Mars 2022 - 170322
TRANSCRIPTION
Kendy : Salut à toi. Bienvenue à la session Questions/Réponses des Sprinteurs. Aujourd’hui, on est le jeudi 17 mars 2022 et c’est moi, Kendy Polestin qui va animer la session d’aujourd’hui. Si c’est la première fois que tu assistes à une session Questions/Réponses, le principe est très simple, il suffit que tu lèves la main et ensuite, je te donnerais la parole pour pouvoir répondre à ta question. Si tu as une question, je t’invite à lever la main directement et comme ça, on va pouvoir débuter la session tout de suite. J’ai une main levée, je donne la parole à Aïssata. Tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es, quelle est ta question ?
(00.02.00) Aïssata : Bonsoir Kendy. Kendy : Salut Aïssata, comment vas-tu ? Aïssata : ça va, merci. Et toi ? Kendy : ça va nickel. Aïssata : Bonsoir tout le monde. J’avais pas vraiment de question, je voulais faire un point et dire où j’en suis. C’est toujours au financement, du coup. Là, avec le courtier, j’ai une nouvelle stratégie, c’est de réduire le montant des travaux et de faire un montant de 40.000 avec un autre prêt travaux de côté. Kendy : Cette stratégie fonctionne mais il faut être très vigilent quand même. Ce qui peut se passer c’est que si tu n’as pas de prêt travaux par la suite, tu peux être un peu embêtée pour terminer tes travaux. Du coup, si tu n’as rien d’autre, on prendra celle-là. Mais si tu peux trouver un autre financement total, c’est mieux. Parce qu’en fait, là, ça nous laisse un peu vulnérable si on a pas trouvé le deuxième financement, on est embêté, ça va générer un stress inutile. Alors que si on peut avoir un financement total, il vaut mieux faire ça. Dans le montant que tu vas prendre, il faut que ce soit un montant qui te permette de au moins pouvoir finir une partie de l’immeuble, au moins faire peut-être deux ou trois logements. Pas faire : « Je prends 5.000 euros de travaux sur le prêt avec la banque et puis après, emprunter 80.000 euros avec un crédit à la conso ». C’est pas du tout la bonne stratégie à adopter. Aïssata : En fait, il y a cinq logements et on voulait faire 60.000 avec le prêt avec la banque et environ 40.000 pour le prêt travaux. Je pense qu’on est bien pour lancer quand même deux-trois logements. Kendy : C’est 60.000 de prêt de travaux avec la banque et 40.000 avec un autre ? Aïssata : C’est ça. Kendy : Là, ça me parait correct. Là, ça parait intéressant. Au moins, tu sais que avec 60.000 euros, tu as de quoi déjà avancer sur ton projet quand même. Aïssata : OK, ça marche. Là, je suis à un mois de... après avoir signé le compromis, à ton avis, à partir de quand je peux, si jamais j’ai pas encore de financement, demander un report ? Et si j’en demande un, combien de temps ? Un mois, quinze jours ? Kendy : Je te dirai d’attendre d’arriver à la date de fin. Quand tu vois que tu es bientôt à la fin, à ce moment-là, ça peut être judicieux de dire : « Je suis toujours en phase de recherche de financement, est-ce qu’on peut prolonger de trois semaine, un mois ? » comme ça la personne te dit : « OK, il y a pas de souci ». En général, il faut pas demander une durée trop longue, parce que ça risque d’effrayer les gens si tu dis : « J’ai besoin d’encore trois mois ». Mais si tu dis : « Il me faut encore trois semaines, un mois » là, la pilule passe mieux. C’est comme la petite voix de SNCF, elle te dit jamais que tu auras une heure de retard, dix minutes, encore 20 minutes, encore 30 minutes. Finalement, tu as passé une heure de retard mais elle te l’a pas annoncé direct. Aïssata : OK, ça marche. Je vais voir ça, sinon j’ai pas d’autres questions. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres points qui te viennent, tu me fais savoir. Ça marche ? Aïssata : ça marche, merci beaucoup. Kendy : Je t’en prie. J’ai une question de Jean Baptiste.
(00.06.53) Jean Baptiste : Salut Kendy, salut les Sprinteurs. Kendy : Salut Jean Baptiste, comment vas-tu ? Jean Baptiste : Très bien et toi ? Kendy : ça va nickel. Jean Baptiste : Ce soir, j’ai pas de question comme Aïssata. Juste je te dis où j’en suis. A partir de ce week-end, je retourne en visite, parce qu’après tes retours de la dernière fois, j’ai compris que pour faire un bon investissement, il faut les bons ingrédients, donc on va se faire du mal. Donc, je retourne en visite samedi. Kendy : C’est parfait. De toute façon, c’est que ça qui va payer. Plus tu vas en visite et plus ce sera simple pour toi de pouvoir justement obtenir des opportunités qui vont aboutir sur quelque chose qui te permettra d’avoir ton projet. Je te dirai, il faut pas avoir peur d’y aller, ça fait partie du jeu. Jean Baptiste : ça marche, il y a pas de souci. J’ai regardé ta vidéo que tu as postée dimanche et elle était parlante pour moi. Il y a pas de souci, je vais continuer à faire des visites histoire de trouver la pépite. Kendy : C’est ça. T’inquiètes, de toute façon aussi, quand ça doit déboucher sur quelque chose, ça va le faire. La seule chose qu’il faut se dire c’est qu’il faut continuer. Puisque si tu t’arrêtes, là, c’est sûr, c’est mort. Mais si tu t’arrêtes pas et que tu continues, forcément ça va donner quelque chose. Je sais que des fois, quand tu es dans une situation où c’est pas simple, que tu vois pas encore le résultat, là encore tu peux avoir un peu cette baisse de morale ou cette baisse de motivation. C’est tout à fait normal. Mais il faut juste garder le cap et se dire qu’on lâche rien. Tu sais pourquoi tu le fais. Quand j’ai interviewé Camille, j’ai trouvé son truc vraiment intéressant. Elle me disait qu’en fait, ce qu’elle avait fait c’est qu’elle avait écrit sur un cahier pourquoi elle voulait se lancer dans ce projet. Et à chaque fois qu’elle avait des coups de mou, elle relisait ces trucs et elle se rappelait pourquoi elle devait pas lâcher le truc. Je sais pas si c’est un exercice qui peut fonctionner avec toi mais si ça peut t’aider, tu peux faire ça. Mais en tout cas, il faut que tu gardes le cap et on lâche rien. Jean Baptiste : ça marche. Il y a pas de souci, la persévérance de toute façon. Je vais écouter tes conseils. Kendy : On fait comme ça. En tout cas, si tu as d’autres questions pendant la session, tu me fais savoir. Ça marche ? Jean Baptiste : ça marche, merci beaucoup. Kendy : Je t’en prie. Si tu as une question, je t’invite à lever la main. On est pas très nombreux, si tu as un point à faire avec moi, n’hésites pas. Je donne la parole à Kevin. Tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es, comment ça avance pour toi. Comment vas-tu ?
(00.10.08) Kevin : ça va, on fait aller. Kendy : Je te vois pas souvent. Kevin : J’ai eu beaucoup de petites choses à régler. Là, ça commence un peu vite fait à s’éclaircir, au fur et à mesure. J’ai signé chez le notaire le compromis. Kendy : Même si tu viens pas, tu travailles quand même. Kevin : Bien sûr, je travaille quand même. J’étais chez le notaire avec le proprio. Là, normalement, dans trois jours, j’ai rendez-vous à la banque. Kendy : C’est good. Je pensais que tu allais me dire : « Je suis en phase de recherche encore ». Kevin : On cherche toujours. Mais la petite pépite était là et elle a pas bougé, elle m’a attendu. Du coup, là c’est bon, je vais voir si j’arrive à aller jusqu’au bout, on croise les doigts. Kendy : C’est bon ça. C’est parfait, en tout cas, là que je comprenne, tu as signé le compromis. Là, tu vas bientôt commencer à chercher des financements. Je sais pas si tu as déjà trouvé les courtiers ou pas encore. Kevin : Malick, comme on est en communication lui et moi, comme il a un bon courtier, il allait me donner son contact. Je regarde déjà de mon côté. Kendy : Justement c’est le contact de Malick que j’allais te filer, parce qu’on travaille bien avec elle. Il y en a un autre avec qui on travaille aussi mais il est plus au sud de Paris. Eventuellement, tu peux envoyer un message au support et comme ça, on te filera des contacts. Kevin : J’ai Céline qui m’avait envoyé un mail, je lui ai répondu. Kendy : Céline pourra te donner aussi le contact. Mais en tout cas, celui de Malick c’est bien et il y en a un autre si besoin. Même si on te donne ces contacts, essaies de trouver d’autres personnes quand même avec qui tu pourras travailler. Kevin : Bien sûr, c’est ce que je regarde. Kendy : En tout cas, ne lâches rien. Je vois que tu avances quand même, c’est cool. Si tu as d’autres questions, d’autres points, tu me fais savoir. Kevin : Pas de souci. Merci. Kendy : Je t’en prie. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main. Si tu veux faire un point avec moi, tu peux lever la main également. On est pas très nombreux, du coup, je donne la parole Martial, tu vas me dire un petit peu comment ça se passe pour toi.
(00.13.40) Martial : Salut Kendy, salut tout le monde. Kendy : Salut Martial, comment vas-tu ? Martial : ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. On est pas très nombreux. Tu n’as pas levé la main mais je me suis dit que je vais quand même prendre de tes nouvelles. Martial : Pas de problème. Mis à part ce que je t’ai dit par WhatsApp, rien de nouveau, juste que je suis un peu déçu par rapport à tout ça. Mais bon, je pense que je suis passé dans les mêmes circonstances entre les délais de travaux, pour les artisans les délais entre les commandes et l’augmentation des matières premières et de tout le reste, forcément c’était un peu plus compliqué. Kendy : J’ai parlé avec un camarade, je disais que là, il faut faire attention aux devis parce que, un, il y a la matière première qui augmente et, deux, des fois c’est les délais de livraison. La situation dans laquelle tu es c’est un truc global. C’est un peu comme le gasoil qui augmente, c’est pour tout le monde. C’est vrai que c’est un peu plus tendu. Martial : Le temps que ça se fasse, c’était un peu avant la fin de l’année et puis, ça a pris un peu de temps et en fait, quand ça se concrétise, je suis arrivé en plein milieu de l’augmentation. C’est vrai que ça se jouait à un ou deux mois. Du coup, il faut que je reprenne tout, forcément il manque un peu d’argent, il faut que j’en demande un peu à la banque, les délais sont plus longs. Donc, en fait, ça se passe pas du tout comme prévu. Après, c’est pas grave, on lâche rien. Comme tu dis, il faut toujours viser (00.15.26) élevé pour justement ce genre de problème, ça permet de toujours être dans une bonne rentabilité quoi qu’il en soit. Kendy : Imagines si tu étais déjà... là, c’était cuit. Là, le truc, tu perds de l’argent. Alors que si tu pars avec un projet qui est rentable, même si elle est un peu rouillée, il t’en reste un petit peu quand même. Alors que si tu es vraiment trop just, à ce moment-là, ça passe à la trappe. Mais t’inquiètes, je comprends ta situation, c’est presque normale parce qu’on a tous un peu ce souci. Maintenant, ce qu’il faut regarder c’est essayer de faire l’essentiel, tout ce qui était un peu fioritures. Les trucs pas forcément super méga importants, il faut les mettre de côté. Il faut vraiment aller vers du fonctionnel et tout ce qui va être fioritures, on verra ça après. Parce que maintenant, on a pas vraiment le budget pour. Là, maintenant, il faut se dire, il faudra mettre une cabine de douche, on met et c’est tout. On va pas commencer à vouloir mettre cabine de douche avec fonction, lave-mains, jet surpuissant. Tu fais a quand c’est pour chez toi mais dans notre cas de figure, c’est vraiment plus que jamais respecter le cahier des charges pour que tu dépasses pas le budget. Martial : De toute façon, j’ai une idée toute simple, ça va être nickel, pour faire un F3 ça va être d’enfer mais le souci c’est que, comme je te disais, il faut les menuiseries et les menuiseries ce serait le plus de délai au niveau des livraisons et je peux pas attaquer l’intérieur des travaux si j’ai pas les menuiseries. Ils vont faire un peu de démolition, ils vont faire ce qu’ils peuvent, en tirer les grandes évacuations, ce qui est le plus gros. Mais après, tant que j’ai pas reçu les menuiseries, les artisans peuvent rien faire. Kendy : Tu as commandé les menuiseries déjà ou tu vas les commander ? Martial : Oui, j’ai commandé. Et en plus, c’est un peu du sur-mesure parce que il y a des endroits c’était des portes-fenêtres, ils voulaient faire des entrées. Enfin, bref, ça répond pas trop à des normes. Je fais pas mal de travaux, du coup j’ai voulu faire les choses correctement pour avoir des aides parce que je (00.17.48). C’est long, il faut que j’attende mais du coup, ça va pas se faire comme je voulais. Kendy : Il faut juste poursuivre et arriver au bout. Mais là, de toute façon, le projet est déjà lancé, il faut juste pas lâcher l’affaire. Martial : Après, maintenant, c’est tout décalé mais je fais ce qu’il y a à faire, j’attends, je suis patient et puis, le maitre d’œuvre a bien compris ce qu’il fallait. Dès qu’il peut finir un logement, que je puisse commencer à prendre des photos, le mettre sur les plateformes, ils carburent, ils font au mieux mais c’est vrai qu’aujourd’hui, comme je te dis, ça s’est pas passé ni avant ni après, ça s’est passé pendant cette galère. Je peux rien faire d’autre à part attendre. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres choses à voir avec moi ou d’autres questions, tu n’hésites pas, tu me fais savoir. Martial : Il y a pas de souci, je te remercie. Kendy : Je t’en prie. Si tu a une question, je t’invite à lever la main. Je donne la parole à Sylvia.
(00.19.20) Sylvia : Bonsoir Kendy. Kendy : Comment vas-tu ? Sylvia : ça va. Bonsoir à tous. Je rejoins l’équipe avec plaisir et j’écoute un peu l’expérience de chacun, c’est très enrichissant. Je suis pas encore en mode recherche, je suis sur la formation. Ça se passe bien, j’apprends pas mal de choses. J’ai commencé les vidéos et tout ça. Par contre, tout ce qui est action, comme tu sais, j’attends le cours du premier semestre, je suis en train de démarcher avec la banque pour (00.20.01). J’ai rendez-vous ce samedi pour faire une demande de prêt, j’espère que ça va bien se passer. Kendy : De toute façon, la machine est lancée, c’est cool. Maintenant que tu as commencé, si tu as des questions par rapport au programme ou par rapport aux recherches, n’hésites pas, fais moi savoir. Ça marche. Sylvia : D’accord, c’est noté. Merci. Kendy : Je t’en prie. Ce soir, on est vraiment pas nombreux. Je donne la parole à Cécilia, je sais pas si tu as quelque chose à voir avec moi, tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es.
(00.20.41) Cécilia : Bonjour Kendy. Kendy : Salut Cécilia, comment vas-tu ? Cécilia : Bien. Et toi ? Kendy : Nickel. Cécilia : Bonjour tout le monde. Je n’ai pas de question spécialement. Là, je suis toujours en train de chercher un deuxième bien et du coup, j’attends que le premier passe pour les prêts. Depuis le mail de la dernière fois (00.21.03) et le courtier non plus n’a pas de nouvelle de tout ce qui est banque et tout, donc j’attends du coup pour le prêt. Après, je sais pas si c’est normal le temps d’attente. Normalement, c’est combien de temps qu’une banque prend pour répondre ? Dix jours, normalement ? Kendy : En fait, pas forcément, ça dépend vraiment de la banque, du nombre de dossiers qu’ils ont actuellement. Si ils ont beaucoup de dossier actuellement, ça peut prendre un peu plus de temps mais il y a pas une durée précise. Autant tu peux avoir des gens : « Oui, ça va aller vite » en plus c’était une petite agence, ils avaient la décision d’agence, du coup il y a pas de commission à faire. Et peut-être qu’ils ont fait une hypothèque, du coup, il y a même pas de société de cautionnement à consulter. Là, ça va très vite. Ça va vraiment dépendre de la configuration du projet et de la banque mais il y a pas un délai type. Cécilia : Du coup, ça fait déjà un mois aussi que j’ai signé le compromis. J’ai juste appelé l’agence pour dire que j’ai déjà déposé, j’attends. Kendy : ça marche. De toute façon, maintenant, en fonction de l’endroit où tu vas être, ça peut prendre du temps. Si tu vois que tu te rapproches de la date de signature définitive, à ce moment-là, tu pourras simplement demander une prorogation de la date de signature et puis, ce sera bon. Cécilia : La signature définitive c’est les trois mois, du coup ? C’est pas un mois ? Kendy : Normalement, quand tu as signé ton compromis, ils t’ont dit qu’en fait, on prévoit une date de signature à telle date. C’est pas forcément trois mois. Au moment de ta signature, vous avez dû vous normalement vous dire qu’on prévoit ça peut-être pour fin mars ou fin avril. Et là, tu dois voir quelle est la date qui était notée. Si c’était fin mars, à ce moment-là, tu dis : « Pour fin mars, ça va être trop just, est-ce qu’on peut reporter à fin avril ? » Et si c’est fin avril, pour l’instant, tu continues tes recherches et tu attends d’arriver à la fin. Cécilia : D’accord. Je pense que c’est dans trois mois. Je sais qu’il y avait une histoire de un mois mais je pense que c’est un mois pour déposer un dossier à la banque. Kendy : C’est ça, exact. Là, effectivement, le premier délai pour déposer le dossier... des fois, c’est même en moins de deux mois. Des fois c’est 15-20 jours mais en gros, tu as effectivement le premier délai pour dire qu’en gros tu as fait ta première démarche. Et après, tu as la date qui dit à quel moment vous allez signer. Ce délai, en général, prend en considération le... déjà le délai de présomption de la banque mais aussi le moment où tu prendras pour pouvoir signer. Ça veut dire que si tu as signé il y a un mois, déjà tu peux pas signer avant les deux mois de présomption. A moins que la mairie ait répondu d’abord en disant : « Non, ils vont pas prendre le bien » mais il y a déjà ce délai à la banque. En gros, il y a déjà au moins deux mois pendant lequel on sait que il peut pas y avoir de signature. Cécilia : OK. C’était tout pour moi. Kendy : ça marche. En tout cas, si tu as d’autres questions, tu me fais savoir. J’ai une question de Martial.
(00.25.11) Martial : Etant donné la situation dans laquelle je suis, je sais que tu me dis de bien suivre étape par étape le programme en fonction de là où en es. Mais par rapport à ce qui m’arrive là, qu’est-ce que tu me conseillerais de faire ? Est-ce que je peux continuer ? J’avais déjà vu toute la formation auparavant de A à Z, qu’est-ce que tu me conseillerais ? Est-ce que je peux commencer à regarder la suite, avancer et peut-être commencer à préparer pour pas perdre mon temps prochainement ? Qu’est-ce que je pourrais faire par rapport à ton expérience ? Kendy : Dans ton cas de figure, on est dans un point mort. L’étape suivante, normalement, c’est le suivi de chantier mais même ça, on peut pas encore vraiment attaquer. Du coup, ça n’a pas de sens et après le suivi de chantier, il y a toute la partie préparation. Si tu veux passer par Airbnb, mettre en place ton Beds24. Mais ça, pour moi, c’est trop tôt. Le seul truc que tu pourrais faire aujourd’hui pour rester actif, soit tu te dis OK, tu pars sur un deuxième projet, tu cherches d’autres projets mais sinon mis à part ça, pour moi, dans la situation dans laquelle tu es, il y a pas grand-chose que tu peux faire. A part patienter, malheureusement là, tu peux pas faire grand-chose. Martial : Chercher un autre projet, je veux bien mais le souci, il faudrait que celui-là avance et en plus, comme tu sais, je sais pas si tu te rappelles un peu mais j’ai un dossier qui était pas simple, parce que j’ai d’autres... Kendy : Je te dis pas que tu dois le faire mais je te dis que c’est une des options qu’il y aurait. A part cette option, pour moi, il faut patienter. Si en gros, tu sais que aujourd’hui soit c’est tendu au niveau du financement ou que tu te sens pas capable de pouvoir gérer deux projets en même temps à cause du chantier, etc. à ce moment-là, tu sais qu’il faut patienter. Dans ton cas de figure, pour moi, ça sert à rien, par exemple, d’aller commencer à vouloir mettre en place ton Beds24 alors que de toute façon, on ne va rien pouvoir mettre dedans, il y aura pas grand-chose. Martial : Oui, je comprends. C’est des étapes que quand tu commences, il vaut mieux aller jusqu’au bout, ça sert à rien de commencer sans finir. Kendy : Il y a pas de truc à faire là. Martial : Et trouver un comptable, quelqu’un comme ça, commencer à chercher pour gagner du temps, ça peut se faire ou pas ? Kendy : C’est pas le truc qui prend le plus de temps. Trouver un comptable, tu tapes sur Google, comptable dans ta ville, d’ici ce soir tu en as un. Ou si, par exemple, tu bosses dans une entreprise, tu peux demander à ton responsable si avec ce comptable ça se passe bien. A ce moment-là, tu peux avoir le contact. Trouver le comptable, c’est pas le truc le plus important ou qui va te demander tellement de temps. Si tu veux le faire, tu pourrais mais tu vas te retrouver au même stade dans peu de temps encore. Parce que une fois que tu as trouvé le comptable, même lui en fonction du stade auquel tu seras, il te dirait soit que c’est judicieux qu’on monte déjà ton dossier, à ce moment-là on peut déjà renseigner quelques informations. Mais si t’as même pas fait les travaux, t’as rien encore fait, pour moi, il devrait te dire : « Attends que tu commences les travaux pour qu’on fasse quelque chose, puisque là de toute façon, si tu dois attendre encore deux-trois mois et que tes travaux prennent du temps, ça se trouve que pour 2022, tu auras pas vraiment de déclaration à faire. Ta vraie déclaration sera pour 2023 ». Tu paierais un comptable limite pour rien si tu faisais une déclaration dès maintenant, par exemple. Martial : D’accord. Si jamais je commence à louer le temps que les travaux (00.29.39) ça sert à rien que je fasse une déclaration, il vaut mieux attendre... Kendy : Là, c’est mort pour mai. Après, tu pourras faire ta déclaration, si tu sais que tu vas commencer en octobre, tu fais ta déclaration début d’activité en septembre. Comme ça tu débutes. Mais maintenant, je trouve que ça sert à rien puisqu’on a pas la visibilité, le chantier n’a pas vraiment commencé, pour moi ça fait un peu tôt. C’est pas grave en soi mais il faudrait être sûr de pouvoir commencer déjà ton activité cette année. Si tu commences cette année, en gros, tu sais que pour septembre-octobre, c’est sûr, tu auras commencé tes locations, je te dirai que oui, tu peux éventuellement prendre ton contact maintenant. Ce sera peut-être un peu prématuré mais c’est pas grave, ça fonctionne. Mais perso, j’aurai attendu d’avoir un peu plus de visibilité, puisque le comptable, ça se peut qu’il te dise : « OK, je veux bien bosser avec toi » ça dépend du feeling que vous avez mais si il te dit que : « Moi, il faut que tu commences à payer tout de suite » c’est-à-dire que tu vas commencer à payer ton comptable dès maintenant pour une activité qui génère pas encore de tréso. Martial : Je vais voir ce que je pourrais avancer parce que sinon, je vais me sentir un peu inutile et ça va pas avancer. Pour le comptable, du coup c’est un comptable normal ou il existe des comptables spécifiques qui sont bien calés dans tout ce qui est immobilier ? Kendy : Tu en as qui sont un peu plus calés, mais en fait, tu es plus calé sur le truc que tu fais d’habitude. Si dans ton secteur, il y a plus de boulangerie et que le mec travaille plus avec des boulangeries, il sera plus au fait de la partie boulangerie. Mais ça n’empêche que s’il doit faire ta compta, il doit pouvoir le faire. Ça reste quand même un truc de base. Je sais pas comment je pourrais t’expliquer ça mais en gros, le truc que tu fais le plus souvent, tu le feras. Mais si demain, on te demande de faire un truc un peu plus particulier, qui sort un peu du truc de tous les jours, tu dois pouvoir le faire, parce que ça reste quand même de la compta simple. Je te dirai, il faut juste prendre un mec, il peut te dire s’il est à l’aise ou pas avec ce truc ou si c’est un truc dans lequel il veut faire. Si il te dit : « Je suis pas super calé » tu changes de personne. Mais pour moi, il y a rien de compliqué. Je pense pas qu’il te dirait ce genre de chose. Il faut juste que le courant passe entre vous, que ce soit pas trop cher. Si il te dit que ça va te coûter 2.000 euros pour ton immeuble, là, tu sais que c’est mort, tu prends un autre mec. Martial : En général, c’est quoi la fourchette de prix ? Kendy : Je dirai, pour des projets comme nous, si tu passes par un cabinet physique, il faut compter entre 800 et 1.200 euros. Au-dessus, pour moi, ça commence à faire cher. Après, en-dessous, tu peux trouver mais ce sera des trucs en ligne où tu n’auras pas d’interlocuteur. Martial : Est-ce que ça peut être quelqu’un qui travaille à son compte tout seul, qui peut être peut-être moins cher qu’un cabinet ? C’est possible ou pas forcément ? Kendy : Franchement, je te conseille pas ce genre de truc. Ce sera moins simple. Ça va forcément attirer l’attention sur ton dossier. C’est pas forcément un truc mal fait. Si tu travailles avec un cabinet, travailles avec un vrai cabinet, genre le mec qui est tout seul perdu dans ses dossiers, je suis pas convaincu. Il y en a qui me dit : « Viens, il y a un comptable pas loin qui est pas cher », je suis arrivé dans ses bureaux, j’ai vu son organisation, il est plein de papiers partout, des dossiers partout à l’ancienne, je me suis dit, je bosse pas ici. Le mec c’est sûr qu’il est bordélique dans son truc. Le mec qui m’avait conseillé, il est resté six mois. Après, il a dit : « Je suis parti de là-bas, il était paumé ». Si tu y vas, prends un vrai truc et si vraiment tu veux faire des économies, à ce moment-là, prends un truc en ligne et là, ce sera pareil mais prends pas un truc à moitié. Martial : J’aime bien travailler avec des personnes physiquement, en ligne je suis pas trop fan. C’est mieux pour régler des problèmes. Kendy : Si tu es entre 800-1.000-1.200 jusqu’à peut-être 1.300, je te dirai que ça va encore. Mais si le mec commence à te dire 1.700-1.800-2.000 euros, là, il se touche. A ce moment-là, il faut changer de comptable. Martial : C’est à l’année, on est d’accord ? Kendy : Oui, c’est à l’année. Martial : Là, j’ai une question aussi qui m’est venue. Quand j’ai acheté l’immeuble, en août-septembre, il me restait une part à payer pour la taxe foncière des anciens proprios que je dois leur reverser. Normalement, j’aurai dû être relancé en janvier, parce que j’ai toujours pas eu de demande de mon notaire ou de qui que de soit. Kendy : ça se fait directement à la signature. A moins que vous vous organisez que c’était vraiment convenu comme ça à la signature, que vous allez vous verser l’argent après, mais en général, ça c’est le notaire qui prend le prorata directement et qui le déduit du prix. Martial : Peut-être parce que souvent quand on fait des achats... c’est mon premier, souvent le notaire, ça arrive pratiquement après, il rend une somme, des fois il prend un peu plus. Si ça se trouve, le un peu plus va passer là-dedans peut-être. Kendy : Un peu plus, en général, ça peut être aussi le prorata mais c’est souvent, parce qu’en gros, quand il provisionne des charges, en fait au moment où ils font le dossier passé, en fait, il y a une marge/une différence. Et c’est cette différence qu’il te rend. Mais quand on signe un projet, en fait, c’est pas obligatoire, t’es pas obligé de payer cette provision. En gros, c’est un truc courant que tout le monde accepte mais c’est pas obligatoire. Martial : Est-ce que je suis obligé de payer la taxe foncière ? Kendy : Non, c’est pas obligatoire. Si tu veux pas, tu dis : « Je veux pas » et c’est tout. Martial : D’accord, je croyais que j’avais pas le choix. Kendy : Non, c’est pas obligatoire. En fait, tout le monde le fait parce que, comme on pourrait dire, c’est une séance. Martial : C’est le compromis, ça se passe bien. Kendy : Mais c’est pas obligatoire. Au moment de signer, tu dis que tu refuses de payer ce truc, parce que de toute façon, la taxe est due par la personne qui possède le bien au 1er janvier et tu veux pas, c’est tout. C’est pas une obligation. Martial : D’accord, c’est bon à savoir. J’ai les 200 euros à payer, c’est pas le bout de monde mais c’est vrai que j’ai 200 euros en moins à payer. Kendy : Je sais qu’il y a des investisseurs, c’est mort, ils payent jamais ça. Après, je trouve que ça fait un peu... Je suis d’accord avec toi, mais après c’est vrai que comme ça se fait habituellement, parce que quand tu vas acheter aussi, quand tu vas vendre, le mec va payer une partie aussi, en général. Et comme c’est des petits montants, ça va. Et comme ça sort pas de ma poche non plus, je dirai OK. Mais si je devais sortir cet argent de ma poche, c’est sûr que là, à chaque fois que je signerai, je dirai que je paie pas. C’est plus parce que c’est dans un financement et de toute façon, je vais pas devoir passer. Du coup, je dis OK, mais c’est pas obligatoire. Et si, en gros, on définit un montant à payer, normalement c’est déjà déduit du montant de la signature. Au moment où tu signes, le notaire a déduit ça du montant. Martial : Je vais contacter mon notaire et je vais lui demander (00.39.21) un problème parce que j’ai pas payé. Je veux bien que ce soit tout réglé correctement. Je vais quand même contacter et je saurai pour la prochaine fois, on se rappelle pas forcément d’un achat à un autre, comme ça j’aurai la réponse. Kendy : Pour l’instant, en tout cas, tu regarderas ça. Pour l’instant, comme je te dis, soit tu patientes, tu attends et comme ça, après, tu pourras relancer la machine dès que la situation se sera décantée. Martial : Il faut combien de temps après les travaux finis pour commencer à louer ? Si quelqu’un qui fait les choses correctement, qui prend pas son temps, qui fait les choses comme elles doivent être faites, il faut combien de temps après la fin des travaux pour pouvoir commencer à louer, en général ? Je veux pas traîner. Kendy : En fait, si tu t’organises bien, il faut que tu anticipes. Si tu anticipes, c’est-à-dire que tu vois à partir du moment où il y a tes sols qui sont posés, là tu as déjà commandé tes meubles. Une fois tout fini, c’est-à-dire les sols sont posés, les cuisines sont posées, tes meubles sont là, tu montes tes meubles, une semaine après tu dois pouvoir déjà lancer la machine. Après, ce qu’il faut c’est juste faire la photo, faire passer un photographe. Une fois que ton photographe est passé, que tu as reçu les photos, ça, le mec en même pas deux jours, il peut te les sortir. Ensuite, faire tes annonces sur les différentes plateformes. Ça, si tu te mets sérieusement, en un week-end c’est plié. Pour moi, si tu finis ton chantier un vendredi, le vendredi d’après, tu dois pouvoir être opérationnel. Ceux qui sont pas opérationnels, c’est peut-être qu’ils ont perdu du temps à cause de la livraison de matériels, la machine arrive en retard ou qu’ils ont pas eu le temps de faire les photos avec le photographe. Martial : Ces situations, tout ça, je peux anticiper sachant que les meubles et tout le mobilier, le maitre d’œuvre c’est lui qui s’en occupe, c’est beaucoup de temps, il faut que ça passe comme ça au moins c’est quelque chose de professionnel. Si il y a un problème, il se démerde mais moi, je perds pas de temps avec ça. Vu qu’il y aura normalement cinq logements, ça fait quand même pas mal à s’occuper. Du coup, quand c’est fini, c’est fini Kendy : Je te dirai, dans ce cas, ce que tu peux faire c’est dès que tu vois qu’il commence à installer les meubles, tu peux déjà, par exemple, commencer à travailler les annonces sur les plateformes. Et ensuite, une fois qu’ils ont terminé, la seule chose qui te manquera c’est les photos. C’est-à-dire qu’une fois qu’ils ont terminé, tu fais passer ton photographe et tu peux lancer la machine. Et si tu veux même aller plus loin, ce que tu peux même faire c’est que tu peux, par exemple, leur demander de finir un logement et ensuite, tu fais des photos avec ce logement. Mais limite, celui-là tu peux même faire avec ton portable histoire d’avoir déjà quelque chose. Tu peux même déjà lancer les annonces avec ça. Et dès la semaine d’après, tu fais les mises à jour en mettant les nouvelles photos propres une fois que tu as toutes les photos. Mais en gros, ce que je veux dire c’est que si tu anticipes bien les choses, en une semaine, tout doit être opérationnel une fois qu’on t’a remis les clés. Martial : ça traine trop. Normalement, ça a dû être bon pour juin mais à cause des circonstances, ça va se comporter plusieurs mois. C’est compliqué puisque financièrement, dans mon cas, je vais être obligé de sortir un peu de ma poche au début avant de pouvoir équilibrer et récupérer. C’est pour ça que je veux pas trop que ça traine. Mais même avec un appareil photo de portable, aujourd’hui, ça fait de super belles photos. Si quelqu’un prend une photo cadrée, on voit la majorité de la pièce... Kendy : ça, il faut oublier. En fait, ça c’est vraiment un truc, tu peux garder ça deux jours. Et même je suis même pas fan. Ça, c’est vraiment si tu veux aller vraiment vite mais l’idéal serait d’attendre d’avoir tes vraies photos de photographe. Il faut juste comparer les deux. Et quand tu mets les deux à côté, tu te rends compte qu’en fait, les photos de portables c’est dégueulasse. Martial : C’est joli mais c’est pas aussi net. Kendy : Tu le vois direct, ça n’a rien à avoir. En fait, j’avais mis une photo de portable, je voyais, je me dis : « Oui, quand même bien ». Mais quand il m’a mis les photos, je me suis dit : « Oui, mais en fait, mes photos étaient pourries ». Franchement, c’est un métier ça. Même moi, maintenant, j’ai deux appareils photos, je m’amuse même pas à essayer de faire les photos moi-même, parce qu’une fois, j’ai même fait des photos avec mon appareil photo, quand il m’a rendu les photos lui, je voyais la différence. En fait, tu vois que les balances de couleurs sont pas les bonnes. C’est pas juste la photo qui fait le truc, après, il y a le travail de postproduction, le mec va retoucher les photos... et là, la magie va opérer. Martial : Tout ça c’est des dépenses qui peuvent se déduire aussi ? Kendy : Dès que tu as des factures, tu pourras tout déduire ça. Il faut juste que tu aies tes factures. Martial : Mais après, c’est pas mal parce que c’est à moi de louer mais il faut quand même que je puisse aussi... tout ce qui est plateforme, mise en ligne de photos mais aussi tout ce qui est femme de ménage. Kendy : La semaine 6, on verra toutes ces étapes. Tu verras à quel moment il faudra commencer à chercher une femme de ménage. Pour l’instant, je te dirai, il faut pas trop te prendre la tête sinon tu vas te noyer d’informations. Mais ça, effectivement, c’est un truc que tu auras à prévoir aussi. Commencer à faire des entretiens pour avoir des femmes de ménage, ce sera important. Martial : Je te remercie. Pour moi, c’est tout bon pour le moment. Si jamais j’ai d’autres questions, je lèverai la main. Kendy : ça marche, on fait comme ça. A tout à l’heure. Martial : Super, merci bien. Kendy : Je t’en prie. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main. On est pas très nombreux, si tu as des questions. Je donne la parole à Martine. Salut Martine, comment vas-tu ?
(00.47.11) Martine : Bonsoir, ça va ? Ça va. Moi, comme je disais l’autre fois, je suis souvent en mode écoute parce que je suis toujours en pleine recherche. La question que je me posais, j’avais un projet aussi pro en parallèle et je me disais quelle est la priorité. Comme c’est un gros projet, je craignais que la banque puisse pas suivre les deux à la fois, d’une c’est parce que j’ai pas trouvé le bien non plus. j’aurai trouvé, j’aurai avancé sur le bien et on aura vu pour le reste. Je me disais qu’est-ce que tu me conseillerais ? Est-ce qu’il faut quand même les faire en parallèle ? Est-ce que ça peut quand même bloquer d’avoir un projet d’investissement et en même temps un projet de construction qui est en cours ? Ça me bloque dans mon esprit. Je me dis, est-ce que les banques vont suivre quand même deux projets à la fois comme ça quasiment en parallèle ? Kendy : Après, ça dépend de comment c’est présenter. En fonction de la banque, en fonction du type de projet, de la taille des projets, si c’est vraiment deux gros projets, il y a de fortes chances que la banque te dise d’y aller mollo, qu’ils vont pas pouvoir te suivre tout de suite. Après, si c’est un gros projet et un plus petit... déjà si tu me parles de construction, ça reste quand même deux gros projets. Dans ce cas, de toute façon, ça va être tendu en général de le présenter, de faire les deux comme ça. Je pense que tu seras peut-être amener à faire un en mode sous marin ou passer par deux banques différentes, une pour ton investissement et une pour ta construction, puisque ça va être compliqué de passer les deux. Surtout que, par exemple, ton projet locatif ne génère pas encore de revenu. Du coup, pour la banque, ce sera vraiment que de la dépense, on voit pas encore de revenus. Donc, là, ce sera tendu de présenter ça. Martine : Même si il y a un peu d’apport éventuellement ? Kendy : En fait, l’apport pour que ça ait vraiment un poids, il faut que ce soit vraiment un apport considérable. T’as un projet de 200.000 là, tu as un autre projet de 150.000 là, si tu as moins de 50.000 euros d’apport, ça va pas forcément jouer dans la balance. Pour que ça joue vraiment dans la balance, il faudrait que tu aies genre 200.000 euros et là, on va dire qu’on peut prendre ça en nantissement. Là, la banque peut se dire que c’est pas vraiment parce que tu as besoin que tu empruntes mais c’est plus parce que c’est ton organisation qui est comme ça. Mais dans le cas où ton épargne est un peu négligeable par rapport au montant que tu vas emprunter, le mieux c’est de le passer en sous-marin dans ce cas. Martine : D’accord. Tester en sous-marin jusqu’à ce que ça passe. Kendy : Le mieux serait effectivement en sous-marin comme ça au moins tu sais, une fois que tu as fait ton premier projet, là le deuxième tu peux attaquer. Même si à la fin, la banque le voit, c’est pas trop grave. Mais au moment où tu te lances, pour moi, c’est plus simple de le faire en sous-marin. Martine : Dans ce cas, ça éclaircit les choses, ça doit pas me bloquer. Ça me permet de savoir comment mener les deux. De toute façon, c’est lancé pour les investissements et l’autre, il était déjà en cours avant même de faire cette formation. Kendy : Dans ce cas, tu avances juste dessus. Mais c’est sûr, il faudrait pas essayer de dépasser les deux et encore moins dans la même banque. Martine : D’accord. Et dernière chose, je me disais, je suis dans une ville où il y a beaucoup d’étudiants et la colocation c’est quelque chose qui prime, qui intéresse beaucoup. Je me dis, est-ce que c’est pas moins coûteux les travaux pour rénover une maison sous forme de colocation que de faire cinq ou six appartements distincts comme ça. Kendy : Si, c’est beaucoup moins coûteux, c’est sûr. Ce sera moins coûteux parce qu’en gros, une colocation, tu vas peut-être faire une ou deux salles de bain et que tu auras une cuisine. Après, le reste c’est que des chambres, il y a pas de découpe à faire. Si la chambre est déjà découpée, c’est sûr que c’est moins cher. Martine : Parce que je me dis si ça prend pas en colocation, ça peut être éventuellement loué la maison telle qu’elle est aussi en courte durée. Kendy : Ce modèle ne marche pas. Ça pourrait marcher mais ça va créer d’autres contraintes. J’en parlais justement avec Florence l’autre fois, quand tu as un logement qui est, par exemple, en coloc et que tu veux faire ça en courte durée, au niveau de l’hygiène, il faut que tu sois super carré. C’est-à-dire qu’il faut que tu aies une femme de ménage limite qui vienne chaque jour, parce que quelqu’un qui va utiliser la cuisine mais qui va pas nettoyer correctement. Tu vas aussi avoir des problèmes de clientèle. Par exemple, une jeune demoiselle qui est dans un logement où elle se rend compte qu’elle est en colocation avec deux messieurs, c’est tendu, ça va te créer d’autres problèmes. En fait, en théorie ça marche mais en pratique c’est super chiant. Pour moi, ça va te créer plus de problème que de revenu. En plus, comme c’est une chambre, tu vas le louer pas cher, ça va te demander plus de main d’œuvre pour le ménage et tout. Finalement, financièrement, je suis pas sûr que tu t’y retrouves vraiment. Je pense que c’est mieux de dépenser peut-être un peu plus, de vraiment découper les trucs comme ça n’importe qui peut venir chez toi, tu peux recevoir n’importe quelle clientèle. Si je veux me déplacer, jamais j’irai dans un truc où je vais être en coloc avec des gens la nuit, c’est mort. Ça veut dire que tu vas utiliser le même toilette que les gens et tout... non, c’est mort. Martine : L’option c’est que pour avoir côtoyé d’autres personnes qui l’ont fait, ça aurait été que pour les étudiants mais effectivement, c’est bien pour ça que je m’informe, je voyais pas les choses dans cet angle effectivement mais ça aurait été que pour les étudiants. Kendy : Si c’est que pour les étudiants, la colocation, ça marche. Martine : Je me dis, soit l’une ou l’autre. Je me dis, au niveau des travaux, ce sera moins coûteux donc, soit que pour les étudiants soit une maison uniquement en courte durée. L’un ou l’autre. Je me dis quelle est l’option pour toi. L’option que tu as choisi que tu nous donnes c’est les appartements distincts à louer mais c’est vrai que c’est plus coûteux en aménagement individuel de chaque appartement. Kendy : Je comprends tout à fait tes questions et c’est des questions que moi-même je me suis posé aussi avant de commencer. Je me dis, qu’est-ce qui peut être un truc mieux pour moi pour dégager plus de cashflow. Mais après, des fois, tu peux avoir un truc qui peut paraitre, sur papier, plus rentable et il faut juste te mettre dans la peau du client et imaginer c’est quoi les problématiques que ça va engendrer. Vivre en coloc quand tu es étudiant, ça va. J’ai été en coloc pendant six mois quand j’étais au Canada, ça allait. Mais une fois que tu bosses, à part à Paris, mais quand tu es en province, je m’imaginais mal en coloc. Si vraiment je devais y aller, je me dis, pourquoi pas, je me dis OK, ça pourrait le faire. En imaginant que je fasse ça, peut-être en vivant là-bas mais jamais j’irai dans un truc de coloc pour de la courte durée, ça c’est mort. Vivre à long terme, oui, peut-être. Martine : Oui, coloc long terme. Kendy : Après, oui, ça fonctionne. Martine : Colocation en long terme, ça veut dire que les gens soit ils restent minimum un an ou trois ans, ceux qui font les études de trois ans. Je me disais que c’est l’un ou l’autre. Soit dédié à la colocation uniquement, tous les ans il faut renouveler les étudiants. Ou sinon elle reste uniquement la maison aménagée comme une maison entière, là par contre, ce sera qu’une maison à louer uniquement de la courte durée. L’une ou l’autre, pas les deux. Kendy : Mais ça, tu peux pas faire. Si tu pars dans une stratégie comme ça, le problème justement de la coloc comme tu dis c’est qu’en gros, si un jour tu décides de faire de la coloc, limite t’es obligée de faire que de la coloc. Tu vas te dire : « Je commence en coloc et après, je bascule en courte durée ». Déjà, courte durée, louer un bien que tu mettrais normalement en coloc, vas louer ça, ton truc va te presser sur les bras. Ou tu vas le louer, tu seras à perte. A moins que tu sois vraiment dans une ville à côté de la mer ou que les gens viennent en famille. Mais tu as rarement des gens qui se baladent à quatre, cinq, six où ils ont besoin de logement où il y a besoin de quatre chambres. Je dis pas que ça n’arrive pas mais c’est très rare. Et même tu peux voir certains Sprinteurs qui ont des plus grands logements, ils te disent même que les plus grands, des fois ça a du mal à partir. Imagines avec le truc où tu as trois, quatre chambres en courte durée, tu seras à perte c’est sûr, à moins d’être dans une ville touristique. Dans ce cas, si tu veux, tu prends un appart T3, T4 et là, il faut que tu restes en coloc. Martine : C’est comme je te disais, dans l’option je me dis, je veux démarrer pour aboutir à cette formation avec un petit projet et pour le coup, pour pouvoir avancer avec l’autre qui est en cours... c’est parce que j’ai pas trouvé l’immeuble mais j’aurai trouvé ça aurait été déjà divisible, des appartements distincts, OK. Mais là, je me dis, ce que je trouve la plupart du temps aussi pour aboutir à mon projet c’est toujours des maisons. Et là, où c’est peut-être facile d’aller au-delà c’est de l’aménager en colocation, c’est souvent demandé dans notre grande ville. Pour avoir côtoyé d’autres personnes, ils me disent que ça se loue très bien, il y avait beaucoup de demandes dans leur cas. Je me dis, pour commencer ça pourrait être intéressant et ça sera moins coûteux en investissement de travaux. Kendy : Franchement, je suis pas vraiment super convaincu parce que en gros une maison en T4, à moins que tu sois dans une petite ville mais si tu es dans une ville correcte, tu seras au moins à 110.000-120.000. Tu seras autour des 100.000-110.000, si tu regardes des Sprinteurs dans le programme, je prends l’exemple de Xavier, son projet tout fini était à 130.000. Ça veut dire que pour 20.000 euros supplémentaires, il était à pas loin de 2.000-3.000 euros par mois avec son investissement. Donc, il faut voir. La coloc, quand ça fonctionne, c’est vrai que si tu es tout plein c’est parfait. Mais encore il faut que tu sois plein à 100%, parce que s’il y a un étudiant qui part en cours d’année, tu te retrouves avec une chambre que tu peux pas exploiter vraiment. Martine : Je crois qu’ils sont consolidaires, apparemment quand ils arrivent dedans, il faut qu’ils acceptent d’être solidaire, de trouver... Kendy : C’est pas obligatoire. Tu as deux types de baux. Si tu fais un bail solidaire, effectivement, à ce moment-là, si il y en a un qui part, du coup les deux autres payent. Mais c’est un peu difficile à trouver aussi ces locataires. Si je suis locataire et que je veux prendre une coloc, mon but c’est de pas payer trop cher. Donc, si je me retrouve à payer tout le loyer si il y a un mec qui part, c’est tendu. C’est à toi de voir en fonction de ce que tu veux faire. En fait, on pense souvent que l’herbe est plus verte ailleurs, non pas vraiment. Elle est plus verte quand tu l’as en face de toi. Oui, il y a des avantages dans la coloc puisque ça va coûter moins cher. Mais l’inconvénient, ça va rapporter moins. Martine : En gros, autant investir tout de suite dans les travaux pour que ce soit des appartements, ça fait peut-être plus cher mais on est sûr de pouvoir louer plus longtemps et d’avoir un projet... Kendy : Si demain tu veux passer avec des étudiants, tu peux le faire sans que ce soit contraignant. Et si tu veux rebasculer en courte durée, tu peux le faire sans que ce soit contraignant. Là, par exemple, les gens qui étaient en coloc pendant le COVID, ils ont pris cher puisque les étudiants ont fait quoi ? Ils sont rentrés chez leurs parents. Nous, en courte durée, on a une baisse d’activité qui a durée 15 jours. Après, ça n’a jamais aussi bien tourné. Surtout que les hôtels étaient fermés, les gens allaient où ? Ils allaient dans les logements comme nous. Après, je pense que j’ai toujours prêché pour ma paroisse mais je pense que j’ai quand même un petit penchant pour l’immeuble même si je sais que la coloc peut fonctionner. Mais je te dirai, il faut bien garder à l’esprit les inconvénients pour ne pas te dire que c’est beaucoup plus simple, qu’il y a pas de contrainte. Mais ça devait être un premier projet, je te dirais pourquoi pas. Martine : Il y en a chez moi dans ce genre de style mais il faut le diviser et ils sont déjà au minimum au prix d’achat assez conséquent dans ma ville, si je veux rester plus proche bien sûr. Le coût au mètre carré c’est pas pareil, forcément c’est des immeubles, des grandes maisons... Je suis sur une là, une maison sur un projet là, à diviser. Il faut voir, c’est souvent... déjà le prix d’acquisition assez élevé, après rajouter tous les travaux. C’est vrai qu’il faudrait plutôt aller loin. Si je suis encore là, c’est parce que j’ai pas trouvé l’immeuble dans les conditions et les critères que je cherche, comme je t’ai expliqué. J’ai pas voulu t’en parler au départ. Je crois que j’avais évoqué le projet que j’avais toujours mais il était en cours, je sais pas où ça m’amène mais en même temps, il y a cette formation sur laquelle j’ai investi et il faut que j’aille jusqu’au bout. Je veux réaliser un projet avec Kendy aussi. C’est pour ça que je me pose autant de questions. Kendy : Mais après, je te dirais, il y a un dicton qui dit : « Courir plusieurs lièvres à la fois, tu n’en rattraperas aucun ». Je te dirai, il faut trouver une stratégie. Si tu veux faire de la coloc, focalises-toi sur les apparts. Si tu veux faire de la courte durée, focalises-toi sur les immeubles mais il faut pas commencer à vouloir essayer de toucher à tout. Martine : J’ai rien touché encore mais je dis qu’il faut pouvoir faire un choix, aiguiller, éclairer en ayant toutes les informations. J’ai quelques réponses à mes questions et après, on va attendre les opportunités qui vont se présenter à moi. Il y a déjà un peu d’éclaircissement. Là, ça a l’air un peu plus clair et j’ai quand même quelques informations qui vont m’aider à prendre mes décisions. Kendy : Je sais pas si tu avais d’autres questions ou si c’est bon pour toi, du coup ? Martine : Non, c’est très bien. C’était tout pour moi. Kendy : En tout cas, si tu as d’autres questions, tu me fais savoir. Martine : Merci. Kendy : Je t’en prie. Je sais pas si tu as une question, je t’invite à lever la main. A priori, il y a pas d’autres questions, on a fait le tour pour ce soir. Si c’est OK pour toi, à ce moment-là, on va se retrouver lundi comme d’habitude, 19h00-21h00. D’ici là, je te souhaite une bonne semaine, un bon week-end. Prends soin de toi, ciao. Et félicitations à Benoît et Aimée pour leur projet.