Septembre 2019 - 300919

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Kendy : Salut à toi ! Bienvenue à la session questions/réponses pour les sprinteurs et les sprinteuses.  Aujourd’hui, on est le lundi 30 septembre 2019. C'est Kendy Polestin qui va présenter cette session aujourd’hui.  Pour t’expliquer le concept : pour pouvoir assister, il suffit que tu poses ta question dans la Chatbox. Et comme ça, moi, je vais pouvoir te donner la parole et je vais pouvoir répondre à ta question. Juste avant qu’on commence, est-ce que tu peux me dire si tu m’entends bien dans la Chatbox, si tu peux me dire si le son est OK, si tu vois bien mon écran ?

Alors là, j’ai changé de setup. J’ai changé de PC, du coup le temps de faire la transition, tu verras que c’est un peu différent de la dernière fois. Mais bon, normalement ça devrait fonctionner. Juste si tu peux me dire si tu m’entends bien, si le son est OK. Si tout est parfait de ton côté et puis comme ça, on va pouvoir démarrer.

Parfait. OK, j’ai un retour. C’est nickel, si tu m’entends bien, on va pouvoir démarrer. Je vais voir qui est présent aujourd’hui. Bon, je vois qu’il y a des sprinteurs et des sprinteuses. On va donner la parole à une sprinteuse déjà, honneur aux dames (Rire.)

Josanie, je vais te donner la parole, tu vas pouvoir me dire un petit peu où est-ce que tu en es ? Et puis, si tu as des questions, comme ça, je vais pouvoir traiter ta question. Coucou Josanie.

Josanie : Salut Kendy !

Kendy : Comment vas-tu ?

Josanie : Ça va, ça va ! Ouais, ça va, je suis là tranquillement. Je n’ai pas de question en particulier. Juste… enfin là moi où j’en suis, c’est la recherche de mon financement. J’avais trois courtiers sur le coup, qui m’ont lâchée un à un. Mais ce n’est pas grave, puisque a priori ma banque va me suivre. Là ils vont éditer les offres de prêts et ils vont me les envoyer.

Kendy : D’accord. Bon bah c’est une bonne chose, au moins comme ça tu peux avancer quand même. De toute façon, toi ce qu’il te faut, c’est vraiment un accord. Si tu as un accord, c’est parfait.

Josanie : Ouais. Donc voilà !

Kendy : OK. Bon bah en tous cas, c’est une bonne chose.  Continue quand même de contacter peut-être d’autres courtiers. Tant que ta banque ne t’aura pas donné une offre signée, une offre vraiment rédigée, au moins il faut quand même que tu poursuives tes recherches. On ne lâche jamais l’affaire tant qu’on n’a pas validé. J’ai envie de dire que tant que tu n’auras même pas signé l’offre authentique, il faudra quand même que tu continues de faire des recherche, parce qu’on ne sait jamais ce qui peut se produire. Aux derniers moments, il y a un mec qui dit : il se réveille et puis qu’il dit que finalement, non, on ne peut pas te suivre. Et du coup, tu te retrouves à devoir recommencer.  On ne lâche rien, on continue quand même de faire les recherches. Et puis, on avance quoi, OK ?

Josanie : D’accord, OK. Pas de souci.

Kendy : Bon, ça marche. OK. En tous cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas et puis comme ça, moi, je te donnerais la parole, OK ?

Josanie : D’accord.

Kendy : Ça marche. Allez, je te souhaite… De toute façon, si tu es là encore, si tu as d’autres questions, je te donnerais la parole.

Josanie : OK OK.

Kendy : À toute à l’heure Josanie.

Josanie : Merci.

Kendy : Alright. Alors je vois qu’il y a Laura également qui est présente. Écoute Laura, je vais te donner la parole. Tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es également. Attends, j’active ton micro. Yes, comment vas-tu Laura ?

Laura : Allô ! Salut Kendy, salut les sprinteurs et sprinteuses. Ça va et toi ?

Kendy : Ça va nickel nickel. Alors où en es-tu du coup, là ?

Laura : Alors là, pas plus avancée que la dernière fois. Donc là, j’attends le retour du notaire qui doit envoyer les documents à mon notaire, il est en train de préparer le compromis. Et puis,  moi de mon côté, j’avance sur mon dossier de financement. Samedi, j’ai mes rendez-vous avec les artisans et puis c’est tout. Déjà, je suis en attente d’un feed-back et puis en attente de mes rendez-vous.

Kendy : D’accord. OK. En tous cas, c’est une bonne chose aussi si tu as déjà ton notaire qui est sur le coup, ça veut dire que toi…

Laura : (Interruption.)

Kendy : Alors, je ne sais pas si c’est le réseau, mais je ne t’entends pas très bien.

Laura : (Hachures.)

Kendy : Alors je ne sais pas si c’est moi. Est-ce que vous pouvez me dire si vous êtes entendez bien ? Parce que moi, je n’entends pas très bien, c’est haché de mon côté moi.

Laura : Là moi, je t’entends.

Kendy : OK. Donc tu disais quoi ?

Laura : Qu’est-ce que je disais ? Ah oui, je t’ai exposé un peu où j’en suis et puis là j’ai eu l’autre agent immobilier qui m’a demandé si j’avais trouvé un bien. J’ai vu son message tout à l’heure, donc je vais lui répondre. Et puis voilà. Donc là, j’attends que mon notaire et le notaire du propriétaire fassent leur biz biz et qu’ils me contactent pour le…

Kendy : Pour le compromis

Laura : Avancer sur compromis.

Kendy : OK  parfait !  Ecoute, avant *0:06:41* et puis comme ça, toi, tu vas pouvoir avancer.

Laura : Ouais. C’est ça.

Kendy : OK, ça marche.

Laura : Donc j’attends.

Kendy : OK. , ça marche. En tous cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole.

Laura : Oui, ça marche, merci.

Kendy : A tout à l’heure. Je t’en prie. OK. Alright. Alors je vais donner la parole à un prochain sprinteur. Je vois qu’il y a Johan qui est là. Attends Johan, je vais te donner la parole.

Johan : Salut Kendy, ça va et toi ?

Kendy : Ça va nickel nickel. Tous les jours, toutes les semaines mon gars, moi, j’ai trop posé la même question (Rire.) Alors t’en es où, comment ça avance ?

Johan : Ouais, je sais. Je sais, je sais. Et je vais essayer de t’apporter une réponse différente à chaque fois. Mais là, ouais, elle est un peu différente. Donc là, Comme je t’ai dit, je suis passé en mode je contacte les banques par moi-même, et je passe par les administrateurs de biens ou gestionnaires de patrimoine ou directeur. J’ai eu d’autres retours négatifs, mais là, je reste sur trois-quatre banques, comme je t’ai dit, qui me suivent. Il y en a deux où je n’ai pas eu de retour. Mais bon, elles sont fermées le lundi. Donc je les appelle demain. Il y en a une qui m’a dit clairement : « non c’est mort ». Et il y en a une que j’ai pu avoir.  J’ai pris rendez-vous avec eux samedi matin.  J’ai pu parler au gars et il a l’air, je ne sais pas, il a l’aire plutôt… en tous cas, il écoute. Et il est même prêt à présenter mon projet. Donc là, je lui ai envoyé tous les documents, compromis, tout ça, blablabla. Je lui ai tout envoyé. Je ne veux rien envoyer en avance de phase avant samedi. Et les derniers trucs, je vais envoyer dès samedi matin juste après notre point. Il m’a dit : « reviens vers moi en milieu de semaine », donc je pense que mercredi, j’aurais sûrement,  je vais lui passer un coup de fil ou il va revenir vers moi. Mais je pense que je vais lui passer un coup de fil et là, je vais voir un peu ce qu’il me propose si après avoir instruit mon dossier, il a moyen de me suivre ou pas.  Mais c’est déjà du mieux dans le sens où il veut déjà instruire mon dossier. Sachant que pour l’heure, voilà mon dossier n’a jamais été instruit, donc  c’est une avance.

Kendy : Non c’est cool. Mais franchement, je te dis, toi, une fois que ton dossier sera passé, mec, ça sera une belle histoire, parce que là, on se dira peut-être : « le mec, il n’a rien lâché, et il a trouvé la solution parce que comme le dit, il n’y a pas de truc simple. Celui qui abandonne, il a perdu. Maintenant, tu n’abandonnes pas mon gars. On va pousser et puis, à un moment, la porte, elle s’ouvrira.

Johan : Yes. C’est ça ?  Quoi qu’il arrive, de toute façon, à côté, je suis en train de bosser sur… enfin, tu sais, je… il faut entretenir tout ça, mon vrai statut perso, ais bon aussi « ma situation ». Même si, quand je dis situation, j’ai l’impression d’être SDF ou à la rue mais bon bref, je bosse sur...

Kendy : Comme moi, je te dis même, des fois, il y a des dossiers de personnes qui sont en CDI aussi qui galèrent aussi. Donc t’inquiète ! Ça c’est... je ne sais pas si c’est Giovanni qui me disait : il ne comprend pas, il a eu pleins de retours négatifs aussi et pourtant il est en CDI. Donc  ton cas n’est pas un cas isolé, mais c’est juste qu’on doit trouver la bonne personne en face.

Johan : C’est ça.

Kendy : Les banques en général sont habituées à financer des projets de Monsieur et Madame tout le monde, Monsieur, les dames qui sont mariés et qui ont deux enfants et qui veulent acheter leur résidence principale. Ça ce sont les dossiers idéaux pour eux, ça c’est le truc, ils kiffent ces mecs. Mais nous, on n’est pas forcément le client type pour eux.  C’est pour ça qu’on trouve moins facilement le bon interlocuteur en face de nous. Et c’est ce qui fait que ça peut bouffer. Mais une fois  qu’on a trouvé le bon, du coup, on peut bombarder.

Johan : Wep wep wep. Donc voilà ou j’en suis. Après, mais je crois que j’ai déjà dit la dernière fois, il y a l’agent, là qui m’avait relancé un peu. Bon, j’ai un peu de rame, bon lui,… je sens que… on verra, on verra, mais enfin, je le ballade un peu, lui.

Kendy : Non mais de toute façon, je te dis, le mec lui, il suffit que… en plus, il n’est pas indépendant, tu vois et qui t’aurais pris pour une agence. Comme toute activité commerciale,  il a des responsables qui lui demandent : OK, ce mois-ci, tu prévois de faire combien ? Mais le mec, il dit : bon ce mois-ci, je prévois de faire 5 000, 10 000.  Là, il n’a pas envie de faire 5 000 et du coup, on lui dit : OK,  où sont les 5 000 ? Ouais, mais en fait, je pensais que le dossier de Monsieur Johan allait tomber, mais ce n’est pas tombé.  C’est pour le mois prochain. Le mois prochain pareil. Du coup, il a peut-être l’impression… Et puis, peut-être que s’il est indépendant, mais  le mec, il vit avec ça. Peut-être que ça fait deux mois qu’il n’a rien vendu, il dit : « putain, là il faut que tu vendes mon gars ». Donc t’inquiète. Mais de toute façon, pour l’instant, c’est toi qui mène la danse. C’était toi qui es en priorité quoi, tu vois.  il n’y a personne qui peut te brusquer. De toute façon, tu as ta porte de secours. Donc là maintenant, tu donnes le maximum, mais ne te prends pas la tête pour les coups de pression que tu pourrais recevoir d’un agent immobilier ou de qui que ce soit  OK ?

Johan : Ouais OK.

Kendy : Ça marche. En tous cas, si tu as des questions, n’hésite pas, je te redonne la parole alors Johan.

Johan : OK. Yes, merci.

Kendy : Je t’en prie Johan, à tout à l’heure. Alright ! Alors du coup, je vois qu’il y a notre ami Koceïla qui est présent. Alors attends Koceïla, je vais te donner la parole. Tu vas pouvoir me dire un petit peu où est-ce que tu en es dans tes recherches ? Yes Koceïla ?

Koceïla : Oui salut Kendy !

Kendy : Alors comment vas-tu ?

Koceïla : Ouais. Très bien et toi ?

Kendy : Ça va nickel. Où en es-tu par rapport à tes recherches ?

Koceïla : Je conduis en fait (Rire.)

Kendy : Ah OK. Bon, si tu veux… En tous cas, si tu as des questions, n’hésite pas, soit l’écrire. Bon si tu conduis, tu ne peux pas écrire. En tous cas, quand tu seras arrêté, tu pourras m’écrire et puis je te réponds.

Koceïla : Bien sûr. Ça marche.

Kendy : OK. Bon, merci Koceïla, à tout à l’heure.

Koceïla : A tout à l’heure, salut !

Kendy : Alright. Tu vois Koceïla, c’est un bon élève lui. Il sait qu’il ne doit pas utiliser son téléphone pendant qu’il conduit (Rire.) Ça c’est cool. Mais en tous cas, c’est bien, au moins il nous suit pendant qu’il conduit. Ça c’est cool. Alors je vais donner la parole à un autre sprinteur qui va nous dire où il est. Alors William, je vais te donner la parole, tu vas pouvoir nous dire un petit peu où est-ce que tu en es ?

Laura, tu devrais m’entendre ? Tu m’entends toi William, hein ?

William : Ouais. Je t’entends.

Kendy : OK. Parfait. OK, mais comment vas-tu ? Où en es-tu alors du coup ?

William : Ça va, ça va merci. Moi j’en suis à la phase de recherche toujours. Mais en fait, je t’avais dit, j’avais trouvé potentiellement peut-être un bien qu’il fallait que je fasse venir quelqu’un pour estimer les travaux pour voir si c’était réellement intéressant ou pas.

Kendy : OK.

William : Et du coup, j’ai galéré à trouver un mec, et il y a enfin un mec que j’ai eu la semaine dernière. Mais c’était déjà la semaine dernière que j’ai, qui veut bien venir me faire un devis gratuit jeudi.  J’ai rendez-vous jeudi à 14:00 avec le mec.

Kendy : D’ accord OK.

William : Pour voir si c’est possible le… ?

Kendy : Tu as déjà fait un autre devis ?

William : Ouais. Déjà, je vais lui dire ce que je voudrais faire et qu’il me dise si c’est possible et qu’il me fasse un devis pour voir que soit je me positionne ou pas.

Kendy : OK.

William : Sinon jeudi, je vais aller voir d’autres maisons, vu que j’y vais. Je vais voir d’autres maisons aussi.

Kendy : OK je vois. Écoute, je t’enverrai un contact aussi. Je t’enverrai un contact pour pouvoir faire tes devis. Ce mec avec qui j’ai l’habitude de travailler, je t’enverrai ça. Tu m’enverras un SMS et puis, je t’enverrai son contact par SMS et puis, tu l’appelleras et tu feras un peu le point avec lui. Parce que je crois qu’il devait voir un sprinteur la semaine prochaine-là je crois. Jeudi on sera le combien ? Attends, je n’ai plus de calendrier-là. Mais de toute façon, je t’enverrai son contact, tu l’appelleras. Et puis, tu lui expliqueras ce que tu veux faire et puis, s’il peut… de toute façon, je crois qu’il est déjà sur ton secteur cette semaine. Donc tu essayeras de l’appeler et puis, tu verras avec lui s’il peut passer te faire un devis. OK ?

William : Pourquoi pas ouais ! Merci en tous cas. Parce que c’est vraiment galère à trouver les devis.

Kendy : Ouais. Mais ça t’inquiète, il y en a plein qui ont eu ces problématiques-là aussi pour trouver un artisan, et surtout que toi t’es jeune. Du coup, le mec il va se dire : « putain, le mec, il va me faire déplacer, c’est un rigolo… »

William : Il ne va pas me prendre au sérieux.

Kendy : Exactement en fait. Donc du coup, c’est pour ça que quand tu l’appelles, tout de suite tu dis : écoutez, j’ai un projet là, je dois faire une rénovation d’un immeuble, et j’aimerais voir avec vous par rapport à un devis pour pouvoir justement estimer les travaux si ça rentre dans mon budget. Et puis une fois que ça c’est OK, là, à partir de ce moment-là, tu pourras effectivement avoir un devis. Mais sinon, c’est un peu compliqué.

William : Parce que là, le mec, je ne lui ai même pas parlé de budget et de rien du tout. Je ne lui ai même pas dit que genre c’était juste pour un devis. Je dis : « ouais, j’ai un projet à faire sur une maison ». Je lui ai expliqué le projet et tout, je lui dis : « voilà, est-ce que ça serait possible qu’on se voie pour en discuter et faire éventuellement un devis ». J’ai pris le truc comme ça. Je n’ai pas dit que je n’avais pas encore la maison, je n’ai pas dit que voilà. Sinon de toute façon, le mec, il m’aurait envoyé chier donc…

Kendy : Allô ! Allô!

William : Ouais.

Kendy : Moi je ne t’entends plus William.

William : Ouais. Ça a buggé.

Kendy : Ah, tu peux me dire ce que tu as dit du coup ?

William : Ouais. Je t’ai dit, moi, je ne lui ai pas dit que je n’avais pas encore la maison. Je ne lui ai pas dit tout ça. Je lui ai juste dit qu’en gros : « ouais, j’ai un projet sur une maison », et que voilà, je cherche un mec sérieux, voir si c’était possible, si ça l’intéressait, s’il avait des disponibilités pour qu’on se voie, pour faire éventuellement un devis pour les travaux. Mais je ne lui ai pas dit que je n’avais pas encore la maison et tout. Puisque sinon il m’aurait envoyé chier je pense.

Kendy : Ouais. C’est ça, c’est ça, c’est ça. Ouais. De toute façon, en gros, il faut présenter la chose, tu ne dois pas mentir. Mais  tu présentes la chose comme si c’était évident. Que t’as déjà ton projet  Tu dis « ouais, j’ai un projet-là pour rénover des biens. Donc là, je suis en train de voir avec plusieurs artisans-là. Je m’y mets de voir un peu celui qui se positionne le mieux », mais comme si c’était évident que tu avais déjà… 

William : Ouais voilà !  C’est ça, c’est ça. Après, en même temps, je n’ai pas menti, il ne m’a pas posé la question.

Kendy : Je ne t’entends plus William.

William : Ouais. Allô!

Kendy : Ouais ?

William : J’ai dit « en même temps je n’ai pas menti, mais il ne m’a posé la question » donc voilà !

Kendy : Ouais. C’est ça. Non mais c’est ça. Exactement.  Toi, si tu n’as rien dit, s’il ne t’a pas demandé, toi, effectivement, tu peux avancer sur ce projet-là. Mais il ne faut surtout pas présenter le truc en disant : ouais mec, c’est juste pour aller faire un devis pour…

William : Ouais, bah non.

Kendy : Non c’est cool. Ça c’est bien. Bon je ne sais pas si t’avais d’autres questions par rapport à ça du coup ?

William : Pour l’instant non. Je t’en dirai plus jeudi par contre, j’en aurai, mais pour l’instant non.

Kendy : Bon, ça marche, ça marche, c’est parfait. Et puis, j’attends ton retour pour jeudi alors dans ce cas-là.

William : Ça marche, je serai là.

Kendy : OK.  en tous cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole. OK ?

William : OK merci.

Kendy : Ça marche. Alright. Alors je vois qu’il y a notre ami Ruben. Ruben qui a posé une question : « Moi j’aimerais savoir qu’est-ce qui se passe si on ne peut pas changer un local commercial en logement ? »

Attends Ruben, je vais te donner la parole, tu vois pouvoir nous dire tout ça en live. Salut Ruben !

Ruben : Allô! Salut, ça va ?

Kendy : Ça va nickel et toi-même ?

Ruben : Ça va ça va.  Bon voilà, comme…

Kendy : Du coup ?

Ruben : Après, toujours en phase de recherche.

Kendy : T’as fait une recherche, t’as trouvé un bien qui pourrait avoir un local commercial, c’est ça ?

Ruben : Yes, exact, sauf que bon, ça a un bon potentiel locatif. Après moi, j’ai contacté l’agent immo qui me disait qu’en fait, ce n’est pas possible de changer un local commercial en logement.

Kendy : Qui t’as dit ça exactement ?

Ruben : L’agent immobilier.

Kendy : OK. D’accord. A moins qu’il ait déjà lu l’information du PLU ? Alors, comme je disais souvent, en général, les locaux commerciaux en fonction du type de local, ce qu’il faudra faire dans l’IA, c’est faire ton estimation comme s’il n’y avait pas de local parce qu’en fonction de si tu peux changer ou pas, il faut vraiment faire ton calcul comme s’il n’y avait pas de local commercial. Et il faut déjà se poser la question, c’est quoi comme local commercial ? Est-ce que c’est juste un bureau ou est-ce que c’est genre un restaurant ou un truc du genre. Si c’est un bureau, ça va. Mais si c’est un restaurant ou tu vas avoir une grosse cuisine, une chambre froide, un truc du genre à changer, c’est compliqué.

Ruben : Ouais. Et non, ce n’est pas un restaurant. En tous cas, au moins, ce n’est rien de bruyant.

Kendy : OK. OK. Mais bon, en général, si tu ne peux pas changer parce que souvent, celui qui décide de si tu peux changer ou pas, c’est le PLU. Et s’ils ont déjà défini que ouais, donc ça tu ne peux pas le transformer, ça, j’allais te dire, il faudra que tu… tu ne pourras rien faire de cet espace-là. Limite, tu pourras même utiliser ça en termes de négociation, en disant : « ouais, cet espace, on ne pourra même pas l’utiliser. Et puis juste en gros, c’est quelque chose que je ne pourrai même pas louer, parce que bon, c’est mort, donc pour moi, ça ne vaut pas le prix »,tu pourrais utiliser ça comme argument pour acheter. Et après, ce sera à toi de voir comment tu peux l’exploiter genre le relouer, si c’est des bureaux, tu loues ça à une infirmière ou à une dame qui a besoin de bureau, ou quelqu’un qui a besoin de bureau, et puis au moins, comme ça, ça permet d’avoir justement un revenu sur cette partie-là. Mais même si… que tu puisses louer ou pas, il faut que ton projet globalement, il soit rentable avant.

Ruben : Ouais. Exact. OK.

Kendy : Donc c’est ça que tu dois regarder. Et si c’est rentable, moi, je te dis go. Parce que ça veut dire que même si demain tu dois… le fait de louer le local commercial après, ce sera juste un bonus.

Ruben : Ouais. Exact. OK. C’est ça que je voulais savoir.

Kendy : Bon, ça marche. En tous cas, si tu as d’autres questions Ruben, n’hésite pas. OK ?

Ruben : ouais, je n’hésite pas ouais.

Kendy : Ça marche, à tout à l’heure. Alright. Je vois qu’il y a d’autres sprinteurs. OK, je vois qu’il y a Laure qui est là. Laure, je vais te donner la parole, tu vas pouvoir nous dire où est-ce que tu en es sur ton projet du coup ?

Laure : Allô !

Kendy : Coucou Laure, comment vas-tu ?

Laure : Allô ! Hello ! Ça va bien merci. Et toi ?

Kendy : Ça va nickel, nickel.

Laure : Bien (Rire.)

Kendy : Alors où en es-tu ?

Laure : Oui. Alors, je suis allée le week-end dernier, enfin samedi dernier sur le chantier.

Kendy : OK.

Laure : Alors je devais laisser les clés d’un petit local qui était dans la cour là, pour que les gars puissent mettre du matériel, tout ça.  je suis allée sur le chantier samedi. Ce que j’ai vu c’est qu’ils ont fait juste des marquages. Tu sais des genres de marquages au sol pour délimiter, je ne sais pas, peut-être les cloisons ou ce genre de chose. Le chef de chantier m’a dit qu’ils avaient fait une réunion de chantier. C’était quand ? Vendredi, il y a une semaine. Et donc il a dit qu’il allait passer sur le chantier pour faire un check et préparer le chantier pour commencer les travaux.  Ce que j’ai vu c’est qu’ils ont juste fait des marquages et puis, ils attendent donc la livraison de la première commande qui devrait arriver semaine 42, je crois il a dit semaine 41 ou 42. Donc c’est semaine prochaine, semaine 42, semaine prochaine. Je ne suis pas sûre, mais bon. Voilà ! Donc d’ici mi-octobre, ils vont commencer réellement les travaux quand ils auront leur commande.

Kendy : OK je vois. Mais du coup, et là ils ont fait quoi-là ? Ils ont juste cassé alors ?

Laure : Ouais, ils n’ont fait que des marquages. Je n’ai vu que des marquages au sol, sur les murs, des choses comme ça, mais ils n’ont rien cassé, ils n’ont rien touché encore.

Kendy : Ah ouais ?

Laure : Ouais, ils n’ont fait que des marquages.  J’essaie d’appeler aussi le gars aujourd’hui là, mais je n’arrive pas à l’avoir. Demain matin, je l’appellerai à la première heure.

Kendy : OK. Ouais, mais après, pour moi, ça fait beaucoup de temps de perdu, là.

Laure : Ouais, ça fait une semaine.

Kendy : Mais ils n’ont rien cassé, rien du tout alors du coup ?

Laure : Non non non. Rien. Non non, ils ont juste fait des marquages et ils n’ont rien… enfin j’ai laissé la clé du petit local et puis… sinon rien, ils n’ont fait que des marquages. Bon, je vais voir avec lui demain matin pour voir ce qu’il en est, mais voilà, il n’y a que les marquages, là pour le moment.

Kendy : OK, je vois. Mais après il faudrait que tu lui demandes clairement qu’est-ce qu’il attend, parce que genre des commandes, des commandes de quoi, qu’est-ce qui va arriver quoi. Puisque comme je l’ai toujours dit, il n’y a rien qui se fait au hasard. Quoi que le mec, il dise le coup, et que tu te contentes de dire : OK d’accord, même si tu n’as pas compris. OK ? Parce qu’en gros, tu dois te dire que là, par exemple, il t’a raconté un truc, quand nous on s’appelle, il faut que tu puisses expliquer. Parce que là tu dis : OK, en fait, il a fait des marquages, il n’a pas pu commencer. Pourquoi ? Moi, je me dis que là, il doit sûrement être sur un autre chantier et il n’a pas terminé et qu’il est en train de gagner du temps. Parce qu’il n’y a rien qui nécessite qu’on soit obligé d’attendre…

Laure : D’avoir les marchandises pour commencer.

Kendy : Et puis en phase de démolition, il n’y a rien à commander. Là, c’est juste prendre une masse et puis tout péter.

Laure : Voilà exact. Au moins préparer le dernier étage.

Kendy : Donc il faut que tu lui relance demain. Demain, tu rappelles.

Laure : Ouais ouais. Demain matin ouais.

Kendy : Qu’est ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’on attend concrètement ? OK ? Il manque quelle marchandise ? Le mec, il dit : « ouais, on attend le placo ». Tu dis : « mais mec, on n’a même pas encore pété le… Il faut vraiment que ce qu’il va te raconter soit cohérent.

Laure : Ouais ouais tout à fait. Ouais je vais l’appeler demain matin. Demain matin, je suis sur lui à 8h.

Kendy : Non. Mais fais ça. Et puis comme ça, tu vas pouvoir avoir des aides. Parce qu’il ne faut pas que tu restes sur…

Laure : Ouais, ouais. Et puis, on devait aussi voir le chef de chantier ou le responsable du chantier ou la personne qui va mettre en place le planning. Et je sais qu’ils ont eu une réunion de chantier. Je n’ai pas pu être-là, parce que j’avais un souci à Lyon, et donc ça, c’était vendredi dernier, pas ce vendredi mais vendredi d’il y a une semaine. Donc là, normalement on doit faire cette réunion pour mettre en place un planning et avec toutes les dates, avec le responsable de chantier.  Donc là, demain matin, il faut que je l’appelle aussi pour cette réunion de chantier pour préparer le planning.  Il y a quand même pas mal, il y a deux ou trois choses que je dois voir avec lui demain matin aussi.

Kendy : D’accord OK. Moi je te dis effectivement, il faut que tu sois vraiment carrée pour cette partie. Parce que  une semaine de perdue ici, une semaine perdue par-là, à la fin, deux mois de retard, donc il faut vraiment que tu sois à cheval dessus. Quand je dis il faut suivre le chantier, pas juste arriver et constater, OK, il est là. Ouais, il faut dire, c’est quoi le problème et qu’est-ce qu’on fait pour régler les problèmes.

Laure : Exact ouais ouais ouais. Tout fait c’est ça.

Kendy :  Donc là tu as perdu une semaine. Donc demain, tu remets les bouchés doubles, il faut que ça avance quand même. Il ne faut pas qu’ils te disent « ouais et… » Etc.

Laure : Ouais ouais. Tout à fait. Si si ouais, demain matin, je l’appelle et puis on fera un point d’ici jeudi. On fait la séance jeudi toujours ?

Kendy : Ouais si, si, jeudi, on fera la séance, oui.

Laure : OK. D’accord.

Kendy : Mais surtout, il faut que tu le tiennes à la culotte comme je dis.

Laure : Ouais ouais. Exact, si si. Non mais là, demain je suis sur lui demain matin. Je ne peux le lâcher et puis au pire, pouvoir faire un point. OK.

Kendy : Non, mais ça marche, on fait comme ça Laure. Je ne sais pas, si t’as d’autres questions. Ouais, je crois que t’avais une question.

Laure : Oui oui oui. Du coup j’ai une question. Tu sais, bon maintenant, que tout est fait, que les travaux vont commencer en espérant l’avoir demain, au niveau de la déclaration d’impôt, tu vois déclaration LMNP, tu l’as fait à quel moment ? Au moment de l’acquisition ? Quand les travaux sont terminés ?

Kendy : Tu peux déjà la faire là, tu peux déjà faire ta déclaration d’activité. Ça les permettra uniquement de pouvoir déduire tous les frais, par exemple, de tous les travaux que tu vas devoir suivre. Parce qu’en plus là, tu vas faire des versements cette année, donc tu peux déjà la faire et puis comme ça, tu vas recevoir un numéro, ton SIRET d’ici trois semaines. Même si tu n’auras pas de revenu à déclarer, au moins l’activité sera lancée.

Laure : Ouais. C’est d’accord. Et donc par contre, c’est quel formulaire ? Tu sais quel document c’est ?

Kendy : C’est dans la semaine 5.

Laure : Ah semaine 5 je vois.

Kendy : Ouais,  le P0I à remplir.  Tu as ce document-là, tu l’envoies au greffe de la ville dans laquelle tu investis.

Laure : Le tribunal ?

Kendy : Ouais. Et en fait, tu verras, je t’ai mis comment trouver le greffe avec société.com et tout ça. Tu pourras aller dessus, tu prends l’adresse avec iInfogreffe, l’adresse du greffe. Et ensuite, tu envoies le document que tu as rempli. Et une fois que c’est rempli et tout, ils vont te renvoyer une déclaration disant : « OK. On a bien reçu ta déclaration d’activité, et voici ton SIRET » et puis c’est parti.

Laure : D’accord. Et  avec ce numéro SIRET, tu vas pouvoir faire ta déclaration d’impôts ? Parce que le numéro SIRET, il va te servir à…

Kendy : En fait, c’est juste pour la déclaration d’activité. Aujourd’hui, comme tu n’auras pas de revenu, tu n’auras pas de truc à déclarer. Mais pour la déclaration, ce que tu feras, c’est que comme nous on sera au réel, donc il faudra que tu prennes un comptable qui, lui, va te faire toutes les comptabilités et après, il va te trouver un montant et c’est ce montant-là que toi, tu viendras mettre directement sur ta fiche de déclaration d’impôts.

Laure : D’accord. OK.

Kendy : Mais ça ce n’est pas cette année, que tu feras ça, c’est… Mais comme tu n’auras pas de revenu, il n’y aura rien à rentrer. Mais en tous cas, tu pourras déjà déduire du déficit en gros. Comme ça pour les années suivantes…

Laure : Ouais. Ce serait du déficit reportable ouais.

Kendy : Mais le seul truc c’est que… Alors toi, tu n’es pas en profession libérale, mais par exemple, pour les personnes qui sont en profession libérale, qui pourraient se dire : « OK. Je vais me déclarer tout de suite et puis, je vais pouvoir prendre ce déficit pour mon activité », ça ne marche pas. Le déficit n’est rentable que sur les revenus immobiliers.

Laure : Immobiliers, ouais.

Kendy : OK ? Mais bon, si tu es salariée, tu n’es pas concernée par ça, mais par exemple quand t’es en profession libérale, tu fais une déclaration aussi et tu mets tes revenus, pas BNC ou BIC aussi. En fonction de l’activité. Et du coup, on pourrait se dire en gros, par exemple si t’es avocat ou même infirmière, je ne sais pas. Par exemple tu dis en gros, au lieu de déclarer 30.000 Euros de bénéfice, tu pourrais prendre 10.000 Euros, 20.000 Euros de ton…

Laure : Du déficit ouais.

Kendy : Ce n’est vraiment que sur la partie immobilière.

Laure : Immobilière ouais. Donc tu dois dissocier les deux activités, ton activité indépendante et ton activité. OK d’accord.

Kendy : De toutes les façons, ouais, tu peux regarder sur la semaine 5. J’explique avec les différents documents. T’as juste à télécharger le CERFA, tu le remplis et tu envoies tout ça.

Laure : D’accord. Au tribunal de pays et tribunal d’instance. OK.

Kendy : Ouais, c’est ça. En fait, il y a le greffe… mais j’ai expliqué tout ça dans la vidéo, tu regarderas.

Laure : OK, ouais je vois.

Kendy : Puis, tu télécharges le fichier.

Laure : Je charge le truc et les étapes sont là. OK. Parfait, je vais regarder ça.

Kendy : Je t’en prie Laure, je t’en prie. En tous cas, si tu as d’autres questions, je te redonne la parole.

Laure : D’accord, parfait. Merci. À plus tard ouais, ciao.

Kendy : Alright ! OK. Alors je vois qu’il y a d’autres sprinteurs qui sont arrivés. Notre ami Jimmy. Jimmy je vais te donner la parole. Tu vas me dire un petit peu comment ça se passe pour toi au niveau de tes recherches du coup ?

Jimmy : Allô ?

Kendy : Yes Jimmy, comment vas-tu ?

Jimmy : Oui ça va. Bonsoir tout le monde.  Écoute, moi, on a déjà fait le point il y a très récemment, hier. Pour ma part, du coup, j’ai enchainé mes recherches là sur des secteurs un peu plus éloignés, parce que je cherchais à trop cher, parce que je cherchais à proximité. Du coup, là, j’ai quelques biens-là qui sont arrivés. J’ai eu des conseillers aujourd’hui au téléphone et notamment à Saint Quentin, j’ai une question concernant les volumes. Parce que je lui ai parlé de 20m 2 déjà, ça lui a fait peur donc je n’ai pas osé lui parler de 15.

Kendy : (Rire.) Je vois ce que tu veux dire.

Jimmy : Et en fait, sur la zone, il m’a dit qu’alors sur AirBnB peut-être voilà, mais sur la zone qu’en général, les gens en location, le 20m 2 sur Saint Quentin, ça ne se fait pas.

Kendy : Ouais. Je vois ce que tu veux dire.

Jimmy : C’est au minimum 30 qu’ils mettent en location, du 20, après, il me dit que si c’est mon projet, il ne freine pas mais voilà.

Kendy : Ouais. Je vois ce que tu veux dire.

Jimmy : Là, j’ai un bien avec un bon potentiel. Alors j’ai 40m 2 au rez-de-chaussée, 30m2 à l’étage, au premier étage et pareil sur le grenier donc à aménager un peu. Et du coup, si je parle de division là, on me parle sur du 20 et du 15. Voire peut-être moins parce que la division, ça me fait perdre en plus.

Kendy : Ouais pour moi, je te dis, ça il ne faut pas que tu te prennes la tête sur ça. Moi, les gens, dès que tu leur parles de logement, ils vont dire : « ah oui 30m 2, machin et tout… après, si tu ne peux pas faire moins de 30m2, c’est tout, tu feras un 30m2. Moi, je dis logement de 30m2, j’en ai même de 40m2, c’est parce que c’est petit. Mais clairement, moi, quand j’étais étudiant,  j’étais dans un 11m2 ou 13m2, je ne sais plus. Mais clairement, il suffit que le logement soit bien agencé. Franchement, c’est tellement vivable. Alors c’est sûr que le mec, il ne fera pas toute sa vie là-bas. Et puis, ce n’est pas le but non plus. Mais que ce soit en location courte durée ou en location meublée, pour moi effectivement, tu peux clairement taper sur du 15m2. Et moi je te dis, j’ai plusieurs logements à 15m2, les trucs se louent très très bien. Je n’ai pas de problématique par rapport à la surface. Moi je te dis le truc qui va poser problème aux gens, c’est vraiment au niveau du lit, ce genre de chose. Si le lit est dégueulasse, ce n’est pas propre. C’est ça qui va leur poser problème. Mais sinon, il n’y a pas de problème par rapport à la surface.

Jimmy : D’accord. OK. Alors un autre point où plusieurs fois, on m’a dit : « ouais ce ne sera pas possible ». C’est avec le PLU pour les divisions. A chaque fois, on parle du fait que ce ne sera pas accepté. Et alors je voudrais savoir comment déclarer ? Est-ce qu’il y a des moyens de contourner ça ou enfin comment on peut gérer ?

Kendy : Alors en fait, ça, c’est une très bonne question que tu poses parce qu’il y a plusieurs choses. C’est qu’aujourd’hui, quand tu vas faire par exemple une séparation, quand tu as fait par exemple, tu vas créer de « nouveaux logements », je mets des guillemets parce que quand tu crées ton logement, il n’y a pas de lot cadastral qui sera créé. C’est ce qu’on appelle une division officielle ou officieuse. Par exemple, quand tu fais une division officielle ou c’est-à-dire que tu vas vraiment créer des lots cadastraux, ce qui va se passer c’est que tu devras faire passer un géomètre, dire : « OK, là c’est l’appartement un, pour le lot numéro un, lot numéro deux c’est l’appartement deux, etc. etc. Et après, tu ne seras par exemple pas obligé d’avoir des déclarations en disant : « t’as créé ces différents logements et maintenant, si tu veux par exemple mettre des nouveaux compteurs, je parle bien de compteurs électriques, par exemple, dans ces logements-là, là tu pourras, parce que c’est des lots qui sont créés ».

Jimmy : D’accord.

Kendy : Mais dans notre cas de figure, créer des nouveaux compteurs, par exemple, pour revendre un appartement ou deux ou d’autres, mais pour pouvoir vendre des appartements à la découpe dans notre cas de figure, ça ne nous intéresse pas. Parce que de toute façon, si on fait par exemple la location meublée ou de la location courte durée, c’est quand même nous qui allons payer l’électricité. Donc on n’a aucun intérêt à avoir plusieurs compteurs différents, et la règle dit que tu ne dois faire une demande au niveau du PLU que si tu fais une modification qui impacte l’extérieur du bien. Tant que tes modifications sont internes, il n’y a pas de notion de permis de construire à demander, et ce qui fait que tu peux faire ce que tu veux à l’intérieur de ton logement tant que tu ne changes pas la façade ou la toiture ou ce genre de chose. C’est au moment où tu vas changer la toiture, la façade, là, on va te demander un permis de construire et là, effectivement, tu seras peut-être obligé de faire des demandes d’autorisation pour pouvoir changer.

Jimmy : Donc il n’y a pas besoin de faire de demande alors ?

Kendy : Non ! Parce que si tu fais de la rénovation à l’intérieur de ton logement, tu n’as pas besoin de… il n’y a pas de demande à faire.  Le mec qui te dit ça, c’est parce que pour lui, il se dit que tu vas sûrement faire des lots différents, tu vas mettre des gens dans la location nue qui vont devoir peut-être avoir chacun leur compteur. Effectivement ça, tu ne pourrais pas. Mais de toute façon, nous on ne fait pas de la location nue. Fiscalement, ce n’est pas intéressant et puis, au niveau de la rentabilité, ce n’est pas intéressant pour nous non plus. Donc on n’a aucun intérêt à faire ce genre de démarche. Alors l’inconvénient de notre façon de fonctionner…

Jimmy : Parce que c’est les parkings, on m’a parlé de parking à chaque fois.

Kendy : Exactement. Mais c’est ça, c’est justement ça. C’est si tu veux créer des lots différents, tu es obligé d’avoir, tu dois apporter un parking. Parce que non ça veut dire que Monsieur Dupont, lui, il va avoir son appartement, il faudrait qu’il ait un parking. Monsieur Jacques, il aura son appartement, il faudrait qu’il ait un parking. Mais ça c’est si demain, tu décides de faire de la location par exemple nue. Là effectivement, tu seras obligé de faire comme ça. Mais si tu fais de la location meublée, pour en gros, c’est comme si tu avais une maison et puis, c’est tout. Il y a juste des chambres qui sont « équipées », qui ont tout dedans, mais il n’y a pas de compteur électrique ou de compteur d’eau qui sera rattaché à chaque chambre, tu vois.

Jimmy : D’accord. OK.

Kendy : Voilà. Mais dis-toi, l’inconvénient de notre façon de faire, c’est que si demain tu veux revendre ton immeuble, tu es obligé de revendre tout l’immeuble. Tu ne pourras pas vendre juste l’appartement un ou juste le rez-de-chaussée ou...

Jimmy : Bon ouais, c’est un seul lot complet. OK.

Kendy : Voilà. Par contre, si tu veux vendre des lots,  là, à partir de ce moment-là, tu seras obligé de faire la séparation comme il t’a dit là, avec la création des parkings, etc. Et ça, ça te permettra de vendre l’appartement un, le rez-de-chaussée, etc.

Jimmy : Donc pas besoin de demande, pas besoin de parking ? OK.

Kendy : Voilà c’est ça. Tu aurais parfois peut-être besoin d’une demande si par exemple tu as comme je t’ai dit, tu as un local commercial qui est au rez-de-chaussée, tu veux le changer,  là effectivement, il faudra faire la demande quand même. Mais dans le cas où c’est une maison et que tout est déjà préparé, ouais tu n’as pas de demande à faire, parce que tu n’as pas…

Jimmy : J’ai une autre question du coup, excuse-moi Kendy. J’étais bien obligé de faire une demande pour la puissance de… pour ton électricité.

Kendy : Ouais.

Jimmy : Il va bien falloir faire une demande alors ? Je fais la demande uniquement aux fournisseurs ?

Kendy : Ah non non non, ça n’a rien à voir. Ça n’a rien avoir. Au niveau de l’électricité.

Jimmy : Non mais il faut se poser la question ou je ne sais pas. Avant qu’ils débarquent sur le chantier et que voilà.

Kendy : De toute façon, tu as déjà un compteur électrique, ce n’est pas comme si tu allais faire, tu allais rajouter un deuxième compteur électrique. Là, t’as déjà ton compteur électrique. Là, la mairie n’a rien à voir avec ça. C’est-à-dire qu’une fois que t’as ton compteur électrique, tu demandes juste à Enedis de venir mettre un compteur, une puissance plus importante, mais ce n’est pas un nouveau compteur que tu vas rajouter. Si tu rajoutais un compteur, là on te dirait : « OK, mais pourquoi tu rajoutes un compteur ? C’est quoi le truc que tu veux faire ». Même on ne comprendrait pas pourquoi tu veux mettre deux compteurs à la même adresse. On se dirait : « mais OK. Mais pourtant il y a un seul lot-là, pourquoi il y a la… »

Jimmy : Pour les sous-compteurs, ça c’est pareil, c’est juste les travaux. Enfin, ce n’est rien de… On peut déjà les mettre les sous-compteurs si on en a ?

Kendy : Ah mais de toute façon, les sous-compteurs, c’est toi qui vas les mettre. Les sous-compteurs, c’est un truc que tu achètes à Leroy Merlin. Et puis, le mec, il les mets.

Jimmy : Ouais. OK. D’accord.

Kendy : Il n’y a pas de demande ou quoi que ce soit qu’on fait par rapport à ça.

Jimmy : Mais si admettons maintenant, Enedis me dit oui, mais dans votre rue, il n’y a pas moyen de mettre plus de puissance et il faudra repasser des câbles, etc. Là, je suis obligé de demander à la mairie ?

Kendy : Non plus. Parce que si Enedis  te dit que tes câbles ne sont pas assez puissants, simplement, ils te feront un devis pour te dire : « pour l’augmentation de puissance, on va devoir mettre des câbles plus gros et ça te coûtera tant » et puis, c’est tout.

Jimmy : OK.

Kendy : Moi, j’ai eu à changer la puissance de… moi, mes câbles, ils étaient trop petits, ils sont venus, ils ont juste, ils ont ramené… en fait, c’est au niveau des poteaux. Ils tirent un câble plus gros et après, ils ramènent le câble au niveau de ton compteur et puis, c’est tout. Mais il n’y a pas de demande supplémentaire à faire par rapport à ça.

Jimmy : OK. OK. Non parce que ce que je vais faire avec le PLU-là, ça veut dire qu’il y a pleins de trucs que j’ai lâchés à cause de cette histoire de PLU-là.

Kendy : Mais franchement je te dis, maintenant, dis-toi que c’est toi le professionnel quoi. Ce n’est pas parce que le mec, il s’appelle, il a une carte où il y est écrit son nom avec quelqu’un en dessous agent immobilier, que le mec, c’est un professionnel. Je t’ai dit, j’ai vu des cas de figures vraiment aberrants, des gens qui sont censés être professionnels et qui n’y connaissent rien, tu vois. Là aujourd’hui, tu connais déjà plus que 80% de la population mon gars. Donc comme maintenant, c’est toi le professionnel, tu vas sur le terrain et c’est toi qui fais le truc. Mais ne te prends pas la tête. Parce que regarde même je te dis, l’exemple le plus aberrant que j’en ai souvent, c’est l’histoire de l’acte en main. Je te dis et quand j’ai signé acte en main, j’ai dit à la clerc de notaire : je veux signer un acte en main. Elle m’a dit : « ça n’existe pas Monsieur Polestin, ça ne se fait jamais ». Elle est clerc de notaire, mais… elle est derrière le bureau chez le notaire avec le truc doré affiché, la pancarte dorée-là, tu vois. Tu imagines ? Tu vois ce que je veux dire ?  Ça ne veut rien dire. A la banque, pareil, le mec, il est dans une banque Crédit Mutuel, il y a écrit, il y a le grand panneau Crédit Mutuel, je rentre, je lui dis : « je veux faire acte en main. Il me dit : ça veut dire quoi ? » Il me dit : « je ne sais pas ce que ça veut dire ». Il va sur Google. Devant mes yeux, il va sur Google, il tape acte en main, quoi (Rire.) tu vois ce que je veux dire ? Donc t’inquiète ! Aujourd’hui, tu connais beaucoup plus qu’une grosse majorité des gens. Donc ne laisse personne te dire ce que tu dois faire. Simplement toi, tu fais ton boulot. Tu regardes le niveau de ta rentabilité et après, tu vois si ça passe ou pas. Après, il y a des cas de figure où effectivement, on va laisser tomber comme je te disais, par exemple pour les locaux commerciaux où là, il devrait y avoir, je ne sais pas, des nuisances sonores par rapport aux bruits, ce genre de chose. Mais sinon, à part ces cas-là, c’est toi qui dois aller sur le terrain et tu vois. Mais il ne faut pas que tu te laisses perturber par le PLU, parce que si tu dois faire une demande pour le PLU, de toute façon, tu le sauras.

Jimmy : OK. OK. Je le saurai comment ?

Kendy : Mais de toute façon, c’est en fonction du bien. Si par exemple, tu arrives et tu vas dire…

Jimmy : Alors, oui. Tu veux dire, si je change quelque chose à l’extérieur ou la toiture, quoi ?

Kendy : C’est ça exactement. Si tu dois rajouter, je ne sais pas, des velux, des trucs du genre, tu sais que là, il faudrait que tu fasses appel au PLU. Ils vont te dire si c’est possible ou pas et avant même d’acheter, tu vas devoir…

Jimmy : Même pour un velux ? Pour un velux, il faut faire la demande ?

Kendy : Ah, bah oui, parce que tu changes l’aspect extérieur du bien. À l’extérieur, le bien sera différent. À part si c’est juste du remplacement. Si la taille du velux est la même, c’est juste que tu rénoves. C’est la même taille, c’est juste qu’il y en a un qui était cassé, tu changes, ça va.

Jimmy : Ah non. Mais parce que là, admettons que c’est du simple vitrage, etc. et je veux passer sur du double vitrage ?

Kendy : Alors-là, ça dépend des villes, ça dépend du bâtiment s’il est classé ou pas. S’il n’est pas classé et que tu es dans une ville standard, normale, donc là tu peux changer comme tu veux. Par contre, si c’est une ville où le bâtiment est classé,  ils vont te dire c’est possible mais il faudra que tu respectes telle couleur, il faudra que tu respectes tel critère etc., ils te diront juste : respecte ça. Et après par contre, si tu…

Jimmy : Mais ils ne posent pas plus de questions ? Ils ne vont pas me dire pour qui, pourquoi ? Du coup, ça n’engendre rien sur le nombre de lots que je souhaite faire à l’intérieur, quoi ?

Kendy : Ah non non non. Si tu veux aller voir ou mettre une fenêtre, ils te diront juste si tu veux mettre une fenêtre, il faudra faire ça et c’est tout.

Jimmy : OK, OK. Donc et après, c’est selon si le bien est classé ou pas.

Kendy : C’est ça. Voilà en tous cas, si de toute façon comme je t’ai dit, là, il faut que tu fasses du volume. Continue de voir. Et puis, si tu essaies de voir d’autres biens et puis, en fonction des visites que tu feras, tu verras effectivement si ça vaut le coup ou pas. Mais pour l’instant je te dis, il ne faut pas que tu te prennes la tête sur les différentes contraintes qu’il peut y avoir par rapport au PLU ou quoi que ce soit. Il faut que tu ailles sur le terrain de toute façon.

Jimmy : Ouais ouais. OK, c’est noté. Merci bien.

Kendy : Ça marche. En tous cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas, moi, je te redonnerai la parole alors.

Jimmy : OK. C’est cool.

Kendy : OK, ça marche. À tout à l’heure Jimmy.

Jimmy : À tout à l’heure.

Kendy : Alright. Alors je vois qu’il y a des questions, OK. En tant que professionnel libéral, je me sens concerné par rapport à ce que tu disais. Alors, je n’ai pas compris la dissociation au niveau des impôts, car dans tous les cas, les impôts sur le revenu seront impactés par le déficit foncier, non ? OK. Attends ! Célia, je vais te donner la parole. Justement, toi, t’as un bon exemple par rapport à ça. Là, il faut que tu actives ton micro Célia. Coucou Célia ! Allô ! Ah, je crois que ta connexion ne doit pas être bonne Célia. Il faudrait juste que tu te déconnectes et tu te reconnectes et je te redonne la parole toute suite.

Alright. Attends, je te redonne la parole. Tu m’entends ?

Célia : Oui oui oui.

Kendy : Coucou ! Comment vas-tu ?

Célia : Ça va. Ça va nickel. (Rire.)

Kendy : Ouais. Alors du coup, tu disais que toi en fait,… Vas-y, pose ta question…

Célia : Du coup, en fait je pense que je n’ai peut-être pas bien compris ce que tu disais à Laure, mais quand tu dis que… c’est-à-dire que moi au jour d’aujourd’hui, je déclare là à 2035, tu vois par rapport à mon activité professionnelle. Et ce sera du coup, une autre, en tant que loueur meublé non professionnel, du coup, ça va être une autre déclaration ça, j’ai bien compris qu’il faudra faire à part. Mais vu que les impôts, les impôts sur le revenu de toutes les façons, c’est ça qui va être impacté en fait finalement dans le déficit. Enfin, je n’ai pas compris en fait comment ça fonctionne.

Kendy : Alors tu vois par exemple, toi, comme tu es en profession libérale, quand tu as des… tu les mets en…

Célia : Alors punaise, on ne t’entend plus !

Kendy : Tu m’entends ?

Célia : ah ouais ! Ouais, ça coupe, en fait. C’est bizarre.

Kendy : Du coup je te dis et toi, quand tu as des frais, quand tu as ton carburant sur le choix, il se déplace en charge.

Célia : Ouais ouais. Voilà !

Kendy : Bon, aujourd’hui,  les actes,  toutes les charges reliées à ton activité et en profession libérale, du coup, il est pris en charge. Par contre, comme c’est toujours de l’activité commerciale que tu fais, par exemple en location meublée, tu pourrais être tenté de te dire que les charges qui sont liées à ton activité de location, tu aurais pu être tentée de les passer aussi en charge pour ta sous *0:52:04* en profession libérale. Genre à en gros, par exemple, si t’as fait 30 000 Euros de travaux, tu dis : « OK, cette année, j’ai fait 30 000 Euros de bénéfice avec mon activité en libéral, je gomme 30 000 Euros de… »

Célia : Voilà voilà de mon assiette fiscale ! OK.

Kendy : De mon assiette et puis, je paie zéro. Mais ça ne marche pas comme ça. L’État il se dit : « il faut que tu paies sur… » Tu vas vraiment séparer les deux, parce que sinon, ce serait vraiment trop beau. Mais il y a un cas de figure où c’est possible : c’est quand tu as un LMP, c’est-à-dire un loueur en meublé professionnel. Mais bon de toute façon, si tu as un loueur en meublé professionnel, ça veut dire que ton activité principale, c’est de la location. Donc du coup, même si tu peux impacter sur le reste, ce n’est pas trop grave. Mais quand tu as un LMP, c’est vraiment scindé. Tu ne pourras pas faire passer du déficit d’une activité à l’autre.

Célia : Ah ouais. Parce que du coup, alors ça veut dire pour voir si j’ai bien compris, admettons aujourd’hui, mettons… je déclare, je dis une bêtise, 2000 Euros d’impôts, impôts en mon activité professionnelle. Et du coup, mettons, je suis en déficit foncier par exemple su le LMP, mais en fait, au final, ce n’est pas une seule feuille d’impôt qu’on remplit et puis, c’est les histoires de lignes, ou je ne sais pas quoi, ce n’est pas ça ? Ça, c’est quand on est en foncier, c’est ça ?

Kendy : En fait, quand tu vas avoir ton activité, par exemple, par profession libérale, tu vas avoir,  ton compta, il va te dire : « OK, cette année, tu as généré tant en déficit. Et pareil pour ton activité en louant en meublé professionnel, il va te dire t’as généré tant en déficit ». OK ? Donc normalement, on pourrait se dire : comme tu as du déficit, genre moins présentable, t’as 10 000 de ton activité professionnelle là et t’as moins 10 000 en loueur en meublé. Donc tu pourras te dire : OK, mais ça fait Zéro, je ne paierai rien. Mais en fait, ça ne marche pas comme ça.

Célia : Ah ouais ?

Kendy : Ils disent... Non, ça ne marche pas (Rire.) Tu es obligé. Tu vas quand même tes impôts sur les 10 000 que tu as eus…

Célia : Voilà sur ma profession libérale ? OK.

Kendy : Ouais ouais c’est ça. Et ils vont te…  tu vas pouvoir déduire les 10 000 de déficit sur les futurs loyers que tu vas encaisser, mais pas sur ton activité professionnelle.

Célia : Voilà ! D’accord. D’accord. OK.

Kendy : Parce qu’après, ça devient logique parce qu’on se dit : « purée, le mec, comme toi là, par exemple, tu pourrais faire des culbutes de malade quoi » (Rire.) Tu fais 100 000 Euros de revenus et tu ne déclares rien, t’es à zéro », tu vois ce que je veux dire ?

Célia : Ouais je vois ce que tu veux dire.

Kendy : Du coup, tu auras vraiment beaucoup d’activités, deux activités séparées.

Célia : D’accord. Et ça, même quand tu es en société ?

Kendy : Si tu es en société, ce n’est plus du tout… c’est deux personnes différentes. C’est toi Célia et la société. Ce n’est plus le même.

Célia : Ah, c’est ça. Donc là, OK. C’est ça encore, autre chose. OK.

Kendy : Ce cas de figure là et il est plus pour les personnes qui sont en profession libérale, qui effectivement ont les mêmes types de déclaration que toi. Ça veut dire, ils vont dire qu’ils génèrent du bénéfice, mais c’est moi, personne physique qui fait l’activité. Mais quand tu es en société, c’est la société qui génère des revenus, ce n’est pas toi. Si toi, tu génères des revenus via la société, ce sera soit des dividendes, soit un salaire, mais tu ne pourras pas genre te verser de l’argent comme ça directement. Et du coup, de toute façon, la société, elle, elle va avoir ses propres charges, son bénéfice et si elle a du bénéfice, elle payera ses 15% d’impôts ou ses 30 %... c’est 33-1/3 d’impôt sur la société.

Célia : OK OK, ça marche !

Kendy : OK ? Mais ouais c’est une bonne question, c’est vrai. Bon pour ceux qui ne sont pas en profession libérale, ce n’est pas forcément très clair, mais toi effectivement quand tu es dans ce cas de figure, c’est vrai que ça peut plus te parler…

Célia : mais du coup, c’est un peu le même fonctionnement pour quelqu’un qui est salarié aussi, c’est-à-dire qu’il a sa déclaration en tant que salarié, et sa déclaration en tant que loueur en meublé, c’est ça ? Ça, c’est pareil non ?

Kendy : Ouais. C’est pareil. Mais par exemple, quelqu’un qui serait salarié, par exemple lui il pourra, il va pouvoir déduire… c’était comme si t’es deux personnes quand même, quoi. Parce que ça reste quand même une activité qui est à part. Mais de toute façon, l’État dit que tu ne peux déduire que sur ton activité de loueur. La seule chose que tu peux déduire de tes revenus propres, c’est tout ce qui va être revenu foncier. Mais là, comme c’est plus que foncier…

Célia : Comme ce n’est pas… voilà, c’est ça.

Kendy : Quand c’est du foncier où elle a, ça vient impacter ton salaire, mais tu pourras en déduire.

Célia : D’accord. OK. Je comprends mieux.

Kendy : Mais quand c’est du foncier, tu ne peux pas.

Célia : Ça marche.

Kendy : Voilà. OK ?

Célia : D’accord. Super.

Kendy : Du coup, là on rentre dans les trucs techniques, je vois qu’on (Rire.) Ça c’est bien, c’est cool, c’est cool. Ça, c’est intéressant, c’est intéressant. Je ne sais pas si… du coup, toi, t’en où alors Célia par rapport à ça ?

Célia : Là ma banque, elle a décidé de me suivre. Finalement, c’est bon. Ils ont tourné dans tous les sens et finalement, ils ont décidé de me suivre. Mais m’ont proposé un financement qui ne m’arrange pas tellement, parce qu’ils sont hauts. Enfin, ils sont plus hauts que ce que j’ai. Parce que du coup, j’ai eu plusieurs retours de plusieurs banques, parce que comme je suis sortie de la semaine dernière en fait après le petit meet up qu’on a fait. Par rapport à tous les conseils que j’ai eus, j’ai été vers les banques et tout, etc. défendre mon dossier. Finalement, c’était très plaisant parce qu’au final (Rire.) Je disais ça à mon chéri, je lui ai dit : franchement, c’est incroyable comment tu peux enfiler une casquette et les gens, ils… c’est fou ! Parce que tu sais, moi, dans la vie, pour entrer un peu… voilà, pour la petite histoire, je ne suis pas quelqu’un qui va porter des talons, machin, ce n’est pas trop mon style. Histoire de… trop protocolaire. Et là, je me suis transformée. Je me suis mis mon petit truc, petite veste, petits talons, petit na na na, la meuf, elle faisait vraiment femme d’affaires. Et j’ai été, je me suis présentée en banque pour mon dossier carrée (Rire.) Et moi, j’étais là, et je me suis dit là : franchement, je mets toutes les chances de mon côté. Et je suis arrivée devant donc. J’avais rendez-vous avec le Directeur en plus de banque, et je suis arrivée et tout ça, je lui ai dit des trucs bla bla bla. Dès qu’il me pose des questions, je réponds du tac au tac et tout. Et le mec, il m’a dit : écoutez-moi, votre projet…- il m’a posé plein de questions aussi, il a regardé sur Internet : est-ce que ce que j’avais dit, c’était vraiment ça. Il a dû chercher l’adresse du bien que le lui avais donné. Il a regardé la façade, je ne sais plus comment est la façade de mon immeuble (Rire.) Sous les yeux, sur l’ordinateur, je me suis dit : putain *0:58:47* parce qu’il a vraiment été… je lui ai dit : ouais, il y a des écoles à côté, il a regardé par rapport au centre-ville. En fait, tout ce que je lui ai dit là, il a été cherché en fait. Et au final, il a vu que ça collait et il m’a dit : « bon écoutez vraiment, une fois qu’il a regardé mes papiers, il m’a dit : franchement moi, votre projet, j’y crois ». Voilà.  Au-dessus de moi, il n’y a personne, c’est moi qui décide ». Comme ça (Rire.) Il m’a sorti ça comme ça ! Alors franchement, je ne te dis pas. Je me suis sentie que j’avais des ailes qui ont poussé dans le dos là. Et il m’a dit : moi, je voulais. Donc voilà, là je vous donne cette simulation-là, vu que vous m’avez dit que votre banque, elle regardait aussi. Vous présentez à votre banque, si elle s’aligne, tant mieux. Si elle ne s’aligne pas, vous revenez me voir et vous sortez de mon bureau avec une offre de prêt. J’ai dit : non, c’est du pain ça.

Kendy : Ça, c’est bon, ça !

Célia : J’étais là et je suis rentrée chez moi (Rire.) Et j’étais vraiment les yeux dans… franchement depuis le temps que je me dis : « allez, faut que ça débloque, faut que ça débloque ». Et imagine toi que le seul jour-là, mais c’était samedi, je rentre chez moi. Donc du coup, je suis toute contente et tout. Et puis, même pas 2 heures après, j’ai ma banque qui m’appelle et qui me dit : « c’est bon.  c’est bon. Votre dossier, on a… on peut vous proposer tel financement, tel financement ». Et là, j’ai dit : « écoutez, moi, je sors d’un rendez-vous ». Du coup, je lui ai envoyé la simulation que le gars m’avait donnée. Et je lui ai dit : « voilà, est-ce que vous pourrez vous alignez à ça ? Parce que ce que vous me proposez, c’est quand même plus élevé »Et il m’a dit : OK, je reviens vers vous dans la semaine, parce que ce n’est pas moi qui décide ». Et voilà ! Donc là, j’attends son retour et voilà.

Kendy : Dis-moi un peu, est-ce que tu as un différé ?

Célia : Bien sûr, j’ai un différé de 12 mois. Après, ils ne sont pas montés très haut, mais un différé de 12 mois, j’ai réussi à négocier (Rire.)

Kendy : C’est déjà pas mal. C’est déjà mal.

Célia : C’est déjà pas mal,  oui.

Kendy : déjà pas mal. Franchement, on aurait dû commencer par ça. .

Célia : Mais je te jure ! Si je savais que les courtiers étaient franchement, que des courtiers pas très sérieux, si je savais ça, dès le départ j’aurais été défendre mon truc, et puis voilà. Mais bon.

Kendy : Non non. Mais c’est il y a toutes les… il y a, comme je disais tout à l’heure, je ne sais pas si c’est à Johan que j’ai dit ça. C’est tous les cas sont différents. Il y en a qui vont aller voir des banques, ça ne va pas passer. Il y en a qui vont passer par des courtiers, ça ne va pas passer. Moi, je ne peux pas mettre de talons. Donc moi, je préfère passer par le courtier (Rire.)

Célia : (Rire.) Non, je te jure franchement, c’était fou, quoi !

Kendy : Non. C’est cool ! Bien joué. Bien joué. Bien joué. Et puis…

Célia : Et tu sais même après pour la visite, l’anecdote encore, c’est que j’ai rien encore maintenu. Il fallait que je passe à feu vert, regarder quelque chose pour ma voiture. Mais pareil, j’arrive et tout, tac tac tac la meuf. Et puis, il y a un premier mec qui me reçoit. Je lui ai dit : Oui. Ma voiture est na na na,  je suis venue la dernière fois et il y a un feu, je ne comprends pas, na na na. Et il me dit : il y a déjà un premier, il commençait à parler chinois. Je lui ai dit : « écoutez, est-ce que je peux avoir quelqu’un d’autre parce que là, ce que vous me dites, je ne comprends pas ?». Mais tu sais, la nana est sûre d’elle, en fait (Rire.) En fait, ça m’a fait rigoler, parce que je me suis dite en fait : tu peux comme ça des fois, prendre une casquette qui n’est pas forcément la tienne, mais j’ai vu un peu d’assurance. Et puis le truc, les gens, ils changent tout de suite de comportement. C’est ce que je constate, et…

Kendy : Et je ne sais plus. Je crois que je l’ai dit dans la semaine trois, c’est vraiment super important…

Célia : Non, mais c’est vrai.

Kendy : De effectivement d’arriver et puis même dans ton discours que le mec il sent OK.

Célia : C’est ça en fait. C’est ça. Que t’es sûr de toi et tout !

Kendy : Il sait de quoi il parle. Moi, je te dis, quand j’arrive dans un truc, genre le mec qui se dit : OK, le petit blackos là, on va voir qu’est-ce qu’il a dans le ventre, mais quand je commence à lui dire : ah ouais ! OK, tu vas aller taper sur Google, c’est comme si  genre quand le mec, quand il parle tellement bien français qu’il va t’envoyer dans le dico, c’est pareil. Et du coup, ça forcément, allait dire des trucs compliqués, mais il faut que le mec il sente que tu sais de quoi tu parles.

Célia : Que tu sais de quoi tu parles. Ouais.

Kendy : Ouais. Tu es sûr de toi. Et puis effectivement, la tenue, je crois que j’en ai parlé dans la semaine trois : quand tu vas effectivement voir un directeur de banque, tu ne vas pas y aller en jogging parce que le mec, il va croire que tu n’es pas sérieux. Parce qu’en face de nous, ce n’est pas un ordinateur, c’est un mec que tu dois convaincre, qu’il doit croire en ton projet  Il se dit : « ah ouais, OK. Ouais celui-ci ou celle-là, elle sait de quoi elle parle. C’est quelqu’un de sérieux. Et puis, ouais, je vais le suivre ». Mais, c’est vraiment de la vente quoi en fait ! C’est vraiment de la vente.

Célia : C’est ça en fait. C’est exactement ça.

Kendy : Voilà ! Non, mais franchement sur ce coup-là, bien joué. Bien bien bien joué. Ça c’est une belle anecdote pour ceux qui sont là. Au moins, ça pourrait aider, ah Johan n’est pas là, mais, on pourra lui dire de mettre les talons pour aller… (Rire.)

Célia : (Rire.) Mettre les talons, mais dans la tenue de femme d’affaires. Et puis, on avance sûr de soi et puis, c’est bon.

Kendy : Non, mais c’est cool. En tous cas, félicitations à toi ! Donc ça veut dire que là en termes de signature, tu signerais quand alors du coup ?

Célia : Du coup, là, j’attends le retour de ma banque, parce qu’elle m’a dit dans la semaine. Donc là, aujourd’hui c’est fermé ; demain. Allez, je vous donne mercredi. Mardi après-midi, je lui envoie un mail. Mardi après-midi, je leur envoie un mail. Et puis, j’espère qu’elle pourra me donner une réponse rapidement. Comme ça, je…

Kendy : OK. Alors par contre, une petite astuce. Toi, est-ce que tu peux dire à ta banque, c’est dire : Ecoutez, moi, je peux comprendre au niveau du taux, c’est peut-être un peu compliqué pour vous. Clairement, moi, ce qui m’intéresserait, je vous dirais que ce qui m’intéresse vraiment, c’est le fait de pouvoir avoir un différé au niveau des travaux. Parce que là, comme vous avez pu voir, il y aura des travaux sur mon bien. Alors on ne sait jamais, avec un petit peu de retard, machin etc., 12 mois, c’est juste assez.

Célia : Ouais. C’est juste ce qu’il faut, ouais.

Kendy : Là, je passe dans le rouge. Alors l’idéal pour moi, ce serait de passer à 24 mois. Alors si vous me passez à 24 mois, on y va ! Moi, je vous dis franchement, je suis patiente pour la partie, du taux. Le taux, on peut… ça, ce n’est pas un problème. Mais moi, vraiment ce qui est important pour moi…

Célia : Ah, mais chose que je n’étais pas dit aussi d’ailleurs, c’est par contre, ce n’est pas les deux banques que j’ai vues, ce n’est pas un différé total, c’est un différé partiel.

Kendy : Ouais. Mais ça, ce n’est pas grave. Même si c’est le total, c’est très très rare.

Célia : Ah ouais. D’accord. OK.

Kendy : Très très rare. Franchement, là, c’est la cerise sur le gâteau ça, franchement, mais très très très très très rare. Mais déjà si tu peux avoir un différé partiel, c’est-à-dire qu’en fait, tu vas pouvoir débloquer, les mensuels que tu as à débourser vont augmenter au fur et à mesure que tu vas débloquer des fonds au niveau du bien.

Célia : Mais d’ailleurs ça, il m’a expliqué ça. Mais je n’ai pas très bien compris. Parce qu’en fait, il m’a dit que je vais payer les intérêts de l’assurance au début. OK pendant les deux mois, mais si c’est en fonction de ce que je débloque, ça veut dire que ce ne sera pas tous les mois ? Je ne comprends pas en fait finalement, comment ça se passe.

Kendy : Mais en fait, regarde. Au début, par exemple, on va prendre un cas simple, ce n’est pas exactement ça, mais on va prendre un cas simple. Disons que tu as 10 % d’intérêts sur 100 000 Euros, OK ? Donc là, t’as un projet de 200 000 Euros, OK ? Donc au début, t’as acheté ton bien qui coûtait 100 000 Euros.  t’as déjà 10 % qui sortent sur les 100 000. Donc là, t’as déjà 10 000 Euros d’intérêt, pour juste le prix du bien. Et là, par exemple, t’as pris 10 000 Euros pour les travaux. T’as débloqué une première fois 10 000 Euros pour les travaux, OK ?  Tu vas payer tes 10 000 + 10 % en plus des 10 000 Euros des travaux que tu as débloqués, par exemple le premier mois, OK ? Et après, par exemple,  je ne sais pas, au bout de trois mois, tu as débloqué, je ne sais pas, t’as pris 50 000 Euros.  Là, tu vas payer 10 % des 50 000 Euros que tu as payés + les 10 % des 100 000 Euros du prix du bien. Donc en fait, tu as pris…

Célia : Alors non. Alors non. Je t’ai perdu là. Donc en fait attends ! Recommence parce que je n’ai pas compris.

Kendy : En fait tu payes des intérêts sur le montant qui est débloqué, OK ?  Ça veut dire bon on va prendre un exemple plus simple. C’est-à-dire que tout à l’heure, on a dit que ton projet était 200 000 Euros et on va dire que t’as 10 % d’intérêts sur ces 200 000 ?

Célia : Donc au final, là tu parles des intérêts… global, quoi ?

Kendy : Ouais, c’est tout. Puisque de toute façon, c’est toujours sur le tout en fait que tu as emprunté. Par exemple, au début quand tu signes le bien, t’as déjà 100 000 Euros qui sont sortis juste pour payer le bien. Donc là, t’as déjà 10 000 que tu payes à l’année par exemple, on va dire. OK ? Et du coup, pendant…

Célia : Alors attends ! Quand tu signes le bien, en fait t’as déjà la moitié du truc qui sort ?

Kendy : Oui, parce que tu payes déjà les intérêts parce que tu as payé le bien. Il y a les intérêts, c’est sur tout le projet…

Célia : Mais justement, c’est ça que je ne comprenais pas justement. Parce que je me disais : Mais dans ces cas-là, ça veut dire que je ne paye pas… à quel moment, je paye le vendeur ? Je ne comprenais pas comment ça se passe dans le déblocage et tout, dès fois.

Kendy : Ah si si. En fait, au moment même, c’est-à-dire que si ton projet fait 200 000, quand t’as un bien qui coûte 100 000,  quand tu as signé l’acte définitif, il y a déjà 100 000 qui sont sortis.

Célia : D’accord. OK. Qui sont donnés au vendeur. D’accord. OK.

Kendy : Au vendeur. Donc là, tu payes déjà des intérêts sur cette partie-là.

Célia : 10 % sur 100 000 ! OK.

Kendy : Voilà. Et après à la fin de toute façon,  tu payeras, disons que tu as payé 20 000 sur le total, parce que c’est 10 % des 200 000. Mais par exemple, quand tu auras débloqué 150 000, mais là tu payeras 15 000 d’intérêts. Et quand tu seras à 170 000, tu payeras 17 000 et quand tu seras à 200 000, quand t’auras débloqué les 200 000 au total,  là tu seras à 20 000 Euros d’intérêts.

Célia : Donc les intérêts sont déjà un peu plus machin. D’accord. Et du coup, alors là, si je parle sur mon cas concret, là le bien, je l’ai payé à 60 000 + 5 000 Euros de frais d’agence.  C’est ça qui va être débloqué, donc je vais payer 10 % de ça ? C’est ça au début ?

Kendy : Alors ouais. Mais là, ce n’est pas 10 % parce que les intérêts, c’est beaucoup moins que ça, c’est parce que des trucs à zéro et quelques. Peut-être pas à zéro et quelques, mais bon, tu vois genre…

Célia : Ah c’est ce qui est marqué en bas là : le cout global, le taux, machin tout ça ? OK.

Kendy : Ouais et tu verras. Et tu as deux colonnes : t’as une colonne capitale et une colonne intérêt.

Célia : Oui voilà, c’est ça.

Kendy : Au début, la colonne intérêt, elle est calculée sur tout le montant. Mais comme tu n’auras pas débloqué tout le montant,  en fait, on prendra un prorata de ce qui a été débloqué quoi en fait.  T’as débloqué 150 000,  tu payeras 75 % de ce qui a été débloqué.

Célia : OK. Ça marche. OK, ça marche.

Kendy : Mais c’est pour ça que tes intérêts vont augmenter au fur et à mesure.

Célia : Au fur et à mesure de ce qu’on va débloquer.

Kendy : Du coup, ce sera toujours moins que tout ton capital.

Célia : OK, ça marche, nickel, impec.

Kendy : Mais au moins, c’est vraiment intéressant de pouvoir avoir ce différé, parce que ça te permet, toi, de pouvoir commencer à générer de la trésorerie et donc d’avancer.

Célia : Ouais ouais ouais.  je vais voir, ouais, je vais leur en demander d’ailleurs ça. Alors je vais voir avec eux quand j’irai les voir dans la semaine.

Kendy : OK. Mais moi, je te dis, vaut mieux. Moi, je préfère voir un taux à 3 % et avoir genre 24 mois de différé, qu’à avoir un taux à 1 % et avoir 0 en différé. Parce que de toute façon, les intérêts, tu vas pouvoir les déduire, c’est de la charge. Donc pour toi, c’est complètement transparent. C’est j’entends les gens : « j’ai eu un taux à 2 », mais mec, tu es un investisseur, tu t’en bats les reins. Ça, c’est des trucs que tu vas déduire. Le premier truc que ton comptable, il te demande, c’est ta feuille  d’amortissement avec lui, il va juste prendre la colonne des intérêts, il l’additionne et puis, il met ça en charge.  Tu n’as même pas à te prendre la tête pour ça. OK ?

Célia : Effectivement. OK.

Kendy : Donc voilà. Mais franchement, c’est bien. Ça me fait plaisir. Là, on va pouvoir avancer rapidement là. Ça, c’est cool ça !

Célia : (Rire.) Ouais. Franchement, moi aussi, ça me fait plaisir. Parce que là, je me disais : « Je n’arrivais pas à débloquer ça, c’est dingue ». Mais là, c’est bon, c’est cool. C’est en bonne voie.

Kendy : Non non. T’as trouvé la solution. Ça c’est une belle anecdote ça. Ça, c’est cool quand tu vas raconter cette histoire (Rire.) C’est cool, c’est cool. Bon, ça marche. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions du coup Célia ?

Célia : Non, c’était tout ouais. C’était tout !

Kendy : Bon en tous cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole alors.

Célia : Ça marche. Merci bisous.

Kendy : OK. Je t’en prie à tout à l’heure. Alright. Alright. Alors je vois il y a pleines questions qui ont émergé.

« Ça veut dire pour changer des fenêtres, je fais également une demande PLU. Il me semble avoir entendu d’autres parler de ça ».

 Alors pour répondre à la question de Laura.  Laura, tu me demandes si pour changer les fenêtres, est-ce qu’elle doit faire une demande au PLU ?

Comme je disais, tu changes, tu dois faire une demande au PLU, si tu changes, par exemple, la taille de la fenêtre, si tu changes la taille du velux, effectivement, tu vas devoir faire une demande. Si c’est juste un remplacement que tu fais, il n’y a pas besoin de faire de demande. Après, attention, dans certaines villes, si le bâtiment est classé, de toute façon, on va te le dire, si le bâtiment est classé, il faudra que tu respectes, l’existant. C’est-à-dire que tu ne pourras pas, genre mettre de fenêtre si c’est-à-dire dans une ville où c’est classée, peut-être que tu ne pourras pas mettre de PVC blanc. Comme Boris a eu le cas. Lui, on lui a dit : « Tu ne peux pas mettre de PVC ». Par exemple Selim aussi, lui, il avait genre un truc avec un arrondi, on lui a dit : « tu ne peux pas mettre de truc droit, il faudra que tu conserves l’arrondi ». Ça, on te le dira. Mais si tu n’es pas sur un bâtiment classé et que c’est juste du remplacement, t’as pas de demande à faire au niveau du PLU pour le remplacement quoi.

Alors, tu disais que ça dépend des villes pour le changement double vitrage, je n’ai pas entendu la suite.

Ah ! Mais ouais. Comme je disais, ç’est effectivement, ça dépend de la ville Laura.  Si tu es dans une ville où il faut… il y a, je ne sais pas si c’est une ville où les bâtiments sont classés,  là, effectivement, même si tu veux mettre du double vitrage, on va te dire « non, ce n’est pas possible ».  Il y a certaines villes où tu passes et que tu vois c’est encore du simple vitrage devant, dos, comme en façade, c’est du simple vitrage, et les gens, ils mettent genre le double vitrage derrière la fenêtre en vitre.  C’est parce que dans ces villes-là par exemple, le bâtiment, il est classé et on ne peut pas mettre n’importe quoi en façade.  Les gens pour, quand même, avoir une bonne isolation, ils mettent  le double vitrage derrière, mais en tous cas, ce qui apparaît sur la route, c’est, c’est l’existant  OK ?

Alors, Jimmy qui me dit : total, partiel, le différé.

Jimmy, je te dirais, l’idéal, c’est du total. Mais bon, c’est très rare. Mais si tu as du partiel, on prend aussi. L’essentiel, c’est que tu n’aies pas à sortir, ce que tu n’aies pas à rembourser tout le capital tout de suite. Parce que justement, l’idée c’est vraiment de commencer à générer de la trésorerie. Si tu peux avoir du total, je dis bravo. Mais comme je te dis, c’est très très rare, donc on va quand même se contenter du partiel. Mais l’idéal, c’est en tous cas, d’avoir du différé. Ça c’est l’idéal, avoir du différé et si c’est du partiel, c’est bien. Si c’est du total, c’est parfait, OK ?

Question pour Célia, le mec de la banque lui propose un prêt sur combien d’années ? Et elle a présenté son projet comme une résidence principale ou en investissement locatif ?

OK. Célia, il y a une question pour toi. Si tu veux bien partager ça. Alors la question c’est le mec de la banque propose un prêt sur combien d’années ? Et la deuxième question c’est : « est-ce que tu as présenté ton projet  comme une résidence principale ou en investissement locatif ? »

Alors je te donnerai juste la parole juste après pour que tu puisses répondre à ça. Et puis je regarde juste la question de Jimmy. Alors c’est possible de faire un mixte différé total et partiel, genre un an total et l’année suivante partiel ?

Jimmy, pas à ma connaissance. En général, c’est soit, tu as du total ou ça soit tu as du différé. Il n’y a pas de mixte. En tous cas pas à ma connaissance. Peut-être que ça  peut exister, mais je n’ai jamais connu ce cas de figure, OK ?

Célia, je vais te donner la parole, comme ça tu pourras répondre à la question qui avait été posée pour que tu puisses expliquer un petit peu ton parcours. Alors si ça ne te dérange pas.

Célia : Allô ! Allô ! Ouais.  Du coup en fait il m’a fait un prêt sur 20 ans, et du coup, j’ai suivi vos conseils, tu sais, en disant que c’est ma résidence principale et en même temps que comme c’est une grande maison,  que je vais faire une partie en locatif.

Kendy : OK. T’as fait une présentation en mixte du coup ?

Célia : Voilà, c’est ça.

Kendy : Bon, OK. Non, mais super. Au moins comme ça, ça donne un petit peu une idée à…

Célia : Et par contre du coup, donc ça c’est pour les autres banques, mais par contre, ma banque au début, je lui avais dit que c’était pour un investissement purement locatif.

Kendy : OK. Ah oui. Mais je me rappelle, on avait eu la discussion. Fallait que tu lui dises que c’était logique que tu puisses présenter. OK. Effectivement et maintenant ça me revient.

Célia : Et du coup, j’ai monté ma petite story. Parce que je me suis dit : « effectivement, ça pourrait passer (Rire.) » Et du coup, c’est passé nickel, nickel.

Kendy : OK, j’avais complètement zappé qu’on avait eu cette discussion, c’est vrai, c’est vrai, effectivement. Ouais ouais. OK. Et du coup, t’as dit quoi ? Genre ouais, ton activité à Paris. Et du coup, comment ça… ?

Célia : Voilà. Exactement, je laisse mon activité à Paris, que prochainement… que j’ai mon compagnon qui est dans cette région-là, alors je veux investir. Et que je veux le rejoindre. Que j’ai déjà la famille là-bas aussi. Je connais très bien le coin.  je pense pouvoir m’installer. Et j’ai même dit que j’avais déjà un cabinet avec lequel je pensais ouvrir, que je pensais me mettre en collaboration. Donc voilà  Et franchement, je te dis que c’est passé comme une lettre à la poste, nickel.

Kendy : Mais déjà je t’avais dit. Je t’ai dit  que pour moi c’est carrément, c’est cohérent l’histoire. Au moins, c’est vrai que là, je n’en avais pas parlé, mais je te dis que l’histoire est grave cohérente quoi.

Célia : Et c’est vrai qu’après je me suis dit ça, j’en ai parlé à mon chéri, tu sais, il me dit : « ça y est, bon, ça passe. Franchement, ça ne me choque pas non plus ». Et c’est vrai que ce n’était pas choquant après. En y pensant après, ce n’est pas quelque chose qui ne peut pas se faire. Et c’est passé.

Kendy : C’est ça, c’est ça (Rire.) Bon, en tous cas good luck !

Célia : Mais je ne te cache quand même pas. Je ne te cache quand même pas que j’aurais quand même préféré fonctionner avec ma banque. Du coup, parce qu’ils savent très bien que bon. Enfin voilà, puisque t’est quand même, tu vois que c’est un peu un mytho (Rire.) Ça m’embête un peu parce que forcément, déjà avec le directeur, bon, on a tissé une espèce de  relation de confiance. Et je me dis : « demain, je lui dis : bon après je peux très bien dire que le projet finalement n’a pas marché et que finalement, ce que tu avais prévu, ce n’est pas ça, etc. Mais bon, j’aurais quand même préféré pour faire plus simple que je puisse fonctionner avec ma banque et puis, qu’on soit dans vérité pure et dure.

Kendy : Ouais je vois. Mais au moins, dis-toi que tu as cette porte de secours, si demain…

Célia : Voilà, c’est ça. Ça reste une porte de secours après par la suite.

Kendy : Mais de toute façon, je te dis aussi, si t’as raconté cette histoire et bon, elle est, pour l’instant, ce n’est pas faux. Parce que tu ne sais pas encore si ton chéri ne va pas… (Rire.)

Célia : Non, je vois (Rire.) Je ne me le souhaite pas quand même !

Kendy : Non. Mais dis-toi qu’après une fois que c’est fait, bon après tu peux peut-être…

Célia : Ouais voilà ouais.

Kendy : De toute façon, le banquier, je veux dire, lui, il s’en moque. Tant que tu paies tes mensualités, lui…

Célia : Ouais voilà. Ouais. C’est vrai parce que c’est ça en fait. C’est qu’à un moment donné, il m’a dit : « moi c’est vrai, est-ce que vous êtes sûr que ça va se louer etc. La région, moi, je ne la connais pas ». Je lui ai dit : « écoutez-moi, j’ai fait ma petite étude de marché. Il y a beaucoup d’étudiants, il y a le tourisme qui est vraiment développé là-bas et tout, donc normalement ça devrait être bon ». Et il me dit bon après quand il avait étudié mon dossier, il me dit : « bon écoutez, je pars du principe que toutes les façons, même si vous n’avez pas de location, vous pourrez payer ce crédit ». Je lui ai dit : « Oui, bon espérons quand même que ça ne soit pas de ma poche, que ça soit une location qui paye le crédit, mais… » Voilà, donc on est parti dessus mais c’est vrai que lui, son intérêt, c’est que son crédit soit remboursé effectivement.

Kendy : C’est ça. C’est ça. Non, mais je te dis, et en même temps, si des fois, si tu es trop direct avec le banquier, tu le mets lui-même en situation difficile parce que si après, on lui pose une question, il sera obligé de dire la vérité. Alors que s’il ne sait pas, il n’a pas à répondre. Il fallait y penser. Donc du coup, ouais. Du coup, il n’a pas menti. Il a présenté le projet comme il devrait le faire.

Célia : Oui. Comme je l’ai présenté moi-même donc…

Kendy : Vraiment en tous cas, c’est bien. Si tu prendras celui qui te donne la meilleure proposition.

Célia : Voilà, c’est ça.

Kendy : Et puis, il ne faut pas que tu aies ce petit côté émotionnel, c’est-à-dire si c’est chez ta banque, tant mieux. Si c’est l’autre, tant mieux aussi.

Célia : Oui voilà. De toute façon dans tous les cas, je prendrai quand même, ça c’est sûr !

Kendy : OK ? Ah mais ça marche parfait, parfait. OK. Bon  je te remercie en tous cas pour ton intervention, Célia.

Célia : Pas de souci. Merci à vous. Merci à vous aussi les sprinteurs qui m’avaient bien aidé parce que sans ça, je crois que je serai encore au point zéro là (Rire.)

Kendy : Ah ouais. C’est cool ! Ça fait plaisir en tous cas. OK. À tout à l’heure.

Célia : Bye !

Kendy : Alright.

Laura : Elle peut répéter, je n’ai pas entendu combien d’années ?

Ah c’est 20 ans Laura. Elle a emprunté sur 20 ans et elle a fait une présentation en mixte, c’est-à-dire résidence principale et location.

Alors justement, on avait eu cette discussion avec Célia, la semaine dernière où je lui ai expliqué qu’en gros, pour moi, c’était tout à fait cohérent de présenter un projet en mixte. Parce que Célia avait peur de présenter le projet en mixte parce que le bien était loin sa maison, de son adresse actuelle. Puisqu’actuellement, elle travaille à côté de son logement, et c’était difficile de présenter justement le fait de développer une deuxième activité ailleurs. Et j’ai expliqué qu’en gros, tu peux très bien avoir une activité à ton domicile et puis, développer un autre, genre un petit peu comme une filiale parce que Célia est infirmière. Donc du coup, elle peut très bien créer des filiales un peu partout en France. Donc l'histoire, elle est cohérente. OK ? Donc du coup, elle l’a présentée comme ça. Et du coup, là, ce n’est pas fini, mais en tous cas, c’est sur la bonne voie parce que comme je le dis : « tant qu'on n'a pas l'offre signée, tant qu’on n’a pas l'offre dans la main, et qu'on n’a même pas signé le bien, ce n’est pas encore fini », OK ? On sait que si jamais, tant qu'on n'a pas vraiment signé, tant qu’on n’a pas encore les clés même j’ai envie de dire, on ne s’excite pas. Parce que j'ai déjà eu des cas de figure où des gens au moment de signer, la banque qui appelle : « arrêtez tout, arrêtez tout », c’est mort. Genre le mec qui allait signer, puis on lui enlève son gâteau dans la bouche parce que c’était mort. Donc tant que ce n’est pas fini, on ne lâche rien. OK ?

Alright. Alors je vois qu’il y a un autre. Ah un dernier sprinteur qui arrive en cours de route. Je vais te donner la parole Anthony. Tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es du coup ? Alright. Yes Anthony, comment vas-tu ?

Anthony : Ça va et toi ?

Kendy : Ça va nickel. Alors où en es-tu du coup toi ?

Anthony : Ah  écoute, moi, je crois que j’ai toujours à remplir ma petite fiche. Là, j’en ai rajouté encore aujourd’hui. J’ai fait une séance de 2 heures. Donc là, je pense qu’il faut qu’on fasse un petit point pour évaluer un peu tout ça. Il y a deux questions par rapport à deux trucs, puis deux annonces que j’ai vues. Est-ce que lorsqu’on a sur une vente, il y a deux biens qui sont collés.  C’était deux maisons en fait. Deux maisons, il y a sur la vente, donc ils vendent le lot au fait, les deux baraques en même temps. Donc après, il faut en fonction de la disposition, comme ça se passe et tout ? Ce sont des bâtiments qui sont vraiment collés. Administrativement parlant, est-ce que c’est intéressant d’acheter ce genre de bien en fait ?

Kendy : OK. Alors, la question que tu te poses, j’ai envie de dire, devrait même pas de la poser. Puisque administrativement, ce n’est pas ce qui t’intéresse. La question que tu dois te poser, c’est heureusement, Euros devant, est-ce que c’est… (Rire.) Mais en fait, que ce soit collées ou pas collées, pour toi, c’est de toute façon, c’est une opération que tu feras, alors c’est au niveau des paperasses, si c’est le même vendeur, ce sera peut-être plus simple au niveau de la banque et tout. Si c’est deux vendeurs, dans ce cas-là, t’auras peut-être deux offres à faire, deux financement à faire. Mais concrètement, il n’y a pas de problématique par rapport à ça. Tant que ton projet est bien rentable, par exemple tu peux regarder le projet de, je crois que c’est de Malik. Je crois que Malik qui a deux maisons qui sont collées. Et pourtant, bon lui, c’était quand même vendu en un seul lot. Mais c’est quand même un lot de deux maisons. Donc  à la fin, son projet, il est viable et il est rentable.  c’est ça que tu dois regarder toi, c’est la rentabilité de ton projet. Si les deux sont rentables, go ! Si tu crois que ce n’est pas rentable, tu laisses. Mais vraiment, ne te poses pas de question par rapport à la partie administrative et tout. La seule question qui doit te poser c’est : « Est-ce que tu vas gagner des Euros ou pas ? » Si tu gagnes des Euros, on y va. Il n’y a pas d’Euros, on laisse tomber, c’est pour les marathoniens, OK ?

Anthony : OK. Deuxième question, c’est par rapport au descriptif. Donc c’était indiqué qu’il n’y avait pas de copropriété classique, mais un partage en volume.

Kendy : Ah OK. Le partage en volume, ça dépend du type de bien. Alors il faudrait que je dessine un truc pour pouvoir t’expliquer ça. Mais en fait,  il y a certains biens, genre tu as le rez-de-chaussée, c’est comme si c’était tu vois les trucs quand on joue là, on les colle. Tu vois comme les puzzles, ou les petits cubes-là, en boîte là ?

Anthony : Ah les Lego du genre ?

Kendy : Ouais voilà ! Par exemple tu prends un Lego rouge, un Lego bleu, il y a des… quand tu les emboîte, tu vois qu’il y a une partie du rouge qui est dans le bleu, et voilà. Et en fait, tu vois par exemple il y a des logements qui sont faits d’une certaine manière. Mais que tu as genre le rez-de-chaussée qui appartient au logement de droite et le premier étage qui appartient au logement de gauche. Et donc ça, comme on est vraiment sur le même terrain, donc au niveau du lot cadastral, en fait, c’est comme s’il y avait deux logements différents. Mais pourtant, c’est… je ne sais pas comment expliquer ça. Tu vois sur le terrain, il y a quand même deux maisons différentes, mais en même temps, il n’y a qu’une partie qui est sur le terrain. Donc là, on parle de partage volumétrique. C’est parce qu’en gros, tu vois ce n’était pas en hauteur. La séparation n’est pas simple, ce n’est pas genre où tu coupes le truc en deux. Et puis tu as le logement de droite et le logement de gauche. Quand tu vas couper en deux, tu auras une partie de logement A qui sera dans la partie du logement B. C’est ça, il y a une façon qui peut être fait aussi où des fois, ce qui peut se faire aussi, c’est genre, t’as une maison qui est un peu comme une arche. Et on dessous, c’est le passage pour aller derrière et derrière, c’est un autre changement. Donc là, tu vas avoir ce qu’on appelle une servitude. C’est-à-dire que le mec, pour pouvoir entrer chez lui, mais il est obligé de passer sur l’arche. Mais du coup,  la partie du terrain qui est sous l’arche, appartient quand même au mec qui est devant, mais comme il doit obliger de vous laisser passer, donc là ce n’est pas un partage en volume, mais c’est juste un partage « en servitude », le lego, le mec qui doit obliger de laisser un passage pour que…

Anthony : Il faut que la personne qui est derrière puisse rentrer chez elle ?

Kendy : Chez elle, voilà. Mais de toute façon, pour la partie en volume, tu es quand même propriétaire de ton bien, donc ça, ce n’est pas gênant. C’est juste un peu chiant parce que genre, si tu as comme je dis le principe du Lego, genre t’as le rez-de-chaussée qui t’appartient et le premier appartient à l’autre, genre si tu as un dégât des eaux, un truc du genre,  direct, tu impactes celui qui est en dessous. Mais on fait comme tu veux parce que t’as quand même des gens, c’est comme tu vivais avec le, tu vois un peu ? Et c’est un truc un peu chiant, mais j’ai envie de dire ça encore, ce n’est pas problématique. Si ton projet, il est rentable, je te dis : on y va. Il faut juste que, moi, dès que ça génère des Euros, on y va. Il faut juste que ça génère des Euros et que tu sois propriétaire pleinement. C’est-à-dire qu’on ne prend pas de projet où tu seras, genre avec d’autres propriétaires et tout. Les copros, ce n’est pas pour nous. A part, si tu es vraiment majoritaire, mais vraiment, je préfère qu’il n’y ait pas de copro parce que c’est vraiment toi qui décides, t’as pas de frais à payer à qui que ce soit. Et puis ouais, parce que si tu es majoritaire en général, tu seras obligé le boulot de la copropriété. Tu seras obligé de faire le boulot du syndic, faire les assemblées, machin etc. Alors que ça, ce n’est pas ton job. Ton job, c’est juste donner des ordres aux gens pour qu’ils fassent le boulot et que ton système il fonctionne. Donc on continue. Fais tes recherches et puis, comme ça, nous, on avance. Et puis, tu m’écriras et puis comme ça, on essayera de se fixer une date pour qu’on fasse un point

Anthony : Pas de souci.

Kendy : Ça marche ?

Anthony : C’est noté.

Kendy : Bon en tous cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole.

Anthony : OK.

Kendy : Ça marche, à tout à l’heure. Alright. Alright. OK. Je crois que tout le monde est passé, si je ne me trompe pas.  Si tu as une question, n’hésite pas à la mettre dans la Chatbox et puis comme ça je traiterai ta question. S’il n’y a pas d’autre question, je vais te laisser y aller, j’attends juste quelques secondes. Puis, je verrai si t’as d’autres questions. Alright bon, il n’y a pas d’autre question.

Ah, « Me ! » (Rire.) OK. Oui dis-moi Jimmy ! Alors attends, je vais te donner la parole, ce sera plus simple, on ne perdra pas de temps.

Yes Jimmy, dis-moi !

Jimmy : Ouais.  T’as pas vu mais j’ai écrit, j’avais une petite question. C’était avoir un conseil pour les propriétaires, quelle histoire à raconter au banquier ?

Kendy : Alors un conseil pour les propriétaires, quelle histoire à raconter à votre banquier ? Alors c’est-à-dire ? Je n’ai pas bien compris la question.

Jimmy : Parce que là, moi, j’ai déjà un bien et je regarde les biens qui sont assez loin de chez moi, et comment je vais vendre le projet si je dois raconter une histoire en disant pareil que je veux être propriétaire et mettre le bien en location ?

Kendy : Si tu devais raconter une histoire (Rire.) Non, je comprends ta question. Après  ce n’est pas sûr que tu sois confronté au fait de raconter une histoire. Peut-être que toi, en présentant le projet en full locatif, ça passera. Tu pourras penser effectivement à raconter une histoire si tu présentes en full locatif que tu as des freins et tu vois que ça ne passe pas,  là, on va réajuster. Mais pour moi, pour l’instant, il faut juste que tu trouves un bon projet, il ne faut pas que tu prennes la tête sur cette étape. Tranquille, tranquille. Tu fais déjà tes recherches, tu trouves le bon projet. Et une fois que tu as trouvé le projet, crois-moi que tu auras tout ton temps pour te poser les questions sur la partie des financements. Tu auras tout le temps de te gratter la tête, mais bon, pour l’instant, ne te prends pas la tête et vraiment, focalise-toi sur ce qui est important, c’est de trouver la bonne affaire. Et après, on va pouvoir la financer. Mais pour moi, pour répondre rapidement à ta question, c’est-à-dire de toute façon, on ne peut pas savoir à l’avance. Parce que tu n’as pas forcément le même profil que Célia ou qu’un autre. La façon de présenter ton projet, ce n’est pas forcément la même. Si t’as déjà ta résidence principale, tu peux effectivement, soit présenter en full locatif ou alors dire : « écoutez, là bon… »

Jimmy : La mutation ?

Kendy : « Je pense muter effectivement parce que genre, je veux changer de boulot, etc. » Et après, on verra en fonction de ton projet, comment, en fonction de où c’est ? Qu’est-ce qui se passe. Il faut plus d’informations pour qu’on sache quoi présenter. Mais pour l’instant, je te dis, raconte, ce qu’il faudra dire, on le verra plus tard. Mais pour l’instant,…

Jimmy : Dans un premier temps, je reste vrai quoi, OK.

Kendy : Ouais. Même pour moi, je pense que ça se peut que tu viennes et que tu dises : « écoutez, moi, j’ai ma résidence principale, je vais faire du locatif ». Et le mec qui dit : « Mais  pas de problème, Monsieur Jimmy, on vous suit nous ! » Et, il se trouve qu’il peut dire : « Ah… » Mais tu dis : « Écoute, bon mais, toi, tu commences à parler chinois, on va présenter ça différemment ».

Jimmy : Ouais. OK.

Kendy : Yes. Mais non, il n’y a pas de réponse, je pense que…

Jimmy : Il n’y a pas d’histoire toute faite !

Kendy : Ouais, c’est ça. C’est ça. Il n’y a pas d’histoire toute faite. Sinon, ce serait trop simple.

Jimmy : OK. Yes.

Kendy :  Donc ne t’inquiète pas ! Ça marche ?

Jimmy : Ça roule, je te remercie.

Kendy : OK. Je t’en prie Jimmy. Alright. OK. Du coup, bon ah ouais, t’avais posé la question, effectivement, je n’avais pas vu. 

En tous cas, s’il n’y a pas d’autres questions, tu connais ta mission pour cette semaine. La mission, c’est effectivement, soit si tu es en mode recherche de bien, que tu continues d’aller sur le terrain, que tu remplisses ta fiche d'analyse. Si tu es en mode signature, là, effectivement, il faut attendre et puis, essayer de faire pousser les choses. Si tu es en mode travaux, là, tu continues de suivre des travaux, je pense notamment à Laure. Si tu es en mode financement, là, il faut que tu fasses du volume, c’est-à-dire que tu vois d’autres courtiers ou d’autres banques. Et si tu as déjà eu ton financement, en tous cas félicitations, là je pense à Célia. Et puis on continue, on ne lâche rien parce que c’est celui qui lâche qui a perdu, OK ? 

Donc nous, on continue d’avancer. De toute façon, t’as tout le début de semaine pour pouvoir avancer sur ton projet. Nous, on se voit jeudi soir à 19h-21h. Et puis comme ça, tu pourras me dire un petit peu où est-ce que tu en es et qu’est-ce que tu as pu mettre en place pour avancer sur ton projet.

Voilà, en tous cas, je te souhaite une bonne soirée. J'attends ton retour pour jeudi, je compte sur toi. Et puis, on se dit à jeudi soir.

Salut, Ciao, ciao !

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