Mars 2022 - 280322

TRANSCRIPTION

Kendy : Salut à toi. Bienvenue à la session Questions/Réponses des Sprinteurs. Aujourd’hui, on est le lundi 28 mars 2022 et c’est moi, Kendy Polestin qui va animer la session. Si c’est la première fois que tu assistes à une session Questions/Réponses, le principe est très simple, il suffit que tu lèves la main et comme ça je te donnerais la parole et ainsi répondre à tes questions. O va pouvoir commencer tout de suite. Je donne la parole à Jessica et Johan. Johan, comment vas-tu ?

(00.01.13) Johan : Salut Kendy, ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. Johan : Je sais ça fait un bail. Quand tu génères, bref il faut pas faire exception à la règle (rires). Kendy : Alors, comment vas-tu ? Johan : ça va. Je reviens parce que j’ai une question, en fait. Si tu veux, j’ai une des femmes de ménage là qui est en arrêt de travail, elle s’est fait mal à la jambe, c’était pas pendant le travail, c’est à côté, c’est perso. Son médecin l’a arrêté trois semaines. Du coup, je voulais savoir quelles sont les démarches de mon côté (côté employeur) ? Tu as déjà connu ça ? Kendy : J’ai déjà eu ça. Mais de ton côté, elle doit juste te prévenir. Une fois qu’elle t’a envoyé le document en disant qu’elle est en arrêt, de ton côté tu n’as pas de truc à faire. C’est à elle d’envoyer ses documents à la Sécu. Et c’est la Sécu qui va lui verser... comme elle travaille pas forcément tous les jours, du coup ils vont faire un prorata sur le nombre d’heures qu’elle aurait dû travailler et vont lui verser une compensation par rapport au nombre d’heures qu’elle a pas pu faire. Johan : Je veux dire, sa « paie » est prise en charge par la Sécu ? Kendy : Oui. Je crois qu’il y a quand même une partie qui te sera... il faudra que je voie avec Céline parce que c’est Céline qui gère ce truc en général. Il y a une partie qui est versée par la Sécu mais après, je sais plus comment le calcul se fait sur le TESE pour savoir combien tu dois verser. Par exemple, j’ai une salariée à temps plein qui est pas là, j’ai quand même une partie que je verse. Ça reste quand même minime mais je verse quand même une petite partie. Pour te donner l’exemple, il y a pas longtemps Céline était pas là, elle est partie en milieu du mois. J’ai payé la partie où elle était présente et après, la partie où elle était absente, là normalement c’est la Sécu qui prend ça en charge. Si elle est partie pendant le mois, de toute façon les jours où elle a travaillé, tu vas payer ça normalement et les autres jours, c’est à elle de déposer ses documents à la Sécu et la Sécu va la payer. Mais elle aura trois jours de carence, il y a trois jours qui sont perdus pour elle en tout cas et après, le reste sera payé par la Sécu. Johan : Est-ce que ça vaut le coup que j’envoie ma question sur le groupe pour que Céline réponde ? Kendy : Envoies lui un mail et elle le mettra dans le centre d’aide. Comme ça, elle t’expliquera le truc un peu plus en détail. C’est elle qui gère la partie RH, ce sera mieux qu’elle réponde. Johan : Très bien. Je vais juste faire un mail, j’essaie d’être clair et concis. Je te remercie. A part ça, franchement, ça tourne bien, ça va, il y a pas à se plaindre. Kendy : C’est cool, je suis content pour toi. Là, tu es de l’autre côté maintenant. Johan : Après c’est d’autres trucs. Là, j’ai un truc à gérer là, j’ai un petit frigo sous plan de travail qui m’a lâché. Là, je suis en train de voir pour acheter un autre par ma femme de ménage avec la carte de « société » que je lui ai donnée. Kendy : C’est d’autres problématiques, oui. Ça, j’ai déjà eu un coup aussi. C’est pas souvent mais ça m’est déjà arrivé d’avoir l’histoire du frigo qui lâche. Un frigo, ça coûte pas très cher. Pour 120 euros, tu en as un nouveau. J’ai déjà eu le tour et c’est vrai que c’est pas drôle parce que le client te dit : « J’ai fait des courses et... » Johan : C’est exactement ça. C’est celui où il y en a cinq. Je suis en train de voir pour que le voisin lui file son... parce que lui, je crois qu’il part demain, donc je l’appelle. Mais tu comprends que c’est un appel difficile à faire. Kendy : C’est chaud, c’est vraiment tendu. Si tu te sens le cran de le faire, vas-y mais je t’avoue que moi, j’aurai du mal. Johan : C’est chaud. « Excusez-moi, il se passe bien votre séjour ? », « Oui, très bien », « Vous voyez le frigo là, donnes... » (rires). Kendy : C’est chaud, c’est très tendu comme situation. Johan : Le client a fait des courses, je dis à la limite : « Vous achetez des sacs de glaçons, je vous rembourse ». Il m’a dit : « ça va couler, ça va tout dégueulasser » et il a pas tort. Kendy : C’est pas faux. Et là, du coup, je suppose que tu es full là ? Johan : Oui, je suis full. Kendy : Il a eu le problème quand, aujourd’hui ou hier ? Johan : Il est arrivé hier mais il est arrivé tard dans le logement, vers 23h00. Du coup, il a pas regardé le frigo. Là, aujourd’hui, il a fait des courses, il va pour les ranger et il voit que le frigo ne marche pas. Kendy : Et c’est sûr que c’est le frigo qui est en panne ? C’est pas le disjoncteur qui ait baissé ou un truc du genre ? Johan : Après, je sais pas pourquoi ils m’ont pas dit direct mais après, j’ai dit aux femmes de ménage : « Vous avez rien remarqué ? », elle m’a dit : « Si, le frigo marche pas ». Kendy : ça c’est depuis l’autre jour qu’elle aurait dû te dire ça. Johan : Là, le gars a fait des courses... Kendy : Là, en gros, tu as prévu d’en acheter un quand, le frigo ? Johan : J’étais censé faire ça aujourd’hui mais je peux pas, j’étais au boulot, je peux pas me déplacer. J’ai vu avec ma femme de ménage, elle avait éventuellement son fils qui pouvait se libérer. Avec la carte que je lui ai donnée, elle va l’acheter et son fils le prend dans la voiture, puisque ma femme de ménage n’est pas véhiculée. Mais c’est mort, là le fils avait un truc urgent, du coup c’est plutôt demain. Donc, ce soir c’est la merde. Kendy : J’avoue, c’est la merde. Après, tu peux tenter le truc mais je t’avoue, j’aurai du mal à faire cet appel. Johan : Je l’ai pas encore fait là. Kendy : J’aurai vraiment du mal à le faire. C’est comme une voiture, tu dis : « En fait, ton voisin, sa voiture a un problème, prends le avec toi pour aller bosser ». Après, ce que tu peux faire, tu peux lui proposer ça mais il faut qu’il gagne quelque chose. Soit tu lui offres sa nuit ou tu fais un truc, il faut que tu fasses un geste. Mais il faut qu’il y gagne quelque chose. On peut pas lui demander ça sans rien, sans contrepartie. Johan : C’est une bonne idée. Kendy : Mais si il est là pour une nuit, tu dis : « J’ai un truc à te demander, effectivement, on a un problème, on a un voisin qui a acheté... mais il doit partir chez... comme je sais que tu pars demain, je sais pas si tu as beaucoup de trucs dans ton frigo, mais c’était pour voir si il pouvait prendre ton frigo, c’est pour mettre ses trucs dans ton frigo. Et en contrepartie, on fera un geste commercial, on t’offrirait la nuit ». C’est soit ça, soit le mec à qui tu vas ramener le frigo demain... soit tu attends demain, de toute façon ce sera demain et tu dis : « Ce sera demain... » parce que j’avoue que c’est chaud comme affaire. Parce que moi, j’aurai mes trucs dans mon frigo, le mec va faire quoi ? Il va prendre le frigo ? En plus, s’il est au deuxième ou troisième, lui est au rez-de-chaussée, tu dois lui ramener le frigo en bas, c’est un bordel pas possible. Johan : Là, j’ai de la chance, ils sont au même niveau. Kendy : Franchement, là, je t’avoue que c’est un dilemme un peu compliqué. Ce que je crains c’est que tu fasses tout ça (confusion de voix) même pire, c’est celui pour qui tu fais ça te défonce en commentaire. Celui à qui tu vas offrir la nuit, lui peut-être pas parce que tu lui auras offert une nuit, mais celui pour qui tu auras fait tout ça, il te défonce en commentaire : « C’est pas normal, j’arrive dans un truc, le frigo marche même pas. J’ai acheté pour 200 euros de course, j’ai tout perdu ». Ça c’est le risque. Johan : Après, vu la taille de mon frigo, s’il a fait 200 euros de course, c’est… (rires). Kendy : S’il a acheté peut-être du caviar. Je rigole mais c’est vrai que c’est compliqué. C’est un peu délicat. C’est les aléas du métier. Johan : Je sais pas, je réfléchis justement. Kendy : Franchement, je te dis, pour si peu, j’aurai laissé le mec attendre demain. Là, tu vas déranger un client qui a payé sa nuit. C’est comme si tu avais un bras d’engrainé et là, tu essaies de le greffer ailleurs mais en fait, tu n’as qu’à engrainer les deux bras. C’est un peu compliqué, franchement. La solution idéale aurait été de lui emmener un truc là ce soir. Mais si tu peux pas, à la rigueur ce que tu peux faire c’est lui dire : « Je vous rembourse... » tu lui offres quelque chose. Johan : Je vais peut-être lui rembourser le prix des courses : « Passes moi ton ticket, je te rembourse tout ». Kendy : ça c’est bien, c’est un bon truc. « Je comprends que vous ayez eu un problème, nous sommes vraiment navrés. On vous propose de vous rembourser vos courses en plus du remplacement du frigo qui sera pris en charge dès aujourd’hui ». De toute façon, le mec va pas tout jeter. Il y a plein de trucs qu’il va récupérer. Du coup, il est gagnant dans l’histoire. Et même si il veut te la mettre à l’envers demain en commentaire, tu pourras toujours dire : « Je m’attendais pas à avoir ce commentaire de votre part puisqu’en plus, nous vous avons remboursé vos courses et en plus, nous avons fait en sorte de changer le frigo rapidement. Mais nous sommes quand même navrés de ça. J’espère que nous pourrions vous donner un meilleur service la prochaine fois ». En gros je te réponds mais je te caresse quand même dans le sens du poil parce qu’il y a d’autres personnes qui vont lire, ils vont voir que c’est lui le mec pas cool. Johan : Je pense qu’on a trouvé une bonne solution, je vais faire ça. J’ai vraiment fait tout ce que je pouvais mais j’ai pas pu. Kendy : C’est ça. Tu l’appelles et dis : « Monsieur, j’ai vu avec mon équipe sur place, malheureusement nous avons pas pu faire le nécessaire pour aujourd’hui mais demain dans la journée, ce sera fait. Je comprends bien que vous aillez pu faire des courses, ce que vous propose c’est de vous rembourser les courses que vous avez pu faire. Si vous pouvez mettre des glaces pour pouvoir sauver un peu ce que vous pouvez sauver, c’est tant mieux. Mais sinon en tout cas, on vous remboursera pour pouvoir vous permettre de faire vos courses ». Et même tu pourras dire : « La femme de ménage vous mettra le remboursement en espèce directement dans votre logement ». Comme ça c’est pas genre tu vas attendre qu’on te rembourse. Parce que si j’avais que 50 euros, j’ai fait les courses, maintenant j’ai plus d’argent pour refaire les courses. « T’inquiètes, on te donne l’argent direct comme ça, tu peux refaire tes courses et tu es tranquille ». Là, si ça devait partir en cacahuète, c’est qu’un seul logement que ça part en cacahuète. Les autres personnes seront quand même contentes. Et même encore un autre truc, si le mec part demain matin, tu lui dis : « Demain matin à 11h00, à votre logement, vous aurez un nouveau frigo ». Ça veut dire que quand le mec s’en va, en face la femme de ménage peut justement mettre le frigo dans la chambre du mec et le nouveau frigo, tu le remettras dans le logement. Ça leur laissera un peu le temps d’avoir un truc. Comme ça, le mec, s’il avait du frais, on peut lui mettre son frais vite fait dans le frigo, par exemple. Johan : Après, justement, mes femmes de ménage commencent à 11h00. Juste après, j’appelle ma femme de ménage pourvoir si elle peut aller chercher le truc à BUT, c’est pas loin, avant 11h00. Comme ça, quand elle arrive sur place, elle a déjà le frigo, elle est avec son fils, ils peuvent monter le truc et ils le déposent direct. Mais en fait, c’est une logistique, il faut que je vois aussi si le gars sera là à 11h00 ou s’il nous autorise à entrer dans son logement. Kendy : De toute façon, tu lui dis de laisser les clés dans la boite à code parce que tu dois intervenir. Il faut bien que tu l’appelles, tu dis : « Ils ont pas réussi à faire le truc aujourd’hui mais ce sera réglé demain, c’est pour ça qu’on vous demanderait de laisser les clés dans la boite à code et pour dédommager, on va faire tel truc ». Soit le remboursement de la nuitée, soit le remboursement des courses. Je pense que ce sera beaucoup mieux, comme ça tu déranges qu’une seule personne. Et si tu devais avoir un mauvais commentaire, tu en auras qu’un, pas deux. En tout cas, si tu as d’autres questions ou d’autres choses qui te viennent, tu me fais savoir. Johan : OK, merci beaucoup. Kendy : Je t’en prie, à tout à l’heure. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, tu peux lever la main et comme ça, je te donnerais la parole. J’ai une question de Koceïla. Comment vas-tu ?

(00.19.05) Koceïla : Salut Kendy. Très bien et toi ? Kendy : ça va nickel. Koceïla : Parfait. Ça fait un petit moment que je suis pas venu. Je suis sur plein de trucs, tu m’excuses. Je suis venu tardivement et à chaque fois, j’arrive pas à 19h00. J’ai échangé avec Céline ces derniers temps. Je la tenais toujours au courant de l’avancée des travaux. Elle m’a proposé soit le week-end d’après, soit le week-end du 9 ou 10, tu passeras apparemment. J’ai profité aussi, j’avais quelques questions avant. Là, je commence à rentrer vraiment dans le dur. Il y a le placo qui se met, l’électricité qui passe, il y a le plombier qui est passé aussi. Là, ça commence vraiment à se finaliser. Il y a des questions qui me viennent à l’esprit, que je retrouve pas forcément dans la formation. Je vois qu’il y a des promos au niveau de chez BUT, on est à -50% au niveau de l’ameublement, literie et tout ça. Je prévois de finir les travaux fin mai, donc, il faut commander les meubles dès maintenant comme tout est avec un délai de livraison de deux mois, un mois, un mois et demi, donc je profite pour commander tout ça maintenant. En fait, je me retrouve coincé à une question, une problématique, je suppose que tu dois avoir des réponses là-dessus. Si on part sur un BZ ou sur un clic-clac, ça se passe comment au niveau de la literie ? Est-ce que c’est le client qui prépare la literie du clic-clac ou du BZ ou c’est à nous de préparer ? Je suis perdu. Kendy : C’est une bonne question. Comme je dis, que ce soit le clic-clac ou le BZ, j’ai une préférence pour le clic-clac. Mais pour ceux qui prennent des BZ, ça va aussi. La seule chose que je te dirai si tu prends un BZ, il faut absolument au niveau de la densité que tu vérifies bien qu’elle soit bonne. Si tu as tes 35kg/m3 je te dirais que c’est un premier point. Deuxième chose que j’ai remarqué c’est qu’en général les clients préfèrent que le lit soit déjà ouvert, quand ils arrivent que ce soit déjà prêt. Le mec a pas envie de se prendre la tête à ouvrir le clic-clac, à ouvrir le BZ. Ce qui fait que nous, dans plusieurs logements, on a laissé les clic-clacs déjà ouverts, on le laisse pas fermé. En gros, si le mec veut le refermer pendant son séjour, il peut mais en tout cas, on le laisse déjà en mode lit. Si tu n’as pas de place et que tu veux mettre un clic-clac ou un BZ, je te dirai laisse leur un lit, te prends pas trop la tête. Si le mec veut le plier, il pourra et vérifies surtout la densité du matelas, c’est ça qui est primordial sur ton logement. Koceïla : En fait, je suis parti ce week-end à BUT, il y avait un de 15cm l’épaisseur. Kendy : 15cm c’est chaud. En fait, ce que je te dis là c’est pas l’épaisseur. C’est la densité qu’il faut regarder. En fait, tu as deux critères : l’épaisseur c’est la hauteur du matelas et la densité pour savoir si il est mou ou s’il est ferme. En fait, pour en couchage quotidien, il faut que tu prennes une densité supérieure à 30kg/m3 parce que sinon au bout de quelques mois, le mec aura l’impression de dormir sur les lattes. Souvent ce que j’ai remarqué c’est, là comme c’est des BZ donc je pense que c’est pour ça que l’épaisseur est fine mais en tout cas pour un matelas en dessous de 20cm, ça devient short. Par exemple, quand je prends un vrai matelas, j’essaie de prendre un truc à 25-30cm d’épaisseur puisque là, tu sais que la densité va être correcte. Mais si tu prends un truc à 10-15cm d’épaisseur, le mec aura l’impression de dormir sur un tapis d’yoga. Koceïla : C’est vrai. Pourtant ça paraissait aussi confortable. Kendy : Mais en fait, quand c’est neuf ça va. Le truc c’est que si c’est un truc que tu achètes pour toi quand tu as un ami qui vient à la maison une fois de temps en temps, ça va. Mais pour un couchage quotidien où les gens vont le plier, le déplier et dormir dessus tous jours, tu peux pas mettre n’importe quoi. En gros, l’usage sera intensif et le truc va pas tenir sur la longueur. Koceïla : Parfait, du coup je vais faire attention à ça, 35kg/m3 minimum et minimum 20cm. Kendy : Je te dis ça c’est quand tu prends un vrai matelas pour l’épaisseur. Après, si tu prends un BZ c’est rare que tu trouves un BZ avec une épaisseur à 25-30cm, puisque le truc du BZ se plie. Un clic-clac c’est plus possible parce que le matelas est fendue au milieu et c’est deux matelas qui sont rattachés l’un à l’autre. Du coup, là, tu peux avoir une belle épaisseur pour le clic-clac. Mais pour le BZ, c’est plus tendu, parce que comme c’est un seul et même matelas qui est plié, c’est plus tendu. Koceïla : Pourquoi tu as une préférence pour le clic-clac que le BZ ? Kendy : Parce que le BZ, le pli est perpendiculaire, à la longueur, du côté le plus long. Alors que le clic-clac, le pli est au milieu du lit. Koceïla : Il sépare sur deux parties le matelas. Kendy : C’est ça. Du coup, quand tu es sur un clic-clac, t’as pas l’impression d’être sur un boudin. Tu as un seul truc tout long et là, c’est mieux. Après, c’est une préférence que j’ai mais après, il y a des fois, tu n’as pas de place. Par exemple, la longueur de ton logement ne permet pas de mettre un clic-clac, à ce moment-là, tu mets un BZ. Le clic-clac sera plus en longueur et le BZ sera plus en largeur. Koceïla : Du coup, je vais voir. Quand tu prépares, tu mets tout ? Tu mets tes deux draps ? On met toujours une petite couette ? Kendy : Je le prépare comme un vrai lit, en fait. Je le prépare comme un vrai lit. En fait, j’enlève même la protection. Parce qu’en fait, sur le clic-clac en général, tu as la grosse protection épaisse, je sais pas si tu vois de quoi je parle. Koceïla : Oui, comment on appelle ça... une housse ? Kendy : Oui, la housse du clic-clac mais ça, je l’enlève. Je l’enlève et je laisse le matelas à la rigueur. Je prépare ça vraiment comme un vrai lit et je mets pas de grosse protection. C’est le truc que je fais maintenant. En fait, je mets tout, je prépare tout comme un vrai lit. Koceïla : Et puis, il y a de bons retours par rapport à ça. Kendy : En tout cas, si tu prends un bon clic-clac avec une bonne literie, tu n’auras pas de problème. J’ai eu plus de mauvais retours sur un vrai lit une place en hauteur parce que le truc était en mezzanine, par des vieux qui me disaient : « J’ai 70 ans, je peux pas monter les escaliers ». C’est les commentaires que j’ai eu. Et après, j’ai eu des mauvais commentaires aussi sur des clic-clacs qui n’avaient pas la bonne densité. Le truc, tu sentais les lattes en dessous, les mecs n’ont pas aimé. Ça, tu le vois tout de suite. J’ai dû les changer vite fait, bien fait. J’en avais pris deux ou trois. J’ai dû les changer vite fait. Aussi vite ils sont arrivés, aussi vite ils sont partis, parce que ça, ça pardonne pas. Sur les commentaires, ça n’allait pas. Koceïla : Il y a moins 50 chez BUT, ça vient d’être prolongé pour ceux qui ça intéresse. Kendy : ça c’est une bonne nouvelle. Ce que je te dirai, ce qu’il faut que tu fasses... tu m’as dit qu’il y a deux mois de livraison, tu auras le temps de voir venir. Mais le truc c’est qu’il faut pas commander trop, trop tôt pour ne pas te retrouver avec du matos dans la poussière. Si tu es encore en plein placo, tu vas avoir énormément de poussière et quand ça va s’incruster dans tes matelas, tes trucs, ce sera l’enfer à enlever. C’est pour ça que je dis d’attendre d’avoir au moins la partie sol de fait. Quand le sol est fait, là tu sais que tu peux stocker au moins dans une pièce et comme ça, ça reste clean. Mais en tout cas, si tu sais que tu vas avoir un délai de livraison, fais en sorte que au moment où tu seras livré, que tu aies au moins une pièce de finie avec le sol comme ça au moins tu n’auras pas de poussière dans la pièce. Koceïla : Là, ce que je commandais hier c’est des lits et matelas. Ils sont disponibles sur trois semaines, donc ça va, je peux les recevoir chez moi. Kendy : C’est une très mauvaise idée. Tu vas galérer. En fait, si tu commences à faire livrer chez toi, en plus ça dépend si tu habites dans la ville du bien. Mais si tu habites à Paris et que tu veux livrer chez toi et ensuite, rapatrier dans le bien, tu vas galérer. Je sais plus qui avait fait ce truc. Je crois que c’est Mathieu qui avait fait ça, il a galéré. C’est pas une bonne idée. Fais arriver le truc directement sur place et si possible, fais en sorte que les mecs montent le matos, que tu n’aies pas à soulever de matelas, de clic-clac, parce que mine de rien c’est grave lourd. Koceïla : Oui, je sais. Après, pour le prix là, tu as deux. Kendy : J’imagine. Mais fais le livrer là-bas et il faut juste préparer un logement. Koceïla : Ils veulent pas, en fait. Chez BUT, quand tu achètes chez un magasin c’est chez eux, en fait, il y a des questions de stock derrière. Tu peux pas commander chez un magasin et te faire livrer chez un autre. Kendy : Non, si tu commandes dans le magasin, tu te fais livrer dans le logement, tu te fais pas livrer dans ton domicile. Koceïla : Ah oui. Il faut voir parce que c’est quand même un peu loin. Tu penses qu’ils livrent quand ça dépasse les 30km ? Kendy : Je comprends ta tentation de te dire que c’est moins cher, etc. Mais si le truc est à 200km de ton bien, tu vas perdre de l’argent à tous les coups, c’est sûr, avec le transport et tout. Koceïla : Oui, ça me coûte à peu près 200 euros de transport, en gasoil, location du fourgon. Je l’ai déjà fait auparavant mais quand j’ai pas le choix, j’ai pas le choix. Je préfère acheter 200 euros et gagner... pour le prix d’un, tu en as deux. Le calcul est vite fait, c’est vrai que c’est une petite galère mais bon... Kendy : Après, c’est toi qui vois mais là, pour moi, tu t’emballes dans un truc compliqué. Je pense que le plus judicieux ce serait d’acheter dans un BUT à côté du bien. Koceïla : Il faut avoir déjà le temps d’aller chez ce BUT, il faut voir aussi par rapport aux stocks, je suis d’accord. Demain, je compte y aller, je vais voir. Je vais passer, effectivement, à côté pour voir les clic-clacs et les BZ. Je vais plus partir sur un clic-clac, tu avais raison, j’ai pas fait attention. Effectivement, je vais voir s’ils ont du stock chez eux. Kendy : Même si tu finis pas ton chantier là dans deux semaines, tu as le temps. Te prends pas la tête à vouloir faire un truc de fou-furieux. Franchement, la galère que ça va t’engendrer, t’imagines même pas. Koceïla : J’imagine, je sais. Kendy : Après, de toute façon, c’est pas grave tout ça. Si tu finis au mois de mai, tu as le temps de commander et qu’ils te fassent livrer. Si tu me disais que tu fais ça pour avoir tout de suite le stock et que le mec te livre tout de suite, je te dirai OK. Mais s’ils vont te livrer dans six semaines, autant faire ça dans la ville du bien. Koceïla : Oui, je suis d’accord. Je passerai demain pour y faire un petit tour. Kendy : Là, aller louer un camion, etc. en plus, si tu loues un camion, il faut que tu loues le camion, que tu prennes des mecs avec toi parce que déjà tout seul c’est mort. Et tu peux pas prendre juste une personne, il faut que vous soyez au moins trois ou quatre pour pouvoir t’aider. Koceïla : Je passerai au niveau du magasin de la ville, effectivement. En fait, cette promo, je l’ai vu que ce week-end, au niveau de la radio samedi et hier, j’ai été voir. J’ai peur qu’il y aurait plus de stock, donc j’ai pris deux lits et après, j’ai hésité par rapport au BZ et au clic-clac et je me posais justement la question de la mise en place. Kendy : Mais les lits que tu as pris, ils te les ont livrés chez toi ou tu les as laissés dans le magasin ? Koceïla : Je les ai laissé dans le magasin, on peut les garder jusqu’à un mois chez eux. Donc, là, déjà je laisse pendant un mois. Là, déjà ils seront disponibles sous trois semaines, les lits. Après, on peut les laisser pendant un mois, là ça va ramener déjà mi-mai à peu près. Il y aura que le transport qui va me chagriner mais après, si je collecte deux-trois trucs ici pour la déco et tout, je peux tout faire descendre d’un coup. Après, il faut avoir le temps d’y aller faire les courses en termes de déco et tout ça au niveau de la ville en question, c’est pas forcément simple tout le temps. Tu as un peu de temps chez toi, tu dis que tu vas faire un petit tour au Brico-dépôt du coin, Bricoman, Leroy Merlin, tu prends ce que tu trouves et après tu fais descendre vers la ville en question. Tu as raison sur ce point. J’avais une autre question, au niveau de la salle de bain, j’ai en fait trois côtés, trois murs. J’ai deux murs qui sont en placo-hydro-verre et un autre mur mitoyen avec l’autre appartement, c’est des cloisons en SAD, avec l’espace au milieu. J’ai deux plaques des deux côtés, la première plaque c’est une plaque classique deBA13 et la deuxième c’est une plaque iso phonique. Je voulais mettre une troisième qui va être hydrofuge. Le plaquiste m’a dit qu’il y a pas forcément lieu de la faire au niveau des deux autres côtés. Là, ils viennent de passer l’élec et tout ça, donc je pense que ça fatigue beaucoup plus de découper et de la mettre que autre chose. Je sais pas ce que tu en penses. Est-ce qu’il y a lieu vraiment de rajouter un troisième en hydrofuge ? Kendy : En fait, l’idéal aurait été de le vérifier avant, puisqu’une fois que c’est posé, ça casse les pieds à tout le monde. Là, en gros, si tu leurs dis de l’enlever, ils doivent enlever ça mais du coup, soit tu perds du temps et ils perdent de l’argent, c’est un peu compliqué. Si c’est d’un côté où c’est vraiment tendu, je te dirai que peut-être il faut faire ça. Mais si c’est du côté un peu plus éloigné, à la rigueur ce que tu peux faire c’est que avant la peinture tu mets une couche hydrofuge. Koceïla : Il m’a parlé de ça, effectivement. Kendy : Tu peux mettre ça mais ce sera jamais aussi bien qu’un placo-hydrofuge. Mais en tout cas, ce sera mieux que rien. Et c’est si vraiment tu es du côté assez loin et que ta salle de bain est assez grande. Par contre, si tu es dans une petite salle de bain et tout, là il aurait fallu le faire avant. Donc, j’ai pas vraiment de solution maintenant parce que c’est un truc qu’il fallait voir avant. Koceïla : En fait, je veux pas qu’il enlève la plaque hydro phonique, je veux qu’il rajoute au-dessus de la plaque hydro phonique. Kendy : Non, ça ne sert à rien ça. Koceïla : C’est ça que je voulais te demander. Kendy : En gros, tu vas juste perdre de la place pour pas grand-chose. Et même techniquement, il faudra qu’il visse sur le placo, qui va être vissé de l’autre côté. Il faudra qu’il fasse du calque au-dessus, franchement c’est du travail inutile. Tu mets la petite couche hydrofuge par-dessus et comme ça il met la peinture et ça fera que ton placo sera protégé quand même. Koceïla : J’ai reçu un courrier des impôts me demandant, sans doute j’ai fait une déclaration au préalable, donc ils me demandent sous un délai de trois à 90 jours de leur dire quand est-ce que le chantier va se terminer. Ça renvoie quoi, en fait, c’est quoi leur but derrière de tout ça ? Kendy : Je sais pas trop. Si tu leurs as dit qu’en gros, tu étais... je sais même pas comment ils ont su que tu étais en chantier. C’est toi qui leurs as dit que tu étais en chantier ? Koceïla : Non, ils m’ont dit dans la lettre, c’est par rapport à la BP que j’ai déposé au niveau de la mairie. Kendy : Là, je sais pas pourquoi ils te demandent ça. A moins que ce soit un secteur protégé et qu’il y aura quelqu’un qui viendrait vérifier que tu as respecté les trucs, mais en plus ce serait même pas les impôts qui t’écriraient pour ça, ce serait genre plus le PLU. Koceïla : On est bien en ABF, effectivement. Kendy : Si tu es en ABF, il y a peut-être un lien par rapport à ça. Il y a peut-être quelqu’un qui va passer pour vérifier que tu as bien respecté les normes du PLU sur le secteur. Parce qu’en fait, quand tu es sur un secteur protégé, tu peux pas faire ce que tu veux. Il y a un mec qui va passer, qui va regarder genre un truc te serait passé par la tête, tu aurais voulu repeindre la façade en rose, ils vont dire qu’il faut te calmer. Koceïla : ça va se voir, oui. Tu n’as pas reçu ça ? Kendy : Non, j’ai pas reçu de truc du genre parce que j’étais pas sur un secteur ABF. Mais je sais que des Sprinteurs qui sont sur des secteurs ABF, en général c’est en amont que les mecs vont dire ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Après, une fois les travaux terminés, ils vont passer pour voir un peu ce qui s’est fait. Par exemple, Boris, ils sont passés après, ils ont dit : « Ta fenêtre en PVC, ça va pas ». Comme il avait déjà acheté des fenêtres en PVC, ils pouvaient pas mettre en alu puisque le budget en alu, je crois que c’était deux ou trois fois le prix des fenêtres en PVC. Du coup, il a quand même fait comme ça. Mis en gros, c’est en amont qu’ils te disent ce que tu peux faire ou pas, parce que tu as donné des plans. Ensuite, ils peuvent venir vérifier que tu as fait ça dans les règles d’art, en tout cas par rapport à ce que tu avais dit que tu allais réaliser. Koceïla : Exactement. J’ai bien appliqué leur recommandation en tout cas, en termes de nature de tuile, par rapport aux fenêtres aussi. Je compte bien respecter leur recommandation de ce côté. Kendy : Si tu as respecté ça, il y a pas de souci. En fonction du secteur, du degré de protection, ils sont plus ou moins cools. Si c’est vraiment compliqué, là ils vont te dire : « Tu arrêtes tout ça, tu démontes, on veut rien savoir ». Mais par exemple, Boris, ils lui ont dit : « On te laisse encore quatre-cinq ans pour faire rentrer un peu d’argent et après, tu changes ». ça dépend du degré mais en tout cas, le mieux c’est de leur demander d’abord ce qu’il faut faire et comme ça, tu fais les choses proprement et tu n’as pas de problème. Koceïla : C’est ça, tout à fait. Pas de problème avec l’ABF. Il a fait descendre des toitures complètes. Il a fait refaire des toitures complètes quand il est arrivé, il était pas d’accord avec le type de tuile. Kendy : ça, je te dis que c’est en fonction du secteur, les mecs ne rigolent pas. Si c’est un secteur cool, ça va mais des fois, c’est des trucs où ils rigolent pas : pas de tuiles brillantes... Ils peuvent vraiment être très pointilleux comme ils peuvent être un peu plus cools. Donc, ça dépend du quartier et du secteur. Koceïla : Exactement. Je vais leur répondre. De toute façon, pas le choix. J’ai plein de questions. Kendy : En tout cas, s’il y a d’autres questions qui te viennent, tu lèves la main, tu me fais savoir et puis, je te redonne la parole. Koceïla : Mais je te disais qu’il y a plein de questions encore. Kendy : Ah, j’ai compris « J’ai pas de question ». Koceïla : Je vais essayer de faire vite. Pour les cuisines, j’ai cherché un peu partout, même celles que tu nous as recommandées dans la formation. Il n’y a plus le modèle que tu avais mis en ligne à ce moment-là. Est-ce que le fait de partir sur du Brico-Dépôt en achetant tous les trucs séparément (évier, portes, hotte d’extraction...) j’ai fait mes calculs, je tombe à peu près à 600 pour avoir une cuisine correcte. Est-ce que tu penses que ça vaut le coup ou tu as peut-être un autre plan par rapport à ça ? Kendy : Je te dirai que ce qu’on recherche c’est la fonction cuisine. Que tu aies une cuisine qui fait sa fonction. Après que tu l’achètes en kit ou complète, ça n’a pas vraiment d’importance. Tant que tu restes dans ton budget et que ça répond à la fonction, c’est parfait. Koceïla : Je cherche le meilleur rapport qualité-prix. Apparemment, du Brico-Dépôt, ça tient bien et on arrive à sortir une belle cuisine à 600-700 à peu près. Kendy : J’ai mis pas mal de Brico-Dépôt aussi dans certains logements. C’est vrai qu’avant les gens pouvaient dire : « ça tient pas ». Ce n’est plus vrai, dans le passé peut-être que c’était vrai ou quand tu faisais Leroy Merlin, Brico-Dépôt, tu avais un écart de ouf. Maintenant, ça tend à se rapprocher. Quel que soit l’endroit pour moi, ça devrait faire l’affaire. Koceïla : Franchement, je le vois, ça va. Un plan de travail, c’est un plan de travail, je pense que c’est un peu le même. A un détail près, c’est le même. En fait, au niveau de chaque niveau, je pars sur deux studios et un T2, j’ai trois niveaux. Pour l’instant, je rénove que deux niveaux et je me dis, en fait, au niveau des T2, est-ce qu’il y a lieu de rajouter un clic-clac ou un BZ au niveau du hall d’entrée en plus du lit qui est dans la chambre ? Comme ça, il y a quatre couchages. Est-ce que je pars sur ça ou je pars sur un fauteuil classique et une belle déco ? Kendy : Je te dirai, c’est plus une question de goût et de couleur. Pour moi, c’est plus toi qui vas voir. Si je devais faire un truc comme ça, je partirai plus peut-être sur un canapé-lit si je veux faire un truc design. Mais je prendrai un truc quand même qui peut se déplier au cas où je voudrais louer à plusieurs personnes. Mais sinon je mettrai un canapé normal ou un canapé-lit. Le clic-clac ça fait vite cheap. Si tu veux faire un truc bien, sympa, je pense que c’est bien de mettre un canapé. Après, ça dépend de la taille de ton logement mais claquer quatre personnes dans un petit T2 de 30-40m², c’est lourd. Une fois de temps en temps, peut-être avec des familles pourquoi pas mais quatre adultes dans un truc de 30m², c’est tendu. J’ai mis des logements à 40m² avec trois adultes, tu vois qu’avec trois adultes déjà tu sens que c’est rempli. Et pourtant c’est 40m². Des fois, je dépannais certains logements et je voyais qu’ils sont trois dedans. J’ai l’impression que les mecs tiennent l’un sur l’autre. Si c’est juste pour essayer de maximiser la rentabilité, tu risques de dégrader l’expérience voyageur. Koceïla : Le but c’est ça, c’est de rajouter deux couchages et d’augmenter un petit peu le prix derrière aussi. Kendy : Tu vas pas louer beaucoup plus cher. C’est pas parce que tu vas rajouter un clic-clac que tu vas te dire que tu vas passer de 30 à 60 euros, c’est mort. Le seul truc qui va se passer c’est que tu vas avoir quatre personnes qui viendront dans ton logement pour peut-être le même prix ou peut-être cinq ou dix euros supplémentaires. Koceïla : Oui, ça va pas chercher loin, je suis d’accord. Cinq-dix, c’est ça. Après, comme tu peux le rajouter en plus et garder le même prix, ça peut être aussi une valeur ajoutée. Kendy : Oui mais c’est ce que je te dis, si tu rajoutes un prix, il faut que ce soit qualitatif. Le mec qui rajoute cinq ou dix euros, il aura l’impression d’avoir payé. Et si tu le fais dormir sur une natte par terre, c’est pas cool. Du coup, soit tu fais pas payer et du coup, la personne a une bonne expérience. Ou en tout cas, il peut quand même te dépanner. Mais si tu fais payer, même si c’est cinq ou dix euros, le mec va attendre un truc supplémentaire sympa. Tu peux pas te dire que le mec comme il a payé juste 5 euros, je vais le faire dormir par terre. Ça fonctionne pas comme ça. Des fois, autant ne pas proposer le truc. J’ai des T2 où j’ai pas mis de clic-clac parce qu’en gros, je savais que ça allait être dégueulasse. J’ai mis des fois des lits pour des enfants et tu vas de dire que si la mère vient avec son enfant, elle peut mettre le lit. Et malgré ça, j’ai eu des commentaires genre « On devait mettre l’enfant dans la partie cuisine. En plus, il y a pas de rideau dans la cuisine, du coup, il faisait jour ». Tu vas vouloir donner un service en plus aux gens et c’est là qu’ils vont vouloir t’allumer. Du coup, je te dirai de faire attention à ça. Koceïla : Je vais partir sur un canapé classique, ne pas se prendre la tête. Un bon canapé pour augmenter l’expérience client. Kendy : Je sais pas si tu avais d’autres questions ou si c’était bon pour toi, du coup ? Koceïla : Non, c’est bon. Si j’ai des questions qui reviennent, je te ferai signe. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, tu me fais savoir. Koceïla : Merci beaucoup. Kendy : Je t’en prie, à tout à l’heure. Si tu as une question, je t’invite à lever la main, comme ça je vais te donner la parole. Mathilde qui me dit : « Je suis dans le train, j’en ai pour une trentaine de minutes, à tout à l’heure ». Je sais pas si c’est bon pour toi, Mathilde, ou pas. Je donne la parole à Mathilde. Salut Mathilde, comment vas-tu ?

(00.54.43) Mathilde : Salut, ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. Mathilde : Salut tout le monde. J’ai pas trop de questions puisque tu as répondu à mon problème concernant les courtiers et la notion de financement que j’avais eu. Je t’ai pas répondu mais merci, tu m’as bien aidé, j’ai pas donné suite. Sinon, j’ai pu avoir les vendeurs aujourd’hui, ils acceptent de repousser la date d’un mois. Ils acceptent avec beaucoup de difficultés, ils ont pas vraiment le choix. Kendy : En fait, ils font du cinéma parce que de toute façon, ils ont pas le choix. Mathilde : Ils ont vidé la maison de tout ce qu’il y avait (four...) ce sera encore plus compliqué pour eux, donc ils ont pas le choix, ça m’arrange mais je vois bien que je les mets dans l’embarras quand même. Kendy : Pour donner un peu le contexte aux autres Sprinteurs c’est que Mathilde a eu un truc un peu chelou. Est-ce que tu peux expliquer un peu ce qui s’est passé pour toi ? C’est vrai que pour les autres Sprinteurs, ça pourrait être intéressant parce que j’avais vu ça. Mathilde : En fait, j’ai fait les recherches de financement, j’ai fait plusieurs banques et dont des banques en ligne. Et j’ai reçu une offre de financement, ils proposent un financement de la part d’un centre de crédit. Les informations que je trouvais là-dessus n’étaient pas très cohérentes. J’appelais le numéro de téléphone, on me répond pas. J’appelais à plusieurs reprises, je laisse des messages, on me rappelle pas. Les mails ne sont pas signés d’un nom, c’était un peu chelou. L’adresse, ça me ramenait bien à l’adresse d’une banque mais la banque populaire qui n’avait rien à avoir avec ce qu’ils me proposaient. Je pensais que c’était un faux. Kendy : C’est très chelou. En fait, ce que j’ai fait après c’est que j’ai regardé... puisqu’en fait, pour donner un peu le contexte c’est que Mathilde a eue une offre de prêt d’organisme qui travaille normalement avec un truc qui s’appelle Crédit banque. Du coup, quand on tapait le numéro de Siret, on tombait sur la banque populaire qui n’a rien à avoir avec ça. En fait, ce que j’ai fait c’est que j’ai été sur leur site internet, j’ai pris un peu l’adresse qui était notée sur le site. Je suis tombé à Rennes, sur une petite boutique qui n’a rien à avoir. Je dis mais c’est quoi ce bordel, c’est vraiment très chelou. En plus, ce que j’ai vu aussi c’est que sur les montants du prêt, la virgule n’était pas au bon endroit tout le temps. A un moment, ils te mettent le prix du prêt c’est genre un montant ridicule : 400 euros, je sais plus mais en tout cas, le montant du prêt était ridicule par rapport à 100.000-190.000 euros empruntés, ça me paraissait chelou. Mathilde : Je laisse. Sinon j’ai contacté l’autre courtier, on voit comment ça avance. Kendy : Il t’a déjà contacté ou pas ? Mathilde : Je l’ai contacté aujourd’hui. Du coup, là, il doit m’envoyer le mandat. Kendy : OK, parfait, comme ça on avance. C’était un peu chelou quand même. C’est vrai que je n’ai jamais eu le coup. Je t’avoue qu’en fait, j’essaie d’imaginer qu’est-ce qui pourrait être l’arnaque derrière mais j’ai pas réussi à trouver parce qu’en fait, comme ils sont censés te prêter de l’argent, on pourrait se dire : « Si il te donne l’argent, tant mieux ». Mathilde : J’ai pu voir tout ce qui est frais qui sont à côté. Il faut les payer, c’est pas déductible. Kendy : Exact, mais comme c’est des petits montants, je me dis que faire une offre comme ça pour 600 euros c’est un peu con. Mathilde : Oui, c’est vrai. Kendy : ça pue, on va laisser tomber, on va passer à autre chose. Mathilde : Du coup, là, je me mets à la recherche. Kendy : C’est parfait. En tout cas, si tu as d’autres questions qui te viennent, tu me fais savoir. Mathilde : ça marche, merci beaucoup. Kendy : Je t’en prie. J’avais une question. Comment vas-tu ?

(01.00.11) Intervenant : ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. Intervenant : Je t’avais parlé, la dernière session où j’étais venu du reste du montant travaux que je souhaitais faire. En fait, on avait parlé de plusieurs stratégies. J’en ai parlé avec mon artisan et je vois il bégaye : « ça met du temps » etc. Après, j’ai une société qui peut le faire mais par contre, elle me dit qu’elle veut pas recevoir l’argent directement de la banque, elle peut me faire une facture acquittée mais le risque, comme je t’avais dit la dernière fois, c’est que la banque va me demander preuve de fonds et tu m’avais dit de dire que je payais en espèce. J’ai dit que j’étais pas trop à l’aise avec ça. Et c’est surtout qu’en fait, en y réfléchissant, s’ils disaient ça, normalement, on peut pas payer plus de 1.000 euros en espèce. Kendy : N’importe quoi, qui a dit ça ? En fait, par exemple, pour récupérer 1.500 euros à la banque, on va te demander de le ressortir facilement comme ça. En plus, on dit ça mais il y a pas longtemps, j’ai sorti 3.000 euros avec ma carte. Ça dépend de la carte que tu vas avoir, premièrement. Intervenant : Ce que je voulais dire c’est que tu peux pas payer l’artisan en espèce à plus de 1.000 euros, par exemple dans les commerces. Kendy : Pourquoi ? Intervenant : Si tu paies en espèce, tu peux pas payer plus de 999 euros en espèce. Kendy : Je sais pas. Mais en fait, peut-être que... Intervenant : ça m’est arrivé. Je suis dans l’immobilier, on m’a déjà fait des cadeaux, on m’avait payé en espèce, je voulais payer en iPhone, soit boulanger ou à la FNAC, c’était plus de 1.000 euros et on m’avait dit, c’est véridique : « Non, on accepte jusqu’à 1.000 euros en espèce après, vous payez autrement ». Kendy : J’ai jamais eu le coup. Je sais que, par exemple, chez le notaire à partir d’un certain montant, il faut que ce soit en virement ou un truc du genre mais c’est plus pour des questions de blanchiment d’argent. Mais dans les commerces, j’ai jamais eu le coup. Je sais pas est-ce que j’ai déjà payé en espèce comme ça... j’ai pas énormément payé, je sais pas. Intervenant : Juste taper sur Google, tu vas voir. Je crois qu’on le trouve facilement « Paiement en espèce dans les commerces ». Kendy : Oui mais ça c’est pas un commerce. C’est comme là, par exemple, je te dis que j’ai fait un truc sur ma voiture il y a pas longtemps, j’ai payé 1.200 euros, j’ai payé en espèce. Mais après, c’est vrai qu’il m’a pas fait de facture. Intervenant : J’ai trouvé. « Le paiement en espèce d’un particulier à un professionnel ou entre professionnels est autorisé jusqu’à 1.000 euros ». Kendy : Je savais pas ça, tu m’apprends un truc. Comme il m’a pas fait de facture, je pense que c’est pour ça qu’il a pu prendre le paiement en espèce. Mais je pense que ça doit être un truc pour empêcher du blanchiment. Intervenant : Oui, bien sûr. Pour revenir à mon problème, au final, si je dis que j’ai réglé la facture en espèce, la banque peut dire non. Kendy : Mais même si c’est pas espèce genre tu fais toi-même la facture. Tu t’es organisé avec le mec, tu as payé, c’est payé c’est payé. On n’est pas obligé de se demander les numéros de série des billets que tu as donnés au mec pour le payer. Et peut-être que tu peux pas payer plus de 1.000 euros en une fois mais si tu paies en plusieurs fois, tu peux faire du sur-versement. Dans tous les cas, ce que tu essaies de faire, c’est un peu compliqué. Que ce soit compliqué en disant que tu paies forcément en espèce ou que ce soit compliqué en disant que tu as fait un virement, dans tous les cas c’est compliqué. Soit tu te dis que tu veux pas faire de truc compliqué et tu dis au mec de reprendre l’argent, soit tu te dis que tu veux un truc compliqué... Intervenant : Oui, après, le truc c’est que je me prépare au cas où tu as une demande ou une preuve de fonds. Ils pourraient ne pas me demander de preuve de fonds, il y a aucun souci, le débat n’a pas lieu d’être. Mais s’ils sont là à me dire : « Vous avez un justificatif ? » Kendy : De toute façon, tu peux très bien avoir quelqu’un de la famille qui t’a aidé, qui a payé avec toi. Si on veut aller loin, on pourrait te demander des preuves de paiement de tout. Mais dans tous les cas, on va te demander un truc que tu n’es pas censé pouvoir fournir. Parce que là, si on te demande une facture, tu n’es pas censé pouvoir la fournir parce que le mec n’a pas vraiment fait de service en question. Intervenant : Une facture, je peux essayer de m’arranger. Kendy : En fait, c’est quand même un truc que tu t’es arrangé. C’est pas un vrai service que le mec t’a fait. Du coup, dans tous les cas, on sera dans un truc un peu compliqué. Je pense que là, tu te prends beaucoup la tête pour pas grand-chose. Si vraiment tu sens que c’est compliqué, c’est tout, tu dis au mec de reprendre l’argent mais si vraiment tu veux des sous, tu fais ça. Ou sinon tu fais un chèque, tu dis que tu as payé en chèque et que le mec va l’encaisser et c’est tout. Tu fais un chèque, ils peuvent te demander c’est quoi le numéro du chèque : « C’est le XXX, le mec va bientôt l’encaisser, il faut me donner l’argent pour que le mec puisse l’encaisser ». Mais là c’est encore plus simple, parce qu’en gros, c’est logique : « J’ai fait un chèque de 5.000 euros, j’ai déjà fourni le chèque à l’artisan, il m’a demandé simplement de lui dire quand les fonds seraient débloqués pour qu’il puisse l’encaisser. Là, il attend pour l’encaisser, même qu’il a peut-être déjà envoyé à sa banque, donc là il faut débloquer les fonds ». Intervenant : Comme ça j’ai pas trop aussi sur ma comptabilité. Kendy : ça se justifie que l’argent n’est pas encore sur ton compte mais que ça va sortir. C’est pour ça qu’il faut qu’il t’envoie l’argent. Intervenant : Voilà, c’est possible ça (rires). Kendy : Il suffisait de demander. L’histoire du chèque, je pense que c’est bien et ça se justifie facilement. Tu peux même le faire pour de vrai, tu peux même faire une photocopie du chèque alors que le chèque est déjà déchiré. Intervenant : Je fais un chèque c’est sur une autre banque ? Kendy : En plus, encore mieux, ça veut dire que l’argent est sur l’autre compte. Parce qu’en gros, là, il pourra pas dire que tu vois l’argent partir, tu peux te faire le virement sur l’autre compte pour justifier que tu as payé avec le chèque. Ça c’est encore mieux, c’est parfait. Intervenant : Je fais faire ça, je vais demander une facture. Je fais un chèque et je demande direct les fonds. Je m’en fous, je déchire. Kendy : Tu peux même envoyer la photocopie au mec. Tu dis : « Voilà la photocopie du chèque si vous voulez l’avoir ». Intervenant : On est honnête entre nous, il y a pas de souci. Kendy : Après, comme c’était sur le Crédit Agricole, vous comprenez bien que je dois réalimenter mon compte Crédit Agricole, donc là je vais refaire un virement du compte actuel Crédit Agricole comme ça, il me rembourse. Intervenant : C’est ça. Mais après, j’ai envie de te dire que je pourrais très bien le laisser sur le compte de la banque. Kendy : Pourquoi pas... on peut essayer d’aller jusqu’au bout (rires). De toute façon, tu te débrouilleras. Intervenant : Pour les nouvelles, les deux biens tournent. Le premier, je trouve que c’est un peu plus calme. J’ai eu un commentaire qui m’a saccagé, qui m’a fracassé. Le mec est venu, il a mis un commentaire, premier commentaire, il a dit que c’est une cellule le truc, il a mis ça en commentaire. Tellement petit, il m’a mis 1 sur 10. Kendy : Après, les cas comme ça, tu vas toujours avoir des mecs un peu chelous. Mais là, le truc compliqué c’est que là, c’était le premier. Les gens qui viennent après, ils verront que, oui, c’est peut-être un peu petit mais ça fait le taf et après, il fera d’autres commentaires. Et celui-là va descendre un peu plus dans les abysses. Il faut juste que tu aies d’autres personnes qui arrivent et qu’après, ça devrait mieux se passer. Intervenant : C’est ce qui est en train de se passer là, du coup. Je regardais là comme ça pour voir par la suite, du coup on voit si on peut continuer. Mais c’est vrai qu’on en avait déjà discuté du fait d’être indépendant. Je vois l’handicap par rapport à autres qui sont restés salariés pour continuer à investir. Kendy : ça c’est un truc dans ta tête parce que de toute façon, les problématiques que tu vas rencontrées, crois moi que tous les autres Sprinteurs vont l’avoir, à des échelles différentes. Il y a très peu de Sprinteurs qui vont venir et se présenter à la banque avec déjà deux projets en cours en disant : « S’il vous plait, re prêtez moi pour une troisième ou un quatrième ». Tout le monde va faire passer le truc en sous-marin, obligé. A un moment tu peux pas venir et tout présenter à plat comme ça, c’est pas possible. J’ai des dossiers qui prennent du mal à passer alors que les mecs ont tout. Pour te donner un exemple typique, Giovanni. Il est fonctionnaire, il avait de l’épargne, il avait pas encore acheté de bien, il a galéré pour faire passer son premier projet. Intervenant : Par exemple, Camille, Benoit et Aimée, quand tu fais passer ça en RP, c’est comme une lettre à la Poste, j’ai l’impression. Pourquoi il a pas fait ça ? Kendy : Il a essayé de faire tous ces trucs, toutes les propositions possibles et c’est pas passé. C’est pas que lui. Il y a même Régis aussi c’est pareil. Ce qui est drôle c’est que quand c’est passé, à ce moment-là ils avaient deux, trois propositions. Giovanni, quand il a eu l’accord, il y avait deux banques qui lui disaient oui. Mais pendant un certain moment c’était chaud. Il y a un autre truc aussi qu’on dit pas c’est qu’il y a beaucoup de dossiers où tu vois les mecs, ça passe facilement. On sait pas combien ils ont en épargne. Quand le mec a 20.000-30.000 euros d’épargne et qu’il a décidé de lâcher 10K dans le projet, oui, la banque va financer plus facilement que quelqu’un qui va se dire : « Je n’ai pas les 10K » ou « J’en ai juste un petit peu ». Il y a plein de trucs qu’il faut prendre en considération parce qu’on est pas tous égaux quand même. Entre celui qui a 60K d’épargne, quand tu vas présenter son projet c’est sûr que la banque va le financer plus facilement que toi qui as 7.00 euros de côté. Intervenant : Mais est-ce que la personne qui a 60K de côté qui ne vit que de ses revenus locatifs et qui n’a pas de CDI, elle a plus de chance de passer que quelqu’un qui a 10.000 de côté mais qui est en CDI à côté ? Kendy : Franchement, c’est kif-kif. Ça dépendra de la banque mais pour moi, c’est vraiment kif-kif. Et même je te dis, celui qui a 60K de côté et une activité qui tourne et qu’on peut voir que ça tourne, il a même plus de chance que celui qui a déjà fait un projet et qu’il veut présenter son deuxième projet avec tout à vue, là c’est mort. Même s’il a 10.000 de côté, qu’il est en CDI et tout, il a un projet qui est déjà présenté et ça vient juste de lancer, il y a de fortes chances qu’on lui dise de revenir plus tard. Intervenant : Alors que le mec qui a déjà fait des LCD qui est sur au moins un an de recul... Kendy : Qui a fait de l’épargne de côté, oui, lui ce sera peut-être plus facile à passer. Il faut mettre des sous de côté et y aller. Il faut pas se mettre des freins, parce que je te dis il y a pas de vérité générale. J’ai vu trop de projets, trop de dossiers galérer alors que les mecs sur papier, il y a pas de raison (01.16.03). C’est comme Stevens, je sais pas si tu te rappelles de lui mais il a galérer. A la fin, ils lui ont même dit : « Pour pouvoir financer votre projet, il faudra prendre un architecte » parce qu’il avait 100.000 euros de travaux. On lui a dit : « On te suit mais il faut mettre 10.000 euros dans un architecte qui va suivre le chantier et on vous suit ». Du coup, il était obligé. Il a payé limite un architecte pour pas grand-chose mais il était obligé pour pouvoir financer son projet. Et pourtant il avait de l’argent de côté, il est en CDI, il est ingénieur. Intervenant : Il y a pas de vérité. Kendy : Il y a vraiment pas de vérité. Et même l’autre fois, je disais ça à un Sprinteur. Je disais des fois, on peut se dire c’est que le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, CIC... c’est une tendance que j’ai remarqué et pourtant il y en a un qui m’a dit : « Je suis passé chez la banque Postale ». Je dis what ? A chaque fois qu’on a été chez eux, ils nous ont pris la tête, t’as limite l’impression que c’était des fonctionnaires qui voulaient pas bosser. Intervenant : La Banque Postale aime bien les fonctionnaires. Kendy : C’est la banque populaire ça. Les banques populaires aiment bien les fonctionnaires, ils ont le truc pour eux. Giovanni est fonctionnaire et même eux, ils lui ont chanté des noises. C’est particulier. Même moi, j’ai essayé de voir plein de tendance, est-ce qu’il y avait une formule ? Il y a pas de formule. La seule formule que j’ai trouvé c’est qu’il faut taper dans le lard pour envoyer du steak, faire du volume et tu verras bien où ça tape. En tout cas, j’ai pas trouvé d’algorithme qui fait que si tu fais comme ça, comme ça c’est sûr que ça va passer. Intervenant : C’est clair. Après, je t’avoue que j’étais arrivé en fin 2019, j’ai trouvé en 2020, ça s’est tellement enchainé les deux, c’était tellement fatiguant de suivre les travaux, tout, l’ensemble. Je t’avoue en tout honnêteté, il y a quand même une flemme mais te dire que tu repars dans le truc, etc. Kendy : C’est même ce que je dis aux Sprinteurs, parce que c’est beau de dire : « J’ai deux projets » je leurs dis : « C’est bien mais il faut pouvoir assumer derrière ». Toi encore ça va parce que tu les as fait l’un après l’autre. Mais des mecs comme Johan qui les ont fait en même temps, avec deux projets dans deux villes différentes, c’est un bordel. Intervenant : Non mais moi, c’est pas en même temps. Kendy : Oui, mais toi c’était après. Tu as quand même fini le premier avant de lancer le deuxième, les travaux, pour le suivi. Mais lui, le chantier, il devait suivre les deux en même temps. C’est tendu. Intervenant : En plus, il travaille à côté, il est parent. C’est fatiguant, c’est pour ça que je me dis que si je repars, j’ai quand même envie d’avoir des garanties. Je sais ce que c’est que de trouver un bien, je sais ce que c’est que d’aller jusqu’au notaire, après de suivre tout. Après, tu peux dire que c’est des croyances qui sont limitantes. C’est pour ça que j’ai quand même envie d’être... par rapport à ce côté financement. Kendy : De toute façon, ça tu pourras pas l’avoir. Et même je vais te dire un truc encore plus pervers, c’est que même quand tu as un mec avec qui tu as l’habitude de travailler, en gros il a l’habitude de te suivre, il te dit : « Je te suis, on y va », tu peux avoir des déconvenues. Combien de fois les mecs m’ont dit : « T’inquiètes, franchement là, c’est bêton » et puis, il me dit : « Tu sais c’est monté à Lille, c’est monté à Paris. Il faudrait qu’on revoit... » il me fait perdre du temps. Pourtant c’est des directeurs et tout. Il y a vraiment pas d’assurance que tu peux avoir. La seule chose que tu peux faire c’est aller et voir ce que ça donne. Si ça passe, tant mieux. Si ça passe pas, tu rectifies et c’est tout. Personne ne pourra te donner cette garantie. Même celui qui saura te donner une garantie, tu peux même pas vraiment faire fond dessus, ça va capoter à la fin. Intervenant : Je suis d’accord. Tu sais comme je suis dans l’immobilier, c’est dur de reprendre, là je sens que le marché en région parisienne... je sais pas si c’est la guerre en Ukraine ou les élections qui arrivent mais c’est calme. Je sens que c’est calme. Kendy : En fait, il y a un tout. C’est un tout, les gens sont un peu plus inquiets. Il y a des gens qui se disent : « Est-ce que c’est vraiment le moment de me lancer dans l’immobilier maintenant ? Alors que j’ai même du mal à mettre du gasoil dans ma voiture » il y a tout qui joue sur le moral des gens, c’est normal. Il y a pas que ça, il y a aussi le fait que les gens entendent que les matériaux sont plus chers, c’est pas le moment, etc. Il y a un tout qui fait que, sur l’investissement, c’est sûr que tu vas avoir des gens qui vont lever un peu le pied. Ce qui est encore mieux c’est comme maintenant il va y avoir des... justement tu étais à la rencontre, tu avais vu l’intervention de Maxime qui parlait des (01.22.30) énergétiques qui seront avec les DPE, avec les logements qui sont interdits à la location prochainement, tous ces trucs vont faire que il y a beaucoup de gens qui vont lever le pied. Pour nous qui achetons, ce sera justement une aubaine parce qu’en gros, le mec avant avait peut-être avait 50 appels pour son bien, maintenant il en a plus qu’une dizaine et c’est dix Sprinteurs qui viennent pour le signer. Ce sera peut-être un peu plus intéressant pour ceux qui veulent investir. Mais c’est sûr que si tu vends des biens, je suis pas surpris que tu remarques une tendance un peu à la baisse au niveau de l’investissement ou en tout cas de l’achat. Intervenant : C’est incroyable. Comme j’ai grave levé le pied, déjà c’est dur de m’y remettre. C’est pour ça que je te posais la question justement. Parce que là, je te cache pas, je me dis que heureusement que j’ai fait les deux projets puisque c’est ce qui me permet de vivre. Après, à côté, je regarde un petit peu aussi marchand de biens, je sais pas si tu t’en es déjà un peu intéressé. Kendy : C’est des trucs intéressants. Mais justement, c’est des trucs que je vous en parlerais un peu plus tard mais il y a des choses à faire dessus. Mais le truc, comme je dis souvent, il faut pas trop s’éparpiller. Commencer un truc, le maitriser vraiment et après, les autres trucs, on les verra après mais c’est sûr qu’il y a du cash à se faire sur ce genre de truc. Mais là encore, comme je dis, il faut faire les choses dans l’ordre. Mais de toute façon, ça on aura le temps d’en discuter en temps et en heure, donc pas de panique. Essaies d’avancer sur tes projets. Intervenant : Là, c’est pas par exemple pour vendre un immeuble. Là, ce serait vraiment de faire mon activité à côté. Kendy : Franchement, je suis pas sûr. Ça peut être bien mais il faut déjà que tu aies une belle assise, parce que si tu n’as pas une belle assise, tu seras obligé de t’associer avec des gens qui ont une belle assise pour pouvoir mettre du cash. En gros, les marchands de biens, les banques n’aiment pas du tout. Du coup, pour pouvoir faire financer des projets, ça va être chaud. Même moi, pour financer ma société, les mecs m’ont pris la tête parce que ils se sont dits : « Pourquoi tu investis en SASU et pas en société, en SCI ? » parce qu’en gros, ils se sont dits tout de suite : « Tu investis, il y a une société commerciale, c’est pour faire du marchand de bien ». Du coup, ils voulaient pas me suivre. Je dis : « Non, ne vous inquiétez pas, c’est vraiment un site patrimonial ». En fait, il y a eu beaucoup de malfaçons ou des trucs où les gens se sont un peu gavés avec ça, qui fait que aujourd’hui, quand tu dis marchand de bien, si tu mets pas un gros billet sur la table, pour la levée des fonds c’est chaud. Et en plus de ça, tu as plus de contrainte. Le mec a le moindre petit truc sur son bien, tu es obligé d’intervenir. Là, quand tu deviens professionnel, c’est un peu comme quelqu’un qui achète une voiture, tu achètes ta voiture aujourd’hui auprès du garage, tu te rends compte deux ans après que peut-être elle était accidentée ou je sais pas et le mec le savait même pas. Tu retournes, tu te fais rembourser ta voiture. En gros, le mec aurait dû te dire que c’était accidenté, il te l’a pas dit. Alors que si c’est un particulier qui te la vend, c’est tout : « Je t’ai vendu la voiture, tu te débrouilles maintenant ». C’est un métier où il y a du cash à se faire dedans mais si tu te lances dedans, il faut vraiment bien maitriser le truc. En tout cas, les mecs que je connais qui se sont lancés dans ça, qui ont vraiment envoyé du steak après, c’est souvent parce qu’ils se sont associés avec des mecs qui pesaient. Tu as un mec qui pèse très lourd, il est dans le garant et tu fais le job. Tu es obligé de partager le gâteau avec cette personne. Intervenant : C’est intéressant d’avoir ton point de vue. On va faire ça, on va continuer. Kendy : Tu me donneras des nouvelles pour le chèque pour me dire un petit peu comment ça s’est passé. Intervenant : On fait ça. Kendy : Passes une bonne soirée. Si tu as d’autres questions, tu me fais savoir. Intervenant : Merci. Kendy : Je t’en prie. Si tu as une question, je t’invite à lever la main. J’ai une question de Elina.

(01.27.23) Elina : Bonsoir Kendy, ça va ? Kendy : Salut Elina, comment vas-tu ? Elina : ça va et toi ? Bonsoir tout le monde. Kendy : Je vais bien. Elina : Du coup, j’ai juste deux questions. J’essaie de signer l’offre d’achat pour (coupure) et en fait, l’agent a envoyé le truc aujourd’hui et il y a plusieurs choses que je comprends pas dans l’offre qu’il m’a envoyée. Ça fait mention d’un truc, c’est un espèce de dépôt de garantie. Je sais pas ce que c’est, je retrouve le truc et je te le lis. En gros, ça dit : « La vente, si elle intervient, aura lieu aux conditions ordinaires et de droit. En cas d’acceptation de la présente proposition par le vendeur, un acte soussigné privé sera étable dans les meilleurs délais pour... Un dépôt de garantie de ... maximum 10% du prix total de la vente sera versé par virement sur le compte séquestre du rédacteur du compromis ». Kendy : En fait, c’est le séquestre mais c’est pas obligatoire. En fait, ça c’est si tu veux, tu le verses mais nous, on ne verse pas ce genre de truc. S’il te demande de verser quoi que ce soit, tu dis que tu as prévu de faire financer ton projet totalement et que tu mets pas de séquestre. T’es pas obligée de le faire. Des fois, ils peuvent demander à certaines personnes de verser ça et en gros, si il y a un problème, l’argent est là, ils peuvent « se servir » mais nous, on ne met pas ça. Et si vraiment ils te mettent la pression qu’il faut que tu mettes un séquestre, tu dis : « Si c’est comme ça, je laisse tomber ». Je sais même pas à quel moment c’est judicieux de mettre un séquestre. Si vraiment tu avais absolument prévu de mettre un apport, peut-être que oui. Mais même ça, je suis pas fan parce que si demain, il y a un souci, vous n’êtes pas d’accord sur un truc, vous devez bloquer la vente pour un certain moment, tant que la vente sera bloquée, ton budget sera bloqué et tu as besoin de ton cash. Tu dis simplement que tu mets pas de séquestre. Le seul montant que vous pouvez payer quand vous lancez votre projet, c’est les frais de dossier, ça doit pas dépasser les 500 euros. Ça peut être 200 euros, 300 euros, 150 euros. Des fois même j’ai payé 50 euros parfois. Le notaire me dit : « Pour les frais d’acte, il faut payer 50 euros », je paie 50 euros. Il faut pas payer plus de 500 euros. Elina : OK, c’est clair pour moi. Une autre question, c’est plus quand tu te dis, le truc là c’est détaillé et de mettre quel prêt, est-ce que c’est de l’argent que tu as ? Est-ce que tu as recours à un prêt ou pas ? Je me suis dit que taux, j’allais mettre 1,05, pour moi c’est ce qui se fait, en ce moment, sur les prêts sur 20 ans. Et là, il te demande apport personnel. Et en fait, le truc c’est que j’ai envie de mettre zéro, sauf que tant que tu n’as pas vu la banque et que tu n’as pas négocié, tu sais pas. Kendy : ça c’est les conditions pessimistes que tu es prête à accepter. Ce que tu dois te dire c’est, par exemple, si tu veux pas mettre d’apport, tu dis « Pas d’apport ». En gros, sur la partie du taux, à 1,05 je trouve que ça fait faible. Mais en imaginant que tu décides de mettre ça, ça veut dire que c’est le taux le plus fort que tu es prête à accepter. Si, par exemple, on te propose 1,20 tu vas pas accepter. En tout cas, tu peux décider de refuser ce prêt. Elina : Il faut peut-être que ce soit sûr que sur l’offre d’achat ou même sur le compromis, il faut essayer de mettre un truc assez pessimiste, en fait. Kendy : Oui, tu mets la condition pessimiste sur laquelle tu es d’accord. Par exemple, sur le compromis, la condition pessimiste qui fait que tu vas pouvoir poursuivre c’est l’obtention du prêt à un certain taux. Mais si tu n’as pas le prêt, c’est tout, tu continues pas. Et si tu as le prêt mais à un taux supérieur à ce que tu avais prévu, tu prends pas non plus. En tout cas, tu pourrais te sortir de la vente avec ça. Mais ça veut pas dire que si, par exemple, tu as trouvé un prêt à 1,20 et que tu veux l’accepter à ce prix, tu peux quand même l’accepter et quand même signer ton compromis. Mais en tout cas, si tu voulais sortir de la vente, tu pourrais utiliser une des conditions là pour pouvoir sortir. Si, par exemple, on te propose un prêt à 1,20 et tu avais mis 1,05 on pourra pas te forcer de faire la vente, tu pourras dire : « Non, j’avais dit que je veux à 1,05. Là, c’est 1,20 je peux pas continuer ». Si tu proposes un refus à 1,02 on pourra pas te dire qu’il faut que tu poursuives. Elina : Là, c’est pas encore vraiment le compromis mais je me dis que ce serait bizarre de mettre un truc là et de mettre complètement autre chose au compromis. Je vais plutôt mettre un truc genre 1,20. J’ai surtout peur de les froisser, en fait. Si je mets zéro, je peux toujours mettre 10.000 et après, si j’arrive à négocier avec un courtier un zéro, tant mieux pour moi. Est-ce qu’il vaut mieux être un peu rassurante là et mettre un apport pour qu’ils se disent que... Kendy : ça sert à rien. De toute façon, ce que tu veux c’est qu’ils acceptent ton offre. Une fois que ton offre est acceptée... de toute façon, t’es pas obligée de mettre tout ton pédigrée sur l’offre. Sur l’offre, tu dis : « Je suis prêt à acheter votre bien à tel prix » et ils acceptent ou ils acceptent pas. Ensuite, on va rentrer dans les détails au niveau du compromis mais ça sert à rien de commencer à rentrer dans des trucs compliqués sur l’offre. Si ils avaient déjà pré rempli l’offre, OK. Mais ça sert à rien de faire des trucs compliqués. Elina : Le PDF qu’on m’a envoyé est hyper détaillé. Je pense qu’au pire je remplis pas ce truc. Kendy : En gros, si tu as déjà payé l’offre et qu’ils l’ont accepté, tu fais une offre un peu simple, tu dis voici l’offre et ils te le renvoient signée. Elina : En fait, ça c’est déjà fait mais c’est justement l’agent qui m’a envoyé son PDF à lui, son template à lui à remplir. C’est vraiment un PDF sous les yeux où il y a plusieurs trucs à remplir et je me suis dit, il me demande plein de détails et je voulais pas écrire. Les premières offres que j’avais faite, j’avais pris le modèle que tu nous avais donné, j’allais pas raconter toute ma vie comme ça. Mais là, justement, il y a le truc devant moi où il y a écrit « Montant : ... », « Taux : ... », « Durée envisagée : ... » et « Apport personnel : ... » je me suis dit que ça me fait chier. Kendy : Mais ça, je pense que c’est le compromis que tu vas signer chez l’agence. Je pense que l’agence a prévu de faire le compromis chez elle. Elina : Ils me demandent de renvoyer ça pour cette semaine pour qu’après, les vendeurs signent, en fait. Kendy : Si l’offre est déjà validée, la deuxième étape c’est le compromis. Elina : Elle est validée mais pas complètement. Kendy : Il faut qu’il t’envoie un document disant qu’ils ont accepté l’offre. Dis lui avant que tu signes quoi que ce soit, avant que tu remplisses quoi que ce soit, est-ce que l’offre a été validée oui ou non. Si oui, qu’il t’envoie le document signé. Elina : Je sais pas comment te dire. Pour moi, je sais que le truc qui est devant moi, là, c’est son template à lui de l’offre. Pourquoi l’offre est validée officieusement ? C’est parce qu’en fait, j’ai fait une offre, les vendeurs m’ont fait une contre-offre que j’ai accepté. C’est censé être bon parce que j’ai accepté leur prix. Mais on a encore rien signé, ni eux ni moi. Et là, ce qu’ils m’ont envoyé là c’est l’offre en question. Mais c’est son modèle à lui, pas le modèle des Sprinteurs. Kendy : Mais ça sert à rien. Si tu me dis que c’est une offre, en gros, si l’offre est acceptée, les mecs t’ont dit OK. Mais tu dois peut-être leur renvoyer un mail en disant : « OK, je suis d’accord pour le prix que vous m’avez proposé, on est d’accord sur cette offre ». Et là, ça fait office de validation de l’offre. Ils t’ont répondu genre 110.000, tu as dit OK pour 110.000, à ce moment-là, on peut se mettre d’accord pour la signature d’un compromis à telle date. En gros, une fois que l’offre est validée, il y a pas besoin de re signer de truc. Elina : En fait, on a rien signé encore, c’est ça que je te dis. C’est que, pour l’instant... Kendy : Oui, mais c’est pas grave. Si juste ils t’ont envoyé un mail disant : « Voici notre contre-proposition » et tu réponds en disant : « Oui, j’accepte votre proposition ». C’est comme si vous avez signé un document là. Elina : Oui mais c’est de l’oral, j’ai rien de leur part. Kendy : Non, il faut pas que ce soit oral. S’ils t’envoient un mail en disant : « Voici notre prix » et tu réponds au mail, là c’est bon. Mais si c’est de l’oral, là il y a rien de validé. Elina : Justement, pour l’instant, c’est que de l’oral parce que j’ai que les propos rapportés du vendeur. J’ai fait un mail où j’ai dit : « OK, j’accepte cette contre-proposition » mais leur proposition à eux, je l’ai pas eue. J’ai eu de l’oral et j’ai eu un message, un SMS du vendeur qui me dit qu’ils proposent ça. Après, j’envoie un mail, je dis : « OK, j’accepte ça ». Kendy : Comme c’est pas par mail interposé, c’est peut-être un peu compliqué. Dans ce cas, remplis quand même ce document... Elina : En dehors que je suis pas à l’aise avec le fait de mettre tous ces détails parce que je sais pas encore. Kendy : Non, justifies rien du tout. T’as pas à te justifier, tu n’as rien à justifier. Tu remplis le truc avec les informations. Et les endroits où il faut mettre zéro, tu mets zéro. T’as pas à justifier. Parce que si tu commences à justifier, là en gros ils vont dire : « On veut pas te suivre » ils sont pas rassurés. Fais un truc rapide : « Voici le document, vous me signez ça et on valide, on va signer le compromis ». Elina : En tout cas, je remplis pas séquestre et apport. Kendy : C’est pas que tu remplis pas, tu mets zéro. Tu dis qu’il y a zéro séquestre. Parce que si tu remplis pas et lui derrière te met 8.000 euros, tu peux pas dire que tu n’avais rien mis. Elina : Le gars m’envoie une lettre d’intention d’achat de trois pages, je me suis dit, on est même pas au compromis encore. Et sachant que il y a plusieurs endroits où il a écrit notaire, j’ai pas encore de notaire, j’ai commencé à chercher là. C’est pareil, un notaire, je vais rien en faire, j’en ai pas encore. C’est une offre d’achat, j’ai pas besoin d’un notaire. Kendy : Il faut que tu cherches un notaire maintenant, puisqu’il faut que tu mettes ton notaire pour qu’on sache qui va valider ton offre. C’est pas une fois que tu auras validé ça que tu pourrais dire que finalement il y a un notaire. Donc, il faut que tu trouves ton notaire. Elina : Il faut que je trouve avant de signer l’offre d’achat ? Kendy : Oui, il faut que tu le mettes dessus. En gros, si là c’est une intention d’achat, là si c’est un gros document qu’il te demande... j’ai même peur qu’il te fasse signer le compromis en agence. Du coup, pour moi, il faut que tu valides tous ces éléments d’abord. Elina : J’ai commencé à chercher mon notaire samedi, donc il faut que je le trouve vite. Kendy : Tu es en région parisienne, envoies moi un mail, je vais t’envoyer un contact en région parisienne. C’est une personne de chez toi, en plus. Elina : En guise de mail, je te transferts le truc que j’ai reçu justement pour que tu voies un peu la tête que ça a si tu as le temps de lire. En tout cas, c’était juste ça mes questions. C’est tout ce que je voulais te demander, je crois. Kendy : ça marche. En tout cas, si il y a d’autres questions, tu me fais savoir. Elina : Merci. Kendy : Je t’en prie. Si tu as une question, je t’invite à lever la main. J’ai une question. Tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es, comment ça avance pour toi. Salut, comment vas-tu ?

(01.41.05) Intervenant : ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. Intervenant : Premier jour, je suis déjà là pour te poser des questions. En fait, j’ai un petit souci de par ma situation. En mi-mars, j’ai reçu un avis détenteur sur mon compte. En gros, c’est une saisie administrative du trésor public. Du coup, j’avais vue ma banquière en début de mois, ce qu’elle me disait c’est que quand j’ai une saisie administrative justement du trésor public sur mon compte, je serai obligé d’attendre trois mois avant de pouvoir faire un financement, quelle que soit la banque. C’est un truc qui m’emmerde clairement, je le dis. C’est un truc qui est vraiment injustifié. Je leur ai fait un mail là, il faut que j’aille voir le trésor public en live parce que je vais pas attendre trois mois pour les projets. Kendy : Là, c’est fait. C’est comme si tu disais : « En fait, j’ai une cicatrice mais je vais me plaindre à la pierre qui m’a blessé, parce que... » c’est déjà ouvert, c’est déjà là.s Intervenant : Il y a aucun moyen, en fait, de... Kendy : Non, c’est mort. Il faut juste poursuivre. Mais après, tu viens d’arriver, te prends pas la tête pour ça. Le temps de trouver ton bien, de commencer à faire tes recherches de financement, les trois mois seront passés. Pas de panique pour ça. Il faut juste pas que ça t’arrive encore dans les prochains mois. Intervenant : Je vais pas entrer dans les détails, c’est pas intéressant. Je voulais aller directement les voir, parce que les mecs... c’est un coup dans le dos. Il y a pas un moyen peut-être de passer par un courtier ? Kendy : En fait, ce que je veux te faire comprendre c’est que, là, quand tu vas aller voir la banque, elle va te demander tes relevés. De toute façon, elle va voir tes trois derniers relevés. Si dans un des relevés... elle va forcément te poser la question : C’est quoi ce truc ? Et là, tu vas essayer de justifier... Le seul truc c’est d’attendre que ce soit passé. Intervenant : C’est vraiment mieux d’attendre, ne pas avoir à justifier de truc. Kendy : De toute façon, c’est déjà écrit. Comme je te disais, tu viens d’arriver, là tu as tout le temps encore pour pouvoir avancer sur ton projet. Fais tes recherches de bien et tu verras qu’au moment où tu seras en phase de signer ton compromis, les trois mois seront passés. Et même si c’est pas encore passé, le temps que les banques fassent ton dossier, les trois mois vont s’écouler. Intervenant : Tout ça, ça m’a tellement aidé, en fait. Kendy : Je comprends mais c’est pas la fin du monde, tranquille. Il y a un truc plus grave que ça : ils ont fait une saisie, c’est pas fun... ça va. Intervenant : Je suis tellement dynamique, je vais voir la notaire et je vois les saisis sur mon compte, je dis que c’est pas possible. Kendy : En fait, tu vois, il faut plus se dire... si ce truc essaie de te hanter, il faut juste se dire dans ta tête, c’est comme si c’était ton inconscient qui essayait de trouver une excuse pour pas avancer. Il te dit : « Non, là, tu vas pas m’avoir, quoi qu’il arrive, je vais avancer ». Intervenant : Je vais pas abandonner, non. J’essaie juste de trouver une solution, c’est un moyen de passe outre malgré ça. Kendy : Mais il y a même pas de solution à chercher, parce qu’il y a pas de problème. Il y aurait eu un problème si tu avais déjà trouvé ton bien aujourd’hui, si tu avais déjà signé ton compromis aujourd’hui. Mais là, t’as pas encore de bien, t’as pas encore de compromis, il y a pas de problème. Pour moi, il y a même pas de raison de te prendre la tête. Intervenant : C’est vrai, tu as bien dit. Du coup, je vais continuer mes recherches. En fait, au moment où il faudra parler, si c’est toujours d’actualité, je verrais. Kendy : Mais ce le sera plus, t’inquiètes. Là, j’ai envie de te dire, te prends même pas la tête là. Il faut juste avancer, fais tes recherches de biens et c’est de l’histoire passée. Limite tu aurais même pas du parler de ce truc, ça sert à rien, c’est fini, c’est déjà passé. En fait, ça devient problématique si tu as signé ton compromis il y a deux semaines et (01.46.03) là, tu perds trois mois. Mais là, on a même pas signé le compromis. On a même pas fait d’offre, on est même pas reparti en visite, donc tranquille. Intervenant : Tu as raison, je me suis un petit peu emporté. Kendy : En plus, là, tu as dépensé de l’énergie, tu leurs a envoyé un mail et tout. Tout ce temps-là, tu aurais mieux fait d’aller chercher des biens. Intervenant : T’as totalement raison. Je vais m’y mettre là ce soir. Kendy : Tranquille, te prends pas la tête et retournes sur tes recherches, il y a pas de problème. Intervenant : OK, pas de souci. C’était juste pour ça, merci. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, tu lèves la main, tu me fais savoir. Intervenant : OK, merci. Kendy : Du coup, j’ai une question de Ludovic.

(01.46.59) Ludovic : Salut Kendy. Kendy : Salut Ludo, comment vas-tu ? Ludovic : ça va ? Kendy : ça va et toi ? Ludovic : ça va. Deux, trois petites questions. J’ai quatre logements qui sont normalement tous prêts, il y en a deux autres, il y a quelques détails qui manquent. La première question c’est les détecteurs de fumée, est-ce qu’on devrait en mettre un ? Kendy : Je pense que j’ai dû le dire dans le programme, ça c’est obligatoire. Il y a même pas à réfléchir, il faut en mettre. Au moins un détecteur de fumée. Du moins quand tu as cheminée et tout, tu peux mettre un détecteur de monoxyde de carbone mais au moins détecteur de fumée. Et justement petite astuce, j’ai dû en racheter là, j’ai acheté sur Amazon avec une pile de dix ans. Parce que il y a pas longtemps justement il y avait une cliente qui me disait : « Monsieur Polestin, ça fait bip-bip dans le logement. Toutes les 30-40 secondes, ça fait bip-bip ». Du coup, je me dis que je vais passer voir. Et puis, en fait, c’est parce que la pile était presque terminée, du coup ça commençait à sonner. J’ai changé la pile et voilà. Mais après, en allant chez Amazon, j’ai vu qu’il y en avait avec des piles avec une garantie de dix ans. Donc, là pendant dix ans, tu es tranquille. Tu prends un truc comme ça et tu te prends pas la tête. Ludovic : OK, ça c’est nickel. Maintenant, pour ce qui est Beds24, quand on crée un logement, on ajoute les photos et autres. Est-ce que par la suite on peut les supprimer et remplacer, les modifier ? Kendy : Tu peux le faire mais... tu étais là à la rencontre des Sprinteurs, Wilfried avait expliqué son histoire avec la façade de l’immeuble. Ça, il faut vraiment faire très attention, à ne pas mettre un immeuble que ne correspond pas du tout. C’est un truc à faire attention. Mais après, si tu as pris des photos avec ton portable et que tu veux passer avec des photos de ton téléphone, il y a pas de souci. Ludovic : Une autre question derrière. Le déclencheur de la publication des logements sur différentes plateformes, au public c’est moi qui vais enclencher ? C’est pas que dès que tu as fait, tu es obligé, en fait, que ce soit publié ? Kendy : Par exemple, sur Airbnb, tu peux mettre « Publier » public ou pas. Ça, tu peux le faire. Sur Booking, je crois que tu peux le faire aussi. Mais en tout cas, même si tu le laisses en public, tu peux bloquer les dates pour que les gens puissent pas réserver. Ludovic : Là, maintenant, ça devrait être terminé. C’est juste que les artisans se sont barrés sur un autre chantier, il y avait encore quelques petits trucs à faire là. Ils me disent qu’ils vont revenir normalement lundi prochain. Ça m’a fait perdre deux semaines, c’est pas grave. Mais l’idée pour moi, c’était que ce lundi que ça puisse être en prod. Kendy : Ce que tu peux faire, je te dirai quand même d’attendre que tu puisses avoir des photos propres pour lancer. Mais si tu veux déjà lancer tes « pré-réservations » tu peux mettre des photos de ton bien et ouvrir les dates, par exemple, à partir du 4 avril. Comme ça, les gens peuvent déjà commencer à réserver, à partir du 5 – 6 avril, comme ça ça te laisse le temps de finir les petits trucs que tu as à finir, comme ça une fois que c’est terminé, le client arrive et c’est parti. Ludovic : En plus, la buanderie, il va falloir l’aménager. Kendy : Ce truc que je viens de te dire, tu peux faire ça quand il manque juste de la vaisselle à acheter (des casseroles...) là, oui. Mais s’il y a des trucs vraiment extérieurs que toi-même tu peux pas faire, je te dirai d’attendre. Tu as vite fait de recevoir une réservation et tu te retrouves à... le mec, tu peux pas le loger. C’est un peu ce qui est arrivé justement à Aimée et Benoit. Ils ont lancé ça comme ça et ils sont en train de nettoyer, ils voient quelqu’un qui arrivent : « Bonjour, c’est pour le logement », « Ah bon ? C’est déjà là ? » C’est un peu chelou. Ludovic : C’est surtout que la buanderie n’y est pas et la porte centrale pour entrer, c’est pas encore fait. Kendy : La buanderie c’est le cœur du système. Si ça fonctionne pas, c’est tendu. Du coup, il vaut mieux attendre que ce soit opérationnel et d’être sûr que ça fonctionne. En gros, tu attends qu’il soit installé et tu lances. Tu penses que ça va être installé demain mais ça peut être installé et pas fonctionner correctement. Il faut que tu te laisses le temps de pouvoir te retourner et voir un peu comment rectifier s’il y a une fuite ou un truc quand les mecs reviennent, il faut faire gaffe. Ludovic : C’est ce que je me disais également. Je suis obligé de dépendre un peu de la disponibilité là. Quand ils reviendront, ils feront les trucs. Je me laisse aussi le temps de tester si ça roule bien de ce côté, puisque les studios plus ou moins je les ai testés. Ce week-end, il y a l’antenniste qui est venu pour brancher le câble d’antenne sur le toit et tout ça c’est OK. Il y a juste un truc où je n’ai pas fait gaffe. Au niveau des combles, dans le secteur où ils ont mis la VMC... Kendy : ça fait du bruit ? Ludovic : Non, on ne l’entend pas beaucoup. Il y a pas d’accès, puisque c’est de là qu’on devait récupérer. Et comme l’artisan était pas là, j’étais là seul. J’ai appelé l’artisan, j’ai dit : « Je suis avec l’antenniste, comment est-ce qu’on fait pour récupérer le câble qui va aller sur la toiture ? » Il m’a dit c’est où il y a la VMC. Je dis : « Je fais comment pour voir ? Je vois pas de trappes ni rien. Lui me dit : « On se met sur WhatsApp en vidéo ». Je fais le truc, je me dis mais qu’est-ce que les mecs ont fait ? Là, on a dû passer par le toit, enlever quelques tuiles pour rattraper. Mais là, on a directement tracé un truc à 30 centime au carré là pour qu’il puisse faire. Kendy : Il faut qu’il fasse une trappe, si tu dois intervenir sur le truc, t’as besoin d’accéder à la VMC. Ludovic : S’il n’y a pas eu ce souci d’antenne, ça m’aurait échappé. Kendy : Si c’est le même, il avait fait la même connerie chez Aimée. Ludovic : Ce qui est rigolo c’est que l’antenniste (01.55.45) il a dû remarquer, il dit que c’est terrible Là, il répète la même erreur plusieurs fois, c’est pas possible. Kendy : Exactement. Mais c’est ça, il a fait la même connerie chez Aimée. Après, Aimée quand j’ai été les voir, j’ai dit : « Elle est où votre VMC ? » parce qu’ils ont mis un extracteur d’air, je dis que c’est chelou votre truc. Elle me dit : « Non, il y a une VMC, il l’a mis », je dis : « OK, elle est où ? » elle est en haut (rires). Il a dit de pas monter parce que la tuile est trop fragile. En gros, je sais même pas comment ils ont fait pour trouver la solution parce qu’en gros, ils pouvaient pas faire passer l’antenne par-dessus, parce que les mecs avaient bouché tout le haut et ils avaient pas mis de trappe. Quand j’ai été les voir pour le deuxième immeuble, je leur disais : « Il a pas oublié », « Non, là, on a surveillé, c’est bon, c’est fait ». Après, c’est pas la fin du monde mais c’est vrai que c’est un peu chiant quand même. Ludovic : Ce qui est bien c’est que l’antenniste a réussi à se débrouiller jusqu’à la fin de son taf. Quand ils reviendront, ils vont juste rattraper, c’est un petit détail, c’est rapide. Kendy : C’est cool, ça veut dire que dans une semaine, normalement tu dois pouvoir lancer la machine sérieusement là. Ludovic : En théorie. Tel que tous ils me disent, tu peux lancer ton exploitation quand… si tu me fais le truc demain mais le jour d’après c’est lancé. J’ai dit au plus tard le 4 avril, il dit que ce sera pas possible. On pourrait être que la semaine du 4. C’est pas grave, je vais attendre cette semaine pour qu’ils finissent. Les femmes de ménage, je voulais qu’elles commencent de suite. J’ai passé un week-end là-bas, j’ai essayé de nettoyer... Kendy : C’est pas ton job. Quand je vois des Sprinteurs qui essaient de se transformer en mode bricoleur et tout, les gars c’est pas votre métier. Ludovic : A la base, je bricole même. Mais il y a d’autres choses que je gagnerai à (rires). L’idée c’était que les femmes de ménage commencent à faire le taf là. Kendy : Si tu as déjà fait les entretiens et tout et que c’est OK, je pense que tu peux déjà. Au moins elles vont commencer à préparer les logements qui sont déjà prêts, tout ce qui est ustensiles, vaisselles, elles peuvent déjà les ranger. Tout ça c’est des trucs que tu peux leur déléguer. Ludovic : Je vais voir ça en semaine, comment multiplier les clés que j’ai pour leur donné une clé pour qu’elles puissent entrer sans ma présence. Kendy : Fais ça et ce sera beaucoup plus simple. Au moins, si tu dois te taper un week-end à devoir mettre toute la vaisselle et tout, c’est un boulot monstre. Je t’avoue, c’est tellement plaisant quand j’arrive et que j’ouvre le placard en-dessous et que je vois toutes les assiettes, les verres, les cuillères et petites cuillères déjà bien rangés. Franchement, c’est un kif. En plus, je dis ça mais je crois que j’ai jamais... quoi que peut-être pour un logement, pris le temps à mettre des petites cuillères et tout. J’aime bien quand j’arrive et que c’est fait. Je suis un inspecteur des travaux finis (rires). Ludovic : Le vendredi parfois je suis en télétravail, du coup je vais faire mon télétravail là-bas puisque j’ai déjà installé la fibre. Je travaille sur place, je profite. Les entretiens, je les fais pendant mes temps morts. Kendy : C’est la belle life quand même. Le mec va dans sa résidence secondaire faire son truc (rires). Ludovic : On est obligé de trouver des astuces comme ça sinon on ne réussit pas à passer au moins une fois par semaine. Du coup, je me suis amusé à nettoyer la cuisine, la salle de bain, dans l’appartement où j’étais. Une fois que j’ai fini, ça semblait tout beau là. Après, je m’en vais, j’ai pas ouvert les tiroirs des meubles de cuisine. J’ouvre les tiroirs, je vois des déchets qui trainaient encore là. Il fallait aspirer. Je me suis dit, non, je peux pas faire ça. Kendy : Je te dis, c’est pas notre taf ça. C’est peut-être de la bonne volonté, tu as tout ce qu’il faut mais il y a des moments, si c’est pas ton job, c’est pas ton job, ça sert à rien. En plus, on essaie de gagner un peu d’argent en disant : « J’économise peut-être 10euros de ménage » mais en fait, ce sera pas bien fait. Donc, de toute façon, tu auras perdu du temps et quelqu’un devra quand même venir le faire correctement. Ludovic : Exactement. Parfois, on croit qu’en fait, on est en train de gagner financièrement. C’est que c’est trop difficile de quantifier son temps quand on fait quelque chose. Je fais comme ça et le soir, je dois prendre la voiture, je fais deux heures de route. Kendy : Je sais que des fois, tu peux être... je te dis, c’est déjà arrivé que j’arrive à ranger des trucs dans un logement parce que j’avais vraiment pas de solution. J’avais aucune femme de ménage. Franchement, tu te sens pas bien. Tu te dis mais pourquoi ? Tu te sens bête, tu te dis mais tu n’aurais pas pu trouver une solution avant au lieu de te retrouver à galérer. En plus, si ton logement est loin, là je te laisse imaginer le bordel. C’est pour ça qu’il faut vraiment anticiper le truc d’abord. Justement, vous avez le programme, c’est pour anticiper ce genre de problématique et ne pas avoir à vous retrouver dans un truc où tu cours pour aller faire du ménage. Tu as un système qui est en place, tu dois pouvoir trouver une solution. Des problèmes, tu vas en avoir. Johan a son frigo qui tombe en panne, il faut changer le frigo. Ça c’est des problèmes que tu dois pouvoir résoudre, là tu dois réfléchir. Mais les trucs de « il y a pas de PQ dans les toilettes » ça c’est des problèmes que tu n’as plus à gérer. Tu dois garder tes bandes passantes pour des problèmes qu’on peut pas éviter parce que ça allait arriver de toute façon. Le frigo qui tombe en panne, la télé qui tombe en panne, la machine à laver qui tombe en panne, un truc qui tombe en panne, OK ça c’est des problèmes qu’on doit gérer. Mais les trucs qu’on aurait dû gérer autrement et qu’on a à le faire, pour moi c’est une punition qu’on se fait pour rien. Pour le montant qu’on te paie, c’est peanut. Ludovic : Une autre chose un peu particulière. Il y a deux femmes de ménage, il y en a une qui a un profil atypique, assez étonnant. La dame a un BACC+5 et elle postule pour un boulot d’agent d’entretien. J’étais tellement intrigué, je comprenais pas le truc. Quand je regardais son CV avec ses précédentes missions, c’était plus ou moins ce type de boulot. En discutant avec elle, elle me disait qu’elle n’a jamais voulu quitter cette ville, ce qui fait que c’est compliqué dans son domaine puisque généralement c’est l’Etat qui les recrute. Le fait qu’il y a pas trop de postes dans sa commune, il faut juste... et elle peut remplacer et vu que ça arrive rarement, du coup elle n’a jamais eu de CDI, elle galère toujours à faire des petits boulots par-ci, par-là. En France, en fait, BACC+5 qui est au chômage, je m’attendais pas. Kendy : Franchement, je te dis, je vois ce que tu veux dire, en fait tu fais une projection sur toi. Mais je dis, il faut pas faire de projection sur toi. Elle a BACC+5, OK, c’est tout, c’est pas grave. Des fois tu vas avoir des trucs inverses, des mecs qui ont BACC-3 et ils envoient du steak. Ce qui m’importe c’est BACC+5, OK mais est-ce que ce job, tu te sens capable de le faire ? Il faut juste pas tomber dans le piège en disant (02.06.23) tu sens qu’elle fait vraiment ça par dépit et qu’en gros, dès qu’elle trouve un autre truc, elle va te lâcher. Ça, tu vas perdre du temps et de l’énergie pour pas grand-chose. Mais si la personne te dit que c’est ce qu’elle veut faire, let’s go. J’en ai une, elle était secrétaire dans une entreprise et elle me dit : « J’étais secrétaire mais... » je dis que ça n’a rien à avoir, c’est pas du tout le même métier. Elle dit que de toute façon, elle voulait plus faire ça, que c’est ça qui lui plait. Des fois, c’est des contraintes pour rien. La personne qui a ses enfants, elle a besoin de pouvoir déposer ses enfants à l’école le matin, aller les chercher à l’école le soir. Si elle commence à 09h00 dans une boutique, elle finit à 18h00, c’est pas pratique pour elle. Alors que là, par exemple, elle sait qu’elle travaille entre 11h00 et 16h00, ça l’arrange. Moi, tant que la personne fait bien le job et que je sens que elle est partie pour travailler avec moi pendant un moment, je me pose pas de question compliquée. Ludovic : Une autre question, tu as des femmes de ménage en CDI ? Kendy : Oui. Au début, on prend en CDD mais après, je les bascule en CDI. Mais après, tu n’es pas obligé de commencer par un CDI. Tu commences par un CDD et après, tu vois. Un CDD c’est renouvelable deux fois. Soit deux fois ou 18 mois, c’est une des deux conditions. Si tu fais un premier CDD de 18 mois, tu peux pas le renouveler. Ludovic : OK, max 18 mois. Kendy : En fait, la durée totale ne doit pas excéder 18 mois. Ludovic : Je crois que j’ai fait le tour. Je crois que c’est bon pour moi, merci. Kendy : Je t’en prie. En tout cas si tu as d’autres questions, tu me fais savoir. Ludovic : Merci, bonne soirée. Kendy : Si tu as une question, je t’invite à lever la main. J’ai une question de Sandra. Ensuite, ce sera Demba, ensuite Christelle.

(02.09.20) Sandra : Bonsoir Kendy. Kendy : Salut Sandra, comment vas-tu ? Sandra : ça va, merci. Bonsoir les Sprinteurs. Déjà où est-ce que j’en suis... bientôt on va pouvoir lancer la machine complètement. On faisait les parties communes, je voulais que ce soit nickel question de rafraichir la couleur, peinture, porte... là, c’est fait. Le gars finit le jeudi, c’était ça les gros œuvres qu’il y avait à faire. Après, il y a la façade à refaire. C’est pas moche-moche mais je veux quelque chose de nickel quand même. Je fais tout ce qu’il faut à la mairie, la demande et tout ça. Et là, ça peut attendre, on peut toujours lancer la machine, la façade ne gêne pas. J’ai une question concernant le Beds24. J’étais en train de paramétrer tout tout à l’heure et quand j’arrive à connecter Beds24 à Airbnb, il y a un endroit où il y a Airbnb, tu as proposé à ce qu’on prenne le Airbnb.xml, c’est ça ? Kendy : Oui. Sandra : Je retrouve Airbnb.ical. Kendy : Il y a plus xml, ça s’appelle Airbnb maintenant. Juste ils ont plus mis le xml mais c’est Airbnb tout court. Sandra : Il y a deux, trois trucs et puis, il y a Airbnb.ical tout en bas. Kendy : Tu prends pas le ical, c’est pas la connexion qu’il nous faut. Tu prends le Airbnb tout court. Sandra : Et quand on clique sur Airbnb tout court, il nous propose pas mal de choses après. Kendy : Si tu veux, dans le centre d’aide, j’avais fait une vidéo avec Laynet où on avait vu un peu les mises à jour vite fait. Mais en fait, c’est la même configuration c’est juste que ça se présente un peu différemment. Mais si par exemple, tu vas sur Airbnb maintenant, tu auras plus le xml, tu auras ton compte. En gros, il y a « Accounts », « Mapping », les spécifiques contents. Pour connecter à ton compte Airbnb, tu vas sur « Account » le compte et ensuite, tu connectes. Après, c’est bon, tu seras forcément en xml là. Sandra : OK. Quand je clique sur le compte, il y a rien. Kendy : Si tu veux, tu peux partager ton écran. Sandra : Je faisais tout ça sur mon ordi et là, je me suis connectée avec ma tablette. Kendy : Si tu veux, tu regarderas dans... je vais te partager mon écran vite fait et tu pourras voir. Sandra : Je suis en version française, est-ce que ça... Kendy : ça change rien. Une fois que tu seras ici, il faudra que tu cliques sur « Accounts » et tu pourras te connecter. Là, mon compte est connecté. Sandra : Quand je clique, j’ai rien. J’ai juste une barre rouge « Afficher les instructions ». Kendy : Il faudrait que tu me partages ton écran pour que je voie, puisque comme ça, je peux pas te dire. Normalement, quand tu cliques sur Airbnb, tu dois avoir les quatre onglets et le paramétrage pour pouvoir faire la connexion à Beds24 et Airbnb. Ce que tu peux faire également, je sais pas si tu es sur l’ancienne ou la nouvelle version de Beds24, pour pouvoir revenir sur l’ancienne version, dans les « Préférences » tu peux faire « Afficher l’ancienne version » comme ça tu pourras avoir la même présentation que quand j’ai fait la formation. Tu auras tout ça normalement dans le centre d’aide. Tu vas dans le centre d’aide, j’avais fait des mises à jour dessous comme ça tu pourras refaire ton paramétrage. Sandra : OK. Ça me rassure déjà que maintenant c’est Airbnb tout court, il y a pas de xml. Kendy : De toute façon, le ical, je sais pas s’il y a des gens qui utilisent ça mais si tu utilises plusieurs plateformes, tu peux pas utiliser ical, parce que c’est une connexion simple voie. Maintenant c’est directement xml et une fois que tu seras connectée, tu n’auras pas à te prendre la tête à choisir puisque de toute façon, il y a que celui-là, c’est celui qu’il faudra prendre. Après, il faudra juste connecter et puis, suivre les autres étapes de connexion. Sandra : OK, ça marche. Ma deuxième question concerne les boîtes à clé. On s’est dit qu’on ferait pas les boîtes à clé, on va mettre une poignée... tu sais, il y a des poignées avec les clés codes sur les portes. Kendy : Oui, je vois. Sandra : C’est ce que mon mari préfère. Comment je ferais pour communiquer ça aux clients ? Kendy : Cette solution, je suis pas fan. En tout cas, pour le logement, je suis pas fan des poignées comme ça, parce qu’en gros, ça veut dire que tu es obligé de changer le code chaque jour à la main. Soit tu le changes à la main ou après, peut-être tu peux le faire avec une connexion à distance. Tu peux faire le changement à distance, mais à ce moment-là, tu es obligé d’envoyer manuellement le code aux clients depuis la plateforme. Du coup, tu perds l’intérêt de la messagerie automatique. Sandra : Parce que là, je l’ai paramétré... le truc de message automatique. Du coup, je pourrais pas avoir accès. Kendy : Si tu envoies des messages automatiques, ça veut dire que le client A qui arrive aujourd’hui et qui part demain, il aura le même code que le client B qui arrive demain, que le client C qui arrive après-demain. Tu peux pas faire ça, surtout pour un système où le code est sur la porte. C’est trop risqué, tu peux pas faire ça. Si tu mets le truc sur la porte, il faut que tu changes manuellement le code. Après, il y a des systèmes qui le font assez simplement, tu as juste à le faire à distance. Il y a plein de systèmes très efficaces pour ça. Mais le seul problème c’est que tu es obligée de le faire manuellement après pour envoyer le code aux clients. C’est pour ça que je t’avoue que je suis pas fan. J’ai cherché plusieurs solutions. Sandra : On a pas encore posé. Il l’a acheté, en plus ça coûte cher ces trucs. Kendy : C’est vrai que c’est sexy mais il y en a plein qui m’ont contacté, qui ont essayé de me proposer leur solution. C’était très bien dans certains cas mais il y avait toujours ce problème de « Comment j’envoie le code automatiquement aux clients ? » et à chaque fois, il fallait que j’intervienne. Du coup, je leur ai dit que je préfère rester avec ma petite boite à code. La boîte à code, certes c’est mon sexy mais c’est fiable et j’interviens pas. Le client arrive et fait son code, il récupère ses clés. Et même si un autre client venait à ouvrir la boite à code par la suite, de toute façon, s’il y a déjà un client dans le logement, il peut pas prendre de clé. Et si la personne a déjà fermé sa porte par intérieur, il y a personne qui va pouvoir entrer à l’intérieur. Alors que si tu mets un système de code où je peux venir, j’essaie le code que tu m’as donné la semaine dernière et si c’est le même je peux rentrer, c’est pas safe. Sandra : Et pour les boîtes à clé, ça se passe comment ? Je sais que tu avais expliqué un peu dans la formation, il faut installer les boites et les boîtes, par contre, il faut mettre un code. Kendy : En fait, les boîtes, je mets un code mais le code, t’es pas obligé de le changer tous les jours. Un code peut rester peut-être même un mois. Parce que de toute façon, comme c’est la clé que la personne va récupérer, une fois que le client a récupéré les clés, c’est bon, il y a plus de problème. Même si quelqu’un avait encore le code, ça pose pas de problème. Pour que la personne puisse récupérer les clés, il faudrait que tu saches à quel moment le logement sera vide et à quel moment le deuxième client arrive. En plus de ça, ça te laisse une fenêtre de tir très faible. Du coup, c’est quasi improbable que quelqu’un puisse rentrer dans ton logement si tu as des locations régulières. Alors que quand c’est un système de code sur la poignée, là oui, tu es obligée de faire le code tout le temps pour les gens. Ça, je trouve que c’est sexy mais je trouve que c’est moins pratique. C’est pour ça que je suis pas super fan. Je sais qu’il y a plein de Sprinteurs qui l’ont fait mais je trouve que c’est pas automatisable comme je voudrais, du coup, je suis pas fan. Mais c’est con parce que là, tu as déjà acheté la poignée. Sandra : Il peut toujours le rendre, je pense. Même lui, je pense qu’il a pas pensé qu’il faut envoyer le code tout le temps, c’est que c’est pas possible. Peut-être on peut mettre ça à la porte d’entrée, la porte principale. Kendy : Oui, sur la porte principale, ça va. Mais encore faut-il que ce soit un qui soit compatible avec l’extérieur. Parce que tu en as qui sont compatibles que pour l’intérieur. Parce que quand il va pleuvoir, si ça prend la flotte, ça va pas fonctionner. Moi, pour l’extérieur, j’ai plutôt des systèmes mécaniques. Sandra : C’est pas un truc électrique. C’est pas les verrous électriques. Kendy : ça, c’est encore pire. Si c’est même pas un verrou électronique c’est pire. Ça veut dire qu’en gros, chaque jour, il y a quelqu’un qui doit venir manuellement changer le code et ensuite, tu dois l’envoyer aux clients. Ça c’est pas possible. Ça, tu peux le garder que pour la porte extérieure. Mais tu peux pas mettre ça dans un logement pour quelqu’un, c’est mort. Je mets ça sur des portes pour aller à la cave, pour la porte d’entrée principale. Dans certains logements, dans des appartements à part, tu mets ça dans un petit coin ou dans une porte pour le cagibi ou un truc du genre. Mais tu peux pas mettre ça sur la porte d’entrée d’un logement. Ça c’est mort. Sandra : On va pas le mettre. Kendy : Tu peux mettre sur la porte d’entrée. Ça, en porte d’entrée, ça va bien. Parce qu’en fait, si c’est mécanique, ça craint pas l’eau. Donc, même s’il pleut et tout, les gens pourront rentrer. Je pensais que tu avais un électronique, parce que j’allais te dire que l’électronique (02.22.31) à l’extérieur mais si c’est un mécanique, ça va, ça pose pas de problème. Il faut juste que tu mettes un système plus adapté pour l’intérieur. Sandra : Et les boîtes à clé, tu mets quoi avec le code ? Tu prends le petit Digicode ? Kendy : ça dépend du logement. Habituellement, il y a deux types de truc que je mets. Soit je mets le sorte de petit coffre fort que j’ai montré dans le programme, avec des piles. Ou dans les logements où il y a pas beaucoup de place dans le couloir, je mets les petits MasterLock avec les petites roulettes. Les petites roulettes, je suis pas fan comme je vous l’ai déjà expliqué, puisqu’en fait, des fois les gens ont du mal à faire le code. Encore je crois que c’était hier ou aujourd’hui, il y a quelqu’un qui nous a dit le code... et on a dû lui expliquer, ça s’est réglé rapidement. Soit je mise pour ça, soit le petit coffre. Si vous mettez le petit coffre, il faut toujours mettre un scotch sur le bloc à piles. Je vous l’ai pas dit dans le programme. Des fois, quand les gens referment la porte, s’ils ont refermé la porte trop fort, les piles qui sont à l’intérieur sortent. Du coup, quand le client suivant vient pour faire le code, il y a plus de signal, ça ne réagit plus. Donc, il y a quelqu’un qui est obligé de se déplacer pour pouvoir ouvrir la boîte avec la clé universelle. Du coup, toujours penser à mettre un ruban de scotch adhésif sur le compartiment à piles. Comme ça, même si le mec ferme fort la porte, les piles restent quand même et comme ça le client suivant peut quand même faire son code. C’est des petits détails à savoir. Sandra : C’est important. Et même avec ce système, le client quand il arrive, il sait déjà qu’il aura les clés, il aura le code pour prendre ses clés ? Kendy : Mais ça, il faut que tu regardes tout le paramétrage de Beds24 dans la formation. Tu verras les actions automatiques pour pouvoir créer les messages automatiques pour la confirmation, les codes et tout. Sandra : J’ai tout fait, je pense que je suis presque à la fin. Kendy : En fait, de toute façon, le code tu le mets dans le message. Tu as deux types de message que tu peux faire : l’un envoyé par SMS et par mail. Par mail, tu le mets dans le message. Et par SMS, tu le mets dans le compartiment SMS et tu mets le code pour le logement et comme ça le client reçoit son code avant d’arriver et comme ça, il accède au logement. Cette solution marche bien, c’est robuste et c’est automatisé. Là, tu n’as pas de problème. Mis à part les petits soucis, comme je t’ai dit, que tu peux avoir genre le mec a fermé trop fort, les piles sont sorties ou le mec a pas fait la petite roulette correctement... mis à part ça, je veux dire sur 100 clients, tu vas en avoir un ou deux qui te dire qu’il y a eu un souci mais sinon c’est très robuste comme système. Sandra : Tu n’as pas un modèle à me montrer là pour voir ? Kendy : De quoi ? Sandra : La petite boîte. Kendy : J’ai pris chez Leroy Merlin. Je vais essayer de te montrer. Tu as deux solutions, soit celui-là mais c’est un peu gros. Ça marche bien, en tout cas. Ça va même à l’extérieur. J’ai mis ça à l’extérieur, ça fait des années, ça n’a pas bougé. Ou tu mets des MasterLock. Ça c’est pas cher mais il peut avoir des petits bugs. Des fois les gens n’arrivent pas à bien faite les roulettes. Je t’avoue que c’est ça que j’ai mis aujourd’hui. Après, tu as le MasterLock genre électronique. Quoi que tu peux mettre soit ça ou il y en a où un c’est des boutons que tu appuies. C’est le même que ça sauf que c’est des boutons. Ceux-là, je t’avoue que je les ai jamais eu mais je pense que c’est une solution vers laquelle je pourrais partir plus tard. Mais pour l’instant, je suis encore sur l’ancienne version comme ça. Mais en tout cas, il y a ces deux qui existent ou le mini-coffre fort, ça marche bien aussi. Donc, tu as trois solutions. Ça, tu peux le mettre à l’extérieur, tu peux même le mettre en intérieur. Ou sinon tu mets ça, c’est plus discret. Ça, tu peux le trouver en plusieurs couleurs. Des fois, je le prends comme ça ou des fois, je le prends en blanc et comme ça, ça se fond dans l’environnement. Sandra : En tout cas merci. Je sais pas ce qu’on va faire avec l’autre, en plus on l’a acheté cher. Kendy : ça, tu aurais dû venir en session pour poser la question avant. Sandra : J’étais pas là. Et après, quand je suis arrivée, mes enfants étaient malades, je pouvais pas me connecter. C’est pour ça que ce soir, j’ai dit qu’il fallait absolument que je me connecte, parce que j’ai aussi un petit problème de femme de ménage. Il y en a une là qui me répond même plus alors qu’on a même pas commencé. Du coup, je me dis qu’est-ce que ça va être... j’ai une autre que j’ai eu que je dois aller voir le samedi pour lui présenter l’appartement, mais elle m’a pas répondu non plus. donc, je sais même pas, je me dis ouh lala, qu’est-ce que ça va être les femmes de ménage. Déjà on compte vraiment sur elles pour l’appartement. Je sais pas s’il faut que je passe à l’option conciergerie ou pas. Je sais pas parce qu’il faut quand même quelque chose de sûr. Quelqu’un qui répond pas et qui a besoin de travail, j’ai appelé toute la journée, les deux, elles m’ont pas répond. Jusqu’à là maintenant, personne ne m’a répondu. Kendy : Mais après, les deux que t’avais retrouvé étaient pas fiables, il faut trouver des gens fiables. Sandra : Mais il y en a pas dans la ville, j’ai cherché, j’ai même envoyé mon agent, celui qui gère... Kendy : T’as pas cherché assez. Sandra : J’ai essayé même de placer la dernière fois pour voir avec un voisin, on s’est bien parlé, il m’a dit : « Je verrai ». Il y a des fois, on a des demandes comme ça mais c’est une ville un peu bourgeoise. Je sais pas, il y a pas assez de femmes de ménages (rires). Comme tu dis, je vais y aller et je vais taper partout. Je vais y aller et je vais chercher parce que il me faut une femme de ménage sinon on peut pas avancer comme ça. Déjà, les deux, je me dis, c’est pas sérieux, franchement, je trouve pas ça professionnel, on répond pas. Toute la journée, j’ai appelé au moins trois à quatre fois. Kendy : Mais c’est tout. Des fois, ça sert à rien d’insister. La personne te répond pas, c’est tout, c’est qu’elle a lâché l’affaire. Sandra : Elles ont reçu les messages, j’ai un accusé de réception mais le truc est que on s’est bien parlé, on a vu, il fallait que je présente, en fait, l’appartement. Justement, je voulais aussi savoir concernant les produits, les gels douches, tu fais un stock ? Parce que j’ai pas vraiment la cave, j’ai pas la buanderie mais dans les parties communes, hier, mon mari est parti, il a vu qu’il y avait une petite place en haut, comme ça, on pourra mettre peut-être un placard ou fermer vraiment, quelque chose de bien sécurisé pour mettre les stocks, enfin, tout ce qu’on peut, les gels douches, les cafés, des trucs comme ça. Ça, c’est la femme de ménage qui doit le faire, en fait. Après, j’ai envie de mettre les choses comme on est dans le nettoyage, les petits appareils électroniques que tu mets pour les gels douches, déjà, c’est économique. Kendy : Les trucs qu’on voit dans les hôtels, je vois de quoi tu parles mais c’est vrai que j’en ai jamais mis. Mais en fait, le truc c’est que dans les cabines de douche, c’est difficile à fixer et si tu as une cabine de douche qui est en vitre, tu peux pas le fixer. Sandra : Sur les carreaux ? Kendy : Si, en tout cas, t’as une cabine vitrée, tu peux pas le fixer à moins que tu mettes des ventouses mais une ventouse, ça fait pas propre. Sandra : Je l’ai dans ma salle de bain. Kendy : Oui mais tu parles de ta salle de bain mais je te parle dans une cabine de douche. Si tu as une cabine de douche, tu peux pas mettre ça à moins que ce sera une douche avec du carrelage. Dans ce cas, oui. Sandra : Oui, moi, les douches c’est avec du carrelage. Kendy : Dans ce cas, tu peux mettre ça. Effectivement, ça peut être un peu plus pratique. Il faudrait juste penser à ce qu’on le recharge régulièrement mais c’est vrai que ça peut être une solution aussi. Sandra : Ecoutes, j’ai plus de questions. J’essaierai de voir sur le compte Airbnb et puis, la femme de ménage et puis gérer cette histoire de clés. Là, on va changer complètement, c’est pas possible. Kendy : Oui, il faut que tu règles ça. Sandra : C’est pas possible. C’est tout. Kendy : ça marche. En tout cas, si t’as d’autres questions qui te viennent, tu me fais savoir Sandra, ça marche ? Sandra : ça marche. Merci. Bonne soirée. Kendy : Je t’en prie. Bonne soirée. Je donne la parole à Demba.

(02.34.30) Demba : Bonsoir Kendy. Bonsoir à tous les Sprinteurs. Kendy : Comment vas-tu Demba ? Demba : ça va ? Kendy : ça va nickel et toi ? Demba : ça va. Je voulais savoir, en fait, je t’avais dit que j’avais fait une offre pour un bien et c’est vrai que ça fait pas longtemps non plus mais l’agent immobilier me dit qu’il a pas de nouvelle, en fait. Comment est-ce que je peux savoir si j’ai une réponse ou j’ai pas une réponse ? Kendy : Tu m’entends ? Demba est partie. J’ai une question de Christelle.

(02.35.32) Christelle : Salut Kendy. Kendy : Salut Christelle, comment vas-tu ? Christelle : ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. Christelle : Bonjour aux Sprinteuses et aux Sprinteurs. Déjà une petite remarque pour Sandra, je confirme que les boîtes à clé l’idéal, c’est tellement vrai que en fait, je voulais partir sur d’autres solutions et j’avais contacté un serrurier pour qu’il m’installe au moins la serrure de la porte d’entrée parce que là, pour le coup, je mettrai un code, etc. et après, je lui ai dit : « Essayez de me proposer des choses aussi pour les portes arrières » et il m’a dit : « Vous prenez pas la tête ». Et pourtant, il aurait pu essayer de me proposer un truc histoire de se faire une belle marchée, etc. Et il m’a dit : « Non, je vais pas vous entrainer là-dedans parce que je vous dis, j’ai l’habitude de faire du Airbnb et tout le monde met des boîtes à clé et ça marche hyper bien et c’est simple et c’est pas cher. Vous prenez pas la tête. Faites ce que vous avez à faire sur la porte d’entrée et le reste, vous mettez des boîtes à clé. Ce sera tout aussi bien ». Je voulais juste partager ça. C’est vrai que moi aussi, j’ai eu beaucoup d’interrogation par rapport à ça et il y a des Sprinteurs qui ont essayé d’autres solutions. Kendy : Mais c’est pratique, c’est sexy, ça fait bien Digicode mais dans les faits, c’est pas pratique. Tu regardes le truc, tu dis : « C’est sexy » mais ça marche pas vraiment bien. Christelle : C’est ça, exactement. Ça pour dire, je suis partie là-dessus. J’ai pris mes boîtes à clé sur Amazon. J’ai essayé de partir sur, comme tu disais, un truc qui a pas des roulettes. Après, l’inconvénient, c’est un petit inconvénient des boîtes à code où tu dois juste taper les odes, c’est qu’en fait, le sens importe peu sauf que si tu dis, par exemple, 2304 que le mec tape 4023, enfin, à partir du moment où dans la série tu as les chiffres où auxquels la boîte s’attend, ça passe. Kendy : C’est vrai ? C’est bizarre ça. Ça, je le savais pas parce que ça veut dire que tu devras changer de code régulièrement parce que tu as les problèmes de touches. Si le mec voit les traces des touches qui sont utilisées, il peut tester et puis ouvrir la boîte. Christelle : Exactement. Et puis il peut tester et il peut ouvrir la boîte. Après, ça, c’est un petit problème ça. Tu demandes à la femme de ménage de nettoyer aussi un peu les touches en passant vite fait. Enfin, pour que les touches prennent la marque, il faut y aller pendant un mois, deux mois or tu l’as bien dit, on changera le code tous les mois et ensuite, si la femme de ménage passe une fois par semaine un coup de chiffon, c’est bon. J’ai trouvé que c’était un petit inconvénient par rapport aux problèmes de la roulette où je partage, ça peut être assez lourd et ça peut générer des frustrations et des appels inutiles. Kendy : Mais c’est bien d’avoir ton retour dessus parce que c’est vrai que j’avais jamais testé et je m’attendais pas à ça quand même. Si tu fais les quatre chiffres dans n’importe quel sens, ça ouvre, ça c’est con. Christelle : Après, ça parait logique, c’est mécanique. En fait, ça débloque des cases, une fois que tes cases sont débloquées, il te l’ouvre. Kendy : Je vois mais par contre, moi, sur ma poignée mécanique, si c’est 2404 et que tu fais 4002, ça marche pas, c’est la poignée mécanique. En plus, le pire c’est que tu dois bien appuyer sur la lettre C si par exemple des gens font des codes avant et que ils ont pas fait la lettre C mais comme je suis la personne suivant vient, elle fait son code, ça considère que il y avait des chiffres qui étaient faits, du coup ça n’ouvre pas. Christelle : D’accord. Effectivement, la serrure ça marche différemment. Kendy : C’est pour ça que ça me surprend la boîte à code. Christelle : En tout cas, la boîte à code que j’ai c’est ça l’inconvénient. Et le deuxième inconvénient c’est que dans ton code, tu peux pas avoir deux fois le même chiffre. Kendy : Tu peux pas avoir deux fois le même chiffre ? Christelle : Oui. Kendy : Comme toi, c’est vraiment... c’est compliqué. Christelle : Mais on arrive à trouver des combinaisons, ça va. Kendy : Tu fais un code assez long quoi que non, tu peux faire que ? Christelle : Je peux faire six chiffres. Kendy : En même temps, ça sert à rien parce que en fait, le mec enlève quatre chiffres à chaque fois et il se dit OK, c’est bon (rires). Christelle : C’est exactement ça. Il enlève quatre chiffres à chaque fois et il est sûr que il va trouver mais après, il va trouver les quatre chiffres mais pour trouver les quatre chiffres qui sont pas dans la combinaison, enfin, là, tu vas un peu te prendre la tête, tout ça pour quoi ? Pour accéder à un logement. Kendy : Et pour une télé à 100 euros. Christelle : (Rires) C’est ça, exactement. Ça sert à rien. Je me suis dit, je commence avec ça, si c’est vraiment trop galère, au pire je changerai mais je suis pas sûr que ça fonctionnera pas. Je pense que ça marchera, en tout cas, dans un premier temps. On verra. Je reviens sur la réponse que tu as faite à Ludovic par rapport aux détecteurs fumée parce que j’avais prévu d’en mettre mais pas dans les logements, plutôt dans les parties communes à chaque étage. Kendy : Tu es obligée de mettre dans chaque logement. Dans les parties communes, tu peux mettre, c’est du kif, c’est optionnel mais dans le logement c’est obligatoire parce que même dans les plateformes, quand tu vas faire tes annonces, ils vont te demander. C’est même pas une option, il va te demander est-ce que tu l’as et si tu dis que tu l’as pas, je suis même pas sûr qu’il va te laisser pouvoir louer parce que ça, c’est obligatoire. Christelle : Mais comment tu ferais ça ? Je sais, par exemple, quand ils l’ont installé chez moi, ils se sont arrangés à l’installer le plus loin possible d’une source naturelle, on va dire, de fumée comme la cuisine. C’est pas très loin de la cuisine mais en même temps, c’est pas trop proche non plus pour éviter que des fumées normales ne le fassent pas siffler inutilement. Mais quand t’as un petit logement où entre la cuisine et le lit, il y a même pas deux mètres, comment... Kendy : Tu te poses des questions trop compliquées. Il faut mettre le détecteur en haut, dur le plafond et puis c’est tout, te prends pas la tête. Après, je vais pas te cacher que oui, il y a des mecs quand ils vont fumer dans le logement, ça va sonner et ils vont enlever. Si c’est la question que tu te posais, oui, tu vas avoir des mecs qui vont le boycotter et qui vont l’enlever du plafond. J’ai eu des cas comme ça, les mecs le décrochent du plafond et ils le mettent en-dessous d’un truc comme ça, ça sonne pas quand ils fument mais de toute façon, tu dois le mettre au plafond. Tu le mets pas juste au-dessus de ta cuisine parce que quand le mec va faire cuire ses pates... En tout cas, sur les logements au tout en haut, genre dans les combles, souvent les mecs les sortaient. Quand c’est dans les logements où le plafond est un peu plus haut, ils arrivent pas à toucher le haut. Ça, c’est plus tendu mais sinon dans les autres, ils l’ont enlevé mais en tout cas, on pourra pas dire que je l’ai pas mis, je l’ai mis, ils l’ont enlevé. Christelle : D’accord. Parce qu’on avait discuté avec l’artisan et on s’était dit qu’on mettrait ça juste à l’entrée des logements mais dans les communs. Kendy : Non. C’est même pas normal qu’il t’ai dit ça, il est censé savoir que ça se met dans les logements. Là, je sais même pas pourquoi il t’a pas repris sur ça. Christelle : Non mais j’en avais acheté et je me suis dit, il faut que j’en prenne trois puisque j’ai trois paliers, trois niveaux, j’avais pris quatre histoire de dire j’en ai un à l’oral mais je me rends compte qu’en fait, j’en ai pas assez, il vas falloir que j’en rachète. Et c’est bien que j’ai été en session maintenant parce que en fait, ce qui va se passer c’est que en fait, là, on est sur la dernière ligne droite du chantier et si je l’avais pas su là, je serai partie en prod avec des détecteurs de fumée dans les couloirs. Kendy : Mais ça, je pense que j’ai dû le dire dans le programme mais ça, peut-être que c’est peut-être que ça. Mais ça, il faut vraiment le mettre dans le logement parce que tous le gens savent. C’est comme si le logement de le mec fait cuire un truc, ça prend feu chez lui, le temps que la fumée arrive dans le couloir surtout si la porte est fermée, c’est bon, le mec sera calciné à l’intérieur. Christelle : Maintenant que tu l’expliques, je comprends mais ça peut prêter à confusion quand tu dis, dans le logement. Kendy : Je vois ce que tu veux dire. C’est dans chaque pièce, (02.45.53) de chaque appartement. Dans chaque appartement, il faut mettre le truc. Mais il est censé mettre ça dans chaque appartement. Vous ne devrez pas mettre du monoxyde parce que on chauffe à l’électrique mais par exemple, pour quelqu’un qui chauffe avec du pelé ou qui a une cheminée, il doit mettre du monoxyde aussi parce que si le truc ne crame pas bien, ça génère du monoxyde. Le monoxyde comme il est incolore, inodore, le mec commence à avoir le mal de crâne et puis il s’allonge par terre et c’est fini. Christelle : Oui, c’est ça, clairement. Kendy : On aura pas ce cas de figure dans nos logements mais en tout cas, on doit mettre le détecteur parce que la moindre petite trace de fumée qu’il y a, ça sonne. Si le mec dormait, au moins, ça le réveille et puis il sort et il est sauvé. Christelle : T’as raison. Je vais réfléchir là-dessus, il est encore temps, c’est top. Et puis, il y a un autre truc aussi auquel il va falloir que je fasse gaffe quand j’irai sur le chantier c’est la présence d’une trappe pour accéder à la VMC parce que ça, j’y ai pas pensé du tout. C’est vrai que j’avais vu la VMC mais c’était au moment où ils plaquaient encore. Kendy : Après, ça, c’est pas des trucs que je vous dis de faire parce que le mec s’il a ne serait-ce qu’un petit peu du jaune, il est censé savoir que il faut mettre une trappe. Là, je pense que les mecs de Ludovic c’est parce qu’ils ont oublié ou alors c’est peut-être des ouvriers et puis les mecs ont pas fait gaffe et que le responsable n’est pas venu vérifier. Mais ça, il faut juste réfléchir un petit peu et se dire : « Si on met ça là, il faut qu’il y ait une trappe ». C’est comme quand des fois, tu mets les faux compteurs d’eau dans le logement, si tu mets dans le logement, tu mets bien le placo, il faut bien mettre une trappe pour qu’on voit le truc sinon, c’est juste une question de logique. Tu regarderas mais je pense que ton artisan a dû te le mettre. Mais s’il a pas fait, tu rectifies. Christelle : Je vais regarder. Ça fait partie des petites choses qu’il va falloir qu’on règle, ça va faire partie de la check-list de livraison de chantier. S’il l’a pas fait, il le fera avant de partir et puis c’est tout. Je pense que c’est pas compliqué à faire. Mais sinon, on est vraiment sur la fin du chantier. Il y a quatre logements qui sont prêts, il reste juste deux logements pour lesquels il faut installer la salle de bain et la cuisine mais ça, normalement, il devait le faire aujourd’hui et vu comment ils sont une armée à chaque fois à débarquer, je pense que la journée d’aujourd’hui, ça a été pour ça et demain, il me monte tous les meubles et c’est pour ça qu’on est en pleine phase, enfin, j’ai encore la main pour ajuster deux-trois trucs. Je vais gérer ça et comme ça, vendredi, quand ils vont me livrer le chantier, je vais pouvoir vérifier que tout ça c’est bon. Kendy : Parfait, c’est nickel. Je sais pas si t’avais d’autres choses à voir avec moi ou c’était bon pour toi ? Christelle : Non, c’est tout pout moi. Merci beaucoup. Kendy : Parfait. Je t’en prie. En tout cas, si t’as d’autres questions, tu me fais savoir. Christelle : ça marche. Merci. Bonne soirée. Kendy : Je t’en prie. Bonne soirée. J’ai une question de Steve ensuite, ce sera Ludovic. Salut Steve, comment vas-tu ?

(02.49.53) Steve : Salut Kendy, ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. Steve : Moi, il y a le chantier qui avance. Il me reste plus énormément de chose à faire. J’essaie de faire attention des détails qui pourraient être de grosses erreurs. Je suis allé sur le chantier et j’ai vu que l’artisan, en fait, a installé un évier et l’évier a deux bacs à l’intérieur, déjà ça prend de la place. Là, il a installé que juste dans un seul logement. Je me suis dit, à la limite, vu que dans ce logement, il y a de la place, je me suis dit, c’est pas si grave. Ce que je voulais voir avec toi c’est est-ce que par exemple, s’il faut enlever un évier, est-ce qu’il y a des choses qui coûtent beaucoup, qui prennent du temps ? Kendy : ça dépend du support. Si le support c’est un plan de travail, c’est simple. Pour t’expliquer, en fait, pour mettre un évier, ce qu’on fait c’est qu’on fait un trou dans le plan de travail et on pose l’évier. Là, le problème qui va se passer c’est que si tu veux enlever l’évier, tu peux l’enlever mais tu auras un grand trou et si tu veux mettre un petit évier à la place, ce sera un peu chaud, tu seras obligé au moins de changer le plan de travail si tu veux mettre un truc plus petit. Steve : Là, on a un grand évier avec deux bacs et on repasse à un évier avec un seul, il y aura un grand trou ? Kendy : Je vais t’expliquer, attends, je vais te faire un dessin, tu vas mieux capter le truc. En fait, ce qu’il faut te dire c’est que quand tu fais un plan de travail comme ça et là, en-dessous, t’as tes blocs, t’as les pieds ici et on peut faire un évier ici. Ce qu’on fait c’est qu’on fait un trou et on vient poser l’évier ici. Là, j’ai fait mon trou et après, je viens et je pose mon évier par-dessus et l’évier va faire ça, on va dire que il descend comme ça dans le trou et même si j’ai deux trous d’évier, ça fait ça. Maintenant, si tu veux enlever l’évier, ce qui va se passer c’est que tu vas te retrouver avec un truc comme ça, j’enlève l’évier et t’as un grand trou. Même si tu veux mettre un petit évier maintenant, il sera là mais il faut pas oublier qu’avant, t’avais un grand trou. La solution c’est soit tu changes le plan de travail, tu changes ce truc et tu mets un autre plein et ensuite, tu peux remettre un autre évier dessus. Le plan de travail ça coûte pas cher, ça, c’est une planche qui doit coûter 50 euros grand max en fonction de la qualité qu’il choisit. Steve : Je pense bien que ça, ça doit pas être loin de ce prix. Ça fait quoi, ça fait 50 euros de perdu normalement. Kendy : Non, c’est pas 50 euros de perdu, ça, c’est 50 euros pour le plan de travail plus la main d’œuvre plus l’ancien évier que tu as perdu, l’autre que tu vas jeter. Steve : D’accord. Après, comme je t’ai dit, le logement sur lequel il a posé il y a assez d’espace. Kendy : Tu laisses ça tranquille. Oui, laisses-le, tu vas perdre plus de temps et d’énergie à changer que à voir comme ça. Steve : Sur celui-là, je peux laisser. Ça fait que en plus de l’évier qu’il y a, juste à côté, il faudra rajouter du coup la plaque de cuisson. Kendy : C’est ça, exact. Il faut qu’il y ait de la place pour pouvoir le faire parce que normalement, il y a des normes électriques, tu peux pas coller la plaque de cuisson à l’évier. Après, si c’est la partie égouttoir qui est assez proche ça va mais le côté où il y a le robinet, il faut pas que le robinet puisse mouiller la plaque. Steve : Je t’envoie une photo vers la fin. Kendy : Si tu veux, tu peux l’envoyer par mail ou tu peux partager ton écran, comme tu veux. Steve : Une seconde. Je te pose les autres questions pendant que j’envoie la photo. Je reprends la photo et je te fais le partage à la fin. Du coup, il y a ce coin là, ça fait que ce que je me disais c’est que vu que sur les autres logements, il n’a pas encore mis parce qu’on s’est vu et il m’a dit : « J’ai déjà acheté les autres éviers » mais il les a pas encore posés. Là, vu qu’il a acheté, il n’a pas encore posé, il peut toujours les rendre ? Kendy : Les gros ? Steve : Oui, toujours les gros, la même chose. Mais il peut rendre ? Kendy : J’en sais rien. Il faut voir dans quelle condition il les a achetés, j’en sais rien. Il peut peut-être effectivement les rendre. Mais en tout cas, c’est sûr que si tu sais que ça va pas aller, tu lui dis, c’est pas de ta faute. Steve : Sur ce point, j’avais pas été consulté sur le type d’évier qui allait être pris. Je suis arrivé et j’ai vu le truc et je lui ai dit : « Pour les autres, on ne met pas ça ». Kendy : Mais ça c’est parce que tu as pas fait tes plans, Steve parce que si tu fais des plans 3D, on voit clairement que tu peux pas mettre un évier deux bacs parce que l’évier deux bacs fait déjà 1m60 quasiment. Le mec, en fait, ce qui s’est passé c’est qu’il a deviné sur le pouce : « Tu veux mettre un évier, je vais te mettre un évier » et il a voulu faire bien et il t’a pris un grand truc mais pour ça, il aurait fallu faire des plans en disant : « Voici le type de cuisine qu’on veut ». Et encore, ce qu’il aurait pu faire c’est qu’il aurait pu mettre ton évier avec un bac et peut-être avec un égouttoir, là encore, ça pourrait passer mais si par exemple, tu lui donnes une longueur de plan de travail qui fait 2m, là, on sait pertinemment qu’on peut pas mettre, il faut juste réfléchir pour voir qu’on peut pas mettre un bac deux places sur un plan de travail qui va faire 2m de large. Je te dirai, là, t’es pas encore à la fin de ton chantier, prends le temps, fais des plans. C’est comme la semaine dernière, il y a un Sprinteur qui m’a dit : « Le mec a mis des murs à tel endroit, j’avais modifié les plans » mais en fait, il a envoyé les plans alors que le mec a déjà fait les travaux, là, ça sert à rien. Je te dirai, tu fais des plans et tu donnes ça aux gars même si ce sera pas forcément aux millimètres près ce que tu as mis sur les plans mais au moins, on pourra avoir une idée précise devers quoi on doit tendre. Parce que là, je te dis, c’est sûr, le mec avait pas de plan et il est parti sur des trucs à deux bacs. Sans même le savoir, je t’ai dit direct pourquoi il s’est trompé. Steve : T’as raison. A la limite pour celui dans lequel il a mis, quand je dis celui, je parle du logement, ça, c’est déjà placé. Mais pour les autres, vu que ça n’a pas encore été installé, là, je peux encore gagner le coût de la main d’œuvre qui n’a pas encore été mis et à la limite, là, je perds le coût d’achat des éviers si jamais il peut pas les rendre. Ça, c’est encore possible à rattraper quand même sur ce point. Et juste pour info aussi, les éviers comme ça, enfin, là, c’est juste un évier à deux bacs et il y a rien d’autre en plus à part juste le robinet qui est rajouté, une pose pour ce genre de truc, on tourne autour de combien ? Kendy : Il faut pas le voir comme ça. Je vois pas quel exemple je pourrai te donner pour essayer de te faire comprendre ce concept mais là, en fait, on rentre trop dans les détails. Il faut se dire, le mec vient te poser une cuisine, si il te dit que la cuisine doit te coûter 400-500-600 euros avec ça, la cuisine montée doit pas dépasser les 1000 balles, en gros tout fini. Mais poser le robinet, c’est trop dans les détails. Le mec te dit : « Je pars de chez moi pour venir te poser un robinet mais j’ai le déplacement, j’ai le truc, j’ai ci, j’ai ça » il va te dire, c’est 100 euros ou 150 euros alors que il est déjà sur place, il pose le robinet, c’est mutualisés dans les coûts. Je pense que c’est pas vraiment comme ça qu’il faut regarder, il faut plus regarder en macro le coût total du projet que d’essayer de rentrer dans ces détails très fins. Mais en tout cas, je te dirai, essaies d’avoir une vision globale de ton projet, du prix global que ça devrait te coûter et si tu vois que t’as un coût global qui sort du lot, là, tu rentres dans les détails. Par exemple, un devis, on doit être à 700-800 euros du mètre carré et le mec présente un devis à 1.200 euros du mètre carré, là, tu dois rentrer dans les détails pour voir est-ce que c’est la salle de bain qui est trop cher, est-ce que c’est la cuisine et tu vois que c’est la salle de bain, là, encore, je rentre dans la salle de bain. Dans la salle de bain, qu’est-ce qu’il a mis qui fait que c’est trop cher ? Mais, en fait, c’est parce qu’il a voulu carreler toute la salle de bain, je voulais pas carreler toute la salle de bain, je voulais une cabine de douche et tel ou tel élément. Là, je rectifie le prix. Steve : D’accord. Ça marche. Ce que je vais faire c’est voir avec lui sur les logements qui n’ont pas encore été installé pour au moins essayer de corriger le point-là parce que là, au moins, ça n’a pas été fait encore pour l’instant. Après, pour tout ce qui est pose de parquet et des vinyles, on est bien d’accord qu’on est entre 20 et 30 euros du mètre carré non ? Ça, c’est ce qu’il y a dans le programme si je me trompe pas. Kendy : Oui. Mais vinyles et parquet, c’est pas la même chose, fais attention. Steve : Si on parle de pose de parquet stratifié. Kendy : ça, on est à 50 euros tout compris c’est-à-dire pose et matos. Si par exemple, il t’a mis du parquet (coupure) 20 à 25 euros, tu sais que il va prendre à peu près 50 euros pour la pose. Steve : J’allais juste dire, le coût total mentionné sur le devis tournera autour de 50, c’est ça ? Kendy : Oui. Après, maintenant, comme les prix ont un peu augmenté, tu peux prendre une petite marge, tu peux mettre 20-25% de plus. Si le mec est à 60-65 euros, tu te dis, c’est le prix qui a augmenté. Si par exemple, tu vas le payer à 80-90 euros du mètre carré, là, il y a un problème. Steve : D’accord, ça marche. Là, pour des chantiers comme ça qui s’approchent de la fin, en plus des éléments que tu donnes dans le programme, là, comme ça, quels sont les éléments selon toi qu’il faut pas oublier de vérifier ? Je veux pas me retrouver dans une situation où le dernier acompte a été fait et tu te dis, j’ai oublié de lui demander de faire ça ou de faire tel autre chose. Kendy : ça, c’est compliqué à dire comme ça. Là, en fait, pour moi, ce qu’il faut que tu refasses c’est que tu repars du début du programme, que tu refasses une trève et que tu revois un peu tous les petits points détaillés du programme. Ça, c’est une première chose que tu devrais faire. Et deuxième chose, les trucs que j’ai vus que les Sprinteurs oubliaient souvent c’est un, les câbles d’antenne, câble RJ45 puisque, en fait, c’est des « petits trucs » auxquels on pense pas vraiment. Des fois, la VMC, j’ai déjà vu des Sprinteurs oublié de mettre la VMC. Et puis, c’est les trucs les plus aberrants que j’ai pu voir sur les chantiers. Après, il y a des trucs du genre au lieu de mettre deux ballons d’eau chaude, ils ont mis un ballon dans chaque logement. Ça, je dirai pas que c’était un oubli, ils ont voulu faire à leur tête. Mais en termes d’oubli, je dirai, c’est plus des petits trucs comme ça, des câbles d’antenne, des câbles RJ45 ou oublier de faire le truc d’électricité, augmenter la puissance, c’est des petits détails comme ça des fois qu’ils peuvent oublier. Mais sinon, après, c’est tout le long du processus que tu dois « vérifier » à chaque étape. Steve : Là, dis-moi si t’as reçu la photo s’il te plait. Kendy : Tu l’as envoyé par mail ? Steve : Oui, par mail. Kendy : C’est bon, je l’ai reçu. Je vois ce que tu veux dire, je vois un peu le problème que tu as eu. Mais en fait, ça, tu peux même pas le rectifier ça parce que là, il y a pas de plan de travail. Ça, c’est « la cuisine » qu’il te donne. En fait, là, le problème c’est tout ça qu’il faut que tu changes, il y a rien qui va là parce qu’en fait, là, ce qui se passe c’est que en fait, il y a (03.07.54) comme ça avec une plaque ici, ça, encore, ça pourrait aller à la rigueur. C’est pas l’idéal mais ça aurait pu encore le faire mais là, en fait, il t’a mis petite cuisine sans rien. ça veut dire qu’en fait, tu seras obligé de remettre une plaque ici pour pouvoir cuisiner. Steve : Là, tout change, en fait. Kendy : Soisttu changes tout ou soit tu décides de rajouter un plan de travail ici avec la plaque pour cuisiner ou sinon, tu achètes une gazinière mais avec des plaques électriques mais je trouve que ça fait pas sexy, ça fait un truc de grand-mère, ça gâche tout son charme. Le but c’est d’avoir un bon plan de travail avec la plaque et un petit meuble haut avec la hotte parce que là, en fait, il manque tout là. Là, il y a pas de hotte, il y a pas de meuble haut, il y a pas de frigo. Là, il y a rien. Mais ça, ça m’embête parce que ça, c’est une erreur que tu as faite parce que tu n’as pas suivi le truc, t’as pas fait tes plans. Si t’avais fait tes plans, tout de suite, ça, c’est des trucs que tu aurais pu éviter. Là, sur tes plans, tu aurais pu voir que il manque le frigo, il manque la plaque parce que là, en fait, le mec t’a juste mis un évier parce que ça, ça sert à rien, tu peux pas cuisiner, on peut rien faire. Là, c’est juste pour faire la vaisselle. En plus, le pire c’est que s’il a acheté pour tous les logements, ça veut dire qu’ils sont tous comme ça parce que là, en fait, c’est pas juste l’évier ça, là, c’est le bloc qu’il a acheté et ça, ça doit coûter 150-200 euros. Steve : Il faut absolument rattraper sur les autres, en tout cas. Kendy : Mais ça va augmenter ton budget parce que je pense que quand il t’a fait ton devis, sûrement il avait chiffré ça et là, je sais pas combien de logements tu as mais ça va te rajouter peut-être 3.000-4.000 euros facile parce que si t’as 700 euros par logement, si t’en as cinq, t’en as déjà pour 3.500 juste pour les cuisines sans compter la main d’œuvre. Steve : D’accord. Là, il faut compter à peu près 700 euros par logement ? Kendy : Mais en tout cas, il faudrait que tu vois pour mettre une cuisine avec une sorte de kitchenette avec un plan de travail, avec un petit frigo. Après, sinon, tu peux prendre un truc, je suis pas fan de ce truc mais ça coûte pas cher si tu n’as plus de budget, c’est un peu le même style que ça sauf que au lieu d’avoir ça au-dessus, il y a un seul bac ici, là, il y a le truc pour sécher, égouttoir, et ici, il y a les plaques de cuisson. Ça, c’est pas très sexy mais au moins, ça fait la fonction kitchenette alors que là, la fonction kitchenette n’est pas remplie. Steve : Oui, on a pas du tout. D’accord. Là, je dois compter le fait qu’il enlève ça et qu’il remette, ça va faire monter un peu le budget. Kendy : En fait, ce que j’ai envie de te dire c’est que dans le budget, il avait chiffré un truc comme ça, si tu veux pas trop... ton budget, tu repars sur le même style, il y a les petites kitchenettes de Leroy Merlin. Maintenant, en plus, je crois que ça a augmenté, c’est plus 150 euros. C’est un peu ce délire, maintenant, là, c’est à 329 mais tu peux trouver un peu moins cher et tu partirais sur un truc un peu similaire comme je te disais avec le bac, l’égouttoir et puis le truc avec le petit frigo en-dessous. C’est pas très sexy mais au moins ça fait la fonction parce que si tu veux partir sur un truc avec plan de travail, là, ça va te rajouter facile 600 balles, peut-être 700 balles par logement plus la main d’œuvre, là, oui, ça va vite monter. Steve : D’accord, ça marche. Je vais voir avec lui. Heureusement que c’est juste sur un, parce que si ça avait été quatre d’un coup, ça aurait été tendu. Kendy : Là, c’est peut-être plus tendu. Mais tu vois, un truc que tu as fait qui est bien c’est que tu as été vérifié le chantier rapidement parce que les mecs ont eu le temps de poser les quatre, là, ils t’auraient dit : « Mec, non, c’est mort. Si tu veux que je défasse, il faut s’organiser autrement ». Steve : Exactement. Je vais voir ça avec lui, merci. Juste autre chose, c’est si jamais pour un logement, on a envie, par exemple, disons de changer les fenêtres et potentiellement en avoir qui sont plus grandes. Les démarches qu’il y a à faire s’il y en a, ce serait quoi ? Kendy : Si tu veux changer de fenêtre, si c’est la même taille, tu peux fermer les yeux et puis te dire que tu changes comme ça mais si tu veux augmenter la taille de la fenêtre, là, tu dois absolument faire une déclaration à la mairie disant que tu changes la taille des fenêtres parce que si il le voit et qu’ils t’ait pris à augmenter la taille de ta fenêtre sans l’avoir déclarer, tu peux avoir des embrouilles. Steve : D’accord. Merci. Je pense que pour moi c’est tout, je crois que j’ai rien oublié. Dernière chose, je me suis déjà fait mon avis là-dessus, vu que je suis avec toi, je profite pour demander. Il y a un appartement dans lequel au niveau du sol, c’est du carrelage, en fait. Il y a un appart dans lequel le sol va être changé pour mettre du parquet et dans celui dans lequel il y a le carrelage, il m’a dit : « ça sert à rien de changer, le carrelage ça dure ». Sauf qu’en fait, je commence à penser déco et je me dis, je vois pas trop comment un, déjà faire la déco avec un carrelage qui est gris. Le truc est gris et je me dis, est-ce que c’est pas mieux de tout changer pour avoir un truc propre. Je sais pas si pour lui, de son côté, changer de carrelage ça coûte plus d’effort que de changer dans un appart dans lequel il y a déjà peut-être un autre vieux parquet qui est en place. Je voulais aussi avoir ton avis. Kendy : Après, je te dirai, ça dépend de ton budget mais si t’as du budget, effectivement, que c’est pas très sexy, vas-y, changes, mets un truc plus sexy. De toute façon, ce sera toujours mieux de remettre un parquet stratifié par-dessus, ce sera toujours plus sexy. Mais si niveau budget c’est serré, je te dirai, le carrelage garde-le, on fera ça plus tard parce que là, la priorité c’est vraiment de faire en sorte que ton logement puisse tourner. Mais après, c’est plus une question de budget parce que là, comme en plus, t’as pas mal de truc à rattraper, je me dis, si t’as là des kitchenettes à rajouter, niveau budget, ça va pas être drôle. En plus, maintenant, les prix augmentent un peu avec la situation, il faut voir. Masi si tu as du budget pour pouvoir le faire, oui, je te dirai toujours de refaire un sol neuf tant que tu peux. Steve : ça marche. Je vais voir avec lui pour rattraper sans qu’il n’y ait de frustration parce que je pense que c’est souvent ça le plus compliqué. Je vais utiliser tes astuces. La dernière fois, j’avais entendu tes astuces à l’autre Sprinteur quand tu parlais des intonations qu’il faut donner en fonction de... Kendy : Fais-ça et puis tu verras bien mais c’est important d’avoir la bonne intonation quand tu sais de toute façon que là, c’est « toi » le responsable du truc. Il faut l’amener pour que tout le monde puisse comprendre que tu puisses prendre une part de responsabilité, te faire une sorte de faveur parce que ça va lui faire perdre du temps parce que même au niveau de la main d’œuvre, le fait de démonter celui qui est déjà remplacé surtout que là, il y en a qu’un, ça va mais si il y en avait d’autre à démonter, c’est du temps. Steve : Au moins, sauver les autres parce qu’à la limite, si sur celui qui est en place, il rechigne beaucoup, oui, à la limite peut-être que ça passe mais sur les autres logements, on rectifie. Kendy : Mais de toute façon, celui-là, il faut que tu le changes aussi parce que si c’était la version je te dis à 329 là et que c’était posé et que tu pouvais avoir le frigo, la plaque, je t’aurai dit, OK. Mais là, on peut rien faire de ça. Il faut que tu changes. Steve : ça marche, je vais faire ça. C’est tout, merci. Kendy : Je t’en prie. En tout cas, si t’as d’autres questions, tu me fais savoir. Steve : ça marche. Kendy : Je t’en prie. J’ai une question de Florence ensuite ce sera Ludovic.

(03.19.17) Florence : Bonsoir Kendy. Kendy : Salut Florence, comment vas-tu ? Florence : Bonsoir Kendy, ça va ? Kendy : ça va et toi ? Florence : ça va. Bonsoir aux Sprinteuses et aux Sprinteurs. Je suis dans le paperasserie. Sinon, j’ai des questions par rapport à Rentila parce que là, je vois que on est en fin de mois. Par contre, j’ai oublié de demander à l’ex-propriétaire si elle faisait des factures pour le loyer, enfin, des quittances de loyer du mois ou si elle attendait la fin du bail. Kendy : La fin du bail, c’est-à-dire ? Florence : En fait, mon locataire s’en va le 05 mai. Kendy : Tu es obligée de faire une facture chaque mois. Ça, c’est des mauvaises habitudes, par exemple, je laisse ça dans le logiciel et c’est quand la locataire me demande, je lui imprimais mais le logiciel, en tout cas, il fait la quittance chaque mois. Tu rentres dans le système toutes les informations et tous les mois, il y aura la quittance qui serait éditée. Il faudrait juste que tu dises si ça a été payé ou pas. En fait, tu pourrais dire : « C’est payé », ça passera de rouge à vert et comme ça, dans le système, c’est considéré comme si sa quittance sera considérée comme étant à jour. Florence : D’accord. Ensuite, en fait, j’ai rempli des données sur Rentila. Je sais pas si j’ai fait l’essentiel. Kendy : De toute façon, il y a pas grand-chose à remplir sur Rentila. Tu dois créer la propriété un peu comme sur Beds24, le logement. Ensuite, tu dois remplir tes informations comme étant le bailleur et les informations du locataire. Pour le locataire, il y a deux trucs à faire, tu dois renseigner le locataire et la location. C’est un peu chelou comme truc mais, en fait, tu dois mettre un locataire et créer une location qui va lier le locataire et le logement. Et après, une fois que ça, c’est lancé, tu vas avoir les quittances qui vont se mettre à jour automatiquement et puis tu pourras avoir tous les documents directement en ligne. Tu me dis ça mais j’ai l’impression que c’est pas clair. Florence : En fait, je vois qu’il y a plein de rubriques, je sais que j’ai rempli des trucs, que ce que tu me dis ça me parle mais, en fait, comme j’ai pas de rendu visuel de la quittance que ça me perturbe un peu. Kendy : T’as pas de rendu visuel ? En fait, une fois que tu as fait ton logement, t’as fait ton locataire, tu as fait ta location, t’as trois trucs à faire : le bien, le locataire, la location et une fois que ce sera fait, tu auras un onglet finance et c’est dans l’onglet finance que tu pourras aller récupérer le truc. Je vais te montrer vite fait, il y a des informations personnelles mais vous fermerez les yeux. Tu as « Locataires », « Location » et tu vas dans Finances et dans Finances, tu peux venir ici et là, tu vas par exemple chercher le loyer du mec. Si la personne a payé, tu fais « Payé » et ensuite, tu pourras récupérer la quittance. En fait, tu fais sauvegarder et ensuite, là, tu fais ici et tu fais « Quittance de loyer » et puis là, ça te met le truc du locataire et tu peux même lui envoyer directement. Penses à trois trucs, tu fais le bien, tu mets par exemple immeuble je sais pas quoi, ensuite, Locataire, tu mets son nom et ensuite Location. Et la Location va te dire, il faut que tu lies le locataire à un logement et ensuite, une fois que ça, c’est fait, tu auras des trucs qui seront générés directement ici. Florence : D’accord. En fait, là, je suis dans Etat des lieux et je vois en orange « pas de bien lié », « pas de locataire ». Kendy : En fait, il faut que tu fasses le Bien, le Locataire et la Location et comme tu vas faire de la location, il va te demander d’écrire l’état des lieux, de dire qu’est-ce qu’il y avait dans le logement quoi que il faudrait que tu fasses l’inventaire aussi. Si c’est meublé, dire ce qu’il y a dans le logement, etc. et quand tu feras l’état des lieux, il va te dire de dire quel est l’état de chaque élément genre la porte d’entrée : bon état, le mur : bon état, etc. Et après, tu le feras signer par exemple par ton locataire. En tout cas, si c’était déjà fait, tu répertories ce qui était déjà fait sur ton truc comme ça, au moins, ce sera pas celui qui était fait au départ mais en tout cas, ça ne rentre pas dans le système et après, comme ça, ce sera à jour. Florence : D’accord. Disons que l’ex-propriétaire a fait son état des lieux déjà, je peux m’inspirer de ça et après, rajouter ce que je vois. Kendy : Exact, c’est ça. Mais tu peux pas prendre ce que tu vois, tu es obligée de reporter exactement ce qui était sur le truc du départ. En fait, tu viens juste reporter ce qui était au départ sur ton système mais tu peux pas dire : « Maintenant, la poignée est un peu cassée », tu reprends vraiment ce qui était sur le truc de départ parce que de toute façon, cet état des lieux, comme il avait pas été signé au départ, en fait, il aura même pas de valeur, je dis que c’est juste pour le système pour dire qu’en fait, t’avais fait un état des lieux mais c’est pas celui que vous allez signer quand le client va partir. Florence : D’accord. Et sinon, je lance un appel parce qu’en fait, dans la chambre du locataire, il y a un sanibroyeur qui est bouché et je voudrai savoir si parmi les Sprinteurs qui sont dans le coin, ils ont un contact avec un plombier. Kendy : ça, je sais pas mais pour moi, le plus simple, tu tapes plombier sur ton secteur. Ça, c’est le genre de truc, c’est comme des boulangeries ça. Tu tapes plomberie sur ton secteur et puis tu verras. Il faut juste pas appeler les trucs d’urgence parce qu’ils vont te faire un bras, ils vont te taxer. Mais sinon, t’appelles un plombier sur ton secteur, tu lui dis, ton truc est bouché et qu’il puisse passer. Ça, en plus, c’est des trucs où les mecs peuvent se déplacer assez simplement. C’est pour ça, justement, que je vous dis aux Sprinteurs, d’éviter ce genre de système sanibroyeur et tout. C’est facilement bouché, c’est chiant, ça génère beaucoup de frictions dans le système parce qu’en plus, comme le truc passe par un petit tuyau, c’est beaucoup plus tendu. En plus, si le système s’enraille, c’est pas pratique. Là, c’était déjà là, c’est pas de ta faute mais en tout cas, pour ton prochain projet, tu sais que c’est mieux de partir sur une toilette classique comme ça au moins on est tranquille. Florence : D’accord. Sinon, pour revenir à la chaudière, j’ai parlé avec le locataire et il m’a dit qu’en fait, en bas, il a aucun problème et dans la cuisine quand je fais la vaisselle, niveau température, c’est pareil, pas de problème. En fait, tout le problème se pose à l’étage parce que j’ai testé une nouvelle chambre et dans cette nouvelle chambre, l’eau est vraiment brulante et avec Maxime, on avait vu que le thermostat était sur 55 degré et je crois que je les ai sentis les 55 degré. Et en même temps que je fais ma recherche pour un plombier, je cherche (03.29.29) pour la chaudière. Kendy : Pour moi, là, il y a pas de problème de chauffe, c’est peut-être juste que au niveau de ton mitigeur t’avais pas mis complètement à droite ou complètement à gauche et peut-être c’était plus chaud. Florence : Non. Mais je les ai tous testé. Kendy : Il y en a un où c’est brulant et un autre où c’est froid. Florence : C’est tiède un peu froid, c’es très bizarre. Kendy : Je sais pas. Mais pour moi, en fait, il y a un problème si tout est froid. Là, ça veut dire que la chaudière fonctionne pas mais si c’est chaud dans des pièces, dans des logements et c’est froid ailleurs, pour moi, c’est pas un problème de la chaudière, ça, c’est sûr. Si c’est chaud quelque part, ça peut pas être la chaudière. Forcément, c’est soit au niveau du circuit, il y a peut-être un tuyau qui passe par l’extérieur qui est peut-être refroidi et quand ça arrive dans le logement, ça va être froid, j’en sais rien ou il y a un souci de tuyauterie je pense ou en tout cas, il y a un problème de circuit mais pour moi, la chaudière a rien. Si tu me dis que ça t’a brulé, la chaudière fonctionne. Parce que son job c’est de chauffer l’eau. Ça sert à rien de faire venir un mec pour la chaudière si l’eau est brulante. Il va te demander : « Est-ce que ça chauffe ? », « Oui », « Vous voulez que je vienne pour quoi madame ? » « Parce que des fois, c’est pas chaud ailleurs », « Mais est-ce que c’est chaud dans les autres endroits ? » « Oui, c’est brulant ». J’en sais rien. Je pense qu’il faut essayer d’élucider le problème d’où ça peut venir, dans le réseau mais pour moi, ta chaudière est en forme. Florence : Mais de toute façon, avec Maxime, on avait vu qu’il fallait qu’il y ait une personne qui fasse un réglage et que il trouve aussi le thermostat parce qu’il a pas trouvé le thermostat pour tout ce qui est chauffage aussi. Kendy : Je vois. A ce moment-là, tu peux faire passer un mec pour regarder un peu et puis t’expliquer comment ça fonctionne mais c’est pas pour réparer. Il faudrait pas que le mec te dise : « Je vais te réparer quelque chose » et qu’en fait, finalement, il a rien réparé du tout parce qu’en fait, de toute façon, ça fonctionnait déjà. Florence : D’accord, je vois. J’ai trouvé une fissure mais j’ai pas la photo avec moi. Elle est dans mon appareil photo et je l’ai pas avec moi. J’ai trouvé une fissure au niveau de la cave et j’aurai dû la voir mais je n’ai pas vu. Comment dire, c’est une fissure sur un mur qui n’est pas très épais et j’ai remarqué que il y avait des tuyaux liés à la chaudière qui passent par là, c’est comme si le mur avait été fragilisé. Kendy : Mais si c’est pas un mur porteur, c’est pas très grave ça, il faut pas te prendre la tête. Des fissures, tu vas en avoir tout le temps sur tes biens. Le bien vit, des fois c’est le bois. Ça, c’est normal. C’est comme quand t’as un bébé, il va jouer au foot, il revient et il a un petit bobo. Ça arrive, c’est pas la fin du monde. Il faut pas que tu sois en panique parce que t’as une petite fissure dans le bien. Des fissures, tu vas en avoir. Des fois, j’ai vu des fissures apparaître un an ou deux après. J’ai un bien où j’ai une fissure qui arrive en plein dans le plafond. Après, c’est là que je me suis rappelé que les mecs avaient fait passer des câbles électriques dessus, c’est l’enduis qui s’est un peu fissuré parce qu’en plus, à côté à deux pâtés de maison, il y avait une boîte de nuit qui bombardait, je pense que ça a dû faire vibrer un peu la maison, ça fait des fissures. En tout cas, tant que ça n’attaque pas la structure de ton bien, j’ai envie de te dire, pas de panique, ça va. Si tu vois, là, ça commence à prendre tout le flan du mur porteur, là, tu peux commencer à t’inquiéter. Florence : Disons que je pense pas que ce soit un mur porteur mais je vois de l’autre côté du mur. La fente est bien épaisse. Kendy : Après, je te dirai, si c’est pas porteur, ça peut arriver, c’est pas la fin du monde. La bonne question à se poser c’est : « Est-ce que c’est porteur ? » Si la réponse est oui, là, on fait passer un mec pour te sécuriser, consolider si possible mais si c’est pas porteur, c’est tout. Florence : D’accord. Sinon, c’est tout. Kendy : ça marche. En tout cas, je te laisse mettre en place le truc comme je t’ai dit là pour le Rentila et puis si t’as d’autres questions tu me fais savoir. Florence : ça marche. Merci. Kendy : Je t’en prie Florence. J’ai une question de Ludovic.

(03.36.25) Ludovic : Re-bonsoir Kendy. Pour tout ce qui est Booking, si par exemple... parce que j’avais des comptes, est-ce que c’est la peine d’utiliser le même compte ou il faut en créer de nouveau ? Kendy : J’ai pas bien compris. Tu parles de compte utilisateur ou compte bancaire. Ludovic : Non, utilisateur. Je me dis si j’ai un compte Booking, par exemple. Kendy : Mais tu peux utiliser le même pour Airbnb mais pour Booking, c’est pas du tout le même. En fait, c’est deux plateformes différentes. T’as un Booking utilisateur-voyageur et t’as un Booking Partner, pour les hôtes. Là, tu seras obligé de créer un compte Booking pour ça. Ludovic : D’accord. Hormis ça, j’étais en train de lire un peu le Cerfa 14-004. La question identifiant du déclarat, on est bien professionnel ? Kendy : Tu veux ton numéro de Siret, oui. Ludovic : Oui avec le numéro de Siret et tout, c’est ça. Kendy : Tu mets ton numéro de Siret et c’est OK. Ludovic : Combien de personnes, en fait, un logement peut accueillir en recevant des couchages qu’on a ? Kendy : C’est pas la peine de les baratiner puisque ce sera traité sur les plateformes. Si tu peux prendre douze personnes, tu mets douze personnes. Ludovic : Tranquille. C’est tout bon pour moi. Kendy : ça marche. En tout cas, si t’as d’autres questions, tu me fais savoir Ludo, ça marche ? Ludovic : Merci beaucoup. Kendy : Je t’en prie. C’est Salita ? Comment vas-tu ?

(03.38.49) Salita : ça va merci et toi ? Kendy : ça va nickel. Salita : Je reviens pour te faire un petit compte rendu. Sur le tout premier bien qu’on avait visité, ça date plus d’un mois. On est reparti à Saint-Quentin pour faire un devis pour les travaux et là, ça fait quatre semaines que j’ai pas de nouvelles de l’artisan et j’avais fait une proposition d’offre aussi et j’ai pas de réponse. Aujourd’hui, je vais essayer d’envoyer des SMS, j’ai appelé et ça répond pas. Je me dis, est-ce qu’ils ont vendu ou je sais pas, je suis dans les questionnements sur ce bien. Et le deuxième bien qu’on avait visité, mon mari n’était pas chaud, parce que l’agent immobilier nous dit qu’au rez-de-chaussée, on peut largement faire deux logements mais lui l’entendait pas du tout de cette oreille et finalement, mon mari me dit : « On va pas trop se prendre la tête avec ça. On va laisser tomber ce bien ». La dernière fois, on a fait une autre visite sur un autre bien qui est très intéressant et on peut faire largement trois grands studios. Au rez-de-chaussée, premier, deuxième, il faut juste faire des travaux, il y a pas de divisions à faire, il faut juste installer une kitchenette et je crois qu’il y a un studio qu’il va falloir faire aussi la salle de bain. Dans le premier, il y a déjà la salle de bain, il faut juste faire des travaux de rénovation. Mais mon souci parce que quand je t’entends parler, c’est il faut toujours partir sur au moins un immeuble sur quatre-cinq, voire six logements du premier coup, pour l’instant, on a pas visité des immeubles qu’on peut faire cinq-six logements d’un coup. Kendy : Dans le programme, je dis qu’il faut au moins quatre. Si tu as un immeuble où tu en as quatre, je veux dire, ça va, t’es pas obligé de forcément faire cinq, six. Plus tu en feras, mieux ce sera mais si tu as un immeuble qui a que quatre, ça suffit largement pour déjà te lancer. Je te dirais juste de pas partir sur un truc où il y en a que un ou deux, limite, là, c’est du temps perdu mais si tu as au moins quatre appartements avec un prix correct où tu es dans ton code 127, pour moi, c’est très bien. On a plusieurs Sprinteurs qui ont commencé avec quatre logements et en plus, ça tourne très bien pour eux. Je te dirai, il faut pas te fier à ça, c’est bien de se dire, si tu peux au moins faire tes quatre, c’est bien et si tu peux faire plus, tant mieux. Salita : D’accord. Mais l’immeuble qu’on est dessus, là, on peut faire trois grands studios mais on peut pas faire plus dedans. Kendy : Il y a des fois, si tu vois que le truc est vraiment rentable... je sais plus quel Sprinteur m’avait présenté un projet, c’était 100.000 euros je crois, il y avait trois studios, il y avait rien à faire dedans, c’était tout propre et il pouvait tout de suite commencer à générer des revenus. Je te dis, vas-y, tu vas pas perdre de temps, là, c’est tout fait, vas-y. Par contre, je vais pas passer du temps et de l’énergie sur un projet à trois studios où il faut faire des travaux et ça va me prendre trois mois, six mois de travaux de rénovation. C’est le calcul qu’il faut faire. Après, on est pas fermé, c’est quatre studios ou rien. Si par exemple, t’en as trois mais le truc c’est rapide, c’est tout, tu prends. Regardes, je sais pas si t’as vu sa vidéo à Arsène. Arsène a trouvé un immeuble de trois appartements et juste à côté, il y avait un immeuble de sept, il a pris les deux, il s’est retrouvé avec dix appartements. Je veux dire, les trois premiers, il les a bouclé rapidement, il a mis ça en location et puis après, il a passé un peu plus de temps sur les travaux sur celui avec sept appartements mais ça veut pas dire que c’est ça ou rien, c’est autant vers quelque chose. Après, des fois, il peut y avoir des petites modifications en cours de route. L’essentiel c’est qu’à la fin, t’as un projet qui soit rentable pour lequel soit t’as pas passé beaucoup de temps et que ça te génère du cash ou en tout cas, si t’as passé du temps, que tu sois quand même récompensé. Le but c’est ça à la fin, c’est faire un projet pour que ça te récompense à la fin et que tu sois content de te dire : « J’ai fait tout ça mais voilà le résultat aujourd’hui ». Salita : D’accord. Parce que l’immeuble, on peut faire trois grands studios. Au rez-de-chaussée, il y a une pièce avec déjà les toilettes et la cuisine qu’on va réaménager qui fait déjà 32m² sans les toilettes. Et à l’étage, ça fait un de 22 et au deuxième, le studio fait 25m². On a vu avec la personne qu’on avait visité, là, il y a pas de souci. On peut faire les trois studios largement mais déjà le prix, je te dis, le prix est à 58.000 euros, je trouve que c’est abordable mais il y a des travaux et ils sont prêts à bien descendre le prix parce que il y a beaucoup de travaux. Mais à l’extérieur de cet immeuble, il y a une fissure et la fissure c’est du côté de rue et mon mari, il a regardé, il s’y connait un petit peu, il me dit : « Non, ça ne devrait pas causer de souci. Colmater et bien arranger ça ». Déjà, on ne voit pas à l’intérieur mais on a vu qu’il y a eu des fuites d’eau à l’intérieur. Tu penses quoi ? Kendy : Après, juste comme ça, c’est compliqué. Là, j’ai pas toutes les informations. Tu me dis que il y a eu des fuites, qu’il y a eu des trucs, oui, c’est tendu. Je peux pas te dire, oui, c’est bon ou non, c’est pas bon mais j’ai pas suffisamment d’information. C’est pour ça, je pense aller en visite voir, là si tu me dis que tu peux en faire que trois, combien ça va te coûter pour faire les trois. Si tu fais les trois en imaginant que tu fasses un code 127 au ratio, voir combien ça te coûterait. Si tu vois que ça te coûte 140.000 euros pour trois logements, j’ai envie de te dire, laisses tomber. Si tu vois que tu peux être à 100.000 euros pour les trois ou même si on extrapole peut-être 105-110.000 euros pour les trois, je te dis, pourquoi pas. Et puis s’il y a un problème de fuite, ça peut être réparé et que c’est réparé ou que c’est réglé, oui. Mais, je suis pas fermé, je bouge jusqu’à la fin que ton projet soit rentable, que ça te génère du cash mais il faudrait juste pas que tu partes dans un truc où tu vas dépenser beaucoup d’argent, où tu vas passer beaucoup de temps et finalement pas gagner grand-chose. Ce serait dommage de partir sur un truc où tu dépenses 160.000 euros pour avoir que trois logements à la fin parce que de toute façon, on sait pertinemment que tu vas jamais rentrer dans tes frais. Salita : Mais de toute façon, avec l’information, j’ai pas tout regardé en fond et en comble parce que je vais au fur et à mesure mais j’ai compris un peu comment il faut fonctionner un petit peu. J’ai dit à mon mari que j’ai déjà une idée. Si on doit faire une proposition, j’ai déjà une idée comment je vais présenter la chose lorsque je pourrai faire et ce qui nous arrange parce que il y a des gens qu’on connait, c’est des artisans qui sont prêts à venir avec nous parce que je dois avoir les gens au téléphone demain et dès que je les aurai, je pourrai prendre le rendez-vous et c’est pour cela, il y a un artisan en électricité et un artisan tout ce qui est maçonnerie et teinture, ils sont prêts à venir avec moi pour regarder, pour faire un devis, si on doit se positionner, qu’on puisse se positionner tout de suite. Kendy : C’est parfait, c’est nickel. Salita : Voilà, on en est là et puis je regarde autre chose. Demain, je vais encore recommencer à regarder, à téléphoner. Kendy : Fais qu’est-ce qu’il faut faire et faire plein de visite et aller sur le terrain voir un peu. Après, ça devrait se décanter. Salita : J’ai une autre question, c’est par rapport à... mais je t’ai entendu parler tout à l’heure au niveau des prêts et tu disais que si la personne a un apport, il y a des banques, ça peut passer et il y a des banques, ça peut ne pas passer et même, il y a eu des personnes qui ont eu des prêts, qu’ils ont juste l’apport sans CDD et sans CDI, est-ce que j’ai mal compris ou ? Kendy : Ce que je disais c’est que il y a pas de vérité générale sur l’obtention du prêt. C’est pas parce que tu seras en CDI et que tu auras de l’épargne que ça veut dire que ce sera simple pour obtenir ton financement. C’est juste ça que je veux dire. Même si tu as un CDI et que tu as toutes les conditions, tu peux quand même avoir du mal à obtenir ton financement en fonction de la situation, ça peut être ça. Salita : D’accord. C’était pour me rassurer parce que j’étais en train de me dire, est-ce que je dois retourner dans mon ancien travail reprendre mon CDI. J’ai mon CDI, en tant que fonctionnaire, que je peux reprendre tout de suite. Kendy : Te poses pas toutes ces questions pour l’instant. Là, pour l’instant, ta priorité c’est de trouver un bien qui correspond à tes critères et de signer un compromis et puis une fois que tu auras signé ton compromis, là, tu verras des ajustements que tu as à faire. Pour l’instant, ta priorité c’est de trouver un bien. Trouver un bien et essayer d’avancer, c’est la priorité. Salita : D’accord. C’est tout. Kendy : Parfait. Mais en tout cas, je t’invite à continuer tes recherches et puis si t’as d’autres questions en cours de route, tu me fais savoir, ça marche ? Salita : D’accord. Merci. Bonne soirée. Kendy : Je t’en prie. J’ai vu une autre question passée, Steve. Oui, Steve.

(03.51.18) Steve : J’ai repensé juste à une question qui m’est revenue. En fait, je voulais savoir déjà si lorsque par exemple, il y a une location qui est faite sur Airbnb, quelle est la différence qu’on fait entre le fait de louer une chambre et le fait de louer un logement ? Qu’est-ce que ça change ? Parce que j’ai vu, par exemple, j’ai commencé à regarder, je vois qu’il y a des gens qui mettent, par exemple, chambre avec salle de bain et kitchenette. Alors que d’autres, ça va être logement entier. Est-ce qu’il y a une différence ?s Kendy : ça n’a pas d’importance. C’est comme quelqu’un qui va faire de la collocation en courte durée c’est-à-dire qu’il va louer une chambre ou peut-être qu’il vit dans le logement avec le voyageur. A priori, en général, quand tu mets logement entier, ça veut dire que tu n’es pas du tout là alors que quand c’est logement partagé, c’est que le propriétaire peut être là, il peut se balader dans le logement aussi. Je sais pas si tu te posais la question au niveau fiscal ou au niveau administratif, là, il y a pas de différence mais c’est plutôt au niveau du logement. Soit le client sait que le propriétaire peut être là et qu’il peut le croiser, soit il sait que il sera tout seul dans son logement et il va croiser personne. Steve : Il y a pas vraiment de différence en soi. Parce que je me posais la question dans le sens où en fait, par rapport à la demande de permis, il y a des fois un logement sur lequel on estime que l’éclairage n’est pas assez suffisant même si en soi, je t’avoue que il y a deux fenêtres. Je dis, enfin, j’ai fait la demande du permis de diviser. Sur un des logements, ils ont dit, l’agglo, que l’éclairage n’est pas suffisant. Kendy : ça, fais attention parce que si on te dit ça, ton logement peut être considéré comme insalubre. Steve : Là, il faut absolument peut-être soit agrandir. Kendy : Oui parce que si un logement, même si tu rénoves de manière nickel, propre, si à l’intérieur, on peut pas lire dans un livre sans allumer la lumière, le logement est considéré comme insalubre. Steve : Mais est-ce que tu sais quelles sont les règles de calcul par rapport à ça ? Parce que je t’avoue que pour ce dont je suis en train de te parler, franchement, il y a pas de souci, il y a deux fenêtres. Kendy : Après, je sais pas sur que ils se sont basés mais c’est vrai le truc qu’ils te disent, que si on peut pas lire, c’est insalubre. Mais après, peut-être qu’ils peuvent mesurer (03.55.04) je sais pas, la luminosité dans le logement. Mais en général, si il y a pas de fenêtre suffisamment importante pour éclairer le logement correctement, ça peut être problématique mais si tu me dis qu’il y a des fenêtres, je pense pas qu’il y aura de problème par rapport à ça. Steve : Je sais pas ce qu’il y a à faire, je veux dire, vu que tu fais la remarque, ce serait quoi ? Absolument agrandir la taille des fenêtres en faisant la demande telle que tu dis là ? Kendy : Si c’est un problème, oui mais si c’est pas un problème, c’est tout, je te dirai, laisses comme ça mais si par exemple on t’a dit que le logement est pas suffisamment éclairé, je te dirai, oui, il faut que tu augmentes la taille. Steve : D’accord. Ça marche. Je vais surtout vérifier ça. Kendy : Fais-ça. Regardes-ça et puis tu verras. Mais en général, si tu vois qu’ils te disent, oui, c’est pas éclairé, il faudrait pas qu’un jour, ils débarquent chez toi en te disant : « Mec, on t’avait déjà dit que c’était pas assez éclairé. Là, aujourd’hui, on va mettre un arrêté disant c’est insalubre » et tant que t’auras pas agrandi la fenêtre, tu pourras pas louer ce bien. Steve : ça marche. Quand même, c’est informé par rapport à ça. Ça marche. Je te remercie. Kendy : Je t’en prie. En tout cas, si t’as d’autres points, tu me fais savoir, ça marche ? Steve : ça marche. Kendy : Je t’en prie. Je regarde s’il y a d’autres questions. A priori, on a fait le tour pour aujourd’hui. Ecoutes, on se retrouve jeudi, 19h00-21h00, comme d’habitude. D’ici là, je te souhaite une bonne semaine, ciao.

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