut faire au plus simple. Après, pour le site internet, je verrais plus tard quand ça tournera bien et que j’aurai des clients, plus ou moins réguliers. Kendy : Je te dirais, si tu es déjà dans le bain, quitte à faire, vas-y. Franchement, c’est pas compliqué. Christelle : C’était pas par rapport à la complexité de la création du site, c’était par rapport à la visibilité si tu veux. Kendy : Un truc que je te dirai, je sais pas si j’ai dit dans le programme, je crois que je vous ai dit la ville mais je me suis rendu compte qu’il y avait des Sprinteurs qui parfois investissaient dans d’autres villes. Genre si tu investis à Lille et tu mets « Location Lille » et après, tu as acheté un bien à Dunkerque, ça fait co, ton site s’appelle « Location Dunkerque ». Maintenant, mettez un nom peut-être un peu plus sexy comme ça si vous changez de ville, ça reste. C’est arrivé à plusieurs Sprinteurs. Christelle : A la limite, tu crées un nom un peu passe-partout et derrière, tu fais des liens par ville. Je comprends, parfait, impeccable. Je pense que j’ai tout ce qu’il faut, je pense que je vais pouvoir avancer là-dessus sans problème. Kendy : En tout cas, si il y a d’autres questions, d’autres points qui te viennent, tu me fais savoir. Ça marche ? s Christelle : Oui, je manquerai pas, sans problème. Merci beaucoup. Kendy : Je t’en prie. Si tu as une question, je t’invite à lever la main. A priori, on a fait le tour pour ce soir. On se retrouve jeudi comme d’habitude, 19h00-21h00. D’ici là, je te souhaite une bonne semaine, on lâche rien surtout. On continue, je continue d’avancer. Je te retrouve jeudi soir comme d’habitude. Passes une bonne soirée, ciao.