Juillet 2019 - 220719

K : Salut à toi ! Alors, je ne sais pas si tu m’entends déjà ? Il se trouve, le volume qui ne prend pas. Alors…

OK. Donc, salut à toi ! Je ne sais pas si tu m’entends bien. Est-ce que tu peux me mettre un message dans la Chatbox pour me dire si tu m’entends bien. Alors, on peut commencer tout de suite. Alors, juste que je mette sur les questions.

Alors, Mathieu qui commence très fort avec une question : « Kendy, un immeuble avec des squatteurs, est-ce que ça te dit ? » OK, parfait. Bon bah écoutes, je vais te donner la parole, Mathieu.

Alors, je vais ouvrir la porte, il y a un petit peu de bruit. Bon bah attends ! J’essaie de te donner la parole pour que tu puisses m’en parler un peu plus de ce projet Jessica Gaspard. Jessica Gaspard, Mathieu, hop !

Yes, Mathieu.

M : Donc, on y est.

K : Comment vas-tu ?

M : Bah écoute, ça va bien. Je rentre d’une après-midi de visite, là.

K : Ah, parfait, parfait, parfait ! Alors là, tu es tout frais là alors ?

M : Je suis tout frais. J’arrive, je suis arrivé il y a 10 minutes là, ouais.

K : Bon, c’est cool, c’est cool. Alors du coup, qu’est-ce que ça a donné ces visites, du coup ?

M : Eh bah, j’ai vu un bien atypique, on peut dire ça comme ça.

K : D’accord !

M : Vu qu’on a un immeuble avec trois grands appartements, non pardon quatre grands appartements, dont trois sont occupés par des squatters.

K : OK !

M : Voilà, donc.

K : Alors, c’est… Ils sont en plein dedans encore ? Ils sont en train de partir ? Comment ça se passe là ?

M : Ah non, non, non, ils sont bien installés dedans avec la télé et tout, ils sont à l’aise.

K : Ah ouais, ah ouais ! Bon, à part si vraiment tu peux avoir une grosse décote, mais vraiment une décote de malade mentale, je te dis OK, mais sinon, ça va être le bordel. Parce que pour sortir des gens, c’est un peu chaud. Alors, dis-moi si tu entends le bruit puisque j’ai mis la clim là, mais ça fait un bruit assez bizarre, puisqu’il fait très chaud là. Tu entends un bruit ou pas ?

M : Non, ça ne me gêne pas très honnêtement, du tout.

K : OK. Parfait, parfait ! On va la mettre comme ça. Oui, donc du coup, moi, je te disais : si vraiment c’est… S’il y a une grosse décote, on peut dire « OK ». Mais si à part dans cette situation, pour moi, on va éviter quoi, parce que c’est du bordel à sortir les gens, il faudra voir avec les flics et tout. Pour sortir des gens, c’est vraiment chaud quoi, tu vois. Moi pour sortir ma locatrice… Et puis après même si ce n’est pas un locataire et tout, tu ne peux pas venir et virer les gens comme une brute quoi, tu vois ? Tu es censé faire les choses dans les règles de l’art et surtout, s’il y a des enfants, alors là, c’est encore… c’est encore plus chaud, tu vois ?

M : Ouais.

K : Donc, je crois que maintenant, on est dans la période où on peut les faire partir, tu vois, c’est de mars à octobre, donc là ça va. Mais la procédure, même pour les faire sortir, c’est déjà quelques mois, tu vois ? Parce qu’il faut envoyer un courrier, il faut attendre deux mois après le courrier, et ensuite le… comment il s’appelle, l’huissier, il se déplace et tout. Et là, à partir de ce moment, bah on peut instruire, on peut aller au tribunal. Et à partir de ce moment-là, le tribunal donne son verdict. Mais bon, le verdict peut tomber genre fin septembre, début octobre, ou même fin octobre quoi.

Donc, au moment où ça tombe, peut-être que boom, hop ! Ah bah c’est trop tard, on est obligé d’attendre mars prochain pour les faire sortir quoi. Tu vois ? Donc, je te dirais vraiment il faut que ça en vaille vraiment le coup, mais financièrement qu’on se dise « OK », même si on doit attendre quelques mois pour les faire partir, ça vaut le coup quoi. Mais à part cette situation, next !

M : Ouais. Alors attends, attends puisque je te le raconte entièrement puisque ça, c’était très drôle quand même. Donc, il y a un des appartements, donc ça fait environ 65 m² quand même, qui est dédié au chien, il y a un chien qui vit dans un des apparts.

K : Un chien, mais putain !

M : Ouais. C’est bon ça ? Il y a un chien qui vit dans un des apparts.

K : Et le bill il est à combien au total ?

M : Alors, c’est là où c’est intéressant parce que l’immeuble, il fait 260 m².

K : Ouais.

M : A priori on peut faire… Et c’est déjà un immeuble. Et les appartements sont facilement divisibles, on pourrait faire 12 appartements dedans et c’est à 200 000 euros.

K : 200 000 ? Et on peut en faire douze ?

M : Ouais. Ouais, ouais, ouais. Bon, il y a quatre niveaux, et dans les quatre niveaux, il y a… ouais, c’est ça, il y a 65 m², oui.

K : Et ça fait combien de temps que les squatteurs sont là ?

M : Bah ça fait plus d’un an.

K : Et le mec, il n’a pas réussi à les faire partir ?

M : Non, non, mais en fait, c’est un héritage, c’est-à-dire le mec… En fait, le mec était un marginal à qui appartenait l’immeuble, il est dedans et il a invité ses potes à vivre dedans gratos. Le mec est mort et il a légué tout ça à ses trois enfants qui n’ont pas l’air d’avoir inventé l’eau chaude non plus. Et d’après ce que m’a dit l’agence immobilière, en fait là, ils sont à quelques mois de la saisie parce qu’ils ne paient pas les charges.

K : D’accord ! OK !

M : Donc ce qu’elle m’a dit, c’est que l’un des trois qui est prêt à accepter à n’importe quel prix quoi.

K : Moi, je te dirais et c’est vraiment quelque chose d’indécent. Là, pour moi, dans ce cas-là, avec 12 apparts, moi, je suis prêt à tenter. Ici, il y en a 12, à d’autres, tu m’aurais dit 5, 6, tu aurais dit : bon, on peut trouver mieux. Tu vois ? Mais, si on peut en faire 12, mon gars, moi, je ferais une offre vraiment illicite, tu vois, genre… je ne sais pas, même… Là, c’est 200 000 €, tu m’as dit ?

M : Ouais.

K : Ouais, tu fais un truc même à 100 000 €. Tu vois, même moins de 100 000 €, tu fais 90 000 € ou un truc du genre, tu vois ce que ça donne. Tu fais un truc, même vraiment dégueulasse, dégueulasse, dégueulasse. Tu vois ce que ça donne. Parce que de toute façon, ils sont emmerdés. Et si on saisit le bien, bah ils ne feront même pas 90 000 € si ça se trouve. Parce que c’est en fonction de pourquoi ils saisissent. Des fois, s’il manque juste 15 000 € à rembourser le créancier, bah ils saisissent le bien et ils vendent juste pour pouvoir rembourser le créancier quoi. Donc, ça veut dire que… Moi, j’ai déjà vu des biens à 25 000 euros, c’était des boulangeries et tout, les mecs ils ont fait faillite, et puis, ils ne pouvaient pas rembourser. Donc à 25 000 euros, ça partait aux enchères quoi. Le seul inconvénient, c’est que tu es obligé de sortir le cash tout de suite, tu vois, quand tu achètes aux enchères, mais du coup, tu peux faire vraiment de belle culbute.

Donc là, si tu leur proposes même 90 000 €, je pense qu’ils peuvent être tentés d’accepter quoi, parce qu’ils feraient beaucoup moins que… Du moins, ils feraient beaucoup plus dégueulasses s’ils laissent le bien être saisi, quoi. Tu vois ? Donc, essaie de voir cette semaine, tu peux essayer de faire vraiment une offre là-dessus. Tape dedans, et puis après, tu vois comment ça réagit. En fonction de comment ça réagit, bah tu repositionneras s’il le faut. Mais au moins si tu peux en faire 12, déjà tu dois être au-dessus ton code 127, tu seras dedans confortablement. Et puis après, il faudra juste que tu te laisses *0:09:31. 6*

OK, s’il y en a quatre qui sont squattés, mais limite tu ne les comptes pas en attendant et tu fais ton budget sur les autres, quoi. Tu vois ? Mais, pour moi, ça peut valoir le coup. Parce que les faire sortir, c’est juste du temps que ça te prendra et puis allez même pas 1 000 € quoi. Parce que l’huissier, il prend un pourcentage sur le montant qui est dû. Mais comme c’est des squatteurs, il n’y a pas de montant dû. Donc il fera venir… du moins, il viendra et il verra qu’effectivement c’est squatté, on fera le truc avec le tribunal et puis après, boom, tu auras le… comment dire, les défenses de l’ordre qui viendront. Ils vont te dire, bah ils vont bloquer par exemple une matinée, ils vont te dire : « Nous, on peut venir telle date à telle heure, il faudrait que tu sois là ». Et puis, ils vont virer les gens, et puis toi, tu reprends ton bien, quoi.

M : D’accord ! OK ! Et on ne peut pas mettre en conditions suspensives de l’offre d’achat, le fait que l’immeuble soit vide, par exemple ?

K : Ça, tu peux le mettre, mais s’ils n’ont pas réussi à le faire… à le vider depuis le temps, je ne suis pas sûr qu’ils vont réussir. Donc, la condition suspensive que tu vas mettre, c’est juste pour t’empêcher d’acheter quoi. Alors, tu peux la mettre, mais ça ne va pas débloquer la situation. Je pense qu’il faut plus l’utiliser dans le sens où on vient taper dans le prix quoi. Bon, moi, je veux bien prendre le bien dans cet état-là, mais par contre, vous comprenez, moi, ça va me prendre du temps pour faire sortir les gens, etc. Donc, ça vaut bien un petit billet de 100 000 € quoi.

M : D’accord ! Si je ne vois que des squatteurs, ouais, donc, ouais, ouais, je comprends ouais. Ouais, je comprends. OK ! Si je m’occupe des squatteurs, je comprends, mais…

K : Mais, juste les conditions suspensives, *0:11:11*… Hein ?

M : Ouais, j’ai compris ce que tu voulais dire, si je m’occupe des squatteurs, je prends pour vraiment pas cher, quoi.

K : Bah ouais, c’est ça, c’est ça. Mais, après, tu peux toujours dire, bah, comme… en plus, s’il sera squatté, il a été squatté donc il était détérioré et tout et il y aura beaucoup plus de travaux. Mais, tu vois, tu mets les listes des trucs et puis toi, tu fais ton offre agressive, et tu vois un peu ce que ça donne. Mais je pense que s’ils sont vraiment à la limite de la saisie, tu peux vraiment faire une belle culbute. Parce que je te dis, à cause d’une saisie, on saisit et puis les mecs, ils vendent ça aux enchères, mais pour une bouchée de pain. Si genre, il reste 40 000 € à rembourser, ils vendent ça à 50 000 € et puis c’est tout. Et puis les mecs, ils se démerdent.

M : Ouais. Ouais, je comprends. OK.

K : Donc, essaie de faire ça. Et puis, tu me diras un petit peu comment ça s’est passé cette semaine, mais essaie d’avancer sur cette partie quoi.

M : OK, d’accord.

K : Et du coup, ça en est où ton *0:12:18. 1*

M : J’ai une question concernant… Bah, voilà, c’est ça dont je voulais te parler.

K : Tu as dit quoi ?

M : Justement, c’est ça dont je voulais te parler. En fait, ce qui se passe, c’est que tous les artisans que j’ai eu au téléphone, en fait, ils me demandent direct : « Est-ce que le bien vous appartient déjà ou est-ce que vous êtes en négociation ? » Tout ça.

K : Ouais, ils sont bons, tu vois. Ils sont bons les mecs. Ouais, et du coup, ils ont dit de venir ou pas ?

M : Ah, ils me disent : « on revient et vous payez le devis quoi ».

K : Ouais. Putain ! Ouais. Bon, après pff ouais. C’est vrai que je te dis c’est pour ça qu’il ne faut pas poser la question. Alors, il faut voir comment tu le présentes. Je dis… ou alors, la prochaine fois, tu dis « ouais, j’ai… », tu vois : « j’ai un immeuble dans lequel j’aimerai faire des travaux ». Alors, quand tu dis : il ne sait pas qu’il t’appartient, c’est juste qu’il y a un immeuble dans lequel tu voudrais faire des travaux. Parce que je te dis, si tu leur dis de venir gratos, les mecs ils ne vont pas venir, du moins en tout cas, soit ils viennent et puis vont te bâcler le boulot, c’est chaud quoi.

Donc essaies soit d’en appeler d’autres ou alors essaies 123devis, je ne sais plus si ça s’appelait comme ça maintenant, mais je crois ça a changé de nom. Ça doit s’appeler travaux ou quelque chose. Tu fais ça et puis tu essaies de faire venir des artisans. Mais c’est sûr que l’artisan… Moi, après, je le comprends le mec, tu vois, il se dit : « ouais, je me déplace pour rien », tu vois ça lui casse les pieds quoi au mec.

M : Ouais, je comprends aussi. Ouais, c’est clair.

K : Donc, soit tu essaies de la présenter, donc tu présentes la chose un peu en mode : « bah, ouais, c’est un projet là ». Tu vois il y a… En gros, il ne faut pas mentir, mais tu lui dis : « ouais j’ai un immeuble que j’ai *0:14:10*

M : *0:14:11. 3* ils vont poser la question très clairement. Donc il n’y avait pas moyen d’aller dans les environs.

K : C’est un peu le truc. Écoutes bah après, soit tu peux la présenter autrement, tu dis : « bon bah, écoutez, moi je suis investisseur là. Bon, j’ai déjà fait une pré-étude de mes travaux, mais là j’aimerais avoir un truc un peu plus précis donc… Bon, moi l’idée, ce que je… Là, je joue transparent avec vous, moi ce que je recherche c’est un partenaire. D’accord ? Donc, moi je suis dans l’optique d’investir et réinvestir, donc moi je cherche quelqu’un qui sera là avec moi pour toutes mes opérations ». Donc là, c’est l’une de… tu as déjà acheté ta résidence principale, tu m’as dit, toi, non ?

M : Ouais.

K : Ouais, tu dis : « bah, ça c’est mon deuxième achat ». Donc là, on est sur le deuxième achat, donc tu n’as pas menti, tu dis c’est le deuxième achat là. Donc là, on est parti sur un truc un peu plus gros. Donc, bon l’idée c’est de voir un peu comment ça se passe. Et puis l’idée, si ça se passe bien entre nous, pour les autres affaires, bah je ferai appel à vous directement. Parce que clairement moi, je suis investisseur, je n’ai pas le temps d’aller fréquenter ou du moins voir tout le monde quoi. C’est-à-dire que je vais trouver un bon partenaire, et une fois que je l’ai trouvé, je le garde. OK ? Donc si ça vous intéresse de faire partie de l’équipe, bon bah venez faire le devis et puis (Rire.). Mais faut vendre la chose, quoi. C’est vraiment il faut que tu la vendes d’une certaine façon pour que le mec, il se déplace. Parce que sinon tu vas devoir débourser des euros, alors que si le bien ne t’intéresse pas plus que ça ou si tu n’as pas obtenu le bien, tu auras payé pour rien. Mais, essaies 123devis, là, du moins travaux…

M : Je suis d’accord avec toi. Je l’ai regardé vite fait, ça a l’air d’être de l’estimation en ligne, non ? C’est ça ou c’est autre chose ?

K : Bah, en fait, c’est un truc où c’est un peu comme un courtier en travaux, c’est total, mais en fait, eux, ils te mettent juste en contact avec l’artisan. Et en fait, l’artisan, il paye genre 10 ou 15 € pour avoir ton numéro. Et après, lui, il t’appelle, et puis le mec, il vient te voir. Et puis, il fait le devis et puis voilà, quoi. Tu vois ?

M : D’accord !

K : En gros, c’est l’artisan qui paie le contact. Donc là, tu n’as pas à te soucier par rapport à ça. Donc, tu appelles et puis tu dis que tu as un projet pour faire tant d’appartements et que… et puis voilà. Mais après sinon, si tu ne veux pas du tout te prendre la tête, tu fais une estimation très grossière à 1 000 €, et puis après, tu avances sur ton projet comme ça quoi. Tu vois ? Et puis quitte à faire venir l’artisan entre la signature du compromis, et puis voilà, tu vois, quitte à mettre ça en conditions suspensives. Il ne faut pas que tu te bloques juste pour le devis quoi. Si ça te bloque, bah c’est tout, tu fais ton estimation grossière. De toute façon, si tu passes à 1 000 €, si le mec, il a 700 € du m², bah tu passeras encore quoi donc ça, c’est à voir.

M : D’accord !

K : Et, de toute façon si tu devais être à 1 200 ou 1 000 € du m², ça voudrait dire que ce n’est même pas la peine que tu continues le projet, tu pourrais déjà t’arrêter. Donc, tu seras en phase de compromis, tu diras : bah, tu n’as pas trouvé de financement et puis tu sortiras. Mais l’idée, il faut que tu puisses, toi, avancer sur ce projet-là. Il ne faut pas que tu restes bloqué quoi. OK ?

M : D’accord ! OK !

K : Bon bah, essaies là de toute façon, tu as… Pour cette semaine, c’est déjà 1 : essayer de trouver un artisan pour venir faire le devis là. Et puis 2 : essaies de faire une offre là pour l’autre projet, qui sait si celui-ci passe aussi, bah si on peut passer les deux, donc on passe les deux, ouais. Si on peut passer celui qui ramène le plus de cash, on passera celui qui ramène le plus de cash quoi.

M : Clairement, clairement, clairement, clairement, clairement. Et puis, *0:17:57. 7*, à part ça, à part que bon, du coup, il y a des squatteurs donc ça pue du coup, mais à part ça, l’immeuble, il est nickel en plus, il est vraiment nickel.

K : Bah, mec, crois-moi que des trucs de squatteurs, il y en a plein qui en ont eu, tu n’es pas le premier ni le dernier qui aura des squatteurs. Et toi en plus, soit ils n’ont peut-être pas cassé des trucs. Moi, j’ai été visiter des biens où les mecs, ils avaient squatté et ensuite quand ils sont partis, ils ont coupé tous les cuivres. Donc ce qui était plomberie, tout était à refaire, puisque les mecs, ils avaient pris tout le cuivre, tout ce qui était fonte ou tout, ils ont tout pris quoi pour ramener à la ferraillerie. Non, non, c’était… ils ont pété les vitres. À la fin, les mecs ils étaient obligés de mettre des planches, non pas des planches, comment ça s’appelle, du contre-plaqué là pour office de fenêtre quoi, tu vois ? C’était un bordel. Mais, ça, c’est bon aussi parce que tu peux vraiment faire des belles opérations quand tu as ces situations-là quoi. OK ?

M : D’accord ! OK ! OK ! Bon bah, on va essayer et puis je te tiens au courant alors.

K : Bon, on fait comme ça alors Mathieu. En tout cas, dès que tu as du nouveau pour jeudi, tu pourras me dire un petit peu comment ça s’est passé, OK ?

M : Ça marche.

K : Ça marche. Allez, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonnerai la parole tout à l’heure.

Alors, là j’ai une autre question de Sylvia : comment se passe le paiement du notaire ? Alors, attends, Sylvia, je vais te donner la parole, hop ! Alors, je… Ton micro est désactivé Sylvia. Coucou !

S : Ah ! Est-ce que vous m’entendez là ?

K : On t’entend, ouais, on t’entend. Comment vas-tu ?

S : Ouais. Là, ça va, ça va nickel, en vacances donc c’est la fête.

K : Ah oui ! Tu es en Guatemala*0:19:42. 2* ?

S : Bah oui.

K : Ah, c’est cool. Non, c’est bien, Sylvia. Alors, du coup, tu disais : comment se passe le paiement du notaire ? À quelle étape ?

S : Ouais, voilà. Parce que tu vois, là, genre l’agence, en fait, me dit… Enfin non, je me pose la question, vu que nous, tu nous conseillais d’avoir notre propre notaire hein, tu vois ? Mais, dans ces cas-là, on fait les 10 %, donc va faire les 8 % du notaire, ce sera pour qui, pour lequel en fait, pour notre notaire ou pour le notaire de l’agence ? C’était une question comme ça.

K : Oui, c’est une bonne question. C’est une bonne question que tu te poses. Alors, il y a plusieurs étapes pour payer le notaire, entre guillemets. Donc quand tu vas signer le compromis, il se peut que le notaire te dise : « bah nous, pour qu’on fasse la rédaction du compromis, vous devez payer 200-300 € ». Alors, il ne faut pas que ça dépasse les 500 € quoi, tu vois. Donc là, effectivement, c’est toi qui *0:20:34*.

S : 500 €, d’accord.

K : Ouais, tu fais un chèque et puis voilà, ou alors tu fais un virement et là, tu le fais à ton notaire à toi et c’est lui qui fera la séparation. Et pour répondre à ta deuxième question, pour le paiement du notaire, le notaire, lui, il se paie directement, il va faire ce qu’on appelle un appel de fonds à la banque. Et quand la banque aura donné ou du moins une fois que la banque t’aura donné ton accord de prêt et tout, eux ils font l’appel de fonds, ils récupèrent l’argent et eux, ils vont se servir directement.

S : Ah, OK.

K : C’est-à-dire que toi, l’argent ne transite même pas par toi, c’est directement envoyé de la banque au notaire. Et le notaire, lui, il prend, il prend ce qu’il faut, et eux entre eux, ils vont se séparer, ils se divisent la mise quoi.

S : D’accord, OK.

K : Et c’est justement *0:21:20* les mecs, ils préfèrent être tout seul quoi, tu vois, genre le notaire demandais de *0:21:24*

S : Ouais. Bah oui, bah oui, j’imagine. D’accord. OK, ça marche. Ça marche, ça marche.

K : Et du coup, si tu parles le montant. Et maintenant, il y a une nouvelle loi qui est sortie il n’y a pas longtemps justement avec… parce qu’il manquait des notaires à part les endroits, donc il y a certains notaires qui, eux, maintenant refusent de se déplacer plus loin que leur secteur parce que justement maintenant, ils peuvent… comment dire, ils doivent s’arranger entre eux pour savoir qui feront quoi. Et du coup, maintenant, c’est… du moins, si tu es à Paris et que ton notaire est à Paris, ton bien il est peut-être dans le Nord, il se peut que tu tombes sur le notaire un peu dans sept ans qui est contre… tu vois, parce qu’il y a les rebelles un peu qui disent : « non, moi, je n’ai pas envie d’y aller », bon qui te dira bah, non, lui, il ne va pas là-bas quoi, ou alors tu dois le payer lui. Mais, dans ce cas-là, tu ne prends pas ce notaire-là, lui, ce mec-là on ne le prend pas. Soit c’est lui qui te dit que tu es obligé le payer un peu, on ne prend pas, nous, on ne prend que les mecs qui sont au pied pour séparer la mise entre eux et puis c’est tout, quoi.

S : D’accord. OK, OK. Ça marche, OK.

K : Mais ça, il va te le dire dès que… quand tu vas l’appeler, tu lui dis : « le bien il est à tel endroit ». Il va te dire : « bah, non, si c’est à tel endroit, c’est une zone que je ne fais pas », donc tu te démerdes. Ou alors il te dira : « oui, je veux bien, mais du coup, il faudra que tu paies » ou alors il te dit *0:22:52. 0*

S : OK. Bah, ça marche.

K : Voilà. Donc du coup, maintenant, il faut que tu avances. Alors, je ne sais pas si tu as eu déjà un retour depuis. Ah, mais là, de toute façon, tu as eu l’accord, et du coup, tu as eu un retour pour pouvoir fixer la date ou pas ?

S : Tu m’entends, là ?

K : Alors, je ne t’entends pas là.

S : Est-ce que tu m’entends là ? Comment…

K : Ouais, je t’entends, mais je t’entends de loin. Ah, tu n’as pas la 4G là. Bon, je t’ai perdu Sylvia. OK, je te redonne la parole tout à l’heure, là je t’ai perdu.

S : Là, c’est bon, je suis là ! Tu es là ? Ouais, c’est bon.

K : Ah, tu es là ?

S : Désolée, vas-y pour la technique, mais c’est bon.

K : OK. Du coup, je te disais, tu as eu un retour pour la date de signature ou pas du tout ?

S : Ouais. Donc, en fait, tu sais, il y en avait… Enfin il y en avait deux qui avaient été acceptés. Alors, finalement, j’ai appelé le mec là pour l’immeuble à 130 000 € là, et du coup tu sais, par rapport à toutes les conditions qu’il avait mises en place, et il m’a dit que non, s’il n’y a pas moyen de faire un séquestre, que lui en gros, ça ne le convient pas quoi. Parce qu’il y a de 10 % donc du coup, bon, j’ai nexté. Donc je l’ai appelé ce matin.

K : OK. Bon bah, c’est tout.

S : Voilà.

K : Et puis, il va avoir quelqu’un d’autre qui va lui donner ses 10 %, mais pas possible du coup.

S : Ouais. Donc du coup, ouais. Donc, ce matin, je lui ai dit ça, et du coup, il y a l’autre qui m’a donné, tu sais, une fiche, il y a une fiche à remplir avec état civil, etc., pour l’édition du compromis. Donc, je lui envoie ça, mais tu sais… Et c’est pour ça que je t’ai posé la question du notaire parce qu’en bas, enfin tout en bas de la fiche, il me demande c’est qui mon notaire. Donc du coup, il faut déjà que je cherche moi un notaire pour lui envoyer déjà ou du coup comment ça se passe exactement, si je devrai attendre un petit peu. Il faut déjà que je le vois.

K : Ouais, tu peux *0:24:46* tu appelles, tu vois, ça se fait vite quoi. Tu appelles, tu regardes sur internet. Et puis, tu vois, pas loin, soit pas loin de chez toi ou pas loin du bien, et puis tu l’appelles, tu lui dis que tu veux qu’il t’accompagne sur ce bien-là et puis c’est parti, quoi.

S : Et puis c’est bon. D’accord, OK. Bon bah ça marche.

K : Non, mais c’est cool.

S : Mais écoute, on en est là quoi.

K : Bon bah, c’est parfait. En tout cas, ça c’est bien. C’est bien, tu as déjà bien avancé là, donc c’est cool.

S : Ouais, bah ouf ! (Rire.)

K : Non, c’est bien. Ça veut dire que d’ici, peut-être d’ici août, on devrait déjà être bien avancé du coup.

S : Ouais, j’espère, j’espère, normalement là, ça devrait m’initier, j’espère après.

K : Oui. Ça va se développer. Non, mais ça marche, ça marche. Je ne sais pas si tu avais d’autres questions ?

S : Bah là, pour le coup pas si tout de suite, non, mais bon je reste connectée de toute façon. Si j’en ai une qui me revient, je vous fais signe.

K : Ça marche. On fait comme ça alors. Bon bah à tout à l’heure alors.

S : A toute, merci.

K : OK. Je vois qu’il y a Johan qui est présent, je vois Jessica également, je vois Laure, je vois Raphaël. Alors, on va faire un coucou à Johan. Alors, attends. Johanne, je te donne la parole.

Alors, ton micro est désactivé Johan, il faut juste que tu l’actives. Normalement on devrait t’entendre.

J : Oui. Allô ! Là, tu m’entends ?

K : Yes. Yes. Comment vas-tu Johan ?

J : Bah, écoute, ça va bien Kendy. Ça va nickel. Et toi ?

K : Bah ça va nickel. On est là, on est là, il fait chaud, mais ça va. On est là, tranquille.

J : OK, OK, OK. Bah écoute, je vais te donner des nouvelles un peu de là où j’en suis. Donc lundi dernier, je n’ai pas pu être là jeudi dernier, mais lundi dernier j’étais là, on s’était quitté sur le fait… Donc je t’avais dit que le lendemain, donc mardi dernier, j’allais signer le compromis, donc c’est chose faite : compromis signé.

K : OK, OK !

J : Donc, là j’ai une copie signée. Et là, il est envoyé. Enfin, il est du côté du vendeur pour qu’il le signe, et ensuite que je reçois ma copie signée par moi et par le vendeur. Donc ça, c’est en cours.

K : D’accord, OK. OK, parfait.

J : Ensuite, tu m’avais dit aussi pour tout ce qui est devis, voilà, je n’étais pas au point mort, mais j’étais un peu au ralenti. Donc ce que j’ai fait là direct, j’ai contacté pas mal d’artisans. Donc là, demain, demain j’y retourne, donc demain après-midi et là, j’ai déjà calé quatre rendez-vous, donc j’enchaîne, j’enchaîne. J’ai quatre rendez-vous et tout l’après-midi, je vois des artisans pour, voilà, multiplier les devis.

K : OK. Bon bah, c’est parfait. Et du coup, essaies un peu de… du moins, essaies de voir un peu le feeling que tu avais déjà avec les artisans et puis essaies de vraiment… L’idéal, ce serait même que tu fasses déjà tes plans. Si tu peux leur dire de faire tes plans un peu, de savoir un petit peu ce que toi tu as prévu de faire comme ça, quand t’y vas, tu leur proposes voilà ce que je veux faire, voici les plans 3D et tout, tu vois. Ça donne déjà une idée, et puis au moins les mecs, ils sauront quoi choisir et tout quoi. Tu vois ?

J : Mais en fait ce que j’ai fait, j’ai fait un peu ça en fait. Déjà je l’ai fait au*0:27:52. 0*, j’ai fait en *0:27:53. 0 * de tout l’immeuble, en tout cas de tous les appartements qui sont à rénover. Et en fait, ce que j’ai fait c’est un peu un fichier PDF. À chacun, j’ai envoyé en fait… à chaque artisan, j’ai envoyé un PDF avec des photos du bien actuel classées par étage et par appartement, donc ça c’est l’état actuel. Et ensuite j’ai sorti des plans. Donc, j’ai fait mon by me*0:28:09. 8* et ensuite j’ai mis une vue 2D de haut, comme ça j’ai mis un peu les surfaces et tout ça, en gros pour qu’ils aient une idée. Quand ils arrivent sur place, ils savent déjà dans quoi ils mettent les pieds.

K : OK, bah c’est cool ça.

J : Et ensuite, ce que je dois finir là, c’est un peu appartement par appartement, le listing des choses que je veux faire et… bon, j’espère qu’il n’y a pas de copyright sur tes présentations, mais en fait je souhaite…

K : C’est pour toi mon gars, ne t’inquiètes pas, il n’y a pas de copyright.

J : Je vais prendre des… en fait, des captures un peu en fait et je veux dire un peu, vraiment donner une idée un peu de ce que je veux comme produit fini, quoi. Voilà un peu les matériaux donc on reste sur du stratifié, voilà quoi. Donc…

K : Essaies d’avancer. Après, bon là, le mec, il ne pourra pas te faire un truc très précis, tu vois, mais au moins ça va te donner déjà une idée de ce qu’il va prendre déjà, tu vois. Au moins, il va te mettre un prix au m² par exemple pour le stratifié, un prix pour la pose des douches et tout. Et puis, une fois que tu as tout ça, tu pourras avancer. Alors, juste autre question : est-ce que tu as déjà validé la date à laquelle le vendeur va signer le compromis ?

J : La date à laquelle il va… Non, je t’avoue, pas vraiment. Quand j’ai quitté… enfin, quand j’ai signé à l’agence, il m’a dit que normalement, sous dix jours, je devrais recevoir ma copie signée avec la signature du vendeur par recommandé quoi, donc sous dix jours. Donc ça devait arriver dans…

K : Parce que le vendeur allait signer dans la foulée tout de suite, OK. Non, mais c’est bon. Parce qu’il ne faut pas qu’il y ait trop de temps comme ça, tu vois. Une fois que t’as reçu ton compromis, bah, tu peux tout de suite enchaîner avec la recherche du financement, parce que le financement, ça va être une petite histoire aussi quoi, tu vois. Donc, il faut que tu puisses tout de suite enchaîner dès que tu as le compromis, que tu te prépares, quoi.

J : Bah oui, c’est le but, en fait. Pourquoi je me suis speedé un peu comme tu as dit pour les devis ? En fait, c’est pour avoir une idée plus précise vraiment du coût des travaux et pour avoir un prix plus précis en fait pour la demande de financement. Je veux vraiment arriver à avoir le financement.

K : Alors, c’est justement pendant tout ça, même si le mec, il te dit, je ne sais pas, 84 554,17 €, toi, tu ne vas pas demander un financement de ce montant-là, toi, il faudra toujours que tu prennes un peu plus… En gros, tu essaies de prendre le maximum que tu peux. En gros, clairement c’est ça, tu prends le max que tu peux au niveau de la banque, et ce que tu n’as pas besoin tu laisses, tu vois. Mais il ne faut surtout pas se dire, bon, tu prends le montant exact parce que demain, il y a personne en gros comme le dit qui peut te faire un devis à l’euro ou au centime près, ça ce n’est pas possible. Parce que alors… Tu vois, moi, par exemple, quand le mec il va aller faire des travaux, au début on avait même prévu de mettre des rideaux, machin et tout, et après un beau jour, il m’appelle : « Kendy, ouais, le mur, il tremble ! » « Fais chier, putain », « Bah, qu’est-ce qu’on fait ? », bah qu’est-ce que tu veux qu’on fasse, mec ? Tu me les refais, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Mais là, quand tu dis « on refait », bah ce n’est pas avec le Saint-Esprit, quoi, c’est avec des euros qu’on refait le mur, tu vois ? Donc, il faut vraiment se préparer à ces éventualités-là. Donc, si tu peux, si genre la banque te dit : « Bah, nous, on peut te prêter genre 150 000 € », bah, même si tu n’as besoin que 80 000 €, tu prends les 150 000 € quand même. Et à la fin, quand tu auras fini tes travaux, tu dis : « bah, écoutez, j’ai plus besoin de ce montant-là, je vous le rends ». Et même ça, tu ne vas pas le faire tout de suite, tu attendras que ton différé soit passé. Et à la fin du différé, tu dis : « finalement, je n’ai pas utilisé tout le montant. Donc vous pouvez reprendre le reste quoi » Tu vois ?

J : Oui, mais est-ce que je ne vais pas payer des frais de remboursement anticipé ?

K : Mais non, parce que ce sera un montant qui sera prévu pour les travaux. Et pour les travaux, ce n’est pas du tout la même chose. Tu pourras juste dire : « je n’ai pas utilisé tout le budget travaux », donc tu rembourses les travaux. En fait, les frais anticipés… du moins, pour les trucs anticipés, là, tu n’auras ça que sur la partie du financement du bien en fait.

J : Ouais. D’accord.

K : Mais tu vas quand même payer des intérêts. Tu vois, tu vas payer des intérêts, et même les intérêts, tu dois les payer à hauteur du montant que tu as débloqué, c’est-à-dire que les premiers mois, si tu ne débloques pas grand-chose, mais tu ne paies pas grand-chose en intérêt, tu vois ? Tu vas juste payer… en fait, ce que tu commences à payer en intérêt, c’est que la partie qui a servi à acheter le bâti, c’est-à-dire les murs. Tu vois ? Mais toutes les parties sur les travaux, tu vas commencer vraiment à les payer au fur et à mesure que tu vas débloquer le budget travaux. Donc, tu as tout intérêt à prendre le budget, le max que tu peux prendre, en gardant à l’esprit que tu ne vas pas l’utiliser. Tu vois, le but ce n’est pas de flinguer ton budget, c’est de te dire : « bah, je l’ai, au cas où il y a un souci, je peux l’utiliser », que ton chantier ne soit pas bloqué parce que si demain, il te manque 10 000 balles et que ton chantier il est bloqué, bah, tu vois c’est con. Tu es obligé de refaire un prêt et tout, alors que là le truc il est lissé sur 20 ans, c’est… c’est un autre délire.

Donc tout ce que tu peux prendre, tu le prends, mais en gardant à l’esprit : voici ce que tu ne dois pas dépasser. Et même j’ai envie de te dire, même si tu as le budget, il faut que tu te dises « OK ». Il faut que tu sois bien, il faut que tu sois entre 500 et 700 € du m². Si tu es dans cette fourchette-là, tu sais que tu as vraiment bien géré tes travaux quoi, tu as bien négocié, tu es au top du top, là. Si tu as 1 000 € au m², il paraît que c’est que là, tu t’es fait *0:33:29. 3* et puis, voilà quoi. Mais vraiment, pour être bien, il faut être entre les 500 et 700 € du m² quoi. C’est vrai que pour moi c’est… tu as bien négocié, tu es dans le bon rapport entre qualité/prix quoi.

J : Ouais, je vois ce que tu veux dire. À la limite, en fait, moi, ce que… en fait, pourquoi j’insiste autant sur le devis, c’est juste pour… j’ai mon code 127 en tête, donc j’ai mon prix maxi que je peux me permettre. Juste pour savoir si avec le devis que j’ai, est-ce que je suis toujours dans mon code 127 ? Parce que si je suis dedans, bon, cool, je prends le code 127, je prends le maximum. Par contre, si je vois que je suis déjà au-dessus, là c’est chaud.

K : Ouais, c’est chaud. Bah, exactement. Après, ce qu’il faut que tu fasses, c’est… justement, il faut que tu fasses passer plusieurs artisans, parce que tu peux tomber sur un mec qui facture très cher, comme tu peux tomber sur un mec qui ne facture pas cher du tout. Moi, j’ai eu des devis où le mec, il prenait 3 000 € pour faire un appartement, je dis : « mais mec, même si tu viens de je ne sais où, ce n’est pas possible ». Tu vois ? Après, il s’est… C’est toi qui va jouer le truc. Si le mec il te… Par exemple, moi je t’ai dit pour une cuisine, sur le fichier de travaux, je t’ai dit par exemple, c’est 1 300 à 1 400 €. Si le mec, il te dit : « bah, il va te sortir une cuisine pour 300 € », tu dois te poser la question : « mais comment il va faire ? » Tu vois ? Comment tu fais ? Je veux bien, mais comment tu fais ? Tu l’inventes ? Tu vois ? Et, c’est ça qu’il faut que tu voies. Donc, même si tu as des mecs… tu as plusieurs artisans, tu vas pouvoir jauger et voir. OK, tuas un prix haut, tu as un prix bas, et si tu vois que ça se tient, bah OK, là tu pourras juger. OK, est-ce que tu es vraiment en dehors de ton code 127 ? Si les trois sont hors code 127, bah, OK, tu es vraiment hors course, donc là, il faut…

Tu vois, il y a des trucs qu’il ne faudra pas faire si… Il faudra voir comment on réagence ton devis ou alors si c’est vraiment que le bien il est vraiment foutu, bah, c’est tout, on next.

J : Ouais.

K : Mais bon, normalement, maintenant tu devrais avoir l’œil. Tu vois ? Tu ne devrais pas avoir de grosse surprise de malade mental, c’est… parce que pff, ouais, tu as déjà visité suffisamment de biens. Tu vois. Tout ce qui va arriver tout et tout, c’est des choses que tu as déjà pu regarder. Tu vois ? C’est à part. Moi, je te dis à part si des trucs qui peuvent arriver comme ça, c’est genre tu n’as pas regardé toute la partie étanchéité de la toiture ou bien tu n’avais pas vu qu’il y avait des infiltrations et tout ». Et là, quand on te dit : « bah, mec, il y a une grosse infiltration, tu n’as pas vu ». Mais, ça maintenant tu sais le voir, les taches et tout, ce n’est pas quelque chose que tu vas rater normalement. Tu vois ? Donc, pour moi, il ne devrait pas y avoir de grosse surprise, ça peut être un petit peu plus ou un petit peu moins, mais tu ne seras pas genre au double quoi, ce n’est pas possible.

J : OK.

K : OK ? Mais, écoute, ce que tu fais c’est que tu essaies de faire tes visites là d’ici demain là, et puis comme ça, toi, tu auras déjà… En plus, tu auras le temps… Ah ouais, mais le temps qu’ils fassent les devis, bon tu ne les auras peut-être pas cette semaine, mais bon d’ici, je pense, la semaine prochaine tu devras avoir les devis. Si le mec, il t’envoie un devis après-demain, là encore à part non, je ne sais pas, mais s’il t’envoie le devis après-demain, c’est chelou aussi, tu vois, par exemple. Ça, c’est juste pour te donner un truc parce que si le mec, il bosse, il a d’autres chantiers, c’est un peu bizarre qu’il te fasse un devis tout de suite. Tu vois ? Mais bon, de toute façon, on ne va pas se baser que sur ça, on va se baser sur la qualité du devis, sur les détails qu’il a pu mettre, et toi comme ça, tu pourras analyser. Si le mec, il te met cinq lignes sur le devis, tu sais déjà que, bon, tu ne vas pas pouvoir bosser avec lui quoi.

J : D’accord, OK.

K : Et puis, si le truc aussi *0:36:56*,mais vends bien le truc aussi, c’est-à-dire que tu dois lui dire : « écoutez, là en gros, le compromis est signé, là, mon gars, c’est du sérieux quoi. Là, on n’est plus sur de la rigolade », donc il doit savoir que s’il gagne, c’est lui qui fait le chantier quoi. Tu vois ? Donc le mec, il fera son nécessaire pour te faire le meilleur devis possible quoi, en tout cas.

J : D’accord, OK, OK, OK. Donc j’en suis là. Et après, donc dès que j’ai ça, je pense semaine prochaine, enfin dès que j’ai le devis, ouais donc, éventuellement en fin de semaine prochaine, je contacte le courtier, j’ai eu ton contact là, donc moi dès que j’ai mes devis…

K : Alors le courtier, tu le contactes dès que tu as ton compromis, tu n’attends pas d’avoir le… En gros, tu peux déjà l’appeler pour lui dire : « bah, écoutez, c’est bon, j’ai eu le compromis ». Et puis après si, du moins si tu n’as pas encore eu les devis, tu te mets à 1 000 € du m² quoi, tu vois. Ça, ce n’est pas grave. Notre but, c’est juste que tu puisses avoir le financement. Le devis, c’est juste pour toi, savoir « OK, est-ce qu’on part dans la bonne direction ou pas ? » Mais ce n’est pas… du moins… De toute façon, tu en auras besoin pour financer, du moins pour le financement. Mais il ne faut pas que tu attendes ça pour contacter ton courtier. Il faut déjà que tu prennes de l’avance sinon tu vas perdre du temps.

J : D’accord. OK.

K : OK ?

J : OK, OK. OK !

K : Donc là maintenant, ta mission pour cette semaine, c’est déjà faire les visites là, avoir les devis, les analyser. Dès que tu as reçu ton compromis, bah tu recontactes la courtière ou le courtier, et puis comme ça, tu avances quoi.

J : OK.

K : Mais là, il faut que tu nous prennes quelque chose pour le mois d’août là, Johan. Là, il faut y aller, mon gars.

J : Yes, yes. On fait le max, on fait le maximum.

K : Non, mais c’est cool. Non, c’est bien, il faut avancer là du coup, c’est cool. Là déjà, tu es… Tu es déjà bien avancé, tu as déjà fait le compromis, donc… Mais, il ne reste plus que le financement. Et puis, une fois que tu auras fait le financement, bah ce sera l’avant-dernière ligne droite quoi.

J : Ouais. Ouais, et puis le suivi de travaux là, c’est un gros morceau. Toi, tu passes par un architecte ? Tu fais comment, toi ?

K : Pour le suivi des travaux ?

J : Oui.

K : Non, moi, je le suis moi-même moi. Moi, je suis mes travaux moi-même. Mais après, je… Il y a certains membres qui ont fait le choix de prendre un maître d’œuvre. Moi, je pense que ça ne sert à rien, puisque les mecs… Bah si ça peut te rassurer, bon, OK tu peux. Mais bon pour moi c’est des euros que tu dépenses pour rien, parce que le but c’est juste de maîtriser ton projet, savoir… OK, qu’est-ce qu’on a prévu de faire, et puis OK ; être sur le chantier, voir, OK ; mais être curieux : « pourquoi vous pétez ça ? OK. Ah, OK on va faire ça, d’accord. Mais pourquoi on fait ça ? Ah OK, c’est pour ça ». Il faut que tu t’intéresses aux choses parce que toi tu as déjà un plan, tu sais vers où on va. Ce n’est pas comme si le mec, il allait te prendre un appartement, du moins des appartements, sans que tu saches ce que tu veux. Tu as fait des plans, donc tu sais que normalement à cet endroit-là, il y aura une salle de bain, il y aura une douche, un lavabo, du moins un lave-mains, et puis une toilette. Donc, tu vois qu’il pète des trucs, machin, OK. Tu vois qu’il commence à monter des… comment ça s’appelle, des cloisons, bah tu dois voir est-ce que ça correspond au plan 2D que tu as défini quoi, tu vois ? Déjà. OK, ça correspond.

Maintenant tu vas regarder à partir des tuyaux, tous ces éléments-là, donc voilà. Mais ne t’inquiètes pas, de toute façon toi, une fois que t’auras signé ton compromis, je viendrais te voir donc on regardera ça ensemble. Et puis je te donnerai des idées par rapport à tout ça. Mais normalement, ton suivi de chantier, ça va bien se passer, tu n’as pas besoin… À part pour te rassurer, mais pour moi, tu n’en as pas besoin parce que même, je ne sais plus si c’était Boris qui me disait qu’il en avait pris un et à la fin, il lui a dit : « c’est bon mec, pas la peine de venir quoi ». Tu vois ? Parce que finalement, le mec, il était là, mais il ne servait à rien, tu vois ? Donc…

J : Moi, à la limite, c’est… Bon après, me rassurer ce n’est pas tellement ça, c’est juste voir quand le gars, il fait une connerie, par exemple connaître l’ordre dans lequel les trucs doivent être faits, quand est-ce que l’électricien doit passer, quand est-ce que le plombier doit passer, quand est-ce que le plaquiste doit passer. Tu vois, il y a tout ça, il y a un ordre en fait, et moi je ne sais pas dans quel ordre…

K : Non, mais de toute façon, c’est une question de logique. Si le mec, s’il fait le truc dans le mauvais… du moins dans un ordre qui ne va pas, le chantier, il ne sera pas terminé quoi. Tu vois ? Donc ça, même un maître d’œuvre, tu vois, il ne pourra pas dire à l’artisan qu’il fait le truc : « ouais, bah non mec, tu ne mets pas ça au bon moment quoi ». Tu vois ? Ça, ce n’est pas… Du moins, ça voudrait dire que l’artisan même, c’est un pied quoi, tu vois, donc ça ce n’est pas possible.

J : (Rires).

K : Non, mais c’est vrai, si le mec, il ne sait pas qu’il doit, je ne sais pas, il doit peut-être, je ne sais pas mettre… il doit peindre avant de mettre le sol, et même je dis ça au chantier où le mec, il a mis le sol, après il a peint. Mais tu vois, il a mis la bâche par terre. Alors tu vois, moi, j’allais lui dire : « mais pourquoi tu ne peins pas d’abord ? » Tu vois ? Mais le résultat est le même, tu vois. Bon, il a mis son sol, il a mis sa bâche, donc ça marche aussi donc. Même ça, j’ai envie de dire : « on ne peut pas… » du moins, la personne qui peut dire à un artisan : « bah non, mec, tu ne fais pas ça dans le bon ordre ». En tout cas, le résultat, toi ce que tu veux, c’est que ça marche. Donc, il faut d’abord qu’il ait le truc après, toi tu t’en fiches, simplement toi, tu veux voir qu’à la fin c’est correct quoi. Donc, ne te prends pas la tête pour ça.

J : OK. OK très bien.

K : OK ? Mais, après du coup quand… Oui, c’est juste pour une dernière chose. Moi, les différences que j’ai pu voir quand j’étais sur des chantiers, c’était parfois au niveau des tailles des éléments. Tu vois, par exemple, dans un des biens que j’ai été voir, chez un sprinter, il y avait le lavabo qui était beaucoup trop gros, tu vois ? Nous, il faut mettre des lave-mains. Alors c’est pour ça que j’ai prévu de refaire les vidéos des travaux puisque, tu vois, il y a des petits trucs comme ça. Bon, ce n’est pas méga grave, tu vois, mais mettre un lavabo dans une petite douche, ce n’est pas pratique parce que ça ne laisse pas beaucoup de place, du coup ce n’est pas… ça fait chiotte, du moins plus sexy ou je ne sais pas, pour le mec qui veut peut-être laver… du moins, c’est peut-être mieux pour le mec qui veut faire sa petite lessive dans le lavabo quoi, parce que c’est plus gros, mais ce n’est pas notre but ça. Nous, on veut avoir un truc pour que le mec, il puisse se brosser les dents et puis c’est tout quoi. S’il veut faire sa lessive, mais il ira la faire ailleurs. Tu vois ? Donc, on… Tu vois, il y a des petits trucs comme ça qu’il faudra juste regarder. Mais après, à part ces petits trucs-là, pour moi, il n’y a pas de grosses erreurs, genre le mec, il a mis le parquet à l’envers quoi, tu vois. Ça, ce n’est pas du tout ce qu’on veut. Et puis si ça se fait, tu le verras aussi quoi, donc ne t’inquiètes pas.

J : D’accord, OK.

K : OK ? Mais ne t’inquiète pas, là il faut juste que ça avance dans l’ordre là. Essaies d’avoir beaucoup plus de devis, et puis essaies de voir pour… dès que tu as le compromis pour le financement, et puis après, c’est parti quoi.

J : OK. OK, très bien. On stoppe.

K : Ça marche. Tu ferais un coucou à Jessica.

J : Yes, yes.

K : En fait, je sais qui tu es Jessica, parce que c’est au départ, je me suis dit : mais Jessica, Jessica, Jessica, et puis je me dis : « ah bah oui, en fait, ouais ». Mais j’ai fait le lien beaucoup plus tard, mais t’inquiètes, je sais qui tu es.

J : Ouais, c’est moi Jessica.

K : Ne t’inquiète pas, ne t’inquiète pas. Non, mais en tout cas, si tu as d’autres questions, n’hésite pas, je te redonne la parole. OK ?

J : OK, OK.

K : À tout à l’heure, salut ! Tchao !

OK. Donc là, alors autres questions sur la dispo des artisans, alors ils me disent « pas avant noël ». Bah, Mathieu qui me dit ouais, autre question sur la disposition, du moins la disponibilité des artisans. Si tu as un artisan qui est… Nous, ce qu’on va regarder chez un artisan, c’est deux choses : c’est le prix et sa disponibilité. Si le mec, il est dispo, mais l’année prochaine, ça ne nous intéresse pas quoi. Je suis désolé, mais, nous, on doit avancer rapidement.

Justement, tout à l’heure, j’en parlais à un artisan avec qui je bosse, il me disait : « ouais, bah nous on a un peu de timing ». Je dis : « bah ouais, mais mec, si tu veux bosser avec nos sprinters, il faut que tu sois dispo tout de suite quoi, puisque nous on n’a pas de temps quoi. Tu vois ? Si tu es dispo dans 3-4 mois, bah notre chantier sera déjà fini quoi ». Donc, deux choses que tu dois regarder : le prix et la disponibilité. Si le mec, il n’est pas dispo avant, c’est bon signe parce que ça montre qu’il a du boulot. Mais en même temps, ce n’est pas bon pour nous parce que notre chantier sera en retard. OK ? Donc, voilà.

Alors, je vois qu’il y a Laure. Attends ! Je fais un petit coucou à Laure. Normalement attends, hop ! Tu devrais être en ligne là Laure, il faut juste que tu actives ton micro.

L : Allô ! Tu m’entends ?

K : Comment vas-tu Laure ?

L : Ça va, ça va. Et toi ?

K : Ça va nickel, je vais bien nickel. Alors dites-nous un petit peu où en es-tu là ? Comment ça se passe ?

L : Houlà. Donc alors, il y a quelques jours, j’ai reçu enfin mes accès de la banque pour faire le suivi du projet, enfin du crédit, etc. Ça, c’était vendredi. Et donc samedi, j’ai essayé de me connecter, mais apparemment leur système n’a pas fonctionné. J’ai appelé ma conseillère qui était occupée. Donc du coup… et j’attends. J’ai encore réessayé ce matin, ça ne fonctionne pas. Et donc, du coup, demain matin, je dois la rappeler pour revoir avec elle les accès. Mais bon, les choses avancent, mais doucement, en tout cas du côté de la banque, et voilà, et j’ai l’agence qui me relance encore aujourd’hui pour savoir où on en est, etc., donc… Donc voilà, j’espère que cette semaine les choses vont…

K : Il faut parce que, du coup là, tu lui as proposé de rappeler, tu devrais la rappeler, je t’avais dit de l’appeler le lendemain, je crois.

L : Qui ça ? La banque ?

K : La banque, ouais.

L : Si, si, bah justement je l’avais rappelé, elle m’a dit : « oui, effectivement, avec les vacances, etc., le service est un peu submergé, surtout qu’ils ont beaucoup de prêts à traiter. Mais ne vous inquiétez pas, l’offre de prêt est en cours. Ils vont imprimer les documents, ils vont vous les envoyer. Mais, elle, elle ne peut pas me les imprimer, me les envoyer par mail, ni les visualiser donc… Donc, voilà où j’en suis quoi.

K : Enfin c’est du n’importe quoi. Après, un bon jour, il ne faudrait pas que tu paraisses trop push aussi, mais dans ces cas-là, moi, je me dis : « eh, je ne peux pas, peut-être avoir un contact là-bas ». Tu vois ? Tu fais l’innocente quoi, tu ne sais pas.

L : Ouais.

K : Tu dis, toi : « mais je ne pourrai peut-être pas avoir un contact là-bas directement puisque, je ne sais pas… » Tu vois ? Parce que sinon, ça fait deux semaines là qu’on s’est vu, non ?

L : Oui, oui, 15 jours. Bah j’y suis allée samedi 6 juillet signer, et puis… Donc, ça fait bien deux semaines, là on attaque la troisième semaine. Et troisième semaine, j’ai eu que les accès pour le suivi du projet, donc c’est un peu… Demain matin, je vais la rappeler pour…

K : Ça, c’est du flanc parce que même là, je veux dire, quand tu as ton projet à part, quand ils ont déjà débloqué les fonds, tu n’as quasiment un rond qui apparaît sur ton espace. Moi, je ne suis pas sûr que tu verras un gros changement tant que tu n’auras pas débloqué les fonds. Donc l’histoire d’accès qu’elle te donne là, pour moi ça ne sert à rien ça.

L : Mais oui. Donc du coup, je ne sais pas comment il fonctionne, parce que le compte est ouvert, etc., tout est là. J’ai reçu les accès pour le suivi du projet. Donc, qu’est-ce qu’ils entendent par suivi du projet ? Je ne pense pas que ce soit le suivi des travaux, c’est peut-être le suivi du projet en termes de prêt, d’offre de prêt, je ne vois que ça de la part d’une banque. Donc voilà. Et j’ai essayé d’y accéder, mais ça ne fonctionne pas, les accès n’ont pas marché. Donc, et comme samedi, ils ne travaillent que le matin, donc je suis coincée. J’ai encore rappelé aujourd’hui, mais il n’y a personne, et ils ouvrent demain.

K : Ah oui, on est lundi, ouais.

L : C’est vrai, ouais. C’est mardi.

K : Ouais. Bah essaie d’appeler demain, mais il faut quand même que tu lâches l’offre. Il faut vraiment être proactive sur ce truc-là.

L : Oui. Dans tous les cas, ouais. Dans tous les cas, oui, je vais… Demain, je vais les appeler parce qu’en tout cas, l’agence me relance encore derrière. Ils vont encore appeler aujourd’hui pour savoir où ça en est. Donc, c’est vrai que c’est un peu pénible quoi pour tout le monde autant qu’ils tranchent et puis qu’ils disent, voilà, que telle offre va être envoyée tel jour, au moins j’ai quelque chose et puis on peut aller de l’avant quoi, mais… Mais c’est vrai que là, ça commence à faire trois semaines, ouais.

K : Ouais. Non, mais là il faut penser…

L : C’est de plus en plus infernal.

K : Bon, je pense que ça doit être espacé, tu vois. Mais ouais il faut *0:50:13* un peu plus.

L : Dans tous les cas, maintenant ils ne peuvent pas dire : « non finalement, on… ».

K : Détrompe-toi. Détrompe-toi. Tant que…

L : Ah ouais ?

K : Bah ouais. Ils peuvent te dire : « bah non, finalement, on a eu un truc ». Ah non, il est joué tant que tu n’as rien signé. Et même je te dis tant que tu ne seras pas chez le notaire en train de signer, ce n’est pas fini. Moi j’ai eu des gars pendant le programme, un gars que je connaissais, il était en train de signer, et puis bon, lui bon, c’était *0:50:45* le mec, la banque a appelé : « Arrêtez tout ! Arrêtez tout ! » Il était en train de signer, ça ne s’est pas fait !

L : Ah ouais ?! Waouh !

K : Bah ouais. Donc, je te dis tant que tu n’as pas signé, ce n’est pas fini.

L : Tant que tu n’as pas signé l’offre. Ouais.

K : À part l’offre et l’acte définitif. Même l’offre…

L : Ah oui, d’accord.

K : Même si tu as l’offre, je te dis tant que tu n’as pas signé l’acte définitif chez la banque, rien n’est joué. La banque peut au dernier moment dire : « eh, non, non, stop ! Arrêtez tout ! »

L : Ah oui ! D’accord.

K : Oui. Donc,…

L : Ouais, rien n’est fait encore.

K : Tout d’abord, rien n’est laissé au hasard. Il ne faut rien laisser au hasard, il faut que tu les appelles demain et essaies d’avoir quelque chose pour avancer quoi.

L : Ouais. Dans tous les cas.

K : L’idée, plus tu t’invites et mieux ce sera quoi.

L : Ouais. Complètement, ouais.

K : Bon bah en tout cas, essaies de faire ça, et puis jeudi, tu me diras un petit peu où ça en est quoi. OK ?

L : Ouais. Hey ! N’oublies pas de m’envoyer l’invite hein, je le dis puisque jeudi dernier, je crois que je n’ai pas reçu d’invite, alors que je me suis connectée.

K : Non, mais… Écoute-moi, alors c’est vrai que là, je me suis rendu compte jeudi que soit que vous n’avez pas eu l’invite et tout, parce que du coup, j’avais personne, mais du moins, et après j’ai eu… Du moins, je crois qu’il y a Mathieu qui est arrivé *0:52:00* et tout, mais il n’y avait personne. Donc du coup, dans votre espace même, il y a en haut à droite où c’est… du moins c’est *00.52.08* commune, alors je vais regarder où est-ce que c’est noté, mais c’est… Oui, c’est session question-réponse, c’est noté, voilà. Session question-réponse, et puis tu cliques dessus, et puis là, tu seras enregistrée directement, ou alors dans le mail que je vous envoie…

Alors, maintenant, je ne voulais pas vous envoyer un mail tous les lundis, tous les jeudis, mais je me dis : bon, c’est mon devoir de lundi, parce que sinon, ça, vous allez l’oublier. Mais sinon, il sera là dans le mail, dans votre espace et aussi dans… Sur le groupe privé Facebook, il y a aussi une invitation qui est faite. Donc là, il suffit d’aller sur l’invitation et de cliquer sur le lien et de s’inscrire.

L : De s’inscrire. D’accord.

K : Pourquoi ? En gros, s’il y a le moindre souci, je vous dirais : « Bah, écoutez, ce lundi ou ce jeudi, je ne peux pas faire la session », mais moi, j’ai envie qu’on puisse vraiment avancer. Donc là, pour l’instant, on essaye de se dire tous les lundis, tous les jeudis, 19h00 à 21h00, une session question-réponse. Donc, si tu as une question ou un truc, pour le lundi et le jeudi quoi.

L : OK. D’accord. Donc, j’irai voir sur tout ça. OK.

K : Mais si, de toute façon si tu ne le vois pas sur ton… Du moins, tu le verras sur ton espace et pour le groupe privé.

L : Ouais. Sur le groupe, ouais. OK, OK, bah je vais trouver ça.

K : Ça marche. En tout cas, on se dit peut-être à jeudi alors Laure.

L : OK, à jeudi ! Merci encore !

K : OK ! Si tu n’as pas d’autres questions, en tout cas, tu peux les poser, mais sinon on se dit à jeudi.

L : D’accord. Très bien. Merci !

K : A tout à l’heure.

L : A tout ! Tchao !

K : Alors, je vois qu’il y a Arsène. Arsène, depuis le temps. Hello, Arsène ! Donc là, tu dois activer ton micro, et puis normalement, tu seras en ligne.

Allô, Arsène ! Attends ! Arsène, tu lèves la main, mais je ne sais pas pourquoi. Yes, Arsène !

A : Ouais, ça doit être ça alors. Allô !

K : Comment vas-tu ?

A : Ouais, bonjour à tous ! Ça va, Kendy. Ça va. OK ? Hop !

K : Alors, ça en est où du coup sur ton projet là toi ?

A : Alors, je… qu’est-ce que je t’ai dit la dernière fois ? C’est que j’étais passé voir le banquier en physique avec le courtier ou la courtière plutôt. Bon, je ne savais pas trop pourquoi il me faisait déplacer parce qu’à la base, tout était OK. Après, quand je suis arrivé, il m’a dit juste que je ne peux pas prêter 200 000 € à quelqu’un sans l’avoir vu.

K : (Rires.)

A : (Rires.) Ça, c’est vrai.

K : « Bonjour ! C’est moi ! Je suis venu chercher mon chèque ! ».

A : (Rire.) Parce qu’en fait, j’ai aussi… En plus, en fait, c’est le Crédit Agricole, mais c’est la partie banque privée en fait.

K : Ouais, OK !

A : La différence, c’est que le mec, il nous propose un accompagnement patrimonial, etc., etc.

K : Ouais.

A : Donc l’idée, c’est en fait d’avoir une logique lambda, ce qui me convient très bien aussi. Donc, du coup, c’est ce que je t’avais dit. Le mec, il a même fait allusion au fait que « tu peux revenir en fait ». Je dis : « Bah, c’est très, très bien, je n’ai rien demandé. Mais si tu le dis il n’y a pas de problème ». (Rire.)

K : Je lui dis je reviendrais, je reviendrais.

A : Alors, je reviendrais, ne vous en faites pas, plus tôt que vous le pensez, ça c’est sûr. Mais oui, ça se passe bien. Là on a continué, tu sais, création de compte, migration, enfin comment on appelle ça encore, non ce n’est pas transmission, c’est le fait en fait de déplacer en fait tous mes comptes, mes salaires, etc. chez eux. Bon, au passage, j’aurai pu essayer de négocier cette partie-là, mais en fait, tu vois j’étais arrivé en fait au bout avec la BNP pour ne pas la citer, *si en disant* qui je suis, mais… En fait, on va dire que par rapport à « carrière d’investisseur », ça ne va pas le faire, voilà. Ça, c’est clair et net puisqu’ils m’ont enfin… Dès le départ, quand je suis arrivé avec le projet… En plus, je sais, je suis allé les voir, le montant des travaux que j’avais présenté au début, c’était juste pour tâter le terrain en fait, pour voir ce qu’ils allaient répondre, c’était même la moitié de la somme actuelle, en fait, la somme réelle. Et là, on m’a soumis tout et n’importe quoi. Les mecs, ils sont venus trois semaines juste pour interroger le crédit logement, je n’ai jamais vu ça. Et tout le monde dit : crédit logement, c’est 72 heures. Et elle a mis trois semaines à me répondre. Heureusement que je ne l’ai pas attendue, et qu’en parallèle, je suis passé par le côté que tu m’as recommandé, etc. Et elle, en un coup de fil, elle m’a dit : « Non, c’est bon, je pense que ça passerait, etc. » Le lendemain, elle m’envoie un message : « j’ai 90 % de *0:56:56* ». Je me dis : « Mais comment c’est possible qu’en 48 heures c’est réglé, alors qu’en trois semaines, je n’ai eu aucune réponse ». Écoute, c’est comme ça.

K : Non, en tout cas, il faut vraiment être…

A : Donc, c’est sur les rails. Ouais, ouais, tu disais ? Je t’ai coupé.

K : Non, je dis que c’est pour ça que je dis qu’il faut vraiment être proactif et puis ne pas attendre quoi. Parce que si tu attends, tu attends, tu attends, et bah à la fin, tu es là. Et si le projet, bah si les mecs, ils ne te suivent pas, bah tu auras perdu trois semaines pour rien. Donc là, ton avantage, c’est que tu as été bon, et du coup ton projet, il a quand même pu avancer quoi. Du coup, là, si je comprends bien…

A : Ça avance.

K : Donc là tu as déjà l’offre ? Tout est OK ou pas encore ?

A : C’est en cours d’édition, ils ont commencé à envoyer une partie des documents, tout ce qui est… comment on appelle ça ? Questionnaire de santé, etc., donc ça, c’est rempli. Ils m’ont envoyé un autre document que je dois retourner demain. Normalement, en fait, le courtier… Bah il m’a envoyé un document que je dois retourner. Et qu’est-ce que j’allais dire ? Le mec en fait, il part en vacances dans deux semaines, et voilà en gros, l’idée c’était qu’on se débrouille pour que ce soit prêt avant qu’il parte quoi. Donc du coup, il est assez vite en fait. Il est tout ça.

K : Ah bah oui, hein. Évidemment, *0:58:23*.

A : Ouais, ouais, il répond assez vite, il est assez dynamique, ce qui est plutôt positif par la suite.

K : Aussi !

A : On ne sait jamais. Donc, du coup tout ce que je suis en train de te dire là, c’est fait en… Je suis passé le voir quand ? Vendredi dernier ou jeudi dernier, je ne sais pas, en tout cas moins de dix jours.

K : OK.

A : Il a une secrétaire qui aussi m’envoie des mails tout le temps, etc. pour l’ouverture de compte, pour faire tout ça. Donc, normalement d’ici début août, ça doit être bouclé. On devrait recevoir… il m’a dit au mieux, on peut avoir des offres de prêt. Alors parce que moi je vais les recevoir début août ou un peu avant, mais le temps de les ramener, qu’il valide en interne, machin, etc., on peut aller chez… enfin, on peut avoir un truc chez le notaire, autour du 15 août. Mais comme ça retombait autour du 15 août, autant prévoir un peu de marge et c’est bien que le rendez-vous chez le notaire, ce sera fin août quoi.

K : OK.

A : Parce que le notaire aussi, il n’est pas là, donc voilà. Entre temps, j’ai validé avec l’artisan qui va démarrer plutôt, on va dire, fin août-début septembre aussi, donc j’ai déjà fait une belle partie des plans, etc.

K : OK.

A : Donc là, on va dire que je suis plutôt sur le deuxième immeuble, là.

K : Bon, mais c’est cool. C’est cool.

A : Donc voilà, je suis en train de regarder un deuxième parce que j’ai une possibilité de me faire une entrée dans les conditions un peu spéciales. Je ne sais pas si je t’en avais parlé, mais en gros, j’ai une autre courtière en fait qui travaille avec un autre banquier qui propose des conditions un peu particulières, c’est-à-dire que tu peux avoir un financement sur 25 ans, mais par contre *1:00:11*. Ils peuvent prendre 110 %, c’est-à-dire…

K : Par contre quoi ?

A : Prix. C’est-à-dire qu’ils peuvent te prendre le prix du bien plus les frais de notaire, enfin ils te prennent jusqu’à 110 %, on va dire globalement 110 %. Généralement, ça prend le prix plus les frais de notaire, peut-être qu’elle garantit éventuellement les frais du courtier, mais derrière ça ne compte pas les travaux. Donc, tu as 25 ans, mais tu n’as pas *1:00:38* les travaux. Mais l’avantage, en fait de ça, c’est que… après c’est une analyse à faire, mais l’avantage c’est que s’il n’y a pas de… comment dire, il n’y a pas d’ouverture de compte en fait en tant que tel, c’est-à-dire que c’est une banque privée qui va fonctionner en fait comme faire un prélèvement. Je donne un exemple : tu prends un prêt chez eux à 100 000 €, c’est… je ne sais pas moi, 600 ou 500 € par mois sur 25 ans, je ne sais pas combien ça fait. En fait, ça va juste être une ligne de prélèvement en fait sur un compte que tu leur indiqueras, mais ils préfèrent que ce soit le compte où tes salaires tombent. Et en fait, c’est totalement « transparent », tu n’as pas besoin d’ouvrir un « deuxième compte bancaire » chez une autre banque, etc.

K : Ouais, je vois le genre. Moi, j’ai entendu parler de *1:01:26* des financements sur 35 ans, des trucs du genre.

A : Ouais, j’ai… Elle m’a dit ça, je crois, elle m’a dit. J’avais entendu un chiffre un peu bizarre, mais c’est la première fois que j’entendais ça. Elle m’a dit : « Ouais, ils peuvent *1:01:39* faire 35 ans », mais après ces 35 ans, est-ce que ce serait là ?

K : Après, c’est… Bon, il faut aussi que ça passe, je te dis *1:01:46*

A : Ouais, je sais.

K : Mais il faut juste voir les conditions. Mais en fait…*1:01:52* quand je cite, pour moi, c’est tendu.

A : D’accord. Kendy, quand tu… ?

K : Je te dis : si tu ne peux pas avoir les travaux, enfin si c’est… Tu vois ? Si tu ne peux pas avoir les travaux, pour moi c’est tendu, parce que faire un prêt de travaux, même un prêt conso, ça dépend des travaux quoi, tu vois, même si ça fait *1:02:14*.

A : Effectivement. En fait, cette commission-là m’oblige « à faire continuer à utiliser le maintien *1:02:19* ». En fait, *1:02:21* c’est-à-dire je dis : « OK ». Je ne peux pas me faire… enfin si je passe par eux encore une fois, et « je pourrais passer par quelqu’un d’autre », mais je prends le risque, même s’il est faible, je sais, le risque, il est relativement faible, mais le risque existe quand même. C’est que tu prends le temps après en fait en parallèle, et comme c’était plus ou moins en parallèle, à un moment il y en a un qui s’en rend compte et qui fait black-liste. Si ça s’arrête à ça, c’est bon, mais ça peut aller beaucoup plus loin, surtout si…

K : Non, mais tu peux *1:02:55*.

A : C’est simplement pour dire : « avoir, avoir », mais en fait, moi, j’avais commencé à regarder des biens avec tous les travaux qu’on pourrait switcher rapidement en fait en location saisonnière. Il n’y en a pas des masses, on se reconnaît qu’il n’y en a pas des masses qui sont plutôt en bon état. C’est-à-dire que tu sais que tu… Alors, moi je me suis mis une limite, c’est 20 à 30 000 € grand max les travaux. En fait, tu pourrais le trouver parce que je sais que c’est un montant que « je pourrais financer sans trop de difficulté », en partant du principe aussi que je négocie un différé important au passage. Ouais, parce qu’il y a 25 ans, mais il y a un différé aussi pour pouvoir faire la trésorerie et « financer les travaux » dont tu es en train de parler, ou sinon tu les *01:03:41*. Ouais c’est moins intéressant.

Par contre, si tu négocies en fait le différé, à la limite, ce n’est pas très grave. Si tu arrives à faire entrer en crédit cash rapidement, c’est le cash en fait qui va financer, enfin après tu échelonnes. Si tu échelonnes correctement, en fait tu ne vas pas sortir quoi que ce soit pour financer les travaux.

K : Ouais. Non, mais c’est cool. Non, mais c’est bien.

A : Donc, j’en ai quelques-uns des visites prévues vendredi prochain, bah je t’en parlerai. Je vais t’appeler pour faire une histoire tranquille avec toi pour voir. Parce qu’effectivement c’est un peu particulier, parce que tu tombes parfois sur des logements où on te dit : « ouais, tu as une partie qui est libre, tu as une partie qui est occupée ». Tu te dis : « quand c’est occupé, il faut regarder le bail, et la durée du bail ». Enfin bref, c’est une autre logique.

K : Mais ça, de toute façon, on en… Ouais, on *01:04:32* un peu les discussions, du moins les conditions et puis on en discutera un peu plus tard quoi. Il n’y a pas de souci. Bon, déjà, essaies d’avancer sur celui-ci, et puis, dès que tu as du nouveau, bah on parlera de l’autre projet aussi quoi. Ça marche ?

A : Ouais, ça marche.

K : Bon, parfait. Mais de toute façon, on va essayer de s’appeler cette semaine, Arsène. On essayera de s’appeler pour faire le point.

A : Ouais. On doit essayer de s’appeler effectivement cette semaine. Normalement, à ce stade-là, j’ai déjà vu avec Sébastien un artisan. Bon et là, on a validé les créneaux pour démarrer. Je suis… Alors moi, j’ai déjà fait les plans, mais il m’a dit globalement : « Ouais, si tu l’avais fait aussi », mais lui, il a fait aussi de son côté. Donc, on fera une petite visite avec son équipe la date qu’on s’est donnée plutôt fin août. Avant de démarrer, on va globaliser tout ce qu’on s’est écrit et on va repréciser les choses, parce que tu sais que je t’ai dit : alors, j’ai négocié un peu avec lui parce qu’il ne veut pas descendre le prix à un moment, tu vois, pour qu’il puisse me prendre la mise en place des meubles, le montage des meubles, et tout.

Bon, il m’a dit : « OK, il n’y a pas de problème, et tout ». Le problème, c’est que ce n’est pas écrit dans le devis. Donc, *01:05:46* au dernier moment, il nous dit : « Ah non, mais je ne l’ai jamais dit ». Mais je ne pense pas ce qu’il m’a dit après. Ouais, j’en ai déjà parlé en fait à son beau-frère parce qu’il travaille en famille. Ah, donc bah voilà, mais bon. Normalement, ça *1:06:01* pour…

K : Non, on dit il faut que tout soit écrit, il n’y a pas d’histoire de truc, machin, c’est écrit. On écrit tout.

A : Exactement ! En fait, *1:06:09* justement que tout soit écrit parce que sinon après, tu vois, il va aller dire : « Mais tu m’as dit que tu allais y monter tous mes meubles, toutes mes armoires » et il va dire : « Non, je n’ai pas dit ça, avec moi c’était *1:06:20* ».

K : Ouais. Mais après, tu peux *01:06:23* tu vois, tu lui dis « Suite à nos discussions, on a convenu que tu allais monter tel et tel meuble etc. », tu vois ? Mais il faut que tu sois précis, il faut que tout soit écrit, il n’y a pas de truc qu’on laisse au hasard quoi.

A : Ouais, ouais, ouais, d’accord. On ne sait jamais, il peut changer entre-temps. Donc, ouais, par rapport à ça, je suis plutôt en attente des documents côté Crédit Agricole, je suis en train de pré-remplir et les renvoyer. On attend juste les paperasses chez le notaire.

K : Mais de toute façon, moi je viendrais te voir aussi fin août du coup, avant le début des travaux. Comme ça on va voir ça ensemble. OK ?

A : OK, ça marche.

K : Bon, maintenant, toi aussi, si tu as d’autres questions, n’hésite pas à les poser dans la Chatbox et après je te redonnerais la parole quoi. OK ?

A : OK. OK. Ah, juste une petite question du coup, ça me revient. Tu m’avais parlé de mise à jour en fait des fichiers avec mes listes d’équipements, je ne sais pas si tu l’as faite parce que moi, j’ai *1:07:36* il y a quelques jours.

K : Non, ce n’est pas encore fait tout ça. Je n’ai pas encore *1:07:42* là, j’ai… j’avais juste mis le fichier avec le nom des… comment dire, le nom des… comment ça s’appelle… le nom des matériaux genre parquet, etc., mais je n’ai pas mis les références. Mais l’idée, c’est qu’on peut le faire avec mon artisan, même pour regarder un peu les références qu’on a mis pour que toi, tu puisses avoir une idée. Alors, tu vois tu prends les mêmes, comme ça au moins tu n’as pas à réfléchir, mais ça, ce n’est pas encore fait. Parce que là, je suis en train de bosser sur les propos des vidéos et après, toute la partie annexe, je ferais ça après. Mais ça arrive, ça arrive. Bon, pour toi, ce ne sera peut-être pas du même style, peut-être que d’ici que tu aies fini avec tes travaux, ouais c’est *1:08:25*, je pense. Ce sera déjà fait, ouais.

A : Ouais, ouais, pas de souci. Ne t’en fais pas. J’ai commencé un peu à me faire mon fichier que j’avais fait avec mon premier appart, mais je me dis j’ai vu un peu tes apparts, mais j’en ai beaucoup vu aussi sur Booking, donc je me suis dit bah ça va être pas mal de le faire *1:08:41*.

K : Moi, dès que je ferais ça, je te les mettrai et puis comme ça, tu pourras les regarder un peu quoi.

A : OK, OK. Ça marche. OK. Si… En fait, il y a une petite question, mais bon après, je pense que ça peut être intéressant aussi pour tout le monde. C’était globalement aujourd’hui en fait, moi, la délégation, après au niveau de la *1:09:07* c’est peut-être un peu avancé, mais en termes de pourcentage, tu vois…

K : Attends, je ne t’entends pas. Ouais, je ne t’entends pas très bien.

A : En fait, il s’amuse en fait à jouer à peu près.

Désolé hein.

K : Oui. Dis-moi, du coup ?

A : Ouais. Donc je te disais, en termes de pourcentage en fait, la délégation aujourd’hui a un peu de recul. Enfin tu te retrouves à peu près à combien, en termes de pourcentage, si tu prends un appart, un studio ?

K : Euh… Alors, moi, je ne l’ai pas fait comme ça.

A : D’accord.

K : Moi je regarde dans la globalité. Alors moi, j’ai une assistante virtuelle qui me coûte, allez à peu près 20 € par semaine, bon c’est moins, c’est en dollar en plus, donc c’est moins, par semaine. Donc ça fait à peu près…

A : Par appartement ?

K : Non, non, non, pour tout. Ça, c’est juste pour répondre aux questions aux gens que ce soit par mail ou les plateformes et tout, et sur… Du moins, j’ai une secrétaire qui répond aux appels, et les appels, je suis à peu près à les 200 € par mois. 200 € par mois pour tous les appels, genre… parce que ce qui se passe c’est que des fois, des gens, ils appellent pour une question bête quoi : « Ah oui, je suis arrivée, mais est-ce que je peux me garer sur la place qui est derrière ? » Bah oui, vous pouvez vous garer Madame. Tu vois ? Mais pour moi, tu vois, ces questions-là, du moins je n’ai pas le temps pour répondre à ces questions. Et du coup, la secrétaire, c’est elle qui gère ça.

Et en fait, ce n’est pas vraiment une secrétaire, c’est une plateforme où il y a plein de secrétaires, et du coup, moi, toutes les questions que j’ai déjà eues, bah je leur donne. Et puis, je leur dis : « Bah voici la réponse que tu dois donner quoi ». Et euh… Donc, au fur et à mesure quand ils ont une question et ils n’ont pas la réponse, bah là ils transfèrent l’appel, tu vois, ils disent : « attendez, machin » et oui, ils m’appellent. Et puis, si soit je dis : « Bah OK, dites-ça, donnez telle réponse » ou alors, je dis : « passez-moi le client » ou alors je rappelle le client quoi. Tu vois ?

A : D’accord.

K : Mais l’idée c’est que plus tu vas alimenter cette plateforme-là, moins tu auras d’appels quoi. Parce que moi pas encore aujourd’hui, tu vois, des fois je vois la notification qui dit j’ai eu deux ou trois appels et puis si je veux, bah je regarde qu’est-ce qui s’est dit, tu vois ? Mais des fois, je ne regarde même pas parce que s’ils ne m’ont pas appelé, c’est que ce n’est pas nos clients quoi. Tu vois ? Maintenant pendant que tu me dis ça, je regarde qu’est-ce que j’ai eu aujourd’hui. Mais, en gros, en termes de montant, il faut compter les 300 € pour le tout quoi, tu vois ?

Par exemple, là, il y a deux heures, ils ont dit : « Nous avons donné le renseignement suivant à l’aplomb : le check-in se fait à 15h00, un e-mail est envoyé 24 heures avant l’arrivée avec les codes d’accès. Le check-in avant 15h00 est possible en fonction de la disponibilité du logement, mais nous ne pouvons pas garantir que le logement sera prêt avant 15h00. Cette information n’est disponible que le jour même ». Voilà. Tu vois, ça, c’est le script qu’elle doit répondre, et du coup… Moi, du coup, j’ai même… Là, je n’ai pas eu à répondre parce qu’elle a traité, et puis voilà quoi. Tu vois ? C’est vraiment quand c’est urgent, je réponds, mais sinon en termes de montant, il faut compter 300 €, et puis voilà quoi. Même plus tu auras de logements, plus tu vas pouvoir, comment dire, diluer, du moins mutualiser les coûts, parce que moi l’assistante… Tu vois, si c’était sur un seul logement, ça couterait cher, mais là comme c’est sur une dizaine de logements, pff, moi je ne le vois même pas quoi. Tu vois ?

A : C’est ce que j’allais dire, 300 € pour une dizaine d’apparts, c’est peanuts hein.

K : C’est peanuts. Pour moi franchement, je te dis… Je me pose la question : « Mais pourquoi je n’ai même pas fait ça plus tôt ? » Parce qu’au début, je répondais aux gens, mais c’est éprouvant. Là c’est trop… c’est trop galère. Mais tout ça maintenant, plus de problème.

Et puis, l’avantage c’est que même si les gens, ils parlent anglais et tout, easy quoi. Elle parle anglais, français, mon assistante virtuelle aussi pareille. Mais tout ça, j’ai prévu de vous les mettre dans la partie de la semaine 06. J’avais déjà parlé un petit peu, je crois, de la partie secrétaire, mais là je vais tout mettre toute la partie assistante virtuelle et tout, comme ça vous aurez tout aussi dans la semaine 06 pour ne pas à vous créer un job quoi. L’idée, c’est de…

A : (Rire.) Ouais d’accord.

K :… ne pas traiter un seul retard. C’est ça. Non, t’inquiètes, t’inquiètes. Mais d’ici là, de toute façon, ce sera déjà fait, tu auras déjà toutes ces infos-là quoi. OK ?

A : OK, ça marche. Ça marche.

K : Ça marche, mais en tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas à reprendre la parole, je te donnerai la parole quoi.

A : OK, ça marche. Merci.

K : Ça marche, à tout à l’heure aussi.

A : À plus !

K : Alors, du coup, hop ! Je vois qu’il y a Raphaël. Attends, Raph, je vais te donner la parole.

Comment tu vas, Raph ?

R : Oui, ça va, tranquillement. Et toi, ça va ?

K : Ça va nickel, nickel, nickel. Alors, où en es-tu là du coup, toi ? Ah, toi c’est vrai, tu es revenu à la case recherche, là ?

R : Oui, c’est ça, c’est ça. Donc toujours en recherche concernant le bien à 160 000 €. En fait, quelqu’un m’a devancé en fait. Il a signé un compromis samedi. Ah ouais ! Ouais, ouais, ouais, donc du coup, bon c’est… Avant, ils ont dit qu’ils me recontacteraient si la personne se rétracte dans les dix jours, concernant le compromis. Et demain, je contacte un artisan pour l’autre immeuble et voir pour celui-ci et je continuerai de voir deux ou trois biens quoi.

K : OK.

R : Donc, voilà, voilà. Mais ça va vite, ça va vite, ouais. (Rire.)

K : Mais tu vois… Mais c’est pour ça qu’il faut faire du volume parce que tu vois, tu n’es jamais à l’abri, c’est comme… Tu vois, je ne sais plus si c’était Sylvia, je crois, elle me disait bah elle avait déjà trouvé deux biens et puis, boom, parce que le mec, il ne veut pas faire comme on veut. Bah finalement, tu vois, on n’en est plus qu’à un maintenant. Et c’est pour ça qu’il faut du volume. Plus tu auras du volume, plus tu pourras avancer quoi. Si tu n’as pas de volume, c’est vraiment vraiment tendu quoi. Tu vois ? Donc, il faut que tu… il faut vraiment que tu essaies de visiter un maximum de biens là et que tu puisses avoir un maximum d’offre, pour que tu puisses avoir un maximum d’accord et que tu puisses avancer quoi.

R : Oui, c’est ça, c’est ça. Donc voilà, *1:16:17* à ce point et, bon, je te tiendrais au jus pour la suite.

K : OK, ça marche. Il ne manquait plus que ça, et puis, dès que tu as du nouveau, bah tu me tiens au courant quoi.

R : OK, ça marche. Sinon je n’ai pas d’autres questions. Ah, peut-être une ! En fait, tu vois, dans nos critères, c’est quatre appartements minimum, mais qu’est-ce que tu penses par exemple, je ne sais pas, de la colocation avec un salon commun et quatre chambres, etc., en fait ? Je ne sais pas si quelqu’un avait déjà posé la question.

K : Alors, je ne sais… peut-être pas dans les sessions, mais on m’a déjà posé la question. Alors, je pense que la clé de la réussite dans tous les business et tout, ça va être le focus, c’est vraiment de rester focus.

R : D’accord.

K : Si tu commences à t’éparpiller, tu vas mélanger les trucs et ce sera compliqué. Si tu veux faire ça, fais ça. C’est-à-dire que si aujourd’hui tu sais que tu dois… tu fais peut-être cinq appartements ou six appartements, et que tu vas les exploiter peut-être en location courte durée ou un truc du genre, mais tu sais que tu ne fais que ça, parce qu’après si tu dois mettre des colocataires, du coup il faudrait faire un bail différent. Après tu dis : « OK… OK. Salut Mathieu ! » Tu dois te dire : « OK, mais finalement je dois prendre un bail ». Alors maintenant, il y a un colocataire qui est parti, je dois en chercher à nouveau. Tu vois ? C’est des trucs qui vont complexifier ton projet alors qu’on peut être sur un truc simple, du moins restes sur un truc simple et puis ce sera beaucoup mieux.

R : OK.

K : Moi, je pense que soit tu dis : « OK, je fais de la coloc », bah je ne fais que de la coloc, mais pour moi ce n’est pas intéressant déjà de faire que ça, parce que si tu penses aux biens que tu vas mettre en coloc, bah tu seras obligé de ne faire que ça, tu ne pourras pas changer d’avis plus tard. Tu ne vas pas dire : « OK, les gars, maintenant vous étiez 3, là il y a la chambre numéro 2 là, maintenant elle sera en courte durée ». Tu vois ? Ça ne peut pas. Ils ne vont pas faire le ménage pour toi. Tu vois ? Et s’il y a, je ne sais pas, deux personnes qui partent et il y en a qu’un seul qui reste, bah du coup ça dépend du bail que tu as choisi. Mais bon, le mec, s’il est tout seul, ça va lui casser les pieds de payer le loyer pour les autres. Et si tu avais fait un bail séparé, bah du coup, tu auras deux chambres qui seront vides et qui seront vacantes. Donc, pff, c’est…

En gros, on peut chercher la facilité en se disant : « Bah, on va prendre un truc mélangé », mais plus tard, tu le payeras ça. Tu vois ? Il vaut mieux rester sur un truc simple, en faire la même stratégie que ça, et puis ça va se faire. Tu vois, si je prends un exemple de… Tu vois, toutes les grosses sociétés, toutes les grosses structures que tu vois aujourd’hui, les mecs, ils ont toujours commencé par un truc. Tu vois, je prends souvent l’exemple de Mc Donald. Les gens pensent que Mc Donald, ça a toujours été un Mc Chicken, un Mc Fish, etc. Non, les mecs, ils ont commencé avec un seul menu : hamburger-boisson-frite quoi. Tu vois ? Et si tu ne veux pas un hamburger, tu vas acheter ton hot-dog ailleurs, mais ici on ne fait pas de hot dog, c’est hamburger-boisson-frite. Et puis, c’est toujours après, quand tu as déjà ton pack qui est énorme, tu vois, là tu peux dire : « OK, aujourd’hui je vais diversifier ». Mais pour commencer, reste simple et puis tu auras de meilleurs résultats, en tout cas même sur le long terme ce sera beaucoup plus simple. Tu vois ?

C’est comme là, tu vois, même la question d’avant d’Arsène, qui me disait comment je gère, du moins, toute la partie délégation ? Bah, tu vois, aujourd’hui, j’ai plein de trucs à déléguer. Tu vois ? Donc, moi c’est toujours check-in, check-out, voilà. Donc si je devais dire à la secrétaire : « Bah, en fait, quand c’est la colocataire de l’appartement A, etc. », tu dois lui dire ça, tu vois, ça complexifierait la chose. Alors que là, la réponse, elle est valable pour tout le monde, c’est simple pour tout le monde, et puis même mes coûts sont diminués parce que je n’ai pas de truc complexe à faire, et je n’ai pas de temps à passer sur des trucs qui ne vont pas apporter beaucoup de valeur. Tu vois ?

R : D’accord.

K : Parce que dis-toi que plus tu vas *1:20:23. 8*, plus ce sera des emmerdes, et plus ce sera *1:20:25*. C’est comme au moment où j’avais pensé aussi faire de la location de voiture. Tu vois ? Je me suis dit : « OK, je vais le faire pour les gens qui viennent sur le secteur », mais ça fait… ils ont la voiture, ils ont l’appartement, tu vois, je prends tout quoi, un bouquet quoi.

R : Ouais.

K : Et puis je me suis dit : « Mais en fait, mec, tu te prends la tête pour des peanuts, genre 20 balles, 30 balles, 50 balles, pff ». Tu vois ? Le temps que je me déplace. Même si je dois mettre quelqu’un dessus, ce ne sera pas rentable, donc next. Tu vois ?

J’avais acheté une voiture et tout pour ça, je n’ai pas encore revendu. Tu vois ? Bon, les gars, et là excuse-moi, en plus… Mais je me suis dit : next, tu vois. J’ai essayé et j’ai vu ce que ça donnait. Et crois-moi, quand tu t’éparpilles, ça part en cacahuète, donc reste focus, reste focus.

R : OK. OK, ça marche.

K : OK ?

R : OK !

K : Ça marche ! En tout cas si tu as d’autres questions, n’hésite pas. Alors, je ne sais pas s’il y a d’autres questions, en plus. Alors du coup, je ne sais pas si tu as d’autres questions, n’hésite pas. Alors là, je crois qu’on n’est plus, on n’est plus très nombreux.

Bon, je pense qu’on a peut-être fait un peu le tour. Bah si tu as une question, n’hésite pas à me la poser dans la Chatbox. Et puis, si tu n’en as pas, c’est tout, on va terminer la session, puisque bon là déjà il fait une bonne heure et demie de question-réponse, alors je pense que peut-être toi, tu as d’autres trucs à faire.

On va attendre un petit peu, si je ne vois pas de questions, c’est qu’on aura tout bouclé.

Bon, je n’ai pas de question. En tout cas, moi ça m’a fait plaisir de faire cette session avec toi.

Donc prochaine session, c’est jeudi, jeudi 19h00 à 21h00 encore. Donc n’hésite pas si tu as des questions à aller préparer pour jeudi, et puis comme ça, nous, on se voit jeudi. On avance. Mais là, on ne lâche rien. On y va, on va chercher les euros, là. Là, il ne faut rien lâcher.

Tu as ta mission de cette semaine, soit tu dois appeler ton banquier, soit tu dois appeler des artisans, soit tu dois aller chercher d’autres biens, je ne sais pas, ou soit tu dois faire d’autres visites. Mais tu sais ce qu’il te reste à faire pour cette semaine. Donc, on ne lâche rien, on met les actions en place, et puis, nous, on se voit jeudi soir pour avancer sur ton projet quoi. OK ?

Allez, je te souhaite une bonne soirée, et puis je te dis à jeudi, et puis je te dis tchao, tchao !

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