Février 2022 - 030222
TRANSCRIPTION
Kendy : Salut à toi. Bienvenue à la session Questions/Réponses des Sprinteurs. Aujourd’hui, on est le jeudi 03 février 2022 et c’est moi, Kendy Polestin qui va animer la session. Si c’est la première fois que tu assistes à une session Questions/Réponses, le principe est très simple, il suffit que tu lèves la main et ensuite, je te donnerais la parole et comme ça, je pourrais répondre à tes questions. Je vois qu’on est pas encore très nombreux, on va attendre encore un petit peu le temps que tout le monde se connecte. Je vois qu’il y a des gens qui arrivent encore. Si tu viens d’arriver, je t’invite à lever la main pour poser ta question, pour prendre la parole. Si tu as une question, je t’invite à lever la main comme ça, je pourrais te donner la parole tout de suite. Je donne la parole à Gérard, tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es, comment ça avance pour toi.
(00.05.34) Gérard : Salut Kendy. Kendy : Salut Gérard, comment vas-tu ? Gérard : Salut tout le monde. Je vais bien et toi ? Kendy : ça va nickel. Gérard : De mon côté, depuis rien a changé. Kendy : Là, tu es à quelle étape concrètement ? Gérard : Là, j’ai contacté un courtier. Comme je t’avais dit, il m’a incité à acheter ma résidence principale et il voulait que ça soit une résidence principale, je lui avais dit que ça serait du locatif. Et il fallait que je confirme avec la dame pour le compromis mais là, jusqu’à présent, j’ai pas de retour de sa part. J’attends. Kendy : Ce que je te dirai, il faut voir comment le bien est configuré mais rien ne t’empêche de présenter le projet que tu as trouvé là un peu comme ta résidence principale, à part si c’est déjà découpé en plusieurs appartements. Là, effectivement, ça fait pas sens mais si le bien c’est une sorte de grande maison que tu vas découper, tu peux aujourd’hui le présenter comme étant ta résidence principale. Je veux pas que tu restes fermer dans un truc en mode « C’est absolument du locatif, du coup je dois leur dire que c’est du locatif pour qu’ils soient contents », non, ton but c’est d’avoir ton financement. S’il faut le présenter en résidence principale ou quoi que ce soit, on va le présenter comme ça. Gérard : Là, ce que je prévois de faire c’est d’aller faire quand même quelques banques moi-même. Kendy : ça, tu peux le faire et puis tu peux aussi voir avec d’autres courtiers. Ne restes pas avec qu’un seul courtier comme ça, ça te permet de maximiser tes chances d’obtenir ton financement.
Gérard : D’accord. Ça marche Kendy. Kendy : Je sais pas si tu avais d’autres choses à voir avec moi ou si c’était tout pour toi ? Gérard : Pour l’instant, ça va Kendy. Kendy : ça marche. En tout cas, si t’as d’autres questions qui te viennent, tu me fais savoir. Ça marche ? Gérard : ça marche. Kendy : Je t’en prie. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main. J’ai pas de main levée, c’est que il y a pas de question. Je donne la parole à Aïssata. Tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es, comment ça avance pour toi.
(00.08.33) Aïssata : Bonsoir Kendy. Kendy : Salut Aïssata. Comment vas-tu ? AÏssata : ça va, merci. Et toi ? Kendy : ça va nickel. Aïssata : Bonsoir à tous. Je suis toujours à l’étape du compromis. Avec l’agent, on a fixé une date la semaine prochaine pour la signature. Demain, il y a un artisan qui doit passer pour voir le logement et pour voir par rapport au devis. Je dois aussi lui envoyer des plans que je suis en tain de faire là, actuellement et après la notaire comme elle a pas d’exclusivité, il y a des visites qui continuent du côté d’un autre notaire. Kendy : ça, par contre, si ils ont accepté ton offre, ils peuvent pas continuer les visites. Aïssata : Mais la notaire, en fait, elle voulait passer directement au compromis, elle m’a pas forcément demandé de signer une offre. Kendy : Mais après, le truc c’est que on risque de perdre le projet à cause de cette histoire parce que s’il y a quelqu’un qui fait une offre avant toi, ton compromis c’est oublié. Aïssata : Oui, c’est ce que je me disais. Je sais pas si est-ce que je demande à l’agent, enfin, si je force un peu au niveau de l’offre pour lui demander quand même de signer l’offre avant. Kendy : Je te dirai, s’ils ont pas l’exclusivité, on peut pas prendre ce risque. Tu leur dis : « Comme vous avez pas l’exclusivité, s’il y a quelqu’un qui passe et qui fait une offre et qui signe l’offre, on va se faire avoir ». La question c’est : Est-ce que au moment où vous avez eu un accord de principe du vendeur disant oui aux prix auquel vous voulez signer le compromis c’est OK. A moins que tu achètes au prix, si tu achètes au prix, là, effectivement, il y a pas de question à poser mais si tu prévois de faire moins cher que ce qui est prévu, il faut que le vendeur te dise : « C’est bon, on y va » et tant que t’as pas d’offre signée, il y a rien de sécurisé. Je crois qu’il y a eu une Sprinteuse qui s’est fait avoir
comme ça, pendant un mois quasiment, elle avait visité le bien, elle fait venir des artisans et puis à un moment, les gens ont trouvé une autre personne qui fait une offre qu’ils ont accepté et, du coup, elle aura fait tout ça pour rien. Aïssata : Je vais voir avec elle pour l’offre. Elle voulait impérativement passer directement au compromis, malgré que je lui avais dit quand même qu’il fallait qu’on signe une offre. Je vais essayer de revoir avec elle si c’est possible qu’on fasse vraiment ça. Kendy : Fais ça parce que là, je te dis, c’est vraiment un truc pour que tu passes du temps dessus et que finalement, t’aies rien à la fin. Aïssata : Effectivement. D’accord. Ensuite, j’avais parlé avec un artisan, en fait, il m’a dit comme quoi, parce qu’en fait, comme j’ai qu’un seul artisan qui venait visiter, donc, il fallait un autre devis, je suis tombée sur un artisan parce qu’il m’a dit que il pourra me donner un devis sous deux à trois mois. En fait, il faut qu’il analyse le projet avec l’architecte, etc. et que à partir de ce moment-là, il pourra me faire un devis. Après, comme ma situation, c’est un peu court vu qu’on a déjà posé le rendez-vous pour la signature du compromis, ça va être un peu juste. Et en fait, il m’a parlé de la classification énergétique que j’ai pas vraiment compris, en fait. Il m’a dit que, en fait, quand on est F ou E, plus tard, on aura pas le droit de louer. Kendy : Pour répondre à ta première réflexion, déjà, si le mec te dit qu’il peut pas faire un devis avant deux, trois mois, autant changer d’artisan parce que là, on lui demande pas de rénover un appartement ou quoi que ce soit, on lui demande de juste faire un papier disant combien ça va coûter. Si ça prend deux mois pour faire un devis c’est que déjà, c’est pas quelqu’un avec qui tu veux travailler. Ça, c’est la première chose. Deuxième chose, oui, effectivement, il y a une réglementation qui est passée disant que maintenant, si tu as un bien qui est en F ou E, tu peux pas louer mais ça, c’est juste du bon sens. Un bien F ou E, c’est un bien limite avec du simple vitrage, où limite il y a un trou dans le plafond et puis il y a de l’air frais qui rentre et ça chauffe quand même. Mais si tu fais des travaux et que tu mets de l’isolation dans ton bien, tu seras certainement pas à F ou E, t’auras pas ces problématiques. Justement, le but c’est de faire des travaux pour que tu puisses avoir un bien. C’est comme si, en fait, tu avais acheté une voiture, il y a pas de pneus et on te disait : « ça va pas passer au contrôle technique » c’est normal. Si on met des pneus et on met pas la voiture correctement, là effectivement, on a plus de chance de passer au contrôle technique. C’est un peu ça le truc. Une fois que tu auras rénové ton bien et que tu auras fait les choses correctement, tu seras normalement plus à ce truc de niveau énergétique. Aïssata : D’accord. Par contre, en fait, les studios, il y en a ils sont à 14m². Si on décide de mettre l’isolation, je pense que, à mon avis, ça va faire perdre de l’espace et notre but c’est de faire 14m² minimum. Kendy : Il faut voir qu’est-ce qu’il y a d’installé. Est-ce que c’est du simple vitrage parce que si c’est F ou E, il y a de fortes chances que ça soit du simple vitrage. Tu regardes ça et si c’est du simple vitrage, à ce moment-là, tu peux prévoir déjà de passer à du double vitrage. Déjà, ça te fera gagner des trucs et puis s’il y a des éléments qui sont altérés ou qui sont abîmés dans le logement, là aussi tu pourras) les réparer pourra améliorer ça. Deuxième chose c’est que aujourd’hui, quand ton bien n’est pas habité depuis très longtemps, ils peuvent pas calculer le truc énergétique. Avant, on mettait « vierge » mais ils ont plus le droit de mettre vierge, c’est pour ça que maintenant, on te met
directement en F ou E parce qu’en fait, c’est une sorte d’estimation qu’ils font sur : « Là, c’est du simple vitrage. C’est mieux, il fait telle épaisseur, ça devrait être E. ça devrait F ». De toute façon, le vrai calcul se fait avec des factures. On mesure la surface du bien et on voit combien de facture d’énergie la personne consomme et là, on peut dire, là, on est à tel critère énergétique. Aïssata : D’accord. Dans tous les cas, même s’il y a du double vitrage parce qu’en fait, il y a déjà du double vitrage, il va falloir que je mette quand même de l’isolation mais ça sera plutôt externe ou interne dans ce cas. Kendy : Franchement, si le truc est fait proprement, je te dis, il y a de forte chance qu’ils aient peut- être même pas fait le diagnostic correctement parce que en fait, quand t’as pas de facture, tu peux pas faire le diagnostic. En fait, avant, quand on pouvait pas faire le diagnostic, on notait juste « vierge » dessus. Ça veut dire qu’on a pas toutes les infos, on peut pas faire le calcul. Mais là, comme on sait pas, c’est un peu plus tendu. Justement à la rencontre, je ferai venir un intervenant qui va parler de la partie énergétique et tout ça. Il va intervenir et il vous donnera un peu toutes les nouvelles normes et nouvelles lois pour savoir qu’est-ce que ça veut dire, comment lire un DPE, comment l’interpréter pour pouvoir prendre les bonnes décisions par la suite. Aïssata : D’accord. Il avait parlé par rapport aux prises, en fait. Il disait que dans un studio, il fallait sept à huit prises. Après, dans le programme, je me rappelle pas trop, je pense qu’on avait dit maximum six, si je me rappelle bien. Kendy : J’ai pas forcément donné de nombre de prises dans le programme. En fait, ce que je dis, en général, pour des raisons pratiques, je mets des prises dans chaque coin. Si c’est un studio, je vais essayer d’en mettre dans les quatre coins et puis au niveau de la cuisine, sur le plan de travail, on va mettre deux prises et puis après, au niveau de la salle de bain, on va mettre une prise au niveau de la lampe pour que les gens puissent se raser. Dans le programme, je parle d’une sorte de petite... ça, c’est vraiment au cas où, si tu veux mettre un truc pour avoir une prise dans la salle de bain, il y a la petite prise au-dessus comme ça au moins ça reste dans les normes et puis c’est simple. Mais là, encore, je te dirai, c’est juste une question de bon sens. Le mec, s’il veut aller dans le coin de sa chambre, qu’il puisse au moins brancher son truc. Si tu mets une prise à peu près dans chaque coin, tu devrais déjà avoir au moins quatre prises et puis si t’en mets aussi sur le plan de travail, ça te fait déjà cinq et puis une prise dans la salle de bain, ça te fait six. Mais il faut pas juste mettre une prise en plein milieu et te dire que c’est tout, ça suffit. En plus, il aurait une prise pour ta télé aussi, celle- là, j’ai pas compté. Si tu mets une prise dans chaque coin, sur ton plan de travail, pour ta télé et puis dans la salle de bain, de toute façon, tu auras un nombre de prise suffisant pour que la personne puisse utiliser l’électricité de manière simple, genre l’endroit où tu vas peut-être mettre le lit, tu vas peut-être mettre une prise pour que la personne puisse brancher soit une lampe de chevet ou son téléphone. Aïssata : ça marche. J’ai pas d’autres questions. Kendy : ça marche. En tout cas, s’il y en a d’autres qui te viennent, tu me fais savoir. Ça marche ? Aïssata : Très bien, ça marche. Merci Kendy. Kendy : Je t’en prie. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main et puis comme ça, je te donnerai la parole. J’ai une question de Ennis : « Bonsoir tout le monde. Je suis
presque à l’étape de visite sauf que mon bien possède trois appartements en état déjà des locataires. Le bien est à 190.000. Or ma capacité dans le prêt est de 155.000 euro ». Si tu as un bien à 190.000 c’est que il y a un critère que t’as pas forcément respecté dans le programme parce que comme je dis dans le programme, l’idée c’est de chercher des biens à 150.000 max quand vous faites les recherches et ensuite, le projet fini doit faire 200.000. Si t’as déjà trois appartements, à 190.000, c’est beaucoup trop cher. Il y a même pas d’explication-là, c’est trop cher. Je pense que pour 190.000, tu peux avoir déjà le double. Si tu regardes peut-être des vidéos de membres du programme sur la chaîne YouTube, tu verras que il y en a qui ont six appartements pour moins que ça parce qu’en plus, là, tu dis, 190.000, ça veut dire que tu vas avoir en plus un truc comme près de 15.000 euros de frais de notaire, ça va piquer. Je te dirai, c’est trop cher, vaut mieux revenir à la base c’est-à-dire prendre un bien max 150.000 euros quand tu fais tes recherches et puis une fois que tu auras fait les travaux, qu’on soit max à 200.000 euros mais si tu es à 200.000 euros, il faut que t’aies au moins cinq, six appartements. Mais je sais pas si t’as déjà fait une session d’analyse avec nous Ennis. Il faut que tu nous soumettes tes sessions. Si t’en as déjà fait avec Julien, il faudrait revoir mais il faut que tu voies ce point d’abord. Je crois que je peux te donner la parole Ennis, je sais pas si ton micro fonctionne cette fois. Essaies d’activer ton micro si ça fonctionne. A priori, j’ai pas de retour. En tout cas, si t’as d’autres questions Ennis, tu peux les écrire ou sinon, tu lèves la main et je te redonne la parole. Ça marche ? Il t’a dit d’aller en visite mais 190.000, c’est beaucoup trop. Après, je pense qu’il t’a dit d’aller en visite parce que il se dit que peut-être tu vas pouvoir négocier mais si en plus, les biens sont loués, je suis pas sûr que tu puisses faire grand-chose en termes de travaux, tu vas pas pouvoir optimiser l’espace. Je pense que c’est beaucoup trop surtout s’il y a que trois logements, c’est trop. J’ai une main levée, je donne la parole à Jean Baptiste.
(00.24.30) Jean Baptiste : Bonsoir Kendy. Bonsoir les Sprinteurs et Sprinteuses. Kendy : Salut Jean Baptiste. Comment vas-tu ? Jean Baptiste : ça va et toi ? Bien Kendy ? Kendy : ça va nickel. Jean Baptiste : ça va. En fait, c’est un petit retour et puis juste une question aussi. Le retour c’est comme on avait discuté la dernière fois la semaine dernière, par rapport à la signature du contrat, le compromis surtout, ça n’a pas été fait malheureusement parce que je suis toujours à l’étranger, je repars demain en France parce que en fait, comme il y a eu une tempête de neige à New-York, mon vol a été annulé. J’ai pas pu signer le contrat. Ça a été modifié pour le 7 février. La question c’est par rapport au courtier. En fait, j’ai contacté plusieurs, je commence à envoyer des documents. Le truc c’est que il y en a un qui m’avait dit, en fait, par rapport au rendez-vous que j’avais à la banque qui a été modifié pour le 8 février, pas la peine d’aller à la banque parce que lui-même va s’en charger à envoyer le dossier et que la banque savait, en fait, que j’étais déjà en contact avec eux par rapport au projet. Ils attendaient, voilà, le document et compromis. C’est pour ça. Je voulais savoir, est-ce que vraiment je dois annuler rendez-vous là ? Pas la peine ? Ou est-ce qu’il faut quand même tenter par moi-même et je dirai au courtier d’aller voir d’autres banques ?
Kendy : J’ai pas bien saisi toute la problématique exactement. Est-ce que tu peux reprendre s’il te plait ? Jean Baptiste : En fait, c’est par rapport à des courtiers. J’en ai contacté plusieurs et il y en a un, en fait, que je contacte et puis qui m’a dit, comme j’ai rendez-vous avec la banque la semaine prochaine, pas la peine d’aller à la banque pour amener et déposer le dossier, d’aller voir mon conseiller. Lui-même va s’en charger puisqu’il va entrer en contact avec ma banque aussi. C’était pour savoir est-ce que je dois lui dire d’aller voir une autre banque ou je fais ma démarche moi- même, je vais à la banque ? Ou pas la peine de prendre le rendez-vous avec ma banque pour déposer le dossier ? Kendy : Bonne question. Si ton courtier est déjà en contact avec cette banque, je te dirai de le laisser y aller parce qu’en général, les courtiers obtiennent souvent des meilleures conditions en direct parce qu’en fait, ils viennent négocier des trucs en groupe. Ils arrivent à avoir des meilleures conditions en termes de différé et peut-être même au niveau du tout et tout après, le tout, on s’en fiche un peu mais surtout au niveau du différé. S’il y va déjà, tu peux le laisser y aller. Après, je te dirai, si t’as d’autres banques ou d’autres personnes que tu peux contacter, tu peux y aller. Jean Baptiste : Voilà, c’était surtout ça. Comme il m’avait dit, j’étais déjà un contact avec la banque, les dossiers et documents m’attendaient, ils ont l’air chauds. Je me suis dit, je vais annuler le rendez- vous et je laisse gérer le courtier. Kendy : Tu peux faire ça et puis de toute façon, il peut te négocier un bon truc. Ça, c’est good. Jean Baptiste : D’accord. C’est parfait. Merci Kendy. Je te dis à la prochaine. Kendy : Je t’en prie. En tout cas, si t’as d’autres questions, tu me fais savoir. Jean Baptiste : ça marche. Merci Kendy. Kendy : Je t’en prie. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main comme ça, je te donnerai la parole. J’ai Malick qui me dit : « Je suis en mode écoute ». Ça marche. J’ai pas de main levée là, ça veut dire qu’il y a pas de question. Je donne la parole à Malika, tu vas me dire un petit peu où est-ce que tu en es, comment ça avance pour toi.
(00.29.12) Malika : Bonsoir Kendy. Kendy : Salut Malika, comment vas-tu ? Malika : ça va et toi ? Kendy : ça va nickel, depuis le temps. Malika : Je suis toujours au même stade (rires), toujours en mode travaux. Justement, je me connecte pour donner des nouvelles mais je suis toujours en attente. Normalement, il m’avait dit fin janvier livraison de mon bien mais ça n’a pas été le cas.
Kendy : Mais rassures-moi, t’as déjà quand même tout le placo qui est posé… Malika : Là, enfin, il doit commander le parquet pour pouvoir poser la cuisine. Normalement, demain, j’y vais pour voir ce qu’il a fait la semaine dernière. Normalement, il était sensé poser le parquet de la salle de bain et poser la salle de bain puisqu’il m’a dit qu’il avait tout. C’est juste le parquet pour la salle de séjour qu’il a pas et qu’il fallait commander, ça prend dix jours apparemment. Kendy : C’est vrai que maintenant, en plus, tout ce qui va être composant du bois, ça prend du temps. C’est vrai que tous les mecs qui font les travaux peuvent même pas commander parce qu’il y a plein de pénurie. C’est normal que tu puisses avoir ce délai. Mais si je comprends bien, tout le placo est posé ? Tout ce qui est placo, portes, c’est posé ? Malika : Oui, ils ont fait la peinture, pas partout mais dans les studios, il a terminé la peinture. Kendy : Si c’est juste le parquet qui manque, ça va aller vite. Le parquet, si les mecs s’y mettent sérieusement, en une journée ou deux, c’est posé. Après, il y aura les cuisines, on va dire encore deux jours. C’est une bonne semaine de travail. S’ils arrivent à recevoir le matos, je pense que après une semaine, tu pourras avoir ton projet. Malika : Mais en fait, tu as dit un truc, si ils travaillent une journée, ils font pas grand-chose parce que j’étais passée un vendredi, ils faisaient la peinture, je pensais qu’ils allaient tout terminer et quand je suis repassée le soir, en fait, ils avaient pas terminé la peinture. Je sais pas comment ils s’organisent pour travailler mais ça n’avance pas de ouf en une semaine. Kendy : Après, comme je te disais, il y a des choses qui vont prendre peut-être un peu plus de temps que d’autres où tu auras même pas l’impression que ça avance par exemple, une fois que le placo est posé mais entre le moment où ils posent le placo et le moment où ils peignent, t’as l’impression que ça n’a pas avancé du tout parce qu’en fait, ils viennent mettre du calicot, le calicot c’est des petites bandes entre chaque joints, ça prend du temps à mettre mais t’as pas l’impression que ça avance. Mais une fois que c’est peint, il faut dire que c’est la dernière ligne droite parce que le sol, c’est vraiment des trucs à clipser, il y a rien de compliqué. Ils vont faire des petites découpes mais une fois qu’on attaque le sol, c’est quasi fini. Après, les cuisines, ça, ça va vite, c’est des meubles un peu comme Ikea. Les mecs viennent, posent ça et fixent ça au mur. Si tu me dis que la peinture est faite, je suis pas inquiet. Le truc qui pourrait m’inquiéter c’est le délai de livraison parce que je sais que là, maintenant, c’est très chiant entre une livraison, un, c’est long et deux, les prix ont augmenté parce que les trucs que tu payais 20 euros avant la crise, maintenant, tu dois le payer 25 ou à 30 euros. Clairement, c’est juste le délai qui peut m’inquiéter mais si le mec te dit : « C’est bon, j’ai reçu le matos », je dis, normalement, tu peux compter deux semaines et prévoir le lancement de ton truc. Après, ce qu’il faudrait faire aussi pour ne pas perdre de temps, c’est commencer à prévoir les achats de tout ce qui va être meuble pour que au moment où ils auront reçu le parquet, que tu puisses bientôt attaquer, que tu n’aies pas de délai d’attente entre le moment où ils ont fini le parquet et le moment où tu reçois ton chantier. Malika : Normalement, j’ai déjà acheté quasiment tout, ma maison c’est un dépôt là. Il me reste juste des petits trucs à acheter et puis le couchage, c’est tout.
Kendy : Parfait, c’est nickel. Je sais pas si t’avais d’autres choses à voir avec moi ou c’était tout pour toi ? Malika : Non. Ça va. Kendy : ça va. J’espère que on va voir ça bientôt parce que là, c’est vrai ça tarde un peu. Malika : En tout cas, merci à toi. Kendy : Je t’en prie. En tout cas, si t’as d’autres questions, tu me fais savoir. Ça marche ? Malika : ça marche. Kendy : Je t’en prie. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main. Je donne la parole à Coraline. Tu vas me dire un peu où est-ce que tu en es, comment ça avance pour toi.
(00.35.35) Coraline : Bonsoir tout le monde. Vous m’entendez bien ? Kendy : Oui, on t’entend nickel. Comment vas-tu Coraline ? Coraline : ça va et toi ? Kendy : ça va nickel. On te voit plus en session, du coup, c’est que tout va bien (rires). Coraline : (Rires) pas du tout. Non, j’étais à l’étranger assez longtemps (rires). Sinon, j’ai mes deux chantiers en cours, toujours. Il y en a un qui (00.36.03). Je vais pas balancer, en tout cas, le nom de l’artisan mais je le conseille pas du tout. Kendy : Tu fais bien de me dire ça parce que ce matin, j’étais en réunion avec Julien et puis il me disait : « Ce serait bien qu’on fasse un fichier où on mettrait le nom des artisans et puis pour les retracer ». Ce que je lui disais c’est que, en fait, j’étais pas trop chaud à faire un truc comme ça parce que des fois, l’artisan peut faire du bon boulot sur un chantier et après ça part en cacahuète et quand il part en cacahuète, c’est con de laisser son nom sur un fichier à moins qu’on mette le fichier à jour. Mais ça, c’est embêtant. Coraline : C’est embêtant (rires). Mais en tout cas, il m’a sorti que les clients d’habitude sont pas aussi techniques. Je me dis que les autres se sont bien foutus de leur gueule mais je le conseille pas du tout. Mais heureusement, je suis accompagnée d’un ami qui s’y connait en travaux et je fais des points réguliers et c’est pour ça que le chantier n’avance pas parce que à chaque fois qu’il fait quelque chose, il faut reprendre. Là, on fait du (00.37.10), il est fissuré, il faut enlever le truc, recommencer. Chaque fois, on fait, je me dis, mais je sais pas comment il réussit son chantier, à chaque fois, ils avancent et ils reculent pour recommencer, etc. Comme je veux que mes choses soient bien faites, je ne lâche pas mais c’est chiant. Kendy : Après, je dirai pas que ça a été sans aucun truc parce que je me rappelle, sur le chantier du Sprinteur qui te l’avait conseillé, à la fin, ça peut toujours arriver, mais en fait, ils avaient fait une porte négative dans une douche ou il y avait un truc qui était bouché, du coup ça remontait dans la
douche. Des fois, il y avait des petits loupés comme ça. Mais après, dans l’ensemble, il semblait être plus ou moins content. Je pense que c’est pour ça qu’il te l’avait recommandé mais si tu me dis que c’est un peu (00.38.18) mais c’est tout. Coraline : Non mais je pense qu’en fait, si on est pas accompagné avec l’équipe technique, on se fait avoir. Je serai allée toute seule, je vais à chaque fois voir le chantier, il me montre ça. J’ai telle problématique, il me fait des coffrages dans des chambres, des trucs comme ça, je me dis, non, mais c’est mort. Kendy : Des coffrages ? Coraline : Oui, dans des chambres (rires). Quand il m’avait parlé de faire passer des tuyaux d’évacuation, etc. j’ai dit, non, là, par contre, c’est même pas la peine. En fait, c’est vraiment des grosses fautes et je me dis que si il a fait ça avec moi, c’est qu’il a fait ça avec d’autres. Kendy : Mais il a bossé avec juste un Sprinteur avant toi. C’est chaud ça parce que je vois même pas pourquoi il veut te faire un coffrage dans la chambre. Est-ce qu’il avaot placé la cuisine au mauvais endroit ou c’était pas le problème ? Coraline : Non, c’est un tuyau d’évacuation. Mais ça, c’est un peu ancien (rires), on a déjà avancé. Mais oui, il voulait pas faire passer dès le départ les tuyaux du côté du mur et que ça descende du haut vers le bas. Au final, il était coincé et la seule solution c’est le coffrage. Il m’a payé des faux plafonds gratos parce que je disais que c’est hors de question (rires) surtout que c’est des questions que j’avais posées dès le départ. Kendy : Mais ce que je te dirai, même toi aussi ce que tu dois te dire c’est que quand le mec te raconte une histoire, si techniquement tu vois pas comment il va faire la chose, il faut pas valider. Par exemple, quand j’ai copain, je fais mes plans, je lui présente mes plans, il me dit : « Mais Kendy, ça, on peut faire » ou bien il me dit : « Mais finalement, ça, on pourra pas faire, on va faire autrement. On va faire comme ça ». Mais je lui dis : « Mais techniquement, tu vas faire ça comment ? » Parce que il faut que je puisse comprendre ce qu’il va faire parce que si j’arrive pas à comprendre ce qu’il va faire, c’est que il y a un souci. Et il y avait un Sprinteur qui me disait que l’artisan voulait lui placer une salle de bain dans un coin, je lui dis : « Mais il fait l’évacuation comment en fait ? » Est-ce qu’il le fait en direct ? Est-ce qu’il fait passer ça le long du plafond au-dessus ? Parce que de toute façon, dans le programme, je vous ai montré que on fait pas traverser des tuyaux d’évacuation à l’horizontale comme ça. Des fois, c’est pas parce que le mec est artisan, oui, il a peut-être un peu plus de techniques que toi mais... après, des fois, c’est des questions de bon sens, tu vas pouvoir poser une question que le mec puisse t’expliquer : « Je vais faire comme ça » et puis tu vas pouvoir comprendre et si t’as compris, tu dis, OK c’est bon, on valide. Coraline : Mais je suis accompagnée. Quand je suis accompagnée et en plus, on me pose des questions, il te dit : « On va faire de telle manière » tu arrives finalement, on te dit... je t’ai pas parlé encore du tuyau. Là, c’était dans la cuisine, un autre logement où ça faisait tout le tour, il allait mettre derrière la cuisine, ils allaient le cacher et j’ai dit hors de question. Mais avec mon ami, il est venu, on a posé des questions, il a dit comment il va faire, il va faire ci, il va faire ça, il m’a dit : « OK, ça nous convient ».On arrive, c’est tout le contraire. Il dit : « Oui, on avait pas le choix », etc. J’ai dit : « Mais il faut valider avec la cliente ». Quand tu as un élément comme ça, tu ne fais pas du n’importe
quoi et finalement, je suis obligée de gueuler et finalement, il trouve une autre solution comme par magie : « On a pu arranger », etc. Kendy : J’ai déjà eu des cas comme ça aussi et ce que je fais c’est que je dis du coup : « Tu vois, ça, ça ne va pas. Je sais pas comment tu vas faire mais il faut trouver une solution » et des fois, je vois c’est quoi la solution, je propose mais il y a des fois, je vois même pas la solution moi-même. Une fois, le mec m’a mis une salle de bain, l’entrée de la salle de bain, c’est une salle de bain d’angle, c’est une cabine de douche qui s’ouvre sur le côté et il avait mis le côté qui s’ouvre presque face au mur et en plus de ça, dans l’axe du lave-main. Ça veut dire que pour rentrer, je dois me mettre sur le côté mais j’imaginais une dame ou une personne forte qui fait 50 kilos, impossible qu’elle rentre dans la douche. Je dis : « Mais mec, c’est du bon sens. Tu vois bien que le passage fait 50cm. Je sais pas comment tu vas faire mais il faut que la personne puisse rentrer ». Et finalement, ils ont tourné, ils ont trouvé une façon de mettre la douche. Ça fait partie du job aussi de te dire que quand on vient, on doit regarder si c’est logique parce que le mec, ce qu’il veut c’est finir avec ça, finir le boulot, au plus vite c’est fini, au plus vite je pars sur un autre chantier et puis basta. Coraline : C’est ça. (00.43.32). Mais heureusement, le deuxième chantier, ça n’a rien à voir. C’est là que je me dis que c’est pas moi, c’est pas la relation mais le deuxième chantier, rien à voir. C’est propre. Kendy : T’as pris un autre artisan pour le deuxième. Coraline : Oui, c’est clair. Et là, j’ai vraiment pas ce souci-là. Au contraire, il anticipe, il dit : « Oui, quand on a cassé, on avait calé ça. On pense qu’on pourra pas faire ça ». En amont, il dit : « Avant de faire les choses, qu’est-ce que vous validez ? » Enfin, rien à voir l’autre. Kendy : ça dépend vraiment de l’artisan parce que je me rappelle Aimée ou même un autre Sprinteur qui me disais : « Le problème qu’on a, c’est le mec va trop vite », en mode il a tout anticipé, ça roule. Il pensait même pas que ça allait se terminer aussi vite parce qu’en plus, les mecs dorment sur leur chantier. Ils se retrouvent avec un chantier qui dure trois mois. Mais c’est vrai que quand tu n’as pas la bonne personne en face, ça prend du retard et puis c’est compliqué. Coraline : J’essaie de voir si on peut finir (rires). Je ne désespère pas mais je me dis même que mon deuxième chantier va se terminer avant le premier, tellement c’est compliqué. Kendy : J’imagine. Mais après, c’est ce que je disais aussi dans le fait de (00.45.32) c’est surtout avoir les épaules pour pouvoir gérer les deux chantiers parce que là, surtout quand t’as un artisan qui est un peu (00.45.11), le travail de suivi est beaucoup plus important. Celui où tu sens que c’est... il faut pas le lâcher. Régulièrement, tu dois aller sur place. Coraline : Mais chaque semaine, je fais tout. J’ai pas le choix. C’est pas la joie (rires). Mais là, au moins (00.45.36) s’est bien passé, je pense que j’ai jamais autant appris avec ce chantier. Ça, c’est clair. Kendy : J’imagine. Je sais pas qu’est-ce que je pourrais rajouter de plus parce que c’est vrai que j’ai vu des trucs sur des chantiers aussi. Mais le problème que j’ai vu sur les chantiers c’est souvent parce que les plans n’étaient pas faits au départ. Quand les plans ne sont pas faits au départ, c’est sûr que sur le chemin, ça donne des trucs insensés. Je suis allé sur un chantier, pareil que toi, ils ont voulu
mettre des tuyaux d’évacuation tout le long du mur avec un coffrage et j’ai dit : « Les gars, vous allez pas mettre un coffrage ici, c’est dégueulasse », premièrement. Et après, l’endroit où ils voulaient mettre la cuisine c’est au niveau d’un endroit où il y avait des fenêtres. Ça veut dire que la fenêtre qui fait quasiment 1m50, voire presque 2m de hauteur n’allait même pas pouvoir s’ouvrir parce qu’ils allaient mettre la cuisine juste devant la fenêtre. Et quand je regarde le truc, je dis : « Mais vous allez mettre ça où ? Ils me disent là. « Et la cuisine ? », « J’en sais rien, on m’a dit de mettre ça là, je mets ça là ». Coraline : Ils réfléchissent pas. Kendy : C’est ça le truc. Par contre, quand tu as tes plans, t’as fait tes plans en 3D, là, il y a pas de risque parce qu’en plus, le truc que je pense-là, c’est qu’ils avaient fait des plans en 2D. Coraline : Non, (00.47.16) 3D. Non mais là, ils ont aucune excuse. J’ai fait en 3D, HomeByMe, tout ce que tu me dis là, j’ai fait. Quand j’ai fait les studios dans les combles, la salle de bain était plus grande que l’espace de vie alors que tout est modélisé, il y a les mesures, etc. Je me suis dit que c’était mort. Kendy : Ce que tu me dis là, je l’ai vu en plus aussi. Je suis arrivé, je vois une salle de bain super grande. Je dis : « Mais les gars, pourquoi on va gaspiller cet espace alors qu’on a une pièce de vie où on peut mettre de l’espace ». Une salle de bain, il y a pas besoin de 10m², 3m² c’est suffisant. Coraline : C’est clair et net, je termine avec lui mais après... Kendy : Je te dis, l’essentiel c’est que tu aies fait tes plans, ça, c’est une bonne chose. Après, il faut aller régulièrement sur ton chantier et puis après, essayons de terminer ce chantier. Ça, c’est vraiment une leçon à retenir pour les Sprinteurs, c’est : faites des plans. Même quand t’as fait des plans, t’as fait les trucs, tu suis, ça part en cacahuète. Imagines quelqu’un qui n’a pas fait des plans ou qui a fait juste un petit truc sur un bout de papier. Quand j’ai vu le Sprinteur en question, je lui demande ses plans, il me montre un truc en vulgaire bout de papier où les mecs ont gribouillé un truc au stylo. Et c’est même pas lui qui l’a fait, c’est le mec qui suit le chantier qui a fait le plan. Je dis : « Mais mec, ça va pas du tout. T’as juste à le faire en 3D pour voir que il y a un problème ». Mais je me dis, si j’étais pas venu le voir, qu’est-ce que ça aurait donné. C’est pour ça que je vous dis, vraiment, faites des plans, ça, c’était la leçon du soir, faites des plans et faites comme Coraline, allez régulièrement. Coraline : Croyez-moi, chaque semaine, chaque week-end et même quand j’étais pas là, je fais aller des gens, etc. Finalement, ils ont attrapé le COVID, ils ont pas pu travailler pendant des semaines. Au final, j’ai rien perdu mas voilà, suivez bien votre chantier et si vous pouvez être accompagnés de quelqu’un de technique, vaut mieux parce que sinon on peut se faire avoir, vraiment. Kendy : Ecoutes, il faudrait qu’on essaie de voir une solution pour voir comment on peut vous aider plus sur la partie travaux parce que c’est vrai que j’ai vu des aberrations mais parce que j’étais sur place et je me dis : « Si j’avais pas été, ça aurait pu être délicat ». Coraline : On me voit toute petite, on croit que je suis une conne de service mais c’est normal. (00.50.31). Même s’il faut refaire dix fois, j’ai payé, tu fais bien le travail. Il faut pas me voir en mode « chiante », je suis dans la relation... si j’ai un problème avec lui, il peut lâcher le chantier. On fait un point ensemble, on dit : « OK, ça c’est validé ».
Kendy : Ce que je retiens c’est vraiment c’est bien préparer son chantier et puis le suivi parce que même si tu t’y connais pas super, si tu as fait tes plans et que tu suis régulièrement, tu peux voir une aberration avant qu’elle arrive. C’est comme histoire de ton truc qui est cassé, il y a pas besoin d’avoir fait BACC+54 pour voir que c’est cassé, c’est qu’il y a un problème. Le mur n’est pas droit, il est pas droit, on a pas besoin de faire des études d’architecte pour voir que le mur est pas droit ou un truc n’est pas droit ou que le tableau est trop haut que je peux pas le toucher. La première fois que j’ai vu le mec m’insérer un tableau électrique, il l’a mis à 2m de hauteur. Je dis : « Mais moi, je fais 1m90, je galère à le toucher. Imaginez une petite demoiselle qui fait 1,50m et qui doit réactiver son électricité ». C’est complètement aberrant, ça doit pouvoir être accessible et qu’il m’a mis ça au- dessus du meuble de cuisine, le meuble haut. Là, il a mis le tableau électrique au-dessus de ça. Je dis : « Mais qui va en haut allumer un tableau électrique ? » En tout cas, tout ça pour dire, c’est pas parce que le mec est artisan, architecte ou quoi que ce soit que vous devez pas suivre le chantier et laisser le truc en mode « On verra bien ce que ça va donner plus tard ». Coraline : Non franchement, j’aurai été seule parce que j’aurai quand même vu beaucoup moins de chose et qu’après, quand c’est fermé, tout est beau. C’est après qu’on voit les fuites ou les choses qui ne vont pas. Mais au moins, j’ai appris. Je vous dis, au profit de chaque expérience, j’ai beaucoup appris et (00.53.08) dans tous les cas. Concernant mon deuxième chantier, juste un point parce qu’avec le premier, j’ai fait une déclaration de travaux et vu qu’après, le service d’impôt est venu après moi parce que ce sont des biens qui sont anciens. Dès qu’on informe un service, après, ça tourne vite. Mais je sais pas si pour le deuxième étant donné qu’il s’agit juste d’une porte fenêtre, ça donne accès à la route, donc il y a quand même un changement de façade, je sais pas si je suis obligée de lancer quand même la même procédure ou sinon (00.53.39). Kendy : Je te dirai, si c’est à l’identique, tu dois toujours dire: « Oui mais c’est à l’identique. C’est juste un remplacement que je faisais ». Si, par contre, c’est un truc un peu plus (00.53.57), tu changes de taille, là, c’est chaud. Je t’avoue que il y a des chantiers où je l’ai pas fait. J’a ides chantiers où j’ai changé des fenêtres et tout et puis, j’ai pas pris la tête parce que de toute façon, j’ai remplacé un truc pas la même taille, c’était limite du sur-mesure qu’on avait pris et on remplaçait un truc super vite. Normalement, j’aurai dû le faire mais je t’avoue que j’avais pas forcément le temps. J’ai changé ça vite fait-bien fait et j’ai dit à personne. Mais c’est vrai que j’aurai dû le faire mais même après quand il y avait des mecs qui étaient venus, ils avaient dit : « Non, mais ne vous inquiétez pas. De toute façon, c’était à l’identique. Il y a pas nécessité de faire de déclaration ». Mais c’était pas vraiment à l’identique parce que c’était du simple vitrage mais j’ai placé ça comme ça. Je t’avoue, des fois quand t’as beaucoup de paperasse, c’est arrivé que je le fasse pas. Coraline : Très bien. Merci. Kendy : Je t’en prie. En tout cas, si t’as d’autres questions, tu me fais savoir, ça marche ? Coraline : Pas de souci. Bonne soirée. Kendy : Je t’en prie. J’ai une question de Florian. Si tu viens d’arriver, je t’invite à lever la main comme ça je te donnerai la parole.
(00.55.43)
Florian : Bonsoir Kendy. Bonsoir à tous. Kendy : Salut Florian. Comment vas-tu ? Florian : Je vais très bien merci et toi ? Kendy : ça va nickel. Florian : J’ai une petite question. Je signe un devis là et je me posais la question : Comment ça se passe le jour de la signature du devis ? Qu’est-ce que l’artisan doit me ramener comme document du devis ? Et qu’est-ce que je dois lui ramener ? Est-ce que je dois ramener de l’acompte ou pas ? Kendy : En fait, une fois qu’il t’a donné le devis et que tu as validé et vous êtes d’accord dessus, une fois que tu signes le devis, normalement, il doit te notifier sur le devis les modes de paiement. Soit 30% à la signature ou 15% à la signature, etc. Ce qu’il faut bien vérifier parce que je sais qu’il y a un Sprinteur qui s’était fait avoir sur ce coup-là, c’est que des fois, il y a les mecs qui te mettent des échéances en mode 15% à la signature et 40% au démarrage du chantier, ça veut dire que le chantier, à peine démarrer, que tu as déjà donné plus de 50-60% du devis. Ça, il faut bien faire attention aux échéances de paiement et en fonction de ce qui sera noté, tu pourras faire ton paiement. Si c’est 30%, tu donnes les 30%. Florian : C’est-à-dire que je signe, il me demande 30%, j’envoie la facture à la banque pour qu’on fasse le déblocage, c’est ça ? Kendy : Exact, c’est ça. En fait, une fois que t’as signé, il va te faire une facture. Ce que tu peux faire, tu lui dis de te faire la facture pour que tu puisses débloquer les fonds. Il t’envoie la facture, tu l’envoies à la banque. Soit la banque envoie le paiement directement à l’artisan en fonction de comment vous avez fonctionné, soit la banque te débloque les fonds sur ton compte et à toi de payer après l’artisan. Florian : ça te parle fournir un diagnostic amiante-travaux, avant que l’artisan ne démarre les travaux ? Kendy : On est censé effectivement faire un diagnostic avant s’il y a de l’amiante, s’il y a des trucs que l’artisan puisse savoir qu’est-ce qu’il y a, quelles précautions il doit prendre. Mais je t’avoue que dans les faits, je connais très peu de personnes qui font ça. Franchement, personnellement, j’en ai jamais fait mais je te dirai, ne te prend pas la tête. De toute façon, tu vas même pas faire des trucs de toiture et compagnie, c’est juste de la rénovation à l’intérieur que tu vas faire. Les risques qu’il pourrait y avoir c’est le risque à cause du plomb parce qu’il y a peut-être de la peinture au plomb mais si le mec prend pas de la peinture, il met dans sa bouche, il va pas tomber malade. Il y a pas de raison de se prendre la tête par rapport à ça. Florian : Parce que j’en ai parlé un petit peu avec l’artisan, il m’a fait savoir que c’est un document qui est différent, en fait, du dossier. Kendy : Oui, c’est vrai, exact. Si tu veux le faire et que c’est gratuit, je te dis, fais-le. Florian : Non, c’est pas gratuit, 600 balles. C’est trop ça.
Kendy : Franchement, je te dis, je l’ai jamais fait. Il y a une autre Sprinteuse qui m’avait parlé de ça aussi mais j’ai jamais fait ça. Je te dirai, ne te prend pas la tête. Je dirai, oui, ça aurait un intérêt si tu faisais des gros travaux à l’extérieur et que il y avait du plomb ou il y avait un gros trou ou un truc dans lequel les mecs peuvent tomber etc. mais là, les mecs font un truc à l’intérieur, c’est bon, il est assez grand pour savoir il faut pas mettre son doigt sur le marteau (rires). Je te dirai, ne te prend pas la tête. Disons que c’est un truc qu’on devrait faire en théorie mais en pratique, je te dis, je pense même pas qu’il y ait un Sprinteur qui ait fait ça. Je te dirai, évites de gaspiller de l’argent pour rien parce que de toute façon, ça va pas apporter plus d’information sur le chantier. Florian : Et si l’artisan me dit qu’il prend pas le chantier, si il a pas ça ? Kendy : Mais tu prends un autre artisan. Je sais pas mais je te dis, c’est un document que je trouve... je vais pas dire que ça sert à rien mais... Florian : Je vois. Je vais lui présenter un truc, en fait. Kendy : Je sais pas comment il t’a demandé ça, il t’a dit quoi ? Il t’a dit : « Oui, par contre, il faut que tu fasses le truc avant que je commence le chantier », c’est ça ? Florian : Non. C’est moi qui ai évoqué le sujet. Il m’a dit : « Oui, on peut le faire. J’ai quelqu’un qui peut vous faire ça à 700 balles ». Kendy : Après, si tu veux le faire, fais-le. Je te dis, c’est toujours un plus (rires). Après, tu auras un bout de papier dans les mains, c’est déjà bien (rires). Perso, je t’avoue, j’ai jamais fait ça mais je sais qu’effectivement, il y a certaines personnes qui parlent de ça. Mais je te dirai, je ferai un truc comme ça à la rigueur si vraiment c’était un big chantier avec des gros risques, vraiment je fais ça pour informer l’artisan. Mais là, on va juste mettre du placo, je vois pas trop le risque. Si le mec sait pas faire attention au placo qu’il va mettre ou le truc qu’il va mettre, je veux dire, qu’il change de métier. Florian : En fait, comme tu sais, je débute, les petites questions que je pose, franchement, je m’y connais pas, je suis vraiment un débutant et dans le programme, tu dis : « Il faut constituer son équipe » et je me pose la question, est-ce que je vois avec l’artisan en espérant qu’il ait son équipe à lui et puis je lui dis : « On va travailler avec tes gars, l’électricien, le plombier, etc. » ou alors l’artisan me dit : « Je sais faire ça et ça, je sais pas » et puis, je cherche quelqu’un d’autre, ça se passe comment concrètement ? Kendy : Par contre, l’autre fois tu m’avais dit qu’il était tout seul ton artisan. Florian : Enfin, il venait en visite seul mais il a des gars avec qui il bosse. Kendy : Je te dirai, si c’est un artisan en mode auto-entrepreneur, je suis pas fan. Après, il y a des Sprinteurs qui ont eu des bonnes expériences avec des mecs tout seul, en tout cas, s’ils sont en auto- entreprise mais j’ai déjà vu des Sprinteurs qui se sont faits avoir avec des mecs qui sont en mode auto-entreprise. Quand tu veux faire un big chantier comme ça, tu peux pas faire ça en mode auto- entrepreneur, tu peux pas travailler avec un auto-entrepreneur pour un chantier où tu vas dépenser 40-50-60-80.000 euros. Je sais pas mais j’ai du mal premièrement avec ça. Mais en imaginant que le mec soit en auto-entreprise, tu dois avoir un seul interlocuteur, il faudrait pas que tu sois obligé de gérer le plombier, l’électricien, etc. surtout si tu t’y connais pas, il faut avoir un interlocuteur et un
mec qui suit le truc parce que sinon, tu vas te retrouver avec des problématiques de management, de logistique : « Le plombier n’est pas venu. Je peux pas travailler. Si le plombier n’avance pas, je peux pas faire non plus. J’attends l’électricien pour pouvoir refermer. Le plaquiste qui gronde parce qu’il peut pas fermer à cause du plombier. Le plombier qui se plaint parce que l’électricien a passé ses câbles », ça va être un bordel pas possible. Ça peut bien se passer mais en général, quand t’as plein de points d’entrée, il y a forcément des problématiques de gestion. Ce que tu dois faire c’est vraiment essayer d’avoir une personne qui sera « chef de chantier » qui va gérer tout le projet et c’est cette personne ton interlocuteur. Quand tu viens et si c’est pas correct, tu dis : « Mec, c’est pas correct » et on recommence ou on refait mais si tu dois voir chaque personne : « Mais qu’est-ce qu’il a fait ? », ça devient un bordel. Mais de toute façon, sur son devis, il t’a tout noté. A priori, t’as pas à te soucier de ça parce qu’il t’aurait dit, par exemple, il met le placo mais il fait pas l’électricité ou tu verrais que il y aura pas les trucs électriques, il y aura pas les éléments de plomberie. S’il l’a noté sur son devis, en l’occurrence, ça veut dire que il va se charger de tout. Sur ton chiffrage, il a pas noté des trucs: « ça, je le fais pas » je crois qu’il avait tout noté qu’il faisait tout. Tu devrais pas avoir de problématique. Florian : L’autre petit problème que je me suis demandé. Avant le début du chantier, est-ce qu’il y a, selon toi, des points d’attention que je dois contrôler avant qu’il ne démarre officiellement ? Kendy : Après, une fois que t’as vérifié la santé financière de l’entreprise, t’as vérifié qu’il était pas en redressement, en liquidation ou truc du genre. Après, sur le chantier, ce que je pense qui est surtout important c’est d’avoir des plans clairs. Ça, c’est indispensable. Faire tes plans sur HomeByMe, un plan 2D et en 3D, tu viens, comme je disais dans le programme, tu placardes tes trucs sur le mur. Là, on peut pas te dire : « Oui, mais je savais pas », etc. S’il y a un problème, on te dit : « Ecoutes, je pense que ce que tu avais noté là, on pourra pas le faire comme ça parce que il y a un problème technique sur le terrain ». Florian : Mais sur mon chantier là, normalement, j’ai pas de construction à faire, c’est de la rénovation. J’ai fait des plans mais ils sont pas forcément en 3D. Kendy : Je te dis, le mieux c’est d’avoir des plans 3D. Florian : Les portes sont déjà là, les fenêtres sont là, le double vitrage, je sais pas, je vais juste rafraîchir un peu. Kendy : Mais ne serait-ce que pour ta salle de bain-là, ta salle de bain au premier étage qu’on avait vu où tu vas décaler la porte, ça, il faut que tu le dessines parce que si tu laisses les mecs faire ça sur le terrain, ça peut ne pas donner ce que tu veux en réalité. Même si tu fais des plans et que peut-être c’est pas vraiment ça que ça donne à la fin, au moins, tu pars d’une base. Je te dis, à chaque fois que j’ai été sur un chantier où ça partait en cacahuète, c’est soit il y a un problème de suivi ou soit il y avait pas des plans ou des fois, les deux. Mais si tu n’as pas de plan, tu sais pas où est-ce que tu vas mettre tes évacuations, où est-ce que tu vas mettre tels trucs, si demain ils partent en cacahuète, ce sera de ta faute. Après, même si t’as des trucs qui sont déjà là, tu les conserves, tu mets leur position actuelle, tu dis que ça reste inchangé, etc. mais les endroits où tu vas faire de nouveaux trucs, il faut que tu les dessines. Je pense que c’est indispensable.
Florian : D’accord. Et puis quelque part aussi, dans la semaine 4, tu dis, à chaque suivi de chantier, il faut tester les installations de l’artisan. Il faut que je teste s’il a bien positionné les évacuations, qu’il a bien refait les sols, etc. Tu entends quoi par tester, en fait ? Kendy : ça, c’est plus à la fin du chantier. Le mec a mis la cuisine et la salle de bain, tu vas ouvrir le robinet pour voir si ça coule correctement, s’il y a pas de fuite, s’il y a pas de truc. Est-ce que il y a de l’eau chaude, c’est des trucs bêtes. Je sais pas si je vous avais raconté, j’ai un logement, peut-être deux ans ou trois ans après, il y a un client qui me dit : « J’ai pas d’eau chaude au niveau du lavabo ». Je lui dis : « C’est pas possible. Vous savez, il faut juste pivoter le robinet à gauche ». Il me dit : « Oui monsieur, c’est bon, je suis pas bête, je sais qu’il faut pivoter à gauche ». Mais comme c’était un indien, je me suis dit, peut-être que chez lui, c’est différent et je lui dis : « Mais il faut pivoter à gauche ». Il me dit : « Oui, j’ai pivoté à gauche et l’eau est froide ». Je dis : « Monsieur, c’est pas, possible. Est-ce que vous avez de l’eau chaude dans la cuisine ? ». Il me dit : « Oui, da ns la cuisine, ça fonctionne mais dans le lavabo, j’ai pas d’eau chaude ». J’étais persuadé que le mec racontait du flan et un jour j’étais là-bas et je me dis : « Tiens, je vais tester son truc d’eau chaude. Et je mets le lavabo à gauche et j’ai pas d’eau chaude, c’est que de l’eau froide. Et je venais voir au niveau du sous-compteur d’eau, je vois que c’est le robinet bleu qui tourne, c’est le compteur bleu qui tourne. Je fais : « Merde ». En fait, les mecs s’étaient trompés, ils avaient mis deux entrées d’eau froide sur le lavabo, juste sur le lavabo. Ça, je l’avais pas testé et en fait, pendant des années j’ai jamais su que il y a pas d’eau chaude dans mon lavabo mais ça, j’aurai pu l’éviter si tout de suite, ils avaient monté le lavabo, j’étais venu et j’avais mis mon truc à gauche et j’avais attendu que ce soit chaud. Boom, OK, c’est chaud, c’est bon, c’est validé et chaque logement comme ça. Des fois, c’est un peu une négligence de dire : « J’ai testé le premier et le deuxième, je pense que le reste est bon ». Non, on teste tout parce que c’est peut-être le dernier. Et moi en l’occurrence, c’était le sixième, c’était le dernier où il y avait pas d’eau chaude. Il faut tout tester et tout regarder, est-ce que ça coule bien, est-ce que ça coule pas à côté. Les portes, pareil, tu fermes, tu ouvres et tu tournes la clé pour voir si ça tourne bien, est-ce que t’as pas de difficulté à ouvrir la porte. Des fois, c’est des petits détails, des petits points de friction comme ça. C’est ça qui va faire qu’en fait, un client va t’appeler à 22h00 et te dire : « J’ai un problème, j’arrive pas à ouvrir la porte ». J’ai un problème comme ça sur un autre logement, je pense que c’était peut-être à cause de l’été ou l’hiver, à une période de l’année, mais je pouvais plus la porte du logement et c’est après que j’ai compris que peut-être, la porte gonflait un peu. Les mecs avaient pas laissé suffisamment de jour ou je sais pas mais en tout cas, ça s’ouvrait pas. Le mecs ont dû ré-intervenir pour pouvoir rectifier le truc. Tous ces petits trucs, si je les avais testés au départ, tu vois tout de suite que il y a un point de friction et quand il y a un point de friction, c’est ce point qui peut amener plus de problème plus tard. Tout de suite, tu réagis, on rectifie pendant que tes mecs sont là et puis après comme ça, quand ils sont partis, on sait que on a pas à le faire revenir. Florian : D’accord. Une dernière question peut-être, tu as évoqué toute à l’heure la position des évacuations, tu as dit que c’était un point important. Quand je regarde la configuration de mon immeuble, surtout la configuration de salle de bain et de la cuisine, par exemple au rez-de-chaussée, ils sont pas collés, ils sont pas côte à côte, ils sont séparés par une cloison. Il y en a un qui est en plein milieu et l’autre qui est tout au fond. Je me posais la question, est-ce qu’on doit relier ça ou pas ? Kendy : Je te dirai, ça dépend de comment c’est agencé par en-dessous. Tu te rappelles, quand j’étais venu te voir et tu m’avais dit que tu voulais mettre ta salle de bain, pour le premier étage, sur un
côté du mur, je t’ai dit : « Tu peux pas le mettre là, tu peux pas mettre ta salle de bain à cet endroit puisque il faut pas oublier que tu as ta salle de bain qui est en bas et tu dois récupérer l’évacuation ». Mais ça, en fait, c’est parce que avec l’habitude, je le vois mais si tu fais tes plans, tu peux tout de suite te poser la même question : « Maintenant, si je mets le toilette ici, l’évacuation va passer par où ? » Parce que elle va pas s’évaporer par les (01.16.29), il faut bien que l’eau aille quelque part. Si tu mets ton tuyau à gauche, tu dois te dire qu’en-dessous, forcément, il doit y avoir une évacuation. Pour te faire un schéma un peu simple, par exemple, on va dire que le premier étage c’est comme ça et tu as décidé de mettre par exemple ta salle de bain ou ton toilette ici et t’as ton rez-de-chaussée ici et tu mets une salle de bain ici et là, c’est la pièce de vie. Tu vois bien que si tu mets ça là, c’est délicat, soit tu seras obligé de faire un coffret ici pour camoufler ton truc mais tu seras obligé de faire un truc dégueulasse, en tout cas, tu pourras pas récupérer le truc qui est là. C’est pour ça qu’il faut se dire : « Je fais mon évacuation ici mais je prévois où ça va descendre, ça va descendre par là. Est-ce que j’ai un point d’eau ici ? Non, j’en ai pas mais à ce moment-là, je m’organise pour que ma salle de bain soit autrement. Peut-être que je vais faire la salle de bain plus dans ce sens-là comme ça, je sais que je peux récupérer le point ici et il sera concordant avec celui-là. Florian : ça veut dire que j’aurai toujours un problème parce que je vois, on pourra déplacer, comme tu me dis, la salle de bain du premier mais au deuxième étage, dans les combles, tu me proposais de faire un loft, il y avait une arrivée d’eau et dans mon esquisse c’est là qu’il fallait mettre la salle de bain. Tel que tu explique là, ça marche pas parce qu’au premier étage, la salle de bain n’est pas située à ce niveau-là. Kendy : Ce que tu dois réfléchir c’est où est ton évacuation parce que là, aujourd’hui, tu as une évacuation, après, il faut voir par où elle passe et quel est son diamètre. Si par exemple, ton évacuation est là aujourd’hui et c’est un trop de petit diamètre, à ce moment-là, tu peux te dire : « Le toilette serait plus par là ». Comme dans ce coin-là, t’as déjà ton toilette, t’as déjà tout qui sort par là, au premier étage, tu peux te mettre ici si tu peux pas exploiter l’évacuation qui est déjà existante parce qu’en général, si t’as déjà un truc existant, il passe bien quelque part. L’idée, c’est vrai que on avait pas regardé ça mais il faudrait regarder par où passe ton évacuation existante et voir si on peut la conserver. Si tu peux la conserver, tu pars avec, ça, si c’est le même diamètre parce que si t’as un diamètre comme ça pour ton évacuation actuellement et que tu veux mettre un diamètre pour les toilettes mais ça, ça marche pas, là, encore, il y a un problème. Il faudrait que tu, sois tu refasses passer l’évacuation ou que tu refasses quelque chose. Mais sinon c’est le genre de question que tu devras te poser, te dire : « Aujourd’hui, j’ai du 45 mais demain, pour les toilettes, j’aurai du 100. Je peux pas faire passer du 100 dans du 45 ». Florian : Tu veux dire qu’on met du 100 à chaque fois pour les évacuations, c’est ça ? Kendy : Pour les toilettes, oui parce que les toilettes, c’est de la grosse commission, tu peux pas laisser un petit tuyau comme ça. Ça, ça va boucher. C’est pour ça que pour les toilettes, on met toujours un gros tuyau comme ça. Les seuls fois où on met un petit tuyau pour les toilettes c’est quand t’as un sani-broyeur mais je vous conseille pas ce genre de système parce que ça fait du bruit, premièrement. Et deuxièmement, ça crée beaucoup de frictions dans le système. Ça tombe souvent en panne, c’est un peu chiant ça. Pour éviter ce genre de problème, vaut mieux partir sur évacuation normale mais si vraiment, vous avez plus le choix, il y a pas le choix du tout, au lieu de ne pas avoir de truc du tout, c’est tout, tu mettras ça mais ça, c’est vraiment en dernier recours.
Florian : ça marche Kendy. Sinon, j’ai plus de question parce que j’avais juste cette petite interrogation pour que ce soit un peu plus clair. Kendy : ça marche. En tout cas, si t’en as d’autres qui te viennent, tu me fais savoir. Ça marche ? Florian : ça marche Kendy. Merci. Kendy : Je t’en prie. Si tu viens d’arriver et que tu as une question, je t’invite à lever la main comme ça, je te donnerai la parole. Mister Vital. Ça fait un moment que je t’ai pas vu, Vital.
(01.21.40) Vital : Bonsoir Kendy. Kendy : Comment vas-tu ? Vital : ça va très bien et toi ? Kendy : ça fait un an que t’es pas venu en session. Vital : Oui, ça fait longtemps, j’avais mis plein de choses en pause mais là, on recommence (01.21.51) un petit peu là (rires). Mais ça va bien. J’avais une question. Là, je suis dans la phase de financement, j’ai trouvé un bien en région parisienne et c’est un bien qui est à 150.000, il y a 200.000 euros de travaux. Et pour les premiers contacts que j’ai eus avec des courtiers et avec les banques, (01.22.23) aux 110%. Et je voulais savoir si t’avais des contacts de courtiers en région Parisienne notamment dans le 93, des personnes qui seraient ouvertes, en tout cas, aux 110% pour faire passer le dossier en banque sachant que, en parallèle, je suis aussi en train de chercher des rendez-vous avec des directeurs de banque. J’envoies des mails, des courriers, je sais pas ce qui est possible mais pour l’instant, j’ai pas encore eu de rendez-vous. Kendy : Mais là, tu m’as dit, le bien fait 150.000 et t’as 200.000 de travaux ? Vital : Oui. C’est une grande maison en très mauvais état. Kendy : Mais là, tu vas faire combien de logement dans ça ? Vital : Je peux en faire six. Kendy : Et t’es sûr que tu rentres dans ton Code 127 avec ça ? Vital : Oui. Kendy : Parce que ça fait 350.000 balles, c’est énorme. Et au niveau financement, je suis pas sûr que 350.000 euros aujourd’hui, déjà, tu as énormément de travaux et tu veux en plus faire du 110%, ça me paraît un peu utopique. C’est très chaud. Je dis pas que ça va pas passer mais il faut t’armer de patience parce que là, même pour des projets à 200.000, les mecs nous chantent des noises. Là, ça fait 350.000 euros et en plus, t’as 200.000 balles de travaux. C’est énorme parce que là, la banque te prête 350.000 euros, ton artisan se barre avec l’argent. Même s’ils vendent le bien, ils récupèrent pas leur argent. Je suis un optimiste, en général, mais si on regarde, je te dis, c’est tendu parce que en
plus, même si t’as six logements, si tu fais de la location standard, je vois mal comment tu rentres dans tes chiffres. Vital : En fait, en faisant le Code 127, je suis à 365.000. Kendy : Tes logements tu vas les louer à combien ? Vital : Ils seront à 750. Kendy : C’est des big logements que tu vas faire alors. Et ça fait combien de surface le bien ? Vital : En surface, c’est 180m². Il y aura des espaces avec les escaliers et parties communes. Kendy : Après, si tu es à 750 euros de loyer, c’est vrai que ça peut le faire. Mais là, au niveau du Cide 127 ça passe mais je crains fortement que tu puisses passer ça à 110% surtout que si tu le présentes en mode « C’est pour du locatif », c’est cuit, c’est mort. Je vois pas de banque qui va te suivre sur ce truc. A moins, ce que tu peux faire, c’est de le présenter en résidence principale mais il faut que l’histoire que tu racontes soit cohérente. Vital : Je pensais leur dire qu’il y a un appartement sur les six pour moi. Kendy : Mais même, je suis pas sûr que ça passera pas parce que c’est énorme, vraiment énorme en termes de budget parce qu’en fait, il faut se mettre à la place de la banque, c’est comme si demain, tu prêtes de l’argent aux gens et ton but c’est de récupérer ta tune mais tu dois évaluer le risque. Et tu te dis : « Ce mec-là, il veut me demander 350.000 euros, il a 150.000 euros de bien. S’il me paie pas, je récupère le bien mais les 200.000 euros, comment je les récupère ? Est-ce qu’il met une garantie ? » Le seul truc qui pourrait faire que ça passe c’est que la banque prend une caution solidaire en mode société de cautionnement. Là, ça pourrait encore le faire mais la société de cautionnement va se poser la question : « Comment je récupère ma tune s’il y a un problème ? » parce que 200.000 balles c’est pas rien. C’est pas mieux de temporiser mais je te dirai, ça peut le faire mais un, il faut pas être en mode je vais passer ça à 110%, je pense que ça va être (01.27.25). La meilleure solution que tu puisses avoir c’est un, essayer de passer ça peut-être en RP si possible et si c’est pas possible, peut-être être enclin à mettre un peu d’apport quitte à arriver à donner d’apport sur les travaux mais ça va forcément augmenter ta demande, tu seras obligé demander plus que les 200.000.C’est ça le truc que je vois. Pour moi, c’est tendu. Après, je veux pas que parce que je te dis ça que tu te dis : « C’est bon, je laisse tomber le truc et puis j’y vais pas », je veux juste que tu te dise : « Là, j’attaque un gros morceau, je dois me préparer » parce que là, c’est vraiment pas simple comme projet parce que je le vois avec des projets on essaie de financer à 200.000, 150.000-200.000, les mecs sont frileux parce que des fois, il y a un peu trop de travaux mais ça reste quand même un budget à peu près convenable. Mais là, on commence à taper dans du gros budget. 350.000 sur un seul projet, je trouve que ça fait beaucoup. Mais si tu veux, ce que je peux quand même faire, j’ai pas de contact à Paris, tu peux m’envoyer un mail et je t’enverrai peut-être quelques contacts de courtiers que j’ai. Tu m’envoies un mail et je t’enverrai les contacts, tu pourras voir avec eux mais je te garantie rien. Je pense que je connais déjà un des courtiers qui te dira : « ça dépasse les 40% du prix du bien. C’est mort ». Mais après, avec les autres, tu pourras quand même tenter et voir un peu ce que ça donne. Vital : Je vais tenter comme ça. Pas de souci.
Kendy : ça marche. En tout cas, si t’as d’autres questions, tu me fais savoir. Ça marche ? Vital : Super. Merci Kendy. Kendy : Je t’en prie. Si tu as une question, je t’invite à lever la main. J’ai plus de question. Si tu as des questions, tu peux éventuellement les écrire dans le chat et puis comme ça, je te répondrais. Florence, je te donne la parole.
(01.30.16) Florence : Bonsoir Kendy. Kendy : Comment vas-tu Florence ? Florence : Bien et toi ? Kendy : ça va nickel. Florence : Bonsoir aux Sprinteurs et aux Sprinteuses. J’ai une question parce qu’en fait, il y a le mandataire immobilier qui m’a envoyé un message ce matin en me disant, je t’ai envoyé un mail d’ailleurs, en me disant que il y a la propriétaire qui a une demande locative et en fait, je me suis posée la question, je me suis demandée si j’acceptais ou pas et, en plus, j’ai reçu les papiers de la banque aujourd’hui concernant les assurances, en fait, je suis pas censée être dans la maison. En fait, le problème c’est que elle demande si elle doit accepter un prochain locataire, elle me demande de prendre le relai pour la gestion du locataire. Kendy : Si tu prévois d’acheter le bien vide, tu leur demandes de pas prendre un locataire, c’est tout. Mais si tu veux prendre un locataire, tu peux. Florence : Mais là, en fait, il y a déjà un premier locataire qui est là pour six mois. Le prochain locataire est censé arrivé le 14 février, il serait là pour un mois. Mais en fait, j’ai dit à la banque concernant l’assurance que pour l’instant, je suis pas dedans. S’il m’arrive quelque chose dans la maison ou je sais pas quoi, est-ce que ça va me poser problème ? Kendy : L’assurance que tu as pris, je sais pas c’était quoi au départ mais de toute façon, une fois que tu fais l’acquisition du bien, tu vas prendre l’assurance. En fait, ce qu’il faut que tu fasses c’est que tu regardes de quelle assurance tu parles : Est-ce que tu parles de l’assurance du prêt ou est-ce que tu parles de l’assurance du bien ? L’assurance du bien, en général, on prend ce qu’on appelle une PNO c’est-à-dire Propriétaire Non-Occupant et ça veut dire que tu n’habites pas le logement. Mais si par exemple, tu as des locataires en mode longues durées, tu devras leur demander de prendre une assurance en mode ils sont locataires, ils prennent une assurance si c’est des gens que tu prends en longue durée. Toi, comme ils vont rester un mois, je sais pas comment tu le constates, est-ce que c’est un truc de courte durée ou pas mais quand c’est une longue durée, tu prends une PNO et ils prennent une assurance locataire. Mais une fois que tu vas te mettre en mode location courte durée, là, tu vas plus prendre une PNO classique, tu vas prendre une assurance où ils auront pu profiter mais avec l’aspect, en gros, tu fais de la location à courte durée parce que tu prendrais une assurance
multi risques et tu dois dire que tu fais de la location courte durée, à ce moment-là même tes meubles seront assurés. Aujourd’hui, si tu es en PNO c’est juste les murs qui sont assurés. Florence : PLE c’est quoi déjà ? Kendy : PNO c’est Propriétaire Non-Occupant. Ça veut dire que quand tu prends une PNO, ça veut déjà dire que tu n’habites pas sur place. Tu seras pas embêtée. L’assurance que tu as aujourd’hui c’est déjà ça ? Florence : Oui, « Vous avez choisi la formule Propriétaire Non-Occupant ». Kendy : T’es déjà considérée comme étant pas à cette adresse comme ça, ça te pose pas de problème. Florence : Et en fait, le truc c’est qu’elle veut que je vienne m’occuper du locataire, faire l’accueil et tout ça. Kendy : J’essaie de comprendre qu’est-ce qui te pose problème, est-ce que c’est le fait que la banque le sache ou est-ce que c’est le fait de venir t’occuper du locataire qui t’embête ? Florence : En fait, oui, c’est ça, venir m’occuper du locataire alors que moi-même, je suis pas pleinement propriétaire des lieux pour le moment parce qu’on devait signer aujourd’hui. Mais comme il manque un document relatant l’historique des propriétaires sur 30 ans, en fait, ma notaire a dit : « Je veux le document, il me le faut absolument sinon je débloque pas les fonds ». Kendy : Non mais ça, c’est pas gênant. J’ai eu les clés de certains de mes logements avant même d’avoir signé l’accord. Les gens m’avaient donné les clés, j’avais même commencé à faire des travaux, j’ai pas commencé à casser mais j’avais commencé à enlever tout le papier peint, tous les trucs, j’avais déjà commencé à tout enlever alors que j’étais même pas encore propriétaire. Ça, c’est pas un problème parce que comme les fonds sont déjà là, c’est jute une histoire de paperasse. Au contraire, tu devrais même être contente de pouvoir aller accueillir ton premier locataire (rires). Non, il y a pas de problème par rapport à ça. Le seul truc qui pourrait se passer c’est si vraiment il y avait un souci avec l’historique et que finalement, tu puisses pas signer. Là, t’auras perdu du temps parce que tu te seras occupée des locataires pour rien. Mais à priori, il y a pas de raison que tu aies ce genre de problématique, c’est juste une question de jour et d’heure. Là, tu peux déjà t’estimer propriétaire et puis prendre en charge ton locataire comme il se doit et t’assoir sur le trône au moment de la signature (rires). Florence : D’accord. Et tu disais qu’après, il fallait que je demande au locataire longue durée de prendre une assurance pour lui, c’est ça ? Kendy : Mais il doit déjà en avoir une. Si il est là depuis un moment, il doit déjà en avoir une, tu lui demandes simplement de te la fournir comme ça, t’auras une copie. Mais déjà, normalement le locataire longue durée a déjà une assurance. Il faut juste qu’il te la donne et puis comme ça, tu sais qu’il est assuré, s’il y a un problème, comme ça, tout va bien. Florence : D’accord. Et la longue durée c’est à partir de six mois, à partir de combien de temps?
Kendy : En fait, t’as pas vraiment de truc longue durée. En fait, soit tu fais du meublé ou soit tu fais de la location nue. Si c’est de la location nue, on considère que ce sera soit un bail sur trois ans ou six ans et si c’est de la location meublée, c’est considéré soit une location de douze mois, ça peut être réduit à neuf mois si c’est, par exemple, pour des étudiants. En pratique, le meublé est toujours court que le nu. Florence : Pour moi, ça sera pas du nu de toute façon. Kendy : En général, c’est des dates qu’on met de base sur le contrat mais il y a pas de truc qui dit, en fait, que la location meublée c’est forcément six mois ou c’est forcément dix mois ou quinze mois. C’est toi qui adaptes au contrat avec ton locataire. Florence : D’accord. Propriétaire Non-Occupant, pour les locataires, il faut que je lui demande son assurance. Et tu m’as dit qu’après, il faudrait que je fasse une modification, c’est ça ? Kendy : Oui c’est ça. Après, si tu gardes des locataires longue durée, comme ils sont là, t’es pas obligée de passer sur l’assurance que j’ai dit. Tu peux prendre une multi risque mais après t’es pas obligée de modifier ton contrat. Mais si tu veux faire de la location courte durée, là, effectivement, c’est mieux de modifier ton contrat en incluant le fait que tu vas faire de la location courte durée et là, même tes meubles sont aussi assurés. Florence : D’accord. Lui, ce serait pour un mois, il viendra à partir du 14 février et il repartirait le 8 mars. Kendy : ça, pour moi, c’est comme c’était une location courte durée, en fait. Là, c’est 14 au 8 mars, ça fait même pas vraiment un mois. Mais après, ça dépend de toi, la stratégie que tu as adapté sur ce bien-là, si tu vas mettre que les gens en longue durée ou si tu vas faire de la courte durée. Si tu sais que tu vas faire de la courte durée, je pense que oui, tu peux même dès maintenant commencer à prévoir ton assurance puisque même pour la signature, il faudrait l’assurance. Là, si t’as déjà la PNO, c’est bon mais après, en fonction de la stratégie que tu vas choisir, il faudrait que tu adaptes ton assurance. Florence : Mais je peux pas faire les deux ? Kendy : C’est-à-dire ? Florence : Par exemple deux chambres en longue durée et une chambre en courte durée. Kendy : Non, parce que c’est un bien que tu vas assurer, ça me paraît tendu. Il faudrait voir avec l’assurance mais ça me paraît tendu. C’est comme si tu me disais : « En fait, j’assure ma voiture, les deux sièges avant tout risque et les sièges arrières en tiers ». Florence : D’accord. C’est bon à savoir ça. En fait, elle avait l’habitude de louer en longue durée, la propriétaire. Kendy : C’est toi qui choisis le truc qui te convient. C’est ce que je te dis, maintenant il faut que tu t’assois sur le trône. C’est toi qui décide : « Je veux faire ça, je fais ça » et puis si t’aimes, tu continues et si t’aimes pas, tu changes mais il faut pas que tu te bloques sur un truc en te disant : « Elle, elle faisait comme ça ». C’est toi qui viens mettre la nouvelle politique. Quand le Président arrive au
pouvoir, il se dit pas : « Mais l’ancien Président faisait comme ça », il dit : « On va changer toutes les lois qu’il a fait passer ». C’est un peu le même truc. Florence : D’accord. Sinon, c’est tout. La lettre pour l’agent immobilier, je suis en train de la faire là. Je pourrai t’envoyer le « brouillon » pour que tu la lises. Kendy : Après, je suis pas avocat. Je ne peux pas vraiment te dire : « Oui, là, effectivement, la virgule, tu l’as pas mise au bon endroit » mais oui, tu peux me l’envoyer, je pourrai jeter un œil. Florence : D’accord. Je vais faire ça comme ça elle partira demain et ce sera bouclé. Sinon, c’est tout. J’ai pas d’autres questions pour le moment. Kendy : ça marche. En tout cas, s’il y en a d’autres qui te viennent, tu me fais savoir. Ça marche ? Florence : D’accord, ça marche. Merci Kendy. Kendy : Je t’en prie Florence. J’ai une autre main levée, Cécilia. Si tu viens d’arriver, n’hésite pas à lever la main. Je donne la parole à Cécilia.
(01.43.27) Cécilia : Bonjour Kendy. Kendy : Salut Cécilia, comment vas-tu ? Cécilia : Je vais bien et toi ? Kendy : ça va nickel. Cécilia : Bonjour tout le monde. C’était plus pour te tenir au courant. J’ai pas fait pas d’offre mais j’ai commencé à un peu chiffrer mes travaux. Par contre, les artisans qui chiffrent les travaux pour moi, ce sont des artisans que les agences immobiliers connaissent. L’avantage, en fait, c’est que déjà pour l’instant, pour faire un premier chiffrage, j’envoie les plans. Ils peuvent aller sans moi parce que je suis pas là en semaine et ensuite, le week-end, je peux retourner avec eux pour voir en détail ce qu’ils avaient dit. Après, j’ai fait retirer un parce que il y a un qui a dit : « C’est bon, je veux pas trop faire ». En fait, il dit que c’est presque impossible de faire... Je lui dis OK. De toute façon, il faut que je retire certains choix. Après, samedi, je vais aller voir d’autres biens encore et cette fois-ci espérer trouver celui qui me va. Pour faire tous mes travaux, je pourrai utiliser les artisans donnés par les agences immobiliers ou c’est mieux que je cherche un artisan de moi-même sachant que c’était difficile déjà de trouver sur cette ville ? Kendy : En tout cas, si les mecs tiennent la route, tu peux quand même bosser avec eux. Pour moi, il y a pas forcément un truc pour se dire qu’on va vraiment pas travailler avec eux ou pas. Ce que je dis, il faut juste pas partir dans une logique où, par exemple, ils ont estimé qu’il y aurait 20.000 euros de travaux et que tu te dises : « J’estime 20.000 euros de travaux ». Cécilia : D’accord. Il faut rajouter un peu pour être sûr.
Kendy : Non, c’est même pas rajouter, il faut soit quelqu’un qui va venir avec toi pour faire une vraie estimation mais tu peux pas te baser sur ce qu’ils vont te dire pour faire ton estimation. Cécilia : Dans ce cas, il faut que j’ai un autre contact artisan pour venir avec moi ? Kendy : Oui, c’est sûr. Il fait que tu aies un artisan qui va venir avec toi, quelqu’un qui va faire le truc comme tu le veux avec la stratégie que tu vas adopter mais surtout, ce qu’il faut c’est bien chiffrer ce que tu veux faire, dire : « Je veux faire ça » et que on te chiffre quelque chose que tu veux vraiment, pas juste un truc qu’ils se sont dits : « Peut-être que ce serait bien de mettre ça comme ça. Ce serait peut-être bien de faire ça comme ça ». Mais nous : « Je veux ça, vous me chiffrez ça et puis seulement à ce moment-là, je vais voir si ça me convient ou pas ». Cécilia : D’accord, j’ai compris. C’est tout pour moi, c’était juste pour dire ça. Kendy : Parfait. En tout cas, si t’as d’autres questions ou autres choses qui te viennent, tu me fais savoir. Ça marche ? Cécilia : D’accord, pas de problème. Merci Kendy. Kendy : Je t’en prie Cécilia. Si tu as une question, je t’invite à lever la main. Je vais charger mon PC histoire qu’il s’éteigne pas. Je sais pas si tu avais des questions, à priori je vois pas de main levée. Je sais pas si t’étais en mode écoute simplement. Je vais regarder dans le chat s’il y avait d’autres questions. A priori, je crois qu’on a fait le tour. C’était tout pour toi ? S’il y a plus d’autres questions, je vais pas te garder plus. On va se retrouver lundi comme d’habitude, 19h00-21h00. D’ici là, je te souhaite un bon week-end. Justement, je dois faire des interviews lundi pour ceux qui ont déjà fini leur projet. Non, pas lundi, mardi à Paris. Si c’est quelque chose qui t’intéresse, tu m’envoies un mail et puis comme ça, on pourra éventuellement se faire une petite interview de Sprinteurs ce mardi à Paris. Si c’est quelque chose qui t’intéresse et que t’as déjà avancé sur ton projet, ce serait intéressant qu’on puisse organiser ça. En tout cas, je te souhaite un bon week-end et puis on se dit à lundi comme d’habitude 19h00-21h00. Salut, ciao.